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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2021, 08:29
Pour ISA.

Le temps fait son œuvre.
Il ne nous donne pas le choix.
De la sardine, a la semoule avec anchois
Nous avons D ieu merci acquis
Ce que n’avions pas, la faculté
D’être arrivé à l’age de raison.

Celle de la sagesse. De la réflexion.
Face Book est notre creuset,
Ce chaudron où presque tout s’exprime.
Ce raconte, se narre, me voici troubadour,
Ménestrel, poétisant sur un temps révolu.
Mais qui plait, se complaît dans la joie
Et tristesse. Tu dis aimer. C’est beau
d’aimer. Ton souhait te fait honneur.

Aimer, c’est un coeur qui bat et je crois
Qu’il ne s’est jamais arrête d’aimer., le tien.
Il faut le laisser aimer, aimer une réalité.
Une réalité qui a prit sa retraite pour nous
Qui aimons nos proches, le rire de nos enfants,
Et aussi celui des amis, amies, compatissants,
Qui me donnent la force de vaincre,
D’oublier que la terre n’est pas déserte.

Que le néant n existe pas sur terre
Pas même dans lest airs. Il me suffit
D’ouvrir une fenêtre pour apprécier,
Entendre à 6 heures du mat les éboueurs
Les ramasseurs d’ordures, les hommes en vert.

Ma rue semble déserte, une fumée loin d’être papale
Me dit que la vie est partout, dans les âtres,
Les cheminées, dans le coeur de celle qui aime.
Aime, aime autant que tu as un cœur battant.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2021, 08:32
LE VELO


Mridekh ‘...Taita,yé omri, louucen nemchiou en sar’hou nefché chwiyé???( Taita, ma chérie et si nous allions nous distraire un peu…) ‘...Eye ââlech lei, l’qit bled okhra, excursion, croisière, euchqoun mara ehdi taléleq bélleq.. ? (...Oui, pourquoi pas, tu as trouvé un autre pays, une excursion, une croisière, qui t’a monté la tête cette fois çi….?) ‘….Hatte hed ourasseq lâajij, tet’feqar qif jiné ouni jeb’né mââne jouj vélo, enti kif cent bnéye gbel me tekhdni, ââmélné barcha doulichér fouq el vélo….!( Non ^perssonne, te rappelle tu que lorsque nous sommes venus, nous avons raménè nos deux vélà de Tunis….Bien avant que je t’épouse...Nous faisons bcp de promenades… ! ‘ Hou ââl qol nâr eli tlabt yedi l’ommi Ginette, ou ficha ficha jret béch tââ’tiq yédi, médebiyé natiq jouj kfouf bél yed eli khdité…!) ( Juron sur le jour, où tu as demandé ma main à ma défunte mère Ginette, vite vite sa,ns réfléchir, elle t’a donné ma main, j’ai une grande envie de te baffer avec…!) ‘..Mnih khéliem, el kfouf el ghadoué, bara qob sarouel bouffoni ou nechiou en pedalou fi VINCENNES… ( Bon laisse pour demain, les deux baffes, va mettre ton sarouel bouffon et allons nous balader du coté de Vincennes. …!) Mridekh et Taita en jupé, pavane à Belleville, leurs amis n’en peuvent plus de rire, voir ce couple agé pédaler au risque d tomber…..Enfin, aprés 3 heures, il aborde Vincennes. ‘...Chem eqel riha mta el chej’rat, chem, et nefech chwiyé, taref, ehli dimé mejjéné… Fouk el vélo///!( Sent ce bon air de la verdure, des arbres, respire un peu, tu sais que tu es aussi belle sur ton vélo….!) ;;; Euchkeut yé khliqa mchoumé, rélino en souq, en khef loucen en tih… ! (..Et toi donc, tais toi laid que tu es, laisse moi conduire, je crains de tomber….!) Voilà qu’un vent les prend par surprise, Taita aborde une longue pente et elle roule rapidement, elle veut freiner mais ne le peut, les freins sont si usés qu’ils ne répondent plus...Elle gesticule, appelle son mari, elle est en détresse, soudain sa jupe par le vent gonfle , elle a du mal à rester en selle ‘….YE TAITAAAA...YEI TAITA…...Hat saqiq fouq el hard, ou teoué tfriné chwiyé …!( Eh TAAITAAAAAA….pose tes deux pieds sur le sol et tu vas ralentir ta course….) Le vent redouble d’intensité et voilé Taita s’envole, sa jupe s’est transformée en parachute…!°) Mridkeh essaye de la ratrapper mais l’autre comme un ballon de baudruche fait son ascension vers le ciel….Les badauds veulent aider mais Taita est à dix métres au dessus de leurs têtes, et elle monte encore….Le vent la pousse vers le zoo de Vincennes, vers la montagne en carton mâche...MRIDEKH est désemparé, il appelle sa femme la suit du regard qd enfin son épouse atterrit dans le quartier des singes….Qui regarde cette intruse venue du ciel. Les gardiens attentifs à la chose tombée du ciel vont au secours de TAITA….Enfin Mridekh la rejoint….’...Chibeh’leiel eli nssah’teq béch that jupa, ou loucen cent tet’khel fouq tounoubil …!( Heureusement, que je t’ai conseillé de mettre une jupe sinon tu aurais été victime d’un accident grave….’) ‘...Ma taht cen âând el kroudé…!( J’ai n’ai atterri que chez les singes.. !) ‘...Skhara , haqeq that mââ él crocodile ââmlou kef mââq… ! ( Dommage, tu aurais dû atterrir chez les crocodiles, ils auraient fait un festin…!)
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2021, 08:36
PUTACANNA


