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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 novembre 2020, 09:29
L’Enfant et le vieillard Volet 5°
Par l’enfant de la Goulette

( Mes textes sont ma propriété, ils peuvent être partagés mais en citant l'auteur merci)
Toute ressemblance avec des personnes existantes n'est que simple coïncidence.°

Comme guidé par son instinct ou son flair, il sait
que je serais tjs sur la grande Avenue Roosevelt.
Il scrute à droite à gauche et il m’aperçoit debout au milieu du PONT NORD, du Canal là où notre jeunesse s’est lancée du haut des parapets, en équilibre sur la barre de fer.
Il court vers moi et m’enlace le cou, il m’embrasse ‘...Je ne voudrais pas qu’un jour je te manque, la vie c est la présence, après c est l’absence et trop s’attacher cause parfois des traumatismes, alors je ne suis qu’une vapeur, une ombre qui t’a choisie sans doute que
D ieu Allah ou Bouddha l’en a décidé ici..Ici je suis debout sur le PONT, autrefois, ce n’était qu’un bras de mer sauvage, la mer l’a creusé pour respirer de son trop plein et à créer le lac BAHIRA ce que tu vois là bas, les gens et les voyageurs pour aller de l’autre coté dans ce qui était une campagne, empruntaient des barques de fortune, pour ne pas être emporté par le courant, il avait un systéme de cordage, d’autres ont fabriqué des BATAH, pour les calèches, et autres véhicules à roues, charrettes etc...Puis qd les français sont venus, ils ont construit une passerelle en bois enjambant les deux rives, assez larges, cela à faciliter la vie commerciale entre les deux rives. Plus tard, le gouvernement tunisien, la municipalité de la Goulette à rénové et à fait ce que tu vois aujourd’hui. ‘...Aâm BEBERT, je t’aime ..’ ‘...Ouaktou tewe ( est ce le moment de dévoiler tes sentiments, non je ne veux pas que tu m aimes, aimes ceux qui te sont les plus proches et chez vous les musulmans vous avez le respect de vos anciens, vous les gardez chez vous jusqu’à la fin. ‘ Aâm Bébert, tu as fais de grande études on dirait… !’ ‘...Oui très grandes, j’ai fais l’E.N.A L école des ânes, la SORBONNE avec ELIE le contradicteur, et tant d’autres, j’ai même fais bcp d’université qui n’ont existees que dans ma tête...Je suis une puits de connaissance, 25 cms de profondeur…’ Il rigole. ‘...Ici, c’est la frontière entre les bourgeois de TUNIS , les BELVEDERIENS, et le petit peuple de goulettois, les faiseur de briks, de fricasses, de beignets, de drôô et de la tfara !’...C’est quoi la tfara…. ?’ ‘...C’était le vice de certains cons juifs, et musulmans, qui aimaient mater les femmes et les filles, des spécialistes, des monte en l’air, les hommes de terrasses…. Revenons Ici, leur plage était leur propriété, ces tunisois hautains qui n’ont jamais mis leur derrière au café vert, ça faisait vulgaire, ils avaient leur café à Kherredine. Leur buvette, leur standing, parasols, chapeaux bolero, chaises longues et leur maris ne les quittaient jamais, des glus qui obéissaient au doigt et à l’oeil de leurs charmantes épouses, puis un jour, nos amis goulettois, la bande des volleyeurs ont décidé autrement, nous avons osé traverser à la nage, nos habits sur la tête, le chenal pour aborder la plage des nobles…’...Aâm Bebert, en habeq… !’ ‘...Kotleq lei femti, respecte moi c est tout et retiens une partie de notre ancien vécu…. Celui qui a fait d’un bras de mer, le mélange entre les égouts du lac et la mer bleue de notre enfance car paradoxalement le poisson était meilleur dans le lac puant, demain ici on se verra ok...!’ Il me tend ses joues, je l’embrasse et il s’en va en se retournant 10 fois comme s’il voulait être sur que j existais et que je ne n’était pas un mirage… !’

A suivre….
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 novembre 2020, 09:31
L’ENFANT ET LE VIEILLARD….volet 6°

Toute ressemblance avec des personnages connus n est que simple coïncidence…
Mes textes peuvent être partagé en citant l’auteur merci.

Alors que nous franchissions l’entrée de la plage de KHERREDINE, celle des BOURGEOIS BELVEDERIENS, une immense tristesse s’empare de moi….KHALLED.le fils de MOUNIR..’...Aâm Albert, qu’est ce qui se passe, tu es devenu triste tout d’un coup… !’

