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LE PTB ET MOI ZOUZ.
Envoyé par albert
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 06 janvier 2018, 10:51 |
Modérateur Membre depuis : 18 ans Messages: 3 103 |
Tu as raison Breitou red balek.
Moi aussi je tiens toujours la rampe.
Dans ma jeunesse je grimpais les escaliers plusieurs marches à la fois.
Ça ne vaut plus le coup : il n'y a plus rien à prouver, même à soi-même.
Il vaut mieux rester entier en gardant sa tête.
Pièces jointes:
Moi aussi je tiens toujours la rampe.
Dans ma jeunesse je grimpais les escaliers plusieurs marches à la fois.
Ça ne vaut plus le coup : il n'y a plus rien à prouver, même à soi-même.
Il vaut mieux rester entier en gardant sa tête.
Pièces jointes:
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 07 janvier 2018, 06:49 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 07 janvier 2018, 06:50 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Dar en judéo ou en arabe c est MAISON.
Darna c est notre maison. Mais c est aussi pour certaine famille arabe ou musulmane, un titre de notoriété, une notabilité sans doute à cause de la famille qui habitait ou qui a habité….On parle à lors de DAR CHAABANE...DAR HAMMAMI. ..DAR BOU HEJBE….DAR TEMIMI…..etc….
Ces DAR n’ étaient pas isolés de la médina mais dans la MEDINA….Enclavés parmi d’autres habitations, enserrés dans un enchevêtrement de rues et ruelles. Ce qui les distinguaient des autres maisons étaient sans doute un signe extérieur, un portail avec une armorie beylicale, une ancienne sculpture en relief sur le fronton de la façade, souvent une tête de lion pour éloigner le mauvais œil, mais dans tout les cas , il y a accrochée qq part une petite distinction pour donner au lieu une certaine grandeur afin que ce DAR n’ appairasse pas comme commun. Alors qui donc y habitaient… ? Sans doute des descendants de famille illustres, avec barbe moustaches et ‘chechié ‘Stambouli, droit dans leur costume d’apparat, qui ont, sans doute encore , étaient proches du régime d’avant. Ce qu’on appelle DEIRET EL BEY, la cour….D’anciens généraux, ministres, militaires, etc...Mais on ne trouve pas, par contre de DARA….Féminin de DAR….Car combien même ce fut une femme célèbre ou importante, DAR reste inchangé.
Vous pouvez bien sur compléter ce petit rappel du DAR .
EXPRESSION CONNUE ET IRONIQUE...YEKHIR DAR BOUQ OUE..???? OULLE DAR OMOQ...??? NON MAIS DIS MOI C EST LA MAISON DE TON PERE ICI OU DE TA MÈRE POUR QUE TU PRENNES TES AISES....?? LOL
Darna c est notre maison. Mais c est aussi pour certaine famille arabe ou musulmane, un titre de notoriété, une notabilité sans doute à cause de la famille qui habitait ou qui a habité….On parle à lors de DAR CHAABANE...DAR HAMMAMI. ..DAR BOU HEJBE….DAR TEMIMI…..etc….
Ces DAR n’ étaient pas isolés de la médina mais dans la MEDINA….Enclavés parmi d’autres habitations, enserrés dans un enchevêtrement de rues et ruelles. Ce qui les distinguaient des autres maisons étaient sans doute un signe extérieur, un portail avec une armorie beylicale, une ancienne sculpture en relief sur le fronton de la façade, souvent une tête de lion pour éloigner le mauvais œil, mais dans tout les cas , il y a accrochée qq part une petite distinction pour donner au lieu une certaine grandeur afin que ce DAR n’ appairasse pas comme commun. Alors qui donc y habitaient… ? Sans doute des descendants de famille illustres, avec barbe moustaches et ‘chechié ‘Stambouli, droit dans leur costume d’apparat, qui ont, sans doute encore , étaient proches du régime d’avant. Ce qu’on appelle DEIRET EL BEY, la cour….D’anciens généraux, ministres, militaires, etc...Mais on ne trouve pas, par contre de DARA….Féminin de DAR….Car combien même ce fut une femme célèbre ou importante, DAR reste inchangé.
Vous pouvez bien sur compléter ce petit rappel du DAR .
EXPRESSION CONNUE ET IRONIQUE...YEKHIR DAR BOUQ OUE..???? OULLE DAR OMOQ...??? NON MAIS DIS MOI C EST LA MAISON DE TON PERE ICI OU DE TA MÈRE POUR QUE TU PRENNES TES AISES....?? LOL
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 13 janvier 2018, 11:07 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
La narration qui va suivre est en partie vraie et je demande aux lecteurs de lire et surtout de ne pas s’égarer dans des commentaires tendancieux, la personne en question me lit et fait partie de mes amis.
‘…...À l'époque j'avais peut être 13 ou 14 ans un bijoutier de Djerba frappe à notre porte …. !’
Brahim est né à Moknine, dans les années 1964...Il fréquente assidûment l’école du quartier, et ses compagnons de classe se nomment HABIB...MOULDI...FATHI pas de JEAN ni de LEVY. Dans son quartier, ces noms là lui sont inconnus. Pas de synagogues, les curés ne courent pas les rues, par contre bcp de charrettes tirées par des ânes, des ‘cachabyas ‘gandouras’ hiver comme été sillonnent les rues et les chemins escarpés, là où la température avoisine souvent les 40 ° à l’ombre des oliviers et le thé pourrait cuire sous les dards du soleil.
Brahim grandit donc dans une famille pieuse du coté de Moknine et à part ‘les arabes’ de son quartier, il ignore que des juifs et des chrétiens existaient bien dans le pays car comme il me le dit en mp ‘...Tu sais quand j'étais gamin l'image d'un juif c'est un extra terrestre d'après la société jusqu'au jour j'ai eu l'occasion de rencontrer un juif de Djerba où j'ai pu comprendre la vérité… !’
