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LE PTB ET MOI ZOUZ.

Envoyé par albert 
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
17 avril 2021, 10:00
La LEGENDE DU BOU KORNINE
PAR L’ENFANT DE LA GOULETTE
Albert Siméoni.


Tous les événements cités dans ce récit ainsi que les personnages et noms de ville sont purement imaginaires et ne rapportent à aucun fait réel.


L’AN 102 apres Mahomet.

Dans les montagnes de l’Atlas, l’univers du silence, là où se rassemblent tous les échos des hameaux situés à des milliers de kms, vivait dans une caverne, un Hermite du nom de BOUASSILA. Il était connu à cette époque pour être un guérisseur, et les bédouins venaient de loin à dos de mules ou sur des chameaux pour le consulter.
On le disait devin et surtout très proche de D ieu, Allah. Un homme pieux et religieux qui parlait aux montagnes. Les villageois le payaient en nature, qui d’un panier d’œufs, de poules, de moutons etc. Les animaux sauvages ne le craignaient pas, ils venaient même chasser jusque devant sa caverne.
Il avait prit l’habitude de regarder à longueur de journée les montagnes bleues et herborisée, d’entendre d’entre ses arbres le ruissellement d’une cascade OM ET ME ( la mère de l’eau)

Il y avait une montagne qui retenait son attention il l’avait surnommé EL ABOU KORNINE LE PERE DES CORNES, parce que son sommet était fendu en deux partie. Il en avait déduit qu’il y avait très longtemps, elle devait être volcan éteint. Il tenait cela de son arrière grand père ABOUKACEM. Chef du village de HARAMA. Un bled perdu de 100 âmes à cette époque au seuil de l’ATLAS.

Un soir BOUASSILA se réveillE en sursaut, un grondement fit voler des milliers d’oiseaux et les bêtes sauvages épouvantées quittèrent leur tanières pour s’abriter bcp plus loin.
Bouassila quitte son lit et debout sur le seuil de sa caverne, il voit sortir de la montagne une grandE vapeur. Il déduisit rapidement que le volcan s’est réveillait. Or cette vapeur, sortait en forme de signes, il prit un bâton et sur le sol IL dessine ce qu’il voit. Les vapeurs s’échappaient selon un tempo bien ordonné. ‘...Serait ce un signe d’Allah qui me souffle qq chose… ? ‘ Il se met à genoux, et prie. Le lendemain matin, il étudie les signes tracés sur le sol. Il voit une parabole, un dôme surmonté d’un croissant. Des colonnes et surtout un flèche donnant l’ouest comme direction.

Il comprend que c’est la direction de la MECQUE. D ieu lui signifie t’il d’aller ‘pèleriner’… ? Handicapé comme il est, et sachant que le voyage sera trop long à dos de mule, il réfléchit à ce message. La nuit suivante, il voit en rêve sa montagne préférée se mouvoir vers l’Ouest. Il en déduit que D ieu avait choisi le EL ABOU KORNINE pour le représenter. A la seule condition qu’elle ne doit en aucun cas s’arrêter durant ce long périple.


Sans perdre de temps, il prend son bâton de pèlerin et gravit la haut montagne. Il y mettra un jour plein et enfin arrivé, il lui tient ce langage…’...Je viens de la part de D ieu le miséricordieux, le bienfaiteur, le karim, le bienveillant...Il m’a chargé d’une mission que je ne peux entreprendre ABOU KORNINE, mais il a décidé que ce sera toi qui ira à ma place à la MECQUE pour prier et devenir HAJ… Mais tu ne dois à aucun prix t’arrêter en chemin..!’

La montagne écoutait. Il embrasse son flanc et redescendit soulagé. Deux jours plus tard, il ordonne à la rivière d’aller remplir le cratère afin que LA MONTAGNE s’abreuve en chemin. Une semaine plus tard, la vapeur qui sort du cratère le fait comprendre qu’elle accepte sa demande. Et à sa grande surprise le miracle se produit, la Montagne semble avancer lentement…. Laissant derrière elle un grand nuage de poussière. Trois jours plus tard, il voit disparaître la grande montagne derrière l’horizon.

Un mois plus tard, elle rentre en Algérie ( sans passeport) avance au rythme d’une limace….Le 5 avril de l’ère Hégirien 102, soit 6 mois après son départ, EL ABOU KORNINE frôle la frontière tunisienne. Elle est harassée et l’eau vient à manquer. Elle traverse Ghardimaou, Souk et Arba des bleds perdus pas loin de la frontière tunisienne…. Elle affronte les vents violents et toutes les intempéries. La réserve d’eau s est épuisée. EL ABOU KORNINE avance à bout de force Tous les arbres et les herbes accrochés à ses flancs se fanent et ces derniers mis à nus pour subissent les affres de la nature. Ne pouvant plus continuer à avancer, elle pense se reposer juste qqs minutes et elle s’arrête juste en face du village qu’on appelle HAMAMLIF. EL ABOU KORNINE a failli à sa mission. Et D ieu pour la punir ‘….Tu resteras ici jusqu’à la fin des temps les pieds dans l’eau…. !’