Je pose mon regard sur lui et ‘….Regarde ce mur..…. ! Ici c’était la plage des JUIFS RICHES…. !’ Quel mois sommes nous KHALLED… ? ‘….En Juillet… !’ ‘...Assieds toi, prés de moi, qu’est ce qu’il y a ta gauche…. !’ ...Une maison…. ! ‘...En face de toi… ? ‘...La mer… ? Derrière toi…. ? ‘...Rien que du sable, des femmes voilés et leurs enfants, des jeunes filles habillées de haut en bas, le hijab, leur maillot sans doute…. ! ‘..A ta gauche…. ? ‘….Un mur, sale, usé, délabré… !’ ‘...C’ est de ce mur que je vais t’entretenir, ce n‘est pas le MUR DES LAMENTATIONS…. !’...Des quoi… ? ‘...Des pleurs et gémissements, il ne se trouve pas ici mais en ISRAEL…. !’...C’est qui Israel… ? ‘...Rien, rien du tout, tu vois ce mur, si tu savais combien de dos l’ont caressés, combien de belles jambes ont bronzé en bikini, combien de jolies filles juives, au corps de rêve, se doraient au soleil, combien de rires et de joie et que de servitudes ‘….RENE, tu peux m’apporter un COCA DE LA BUVETTE… ! Demande Isabelle à son ami…. ! Combien de beaux jeunes adolescents se sont pavanés, combien ils ont frimé, combien ils étaient attentionnés, délicats, tjs pas loin de leurs parents assis sous le parasol, et les cancans qui allaient bon train, des tunisois riches et modestes mais au grand coeur, tu ne reverras jamais ce spectacle, il est parti avec les COHEN...LES AMANOU...ABABOU….LES BERDAH...LES TAIEB...CHYCLI...LES BOUBLILS….LES ROGER ET COMPAGNIE AVEC LA YACONNO...ET SON AMI JEANNOT. z’al..L’HENRI TIBI z’al….L ASPE ET DANIEL...etc...Tu n’entendras jamais plus une voix juives ici, elles sont ailleurs au pays qui est devenu le notre, ISRAËL...pour bcp, pour d’autres la FRANCE… Plus de buvette, tu vois ce tas de pierres derrière toi, c est tout ce qu’il reste de lui, tu ne verras jamais des parties de volley sur le bord de la plage, nous les goulettois mêlés à nos amis tunisois, nous sommes devenus des amis et même plus...Voilà le spectacle que tu vois autour de toi, des femmes et des hommes assis sur la sable, nos ombres planent sur eux, comme elles planent sur toute cette partie de la plage et ailleurs….’..MAIS POURQUOI….POURQUOI AÂM ALBERT…. ? Parce que le juif de par sa nature est craintif, il prévoit, et c est cette pré@#$%& qui a fait d’eux, ailleurs, des jeunes soldats et soldates au pays où coule le lait et le miel., des gens aisés en FRANCE ..Le juif est comme le moineau, tout comme l’italien, le maltais, il est prêt à partir pour sauvegarder sa fierté et son honneur…. !’

Tu entends, l’écho du vent...Écoute le…..Il signe et persiste ce que je te raconte là….Il est celui qui nous a caressé durant des années...Il était un vent de joie, de bonheur, aujourd’hui le vent a tourné pour vous les tunes...Il est devenu sans voix…. !’ ‘…..Partons, nous irons ailleurs demain… ! ‘

Khalled me prend la main comme un gosse qui a peur de me perdre...Il s’accroche à mon cou, m’enlace et m’embrasse….Et nous marchons en silence vers la sortie mais avant, il se retourne pour entendre pour la derniére fois la voix du silence… !’

Albert l’ENFANT DE LA GOULETTE.







L’ENFANT ET LE VIEILLARD….volet 6°

Toute ressemblance avec des personnages connus n est que simple coïncidence…
Mes textes peuvent être partagé en citant l’auteur merci.

Alors que nous franchissions l’entrée de la plage de KHERREDINE, celle des BOURGEOIS BELVEDERIENS, une immense tristesse s’empare de moi….KHALLED.le fils de MOUNIR..’...Aâm Albert, qu’est ce qui se passe, tu es devenu triste tout d’un coup… !’

Je pose mon regard sur lui et ‘….Regarde ce mur..…. ! Ici c’était la plage des JUIFS RICHES…. !’ Quel mois sommes nous KHALLED… ? ‘….En Juillet… !’ ‘...Assieds toi, prés de moi, qu’est ce qu’il y a ta gauche…. !’ ...Une maison…. ! ‘...En face de toi… ? ‘...La mer… ? Derrière toi…. ? ‘...Rien que du sable, des femmes voilés et leurs enfants, des jeunes filles habillées de haut en bas, le hijab, leur maillot sans doute…. ! ‘..A ta gauche…. ? ‘….Un mur, sale, usé, délabré… !’ ‘...C’ est de ce mur que je vais t’entretenir, ce n‘est pas le MUR DES LAMENTATIONS…. !’...Des quoi… ? ‘...Des pleurs et gémissements, il ne se trouve pas ici mais en ISRAEL…. !’...C’est qui Israel… ? ‘...Rien, rien du tout, tu vois ce mur, si tu savais combien de dos l’ont caressés, combien de belles jambes ont bronzé en bikini, combien de jolies filles juives, au corps de rêve, se doraient au soleil, combien de rires et de joie et que de servitudes ‘….RENE, tu peux m’apporter un COCA DE LA BUVETTE… ! Demande Isabelle à son ami…. ! Combien de beaux jeunes adolescents se sont pavanés, combien ils ont frimé, combien ils étaient attentionnés, délicats, tjs pas loin de leurs parents assis sous le parasol, et les cancans qui allaient bon train, des tunisois riches et modestes mais au grand coeur, tu ne reverras jamais ce spectacle, il est parti avec les COHEN...LES AMANOU...ABABOU….LES BERDAH...LES TAIEB...CHYCLI...LES BOUBLILS….LES ROGER ET COMPAGNIE AVEC LA YACONNO...ET SON AMI JEANNOT. z’al..L’HENRI TIBI z’al….L ASPE ET DANIEL...etc...Tu n’entendras jamais plus une voix juives ici, elles sont ailleurs au pays qui est devenu le notre, ISRAËL...pour bcp, pour d’autres la FRANCE… Plus de buvette, tu vois ce tas de pierres derrière toi, c est tout ce qu’il reste de lui, tu ne verras jamais des parties de volley sur le bord de la plage, nous les goulettois mêlés à nos amis tunisois, nous sommes devenus des amis et même plus...Voilà le spectacle que tu vois autour de toi, des femmes et des hommes assis sur la sable, nos ombres planent sur eux, comme elles planent sur toute cette partie de la plage et ailleurs….’..MAIS POURQUOI….POURQUOI AÂM ALBERT…. ? Parce que le juif de par sa nature est craintif, il prévoit, et c est cette pré@#$%& qui a fait d’eux, ailleurs, des jeunes soldats et soldates au pays où coule le lait et le miel., des gens aisés en FRANCE ..Le juif est comme le moineau, tout comme l’italien, le maltais, il est prêt à partir pour sauvegarder sa fierté et son honneur…. !’