Mridekh ‘….Yé Taita, Bichi eli bssaqou debar’âaliyé nââm’lou doura fi PUNTA CANA…. !’ ( Eh Taita, Bichi l’unijambiste nous a proposé d’aller faire un tour à PUTACANA….!) ‘...Ehné léyé bél PUTANCANA qâada neu’qli fél mahchi…..!) ( Est-ce tu crois que je suis occupée par ta PUTANCANA, je fais frire mes boulettes….!) ‘...Qalli éli bléd hloué, moujiqa, bhar, chott, ou jedé Palmierc cocotiers, omri ma chmat el quélmé ehdi…!( Il me parle, de musique, de mer, de plage et surtout de Cocotiers, je n’ai jamais entendu parler de cela…!) ‘...Normal, dimé mlesséq mââ el qel shab lââjeuj, carta ou kmar, boukha ou clem jéyèd .. ! ( Normal, tu es tjs collé avec tes beaux amis les baveux, cartes et vice, boukha et paroles obscènes… !’)...Mnich chââliné thab nemchiou nâa’mlou douira fél PUTANAKANA….Khelli el mahchi chayé in yaddin radeq… ! ( Bon, qu’importe, tu veux qu’on aille se promener à PUTANAKANA…. ? ‘...Ouine jét el bléd ehdi… ? Bâyi’dé yesser… ? (Elle se trouve où ce village…?) ‘...Ââla qlémou thabéné tneuch chayé fél tayara… ! ( Selon,lui il faut 12 heures pour y arriver en avion….!) ‘..Ouel chebbét euch’qoun ââm’lou… ? ( Et qui fera les mets du vendredi soir…?) ‘...Nejjou el chébat mââné fi qoffa…!( On emportera avec nous les victuailles du vendredi soir dans un couffin….!) ‘...Ah thab mellé en safrou el lilét chébèt…. ? ( Ah tu veux voyager le soir d’un vendredi… ? ‘...Ech’mââ, loucen mei thabch, nem’chi mââ okhti Millie… ! ( Ecoute si tu ne veux pas,je voyagerai avec ma sœur Emilie…!) ‘...Okhtoq eqel star méboulé, eli hatté el lioum mââ lqatch rajel...Âânda75 ans, ou âân’da el couheh béch takhed el tayara…. ? ( Ta sœur, la demi folle, qu’aucun homme n’a voulu d’elle, à 75 ans, elle a la force de voyager et prendre l’avion…. ?) ‘ Iyé fél télet amor, tet’fé cen el rbââ mta el choum… ! ( Elle est du troisième âge, elle ne paye que le quart du prix billet… !) ‘...Melle qif eqe ghadoué némchi en chouf el rebi, tlaq…. ! ( Si c’est comme cela, demain je vais voir le rabbin, divorce…!) ‘...Ou euchkoun yet’lé biq loucen télaq…. ? ( Et qui va subvenir à tes besoins si tu divorces…. ?) ‘...Jarrné Chmouil, âârma ââwiné ââliyé…! ( Notre voisin Samuel, a jeté un œil sur moi..!) ‘...Me taref'ch eli mââ yatch i nejjem i chouf...Oullé âame… ! ( Tu ne sais pas qu’il est aveugle….!) ‘...Nerdé nââ'rech mââ ââmé khir mél ouhed eli mei yarefch win jét PUTADICANA… ! ( Je préfère me marier avec un aveugle que de rester avec un méc qui ne sait même pas où se trouve LA BUTANACANA…!) ‘...Radita kahbe EL PUTANACANA…. ? ‘...Melle taref chna’mlou, hal él télèvision, ou hat el tssawar mta el Kahbe edi… ! ( Alors dans ce cas, ouvre la télé et nous regarderons les images de cette putain….!) ‘...Bara kahli fi ââ'neq, fél amor mtayak baqi tech’fé…. ! ( Va qu’il t’arrive du noir dans tes yeux, à ton âge, tu es encore à voyouter…) ‘..En dalli el mah’chi tah’raq… ! ‘ ( Je crois que tes boulettes ont brulé…!)
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2021, 08:40
size=large]La grande croisière.