Il avait surtout retenu du juif ‘…...Hachec ihoudi kalbou ekhel il ne faut jamais croire à un juif même après 40 ans ect donc pas fréquentable ‘ selon les mots de sa maman. ISauf que, et sa maman ne le sait pas, et il ne le sait pas lui même ‘ ….En plus depuis mon plus jeune âge j'ai une certaine fascination pour les juifs et leurs cultures pourquoi....? ils apprennent tjs parce qu ils se disent que tout est encore à apprendre il y a encore des choses à découvrir tjs… !’
Voilà qu’un jour, dans ses 13 ans, qq part frappe à leur porte...La maman ouvre et c est un jeune homme ‘élégant juif’ qui est devant elle, elle le reconnaît à son parler judéo, il demande à se renseigner sur une famille de bijoutier juif qui habite Moknine. Elle charge son fils de l’accompagner. Voilà que, contre toute attente, le jeune Brahim va accompagner ‘un extra terrestre de juif’ à travers la ville. Il le regarde de haut en bas, le dévisage, le jauge, le touche, et pour s’assurer qu’il est bien en présence d’un juif ‘...Entai youdi… ??? ‘ Tu es juif…. ?’ Moché le regarde en souriant et lui dit ‘...Eye nââm youdi jerbi… !’ Je suis juif jerbien. ‘...Albert, j ai ressenti à ce moment là, comme une grande satisfaction, un miracle, un rêve qui se réalise, rencontrer un juif en chair et en os, bien loin de ce qu’on m avait raconté ‘….je me suis rendu compte que les juifs sont des gens normaux rien à voir des clichés… !’ Brahim reconnaît chemin faisant à 13 ans, que le juif n’ est pas celui qu’on lui a décrit jusque là…. !’
Brahim obtient son bac... Atterrit en FRANCE, poursuit ses études, et fais la connaissance de nombreux amis juifs, il aura des patrons juifs, des extras terrestres français, et il ne se lasse pas de les louer. et ses enfants portent des prénoms juifs… . ‘…..Pour moi les juifs sont un exemple ils ont toujours réussi à s'adapter et s'intégrer ds les sociétés où ils se trouvent … !’ Fin..
‘…...À l'époque j'avais peut être 13 ou 14 ans un bijoutier de Djerba frappe à notre porte …. !’
Brahim est né à Moknine, dans les années 1964...Il fréquente assidûment l’école du quartier, et ses compagnons de classe se nomment HABIB...MOULDI...FATHI pas de JEAN ni de LEVY. Dans son quartier, ces noms là lui sont inconnus. Pas de synagogues, les curés ne courent pas les rues, par contre bcp de charrettes tirées par des ânes, des ‘cachabyas ‘gandouras’ hiver comme été sillonnent les rues et les chemins escarpés, là où la température avoisine souvent les 40 ° à l’ombre des oliviers et le thé pourrait cuire sous les dards du soleil.
Brahim grandit donc dans une famille pieuse du coté de Moknine et à part ‘les arabes’ de son quartier, il ignore que des juifs et des chrétiens existaient bien dans le pays car comme il me le dit en mp ‘...Tu sais quand j'étais gamin l'image d'un juif c'est un extra terrestre d'après la société jusqu'au jour j'ai eu l'occasion de rencontrer un juif de Djerba où j'ai pu comprendre la vérité… !’
Il avait surtout retenu du juif ‘…...Hachec ihoudi kalbou ekhel il ne faut jamais croire à un juif même après 40 ans ect donc pas fréquentable ‘ selon les mots de sa maman. ISauf que, et sa maman ne le sait pas, et il ne le sait pas lui même ‘ ….En plus depuis mon plus jeune âge j'ai une certaine fascination pour les juifs et leurs cultures pourquoi....? ils apprennent tjs parce qu ils se disent que tout est encore à apprendre il y a encore des choses à découvrir tjs… !’
Voilà qu’un jour, dans ses 13 ans, qq part frappe à leur porte...La maman ouvre et c est un jeune homme ‘élégant juif’ qui est devant elle, elle le reconnaît à son parler judéo, il demande à se renseigner sur une famille de bijoutier juif qui habite Moknine. Elle charge son fils de l’accompagner. Voilà que, contre toute attente, le jeune Brahim va accompagner ‘un extra terrestre de juif’ à travers la ville. Il le regarde de haut en bas, le dévisage, le jauge, le touche, et pour s’assurer qu’il est bien en présence d’un juif ‘...Entai youdi… ??? ‘ Tu es juif…. ?’ Moché le regarde en souriant et lui dit ‘...Eye nââm youdi jerbi… !’ Je suis juif jerbien. ‘...Albert, j ai ressenti à ce moment là, comme une grande satisfaction, un miracle, un rêve qui se réalise, rencontrer un juif en chair et en os, bien loin de ce qu’on m avait raconté ‘….je me suis rendu compte que les juifs sont des gens normaux rien à voir des clichés… !’ Brahim reconnaît chemin faisant à 13 ans, que le juif n’ est pas celui qu’on lui a décrit jusque là…. !’
Brahim obtient son bac... Atterrit en FRANCE, poursuit ses études, et fais la connaissance de nombreux amis juifs, il aura des patrons juifs, des extras terrestres français, et il ne se lasse pas de les louer. et ses enfants portent des prénoms juifs… . ‘…..Pour moi les juifs sont un exemple ils ont toujours réussi à s'adapter et s'intégrer ds les sociétés où ils se trouvent … !’ Fin..
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 22 janvier 2018, 12:25 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
La chose sans âme.
Je m’apprête à sortir comme je le fais tous les midis.
J’enfile mon manteau, me saisit de ma sacoche. Le seuil est franchi, la hall est derrière moi.
Je suis dehors, bonjour la pluie. je marche vers mon métro.
Je m’installe dans le dernier wagon. 18 stations à digérer
Je flèche mes mots pour accompagner ma digestion.
Enfin, STRASBOURG ST DENIS….Changement pour la ligne 4.