La nouvelle parvient aux oreilles de BOUASSILA, qui se met à pleurer à chaudes larmes. Sa chère montagne est perdue à tout jamais, elle ne reviendra plus sur son emplacement. A sa place un trou béant, rempli d’alluvions. La pluie a vite fait de COMBLER cette espace vide, un grand étang à l’odeur nauséabonde a prit la place de la REINE DE L ATLAS.

Ainsi la LÉGENDE a voulu que se soit la Goulette et les goulettois qui après des siècles admirent cette montagne qui à son flanc rasé sur toute sa hauteur, une large bande où rien ne pousse.

BOUASSILA meurt de chagrin, sa dernière volonté fut qu’il soit enterré dans un des flancs de sa montagne préféré, ce qui fut fait le 1 OCTOBRE 103 après Mahomet.

‘…. Passants, visiteurs, mes chers tunes sachez que vous ne trouverez jamais la tombe ce cet Hermite mais son âme vole au dessus des cimes et les ailes des moineaux, des goélands portent la parole de cet homme de paix et de sagesse….Allah est grand pour tous.

Bessmellah alla el rahime.

Albert Siméoni..

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
18 avril 2021, 08:34
LA LÉGENDE DE LA GRANITE
Par L’Enfant de la Goulette
Albert Siméoni.

Paris le 18 AVRIL 2021.

Tous les évènements citée dans ce récit ainsi que les personnages ne sont que pure imagination.

Fuyant lItalie de Mussolini, où l’ordre règne et que les CHEMISES NOIRES bcp trop zélés, la famille Zambito ne pouvant plus supporter les restrictions et les menaces, décide d’immigrer.

Elle pense s’installer à New York mais son épouse Josephina dissuade son époux, elle a de la famille en Tunisie et particulièrement à la Picolla CHICHILLIA où son frère tient un atelier de carénage sur le quai 12 depuis 1958.

José est un excellent pâtissier mais aussi un grand glacier à PALERMO….VIA LOMBARDI 27 .

Ses glaces étaient uniques. Pour immigrer, les autorités mussoliniennes avaient établi des conditions draconiennes pour la sortie du territoire, car beaucoup d’italiens étaient communistes et Mussolini à cette époque les avait dans le collimateur de sa police idem pour la maffia.

Jose contacte le chef de quartier, un maffieux CARBONARO de la famille CORLEONE, et lui demande s’il peut lui faire traverser la Méditerranéenne dans un de ses navires en partance pour Tunis. ‘...Si é posso ma tu séi ché….!( Oui bien sur mais tu sais que…. !’ ‘...Quanto… ? ( Combien…?)..’..Diciamo per té 1000 Lires…!) ( Pour toi ce sera Mille lires…!) José accepte et dans la nuit du 18 mars 1959 toute la famille muni de quatre valises, embarquée dans une camionnette bâchée passe le grand portail du quai. Les douaniers sont de mèche et la famille monte à bord du PANTALERIA...Un navire marchand.

Deux jours plus tard, le navire accoste au port de la Goulette et toute la famille de l’épouse est là pour les accueillir avec joie. Enrico le beau frère avait tout prévu pour leur installation. Il propose même à son beau frère José de lui ouvrir un magasin de patisserie et de glaces sur l’avenue DU CARDINAL LAVIGERIE à QQS MÈTRES DES DEUX ÉCOLES PRIMAIRES FRANÇAISES...UNE POUR LES FILLES ET L AUTRE POUR LES GARÇONS.

‘..Ma non ti préoccupa, ti pourra mé remboursé qd tu voglio à ton rythme… !’ Jose accepte et deux mois plus tard, la pâtisserie /glacier CHEZ JOSE ouvre ses portes. José était très connu à Palerme pour ses sorbets et il n’eut aucun mal à retrouver une clientèle avisée. Son affaire marche bien, puisqu’il rajouta en plus de sa pâtisserie, le pain italien et la baguette et tout ce qui va avec.

Au bout de 6 mois, il rembourse son beau frère. Par une après midi de forte chaleur, José se désaltère en buvant une citronnade, son jeune fils Alessandro 11 ans, après ses cours, aide son papa dans la confection des gâteaux et sert les glaces. Le papa se désaltère et laisse son verre à moitié plein. Son fils, loin de jeter l’autre moitié ‘l’enfourne’ dans un des frigos.