‘ ...Yé Maïra euch’mââni loucen nââm’lou croisière.. ?
(‘ Hé Maira, est si nous partions en croisière ….?)
‘...Aând’eq flouqué enti… ? ( Tu as une barque toi… ! Ou chnoué ehdi croisière… ? ( Et qu'est qu'une croisiére....?)
‘ Khér’jé fék bhar fouq babour translantique… !’ (Une sortie en mer sur un transatlantique…!)
‘...Echqoun dar biq ahhhh, Gagou mta el cawa, blassat el marché…?) (Qui t’as inspiré cela Gagou, ton ami du café de la place du Marché… ?)
‘ ...Lei, ouss’alna fél l’amor gbir, ou euchqoun yaref en moutou meghir nââm’lou doura fél Mediranné… !’ ( Non, nous vieillissons et qui sait si nous mourrons sans que nous ayons fait une promenade autour de la Méditerrané…!)
‘...Ou euchqoun qalleq elli bech en moutou j’mi…. ? ( Qui te dis que nous allons mourir ensemble le même jour…?) ‘..Ah femteq thab en mout g’bél méneq eqeq temchi, ouchqoun yaref, mââ sahbeq… ?
( Ah, je t ‘ai compris tu veux que je meurs avant toi pour que tu fasses ta croisière avec ton amant…!)
‘….Mché fi béleq enti eh’li ehné âândi saheb fél moq’bor, maw… ?
( Donc tu as pensé que j’avais un amant à mon âge avancé… ?’ ‘..Melle ah’lefli ehli mei tred'nich coucou bââd mawti… !’) ( Alors jure moi que tu ne me rendras pas cocu après ma mort…!) ‘...Ourass ââ’mi ehli fomou béred ehli ââmri mei rodoq coucou… ( Je te jure sur mon oncle qui à la bouche froide que jamais je ne te rendrais cocu…!) ‘...Aâ’meq ? edeq eli bââd narin Kif kh’ssar martou mché i saheb eqel kahba mta Belleville, El Tarcha… ?’ (Ton oncle.. ? Celui qui deux jours après la mort de sa femme l’a cocufié avec la
malentendante… ?’) ‘..Thab nââmlou qouired mébinetné ehli hatte méne i rod lakhor coucou…?’( Tu veux qu’on fasse un papier entre nous, une promesse qu’aucun d’entre nous ne rendras cocu l’autre après son décès…. ?) ‘...T’nejem techténé narin béch en khe’mem ââl contratou mta el coucoufinage, , me ouch chéhel… ! ( Peux tu attendre deux jours que je réfléchisse avant de signer ce contrat de cocufinage… ? Ce n’est pas facile…)
‘….Areftaaaa ourass el diyenim ou meqlin el chérin ehli qââda tkhe’mem béch trodni cocufinage… ! ( Je le savais sur la tête de tous les saints et les anges que tu avais une idée derrière la tête, me cocufier … !) ‘… Melle ââ’le clemeq loucen tmout ehné béch net’ghem ouah’di fél dar, nebqi bahda el ââwemé… ? ( Ben sur, selon toi je vais étouffer toute seule ici, à me morfondre devant ta veilleuse….?)
‘...Melle mei témech croisière femti, âând’né el bagnou, âân’dné tssawar mta babourat ou nam’lou rouéh’né ehli qadin fél croisière...Fouq EL CHUN CHINE….!) ( Alors dans ce cas, il n’y aura pas de croisière, nous avons notre salle de bain et des photos de paquebots, et nous nous imaginerons faire la croisière sur le SUN SHIN…!) ‘...Aân’dné bagnou ehné yé kmââ..!( Nous avons une beignoire nous, espèce d’entonnoir… !’
‘..Melle fi stal.. !’( Alors dans un sceau…!)
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 décembre 2021, 08:47
MARI MORA.