Je marche dans le corridor, le dos courbé et le pas mal assuré qd une main semble m’agripper.
Je me retourne, c’ est un monsieur, un blanc, cheveux grisonnant qui me dit.
‘...Monsieur, vous avez fait tomber ca…. !’ ‘Ca’ Je regarde ce CA...Une chemise sombre.
‘...Mais pardon, ce n’est pas à moi… !’ Il me regarde surpris….’...Elle était accrochée à votre manteau qd je l’ai vue tomber…. !’ Je regarde une nouvelle fois, avec plus d’insistance la chose et là….’...Oui merci Monsieur, elle a voyagé tout le temps accrochée à moi, soit 35 minutes…. !’ Il part sur mes mots en souriant tandis que je médite sur cette chose là, sur la fidélité de ma chemise qui n’est plus de prime jeunesse et qui aurait pu rester sur un banc de wagon. Me planter là. Et bien non, elle a voulu m’accompagner en silence, s’accrocher avec force, volonté, se faisant discrète, puis tomber sans bruit, sans doute lasse de ma distraction, sous le regard d’un étranger qui aurait pu ne point la relever.
Lorsqu’on aime, on s’accroche, on n’abandonne pas le dos voûté, usé, d’un porte manteau de chair, telle est la morale à retenir de cette chemise que l’ont dit sans âme.
Je m’apprête à sortir comme je le fais tous les midis.
J’enfile mon manteau, me saisit de ma sacoche. Le seuil est franchi, la hall est derrière moi.
Je suis dehors, bonjour la pluie. je marche vers mon métro.
Je m’installe dans le dernier wagon. 18 stations à digérer
Je flèche mes mots pour accompagner ma digestion.
Enfin, STRASBOURG ST DENIS….Changement pour la ligne 4.
Je marche dans le corridor, le dos courbé et le pas mal assuré qd une main semble m’agripper.
Je me retourne, c’ est un monsieur, un blanc, cheveux grisonnant qui me dit.
‘...Monsieur, vous avez fait tomber ca…. !’ ‘Ca’ Je regarde ce CA...Une chemise sombre.
‘...Mais pardon, ce n’est pas à moi… !’ Il me regarde surpris….’...Elle était accrochée à votre manteau qd je l’ai vue tomber…. !’ Je regarde une nouvelle fois, avec plus d’insistance la chose et là….’...Oui merci Monsieur, elle a voyagé tout le temps accrochée à moi, soit 35 minutes…. !’ Il part sur mes mots en souriant tandis que je médite sur cette chose là, sur la fidélité de ma chemise qui n’est plus de prime jeunesse et qui aurait pu rester sur un banc de wagon. Me planter là. Et bien non, elle a voulu m’accompagner en silence, s’accrocher avec force, volonté, se faisant discrète, puis tomber sans bruit, sans doute lasse de ma distraction, sous le regard d’un étranger qui aurait pu ne point la relever.
Lorsqu’on aime, on s’accroche, on n’abandonne pas le dos voûté, usé, d’un porte manteau de chair, telle est la morale à retenir de cette chemise que l’ont dit sans âme.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 23 janvier 2018, 03:04 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Un amour de pomme.
L’age est là. Je n’en fais pas une fixation, une obsession, plutôt un constat. Je n’oserai pas dire triste ou heureux constat mais constat qd même.
L’age aidant, la prose évolue, se raffine, se précise, se kiffe, les choses décrites s’embellissent, se poétisent, se parfument et la description devient une dégustation, non point un plaisir du palais mais des neurones, la fluidité se fait sentir et tout coule à merveille dans les sillons cervicaux tant que l’aspegic est présent.
Mon papa Deidou z’al fut un très bon papa. Bien que son enfance et adolescence furent marqués par le manque de presque tout, l’indigence, la contrainte de l’orphelinat, il a offert à ses enfants ce que ses moyens lui permettaient de faire, il a comblé ses jeunes enfants avec ce que lui n’a jamais eu entre les mains, l’amour, les jouets et l’argent de sa semaine.
Deidou aimait nous emmener au parc du BELVEDAIRE à Tunis, non point pour apprécier les flamands roses, mais pour guider ces chevaux de fer qui obéissaient à la pédale et aux rênes, les SULKIS. Puis, nous prenions d’assaut d’autres chevaux, ceux du manège, puis nous courrions vers les balançoires ainsi se terminaient cette trilogie dominicale.
A la sortie, pas loin du portail, se trouvait un marchant ambulant...Gauffres, caramels mais surtout vendeur de qq chose que je découvrais pour la première fois. Ces choses qui semblaient pousser d’un tronc en papier, toutes retenues par une tige plantée dans le tronc de ce tube en papier lui même retenu dans un trou percé dans la charrette. Elles étaient de formes différentes mais toutes rouges.
Papa m’apprend la chose en arabe ‘..TEFAHAT EL HOB...’ Pomme d’amour. Pour un jeune enfant de 10 ans le mot AMOUR est venu d’une pomme, bizarre non, et en judéo arabe pour couronner le tout.
Pour la première fois, je plantais mes jeunes dents ‘vierges’ dans cette petite carapace, frêle écu de chevalier, rouge vermillon et sous la pression de mes incisives, j’ai senti le doux craquement sucré de cette chose d’amour. Je fermais les yeux pour voler qqs instant dans le ciel azur de cette TUNISIE natale qui est loin de ressembler à ma pomme d’amour mais de discorde.
Ce fut un petit bonheur car voyez vous, à mon âge, encore, je raffole d’elles mais ne peut hélas en abuser.
L’age est là. Je n’en fais pas une fixation, une obsession, plutôt un constat. Je n’oserai pas dire triste ou heureux constat mais constat qd même.
L’age aidant, la prose évolue, se raffine, se précise, se kiffe, les choses décrites s’embellissent, se poétisent, se parfument et la description devient une dégustation, non point un plaisir du palais mais des neurones, la fluidité se fait sentir et tout coule à merveille dans les sillons cervicaux tant que l’aspegic est présent.