Trois heures plus tard, le jeune ouvre le frigo et se rend compte que la citronnade a gelé. Il prend un couteau pointu et casse par petits à coups le fond solide de cette citronnade. Il en apprécie les granulés qui fondent instantanément dans son palais. Il a une idée en tête. Sans rien dévoiler à son papa, il se munit d’une boite de sauce tomate vide, qu’il remplit de citronnade mais là où son intelligence va lui jouer un tour, il intercale sa boite à moitié pleine de jus et la pose dans une autre boite mais plus grande. Il trou la petite boite et accroche un fil de fer. Puis, il réfléchit à l’étape suivante, il place des glaçons entre la petite boite pleine de citronnade et la grande boite… Le fil de fer va lui servir à tourner la petite boite. Il tourne, il tourne et là il s’aperçoit que le jus de la citronnade, telle une arpète, se colle aux parois de la petite boite… Il n’en revient pas. Il se munit d’une petite cuillère à café et gratte les parois, la matière couvre sa petit cuillère et il goûte ce délice. Il appelle son papa et le fait goûter à ce qu’il vient de créer…’..Ma como à fatto figlio… ? ( Mais comment as tu fait fiston…?) ‘..Facile padré, vieni a vedere come a procésso.. ! ( Viens voir comment j’ai procédé..!) Le papa découvre ce qui sera plus tard un grand baquet qui tournera par la force des bras dans un plus grand baquet rempli de glaçons. ‘..Ma come si chiama questa merveglia… ? ( Mais comment se nomme cette merveille….?) ‘...GRANITO...( en fait il a donne le nom de petits grains, ceux qu’il a croquer au début) ‘...GRANITO….GRANITO…. VA Bene, vraiment mon fils tu as dépassé ton papa et tes ancêtres… ! Deux semaines plus tard, il installe un grand tonneau rempli de glaçons et il intercale un baquet en aluminium. Ce fut la ruée vers EL GRANITO.

Ainsi mes chers amis, LA GRANITE est née à la Goulette et fut reprise par Bébert LE GLACIER D’ETE DE LA GOULETTE…..Puis par CURATOLLO qui créa la BRIOCHE AU CHOCOLAT A LA GLACE…..et plus tard, Hamadi, petit glacier situé à proximité de CHEZ BICHI, s’empare de la GRANITE. Mais le jeune JOSE plus créatif que jamais, y rajouta des fraises dans son sorbet.

Et c’est ainsi qu’après la sortie du CINEMA THEATRE tous les Goulettois se délectaient chez Hamadi de ces deux sorbets parfumés au citron ou à la fraise.

La pâtisserie CHEZ JOSE ferma ses portes en 1961. Elle retourna en Italie faire fortune avec SA GRANITA.

Pas la peine d’ouvrir vos livres d’histoire, je suis le seul à connaître LA LÉGENDE DE LA GRANITE.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 avril 2021, 12:26
ET DIEU CREA LA GOULETTE