Tu entends, l’écho du vent...Écoute le…..Il signe et persiste ce que je te raconte là….Il est celui qui nous a caressé durant des années...Il était un vent de joie, de bonheur, aujourd’hui le vent a tourné pour vous les tunes...Il est devenu sans voix…. !’ ‘…..Partons, nous irons ailleurs demain… ! ‘

Khalled me prend la main comme un gosse qui a peur de me perdre...Il s’accroche à mon cou, m’enlace et m’embrasse….Et nous marchons en silence vers la sortie mais avant, il se retourne pour entendre pour la derniére fois la voix du silence… !’

Albert l’ENFANT DE LA GOULETTE.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
19 novembre 2020, 11:10
Qd D ieu créa la terre, il commença par la GOULETTE.


L’ Enfant et le Vieillard volet 7°

Toute ressemblance avec des personnages connus n est que simple coïncidence…
Mes textes peuvent être partagé en citant l’auteur merci.

Mounir Khaled est sur le site, c’est un ami, il est né à Sfax mais puis est venu s’installer à la Goulette avec ses trois enfants, des garçons en bas ages. Des enfants de maison et pas de la rue, bien éduqués et surtout sans aucune notion de politique car le papa interdit à ses enfants de se gaver de ses images, de ses infos qui n’apportent rien de bon à l’esprit. Et surtout, il a élevé ses enfants dans le respect du prochain et voilà qu’avec le temps, le hasard, sans doute, la destinée me fait rencontrer son grand fils Khaled qui ne connaît rien de notre époque et qui n’a jamais entendu parler des juifs, le Ministère de la Culture, a supprimé tout ce qui rapporte aux juifs, niant ainsi notre histoire, certes un musée a été fondé mais ce ne sont que MENORA,anciens livres sacrés, des mosaïques etc ainsi je lui fais connaître notre vécu par étapes…Ce qu'il ignore du tout au tour.

‘...Khalled, nous avons visité la plage des frimeurs celle de Kherredine mais ce que je t‘ai raconté est vraiment succin parce qu’il y a bcp de choses à voir dans cet île, oui cette île délimitée par deux deux ponts, autrefois, un lac et la mer. En résumé, les tunisois furent ce qu’ils furent mais au fond d’eux, ils ont un cœur en or.
Nous allons marcher sur l’avenue Franklin Roosevelt en te citant qui habitait ici, qui travaillait ici, les boutiques des juifs etc.…’ Nous marchons en silence, sa main accrochée à la mienne et à chaque maison devant laquelle nous passions, je lui citais le nom des familles….'...Elles ont étè spoliés de leurs biens, maisons...Bonheur et joie....'

Il m écoutait comme on écoute un prêtre lire la messe devant ses fidèles, il buvait mes paroles avec bcp d’étonnement.
‘...Aâm Albert, alors combien de familles juives habitaient ici… ? ‘...Des centaines, puis vint la politique Bourguibienne et sa fourberie, faisant comprendre aux juifs, par l’entremise de ses sbires qu’il faut tunisifier le pays, parce que tu vois le juif tune est apparu comme étranger dans son pays, en 1956, ce fut les premiers départs, 61, la guerre de Bizerte, puis vint 67 et là ce fut la goutte qui a fait réfléchir, il y a eu progroms ce 5 JUIN 1967 contre les juifs, sans compter les restrictions, de 5000 juifs, ici nous nous sommes retrouvés à la Goulette en 1975 moins de 200 personnes aujourd’hui à peine 100. Ici c est les anciennes OUKELLAT, des auberges il y en avait deux, toutes les deux appartenaient à des juifs, les gens de passage venaient se restaurer dans ses petites chambres et même y passer la nuit avant de reprendre leur voyage...Ici c’est Bichi pas celui là, y a rien à voir avec l’autre, en face KAHLOUN , à coté KHLIFA le roi de la brik à la main. Ici, le marchand de granit ‘..C’est quoi la granite… ? ‘...Un sorbet à base de citron, celui qui tournait le bassinet avait un corps d’athlète, des biceps bien proéminents, CHARLOT.... ici Lucullus et en face une sorte de rotonde où les jeunes gens français, juifs et italiens dansaient sous les airs d’un orchestre, en face une station d’essence, ici LA FAMILLE KTORZA des adeptes des chaises dehors en été … Cette place se nommait PLACE AHMED BEY et cette longue avenue RUE CARDINALE LAVIGERIE….LA LIBRAIRIE PONZIO....LE COMMISSARIAT DE POLICE.... Viens marche…. Arrête toi et vois ce pâtée de maison LE QUARTIER DES SICILIENS...LA PICOLLA CHICILIA que D ieu nous à envoyé, tous des pêcheurs, des mécaniciens, tous buveurs de vin et de bière, blasphémateurs après la messe du DIMANCHE, tjs bien mis….Rue ST CYPRIANO, toutes les fenêtres ouvertes, le linge suspendu au dessus des passants, on se serait cru à NAPOLI, avance, voilà voilà la place de l EGLISE, où les jours de communions des jeunes filles pubertes, devenaient des jeunes filles, elle était que joie, rire et bonheur cette place….La cloche sonnait l’événement et le jour du 15 AOUT, la sortie de la MADONNA de TRAPANNI, c’était un vrai délire où juifs, musulmans, chrétiens étaient sous le charme de celle qui les regardait, tête baissée, portant l’enfant JESUS. Le spectacle s’est arrêté durant 60 ans, lis le nom des rues HANIBAL...SCIPION...AMILCAR...etc…
Les maisons étaient certes délabrées, les murs rongés par l"humidité de la mer, mais le coeur des ITALIENS étaient dans le creux de leur main…. Puis un jour, ils sont partis…’...Pourquoi Pourquoi Aâm Albert…. ?
‘...Parce que….Rentre chez toi et souviens toi de ce que je dis, tu ne sais pas ce que la vie nous réserve…..On en parlera encore… !
Saha noumeq ou sellem alla babaq ye sbay.. ! Passe une bonne nuit, et le bonjour à son papa puceau… !
……..
Albert L’Enfant de la Goulette.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
22 novembre 2020, 09:58
L’ Enfant et le Vieillard volet 8°

Toute ressemblance avec des personnages connus n est que simple coïncidence…
Mes textes peuvent être partagé en citant l’auteur merci.