Mon papa Deidou z’al fut un très bon papa. Bien que son enfance et adolescence furent marqués par le manque de presque tout, l’indigence, la contrainte de l’orphelinat, il a offert à ses enfants ce que ses moyens lui permettaient de faire, il a comblé ses jeunes enfants avec ce que lui n’a jamais eu entre les mains, l’amour, les jouets et l’argent de sa semaine.
Deidou aimait nous emmener au parc du BELVEDAIRE à Tunis, non point pour apprécier les flamands roses, mais pour guider ces chevaux de fer qui obéissaient à la pédale et aux rênes, les SULKIS. Puis, nous prenions d’assaut d’autres chevaux, ceux du manège, puis nous courrions vers les balançoires ainsi se terminaient cette trilogie dominicale.
A la sortie, pas loin du portail, se trouvait un marchant ambulant...Gauffres, caramels mais surtout vendeur de qq chose que je découvrais pour la première fois. Ces choses qui semblaient pousser d’un tronc en papier, toutes retenues par une tige plantée dans le tronc de ce tube en papier lui même retenu dans un trou percé dans la charrette. Elles étaient de formes différentes mais toutes rouges.
Papa m’apprend la chose en arabe ‘..TEFAHAT EL HOB...’ Pomme d’amour. Pour un jeune enfant de 10 ans le mot AMOUR est venu d’une pomme, bizarre non, et en judéo arabe pour couronner le tout.
Pour la première fois, je plantais mes jeunes dents ‘vierges’ dans cette petite carapace, frêle écu de chevalier, rouge vermillon et sous la pression de mes incisives, j’ai senti le doux craquement sucré de cette chose d’amour. Je fermais les yeux pour voler qqs instant dans le ciel azur de cette TUNISIE natale qui est loin de ressembler à ma pomme d’amour mais de discorde.
Ce fut un petit bonheur car voyez vous, à mon âge, encore, je raffole d’elles mais ne peut hélas en abuser.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 25 janvier 2018, 09:32 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Je vous ai aimé.
Je manquais de capsules de café, mon préféré NESCAFÉ DOLCE GUSTO , je ne sais pas pourquoi mais bon, il coule bien du bec de ma cafetière tout comme ma morve en ce moment.
Alors que je déambulais dans ces longues allées bien achalandées de mon INTERMARCHE, une idée naïve , puérile me traverse la tête, Merci mon D ieu d’en avoir encore une qui tient à peu prés le coup. Je me suis mis à chercher, à tourner en rond, sans rien demander sinon j’aurai été jugé comme un peu ‘dérangé’ par un des préposés.
Las de tourner comme un derwich ( aliéné) , je me résigne à rentrer chez moi sans la chose, mais avec mes capsules noires, peut être me suis je dis,
j' aurais plus de chance et de bonheur la prochaine fois.
La mécanique s’ouvre et me voilà dehors, je longe le terrain gazonné du stade de football. Petit arrêt devant cette palissade pour humer l’air vert qui se dégage de cette espace.
Là, je sens une main qui se pose sur mon épaule et je me suis dis ‘...Qu’ais je fais donc tomber encore…. ?’ Un monsieur, assez grand et surtout bien chic me regarde en souriant….. ‘ ...Albert, vous semblez déçu et j ai lu dans votre regard une grande tristesse dans le super marché… ? ‘..Pardon.. ? Mais comment avez vu deviné cela… ?? Et qui êtes vous.. ? ‘… Je suis ce que vous avez connu autrefois dans votre jeunesse, adolescence, et plus tard, ces choses là vous les avez appréciées en leur temps, aimées et vous en avez parlé même bcp parlé, vous ne pouvez pas dire ou insinuer que vous ne les avez pas vécus intensément sans en prendre goût, vous ne les avez pas oublié, et aujourd’hui avec le temps, vous leur donnez beaucoup plus de valeur, juste un exemple lorsque vous étiez tous réunis là bas chez vous, votre famille autour de la table, à déguster ce que votre maman cuisinait….Comment appelez vous cela aujourd’hui alors qu’avant, à l instant précis où vous engouffriez votre cuillerées de couscous vous pensez à autre chose… ? Comment nommez vous cet instant où le ballon touchait le sol et vous donnait le point, la manche, la partie… ?
Je regardais ce Monsieur distingué sorti de nulle part énumérer des instants qui en leur temps paraissaient anodins, normaux, logiques et n’étaient pas très importants….Il continuait alors qu’une larme coulait sur ma joue qui a fini d’être rose….’...Et qd vous avez eu vos enfants, comment qualifiez-vous ces instants … !’ Il parlait si bien, que j avais envie de le prendre entre mes bras et mouiller son épaule avec mes larmes…Il resta un bon moment à me faire vivre ces qqs choses de si beaux.
Je l ai vu partir et dans son dos une inscription BONHEUR…..M’apparut…
J’ai compris alors pourquoi je ne trouvais pas ce PACK DE BONHEUR parmi mes packs de CAFÉ.
Il ne s’agit pas de chercher ce genre de choses dans les supers marchés mais juste se rappeler combien de petits BONHEURS nous avons eu dans notre vie sans se rendre compte qu’on aurait pu et du les vivre doublement.
Je vous ai aimé et je vous aime encore.
Je manquais de capsules de café, mon préféré NESCAFÉ DOLCE GUSTO , je ne sais pas pourquoi mais bon, il coule bien du bec de ma cafetière tout comme ma morve en ce moment.
Alors que je déambulais dans ces longues allées bien achalandées de mon INTERMARCHE, une idée naïve , puérile me traverse la tête, Merci mon D ieu d’en avoir encore une qui tient à peu prés le coup. Je me suis mis à chercher, à tourner en rond, sans rien demander sinon j’aurai été jugé comme un peu ‘dérangé’ par un des préposés.
