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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 février 2019, 11:54
Bonjour……

Ce matin je me suis alourdi d’un poids.
Un poids bien différent du kilo que vous connaissez.
J’ai bien perdu du poids en effet, depuis qqs mois. Il est proportionnel à ma hauteur. A ma grandeur, à ma stature.
Mais ce poids là, est commun au moindre mortel des communs, à moi, à vous à tous. Et tous les régimes du monde, ne pourront vous en débarrasser. C’est un poids qui vous fait avancer dans le temps. En archivant tous les autres poids. Et je souhaite en archiver d’autres comme je vous le souhaite à tous. Ce poids, vous cabre un peu peu plus, vous rend lent, amoindri votre force, baisse votre acuité. Puis si vous rajouter d’autres poids, tout se transforme, tout se perd, et bien sur, à mesure que ces poids s’ajoutent aux autres, vous vous rappelez les autres poids, ceux qui étaient des pesons d’or, votre âge d’or alors ceux qui arrivent seront ternes. Sauf que, la brillance vient de ces lumières que nous avons crée et qui illuminent notre vie pour que chaque jour ne soit pas morose.

LE POIDS DES ANS. Ce matin, je supporte un poids de plus.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 février 2019, 04:13
Bonjour et bon dimanche, le soleil est au rendez vous.

J’ai lu bien sur hier vos congratulations, j’ai lu vos messages, une à un, sur mon mur et sur d’autres murs. Cela m’a fait chaud au cœur d’avoir la reconnaissance des autres. Ce lien que j’ai tissé avec vous, ressemble à une grosse chaîne aux anneaux d’or. Rien ne vaut l’amitié qd elle est sincère, avec le temps cette amitié devient amitié/amour, celle qui émeut qd l’un de nous va mal. Qd l’un de nous part. Celle où l’absence d’un ami qui n’écrit pas durant qqs jours, nous interroge. L’amitié n’a pas de visage, ni identité, elle s’exprime par des mots, bienveillants, sobres, l’amitié qui découle de notre pays car malgré la séparation physique nous sommes tjs là, rattaché par un embryon invisible à notre ancien pays. Comme je l’ai souvent dit EL Aâchra ( la vie en communauté, la complicité etc) ne se balaye pas d’un coup de balai. Nous restons tjs en liaison soit par les chansons, soit par nos arts culinaires, notre parlé, npus sommes à l’écoute de notre pays et l’on n’y peut rien faire à cela. Ceux et celles qui sont partis en bas âge sous des ciels meilleurs, ont du mal à comprendre cet attachement viscéral mais moi qui suit parti à 45 ans, j’ai du mal à n’en pas en parler, à passer sous silence mon vécu. C’est de là bas que je suis ce que je suis aujourd’hui.

A Mon Épouse, mes enfant et petits enfants, frères et sœurs, à mes beaux frères et belles sœurs qui hier soir sur WATHSAP ont inondé l’écran de ma femme de leurs bons souhaits, à tous mes compagnons d’armes goulettois, à tous mes amis d’ici sur FB, à tous les inconnus qui ont eu une pensés si minime soit t’elle à mon égard, je tiens à les remercier pour la chaleur de leurs paroles.

NETMENE LIQOM KOL KHIR OUEL EH’NE…
NETMENE LIQOM SAHAT LEBDEN
NETMENE LIQOM EL SAD OUEL MARBOUH.
NETMENE LIQOM EL JEW OUEL DAHQ.
NETMENE LIQOM QOL ME CHEY ELI I BAYAD EL DOUNI…
NETMENE LIQOM EL AMOR TAWIL MEGHIR MARD.
Je vous souahite le boneur et la paisibilité.
Je vous souhaite la bonne sante.
Je vous souhaite la chance et la fortune ?
Je vous souhaite la fête et le rire.
Je vous souhaite toutes choses qui chassent le mal.
Je vous souhaite la longue vie sans maladie.

BREITOU AIRWAYS est une compagnie LOWCOST qui vous fait voyager gratuitement vers tous les aéroports du monde.Elle ne vous fera jamais payer de bagages. Elle est ouverte à tout le monde. A toutes les langues de chat.