La narration se passe entre le 1/07/2032. Ce mois d’été, que le jeune KHALLED et moi avons fait connaissance sur les marches de ce qui était le TAKKET’S, un an ancien bar café et qui avec des années la famille KRIEF a élu domicile en été, en hiver il habitait à Tunis., Rue de Marseille, prés de MEMI le pâtissier. Loulou z’al le papa était architecte, son épouse Dolly z’al une vraie de femme de maison, ils ont eu 3 filles et un Garçon, NINA...RUTH ( qui m'a exclue de YE HASSRA) ...ARIEL ET GUILOU, tous mes amis. Ceux sont les marches de cet ancien lieu, très connu par les goulettois que KHALLED m’est apparu, ce jour, en short et chemise blanche.

Un internaute m’a dit ‘...Pourquoi avoir choisi KHALLED...?' sous entendu un tune….Que reste t’il en 2032 des jeunes juifs… ? Rien, personne même l’O.S.E s’est vidée. Plus aucun juif dans ce patelin.
Donc Khalled s’imposait à moi, il représentait la seconde génération des jeunes tunisiens plus portés sur ce qui se passe ailleurs que d’apprendre ce qu’était la Goulette.

A 16 heures tapantes, sous un soleil encore chaud, Khalled est debout devant moi, sur le parvis de l’église de la PICOLLA CHICHILIA. Il toise cette place, presque déserte, qui n’a plus d’âme, les rues pleurent leurs italiens, un frisson me parcourt et Khalled s’en aperçoit…’...Aâm Albert, Aâm Albert, ijjé en chedeq, mou lebess… ? ( Viens que je te tienne, tu vas bien…?) ‘...Khalled, la Goulette, celle que j’ai connue fut assassinée, elle n ‘existe que dans la mémoire des anciens. Viens marchons, je t’emmène dans le cœur de ce quartier, de ce que furent les quais. Aujourd’hui, un canal comblé, une route, rien qui n’interpelle l’étranger.... Nous sommes debout, devant ce qui était la passerelle en bois, qui reliée l’autre coté, de la berge, il y avait un stade, le STADE DE FOOT...MENSERON...Et des clubs de foot comme les AIGLONS, USG...français, italiens et tunisiens jouaient sous le même maillot, là bas, au fond l’arsenal, plus loin l’ancienne caserne des SPAHIS sénégalais ‘...SPAHIS… ? ‘….Oui, ceux qui montaient à cheval, des cavaliers aguerris, qui réprimaient les manifs de rue à Tunis du temps des français. Des francs tireurs, les soldats du colonialisme.

Le canal commençait là bas, au bout du phare pour se terminer dans le LAC BAHIRA...LA SEBKHA…. ! Cet ancien quai, sur lequel nous sommes debout se nommait AMIRAL COURBET et là, c’est le FORT CHARLES QUINT… ! Tu en as entendu parlé en classe… ? ‘...Non, je ne connais pas ce MONSIEUR.. ? ‘...Un roi venu D'ESPAGNE qui a construit cela contre les pirates, il était notre protecteur du temps des pillards.

Le chenal avait environ 8 mètres de large, et le diesel stagnait sur l’eau, les chaluts, les balancelles faisaient leur plein de DIESEL pour aller au large. Il y avait plus de 100 chaluts ici...Tous entre les mains de patrons pécheurs italiens ou maltais….Mais le spectacle commençait dés l’aube, vers les 4 heures du matin...Sous le parlé italien, sicilien ou arabe. Les juifs n’étaient pas des pécheurs en mer, pêcheurs sur terre certes, mais pas tous, la plupart étaient commerçants.
Ce qui n’empêchait pas que nos jeunes juifs étaient de grands pêcheurs à la ligne, au filet, à la canne etc....Au harpon….Comme GILBERT COHEN….dit CHALDERA...Khalled, on laisse un peu pour demain, car demain tu apprendras comment tout cela se gérait….Il se fait tard, n’oublie pas surtout de bien étudié car un jour et je le sens et le sais, tu étudieras dans une grande école en France, et ton avenir va être superbe, merveilleux….Tess’bah ââ’la khir Khalled… !’ Il m’enlace le cou et m’embrasse ‘...Aam Albert en habeq… !’

Albert SIMEONI.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
29 novembre 2020, 08:40
L’ Enfant et le Vieillard volet 9°

Toute ressemblance avec des personnages connues, existantes,
n' est que pure coïncidence…
Mes textes peuvent être partagés en citant l’auteur merci.


Nous nous étions mis, KHALLED ET MOI, d’accord pour se retrouver le lendemain prés de l’ancienne poste qui fait face au FORT CHARLES QUINT après sa sortie des classes.
Je le retrouve assis sur la petite marche de l’ancien coiffeur italien MIKELINO, celui chez qui personne ne faisait la queue et qui s’enfermait à double tour après un premier client. Il ne recevait personne s’il n’ a pas fini la tête assise.
Khalled terminait son goûter, fait de tranches de tomates, d’huile d’olives, d’harissa et par dessus un œuf dur coupé en deux.

‘...Prends ton temps, je ne suis pas pressé…. !’ ‘...Nous allons où ââm Albert… ? ‘...Là où il y avait une vie intense, là où la mer chatouillait les rives du BOU KORNINE, sur les anciens quais de notre jeunesse, les quais des patrons pêcheurs, des moussaillons de toutes origines, là où stationnaient les balancelles, on les appelaient ainsi parce qu’elles se balançaient au moindre souffle du vent, au moindre remous de la mer tachée de diesel qui flottait à la surface, là où l’on vendait la marée fraîche tous les après- midi,là où la vente à la criée faisait monter les enchères, tous les restaurateurs de la ville se donnaient rendez vous ici.
On les appelle aussi des chaluts parce qu’ils brassaient le fond marin par leurs filets à grosses mailles, les pièges de tous les poissons.