Las de tourner comme un derwich ( aliéné) , je me résigne à rentrer chez moi sans la chose, mais avec mes capsules noires, peut être me suis je dis,
j' aurais plus de chance et de bonheur la prochaine fois.
La mécanique s’ouvre et me voilà dehors, je longe le terrain gazonné du stade de football. Petit arrêt devant cette palissade pour humer l’air vert qui se dégage de cette espace.
Là, je sens une main qui se pose sur mon épaule et je me suis dis ‘...Qu’ais je fais donc tomber encore…. ?’ Un monsieur, assez grand et surtout bien chic me regarde en souriant….. ‘ ...Albert, vous semblez déçu et j ai lu dans votre regard une grande tristesse dans le super marché… ? ‘..Pardon.. ? Mais comment avez vu deviné cela… ?? Et qui êtes vous.. ? ‘… Je suis ce que vous avez connu autrefois dans votre jeunesse, adolescence, et plus tard, ces choses là vous les avez appréciées en leur temps, aimées et vous en avez parlé même bcp parlé, vous ne pouvez pas dire ou insinuer que vous ne les avez pas vécus intensément sans en prendre goût, vous ne les avez pas oublié, et aujourd’hui avec le temps, vous leur donnez beaucoup plus de valeur, juste un exemple lorsque vous étiez tous réunis là bas chez vous, votre famille autour de la table, à déguster ce que votre maman cuisinait….Comment appelez vous cela aujourd’hui alors qu’avant, à l instant précis où vous engouffriez votre cuillerées de couscous vous pensez à autre chose… ? Comment nommez vous cet instant où le ballon touchait le sol et vous donnait le point, la manche, la partie… ?
Je regardais ce Monsieur distingué sorti de nulle part énumérer des instants qui en leur temps paraissaient anodins, normaux, logiques et n’étaient pas très importants….Il continuait alors qu’une larme coulait sur ma joue qui a fini d’être rose….’...Et qd vous avez eu vos enfants, comment qualifiez-vous ces instants … !’ Il parlait si bien, que j avais envie de le prendre entre mes bras et mouiller son épaule avec mes larmes…Il resta un bon moment à me faire vivre ces qqs choses de si beaux.
Je l ai vu partir et dans son dos une inscription BONHEUR…..M’apparut…
J’ai compris alors pourquoi je ne trouvais pas ce PACK DE BONHEUR parmi mes packs de CAFÉ.
Il ne s’agit pas de chercher ce genre de choses dans les supers marchés mais juste se rappeler combien de petits BONHEURS nous avons eu dans notre vie sans se rendre compte qu’on aurait pu et du les vivre doublement.
Je vous ai aimé et je vous aime encore.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 25 janvier 2018, 12:13 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Les petits pas.
Soyez rassurés, je ne parlerai pas de politique. Politique et polémiques vont si bien ensemble.
Je ne parlerai pas non plus de ‘lorsque l’enfant paraît, tout le monde applaudit à ses premiers pas… !’ Mais peu lorsque le vieil âge viendra et que la jambe peinera à lever le pied, laissant l’autre traîner et ainsi de suite, pour imprimer sur le sol cette empreinte invisible devenue si pesante, le pas.
Nous avons tous marqué nos pas autrefois , sur le sable, nos pavés, nos goudrons, au fond des eaux, et mème sur certains cadavres de fourmis écrasées par inadvertance, du coté de la Goulette.
Là bas, bien jeunes, nous avons suivi les pas de nos anciens goulettois, nos anciens vieux qui tenaient la canne et accompagnait leurs pas. Qu’ils fussent juifs, chrétiens arabes musulmans, la voie nous a été tracé pour les avoir vu vivre, parler et rire et sur leurs pas nous avons marché en apprenant le tfedliq, l’humour tranquille, les sous entendus au tac au tac, les colères feintes, les attitudes préméditées, les rires désarmant, les ‘dechettes’ ( béatitudes) superposées des comédiens qui se sortaient d’affaire en se faisant passer pour idiots, alors qu’ils l’étaient, de ce théâtre ambulant nous avons gardés les postures dans notre esprit, comme ...F ……..de la galerie non citée, qui aimait bien se lever de son siège, contourner son comptoir, se poster derrière la jeune fille en fleurs et en jupe pour lorgner sur son intimité qui se reflétait sur les carreaux en glace qui pavait son sol, il poussait son vice jusqu’à suivre les pas de la nymphette jusqu’à la porte, le vil était poli et délicat et fort sympa...Puis un jour, il dut se rendre à l’évidence, les jeunes filles voulaient être servies au pas de la porte de sa galerie toute en longueur et en mirroir...
Le coiffeur qui attirait le plus de mâles zélés le dimanche et jours fériés, c’était bien Jules ….Z’al, à sa mine joviale, on devinait le professionnel non pas de la coiffure mais dans le choix de ces innombrables posters d’artistes femmes aux seins opulents, aux cuisses généreuses et aux fesses proéminentes, collés aux quatre murs, plafond compris…Elles étaient toutes comprimées dans un espace étriqué. Il était un cas rare parmi d’autres. Jules le bien aimé détenait le record des torticolis, parce qu’une fois assis sur sa chaise, le jeune ne décollait pas son regard de la LOLO ou de la MARLENE ….Ce qui faisait dire à notre figaro ‘...Ahchem abet rasseq … ( Aie honte, baisse la tête…!).
Y’avait aussi F…….. le monsieur obèse qui souffrait d’une grosse hernie et qui un jour placarde ‘...Cherche jeune homme… !’ A la question du jeune qui se renseignait sur ce boulot, il lui fut répondu ‘...BECH T’MARWAHLI ftaqui….POUR VENTILER ma hernie…. !’ Un vice de forme sans doute que notre gros lard voulait aérer en toute bonne conscience…. Et bonne foi.