BREITOU AIRWAYS et son commandant de bord vous AIME et vous souhaite d’agréables voyages au dessus des nids de coucous.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
28 février 2019, 12:22
L’écriture m’est tombée sur ma tête un soir de Mai 1989.
Sans être redevable envers quiconque. Une averse est tombée sur tête, elle m’a emportée dans un tourbillon de mots, de récits, de proses et de vers, de légendes, du théâtre même, mon vécu sans aucune préméditation. je me suis mouillé jusqu’aux os. L’ivresse s’est emparée de moi.

Il y a ceux qui kiffent les boissons alcoolisées, les apéros, les plaisirs de la vie, la bonne compagnie entre amis, les réunions entre amis, et j’en passe et certains ont trouvé l’écriture.

L’ écrivain a pour seul compagnon, un simple stylo, un crayon parfois, un stylo qui saigne, dans lequel transite toutes ses émotions, ses douleurs, ses souffrances, son mal être, sa révolte etc..L’écrivain s’ouvre à travers ses écrits, il y trouve là sa passion et pour certains une sorte de thérapie, l’écriture est thérapie pour ceux et celles qui recherchent dans leur imagination ce manque intérieur, l’oublie d’exister, ce besoin de raconter et de se raconter. La plume revient aussi aux poètes, tout comme le violon, le piano, le pinceau, l’argile, le bronze etc...Tout créateur se veut humain, tolérant, et c est par les mots qu’ils se fait aimer, apprécier ou haït. Je pense que l’écriture, n est pas faite pour invectiver mais pour donner de l’amour aux lettres.

Par ma plume, par mon stylo avant que ne vienne l’insipide clavier, je me suis donné, à l’instar des grands hommes, que je ne suis pas, le pouvoir de transmettre, de réfléchir moi même sur le sens de la vie qui s’écrit, selon son ressenti.

J’invite les jeunes à laisser tomber leurs plaquettes et à écrire ne serait ce que trois ou quatre lignes, de s’exprimer, de dévoiler leur âme, mon âme qui loin d’être blanche s’est aussi noircie. On m’a dit un jour que j écrivais avec mon cœur, en laissant ma raison de coté. Je l’ai fait sans rien regretter, mais vous savez le scribouillard a aussi la capacité d’étendre son ressenti, en choisissant les mots simples. Ceux qui sont à la portés du commun des mortels. Je ne suis pas journaliste, je ne fais pas la une des journaux, je fais ma une, et cela me suffit amplement.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
03 mars 2019, 12:28
La peur de la feuille blanche.

Ma fille Valou, celle qui a hérité de ma plume mais bien plus belle que la minne, m’a dit ‘.LE TRAC DE LA FEUILLE BLANCHE . Je m’en souviens très bien, lorsque je fus enfant, le seul fait de voir une copie posée sur mon pupitre soulevait en moi une angoisse. Qu’allais je donc écrire… ? Avec ce stylo à bille qui attendait de rouler. Il désespérait de moi. Une feuille blanche
c’ est le reflet d’une tête vide. Mokh, Une cervelle sans idées, sans imagination.

Je ne vous parle pas de la feuille de dessin, dessiner un oiseau, oui j’ai dessiné bcp d’oiseaux à tel point, qu’ils ne restaient pas sur leurs branches, ils s’envoilaient et mon maître posait sur cette feuille un regard, qui loin d’être compatissant, était fait de reproches ‘..Pas même une queue ..’ me disait t’il….A quoi sert un oiseau avec une queue s’il n’a pas de plumes, d’ailes, ou de tête.

Alors, je copiais l’oiseau du voisin, souvent un pinson, un moineau, un rouge gorge sauf que je changeais un peu les couleurs pour ne pas parâtre copieur.

Mais qu’ais je donc fait au ciel, pour ne pas inventer un oiseau...Passe pour les oiseaus, les renards de la fable, et tout le reste. Oui, mon stylo, mon crayon, désespéraient de moi autant que je désespérais d’eux.

