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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 janvier 2019, 05:31
L’Enfant de la Goulette……… ????

Suis-je un vieil homme de la nostalgie, du souvenir ou des souvenirs…. ? Il serait indécent de ma part de m’affubler d’un titre qui appartient à tout le monde. Du moins à tous ceux et celles qui gardent en eux, cette ère, cette époque vivante dans leur mémoire. J’entends ‘...Breitou, tu es trop nostalgique… ? ‘Est ce que rappeler des anecdotes sur ses parents défunts, ou ses anciens amis partis trop tôt serait de la nostalgie… ? Non...C’est un hommage fait à leur absence. Nous les rendons vivants, nous les ressuscitons en évoquant leurs mimiques, leur parlé etc....L’exercice n est pas facile mais ceux ou celles qui le font portent la vie de leurs anciens. Je prends un cas MR MEYER, par exemple, alors que son papa n’est plus là, continue à le faire parler au présent, à lui redonner vie, il ne dit pas ‘... Mon papa disait .. !’ mais Papa me dit ….Remarquez bien les verbes qu’ils emploient, ils sont conjugués au présent et pas au passé. Il ne dit pas ‘..Ye Hassra, mon papa disait ‘...Non, il raconte ses anecdotes comme si son papa z’al était encore assis sur son fauteuil. Est ce de la nostalgie.. ?

Après mes petits problèmes, dans mon enfance, le mutisme, l’anémie, voilà que mon frère avait peine à reconnaître les objets...Maman, surprise par ce qu’elle croyait être une non @#$%&, a vite faite de contacter le célèbre professeur NATAF ophtalmo.

Des scènes à mourir de rire avec mon jeune frère SAUVEUR ALIAS SCAPIN pour ses amis. Vers l’age de 4 ans, il voyait mal, lorsqu’on lui présentait une clé, il disait c ‘est une CUILLÈRE…La fourchette devenait un clé, un pain devenait une bouteille, et ma grand mère, il porte le nom de son mari, rappliquait en disant ‘...CHNOUE TEOUE….BEB NEFTAH OULLE BESMATTA...TEOUE BEL OUAQT Aâinou tét’saoub… !’ (Mais enfin qu’importe...PORTE...CLE...OU PAIN...Tout cela avec le temps va s’arranger) Je prenais plaisir à le taquiner ‘...Sauveur c est quoi ca… ?’...Lui ‘...Un biberon… !’ ..Non un jouet… !’ Sauveur c ‘est quoi ça…. ? ‘….SAROUAL… !’ ( une culotte) ‘...Non, MHARMA ( un mouchoir) ...Si je lui avait présentait un âne, il aurait dit ‘..HSSAN… !’( Cheval)..La chose devenait sérieuse et ma grand mère ‘...Khir oullé yeq’ber aâmé… ! ( Autant pour nous qui soit aveugle qd il aura grandit) surtout que le second œil présentait un déficit et ma mère la grande angoissée perdait les pédales… Le Professeur après auscultation à la RABTA, prescrit des gouttes, une pommade etc. Après qqs semaines ‘….Sauveur, c est quoi mon fils…. ?’ Lui ‘...UNE CLE…. !’ OURIRIRIRIIRI….Mon frère avait trouvé la clé en un clin d’œil..
‘...SAUVEUR et ca c est quoi…. ? Lui ‘...UN PAIN…. !’ ‘...OURIRIRIRIRI… !’ Ma grand mére ‘...CHEFTOU….MNEBIYE ELI OULDI TEOUE I MENE Aânei…!( Vpus voyez, je le pressentais, mon fils a retrouvé ses yeux…!) Le problème des yeux de mon frère fut réglè au bout de six mois. Un jour, alors que j étais à Marseille, je lui demandais d’ausculter ma bouche….Il est dentiste. Il regarde, tate avec son doigt mes doigts, regarde mes molaires, gencives etc...Puis, tu as une carie à la gencive...Je le regarde et là ‘...Mais pardon depuis qd les gencives se carient… ?’ Il prépare l’instrument pour soigner ma gencive saine ‘...Attends, ne fais rien, surtout, je crois que tu vois MAL… !’ LOL...Il a confondu MOLAIRE ET GENCIVE… ! Méné dentiste oudini….Mais il voit le bout de son nez, croyez moi sur parole.

BREITOU.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
14 janvier 2019, 03:11
UN CERTAIN DR SEIF LAROUI s'est emparé de mon texte sur la LEGENDE DU CASSE CROUTE TUNISIE? CET USURPATEUR A SIGNE UN TEXTE QUI N EST PAS A LUI...LE PREUVE PAR L'IMAGE...

[harissa.com]

Et voici ce qu'il publie sur FB en signant.

HISTOIRE DU SANDWICH TUNISIEN ????????