Ils sortaient bien avant que le soleil se lève, et leur parlé résonnait comme des chansons, l’arabe se mélangait au sicilien, et même les noms aussi il y avait AHMED alias la RASCASSE...Dino le fils de CESARIO, Ridha alias RIZZO, tous âgés entre 12 et 18 ans, et surtout, il y avait les enfants des patrons pêcheurs, car ce métier se transmettait de père en fils, de l’école, il n’en connaissait que le nom.

Ici des deux cotés des berges, plus de 30 balancelles étaient alignées, lampions allumés, à bord 6 personnes, un mécanicien, le fils du patron et 4 employés de toutes origines. A la maneouvre EL CAPRANE.
Elles attendaient le signal venant du guet, pour passer le grand phare, la tourelle que tu vois, le sémaphore. 3 coups lumineux pour le départ.

Ce fameux jour du 24 Décembre soit le jour de NOEL, du sapin, un vent très fort soufflait, la mer roulait sa houle, et les chaluts tels des fétus de paille peinaient à tenir l’équilibre, ajoutant à cela qu’une pluie diluvienne lançait ses épées d’eau sur ce décor, l’annonce d’une grande tempête, mais dans ce métier, il faut aller au charbon, par n’importe quel temps, c’est le gagne pain à tous ses gens de la mer, il fallait nourrir la centaine de familles soit presque 500 personnes au bas mot.

Enfin, les trois coups sont annoncés et un par un, les chaluts détachent les amarres, et se suivent à 10 mètres de distance, à la queue leu leu.
Il y avait la MAGDALENA...L’HIRONDELLE….GINA….YASMINA..…LA kAROUBIA;;; .Et tous les autres franchissent la sortie du chenal. Chacun d’eux salue le guetteur par un jet de torche.
Amanda, et sa belle mère sont chez elles, levées tôt elles aussi, elles allument, comme elles le font tous les jours de sorties en mer de leur mari, époux, amants, une bougie à la sainte vierge. Elles sont agenouillées, et en silence, elles font défiler leur chapelet, il en sera ainsi plusieurs fois dans la journée jusqu’au retour de leurs compagnons.
Les chaluts ont disparu, une heure plus tard, sous le brouillard qui s’est levé et voilà que la grêle s’y met aussi. Un vrai temps de chien.

Les radios à bord grésillent, chaque balancelle communique avec l’autre pour ne pas perdre le cap. Elles sont au large du CAP BON. Et les communications avec la tour sont très mauvaises. ‘….Tu sais Aâm Albert, que je note tout cela depuis le premier jour où tu me racontes sur la Goulette…. !’ ‘...C’est bien note… !’ Certains chalutiers font silence radio, les ondes ne passent plus entre eux. Un fort courant dévie certains d’entre eux vers des endroits peu connus des patrons pêcheurs. ...Enfin vers les 15 heures, les premières balancelles apparaissent au loin. Le guet les aperçoit. Enfin, elles se rapprochent du phare et la première franchit le chenal….Signor Agostino, les compte sur son cahier…. 15 sont rentrées, il en reste encore 15….. !’….Khalled, écoute, je me sens un peu fatigué, mais demain, lorsque j’aurai repris des force, je continuerai le récit parce que la suite sera……. ! ‘...Elli tââmel Aâm Albert Mabrouk, alors on se voit ici… !’ ‘...Oui, s’il ne fait pas trop mauvais… !’

Nous marchons en silence, croisant les restaurateurs qui ont fait rentrer leurs tables et chaises, le vent risque de les emporter, la ville est déserte, la pluie tombe sans discontinuer… ‘...Tessbah alla khir Aam Albert… !’

Albert SIMEONI L’ENFANT DE LA GOULETTE.

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 décembre 2020, 10:21
Felix l'ancien goulettois '....Yé mrââ, hadar li el vista, el costume ( prépare moi mon costume) ..Jouije '...Ouin méchi aal sbah, el balou...! ( Où vas tu de bon matin au bal..?) '..Lei, el beledia mta el 19 ieme, béch en bedel el CIN ( NON, je vais à la mairie, du 19 ieme, pour renouveler ma CIN...!) '..Ou lejjem bel visté ouel gorbata ..? ( ..Et tu dois te mettre à 4 épingles....? '...Hadarli jedda el jouj bekitét ( Et prépare moi mes deux cannes...!) '...Jedda, yekhir enti ââyeb....?( ( Tu es handicapé pour marcher avec deux cannes...? '... Aâmel eli en kolloq ou ijjé mâa'yé...!' ( Fais ce que je te demande et viens avec moi) Enfin, ils sont prêts, arrivés pas loin de la MAIRIE FELIX marche péniblement avec les deux béquilles . Une queue de 25 mètres les attend. Les gens le voyant dans cet état '...Passez monsieur en premier...!' Le couple passe '.....Cheft ââ'lech khdit el béquitéte tewa, eye nekher'jou, jomââ jéyé nekhed en renouvellement mta el CIN ...! '..Tu as vu pourquoi j'ai pris les deux béquilles, allez on s'en va, la semaine prochaine, je passe prendre ma CIN...!) lol
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
07 décembre 2020, 10:22
Challom Attia, né à la Goulette en 1942, immigré en France en 1958, marié avec Rosita de Belleville, père de 4 enfants, le plus grand âgé à 18 ans, bachelier mais lui ne sait pas parler un seul mot de français.