Je ne serai pas dessinateur, ni mathématicien moins encore, philosophe, mon avenir était tout trace sans stylo et sans plume sergent major moins encore sans fusain. En quoi serais-je bon un jour ???? à jouer à la toupie, au cerceau, à lancer des maniques, à grimper des arbres, à me rouler sur les flancs des montagnes de khandaq du canal nord de la Goulette… ?

Adieu à ce qui me paraissait important, ces métiers de joueurs de jeux d’enfants, ne sont pas des métiers, juste des passe temps de jeunesse.
Alors, en grandissant, j’ai dessiné autre chose, j’ai tracé mon destin. A main levée, avec effort et sérieux, la mine n’était pas faite pour moi, rien de ce qui est scolaire m’a passionnée autant que la fidélité envers mes amis.

A ce sujet, j’ai un grand souci, je suis une éponge, qu’un ami tombe malade, et je ressens cela comme une atteinte personnelle. Entendre, un ami qui est malade, me rend triste. Je ne saurais l’expliquer et je ne saurais le comprendre.

Je trace ainsi ma route pour lui rendre visite, m’enquérir, le rassurer, l’appeler, le déranger, m’informer de son état, attendre de sa part, un rayon de lumière, qui me laisse espérer une guérison. D’une jeune fille d’un parent, la sachant malade, j’en ai fais une histoire personnelle.

Ami commence par AM...Amour aussi. Je m excuse, vraiment je m’excuse, de dessiner à ma façon ce qui me rend triste. Ma nature a prit le soin de me dessiner autrement.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 mars 2019, 09:52
17 OCTOBRE 1912.

Tout partage doit mentionner le nom et le prénom de l’auteur.
LA LÉGENDE DE LA OSBANA Mayo. LA OSBANA EST JUIVE ceci est pour les antisémites.

(Tout rapprochement avec un récit connu n’est que pure coïncidence, les noms cités sont imaginaires ainsi que les dates.)

Dans le quartier de LA HARA, l’ancien ghetto juif de Tunis, qui, à l’époque, était gardé par des janissaires aux portes, personne ne pouvait entrer et sortir après une certaine heure, Mathilde alias Mayo, parce qu’un jour, elle a dit ‘..Medebiye nemchi el sét bel MAYOU….( j’ai envie d’aller à la plage en maillot) maman de 5 enfants en bas âge, peinait à nourrir sa marmaille, son époux décéda suite à une épidémie. Elle faisait du porte à porte pour quémander qqs subsides et les familles, aussi modestes qu’elles fussent l’aidaient autant que possible. Kiki le boucher, lui donnait chaque semaine qqs abats, histoire de relever la purée de pomme de terre de ces plats légers, le boulanger Chmyane, lui donnait qqs miches de pain rassis etc...Un matin, elle remarque que Kiki LE BOUCHER, son voisin, jetait dans sa poubelle qqs boyaux d’intestins, bien sales et de menus abats. Elle lui demande la permission de les prendre. Kiki ne refuse pas. Son paquet en main, elle passe devant Cohin, le marchand de quatre saisons qui lui remet en mains qqs banches de céleri, klafess, un peu de korchef, qqs feuilles d’épinards légèrement écornées, bref, des ‘taftouféts épars ‘pour agrémenter ses diverses soupes, car chez ces gens là, messieurs, les sans dents selon la formule consacrée du ventru bien connu, le pain rassis dans l’eau aidait à ne pas trop mâcher. Il suffisait d’avoir le ventre plein et pas creux pour s’entendre dire ‘..Aâliq el hamd yé mouléné.. !’ Merci mon D ieu… !’ Oui merci mon D ieu de ne pas crever de faim. Elle rentre à la maison, étale sur sa ‘dekana’ les qqs provisions en vrac, ramassées ici et là et s’apprête à cuisiner. Elle ne sait que faire de ses boyaux, mais elle les rince, les nettoie et les pose sur sa ‘dekhéne’ ( battit) son plan de travail en carreaux.