Le casse-croûte Tunisien célèbre dans le monde entier, a bercé notre enfance et notre adolescence.
Les meilleurs casse-croûtiers étaient nos compatriotes juifs. A Nabeul, le casse-croûte de Tudor était incomparable.
La primauté des juifs dans la préparation de ce délice ne doit rien au hasard.
En effet, l’origine du casse-croûte remonte à un peu plus d’un siècle. On raconte qu’en 1898, vivait dans l’île de Jerba un pauvre juif nommé Banon. Il était chômeur et passait le plus clair de son temps à errer dans le ghetto. Il vivait de l’aumone de ses corelégionaires. Il passait ses journées affalé sur un trottoir en face de la boutique d’un celèbre bjoutier de l’époque nommé Attia.
Le misérable Banon se nourrissait aussi bien à midi que le soir d’un simple pain sec. Un jour, pour améliorer son quotidien il mit dans son pain un œuf que le riche bijoutier lui offrit grâcieusement. Appréciant cet ajout, il prit l’habitude d’enrichir tous les jours, à chaque fois qu’il etait possible, son sandwich d’un nouvel ingrédient. Il agrémenta alors son pain d’ognon, de piment, de sardine, d’harissa, de pomme de terre etc… Le bijoutier ne tarda pas de remarquer avec quelle délectation Banon avalait devant lui tous les jours son casse-croûte. Par curiosité et envie Il lui commanda un casse-croûte qu’il paya un sou. Le bjoutier, savourant le délicieux cassecroute, prit l’habitude d’en manger tous les jours. Rapidement Banon devint célèbre sur l’île et tout le monde s’arracha son délicieux casse-croûte. En bon juif ayant le sens des affaires Banon ne tarda pas grâce à l’argent gagné à ouvrir sa premiere boutique qu’il baptisa: »Avec Banon le délice est permanent ». Bientôt sa réputation depassa la frontière de l’île et Banon ouvrit des boutiques dans tout le pays. L’enseigne : » Chez BANON » devint un must couru par tous les Tunisiens pour déguster ce célèbre casse-croûte. Il existe même à l’heure actuelle au quartier le passage un casse-croûtier nommé Manino qui serait le petit fils de Banon.
Maintenant et après l’exode des juifs en France, la tradition perdure car bien ancrée chez nous et il suffit d’aller à la Marsa pour déguster l’un des meilleurs casse-croûtes du pays. Ce sont sans aucun doute les descendants de Banon qui ont perpétués ce savoir-faire à Paris où à Monmartre le casse-croûte Tunisien est le roi des sandwichs.
On attribut également à Banon la paternité du brik à l’œuf, mais ça c’est une autre histoire que j’aborderai lors d’un nouveau statut.
Dr Seif Karoui
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 janvier 2019, 02:32
Le DÉTAIL.

Aller chercher au fond de ses souvenirs, le moindre détail qui nous appartient. Je suis un peu comme l’archéologue, tenant sa truelle et tamise le sol la recherche d’un indice, d’un us perdu. L’us avec le temps s’use ou disparaît or, il ne le devrait pas. Il devrait être rappellè à notre mémoire collective. Vous le direz mais ce n est qu’un petit rien et bien ce petit rien instruira nos enfants et petits enfants des pratiques qui a disparu lors de la levée de notre campement pour pour se loger ailleurs, chez l’étranger. 3ând el barani.

Souvenez vous du détail, important autrefois mais qui ne l’est plus aujourd’hui dans nos apparts modernes. Le vendredi soir, chez nous, nous avions l’habitude d’ouvrir la porte au moment du kiddouch. Pour laisser entrer la REINE CHABATH….Qu’en est t’il aujourd’hui… ? Nos portes sont fermés dans les cités, dans les quartiers de France, même l’entrebâillement à disparu et pour cause, nous craignons...Alors la Reine par où passe t’elle… ? Par dessous la porte, par la fenêtre.. ? Non, elle rentre sans frapper et surtout traverse la porte comme un ange qui vient nous assister. Oui le petit détail de la porte ouverte, vous l’avez oublié car personne n’en a jamais parlé. Moi j’en parle.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 janvier 2019, 12:05
Conte et légende de TUNISIE.

LA DAME NOIRE.

Vous connaissez tous l’histoire de la DAME BLANCHE, cette apparition que certains automobilistes ont rencontré sur leur parcour par certains soirs d’hiver. Mais vous ignorez qu’il existait aussi il y a très longtemps LA DAME NOIRE , elle sévissait autrefois dans le quartier de juif de la HARA.

Elle apparaît dans les années noires, qd la HARA vivait dans sa misère et de son indigence.

Par un matin d’hiver, Rina, qui élève une marmaille, ne pouvant offrir à ses enfants, des plats ‘de riches’, leur servait souvent des ragoûts qu’on appelle ‘plat de rassasiement ou de consistance’, des plats simples, de semoule, de pois chiches. La pomme de terre prenait une place importante pour gaver ses petits ventres, qui loin de gémir, se contentaient de ce que leur maman cuisinait. Le seul morceau de viande était destiné au CHABATH..Les boulettes étaient sans viande, la farce, comme on dit chez nous, était FALSSOU. Hachich ( herbes)

Le 17 janvier 1899...Alors qu’elle descend faire son marché sur la place dite ‘...Batha Chloumou’...Rina remarque un vieil homme assis dans un coin de la rue Nej el DIN...Devant cet honorable monsieur, habillé d‘une ‘cachabiyé’, un marchand ambulant de légumes, assez usé, elle remarque une botte de salade qu’elle ne connaît pas. Elle lui pose la question ‘...Yé BABA , qolli e’di ech’noué … ? ( Papa, c’est quoi ces feuilles vertes…?) Le vieux ‘...Mé nédri aliyé yé mimti, jari mché léb bléd ou jebli zouz qatat… !’( Je n’en sais rien pauvre dame, mon voisin vient d’arriver du bled et m’offre ces deux bottes…!) ‘...Lél bïe… ?’ ( Elles sont à vendre…?) ‘..Eye, sourdi… ! ( Oui un sou) Rina paie sans savoir ce qu’elle a acheté. Elle se dit qu’une nouvelle salade relèverait le quotidien de sa famille. Elle rentre chez elle, pose son filet dans un coin et oublie les salades. Trois jours plus tard, elle se rappelle de son filet et de ses deux oubliés. Qui ont entre temps ont séchés. Elle réfléchit et elle décide, comme guidée par une voix intérieure, de les piler au maximum. Yed merej fi yédé, ou RINE terhi ( un manche à pilon dans sa main et notre dame, pille) Au bout d’une demi heure, elle obtient une poudre verte.