Mridekh décide d’emmener Taita, visiter la France profonde. Mridekh est un conducteur très attentionné, et vigilant. Mais la France profonde, il n’y connait que dalle ‘...Win el tounoubile tedenni, en teb’ou’aâ’(là nous méne la voiture, nous la suivons….) Sa femme ‘...Thab t’qolli elli materech ouen machin… ? ( Tu insinues que tu ne sais pas où en va… ? ‘...Lei, mei klackt mél dar ou ml télè, nemchiou en sar’hou cloubné (… Non, tu n as pas marre de la maison, de la télè, on sort pour nous divertir.. !’ ‘...Mnih, d’accordou mââq melle qolli ouin machin…. ? ( Ok, je veux bien mais dis moi au moins où nous allons…?) ‘...Machin à MARI MORA…. ! Fel CREUSE…. ! ‘ On va a Marin Mora fel CREUSE…. ! ‘...Chnoué euchqoun ehdi Mari Mora, t’qoun meneq… ? ‘ Mais qui est cette dame, c’est une parente à toi…. Et que vas t‘on creuser;là bas….? ‘...Yé bimé, bléd fel Creuse… ! ( Idiote que tu es c est dans la CREUSE…. ! ‘...Ouenti min tarfa ehdi elli cheq’ne fel Hfar… (..Mais toi d’où tu la connais celle là qui habite dans une fosse…?) ‘..Lei yé mcheit’qe Morice fél internet, taht fel bled e’di ou qalli elli hloué yesser… ! ‘….Non, tête de mule, Morice dans l’internet, est tombé sur cette ville, et il m’a dit qu’elle est très belle…!) ‘...Ah mélle ouhé Morice e’li jebleq el mrââ ehdi fél hafra…?) ( Ah donc c est Maurice qui t’a présenté cette femme dans la fosse… ? ‘...La CREUSE, departiment francise, fi oust franca… !’ La Creuse….. au centre de la France….!)
di elli cheq’ne fel Hfar… (..Mais toi d’où tu la connais celle là qui habite dans une fosse…?) ‘..Lei yé mcheit’qe Morice fél internet, taht fel bled e’di ou qalli elli hloué yesser… ! ‘….Non, tête de mule, Morice dans l’internet, est tombé sur cette ville, et il m’a dit qu’elle est très belle…!) ‘...Ah mélle ouhé Morice e’li jebleq el mrââ ehdi fél hafra…?) ( Ah donc c est Maurice qui t’a présenté cette femme dans la fosse… ? ‘..
Ils sortent de Paris et roulent qd deux motards leur intime l’ordre de s’arrêter…. ‘...Bonjour Mr, vos papiers… ! ‘...Chââ ménné.. ! ( Qu’avons nous faits…. ? ‘...Vous parlez quelle langue là….?’ ‘...Bel arbi mta Tounch arabe …. ! ( En arabe Tunisien… ! ‘...Vous êtes de Paris et que faite vous ici, vous me comprenez… ? ‘...Ehné mechin fél ziara fi MARI MORA…. ! ( Nous allons en villégiature à MARI MORA….!) Elle ‘...Mr l’agent, il va voir sa maîtresse, dans la FOSSE… ! ‘...Pardon, sa maîtresse est dans une fosse… Il l’a tué...? ‘..Je ne sais pas mais il faut faire qq chose mr l’agent….!) ‘...Bien, suivez nous nous allons au poste…. ! ‘...Echbi douen ââliné… ? ( Pourquoi il est devenu mauvais contre nous… ?’
Ils sont accompagnés par les deux motards et Mridech passe dans une salle d’interrogatoire, il ne comprend rien à ce qui lui arrive… ‘..Il est 14 heure 20 et vous êtes en garde à vue en attendant de vérifier les dires de votre femme au sujet de l’assassinat de votre maîtresse…Que vous avez enterré dans une fosse... ! Soit vous avouez de suite, en attendant nous avertissons le procureur de la RÉPUBLIQUE, soit vous dormez ici pendant 48 heures, le temps d’enquêter avec la gendarmerie de la FOSSE sur la disparition de votre maîtresse, vous allez passer la nuit en cellule et votre femme vous attendra dans le hall… !’
Il interroge TAITA ‘...Madame, étiez vous présente qd votre mari à enterre sa maîtresse…. ? ‘...Non, il m’a dit que nous allions en villégiature dans la CREUSE, en arabe cela veut dire LA FOSSE...Non…. ! ‘..Pas du tout madame, la CREUSE est un département et la ville où vous rendez se nomme MARI MORA…. ! ‘...Alors, mon mari n’ a pas de maîtresse…. ? ‘...Non, nous avons appelé la gendarmerie de la ville, et aucune personne de ce nom est portée disparue… ! ‘..Ah, alors il avait raison mon mari, il voulait vraiment que je vois sa maîtresse../ ! ‘...Non madame, non, il voulait vous faire visiter la ville et rien d’autre…. ! ‘..Alors vous allez l’arrêter et l’emprisonner… ? ‘..Non, madame, il n’a commis aucun délit, il est libre et vous aussi… !’ Allez continuer votre parcours…. !’
Ils sortent ‘..Cheft ménateq mél habch allakhatar ouehdé kahba… !’ ( Tu vois grâce à moi, je t’ai fais sortir de prison à cause d’une pute .. ! …!’...Chouf ehdi lakher marra dji mââyé béch nââmlou douliché, teoué nedekhlou el dar ) ( Regarde c est la dernière fois que je voulais te faire visiter la France Profonde, nous allons rentrer à la maison.. !) ‘...Arefta, kheft béch en chouf sahabteq eye, melle ehné tquié ââliq… (...Je savais, tu as peur que je vois ta maîtresse, mais je suis trop intelligente pour toi… !’
Ils roulent sur l’autoroute et Mrideckh dépasse la vitesse imitée...Il aperçoit dans son rétroviseur les deux motards qui lui font signe de s’arrêter… ‘...Ah c est encore vous, vous êtes en excès de vitesse… ! 4 point en moins et une amende… ! ‘ ...Mr le gendarme , il ne s’est pas lire ni écrire, et il est énervé à cause qu’il n a pas vu sa maîtresse dans sa fosse...Alors excusez le … ! ‘...Bon, assez j’en ai marre de vous voir partez et rentrez à Paris que je ne vous revois plus.. !'
‘...Ah vous êtes de connivence avec lui… !’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 mars 2022, 09:12
L’écriture et moi.