Soyons rassurés, nous marcherons si A chem le veut comme nous le dictera un jour notre âge. Nous n’aurons plus de prise sur lui, mais sur la canne, peut être aussi qu’une canne sera superflue, et que nous aurons un avant bras chaud pour nous soutenir, pour nous écouter, accompagner nos pas, les rendre plus agréables, ne pas tomber, traverser le col sans dégâts, n’est- ce pas le rêve de tout un chacun, nous qui avons laissé notre jeunesse derrière nos pas… !!!! Nous qui suivons à présent…. Les pas de nos petits enfants après ceux de nos enfants…
Combien est lent est devenu mon pas
Soyez rassurés, je ne parlerai pas de politique. Politique et polémiques vont si bien ensemble.
Je ne parlerai pas non plus de ‘lorsque l’enfant paraît, tout le monde applaudit à ses premiers pas… !’ Mais peu lorsque le vieil âge viendra et que la jambe peinera à lever le pied, laissant l’autre traîner et ainsi de suite, pour imprimer sur le sol cette empreinte invisible devenue si pesante, le pas.
Nous avons tous marqué nos pas autrefois , sur le sable, nos pavés, nos goudrons, au fond des eaux, et mème sur certains cadavres de fourmis écrasées par inadvertance, du coté de la Goulette.
Là bas, bien jeunes, nous avons suivi les pas de nos anciens goulettois, nos anciens vieux qui tenaient la canne et accompagnait leurs pas. Qu’ils fussent juifs, chrétiens arabes musulmans, la voie nous a été tracé pour les avoir vu vivre, parler et rire et sur leurs pas nous avons marché en apprenant le tfedliq, l’humour tranquille, les sous entendus au tac au tac, les colères feintes, les attitudes préméditées, les rires désarmant, les ‘dechettes’ ( béatitudes) superposées des comédiens qui se sortaient d’affaire en se faisant passer pour idiots, alors qu’ils l’étaient, de ce théâtre ambulant nous avons gardés les postures dans notre esprit, comme ...F ……..de la galerie non citée, qui aimait bien se lever de son siège, contourner son comptoir, se poster derrière la jeune fille en fleurs et en jupe pour lorgner sur son intimité qui se reflétait sur les carreaux en glace qui pavait son sol, il poussait son vice jusqu’à suivre les pas de la nymphette jusqu’à la porte, le vil était poli et délicat et fort sympa...Puis un jour, il dut se rendre à l’évidence, les jeunes filles voulaient être servies au pas de la porte de sa galerie toute en longueur et en mirroir...
Le coiffeur qui attirait le plus de mâles zélés le dimanche et jours fériés, c’était bien Jules ….Z’al, à sa mine joviale, on devinait le professionnel non pas de la coiffure mais dans le choix de ces innombrables posters d’artistes femmes aux seins opulents, aux cuisses généreuses et aux fesses proéminentes, collés aux quatre murs, plafond compris…Elles étaient toutes comprimées dans un espace étriqué. Il était un cas rare parmi d’autres. Jules le bien aimé détenait le record des torticolis, parce qu’une fois assis sur sa chaise, le jeune ne décollait pas son regard de la LOLO ou de la MARLENE ….Ce qui faisait dire à notre figaro ‘...Ahchem abet rasseq … ( Aie honte, baisse la tête…!).
Y’avait aussi F…….. le monsieur obèse qui souffrait d’une grosse hernie et qui un jour placarde ‘...Cherche jeune homme… !’ A la question du jeune qui se renseignait sur ce boulot, il lui fut répondu ‘...BECH T’MARWAHLI ftaqui….POUR VENTILER ma hernie…. !’ Un vice de forme sans doute que notre gros lard voulait aérer en toute bonne conscience…. Et bonne foi.
Soyons rassurés, nous marcherons si A chem le veut comme nous le dictera un jour notre âge. Nous n’aurons plus de prise sur lui, mais sur la canne, peut être aussi qu’une canne sera superflue, et que nous aurons un avant bras chaud pour nous soutenir, pour nous écouter, accompagner nos pas, les rendre plus agréables, ne pas tomber, traverser le col sans dégâts, n’est- ce pas le rêve de tout un chacun, nous qui avons laissé notre jeunesse derrière nos pas… !!!! Nous qui suivons à présent…. Les pas de nos petits enfants après ceux de nos enfants…
Combien est lent est devenu mon pas
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 29 janvier 2018, 12:26 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Nous surveillons ma femme et moi, depuis qqs jours, le cours de la MARNE. Nous sommes inquiets et les nouvelles qui nous parviennent laissent à penser que nous allons tous sombrer. Macron n y est pour rien. Tout cela est loin d’être rassurant.
Nous avons établi ma femme et moi des tours de garde, sur le balcon...Avec des tranches horaires bien précises afin de ne léser personne. J’ai un beau frère en amont de LA MARNE et un autre EN AVAL . Et toutes les deux heures, ils me ‘MSNENT’ pour me donner au centimètre prés la montée des eaux et d’alerter ainsi mes voisins aux étages supérieurs. Dans notre immeuble nous sommes tous solidaires, surtout en Juillet, pour la fête des voisins.
MR Joseph, retraité, celui du dernier étage possède un zodiac, c est un ancien légionnaire qui a fait la GUYANE et la LÉGION lui a offert ce pneumatique pour service rendu à la nation.
Quant à l’autre ancien gendarme retraité aussi, du rez de chaussée, mr POISSEDESSUS, il nous a rassuré, il a des rations des survies au cas où nous serons coupés du monde….Ma femme est allée se ravitailler en bouteilles d’eau.
Nos jeunes voisins de palier, un couple, plus la belle maman, dont la femme attend un enfant pour bientôt, s’ est chargé de la nourriture, pour nous c’ est CACHER on lui a dit, donc un budget spéciale CATASTROPHE a été voté il y a trois nuits. Chaque voisin s’est vu attribué un rôle afin que tout se passe bien et que nous retrouvions notre bien être après la décrue.