‘...Ech béch nââmel biyé él ghabra e’di… ? ( Que vais je donc faire avec cette poudre )...Elle réfléchit et toujours inspirée par son instinct de très bonne cuisinière, elle se dit qu’elle va la cuire.

Elle verse deux cuillères d’huile d’olive dans la poudre puis s’arrête...elle obtient une soupe noire liquide. Aucun goût. Elle pense encore et elle reconnaît qu’il lui faut bcp plus de cette plante. Elle redescend et combe de chance, le vieux était tjs assis à la même place et là, dix bottes de salade sont étalées à ses pieds. ‘...Quadech… ? (combien… ? )Sourdi ou ness… !’ Un sous et demi. Elle les prend toutes et se met au travail. Elles laissent sécher son achat durant une semaine. Puis, elle pile ses bottes. Elle obtient 400 grammes de poudre verte. Elle refait la même opération, faite initialement sauf que là, elle rajoute une gousse d’ail, une autre cuillère d’huile, un peu de tomate écrasée, un pincés de sel, chwiyé kamoun, tchiché harissa et comme on dit chez nous ‘..TEQLA AALA RABI… !’ (Elle s’en remet à D ieu) Elle laisse mijoter le tout sur le feu let au bout de trois heures de cuisson, elle obtient une texture toute noire. Assez épaisse. Elle goûte et et là, elle risque de tomber à la renverse.

L’odeur de ce ‘ragout’ va se nicher dans les narines de sa voisine. Rina lui fait goûter la sauce noire. l’autre est émerveillée par ce velouté. ‘..Loucen djid tarf merguej… ? Et si tu rajoutais un bout de merguez… ?’ Si tôt dit sitôt fait. Le soir, la famille découvre avec ébahissement ce nouveau ragoût. Rina est au comble de la joie, enfin, elle va diversifier le menu de la famille. Surtout que son ragoût se mange avec le pain et avec les doigts.
La voisine peu discrète, se confie à son autre voisine ‘...Loucen taref chnoué doqt âand Rina teoué tébel...Shan eqhal… !’ ( Si tu sais ce que j ‘ai goûté chez Reine, tu deviendra folle,..Un ragout noir ) !’ L’autre Taita, dure d’oreille comprend MRAA KAHLE… ! (Une dame en noire.)..Au bout d’une semaine, tout le quartier de la HARA s’en émeut, il voulait apercevoir la DAME EN NOIRE sortir de chez RINA.

La rumeur s’amplifie et certains hommes, bien inspirés, font le guet devant la maison de RINA pour croiser cette fameuse dame en noire. Hélas, point de dame en noire. Mais notre RINA, profitant de la rumeur, demande à son beau frère FRAJI de lui prêter son local pour ouvrir une petite gargote. Le bof accepte et RINA deux mois plus tard, ouvre un petit resto à l’enseigne ‘..MRAA EL KAHLE… !’ Et comme tout ces hommes, voulaient voir cette créature, ils ont tôt fait de déchanter mais une fois assis et voulant à tout prix l’apercevoir, Rina profitant de leur crédulité, leur servait un plat de LA DAME EN NOIR…( Sourdi) .Mais revisitée . Elle rajoutera plus tard, qqs feuilles de laurier dans sa cass’driyé ( sa grande marmite) Son plat devient célèbre à tel point que son affaire prospère au-delà de ses espérances. Elle changea au bout d’un an l’enseigne de sa boutique pour devenir ‘...DAR EL MLOUKHIYE… !’

Ainsi est née LA MLHOUKHIYE.

PAR ALBERT SIMEONI. BREITOU
CONTE ET LÉGENDE DE TUNISIE.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 janvier 2019, 11:08
Mehdi Marrakchi
17 janvier, 21:58

