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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
31 janvier 2018, 03:05
Je vous ai relaté il y a qqs jours l’ inquiétude dévoilée, l’angoisse permanente et la crainte progressive alignée sur la montée des eaux dans ma rue.. J’ai informe mr LE GENDARME RETRAITE MÉDAILLE DE LA GRANDE GUERRE MR RABAROTIN( un grand blid rabou) de la montée des eaux dans une note écrite, sous le SEAU VIDE de la DISCRÉTION, et surtout expliqué mes calculs savants pour mesurer avec mon fil à plomb le niveau de la crue à partir de mon balcon. J’ai chargé ma femme pour surveiller matin midi et soir cette crue depuis son gué, elle procédé aussi à des prélèvements. A l heure actuelle, le niveau est à 1,48 soit à 10 cms du rebord de la fenêtre du gendarme et à 13 cms de la dernière marche du hall...Une réunion d’urgence fut programmée sur le champ….MR CHAMPUIS, le trésorier, MME SMIRNOF assistante, MR LAQUAIS secrétaire aux travaux, MME PANIQUE ( 68 ans) vierge qd même, MR BUISSON chargé de mission auprès de la MAIRIE, MR AHMED ( et oui nous avons un arabe très gentil ) chargé des poubelles, MME SIRTAT déléguée auprès de la CNAF, Mr SIMEONI agente d’alerte, etc bref tout ce beau monde, un contingent prêt à tout, décide de voter en urgence une ENVELOPPE KFRAFT pour un montant de 7800 €, à l ‘annonce de cette somme Madame FISSON s’ est évanouie…..Mr BRECHTO , maçon au noir, fut chargé de murer tout ce qui présente un danger pour l’immeuble, à savoir murer le hall d’entrée, les fenêtres donnant sur la rue, les trous à rats, à souris, à limaces, à fourmis, tous les trous perméables tous les orifices, un détecteur de trous a passé aux peignes fins, feleye, toutes les caves, sauf celle de MR PINOT ET GINO….deux gays, mes voisins du dessous et bien sur les doutes ont commencé à circuler, qu’est ce qu’il y a derrière leur cave….Une plantation de cannabis ??? c est à la mode en ce moment...Bref, trois heures ont suffit à tout calfeutrer.

Les travaux terminés, nous avons invités toute cette armée à prendre le café dans notre balcon. Ma femme en a profité pour jeter la ligne et remesurer la hauteur de la crue…..J’ai profité pour saluer mon gendre ALAIN assis sur un roc, à des centaines de mètres de chez moi, en amont de la MARNE et mon autre gendre GÉRARD en aval de la crue….

SOUDAIN nous nous sommes rendus compte que MME LINE manquait à l’appel…..Nous avons tous laissé nos cafés sur mes deux congélateurs bien installés dans le balcon, et quatre à quatre nous avons pris les escaliers pour chercher dans tous les étages, pas l ombre de cette dame, et là nous nous sommes dits ‘..ET SI NOUS L AVONS LAISSE DERRIÈRE LE MUR DU HALL…...DANS LA RUE… ??? MADAME LINE SERAIT DONC DEHORS A NAVIGUER SUR L EAU...I BETEL EL GZIRA….’ ….UN MERDE…. !’ COLLECTIF SE FIT ENTENDRE…..NOUS ÉTIONS TOUS ÉPLORÉS….D AUTANT PLUS QUE SA DISPARITION NOUS COÛTE SA PART DE CHARGES….LA PLUIE S EST MISE A TOMBER DRUE….DES TROMBES D EAU ….NOUS ÉTIONS LA A PRIER POUR QUE LES PARPAINGS TIENNENT LE COUP ...Alors que nous nous lamentions sur cette perte de COTE PART….UN BRUIT SOURD VENU DU DERNIER ÉTAGE SEMBLE DÉVALER LES MARCHES …...ET LA NOUS N AVONS PAS EU LE TEMPS DE NOUS ABRITER QU’UN TSUNAMI est venu nous plaquer tous contre la porte vitrée du HALL…..PORTANT MADAME LA MANQUANTE SUR LE CREUX DE LA VAGUE….Nous apprenons plus tard, que MADAME s est réfugiée dans la terrasse et qu’elle avait laissé le VASISTAS d’accès à la terrasse , ouvert…..