Je ne me souviens pas être né avec un Bic, un stylo à plume sergent MAJOR, ou une feuille de dessin CANSON entre mes doigts.
Je suis né tout nu, sans aucun bagage, mais je n’ai pas crié Aline.
J’ai grandi Dans un caisson en bois , 4 ans durant. Je ne parlais pas encore à cet age j’en ai conclu donc que je ne serai jamais un excellent orateur, un discoureur, moins encore un grand écrivain littéraire du nom de BREITOU. La philosophie étant la science des ânes ( voir Zemour), j’apprécie plus les mules et les baudets que les parvenus.
L’écriture et moi est un accident de la nature,nous nous sommes croisès fortuitement, par hasard, un jour de Mai 1989. Elle est entrée en moi, moi, le sans certif, ni brevet, ni rien, sans prévenir. Je n’ai suivi aucune grande école, elle s’est révélée à moi aussi le jour où ma sœur m’ a demandé de l’aider dans une rédaction. Ultime privilège, sa ( ma) rédaction fut lue devant toute la classe et mr DE BALIANCOURT la toisa du regard, sous entendant qu’elle n’était pas d’elle. Qu’importe.
L’écriture , depuis est devenue ma compagne, ma maîtresse, celle qui m’a soufflée d’écrire mes souvenirs, des contes, des légendes, des pièces de théâtre, des récits policiers, des secrets de famille goulettoises, bref, tout ce qui me passait par la tête.
Le P.T.B dans Harissa.com est ma fierté.

Mes écrits ont fait rire et pleurer, souvent, en privé on me demandait si tout cela était vrai. L’imagination est t’elle vraie ou fausse…. ? Qu’importe ce qu’elle est. Mon écriture souffre de lacunes, oui, je le reconnais, et jamais nié, on reconnaît Albert grâce à cela, je me suis fait un nom grâce à mes fautes.

Mais là où j’excelle le plus c’est dans l’habilité de mes mains, mon ancien métier de marbrier m’a appris toutes les ficelles de la mécanique et aujourd’hui, je peux réparer, inventer, créer , réparer avec un rien un truc pour me sortir d’une situation mécanique. Le bois ne met pas inconnu, la plomberie ça me connaît, chez moi un évier ne se bouche jamais. Etc etc.…
L’écriture m’a donnée la chance de me faire bcp d’amis, ajoutons à cela, le sport est la boucle est fermée. Oui l’écriture est moi sommes complices, il m’arrive parfois d’avoir des ‘non-envies’, de ne pas écrire, il y a cela une raison majeure.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 avril 2022, 09:32
LA LEGENDE DU JASMIN.

C’était il y a bien longtemps, un longtemps hors du temps, alors que la terre était encore inhabitée.