Lettre adressée à tous ceux qui se sentent concernés de la part d’un simple élève de 2ème année,
Il n’y a pas très longtemps, j’ai été dans une région intérieure de la Tunisie, pour y passer les vacances d’hiver. Là-bas, j’ai assisté à une scène des plus touchantes, que je ne pense pas pouvoir oublier. Un enfant, qui ne devait pas avoir plus de neuf ans, leva la tête alors qu’un avion passait, au-dessus de lui. Intrigué, il demanda à sa mère : « Cet avion, est-ce qu’il est en route vers Bizerte, ou bien Tunis ? J’aurais tant aimé y monter, pour voir à quoi ressemblent de si grandes villes. » Sa mère, demeura silencieuse un bon moment, puis lui répondit, d’un air un peu triste : « Tu n’as qu’à bien travailler à l’école, pour pouvoir monter dans de plus grands avions, et voir tout ce que ce monde a à t’offrir. Sache que l’école, est la seule chose qui te permettra de vivre une vie décente, l’école, sera ton échappatoire dans cette vie, l’école, sera ton ascenseur social, à toi de savoir t’en servir. » Le garçon, qui la regardait, d’un air inquisiteur, n’avait pas tout compris. Cependant, il répondit fièrement, et plein de confiance : « Je vais bien travailler à l’école alors, pour un jour, pouvoir piloter de tels avions ! » La mère, lui tapota l’épaule, sourit faiblement, et détourna la tête, pour dissimuler les larmes qui coulaient sur ses joues.
L’éducation, a toujours été dans notre pays, le seul moyen pour une certaine catégorie de Tunisiens, de grimper l’échelle sociale, et de vivre une vie décente, une vie dont ils rêvent, et c’est tout à fait normal. N’est ce pas là, le principe d’égalité ? Il est injuste, que parce que certains sont nés dans une famille plus aisée qu’une autre, qu’ils soient les seuls à réussir. Il est injuste que les autres, plus infortunés, n’aient aucune chance, ou presque de réaliser leurs rêves, qui parfois représentent un cadeau d’anniversaire pour les enfants de riches. Hélas, j’ai bien peur, que l’égalité des chances, en Tunisie ne soit plus qu’un mythe, et la crise de l’éducation en Tunisie, une réalité. La famille Tunisienne en ce moment, vit un réel dilemme, et certains parents n’arrivent même plus à fermer l’œil la nuit. Aujourd’hui, nous vivons la plus grosse crise éducationnelle que la Tunisie ait vécue, qui oppose, pour le meilleur ou pour le pire, le ministère au syndicat. Je tiens tout d’abord à dire, que je ne prends le parti de personne, car je ne suis d’accord avec aucun des deux côtés. Je ne suis là, ni pour juger, ni pour analyser la crise que nous vivons, ce n’est ni mon rôle, ni de mes compétences. Cependant, j’écris cela, pour extérioriser, toute l’indignation que les élèves tunisiens vivent, et la colère qui bouillonne en chacun d’entre nous. Les élèves, se sont retrouvés, encore une fois, entre le marteau et l’enclume. Nous avons été, comme dans chaque « guerre » entre ces deux partis, un dommage collatéral. Nous avons toujours été, la troisième roue, dans le système éducatif tunisien. Tous se chamaillent, par ci et par là, et nous ne sommes jamais pris en compte. Nous ne sommes que des outils, que les deux côtés utilisent pour arriver à leurs fins, et ce n’est plus acceptable. Nous ne pouvons plus demeurer indifférents, devant des personnes, qui prennent les élèves en otage. Nous ne pouvons plus nous taire, devant des personnes qui, pour cette année, ont décidé qu’aucune limite ne serait prise en considération, et qu’ils sont prêts à tout pour arriver à leurs fins. Je ne vais rien dire, sinon une phrase, qui résumera tout ce que j’ai sur le cœur, et qui est adressée à tous ceux qui ont la possibilité de mettre un terme à ce conflit : Cet enfant, oui lui, qui marche tous les jours, des kilomètres à pied pour aller à l’école. Cet enfant, oui lui, qui veille des nuits avec une bougie comme seule source de lumière. Cet enfant, oui lui, qui a rêvé de piloter un avion, à cause de vous, il n’arrivera jamais à réaliser son rêve. A cause de vous, il vivra à jamais, une vie que je ne souhaite à personne, méconnu de tous, travaillant au jour le jour, en espérant gagner son pain. Vous, oui vous, vous aurez son destin sur la conscience, et le destin de tous les enfants qui, comme lui, n’ont pas eu la chance de naître dans un meilleur environnement, et qui ont toujours espoir que les études les sauveront. Vous êtes la cause de tout ce qui leur arrive, vous et personne d’autre, car à cause de vous, les seuls avions que ces enfants piloteront de leurs vies, seront soit les avions en papier, soit l’avion qui les mènera à leur propre perte.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
20 janvier 2019, 09:42
CONTES ET LEGENDES DE TUNISIE.

On dit souvent que EL BAKHT MERCHOUM FI REJL EL RAJEL...Que la chance est gravée dans la semelle de l’homme…

L’OR EN BARRE.

Nous sommes en 1935...L’Europe est à la veille d’une grande tragédie.
Nous sommes sous le règne de Ahmed II Bey. La Tunisie est sous protectorat français.
Le marché de SIDI EL Bahri comme à son habitude se complaît dans cette effervescence où juifs, musulmans, italiens etc se côtoient dans un atmosphère que seuls les tunisiens connaissent. On y croise les hommes en jellaba, en Qachabiyé, des dames en sef sari, des hommes vêtus à l’occidental, une foule hétéroclite qui touche et retouche salades, viandes et poissons.
Des paysans venus du bled étalent à même le sol leur produit, la vente en guetch ( en tas).

Haim tient une nessba ( étal de poisson). Depuis plusieurs années. Il est pieux et d’une grande gentillesse, sa clientèle savoure sa façon de servir et la fraîcheur de son poisson. A la demande de sa clientèle, il n’hésite pas à écailler et vider le poisson à tous ceux ou celles qui le lui demandent. Un jeune commis du nom de Ahmed, 13 ans et son fils Jo 13 ans aussi, l’aident dans sa tâche.


Le jeune Ahmed, remarque que son patron jette dans la poubelle les entrailles du mulet. Par kilos.
Il en parle à Jo ‘...Yé Jojo baq i tayech el dekhléni mta el hout...’ ( Jo, ton papa jette les entrailles du poisson..!) ‘..Eye, naref, ouech thab t’ââmel biyém… !’ ( Oui que veux tu qu’il en fasse..!) Essmaa, bââd el khedme, en loumou zouz fradi ouen chouffou ech nââm’blou biyém… !) ( Écoute, après le boulot, on prend deux paires de cela et on réfléchira à ce qu’on peut en faire…!) Le soir alors que le papa ramasse son étal, il voit son fils et Ahmed, prendre deux paires de ses entrailles...’...Ech béch taâm’lou biyem ye oulédéti… ? ( Qu’allez vous en faire mes chers enfants…?) ‘..Mezellné mé narfourch… !’ ( On n’en sait rien…!)

