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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 août 2009, 08:23
Hacou i kyad ghe'dic...Blassa mta rabbi..!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
16 août 2009, 13:38
Ben me voilà donc à cette heure tardive.

Mes amies sont surement au lit, à regarder un film, ou s’abandonner sur une chaise longue et gouter au plaisir du farniente dans leurs jardins sous un ciel estival.

Je vous annonçais donc, il y a quelques heures, un menu. Une programmation de fin de soirée.
Qqs proses en vers libres dédiés à mon petit bonhomme.

Puis en deuxième partie, une anecdote dont les goulettois sont friands. Car voyez-vous cette espèce, devenue si rare de nos jours du pays de mon enfance mais éparpillée aujourd’hui par le Mektoub,n’a rien perdue de sa verve.

Si vous en rencontrez un par hasard, de goulettois, il vous racontera toujours des aventures qu’il prétend inédites de son ancien pays mais toujours recyclées devant un auditorium de non avertis.

Ah oui,j'oublais de vous dire que celà se passe au KFE.

Le seul endroit du site où l'on ne pêche pas mais où l'on rit comme pas possible.


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 août 2009, 12:31
Que serions-nous sans euUUUUUx.

Qu’un vieux couUIUUUple rassiIIIIs,
Sur un vaste fauteuil trop graAAAnd,
Assis sur des fesses cramoisies
Qui voit défiler des images flétries.

Des ombres chinoises,
Des silhouettes rabougries, aigries,
Toussant au moindre souffle du vent
Qui errent dans un appartement
Aux volets entre-ouverts, mi clos,
Sans désordre mais bien en ordre
Où règne le parfum de la lavaAAAAnde.
L'atmosphère de la solitude, MON AMIE.





Que serions-nous sans EUUUUUX… !
Eux qui chauffent nos flancs
Amour et affection, tant et tant.

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

A quoi sert l’amoUUUur, s’il ne s’use pas
Au bon moment…!!!

OuiIIIIII, que serions sans euUUUUUUUUUx,
Qu’un vieux couple sans enfaAAAnts
Comme il y en a tant pourtaAAAAAnt,

Qui atteEEEEnd le dernier coup de sifflet d’un Mistral ...* (train)
Pressé, en partance pour le hangar de l’éternité en aval.
Sans personne pour venir leur dire au revoir
Pour le grand dernier départ.

Seule debout sur ce quai désert,
Un mouchoir froissé à la main
La veuUUUve éplorée, solitaire ira
Vivra son nouveau destiIIIn
Comme un vieux parchemiIIIn que personne ne lira.

Emportant ses souvenirs plats que personne ouvrira..

§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§

NONNNNN,
Nous ne serions pas ce vieux couUUUUple
Qui n’entend personne sonner à la porte.
QUI n'attend personne au seuil de sa porte.

NoOOOOn,
MMMMMMMMMMMMMmmmmmmmmmm..MMMMMMMMMMMMMMMMM

Nous, on entend déjà les criIIIs

De nos petits enfants dans le palier
Et la voix de nos enfaAAAAAnts
Qui accompagnent nos bien aimés...

Tant aiméEEEEEEEEEEEEs….§§§§

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 août 2009, 13:37
LA FIN DU RECIT '...LA CREOLE...!'

[harissa.com]


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 août 2009, 14:09
RÉCIT

'....GUET....!'

13 ET 14 iémes épisodes.
Parus.



[harissa.com]
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 août 2009, 14:13
Que serions nous sans eux...

'...De nos petits enfants dans le palier
Et LES voix de nos enfaAAAAAnts
Qui accompagnent nos bien aimés...'
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 août 2009, 02:23
L'horoscope...