Bon, celui qui n’ a pas d’imagination ne porte pas le ballout en lui.
BALLOUT….Anecdotes, histoires sans tête ni queue, faisant partie de la culture citoyenne des juifs tunisiens et cela aussi nous appartient. Contre vents et marrés. Il suffit d y croire pour être vrai.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
04 février 2018, 09:30
BALLOUT A L’OIGNON.

Je reprends le moral petit à petit. Depuis 6 heures 30 ce matin, il était en baisse alors que la MARNE fait sa crue et se met à jouer à sortir de son lit. Ce n’est pas d’elle que je vous entretient ce soir mais de bien pire.

12 heures sont passées depuis ce manque et je peine à réaliser ce qui m’arrive. Vous avez voulu que je parle de mon oignon tout à l’ heure alors que l’envie n’était pas au rendez vous, on me dira, et je connais les JUIFS TUNISIENS...N’est ce pas DAVID SMADJA ET FITOUSSI et vous tous et touts ‘..Ede qelou ââla baslaAAA…. !’ Tout ca pour un oignon…. !’ Et ben oui, pour un oignon qui s’est coupé en QUATRE pour moi…

Vous connaissez des amis qui se couperaient en DEUX pour vous…. ? Non…... pas même les frères….Et vous le SAVEZ...Je ne vous apprends rien, il n’y a que les salades qui se coupent pour nous en deux en DIX et MÊME MSSETRIN.( haché menu kif el slata jidé ( comme la salade fine). Vous n’entendrez jamais une TOMATE...UNE CONCOMBRE dire ‘….NEMCHI MSSE’TRA AALA KHATREC...’ que je parte hachée menu pour toi, en sacrifice ) seule la MAMAN le dit mais une MAMAN n’ est pas une salade. LA SALADE LE PENSE MIS NE LE DIT. Tout est silence dans la douleur, sous le couteau, le mixer, de tous ces végétaux. Qui plus est, nous abreuvent de leur sang couleur BENETTON.

Je n’ai jamais autant donné de l’importance à ce légume depuis que je suis tombé malade, j’ai toussé durant 15 jours et je n’ai rien pris sauf que de humer durant CE TEMPS un oignon coupé en deux, tout en ronflant, posé par ma femme sur la commode.

Un bulbe qui ne coute rien à la sécu et rien d’autres ni HUMEX NI FERVEX NI ZEBEX...NI RIEN PAS MËME DOLLY PRANE…..1 € la tête d’oignon moins cher qu’une tête de CON.

Je vous demanderai d’avoir une autre vision sur L OIGNON dés aujourd’hui par respect pour ce remède.

Ce matin donc vers 6 heures 30, alors que je me levais pour le 20 IEME PIPI EN URGENCE...Je constate que mon petit plat posé sur la commode était vide, mes deux moitiés oignons n’y étaient plus. Je me suis penché sous mon lit, dés fois que….Rien...Je me lève sur la pointes des pieds….J’ouvre la porte de la chambre délicatement, j’ inspecte les lieux, le salon, ...RIEN….LE BALCON...RIEN…..LE WC...LA CUISINE...Une larme commence à couler sur ma joue….Dans le HALL…..Rien….Que de l’eau….Je m’enfonce dans le fauteuil du salon et je réfléchi sur son devenir, sur celui qui me soignait. Serait ce possible que RABIT EL QEBDE ( nourrir une fibre sentimentale ) envers un truc qui fait couler des larmes lorsqu’on l‘épluche… ?

Mille questions m’ont effleuré sur cette soudain disparition qd vers les 9 heures du matin….

‘...SI TU TE POSES DES QUESTIONS SUR LES DEUX MOITIES D OIGNONS QUI N Y SONT PLUS .C EST QUE J’ AI ESTIME QUE TU NE TOUSSES PLUS…. !’

Ainsi parla mon médecin traitant ce matin là, je m’en retournai au lit, l’air confit et défait, humant un air virtuel que je ne sentirai plus.

C est dans la série BALLOUT
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
05 février 2018, 01:21
BALLOUT A LA CRUE.