Mais il leur demande de venir avec à la maison. Haim prend les deux paires et les introduit dans la glaciaire en attendant le surlendemain dimanche. Ahmed tape à la porte et demande à voir JO. Jo le fait entrer dans sa chambre et bien sur, ils discutent sur les entrailles. La maman et le papa sont dans la cuisine lorsque les deux enfants rentrent et demandent à voir le produit en question. Ils les prennent dans la main et délicatement les pose sur la table. La famille regarde intrigué ces deux paires collées. ‘...Eye teoué qoullouli éch bech tââm’lou biyem… ? ( Bon maintenant, donnez moi votre idée sur la chose…?) ‘..Ahmed ‘...Loucen ye SI HAIM en melhou’em oun chouffou eli khrej ménem .. ! ) ( Et si on les salait pour voir ce qui en ressortirait… ?’) La papa dubitatif, intrigué réfléchit puis ‘...Loucen en ghal’fouém bél melh, teoué i t’net’nou…?( Si on les couvrait de sel, elles vont pourrir…?) ‘..Lé yé baba, el melh bél ââq’ss, i daweb el mé elli fiém, ouel dem elli jeri fiyem.. !’ ( Bien au contraire, le sel va absorber l’eau et le sang..!) ‘...Eye, edi narefa, melle qadech mel chayé béch en khallioum fél melh… !’ ( Ok, mais combien de temps, allons nous les laisser dans le sel ?? Ahmed...’...En jarbou tlétè chwé’yé…. ! ( Essayons trois heures). Haim, sa femme et les deux enfants procèdent à la salaison. Ils attendent les 3 heures puis dessalent. ‘...Mejjélou triyén yé louled…. ? ( Ils sont encore mous les enfants..!) Jo le fils ‘..En ziddou mélle jouj chayat…!) ( On les remets mais on les laissant deux heures de plus..!)

Ils refont l’opération et au bout du supplément d’heures, la matière est plus consistante. ‘..Taref, ech béch nââm’lou, loucen en hatouém FOUQ el SOKHAN…. ? Béch it netch’fou bzaied… ? ( Et si on les mettait sur le SAKHAN pour les sécher.. ? ( sakhan= lattes confectionnés en bois léger (genre igloo) qui servait à chauffer la maison autrefois, un canoun posé au centre faisait office de chauffage et ainsi la maîtresse de logis séchait son petit linge). L’idée est merveilleuse, les deux paires sorties des entrailles du mulet ont séché et même durci. Pour couronner le tout et leur donner un aspect convenable, Haim pose par dessus une planche mta el saboun ( à laver) afin de les rendre plats)

l’or jaune orange vient de s’offrir à leurs yeux ébahis. Haim, coupe un morceau et goûte. Ses yeux ont fait un tour, il est aux anges. Cette petite pâte dans son palais le métamorphose. Il en coupe d’autres qu’il fait goûter à sa femme et aux enfants. Ils sont ravis. ‘...Kiféch teoué béch nââm’lou béch i doumou… ? ( Comment procéder maintenant pour qu’ils soient conservés longtemps… ?’ MAIRA regarde son buffet et sur le petit candélabre, elle aperçoit des larmes de cire. ‘...Néref kifféch…. !’ ( Je sais comment faire ) Elle prend une dizaine de bougies et les fait fondre dans une casserole...Puis s’empare de la paire restante et la plonge dans la cire fondue. Une fois, deux fois trois fois et là….Émerveille son mari n’en revient pas. La solution est toute trouvée.

Haim, le lendemain , se rend à son étal, sa paire en poche...Il pose sa boutargue, la seule, sur son plan de travail et invite sa clientèle à goûter. ‘..Yé Haim, qolli ech noué echmé el hajé edi.. ? ( Haim, dis moi comment se nomme cette chose…?) ‘..ADAM EL HOUT.

Tout Tunis apprend qu’un nouvel ingrédient à fait son apparition au marché de SIDI EL BARHI.
Un mois plus tard, Haim étale des dizaines de ADAM HOUT….Il n’en faut pas plus pour que notre homme devienne millionnaire. Ahmed entre temps a grandit, l’ancien employé est devenu chef de son entreprise sous l’enseigne de HAIM MEMMI ET AHMED ADAM HOUT AN C°.








Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
21 janvier 2019, 12:42
L'Enfant de la Goulette...Chapitre…..

US ET COU TUMES DE TUNISIE

PAR BREITOU...Albert Simeoni.

Qui n’a pas vécu, ignore.
Chez les tunes dont je fais partie, il y avait qqs traditions, des plis qui durent et perdurent.
En tant qu’ancien observateur et témoin de mon pays natal, j’ai observé, les gens autour de moi, et bien sur, j’ai retenu qqs pratiques qui aujourd’hui me font sourire, pratiques qui existent encore au pays de mon enfance, de monL’Enfant adolescence.
Dc pour placer la chose, je prends pour cadre la Municipalité de La Goulette, je vais dialoguer dans les deux langues, et oui, j’en ai deux et même trois, véramenté, mi disculpé per mie amicis italisnais non posso scrivére in italianon va béne.

Il est 9 heures du matin, et je me rends au guichet de la Municipalité de la Goulette, pour un extrait de naissance, mad’moun. Or l’ami qui s’occupe des Madmounins, de nomme Naji , un ami mais que la nature n’a pas avantagé, il est nain. Dc, je me présente au guichet, y’à personne. 9 heures 15 personne qd finalement j’entends une voix sortie de derrière le guichet...Fej’yé ( peur) ‘...Ah Neji enti ouni… ?’ ‘..Eye noch’rob caw’ti… ! ( Je sirote mon café) ‘...En hab madmoun..!) ’ ( Je veux un acte de naissance) ‘..Ess’tenné nââ’mel jer’mey… ! ( Attends, je prend un petite gorgée de mon café..!) ‘..Essméq… ? ( Ton nom) ‘..Albert Siméoni…!) Il tire l’acte vierge. ‘..Ess’me bouq ou omoq… !’ ( Nom du papa et de la maman) Ess’téne nech’rob jer’mey) (Attends je sirote un coup..!) ‘ Win Mouled… ?’ ( Où es tu né..?) Fi HALQUELOUED… !’ ( la Goulette ) ‘.. Essténe nech’rob jer’mey) Emé ââm  ouel terikh..)? ( En quelle année.. Et la date) .9/02/....1945… !’ ‘..BEL ARBI ALBERT.me fad’leq.( En arabe s’il te plait ..!) ‘ Loucen béch netqellem arbi el terikh mta louléda, thabli noss el naar, yesser qoli Neji, tét’raden ââlyé.. ? ( Si je dois te le dire en arabe, il me faut une demi journée alors quoi tu me fais marcher…!) ‘..El canoun… !’ ‘ C’est le règlement…) ‘Bara yatic canoun aala rasséq ye NEJI, ehné ouled el houmé…!( Va que tu reçoives un canoun sur ta tete…! Nous sommes du même quartier...) ‘Essténe nech’rob jer’mey) ….béyi el tess’ââ février ( tnech moukadess mta l’arab, fi elf ou tess’ââ’miyé ou khin’mssa ou âârbin yè Ghéchéch… !’ ( 9.02/ 1945, espèce d’enquiquineur..)’Essténe nech’rob jer’mey’ ( Donc remarquez depuis 9 Heures 30, et lui il ‘jermey son café alors qu’il est 10 heures 30...Une jermey pour chaque lettres.