Nous avons calfeutré tous les soupiraux et nos prévisions calculées au centimes prés nous font craindre le pire dans 15 jours si tout ne s’améliore pas...l’eau atteindra mon balcon, soit 3 , 50 le 15 FÉVRIER vers le midi…. Nous avons donc prévu pour cela, d’installer des tentes chauffantes sur la terrasse… Qqs scaphandres pour nous prémunir…
Alors que nous étions en plein sommeil, il a deux nuits, et surtout sur nos gardes, ma femme me réveille en sursaut sur un ÉNORME BRUIT, une trombe d’eau me dit t’ elle car il faut savoir que nous sommes sur le qui vive perpétuel et au moindre bruit suspect nous paniquons , à la moindre goutte qui tombe d’un robinet mal fermé nous sursautons et là ce fameux soir , sans même prendre le temps d’enfiler mon pyjama, je sors dans le HALL en culotte et MARCEL pour vérifier d’où est tombée cette trombe d’eau qui a fait tant de bruit au point de nous faire peur…..C est dans le WC….La voisin du dessus a tiré la chasse vers les 3 heures 30 du matin, qu’elle idée de tirer la chasse à cette heure là et surtout qd les circonstances ne sont pas favorables à la moindre fuite d’eau… Je remonte dormir en rassurant mon épouse qd soudain vers LES 5 HEURES 10…..On frappe à ma porte….Là encore, je me précipite, j’ai failli glisser dans mon petit corridor, sur le CANARD ENCHAINE QUI A FAIT COIN COIN... j’ouvre la porte et je vois la BELLE MAMAN de nos voisins me dire toute paniquée , alors que son gendre est en voyage, ( elle a perdu son calme la pauvre) que sa FILLE PERDAIT SES EAUX…. !
Tout droit réservé BALLOUT FLAMA-RIONS.
Nous avons établi ma femme et moi des tours de garde, sur le balcon...Avec des tranches horaires bien précises afin de ne léser personne. J’ai un beau frère en amont de LA MARNE et un autre EN AVAL . Et toutes les deux heures, ils me ‘MSNENT’ pour me donner au centimètre prés la montée des eaux et d’alerter ainsi mes voisins aux étages supérieurs. Dans notre immeuble nous sommes tous solidaires, surtout en Juillet, pour la fête des voisins.
MR Joseph, retraité, celui du dernier étage possède un zodiac, c est un ancien légionnaire qui a fait la GUYANE et la LÉGION lui a offert ce pneumatique pour service rendu à la nation.
Quant à l’autre ancien gendarme retraité aussi, du rez de chaussée, mr POISSEDESSUS, il nous a rassuré, il a des rations des survies au cas où nous serons coupés du monde….Ma femme est allée se ravitailler en bouteilles d’eau.
Nos jeunes voisins de palier, un couple, plus la belle maman, dont la femme attend un enfant pour bientôt, s’ est chargé de la nourriture, pour nous c’ est CACHER on lui a dit, donc un budget spéciale CATASTROPHE a été voté il y a trois nuits. Chaque voisin s’est vu attribué un rôle afin que tout se passe bien et que nous retrouvions notre bien être après la décrue.
Nous avons calfeutré tous les soupiraux et nos prévisions calculées au centimes prés nous font craindre le pire dans 15 jours si tout ne s’améliore pas...l’eau atteindra mon balcon, soit 3 , 50 le 15 FÉVRIER vers le midi…. Nous avons donc prévu pour cela, d’installer des tentes chauffantes sur la terrasse… Qqs scaphandres pour nous prémunir…
Alors que nous étions en plein sommeil, il a deux nuits, et surtout sur nos gardes, ma femme me réveille en sursaut sur un ÉNORME BRUIT, une trombe d’eau me dit t’ elle car il faut savoir que nous sommes sur le qui vive perpétuel et au moindre bruit suspect nous paniquons , à la moindre goutte qui tombe d’un robinet mal fermé nous sursautons et là ce fameux soir , sans même prendre le temps d’enfiler mon pyjama, je sors dans le HALL en culotte et MARCEL pour vérifier d’où est tombée cette trombe d’eau qui a fait tant de bruit au point de nous faire peur…..C est dans le WC….La voisin du dessus a tiré la chasse vers les 3 heures 30 du matin, qu’elle idée de tirer la chasse à cette heure là et surtout qd les circonstances ne sont pas favorables à la moindre fuite d’eau… Je remonte dormir en rassurant mon épouse qd soudain vers LES 5 HEURES 10…..On frappe à ma porte….Là encore, je me précipite, j’ai failli glisser dans mon petit corridor, sur le CANARD ENCHAINE QUI A FAIT COIN COIN... j’ouvre la porte et je vois la BELLE MAMAN de nos voisins me dire toute paniquée , alors que son gendre est en voyage, ( elle a perdu son calme la pauvre) que sa FILLE PERDAIT SES EAUX…. !
Tout droit réservé BALLOUT FLAMA-RIONS.
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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ. 31 janvier 2018, 03:04 |
Membre depuis : 16 ans Messages: 11 160 |
Lorsque le mur d’un ami ou d'une amie reste silencieux durant qqs jours, il est normal de s’inquiéter de son absence. Pour avoir de ses nouvelles, je lui envoie un MSN et parfois il me répond, soit il est en voyage, soit il prend un peu de distance etc.….Si je ne lis pas JOSE BOUBLIL dix fois par jour, je m’inquiète, idem pour MEYER KRIEF, si je ne lis pas CHARLY je ne m inquiète pas, il m a supprimé, il n arrive pas à me gérer, par contre il sait gérer sa petite troupe de tunisiens racistes qui l ont abreuvé d insultes….Je sais que FRADJI est occupé mais lui, je l ai au phone, Anne est tjs présente au moins 3 fois par jour…....Elisabeth est moins présente dans mes commentaires mais je la lis, Huguette B. est là D ieu merci et R.M. etc....