Ce matin je me suis levé qolli ââla bââdou, sens dessus sens dessous, j’ai cru entendre mon voisin de palier détacher son zodiac de la rampe d’escaliers du second hall parce que le premier est sec mais interdit de parking par la mairie, elle a dit ‘..QUE TOUS LES HALLS DOIVENT ËTRE LIBRES…. !’ Alors que nous avons muré le hall...Ah oui pour le maire en question, nous avions le meilleur de France, pourquoi je vous dis ca parce que les premiers jours de pluie alors que nous n’avions que 10 cms d’eau, et que la MARNE n ‘avait encore rien dit ni fait, MR LE MAIRE PONDECHEL ….pointe son nez au bout de la RUE GABRIEL….A L INTERSECTION DE LA RUE GARIBALDI ET DE LA RUE DE NORMANDIE….ET AU CROISEMENT DES DEUX CARREFOURS avec un haut parleur, debout sur une bouée avec à son bord MADAME HELENE DUPUIS née la RIVIÈRE….Je le sais puisque je l’ai vue lors des élections municipales BUREAU 12…..lebche rouba chahmiye, vêtue d’une robe chahmiye, courte comme je ne vous dis pourquoi je vous dis courte parce que je ne comprenais pas pourquoi lors des élections MACRON, les isoloirs étaient occupés de longues minutes et que chaque électeur dérrière son rideau se penchait pour genre ramasser un papier, en vérité, non, il faisait semblant de ramasser, il regardait tous vers la chaise de MADAME HÉLÈNE fradda, ses cuisses, moi comme par hasard, je n’ai plus trouvé de papiers par terre donc j’ai voté debout...Bref, ne perdons pas de vue la CRUE...Dc le MAIRE AVEC SON MEGAPHONE HURLAIT ….’...NE PANIQUEZ SURTOUT PAS….LA CRUE VA DÉCROÎTRE DANS QQS JOURS…. ! EL GAY REINETTE D EN BAS….DE SA FENÊTRE ‘….NOUS AURIONS TANT AIME ÊTRE DERRIÈRE VOUS MR LE MAIRE VOUS ÊTES SI CHARMANT ET SI BEAU…. !’ Le MAIRE bel fejya ‘….HÉLÈNE...METTEZ LES TURBOS…. !’ Ni une ni deux, on n’ a plus revu le MAIRE pas même dans sa MAIRIE fermée pour cause D’ HARCÈLEMENT….SUR LA VOIE PUBLIQUE INONDÉE….

‘...Bonjour MR CHAUMONT….. ! Je vous ai entedu détacher votre zodiac….. !’ Il est dur d’oreille….. !’ Je vais voir ma mère…. !’ Qu’il me dit. J’ai pas bien compris ‘...Mais il est passé il y a une demi heure LE MAIRE…. !’ ‘ ...Ah bon zut alors mais elle m’a dit qu’elle allait me prévenir avant de venir, criez plus fort MR SIMEONI ? Je vous entend mal…. !’ ‘...IL EST PASSE AVEC UN MÉGAPHONE….. !’ ‘..MAMAN SUR UN MÉGAPHONE … ? Pas possible, ça tient de famille LAPHONIE mais on ne s’embarque pas comme cela sans prévenir… ? ‘….JUSTEMENT….ELLE A DIT EN PASSANT EN KATRA-MINI QUE VOUS DEVRIEZ PASSER LA VOIR…. !’ ...’….DITES LUI SI ELLE REPASSE PAR DESSOUS VOTRE BALCON QUE JE METS MON ZODIAC EN MARCHE ET QUE J ARRIVE…. !’ ‘...MAIS ENFIN LE HALL DE L IMMEUBLE EST MURE...MR CHAUMONT….. ! VOUS NE POUVEZ PAS SORTIR...NOUS AVONS DÉCRÉTÉ LE COUVRE D ‘ EAU… !’ ‘...MAIS MR RABAROTIN NE M A PAS PRÉVENU QUE LA GUERRE DE L EAU A ÉCLATÉ…. ? MAIS ALORS JE FAIS QUOI AVEC MON ZOUDIAC….. ?

‘….FAITES EN UN TAXI AMPHIBIE POUR LA MAR(i)NE…. !’
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
06 février 2018, 01:06
Bien sur que je me suis arrêté devant cette échoppe, de ce marchand de frites et de bambalonis que je croisais bien avant la descente qui mène au rond point de SIDI BOU. Il offrait au regard des passants, aux touristes, le simple spectacle d’un cuiseur de frites et faiseur de chichis ‘bambolonis’...l’homme ressemblait dans sa posture, assis en tailleur, sur son plan de travail, à un bouddha remuant des mains, dominant de sa grandeur ce bac d’huile bouillante qui attend sa pâte molle, ce volume précis de pâte, prelevé d’un grand zinc. Et le voila malaxer et tourner par ses mains expertes jusqu’au vertige, ce morceau écartelé, difforme pour le jeter dans ce bouillon d’huile brulante.