Enfin, il termine le madmoum...’...Esstén ;;.  (Attends) Moi….’...Tochrob jermey, maw… ? ( Que tu sirotes ton café…?) ‘...Lei béch nezou eli met’qeléf bél tass’hih… !’ ( Non, je l’emmene pour signature..!) Moi….’...Ou béch… ! ‘..Tess’rob jer’mey maw…?) ‘...Lei béch en hal cigarou bél jerm’ay… ! ( Aussi, je vais fumer une clope tout en sirotant mon café) ‘..Neji brass dinéq ââla clémeq nejem nokhroj gbel madi chaya… ? (‘ D’après toi, je serai servis avant 13 HEURES… ?’ ) Essténe nech’rob jer’mey) ..Enfin, il se lève et part pour la signature...15 minutes, il est 11 onze, enfin, il revient avec l’acte...’...SI ALBERRTTTTT…) Il crie ‘...Echbiq tââ’yét ah, féme el saf, enti, ouné barq ouni…!) (Mais enfin pourquoi tu cries, nous sommes que toi et moi ici… !’ ‘..Canoun… !’ ( C’est le règlement)

Je prends le document, paye les 100 millimes mais avant de partir je lui envoie ‘...Yatic asba ye Néji, i najiq…) ‘….

Ainsi le café de SI NEJIB va durer 4 heures avant que notre nain lève le camp.

Essténe nech’rob jer’mey) de BREITOU.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 janvier 2019, 11:53
LE BIEN ÊTRE…SELON BREITOU.

Le bien-être est un état lié à différents facteurs considérés de façon séparée ou conjointe : la santé, la réussite sociale ou économique, le plaisir, la réalisation de soi, l'harmonie avec soi même et avec les autres. Selon GOOGLE.

Le fœtus baigne dans son bien être. Loin du monde, enveloppé, nourrit et logé, il grandit durant 9 mois sans se soucier de ce qu’il attend plus tard. Il vit dans son cocon. Bercé par la musique, se lovant selon son bon vouloir etc. Enfant, le MOT BIEN ÊTRE ne veut rien dire, l’enfant n’a pas encore conscience de l’interprétation de ce mot.

A 20 ans, il vit chez ses parents, entre ses frères, ses parents et sans souci. Sauf que la maman juive tune va lui inculquer par petites doses l’Angoisse. Son bien être commence à se lézarder. ‘..Avec qui tu sors, qui est cette fille là, anqrouché ( sang sue) à qui tu téléphones, combien de fois, elle va t’appeler etc...Tu es rentré tard … ! la ghassra..Son bien être s’écorne , sa liberté de se mouvoir, de penser, de parler, se trouvent entravés et bien sur, il ne peut rien contre cela. Le combat paraît inégale surtout que l’on sait que les garçons, chez les mamans juives tunes sont aussi malmenés que les filles en ces temps là. Le Bien être dans la famille disparaît, haj vé challom lorsque un membre de la famille tombe gravement malade, qu’un frère ou une sœur est atteinte et haj véchallom que l’un d’eux disparaît. Il se crée dans ce cas là, un MAL ETRE. Qui restera à vie, marqué dans le subconscient de la famille. Le Bien être dans un famille est collectif, le MAL ÊTRE AUSSI lors d’une tragédie. Une famille touchée par l’adversité se retrouve mal dans sa peau. Et les cicatrices perdurent. Elle a cessé de vivre. LE CHAGRIN S INSTALLE.

Le BIEN ÊTRE, c est quoi chez soi .. ? Se sentir bien après une bonne journée de travail, retrouver sa famille au salon ou à table, boire ensemble un verre de thé, de café, partager un apéro etc...Humour, ambiance joviale etc concourent au Bien ÊTRE. Il n est pas inscrit au quotidien en tout cas, il est momentané car chaque jour apporte son lot de joie et de peine. Le Bonheur n est qu’une illusion, juste un mot en français. Il est virtuel même si on le souhaite, à des être chers, à des amis sincères, la santé est plus importante que le BONHEUR.

A 30 ans, l’âge légale pour les juifs, pour prendre épouse, l’adulte se marie. Il fonde une famille et sa principale préoccupation est de préserver sa famille de toutes préoccupations matérielles. C’est la mission du chef de famille. Mais la plus grande mission dans une maison revient à l’épouse. Celle qui du matin au soir, veille à ce que son époux, ses enfants ne soient pas démunis. La cuisine est son champ d’action. C’est là où elle puise la force, LE BIEN ÊTRE pour rendre sa famille la plus heureuse possible. La contribution du papa tient aussi un rôle important mais tjs en association avec son épouse. En retrait.