Voilà que depuis qqs jours, une amie manque à l’appel, elle me donne souvent de ses nouvelles au moins quatre fois par jour, par MP mais là depuis deux semaines, rien, pas un mot, sur son mur, y a rien...Aucune réponse à mes MSN…. J’appelle sa sœur en Israël qui n a pas de nouvelles, sa fille à NATANYA non plus, elle semble paniquée au bout du fil, son fils est intrigué mais ne panique pas, j ‘appelle à Paris son amis intime, rien pas de nouvelles d’ elle….Je tente un dernière chose, j ‘appelle sa voisine la malienne ‘...Madame FATOUMATOU bjour, est ce que vous pouvez monter voir si……..Est chez elle… ?’ ‘...Tu es qi toi… ? ‘...Un ami qui n a plus de nouvelles de son amie…. !’ ‘ ..Ah ok, ji ve monter voir, mais ji ni ti garanti rien…. !’ Elle revient ‘...Elle n est pas là pi être qu’elle est partie aux puces, allez au revoir…. !’ Aux puces, elle me l’aurait dit bref, alors que je suis à taper mon texte, le phone sonne et j entends comme des chutes d’eau….Une voix lointaine….. !’ '.....On me frappe le dos…. !’ Merde, je mets mon synthétiseur pour deviner la voix…..’..Je subis des coups…. !’ Une voix étouffée, désespérée m’appelle au secours….’….Mes pieds sont triturés….. !’ Alors là, je bondis de ma chaise, je pense avoir reconnu la voix de mon amie ; elle est torturée, oualiye serait t’elle kidnappée par eux des islamistes immodérées ‘…..Je reçois des coups … !’ Me répète la voix…. ! Par la ghassra de savoir mon amie sous des mains violentes, se faire tabasser et je suis là à ne rien faire ‘….TU ES OU…. ?’ dis-je d’une voix mal assurée…. ‘...Je suis là….Sous des trombes d’eau… !’ Ça y est j ai compris, mon amie est qq part perdue dans une forêt peut être celle de RAMBOUILLET….. ! ‘….Vill…. !’ je n’entends que cela VIL…..plus rien après….’...Merde en plus, ils sont VILS ses geôliers… !’ Je décide d’appeler la gendarmerie ...’..Monsieur, il faut attendre 48 heures pour que nous entamions nos recherches… !’ Mais dans 48 heures, elle va rater la confection des boulettes du vendredi soir MR… ?’ ‘...Alors dans les 72 HEURES...Passez nous voir…. !’ J’entends des ‘..KRRRRR…..ccchh…. !’ le son est revenu dans mon phone ‘...JE SUIS A VILLECRENNES….. !’ ‘...PARDON… ? Tu fais quoi là bas…. !’ ‘...DANS UNE CLINIQUE….. !’ ‘….TU T ES CASSÉE QQ CHOSE…. ??? ‘...NON...JE FAIS UNE REMISE EN FORME...AVEC JET D EAU..BOUES...MASSAGES…..PISCINE...TOUT GRATUIT POUR 15 JOURS…. ! UNE CURE MTA KIF…. !’
Voilà que depuis qqs jours, une amie manque à l’appel, elle me donne souvent de ses nouvelles au moins quatre fois par jour, par MP mais là depuis deux semaines, rien, pas un mot, sur son mur, y a rien...Aucune réponse à mes MSN…. J’appelle sa sœur en Israël qui n a pas de nouvelles, sa fille à NATANYA non plus, elle semble paniquée au bout du fil, son fils est intrigué mais ne panique pas, j ‘appelle à Paris son amis intime, rien pas de nouvelles d’ elle….Je tente un dernière chose, j ‘appelle sa voisine la malienne ‘...Madame FATOUMATOU bjour, est ce que vous pouvez monter voir si……..Est chez elle… ?’ ‘...Tu es qi toi… ? ‘...Un ami qui n a plus de nouvelles de son amie…. !’ ‘ ..Ah ok, ji ve monter voir, mais ji ni ti garanti rien…. !’ Elle revient ‘...Elle n est pas là pi être qu’elle est partie aux puces, allez au revoir…. !’ Aux puces, elle me l’aurait dit bref, alors que je suis à taper mon texte, le phone sonne et j entends comme des chutes d’eau….Une voix lointaine….. !’ '.....On me frappe le dos…. !’ Merde, je mets mon synthétiseur pour deviner la voix…..’..Je subis des coups…. !’ Une voix étouffée, désespérée m’appelle au secours….’….Mes pieds sont triturés….. !’ Alors là, je bondis de ma chaise, je pense avoir reconnu la voix de mon amie ; elle est torturée, oualiye serait t’elle kidnappée par eux des islamistes immodérées ‘…..Je reçois des coups … !’ Me répète la voix…. ! Par la ghassra de savoir mon amie sous des mains violentes, se faire tabasser et je suis là à ne rien faire ‘….TU ES OU…. ?’ dis-je d’une voix mal assurée…. ‘...Je suis là….Sous des trombes d’eau… !’ Ça y est j ai compris, mon amie est qq part perdue dans une forêt peut être celle de RAMBOUILLET….. ! ‘….Vill…. !’ je n’entends que cela VIL…..plus rien après….’...Merde en plus, ils sont VILS ses geôliers… !’ Je décide d’appeler la gendarmerie ...’..Monsieur, il faut attendre 48 heures pour que nous entamions nos recherches… !’ Mais dans 48 heures, elle va rater la confection des boulettes du vendredi soir MR… ?’ ‘...Alors dans les 72 HEURES...Passez nous voir…. !’ J’entends des ‘..KRRRRR…..ccchh…. !’ le son est revenu dans mon phone ‘...JE SUIS A VILLECRENNES….. !’ ‘...PARDON… ? Tu fais quoi là bas…. !’ ‘...DANS UNE CLINIQUE….. !’ ‘….TU T ES CASSÉE QQ CHOSE…. ??? ‘...NON...JE FAIS UNE REMISE EN FORME...AVEC JET D EAU..BOUES...MASSAGES…..PISCINE...TOUT GRATUIT POUR 15 JOURS…. ! UNE CURE MTA KIF…. !’
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