Elle met une casserole à bouillir, et plonge ses pommes de terre, avec deux œufs. Tout cela bout. Elle épluche ses pommes de terre, a^rés cuisson, coupe les œufs durs en deux et sert ses enfants, certains sont assis par terre sur une hssira (natte). Mijérie qd tu nous tiens.

La jeune dernière Marie, 8 ans, est dans la cuisine, elle n’a pas faim mais elle remarque les boyaux. Elle s’empare d’un morceau et pour s’amuser, elle se met à souffler dedans. Elle a devant elle, une sorte de petit ballon longitudinale. Puis, elle introduit dedans qqs bombons que l’épicier Breitou lui avait donné. Oullét saqssaqa, une tirelire, un bas de ‘laine’

Rentre à ce moment là, sa maman, qui, surprise, aperçoit ce boyau, devenu un sac transparent. Elle demande à sa fille comment elle a fait. La jeune fille croyant avoir fait une bêtise se met à pleurer. Sa maman la réconforte mais voilà qu’une idée germe dans la tête de MAYO. Elle retire les bombons, se remet sur son plan de travail, sort un couteau usé et se met à couper les abats en petits carrés, deux oignons frais en quartiers, une pincée de sel qqs graines de riz, trouvés dans le mariou ( petite réserve) un peu de poivre, une gousse d’ail, les épinards coupés, et un chwiyé de coriandre, tout cela improvisé.. sans aucune mesure, un peu d’huile et elle remue le tout à feux doux, allah bab allah, au petit bonheur la chance. Elle plonge le tout dans une ‘cassaroulla’.

Elle obtient une sorte de farce assez molle. Elle demande à sa fille de l’aider en tenant ‘la mesrana’ à son extrémité. Matila souffle au préalable ‘la vessie’ puis introduit le bout d’un kmââ ( entonnoir’) et avec son doigts, elle farcie le boyau, jusqu’au bout. Elle obtient ainsi, un petit tunnel multicolore, transparent. Elle replonge tout ce cela, cette longueur, dans une marmite pleine d’eau, un bouillon qui au bout de qqs minutes, rend la OSBANA compacte. Elle pique un peu le boyau légèrement durci. Elle sort ses 70 cms de l’eau, ce cordon, le pose dans une assiette et goûte. Elle trouve la chose géniale, bien assaisonnée et bien cuite. Le soir, elle sert à ses enfants, avec la purée de pomme de terre, un morceau de Osbana. Les enfants tombent des nus. Chwilen ‘..Chnoué édè yé mââ…. ? ‘..OSBANAT MAYO….La saucisse de MAYO.

Forte de sa découverte, elle récidive le lendemain en améliorant le goût, et fier de son un mètre de OSBANA s’en va voir Kiki...’..Yé Kiki, chouff, tnejem tenssar el Osbana é’di, ou cent tne’jem tbiyé jedda, mé chkhach t’khaless’ni, biy ou bââd ââtini eli thab… !’ ( Kiki, s’il te plaît, peux tu accrocher, ce morceau de saucisse et le vendre, ensuite tu me payeras qd tu voudras…!) Ainsi parla Mayo. Le succès de sa trouvaille ne se fit pas attendre et Kiki, lui propose même de venir travailler dans son magasin.
]Grâce à son salaire important, MAYOU a pu s’offrir après 65 ans, des vacances en maillot à la plage de la Goulette, face CASINO.

Ainsi est née la OSBANA MTA MAYO connuE par tous les tunes.
Qd à son nom de OSBANA….N’entendez vous pas le son SBAA...Doigt...Parce que elle était enfilée avec le doigt, le pouce dans le kmââ, entonnoir..Yé jmââ kmââ. Lol

PAR BREITOU OSBANA MAYOU

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 mars 2019, 15:06
Voici une osbana avec son kmââ, entonnoir spécial.