Moché ‘ prénom’ imaginaire, cet ami qui a voulu que je parle de BIEN ÊTRE. Moché, tu te rappelles, puisque tu es goulettois...Les jours où lorsque tu rentrais chez toi, tu sentais l’odeur des mets qui envahissaient les chambres, tu éprouvais un sentiment de tranquillité, de sérénité, un soulagement, un apaisement, proche du nirvana, en oubliant de dire ‘..RABI I QEMEL… !’ Que cela continue mon D ieu) Le Bien ÊTRE est une bénédiction. Et ce n’est pas la richesse qui contribue au BIEN ÊTRE car le fric n’a jamais était UN BIEN ÊTRE sans doute un confort, combien de gens riches vivent dans leur MAL ÊTRE parce que chez eux, un grand souci plane dans cette atmosphère.

Tu as pris de l’âge Moché, et tu aspires à ton BIEN ÊTRE, il se résume à peu de chose, tes enfants ont grandit, ils t’appellent, ils viennent avec leurs enfants, tes petits enfants, ton épouse est dans les fourneaux debout, à préparer des gâteries, tu te lèves de ton divan et tu passes par la cuisine, tu la vois debout dans son peignoir, à frire, à retourner des boulettes, à couper des salades, à sortir par temps froid faire ses courses, se démener, penser à ce qu’elle peut t’acheter parce que tes vêtements sont devenus soient trop larges, soient trop courts, elle ferme la fenêtre par grand froid pour ne pas que tu tombes malade, elle te mets le cache col autour du cou, si tu l’as oublié de le faire bref, elle concoure à ton BIEN ÊTRE souvent au détriment du sien et il arrive ce moment, après une vie de 45 ans de vie commune, où, tu réalises dans ton lit combien cette femme là est UNE REINE et que tu as oublié dés fois de respecter alors qu’elle mérite que tu lui embrasses les pieds. Alors, le matin avant d’aller boulotter, comme un voleur, furtivement, tu jettes un dernier regard, avant de sortir, vers celle qui sommeille et tu vas, tjs comme c un voleur caresser son drap, et tu portes tes mains sur tes lèvres comme si tu embrassais la MEZOUZA… Parce qu’elle est MEZOUZA….Elle est sacrée. Celle qui prend soin de toi pour que tu sois BIEN DANS TA PEAU. Et qd tu rentres le soir, ta fatigue disparaît comme par enchantement parce qu’elle est là, assise sur son canapé, œuvrant à repriser, un bouton de ton manteau qui allait chuter à terre….Et toi, tu vas t’asseoir face à elle, la toisant de biais, feignant de voir la télé, esquivant furtivement un regardn vers cette épouse tranquille, sereine, qui durant des années et des années n’a eut d’yeux que pour toi sous l’oeil de D IEU. Ton BIEN ÊTRE C’ est elle...L’épouse ‘conseil’, qui te veut du bien malgré les aléas de la vie, les accidents de la vie, ces accidents qui t’on égarés par moment.

La VIE m’as apprit à un âge ingrat, que le BIEN ÊTRE n est pas virtuel mais présent. Il se vit à chaque seconde tant que tous ceux que tu aimes sont là. Et le jour, du grand départ, tu diras dans un dernier souffle, en embrassant ses mains.. ‘...MERCI MA FEMME… !’ Pardon pour avoir ignorer que le BIEN ETRE T’APPARTENAIT… !’

Moché, tu as reçu dans ta boite ma missive et tu me réponds que des larmes ont coulé sur tes joues. Tu n est pas le seul à avoir fait couler des larmes car les larmes qui coulent sur soi, sont la plus belle forme de reconnaissance DU BIEN ÊTRE envers elle, sans contre partie… !’

Moché eli i chemané douni, amin.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
30 janvier 2019, 02:17
lu sur FB....par BREITOU ES LETTRES

Le cours va porter sur un mot des trois trés connus chez les tunes..Et même chez les jeunes, les trois mots assez courants sont les mots Blid...Tkil...Rkiq....Attardons nous sur le premier..BLID qui veut dire antipathique...la BLEDA nom féminin qui se traduit par ANTIPATHIE...Bien entendu tous les mots judéens ne trouvent pas leur source, alors que pour bcp de mots en français, le latin est là pour trouver l'origine du mot. Dc on peut être BLID durant un moment....Ou catalogué en tant que tel '...Ewe je el blid...Voilà venu (l’antipathique ) et la compagnie se tait devant le BLID....parce que KLEMOU BLED ses paroles sont antipathiques. Falou blid, son caractère est antipathique. Dc classé en tant que tel, et il le sera à tout jamais aux yeux de ses amis. On peut aussi être blid durant un instant, '...Clemeq BLED..!Tes paroles sont antipathiques. Expression '..EL BLEDA KHARJE MEL KHNEN'CHOU...L'antipathie dégouline par ses narines...!' El bleda TEJ'RI (' courre) mél KHECH'MOU....L’antipathie coule de son nez. '...Aând el rajel éhdé el BLEDA cime mââjoun...Chez cet homme là, l'antipathie ressemble à de la confiture...Les tunes diront MASSET...MASSTA...A contrario le MOT HLOU...Qui veut dire SUCRE...MAIS AUSSI CHARMANT s'opposent au BLID.

Nous en tant que juifs tunes avons horreur de la BLEDA...Il faut savoir aussi que chez les TUNES ce mot est à proscrire si on s'adresse à un tune, il est considérè comme une insulte assez grave, mot offensant. Mes assistants TITI..IVANOV..SERGE...GUEZ...ET CONSORTS sont là pour vous assister et donner encore plus de précisions sur ce mot là.
Le prochain cours sera affiché devant votre porte.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
31 janvier 2019, 09:12
Les noms cités font partie de mon staff.