On rencontre sa destinee
Souvent par des chemins qu'on prend pour l'eviter.
Un pere eut pour toute lignee
Un fils qu'il aima trop, jusques a consulter
Sur le sort de sa geniture
Les diseurs de bonne aventure.
Un de ces gens lui dit, que des Lions sur tout
Il eloignat l'enfant jusques a certain âge ;
Jusqu'a vingt ans, point davantage.
Le pere pour venir a bout
D'une precaution sur qui roulait la vie
De celui qu'il aimait, defendit que jamais
On lui laissat passer le seuil de son Palais.
Il pouvait sans sortir contenter son envie,
Avec ses compagnons tout le jour badiner,
Sauter, courir, se promener.
Quand il fut en l'age ou la chasse
Plait le plus aux jeunes esprits,
Cet exercice avec mepris
Lui fut depeint : mais, quoi qu'on fasse,
Propos, conseil, enseignement,
Rien ne change un temperament.
Le jeune homme, inquiet, ardent, plein de courage,
A peine se sentit des bouillons d'un tel age,
Qu'il soupira pour ce plaisir.
Plus l'obstacle etait grand, plus fort fut le desir.
Il savait le sujet des fatales defenses ;
Et comme ce logis, plein de magnificences,
Abondait partout en tableaux,
Et que la laine et les pinceaux
Tracaient de tous cotes chasses et paysages,
En cet endroit des animaux,
En ce autre des personnages,
Le jeune homme s'emut, voyant peint un Lion.
Ah ! monstre, cria-t-il, c'est toi qui me fais vivre
Dans l'ombre et dans les fers. A ces mots, il se livre
Aux transports violents de l'indignation,
Porte le poing sur l'innocente bete.
Sous la tapisserie un clou se rencontra.
Ce clou le blesse ; il penetra
Jusqu'aux ressorts de l'ame ; et cette chere tete
Pour qui l'art d'Esculape en vain fit ce qu'il put,
Dut sa perte a ces soins qu'on prit pour son salut.
Meme precaution nuisit au poete Eschyle.
Quelque Devin le menaca, dit-on,
De la chute d'une maison.
Aussitot il quitta la ville,
Mit son lit en plein champ, loin des toits, sous les Cieux.
Un Aigle, qui portait en l'air une Tortue,
Passa par la, vit l'homme, et sur sa tete nue,
Qui parut un morceau de rocher a ses yeux,
Etant de cheveux depourvue,
Laissa tomber sa proie, afin de la casser :
Le pauvre Eschyle ainsi sut ses jours avancer.
De ces exemples il resulte
Que cet art, s'il est vrai, fait tomber dans les maux
Que craint celui qui le consulte ;
Mais je l'en justifie, et maintiens qu'il est faux.
Je ne crois point que la nature
Se soit lie les mains, et nous les lie encor,
Jusqu'au point de marquer dans les cieux notre sort.
Il depend d'une conjoncture
De lieux, de personnes, de temps ;
Non des conjonctions de tous ces charlatans.
Ce Berger et ce Roi sont sous meme planete ;
L'un d'eux porte le sceptre et l'autre la houlette :
Jupiter le voulait ainsi.
Qu'est-ce que Jupiter ? un corps sans connaissance.
D'ou vient donc que son influence
Agit differemment sur ces deux hommes-ci ?
Puis comment penetrer jusques a notre monde ?
Comment percer des airs la campagne profonde ?
Percer Mars, le Soleil, et des vides sans fin ?
Un atome la peut detourner en chemin :
Ou l'iront retrouver les faiseurs d'horoscope ?
L'etat ou nous voyons l'Europe
Merite que du moins quelqu'un d'eux l'ait prevu ;
Que ne l'a-t-il donc dit ? Mais nul d'eux ne l'a su.
L'immense eloignement, le point, et sa vitesse,
Celle aussi de nos passions,
Permettent-ils a leur faiblesse
De suivre pas a pas toutes nos actions ?
Notre sort en depend : sa course entre-suivie,
Ne va, non plus que nous, jamais d'un meme pas ;
Et ces gens veulent au compas,
Tracer les cours de notre vie !
Il ne se faut point arreter
Aux deux faits ambigus que je viens de conter.
Ce Fils par trop cheri, ni le bonhomme Eschyle,
N'y font rien. Tout aveugle et menteur qu'est cet art,
Il peut frapper au but une fois entre mille ;
Ce sont des effets du hasard.

Jean de LA FONTAINE


Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 août 2009, 12:29
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 août 2009, 12:52
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 août 2009, 13:02
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