Pièces jointes:
osbana et entonnoir.JPG
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
11 mars 2019, 06:26
Sur cette photo; on voit bien un entonnoir; ,mais ce n`est pas le veritable qui lui a un emplacement special pour le pouce.
Tres chers amis, je vous envoi toute mon amitie, surtout a Bebert et a Meyer.
Yom tov, et a bientot pour pourim.
Atini pourimi!!!!!
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 mars 2019, 15:37
EXACT MERCI MON AMI...POURIM SAMEYAH...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
13 mars 2019, 15:37
La légende de la PKAILA. Selon Breitou le youpin.

Toutes ressemblances avec des personnages ou des lieux existants ne sont que pure coïncidence.

1896.

Dans le village de SIDI BOU ALI...Pas loin de SFAX, vivait une famille juive...Les Ben CHEMOUN. La famille cultivait un arpent de terre. Des légumes surtout qu’elle commercialisait les jours de marché à SFAX. L’époux Benyamin, était chohet, et bien sur, il se rendait ts les jours au marché de la place SIDI MANSOUR pour ses pratiquait rituels, sur sa cariolle. Il était très apprécié par les villageois de son bled et surtout bon père de famille, une famille de 6 enfants en bas âge. C’est sa femme qui s’occupait de son petit verger de légumes et comme on dit chez nous, elle vivait Aalaa eli jib rabi, qol nar ou narou ( Elle vivait selon ce que D ieu leur envoie, à chaque jour sa pitance.

Nous sommes sous le règne Du BEY SIDI AHMED LAKNICH….Leila Soraya, son épouse, était une femme de cœur, généreuse et charitable . Le couple avait une fille, très belle, jeune et sans prétendant. Princesse et respectée dans la cour du BEY.

Un matin, alors que l’épouse Gjijlé déracinait ses radis, ses carottes, ses choux fleurs, etc...Elle remarque une plante qu’elle ne connaissait pas. Une plante sauvage pensa t’elle. Elle marche autour de ses légumes, et elle en voit une dizaine de ces plantes aux larges feuilles ; poussée par sa curiosité, elle en goûte un petit morceau et trouve qu’elle a goût légèrement amer. Elle décide de couper une brassée de ces larges feuilles et se dit t’elle, ‘je vais en faire qq chose’. Elle rentre dans sa cuisine, prépare un Canoun, pose une casserole pleine d’eau sur les mentons de son feu de bois, tout en poêlant au préalable les feuilles dont elle ignore le nom, elle les remue jusqu’à les frire, elle rajoute un peu de huile, puis une fois ces feuilles bien poilées, elle les verse dans son bouillon, en y rajoutant qqs haricots, des fèves, un peu d’ail, du sel et se dit t’elle pourquoi ne pas rajouter un morceau de peau séché ( kadid) de mouton. Et aussi un morceau de jarret, de la veille.

Elle rajoute qqs brindilles de persil….Elle reste devant sa marmite, et attend. Elle demande à sa petite fille de surveiller la cuisson (...Loucen tbaqbaq ââit’ni fiché) (si elle commence à bouillir légèrement appelle moi) Ah me netsséch tha’reqa, ene mechié en KAIEL chaya…) N’oublie pas de remuer lentement, je vais piquer une petite sieste…. ! Elle oublie de se lever mais sa petite fille veille aux haricots...Puis, une fois la crème épaissit, elle va réveiller sa maman...La bonne maman voit devant elle, un velouté qu’elle n’a jamais vue, elle goûte et là, elle risque de tomber à la renverse.