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Albert Siméoni
20 min ·

C’est dans la CHAMBRE 12 DU TGI de MAISONS ALFORT mise à notre disposition par le DÉPUTE MAIRE DE CETTE VILLE FLEURIE que débute la séance...A SAVOIR LE SUJET ...LE RKIK...Qui sera présenté par mr BREITOU Maître conférencier à LA ‘SROBONNE’. Il sera assisté par MR JEAN CLAUDE CHEN...MR ARTHUR GUEJ...MADAME VACANTIA ( Khla’ââ) ISCHTIR maître es lettres en ARABE...MR TINI (âât’ââné yesser, il nous a bcp donné) Madame ELSA, MR FRADJI GUEZ scrutateur, MR FRANKLIN observateur, MR ELIE ALLAL, contradicteur, MR ERIK EMPTAZ, journaliste invité Du Canard ENCHAÎNÉ...MR RIDHA expert en langues orientales assiste à la conférence….etc…

Mr les cités du moins les assistants et mr BREITOU sont dans leur loge. Elsa n est pas encore venu tandis que MR CHEN semble retenu. Enfin le dernier arrive ‘...Chedétni el bowlé ( j ai eté retenur par un pipi) ..Enfin MADAME ELSA rentre en croquant une péché ‘...Ah tu as la pêche à ce que je vois , andeq el kha’wkhé).

Il est 17 heures 45 qd mr ZAGDOUN annonce….’...LE COURS...’ Breitou et sa clique rentre.

‘...Vous pouvez vous assoeir ( Jean chuchote à l’oreille de BREITOU allaich oumen waq’fin… ? Pourquoi ils sont debout… ! )
La salle est pleine à craquer. La transmission se fait aussi par télèvidéo dans la salle des PAS TROUVES.

‘ ..Bonsoir Mesdames, Messieurs, honorables, invités, votre présence prouve que le sujet de ce soir ne vous laisse pas indifférent, je vais bien sur, comme annoncé il y a qqs jours, expliquer le MOT RKIK….Ma consœur Elsa, dans un précédent message attire mon attention sur ce mot ‘..EST CE QUE BLID ET RKIK ne sont pas pareils… ? Je lui réponds non et pour cause. Prenons un exemple facile...Vous voulez clouer et là le clou peine à rentrer dans le bois vous allez dire à haute voix ‘...MESSMAR RKIK… !’Ce clou est antipathique, il vous a stressé, pour un animal, un chiot qui vous suit de partout à la maison vous allez dire ‘..MEROUQOU EL QELB e’dei ( mais comme il antipathique ce chiot là) etc etc donc ce mot ne s’adresse pas uniquement aux personnes mais aussi aux choses, aux animaux qui vous apporte la ghassra, le stress, bref à tout ce qui vous ennuie, même le temps ‘..EL TIMBOU RKIK...Le temps est antipathique sous entendu ‘il m’ énerve’….Il n est pas plaisant, voyons à présent le RKIK dans le genre humain. Je rappelle aussi que certains mots en judéo-arabe et même bcp ne trouvent pas leur source, le qd et le pourquoi. Sont t’ils d’origine Turc, espagnole, indou, arabe, hébraïque… ? Les racines de ces mots sont difficiles à trouver...Il y a aussi la déformation du mot selon les générations, ils ont muté à travers les âges, pour ne plus muter aujourd’hui’hui...Dc le MOT RKIK ne sera plus un mutant, il est adopté en tant que ANTIPATHIQUE...La Rkeka c’ est le nom qui en découle et qui veut dire GLUANT..COLLANT...UN RKIK est une personne qui n est pas accidentelle mais destinée à l’être par son comportement, sa façon de parler, ses écrits, ses plaisanteries n’émeuvent personne, et s’il fait partie d’un groupe d’amis, on dira ‘..Ewe jé el RKIK… !( Voilà venu l’antipathique) Il s est fait une renommée,il ne s’en détachera plus. On peut être RKIK pour un moment, pour un instant, mais pas tjs or il y a des personnes dont le métier est d’être RKIKEUR….Celui là sera mis au banc des ‘infréquentables’ qu’il sera vu ou aperçu, sa présence ne plaît pas au sein d’une bande de gais lurons, elle ne plaît pas parce qu’elle n’ est pas intéressante, et pour en rajouter s’il tombe sur un HCHEICHI ( un nerveux) il lui répondra ‘...NON SEULEMENT TU ES RKIK MAIS TU OU BOU MTA EL RKEKA...( le père de l’antipathie).
Personne ne naît RKIK, on le devient si dans la famille du RKIK l’ambiance n’est pas à la bonne humeur mais baigne dans une ambiance de lourdeur qui ne prête pas à rire. LE RKIK va donc se forger dans cela et il lui sera difficile de changer, il restera tjs le RKIK de qq’un. Le collant, le gluant, celui qui ouvre le bec pour dire des insipidités, on dira après son départ d’une table de café ‘... BECH I JIBLI EL Qââi ( Il allait me faire vomir) cela peut paraître méchant mais c est ainsi.Chez les tunes on a horreur du TKIL.
La Bledé,(lourdeur) le blid (lourd) est cousin germain du RKIK...Chez les tunes ces deux mots sont à proscrire, c est offensant et même insultant… ! Ces deux compères peuvent s’associer et ouvrir une ENTREPRISE car avec MGHORFA BLEDA OU RKEKA i hallou barmil car avec une seule cuillerée de LOURDEUR ET D ‘ANTIPATHIE, ils peuvent diluer cela dans un tonneau de mille litres d’eau…) Imaginer la bouteille vendu à 1 € sous la marque...BLEDRKIK...lol

Je vous remercie chers amis et confrères d’avoir assisté nombreux à cette conférence. Merci et à bientôt sur les LIGNES De la rubrique LE JUDEO MTA’I OU M’TAYAQ… ! Mon judéo et le tien)

LOL.
Breitou.
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