‘….Rosita, en hab nouli francise (...Je vais demander ma nationalité française… ! ‘….Echbik foqt bââd 60 ans… ? ( Comment se fait t’il que tu te réveilles après 60 ans…?) ‘...En hab nouli françise radeq, kotlec… ! ( Je veux devenir français, radeq, juron)
Son fils prend donc rdv avec la préfecture du V.D.M. Au jour dit? ils se présentent devant la préposée au demande de naturalisation
‘...Aâ’sslema Madame, nhab noulli francise…!' (Bonjour, madame, je veux devenir français… ! ) Son fis ‘...Ye bââ, mé tefemch el arbi, kolli elli thab tewe en qolla ouene ness’terjem… ! ( Papa, elle ne parle notre langue, dis moi ce que je dois lui dire et je traduirai…!) ‘...Voilà, madame .. !’ ‘Bakokbza Emilie, que puis je faire pour vous…?) ‘...Mon papa parle mal le français, il désire demander sa nationalité française… !’ ‘...Avez vous rempli des formulaires pour cela… ? ‘...Chqalat…. ? ( Elle demande quoi….?) ‘...Loucen aâbit ouraq béch touli francise…!) ‘...Qolla tââ’tielmi teoue en sahah !’ ( Dis lui de me les donner, je signe de suite…. !’)...Mr, juste une question, connaissez vous l’histoire de France, ou bien citez moi un auteur connu français… ! ‘ ..Chqalet… ! ( Elle dit quoi ..?) ‘..E’naât’la haje mél stouria mta franssa oulle qeteb gbir.. ! ‘ ( Cites lui un fait de l’histoire française, ou un auteur connu…!) ‘...Euch'qoun naref enhé me stouriat francise, naref cen Clement sceau, elli cen yekhdem fel hamam yej el stalli … ! ( Je ne connais personne de l’histoire de FRANCE à part Clement sceau celui qui levait les sceaux au hamam de la Goulette .. ! )
Madame la préposé, commence à rire aux larmes, elle ne s’attendait pas à une telle réponse. La paire reste bouche bée, tandis que l’autre n’en peux plus de rire, des larmes coulent même… ‘...Alléche qââda tet’haq… ? ( Pourquoi, elle rigole…?) ‘..Me narefch… ! ( Je ne sais pas) répond le fils.
La préposée reprend son sérieux et ‘...Ehné trabit fél hara, nefem el leghoué mt’nâa, baba Chouilem cen sbabti fel houmet el rih… !' ( Je suis né à la HARA, je comprends et parle ce langage, mon papa z’al était cordonnier à la rue du vent…!) Nos deux compères n’en reviennent pas…’...AreftouUUU ourra Bichi l’Englij..( je le connais sur la tête de BICHI L’ANGLAIS) , cen i salah sbab’ti fi hanetou, nech mneh rabi yerh’mou… ! ( J’ai connu votre père, il me réparait mes chaussures, un homme de bien que D ieu ait pitié de son âme)
….’..Écoutez, dites votre papa, de revenir la semaine prochaine, qu’il me donne sa carte de séjour, j’en fais une photocopie et je vous la rends….!) C’est ainsi qu’une semaine plus tard, l’illettré devient français. La bonne juive a fait jouer ses relations.
‘….ROSITAAAAAAAA…..MADAME BAKOBZA radet’ni francise allla khater naqal CLEMENT SCEAU…. ! (...M’a rendu rendu français grâce à CLEMENCEAU..!)
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
09 décembre 2020, 02:54
HARA’WARD.

Par l’ENFANT DE LA GOULETTE

Toutes ressemblances avec des personnes existantes ne sont que pure coïncidence.

Comme je vous l’annonçais, il a existé du coté de la HARA, une grande université HARA’WARD. Elle était présidait par d’imminents lettrés sortis de ce bas quartier. Son président et recteur se nommait JEAN JACQUES STIOUI.
Dans la famille ATTIA, le jeune MORDEIKHAI était d’une grande intelligence, il décroche son CEP, avec 19,5 de moyenne, son Brevet avec 19,5 de moyenne et son bac avec 19,5 de moyenne, un véritable génie. Au vu de ses notes, il est admis dans la grande université…..Citée plus haut.
‘..Yé mââ, yé ba, habit en qolqom elli el lascola gbira HARA’WARD rdat tekh’edni… ! ( Maman, papa, je vous informe que la grande école …….vient de m’accepter au vu des mes moyennes… !’ ‘...Mabrouk yé ouldi, ou chnoué béch tét’yallem, oubouq gber ou i had tched’lou hanoutou mta ââ’qaqar .. !’ ( Félicitations mon fils, et tu vas apprendre quoi, ton papa se fait vieux et projeter de de te faire travailler dans son épicerie). ‘….Habit el qolqom jeddé, kif béch net’khel fel l’ascola ehdi, loucen nejjem en bedel hechmi, alla khatar i ji nââr noulli professeur, ou MORDEKHAI yesser echem arbi…. ! ( Je voudrais vous informer aussi que comme je rentre dans cette grande école, j’aimerai changer de prénom, ca fait trop arabe…!) ‘...Ah jedda, mejjelt mé tkhelth ou thab tbedel ech’meq thab MOUMOU...Oulle Mardekhle… ? (Ah en plus, tu n es pas encore rentré que que ton prénom te fait honte, veux tu MOUMOU ou bien LA MALADIE DU NEANT…. ? ‘...Loucen nekhed echem francise comme Bertrand… ! ( Et si je prends le prénom de BERTRAND) Son papa ...Ou héne en red nef’chi CHOUILEM AÂ’TIYAA… ! ( Et moi CHOUILEM LE PD…...BERTRAND….Echem youdi ehdé, mta el hara, mnin jeb’tou ede BERTRAND…. ? ( Qritou fel journal la Presse…) La maman Jouije ‘...Tah’chem me’ne, ehne elli rabaneq, rediteq universitaire, radinayeq rajel ou thab touli BERTRAND...Khoud zouz fi âïneq, tok’yad MORDEKHAI hatté en mout, femti… !’ ( Tu as honte de nous, nous qui avons saigné pour tes études, et là tu renies ton nm, prends deux dans tes yeux, tu seras MORDEKHAI jusqu’à la fin de mes jours….) Le jeune résigné, n’a pas le choix, il accepte. Les années passent, il a de très bonnes notes en cours, et ses professeur admirent ce jeune homme de 21 ans, intelligent, travailleur. 5 ans plus tard, il sort major de se promotion. il réussit son examen avec mention EXCELLENTE et prépare sa thèse sur les ‘...US, COUTUMES , TRADITIONS, SUPERSTITIONS dans les communautés juives des quartiers pauvres…. !’