Alors qu’elle admirait son œuvre, elle entend des bruits, une cavalerie. Elle sort et là, surprise, une dizaine d’homme armés jusqu’aux dents se dirige vers elle. Dans le carrosse la PRINCESSE SORAYA. ‘...Sbah el khir ye madame...El ââjlé mta el bent el BEY, tkassen ââla zouz, loucen, tnejem tkheliné el salhou el ââjlé… ! (Bjr madame, la roue du carrosse de la REINE s est brisée en deux, pourriez vous nous permettre de réparer juste un instant… !’ ) Et faire boire nos chevaux… ! ‘ Aâla rassi ou âineyé yé siedi..) (Avec grand plaisir Messieurs…) L’odeur de la préparation sort de la maison et va se faufiler dans les narines de la Princesse. Curieuse, elle descend et demande à rentrer dans l’humble logis au moment où son époux arrive après sa dure journée de tueries de poules. Il est apeuré par ses gardes mais la PRINCESSE le rassure. Elle rentre donc dans l’humble logis et demande à savoir d’où vient cette odeur exquise… Gjijlé toute tremblante, la conduit dans sa cuisine, une cuisine comme la notre, celle de la Goulette. Lei wariq. Bref, elle respire et ‘..NEJEM EN DOUQ… ? ‘ Gjijlé confuse répond par ‘...Ijjé oqyad ou douq ye LELLA SORAYA…. ! Assieds et goûte à mon met…!’ La PRINCESSE prend place sur un tabouret, le mari BEN lui présente une quiche de pain et voilà notre PRINCESSE, couper des morceaux de pain et les plonger dans ce plat noir. Elle n’en revient pas. l’époux, la femme et les enfants sont là à regarder la fille du BEY, manger jusqu’à la dernière goutte de ce plat...Chess’mou el shan edé ye Madame…. ! (Comment se nomme ce plat Madame… ? Gjijlé prise au dépourvu lance ‘...TQAIL… !’ !!!! LA REINE est interloqué par le nom ‘...TQAIL.. ? ( Elle veille)…

La roue du carrosse est réparée et la PRINCESSE remercie cette humble famille. Qqs jours plus tard, quatre cavaliers, et un carrosse vide se présente au logis de la modeste famille ‘...EL BEY, i hab i choufqom… !’ Le BEY DEMANDE A VOUS VOIR… !’ Bref, arrivé sur place, le Sire demande à Gjijlé de lui confectionner dans ses cuisines beylicales ce fameux plat. Elle s’exécute et trois heures plus tard...Le ROI EMBALLE par cette saveur, demande à ce que la famille devienne première cuisinière du PALAIS. Gijlé mar BEN CHEMOUN lui dit que son plat a trouvé un nom, il s’appellera PKEILA….La PKEILA est devenue plat nationale sous le RÈGNE DE SIDI EL BEY AHMED LAKNICH…

Tout son royaume tomba sous le charme de ce ragoût et aujourd’hui’hui encore LA PKEILA est le met FESTIF des juifs. Surtout les jours sacrés du CHABAT. La PKEILA EST JUIVE. Pour les mécontents, il reste tjs la LE PAIN ET LES OLIVES pour ne pas les fâcher. LOL.

Cen ye mecen...BREITOU EL YOUDI.

Pièces jointes:
pkaila.jpg
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
15 mars 2019, 02:43
LA LÉGENDE DE L AKOUD..

Toute ressemblance avec des faits connus n’est que pure coïncidence.

22 Avril 1912.


Boucher dans le quartier de la Hara, Maurice alias el Hcheichi, n’avait que faire de certains abats, comme des boyaux d’intestins et surtout un certain bas non Kachers pour lui dont il se débarrassait dans sa poubelle.

Fartouné épouse Couhin, rabin et chohet dans le marché de SIDI BAHRI qui à cette époque n était qu’un marché de bestiaux du coté de Tunis, rentre un soir chez lui et aperçoit sur la dokhana de sa femme des abats, des tripes et surtout ce qu’on nomme pas...Il demande à sa femme d’où proviennent ses viandes. Elle lui répond ‘..Tââdit âând Maurice et qalli loucen en hab el trouf lham allakhater béch en louehem… ‘ ( Je suis passa par le boucher Maurice, et il m’a demandé si je voulais ces morceaux de viande…!) Lui ‘...Ou ech béch tââmel biyem e’dou...Mouch Kachir, weddi el ââqda chnoué… ? ( Et que vas tu en faire, ils ne sont pas Kachers, surtout ce nœud là..!)Elle ne répond pas. L’épouse passe outre. Elle ne répond pas et défend à son mari de toucher à un seul morceau de ses abats sinon ‘...TLAQ..’ Divorce. Le rabbin avec ses 6 enfants ne peut se permettre de divorcer mais ‘..Me tqoulch el had eli béch tââyebem...’ ( Mais ne dis à personne que tu vas les cuisiner…!) Elle ‘...Maurice qalli elli Kachir… !’ ( Le boucher m’a dit qu’ils sont Kachers..!) Bref, Fartouné se met au travail, elle coupe ses anneaux finement, ses tripes en quartier et surtout ce qu’on appelle la OKDA ( le zeb) Elle écrase 6 tomates, ajoute un carreau de sucre dans sa casseroles pour adoucir l’acidité des tomates, un peu d’ail, de l’huile, sel, épice, un peu de fel fel jeine et un peu d’harissa. Elle obtient au bout de deux heures de cuisson, une créme onctueuse bien rouge garni de ses abats et surtout de ces ‘zeb coupés en morceau. Elle sert cela à ses enfants qui trouvent le goût exquis. Son mari rentre et voit le spectacle. Il remarque les morceaux de ‘zeb’ et là, il flippe mais ne dis rien.