Juché sur la pointe des pieds, je suivais ce rituel sans fin car sans dire mot et comme figé par le temps, le faiseur n’avait d’yeux que pour la dorure de ses beignets. Je m’agrippais au rebord du plan de travail pour ne rien perdre du spectacle, de cette cuisson et de ce ballet de petites rondeurs qui tournait à l’infini. Une valse se jouait sous les grésillements de la cuisson. Et lui, toujours imperturbable, le regard fixé sur sa cuvette, à relancer d’autres pâtes molles triturées qui viendront remplacer les cuites, piquées et relevées puis mises à dégouliner dans une grand passoire par un aide.

Le manège se termine dans le sucre fin. Le beignet encore chaud ira se vautrer dans une petite plage de sucre blanc, dernière opération avant d’être servi au client plaqué contre le battit, presque étouffé.

Et je dévale lentement cette pente abrupte, aux pavés usés, centenaires, en tenant mon précieux chichi blanc et doré entre mes doigts, et par petites morsures, je laisse fondre une once de cette délicate chose dans mon palais sans perdre un grain de sucre….Et je suce mes doigts pour coller sur le bout de ma langue ces dernières pépites de douceur.

Tout était ainsi dans notre ancien chez nous. La moindre petite chose s’appréciait peu, elle était banale, normale et commune à nous tous, elle faisait partie de nos habitudes, elle était une petite partie de notre jeune vie, sans grande importance.

Mais avec l’age, elles deviennent une grande partie de notre passé, de notre vécu ces petites choses que nous partageons ensemble à travers nos témoignages, nos anecdotes. Nous n’en parlions pas il y a 50 ans ans.

La petite vieillesse nous emmène vers un grand carrefour, c’ est devenu notre lieux de rendez vous, un bazar un grand souk, où chacun de nous ouvre sa vieille valise et s’étale, et de là, de ce carrefour partent d’autres chemins qui ont fini d’être des avenirs, mais des isoloirs aux murs blancs si la chance nous sourit encore pour qqs temps.

J’ai comme le désir et le souhait de rester planter au milieu de ce carrefour et de saluer les autres partir je ne sais où, mais bon, ne vous faites pas de souci, il y a des carrefours qui n’aiment pas certains squats.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 février 2018, 03:44
LE CORDON DE MA MERE.

Juste un détail, un cordon, un pendentif, une bout de tissu qui ressemblait à un appendice de ‘messrana jidé’ intestin grêle, un truc dont on ne connaît pas l’inventeur et qui malgré tout a donné des idées à qqs personnes qui ont su lui donner une forme plus adaptée à son environnement. Sorti de je ne sais où, ce morceau a laissé qqs souvenirs parmi tous l’armoire de détails que j’ai accumulé de cette ancienne maison du bonheur.

Pour réguler la pression de l’eau, maman avait confectionné un petit sac, un petit boyau avec au bout une tirette, maman était couturière et pour que l’eau n’éclabousse pas plan de travail et le parterre, elle prit le soin de couvrir la tête du robinet avec ce fichu. L’esthétique y était puisqu’il avait la même couleur que le carrelage blanc.

Notre évier ébréché était donc doté des plus modernes ‘appareil à écoulement écologique d’eau’ et son flux était parfois conditionné par la pression de l’eau, si cette pression était faible, le boyau filtrait l’eau lentement et donc le débit prêtait à bcp de lenteur et le machin avait tendance à mincir, par contre si la pression était trop forte, le truc pendu prenait l’aspect d’un ballon long gonflé à ‘ l’helium’ . Comme j’étais petit, et que je devais gravir un tabouret d’une hauteur conséquente soit 20 cms,, j’appréciais boire à la source sans passer par le halleb cet intermédiaire, je me retrouvais assez souvent les pieds suspendus, retenue par mon ventre donc en équilibre sur l évier avec une main creuse pour recueillir la gorgée d’eau tandis que l’autre main pour réguler le débit de la boisson.