Un jeune ange blanc s’égara dans l’univers et chuta sur une parcelle de terrain inconnue. Ses parents affolés partirent à sa recherche et le ramène au paradis céleste. Mais avant de s’envoler vers ses cieux, le jeune ange laisse tomber un duvet blanc de ses ailes. Quelques jours plus tard, le duvet prit la forme d’une fleur à 4 pétales, son arôme empli l’air ambiant d’une senteur magique. Un mois plus tard, toute la parcelle fut envahie par cette fleur, d’une blancheur pure et sans tache. Les siècles ont passé et du coté d’un pays en bordure de la Méditerranée, les premiers arrivant sur cette terre inconnue la nommèrent la Goulette. Et là, ils tombèrent en arrêt sur ce tapis blanc qui enivra leurs narines. Ils baptisèrent l’endroit Le jardin de l’ANGE. Qui bien plus tard fut renommé, place Mohamed bey. Mais ce dernier ordonna que toutes les fleurs doivent être replantées ailleurs, dans son immense jardin, de la Marsa.

Des noms furent même donnés à cette fleur, comme Jasmine, Jasmina etc....

L’ancienne génération se rappelle du jour du I JUIN 1956, l'arrivée par le VILLE D’ALGER de Bourguiba foulant aisni le sol de son pays natal après des années d’exil, la foule le posa sur des épaules inconnues puis fut mis sur un cheval dédaignant ainsi la voiture dû à son rang. Mais bien plus encore, on lui offre un très grand bouquet de jasmin entre les mains. Ce bouquet qui accompagnera souvent son portrait sur toutes les places de la ‘REPUBLIQUE’. Le jasmin devient alors le symbole de la Tunisie. Il sera aussi celui qui prit le nom de REVOLUTION DU JASMIN.

Notre jeunesse, fut une jeunesse du Jasmin durant six mois. Porté au cou en collier ou tout simplement accroché à l’oreille, il faisait office d’entré en matière pour les jeunes adolescents en mal d’amour. Il était un peu notre ange gardien car il nous accompagnait partout vers les 19 heures, dans les cafés, dans les boites de nuits connues de la banlieues nord. Elle était la seule fleur que filles ou garçons appréciaient. Aucune jeune fille ne restait insensible à cette odeur et blancheur, un ange entre les mains. Souvent, il était le prélude à une amourette d’un été.
Nous les anciens jeunes d’autrefois, les adeptes de la fleur qui s’épanouissait à la tombée de la nuit, nous en avions usé et abusé.
Pas loin de chez moi, un jasminier laisse ses dizaines et dizaines de fleurs embaumaient la rue à tel point que j’en profite à mon aise. Il me rappelle sur tout d’où je viens, d’où je suis né et où j’ai vécu, dans cette terre qui sentait bon le JASMIN.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
02 mai 2022, 04:21
LA MORT DANS L’ AME.


Ce récit dramatique ne se rapporte à personne et toute allusion à un fait réel n’est que pure coïncidence.
1965.