Fortunée très bavarde, parle de son plat à sa voisine Camouna épouse HRAWAR qui entend la recette et surtout la chose qu’on ne prononce pas envers une femme, elle dira ‘Loutani’ le bas.
Camouna fissa fissa en parle à son mari. Qui le mari parle à ses amis dans la gargotte de son ami Didékh. La rumeur s’empare du quartier comme quoi ‘..FORTUNE cuisine du zeb.. Tout Tunis apprend la chose et la nouvelle atterrit sur le bureau des sages de la communauté, les RABBINS.
Rebbi Chlomo, REBI Baranech, Rebi Bessif ( oulle bel mrawa) Rebi Taieb, Rebi Chmyane mta Sfax...Bref, Ils sont horrifiés par ce qu’ils apprennent et ils convoquent l’époux. Un tribunal de l’inquisition se prépare contre celle qui a osé cuisiner du zeb de taureau.

Après mille questions, l’époux devant ses juges leur demande de lui apporter la preuve selon la HALAKHA que cette partie là et NON KACHER…. Zut alors, la question est pertinente, et les rabbins s’enferment pendant une semaine en conclave, à chercher dans les saintes écritures si le ZEB du Taureau est Kacher ou pas. FERTOUNE sur ces entre faits, arrive avec un couffin, pose le plat encore chaud de l’akoud devant les rabbins et leur demande de goûter...Ils hésitent tous mais le RABBIN TAEIB, connu pour être un rabbin gouletois très sympathique et aimant la Boukha ose piquer l’impensable. Un morceau de nœud. Il rajoute que après maintes recherches rien n’indique que le zeb de l’animal est TAREF dc bon à consommer. Il re-goute, les anneaux et à chaque fois, il dit CHE CHE….EUMMMM...CHE CHE EUMMM….Le autres rabbins le regardent puis pris par la curiosité...RAB CHLOMO pique un anneau et là RAB TAIEB ‘..Lei enti met teqelch femti.. !’ ( Toi n’y goûte pas Mais RAB Taieb passe outre, il pique suivi par les autres et ils trouvent le goût excellent. Une foule immense attend le verdict, la fameuse fumée sortie de la cheminée or ce n’est qu’un canari qui en sort, après sept jours de délibération.

Une semaine plut tard LA RABANOUT DE TUNIS édite un EDIT ‘..Nous…….Autorisons les morceaux de ZEB etc à être consommer selon la HALAKHA...lol…

Fortuné obtient le LABEL pour son plat intitulé AKOUD MAISON...Elle a reçu pour cela et durant 30 ans des royalties pour chaque matière vendue.

Depuis tous les bouchers de Tunis et de la Tunisie profonde ont accroché les zeb et les bââd aux crocs de leurs montants.

Je rappelle que le mot ZOB est entré dans le dictionnaire français comme il est entré dans les maisons juives tunes.

L’Akoud est un spécialité juive.


A TUNIS fait le 23 MAI 1912.


Pièces jointes:
TRIPE-AKROUD.jpg
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