Un numéro d’équilibriste qui faisait dire à ma grand mère MEIHA assise à couper les oignons ‘..YE HAYE….Ouldeq béch i tih…. !’ ...VICTORINE ..Ton fils va tomber… !’ Tomber d’une hauteur de 20 cm pieds joints c est pas comme chuter d’un immeuble.

Bref, lorsque je devais me laver les cheveux au tfel, LE CHAMPOING DU MNEYEQ, à l’eau froide, je pratiquais le même exercice pour aller plus vite et donc, le ‘tuyau’ en question, la membrane de merde se mêlait à mes cheveux et se faisait aussi shampouiner tant et si bien qu’elle se détachait de la tête du ‘maghboun’ robinet pour se retrouver dans ma main et là sans son embout, sans son barrage, son frein, l’eau giclait sur tout ce qui ne bougeait pas, aux alentours et ainsi prit au dépourvu, les yeux embourbés dans la mélasse du tfal, je tâtonnais pour fermer le robinet.

Ce cordon nous a aussi suivi dans le second appartement de la rue de DOUGGA avec les rideaux petits carreaux de la dokhana, bref, y avait plus de rideaux chez nous que d’armoires.

Et si je veux dis que en 1989 lorsque maman a fait son ALYA à Paris, j’ai vu quoi au dessus de son évier.. ??? Durant un moment… ??? A part le halab et la lifa… ???

Lorsque nous sommes arrivés à Paris et plus précisément à CHARENTON pour y habiter..RUE DES BORDEAUX….J’ai confectionne …. ma femme ‘...Tu fais quoi avec ce tissu… !’ ‘...UN CACHE NEZ…. !’ lol.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
08 février 2018, 11:51
François, celui qui est parti, a parle un jour des sans dents, mal lui en prit. Et je ne suis pas étonné qu’un François ait pu l’affirmer, leur caractère les porte à dire ce qu’ils pensent donc il a dit, sauf que nous les anciens sans dents, mais avec des céramiques aujourd’hui, avons eu la chance d’avoir vécu là où les avec dents ont raté un vécu qu’ils n’ont pas connus.

Ce qui fait le charme de notre ancienne vie et qui à présent sont devenus des sujets intéressants  sont ces petites choses que nous ont côtoyés autrefois et je prends plaisir à les relater avec force et détails, ces rappels d’objets sans image mais que le lecteur visualise dans sa tête et rappellent aux personnes de mon age la véracité de mes propos, je ne parle pas de nostalgie ici mais de choses qui n’ existent plus dans nos cuisines…Un dame me dit que sa mémé utilisait cela, un autre que son papi jurait que de cela etc nous voyageons tous et toutes vers ses maisons qui ne ressemblent plus à celles que nous avons aujourd’hui.

D’un petit tortillon, un bout d’abat, d’un morceau de keiché parfois, un morceau de sac de jute, nos maman en faisaient un catalyseur d’eau, un filtre pour retenir le calcaire à ce qu’on me dit, un frein contre la pression. La meilleure est que si ce morceau n’était plus à sa place autour du cou du robinet, on s’en inquiétait .

Puis un jour, il fut remplacé par le progrès.

Dans un coin de la cuisine, il y avait le ‘primus’, bien sur, celui qui, par moment donnait des sueurs froides à nos mamans parce que la ‘tête’ avait ses caprices, elle s’enflammait intempestivement sous une pression trop forte et puis le ‘bouftilé, ou bouftilét, ce qu’on appelait le DIAMOND, un réchaud qui servait à tenir les ragoûts au chaud, qui lui aussi avait ses caprices lorsqu’il fumait de trop et qu’un long filet de fumée noir encrassait le plafond. Et ma grand mère qui disait ‘..YE HAYE...EN DALI EL FTILE CAADA DEKHEN….(...Je crois que la mèche s’enfume) ou ‘...Yé Hayé, tââla el ftilé… !’ ( Fais monter la mèche… !’ Entre monter et descendre la patience de ma mère était mise à rude épreuve.

Et puis, je ne finirai pas mon texte sans évoquer les rideaux, chez nous les rideaux étaient nombreux, un rideau qui couvrait le ‘mario’, l’endroit sous le plan de travail où étaient entassées marmites casseroles etc...un autre pour cacher la poubelle sous l’évier, puis encore un autre avec une porte celui là pour l’alimentation, pour les assiettes, un égouttoir en bois suspendu au mur, chaque assiette avait sa place. Le ‘mario’ du dessus, la soupente, il fallait une échelle pour y avoir accès, c’était aussi notre coffre fort, ce qui n’a pas empêche la domestique de nous voler, c’est là où la hanoukia, enveloppée dans son papier journal, hibernait, et toutes ces petites choses qui auraient du aller au rebus mais qui persistaient à demeurer pour la postérité.