Le jour de sa thèse approche, il informe ses parents qu’il est sorti MAJOR ..Sa maman…
‘...CHNOUEEEEE….MAJOR…..YEKHIR ENTI FEL QRAYA OULLE FEL HARB..Ou allech mouch GENERAL belli taref… ! ‘ Quoi...MAJOR...ENFIN TU ES DANS LES ETUDES OU DANS L’ARMÉE….POURQUOI PAS COMMANDANT avec tout ce que tu sais… ! ) (...Yé mâa MAJOR habiqoul louléni mta elli qarin myaya, ehne khrojt louleni mél examen avec 19,50 de moyenne… ! ) ( Maman MAJOR veut dire que j’ai réussit à avoir la meilleurs moyenne de mon groupe, il ne s’agit pas d’armée mais de PROMOTION…) ‘...Ah melle loucen promotion hajje mniha.. ! ( Alors si c’est une promotion c’est un titre honorifique)
Le jour J arrive, amphithéâtre est plein à craquer que du beau monde, le petit peuple de miséreux de la HARA est là, pas une place de libre. Les parents du jeune lauréat sont là, ces amis aussi, tous assis au premier rang. Sur l’ estrade le jury, ( d’imminents maîtres et professeurs (tous issus d’ancêtres harahistes), la séance sera présidé par le PROFESSEUR CHRISTOPHE COHEN), est assis derrière le pupitre. Mordekhai est debout devant son pupitre, un micro devant lui, il est habillé avec la tioque noir et le babouss qui pend par dérriére… ‘….Aândou babouss fel chéchia yé M’RIDECKH… !’ ( il a une chéchia noire en plus) . Le jeune commence à discourir en commençant par remercier ses parents, ses proches et même son aieul HAIM LAROUAR mort 55 ans plus tot. Il argumente sa thèse sous un silence de plomb. Le jury semble apprécier sa façon d’exposer les traditions et autres de cette communauté de misérables. Au bout d’une heure, un silence se fait sentir. Puis le PRÉSIDENT MR STIOUI se lève vient vers lui ‘….Vous avez exposé avec justesse, vérité, cette vie de nos ancêtres, qui grâce à leur sacrifice , sommes devenus ce que vous voyez derrière moi…. ! Vous avez toutes nos félicitions ’ Le jury se lève et applaudit, la salle est debout est fait de même qd soudain ‘…..NECHMI KOBARRA AALIQ YE MORDEKHAI...HOUTTE AALA OULDI, Aâla mââ tâa’bét alla’khater….( Que je parte en sacrifice our toi mon fils, 5 sur mon fils, combien j’ai sacrifié ma vie pour que tu deviennes ce que tu es aujourd‘hui….. ! ) Elle ouvre son couffin et tout en youyoutant, elle lance des dragées sur l’ estrade, sur le public sous les yeux sidérés du JURY. Elle monte sur l’ estrade embrasse son fils et l’étreint dans ses bras en larmes. MR STIOUI s’avance ‘...Depuis que je préside la remise des diplômes, à tout ce qui sont passé ici, omri me cheft hajje cime saret e’lioum … ! ( ….De ma vie, je n’ai jamais assisté à une telle effusion de joie, non seulement votre thèse est excellente mais elle reflète par le geste de votre maman ce que vous avez exposé avec brio, nous nous sommes tous reconnus dans cette ambiance, et vos arguments démontrent bien que nous sommes et resterons ces gens là, ceux de la joie en toutes circonstances, merci merci merci Madame…. !’

Le petit peuple se met à chanter et la cérémonie se termine comme le veut notre tradition dans les YOUYOUS et les dragées.

Albert l’Enfant de la Goulette.

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Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
12 décembre 2020, 11:32
Jalloula diminutif de Ghji’jlé, se léve très mal lunée son mari

‘...Ech’biq komt qollok mqem’ché (…Pourquoi, tu t’es levée toute froissée…. ? ‘….H’lemt MIROU…..( J’ai reve de Miro ) ‘...Ah rajléq el téni … ? (‘...Ah ton second époux….) ‘...Eye jéni fél mném, mâa Biress…. (...Il est venu dans mon rêve avec PEREZ…!) ‘...Echqoun Pirez, ede mé nar’fouch… ? (...Qui ce Perez, je ne le connais pas….!) ‘….Ou jéddé cen mââ HAIM EL METENI (...Il y était avec VICTOR LE REPOSE) ‘...Ech ‘qoun jedde ehdé… ? .. ! ( Je ne le connais pas celui là …!) Elle (….El télét rajel mét méteni fi farchou …!( Mon troisième mari surnommé le SEREIN…) ...Elle ‘...Ou cen mââ’yam Chââ’ïdou él CALICE … !’ ( Ils étaient aussi avec CHY’ÂDOU le COCHER…!) ‘...Melle thab t’qolli eli ââ’recht tléte marat, me fi bélich bel jmââ ehdou… ! (...Tu veux me dire que t’es mariée trois fois, mais je ne suis pas au courant de cette bande…!) ‘...Cent béch nââ’rech jeddé mââ Chouilem el HLAQ’MI melle omi mé habetouch… ! ‘ ( J’allais épouser aussi CHOUILEM LE PLOMBIER mais ma mère ne l’a pas aimé…!) ‘….Qoli mettou oulle mejjelou hâaâ’yin…. ? ( Dis moi, ils sont morts ou encore vivants….?) ‘...Ha4yen, melle fi dar el tqiyé…!( Ils sont vivants mais tous dans le même hospice… !) ‘….Aâ4la dé mellé qol sbah tokh’roj bél qoffa mâa’biyé bel ftourat…. ? (...Ah c est pour cette raison que tu sors chaque matin avec ton couffin rempli de victuailles… ? Elle….‘….Alléch i dimeq, qolli melle elli enti moghyar… ? (..Pourquoi cela te gêne, dis moi que tu es jaloux alors….!) ‘...Ou noss, choufFFFFFFFFF mel lioum mel dar mé ter’khej, fomti, qâa’dde tallali fel groun fi omri….!( Et plus, écoute dés ce matin, tu ne sortiras pas de la maison, tu me rends cocu à mon âge…!) ‘...Melle thab’ni ah YE NECHIM….!’ (...Alors tu m’aimes NESSIM… ? ‘….Enti e’wel mrââ ââjijét calbi … ! ( Tu es la seule épouse qui fait battre mon coeur….!) Elle…. ‘..Ef’elou gbiré…. ! ( Même à mon âge….!) ‘….Eye Eye rabeq, en habeq ou tewe ( il se met à pleurer) mââ aandich tiqa fiq…!) ( Oui, je t’aime, juron) et maintenant, je n’ai plus confiance en toi…)…’...Koun météni, qaadé en fed’leq mââq,mei temmé had cent enti fi calbi, ourass el che’mââ mta Yirouchaleim…!) ( Je plaisante avec toi, il n’y a eu que toi dans ma vie, sur la tête de la bougie qui brûle à Jérusalem…!’ ‘...Mchit jedde fi YEROUCHALIEM OUAQTECH…. ? (...Tu as été aussi à Jeru, avec qui et qd….?) ‘..Mââ...Maurice…….KHOUYE…!) ( Avec mon frère MAURICE…) ‘...YATIC FEJ’YE AMIN ) ( Qu’il t’arrive une peur…!)