A L’église de la Madonna di Trapani , à la Goulette, le prêtre DON GIOVANI va célébrer une union entre Pedro Benito 35 ans et Anna Maria Guidicéli 18 ans….La jeune fille aux bras de son père a un visage livide, elle se retient pour ne pas s’effondrer, l’ assistance se rend compte du malaise de la jeune fille……Elle fond en larmes et le prêtre ne peut continuer la cérémonie qd soudain la porte de l’église s’ouvre, un jeune homme beau comme un D ieu laisse ses larmes couler et se place au dernier rang.
15 minutes plus tard, la jeune fille de 18 ans reprend ses esprits.Le prêtre peut continuer, il va procéder aux saints sacrements, à l’union du couple, Anne va épouser Gigi Bartloméo, un lointain cousin de la maman de la famille Baptista..
Retour en arrière.
Anna est née en 1945 du coté de la rue Hanon à la piccolla chichilia. Son papa Baptista Andréotti est patron pécheur, il a 3 chalutiers et un chalut sur les quais de la Goulette. Son meilleur ami Joseph Santoni possède un grand atelier de ferronnerie sur les quais, il répare les chaluts. Les deux familles habitent le même palier depuis des années. Joseph a 3 garçons tandis que Baptista à 2 filles. Anna et Germaine. Les enfants grandissent presque ensemble sauf que Paolo le fils de Joseph à 9 ans tandis que Anna n’en a que 3 ce qui n’empêche pas que les deux voisins de palier se plaisent à jouer ensemble. A 6 ans, cette dernière est scolarisée à l’école des filles de la Goulette tandis que Paolo 12 ans est au cours complémentaire face à l’école des filles. Les deux jeunes aiment faire le trajet ensemble pour rentrer chez eux, ils se racontent leur journée de classe. Le temps passe et Anna fait sa communion, elle a 11 ans, Paolo 14. On les voit souvent ensemble prendre une glace ou aller au cinéma. Anna est très belle, Paolo un vrai Apollon. L’adolescent aide souvent son amie à faire ses devoirs sous les regards des parents de la jeune fille.
A 16 ans, Anna prend des formes, sur la plage les jeunes garçons essayent de la courtiser mais la jeune fille fait fi de tous ses regards. Son ami veille sur elle. Tout cela ne passe pas inaperçu et les rumeurs courent d’entre les ruelles sombres de ce quartier sans soleil.
Le papa de la jeune fille s’en inquiète mais ne dit rien. Il lui fait savoir que dorénavant, elle sera accompagnée par sa cousine Julia lorsqu’elle sort avec son ‘ami’. La jeune fille ne trouve rien à dire.
Mais au fils du temps, ce qui était de l’amitié se transforme en amour, et à leur insu leur cœur bat l’un pour l’autre, ils sont amoureux. Très amoureux. Au cinéma Rex et malgré la présence de Julia à leur coté, Paola prend la main de sa dulcinée et l’embrasse, elle est émue, très émue, elle lui dira, en chuchotant ‘...TI AMO…? ‘….Anche io… ! Répond Paolo. Paolo trouvera un moyen pour soudoyer Julia, qui accepte, elle s’éloignera d’eux qqs instants qd ils vont se cacher d’’entre les grosses pierres. Leur sentiment va en croissant, si bien qu’ils sont prit dans un tourbillon d’ivresse.
Le papa de la jeune fille se rend compte de l’attitude de sa fille. Elle semble toujours pressée pour sortir. Paolo, dans sa chambre est perdue dans cet amour. Son papa ne lui permettra jamais d’épouser à 22 ans, la fille de son voisin. Tant qu’il n’a pas de situation.
L’honneur dans les familles italienne est sacrée et quand une promesse est donnée, elle doit être respectée or Baptista, à la naissance de sa fille avait promis sa fille à un lointain cousin de son épouse qui habite Sousse. Il prend sa fille en aparté et l’informe de cette promesse, et rien ni personne ne pourra changer cette promesse d’honneur. Anna est sous le choc. Elle reste silencieuse, baisse la tête, sa tête va exploser, elle demande à regagner sa chambre et c’est sur son lit qu’un déluge de larmes s’abat sur elle.
Bien plus, le papa a déjà fixé la date du mariage avec le fils de son frère, Marino, 30 ans. Ingénieur des ponts et chaussée. Il en informe sa fille qqs jours plus tard. Il veut accélérer les choses.
La famille de Sousse, est mise au courant et la semaine suivante, elle débarque dans le grand appartement de Baptista. Une véritable smalla prend ses quartiers dans les lieux. Anna, n’a jamais connue la famille de son père et lorsqu’elle voit pour la première fois son prétendant, elle risque de tourner de l‘œil. Elle sort de la maison et va rejoindre Paolo pour l’informer des événements. Paolo est abasourdi, il a perdu la parole durant qqs instants. Son cœur va exploser. Il décide de rentrer chez lui. Laissant son amour en plan.
Revenons au début. L’échange des vœux et des alliances. Anna est blême. Elle n’entend plus rien. Elle est magnifique dans sa robe de mariée. L’assistance, se rend compte de son désarroi. Elle demande à s’absenter juste qqs instants. C’est à ce moment là que rentre PAOLO. Elle s’arrête un instant devant lui sans rien dire. Elle tient sa longue traîne dans ses bras et se dirige vers la plage.
Elle foule pieds nus le sable de la plage. Escalade, les rochers, regarde une dernière fois l’étendue de la mer ‘...SAINTA VIRGINA PARDONNA MI….’ Elle se jette sur les rochers, sa tête se fracasse et la voilà qui flotte sur la surface de l’eau, un papillon aux ailes déployées.
Elle s’est tuée. Paolo par le chagrin ne survivra pas, il avait 23 ans.

PAR ALBERT SIMEONI.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 juillet 2022, 09:10
Sous mes ailes…..

Vole mon écriture vole
Emporte là dans des voilures
Inconnues, vers des rivages
Aux cotes d’or, j’emporterai
Sous mes ailes mes amis
Mes amies, sur mon dos
S’il le faut, du haut
Nous regarderons le bas.
En haut l’azur nous tiendra la main.

Nos cheveux brilleront par l éclat du soleil
Et à la nuit tombée, la lune nous sourira.
Qu’importe sa pâleur, si nos cœurs
Sont ensoleillés comme au pays
D’autrefois, nos regards tournés
Vers l’horizon, nous faisait rêver.
Cette ligne bleue qui a disparu
Au profit de la grisaille

Vole mon écriture vole
Donne nous les sensations
Que nous avons perdu
Si tôt, mais qu’importe
Si nos enfants sont soleils
Nos petits enfants, nos bannières
Étoilées.