Nous avions que deux armoires avec portes. Et 6 ‘ sans portes, des tringles retenus par des étagères, qui tenaient des rideaux, beaucoup plus faciles à remettre lorsqu’elles tombaient que ces portes coulissantes de nos imposantes armoires qui lorsqu’une porte sort de son rail, il faut avoir la tête en haut et en bas les deux bras pour tenir la porte, pour
ajuster la chose…. ! …

Le bout de mesrana, les rideaux, les bouftilet le primus etc. nos poignées de portee en forme d’oeuf, souvent éclos...Toute une époque, qui n a jamais été celle des sans dents FRANCOIS….parce que mon papa z’al nous a offert bien plus que le pain quotidien, la générosité du cœur, l’amour pour nous, nous qui n’avons rien oublié des rideaux des….. des….. bref des….
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 février 2018, 06:34
Belle description Bebert
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 février 2018, 11:51
MONSIEUR MON AMI ARKI...QUELLE JOIE.
...

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 février 2018, 11:52
NICOLAS HULOT....

OU CHOUE AYA...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 février 2018, 10:56
Chez MABEL’S boutique géniale où génies en goguettes et esprits tranquilles cohabitent dans une ambiance fraternelle sans oublier bien sur les préservatifs couleur Bénéton qui attendent un gland preneur car chez nous, nos capotes ne sont faites que pour cet usage , chaque chose à sa place et chaque place a sa chose. Nous, mon frère ma belle sœur et moi savons donner à nos articles le respect nécessaire, fonction oblige….

‘...Mr bonjour, je découvre votre boutique … ‘ Me dit cet oussif apparemment pressé….’...Comme COLOMB qui découvrit les Amériques ou Magellan le détroit ici MR vous ne naviguerez pas sous la houle et les vents et vous ne hisserez pas la grande spi moins encore LE FOC…. !’ Au mot FOK une jeune nigérienne venue acheter ses deux euros de plastic ose dire au Mr ‘...You want to FOQ….. ? La demoiselle ayant confondue une voile avec son métier mit notre homme dans un grand énervement et de lui dire en français ‘..PARDON…. !’ La jeune fille se rendant compte de sa bévue s’excusa en anglais par UN SORRY….l’autre comprenant tout de travers ‘il parle LINGALA répond ‘...NON SEULEMENT FOK MAIS SOURIS en plus…. !’ J’interviens auprès de lui pour le calmer qd soudain rentre le BODYGUARD de la jeune demoiselle qui pense que sa dulcinée est mise à mal ( elle travaille pour lui) intervient auprès de l’OUSSIF ‘ ..CAN I… !’ A peine à t’il prononce ces deux mots, sans attendre le reste, que l’autre fou de rage ‘..EN PLUS JE ME FAIS TRAITER DE CANAILLE…. !’ Me voici entre trois personnes, un maquereau, sa jeune pute et ce monsieur qui s’est senti offensé ..Je prend le monsieur à part pour lui faire comprendre qu’il y a quiproquo et que la jeune fille n’avait pas de mauvaise intention sauf qu’en période de crise, elle propose ses services à tout venant ‘...Mais alors votre boutique c est un lieu de DÉBAUCHE…. ?’ ‘...Comment cela monsieur, pas du tout, regardez, je vends les bibles HAJ VECHALLOM, regardez JÉSUS...MARIE...Que des trucs religieux ici, loin de nous les choses apocryphes, que des auteurs de renoms ABBE JULIO….ANGELE MERKEL….MACRON ...TROUMBA…. !’ ‘...Mais pardon que viennent faire ces trois là parmi les SAINTS…. ?’ ‘ MAIS MONSIEUR ...Ils sont nos bienheureux , ils sont la grâce divine, la matière sacrée, notre substantifique moelle ...Mais que faites vous là, Monsieur…. !’ Je cherche le KAMASUTRA et je tombe dessus, quelle chance….J’achète…. !’

‘…..Convictus illam in Spiritu Sancto ...AMEN ( je te pardonne mon fils))

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