Qd les femmes se font malignes.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
24 décembre 2020, 11:16
L’ENFANT ET LE VIEILLARD
VOLET 10°

PAR ALBERT SIMEONI ( l’Enfant de la Goulette)

Khalled était impatient de connaître la suite de la rentrée des chalutiers aux quais de la Goulette. Comme je l’ai raconté dans le volet 9°, le temps était exécrable mais ce métier ne tient pas compte ni de la mer houleuse, ni des bourrasques, ni des tempêtes, le gagne pain fait fi des caprices de la nature.

Je rappelle qu’au départ 30 balancelles avaient pris la mer, et suite aux intempéries, et mauvaises conditions radio, un grand nombre d’entre elles ont décidé de rentrer à quai...Le guetteur du phare conscient du problème ne voulait pas quitter son poste tant que tous les chaluts n'étaient pas au complet sur les 30…..28 ont passés le chenal, alors que la MAGDALENA de mr CARBONE et l’Hirondelle commandée par Amédéo Gugliaro n’étaient pas en vue, le guetteur avait beau agrandir la portée de ses jumelles mais hélas le brouillard l’empêchait de voir clair, plus d’une heure que les autres déchargeaient leur maigre butin, le bruit court sur les quais que deux chaluts manquent à l’appel. Est dans pareil cas tous les regards sont rives vers le haut de la tour de guet.

Un silence de mort s’installe et soudain tout s’arrête, dans le quartier de la PICOLLA CHICHILIA, la rumeur s’est emparée et les mauvais pressentiments sont dans toutes les têtes...Khalled m’écoute, il est collé à mes lèvres. Il semble presque hypnotisé par le récit.

L’église commence à se remplir de monde, et les cierges brulent pour ces hommes dont on n a pas encore de nouvelles alors que 19 heures sonnent à l’horloge du clocher.

MARIE CARBONE a su que son époux patron de la MAGDALNENA et JOSEPHINA GULIARO en mantilles noires, accompagnés de leurs enfants, de leur vieilles mamans marchent sur les pavés humides de la RUE CYPRIANO fouettés par ce vent glaciale. Elles marchent dignement, vers le saint lieu, tandis que les vieilles égrainent leur chapelet. L’église est bondée, Le curé est débout. Il attend parce qu’il ne peur rien dire sauf prier en silence. L’odeur des bougies envahit la petite église et enveloppe la MADONNE DE TRAPPANI.

On ouvre un chemin aux deux familles qui prennent placent au premier rang. Les deux épouses ont les yeux rivés sur la MADONNE. Mais pas une larme, on ne pleure pas pour le moment une chose dont personne ne sait, on prie en son for intérieur
l' espoir et non le désespoir.

Sur les quais, bondés par des milliers de goulettois, bravant vent et froid, ils restent impassibles. Même les musulmans prient la ste vierge, Des chants pieux s’élèvent vers le ciel noir, Il est 19 heures 30 qd soudain, le GUETTEUR lance en italien…..

'........SONOOO CHUIIIIIIII…...NOSTRI PERSCATORI sono CUIIIIIIIIIIIIII…..!!!'

En effet, les deux chaluts sont à portée de jumelles du lanceur d’alerte et là une immense clameur s’élève dans le ciel….’…..Comme par miracle Khalled, la pluie, le vent et tout le reste est tombé à terre…. !’

La foule en délire apprenant la nouvelle, se rue vers la grand place de l’Église, le premier à descendre de la MAGDELENA est RIZZO 12 ans, le moussaillon, le fils CARBONE. Il court vers l ‘ÉGLISE, bouscule toute la foule et le voilà devant sa maman….
’...MAMMMMMMMA……
Siamo chui….. !’

Marie CARBONNE détourne la tête, s’agenouille et prend la tête de son fils dans ses bras. Elle pleure. Puis son regard se tourne vers la MADONNE qui semble lui sourire. La lumière est si intense dans la face de la sainte que Marie, semble éblouie. Il est 21 heures et le CURE peut annoncer le bonne nouvelle devant un parterre hétéroclite.

KHALLED pleure à chaudes larmes. Il m’embrasse les mains comme si j étais saint. Mais il a compris que je me devais de terminer ce récit sur une grande note d’espoir.

‘...Khalled, il est 19 heures, il se fait tard, rentre chez toi…. !’

Chez les CARBONNE et les GULIARO les sapins sont prêts à être illuminés. A MINUIT….Tout le petit peuple de LA PICCOLA CHICHIILIA se rend une dernière fois pour entendre PADRE RENATO entamer la messe et les chants de NOEL.

BUONE NATALE….A TUTTI…..
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