Sur mon dos, je vous emmènerai
Là où vous me guiderez, nous ferons
Ensemble le chemin la grande aventure
A travers les blancs moutons qui nous saluerons

A vous mes amis, mes compagnons de route
Faisons ce long chemin ensemble, sans aucune
Absence.

Chema kolli acher yech’mââ….
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 novembre 2022, 08:14
LA KINÉ

Après 35 jours passés à L HÔPITAL ST LOUIS, les médecins me font savoir que mes vacances roussis prennent fin et qu’on allait me transférer à la Clinique ST LOUIS RUE DE LA FOLIE REGNAUD pour compléter ma guérison. La KINE. On m’alloue donc une chambre la 316. Une très belle chambre avec vue sur la mer, la plage et tous les matins je me levais au chant des mouettes, et l’odeur de l’iode. Avec interdiction de sortir de ma chambre. ‘ Vous sous entendez que j’ai une maladie contagieuse, Madame Marie….. ? ‘….Non par précaution…. ‘ Alors vous ne devez pas renrer dans ma chambre vous aussi n ‘est ce pas… ? ‘….Moi je suis immunisée… ? ‘ Contre la malaria…. ? ‘ C’est quoi cette maladie… ? ‘..Le paludisme…. ! ‘….Alors Madame Marie, vous êtes mal tombée avec moi, nokhrej ou besssif ok…. ! Je déballe mes 15 valises et je m’installe. Le lendemain, on m’apporte le menu des activités à faire …..Natation, basket, saut à la corde, à l élastique, poids et haltères, course à pieds etc.…’ Madame Marie puis-je visiter la salle de sport…. ? ‘...Y’en a pas…. !’ ‘….Alors je vais faire tout cela où… ? ‘...Demain à midi vous serez fixé…. !’ En attendant, je visite les chambres de mes voisins DE 300 à 322, de vrais et vraies sportives. Moyenne d’age 75 ans. ‘...Madame Marie, sont-ceux là qui vont courir le marathon… ? ‘…..Sans ce ceux là ‘ Qu’elle me répond la dame Marie, la préposée à l hygiène...Le lendemain à midi pile, je me présente en short dans le terrain, en fait le hall du 3 iéme...Le prof, un jeune de 25 ans imberbe fait l’appel Sur 22 sportifs, locataires, 5 sont sur le pied de guerre, tous handicapés…..Col du fémur, hanche, crane etc...‘….Madame JEANINE ( 90 ans el khir ouel barca) vous allez vous asseoir et faire 5 remontées et 5 descentes assise sur le fauteuil. J’observe la vielle dame au bord de la syncope à la 2 ieme remontée, elle glisse de sa chaise en criant… Au second mr Khamouch, 86 ans, il lui demande de FAIRE 12 exercices de poids et haltères, ils sont en bois. Le monsieur mesure 1, 90. Il s’appuie sur un plan de travail collé au mur et se met à compter, arrivé à 5, une des boules en bois sort de sa quille et dévale les escaliers. ‘...MMMMMM Sylvainnnnnn...j’ai perdu ma bouuuuule…. !’ Moi ‘...Vous avez l’autre au moins ? ‘...Jeeee sens qu’elle va se perdreeeeeee…. !’ ‘..Je vous conseille d’arrêter un instant oullé toulli mokhssi… ! Arrive le tour de Madame Maryse 102 ans et une plume, il lui demande de monter et descendre lentement un matelas, au premier pas, le matelas glisse sur le coté et Madame Maryse, se retrouve aux urgences, triple fractures du colon….’...Il y a une belle ambiance sur le terrain mr SYLVAIN, ici…..Une compétition comme celle là je n’en ai jamais vu de toute ma vie de sportif...Bon, je fais quoi moi… ? ‘...Vous allez faire 50 fois le tour du hall….. ! ‘…..Je prends le départ à la vitesse d’un lièvre sans patte….. ! Au tournant, je prends la tangente, l’issue de secours et je reste planté 15 minutes, je ne sors pas de mon cagibi…. 15 MINUTES plus tard ‘….Où est passé ALBERT…. ? Branle bas de combat ‘...On a perdu Albert …. ! Tout le service part à ma recherche, Mr SYLVAIN craint pour sa place...Les estropiés sont de la partie…..Ils dévalent les escaliers à la vitesse de l‘éclair, comprenez celle d’une limace. Le bruit court que l’hôpital a perdu Albert. C’est tout le personnel de l’ hosto qui cherche après moi, mais moi malin comme un KWINER je reste dans mon coin. Le dirlo appelle ma femme par téléphone ‘….Madame, on ne retrouve pas votre mari… ?

Elle ‘…..Pas la peine de le chercher, pour une fois que je prends de vraies vacances…. !
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