Après que Dieu ait crée le monde au bout de 6 jours, il jeta un œil sur son œuvre. Vu d’en haut, il s’aperçut qu’un petit espace était vide. Un espace étriqué coincé entre mer et grand étang sans nom à ses débuts. Plus tard, il fut nommé LA SEBKHA.
Il jugea que cet oubli devait être comblé. Sans réfléchir, il posa son doigt sacré sur ce minuscule terrain vague, désert, et le sanctifia du nom DE GOULETTE.
Quelques jours plus tard, Breitou le juif, Hamouda le musulman, Pépino l’italien, Taïta la juive, Fatma la musulmane et Marie la chrétienne sont nés par sa volonté.
Un miracle qui fut suivi par d’autres et qui se perpétua jusqu’en 1989, soit des siècles après la révolution française et toutes les révolutions du monde.
Il inscrivit la cité balnéaire, sans passer par aucun organisme connu, PATRIMOINE UNIVERSEL, la ville de LA RAHA…DU TMENIC…DE LA JOIE…DES FÊTES …DES RIRES..DES PLEURS…etc…
Citée balnéaire courue par les HARAOUISTES, les GRANAS, LES TUNISOIS , etc…Qui en firent leur lieu de villégiature. Certaines familles d’entre elle sont tombées amoureuses de cette ville et ont décidé de s’implanter sans que tracasseries leur soient faites.
D ieu décida ensuite que parmi ses habitants certains seront destinés à être des figures emblématiques de la cité. Des profils qui marqueront à jamais leur passage tant ces personnages étaient pour bcp des plaisantins, des pinces sans rire, des fedlagjiyé, des artistes n’ayant subi aucune formation théâtrale tant leur naturel débordait dans chacun de ses rares spécimens.
Dans la piccola chichilia, il créa LOUBIA, l’haricot, le maltais cocher bien connu, qui fouettait avec son cuir tous les garnements qui osaient s’accrocher à la barre fixe de son carrosse…Et lançait après eux ce mot de ‘…BASTARDI… ! bâtards.
Il créa TCHICHO BELLO BELLO un italien qui clopinait du pied et qui mettait deux heures pour regagner sa place réservée au balcon du Rex alors que l’obscurité régnait. 7 casse-croutes en main, il venait à peine de s’asseoir, que le film se terminait.
D ieu créa JULES LE COIFFEUR, celui qui s’en foutait de tout et qui taquinait celui ou celle qui passait devant son échoppe aux murs sur lequel étaient épinglés milles postérieurs et seins de grandes artistes tant et si bien que l’on venait chez lui parfois non point pour se coiffer mais pour mater. ‘…Jé i taffar é’dè…Il venu mater celui là disait t’il. GRATTIS.
Il créa sur sa lancée JOJO MEIMOUN le manager de toutes les Equipes Sportives de l’USG. L’homme à l’index coupé jouait au volley avec ce qu’il avait, de mauvaises passes mais il disait que cela était voulu car en effet ses ballons mal ajustés, nous faisait courir à droite et à gauche pour les récupérer. Pour les mauvais joueurs, il leur enfonçait son doigt à l’extrémité coupé dans leurs flancs afin de remettre le récalcitrant sur le droit chemin. Une petite torture.
Achem créa aussi ROGER LELLOUCHE alias LELOU de son nom d’artiste. Un garçon au corps d’éphèbe qui tourna la tête à bien des hommes mariés ou pas. Premier homosexuel qui affichait son état sans aucune hypocrisie. Il donna le tournis à plus d’une jeune fille ou jeune femme lorsqu’il tournoyait sur la piste de L’HACIENDA. Acteur, il fit qqs apparitions dans le film le GUEPARD. ROGER était un artiste accomplit qui jouait bcp de ses charmes.
D ieu créa des sportifs de haut niveau qui ont gravé les tablettes du sport de notre ville.
Parmi les niqués de la tête, GAGOU le jeune Gagou z’al, l’emmerdeur public bien connu à notre époque, qui nous retrouvait souvent pour casser notre ambiance de jeu. D’où qu’on le fuyait. La fin de sa vie en Israël fur marquée par un accident, sa jeune carrière se termina chez les rabbins, il devint louba.
CLAUDINE ALLOUCHE ma voisine, une jeune fille timide à cette époque nous fit l’honneur d’être devenue MISS TUNISIE. Une goulettoise MISS était un GRAND EVENEMENT à cette époque au vu des très belles filles tunisoises qui concouraient du coté du BELVEDAIRE je crois.
Dans la catégorie des footballeurs, on retiendra FEU FOLLET, le jongleur du ballon de foot aux jambes d’asperges non assurées. C’était un PELE sans herbes mais PELE qd même.
MOUCHI mitro-bémout ou MOUSSELINE doit sa réputation comme employés aux GALERIES ALBERT, il ne savait pas mesurer. Un mètre chez lui valait 80 centimètres et lorsqu’il vous parlait, il fallait s’éloigner d’un mètre parce notre ami postillonnait à chaque mot.
Celui qui a le plus marqué aussi son époque et que je me dois de rappeler à la mémoire des anciens L’ONCLE FRAGI AGOUBA. Le maitre d’œuvre de la cité qui sans lui la GOULETTE n’aurait pas été celle qui fut, tant sa gouaille était connue d’entre les deux canaux. FRAGI z’al l’homme qui n’a jamais supporté perdre aux cartes poussait le vice jusqu’à étaler au rami POKER, 8 Jokers alors que les autres en avaient déjà deux en mains.
La liste est incomplète. Si je devais citer tous les guignols, un livre ne suffirait pas sur les facéties de ses phénomènes que D ieu nous fit connaitre.
Dieu créa des ‘MATHEUX’, des MOKHS ( des cervelles). Des peintres, des écrivains, des pamphlétaires des chansonniers KIKI GUETTA, des directeurs de CINEMA plein de bonté et de charisme ‘…DEPECHEZ VOUS. IL VA PLEUVOIR….Il créa DARIO et son jean i barbar (déglingué) avec le tournevis dans poche arrière et le bout de fil électrique, petit cordon de dépannage, qui pendait aussi d’entre ses fesses.
LAHMI le directeur au costume bleu nuit de haute facture et son cinéma dont il gérait à sa guise la durée du film.
Des hommes d’humour, des gens de bien.
D ieu créa la Goulette comme exemple à donner aux générations futures.
Parce que notre génération toute confondues et celle qui a précédée ne s’est jamais faite la guerre à cause d’une poule passée chez le voisin et que, si un locataires n’avait plus d’eau, les autres venaient à son secours.
Parce que si un BOUGAINVILLIER osait étendre ses feuilles par-dessus la muraille de l’autre coté du mur attenant, ce dernier profitait de cette ombre sans grogner.
Et si CHOUILEM pissait sur un mur , le mur n’allait pas se plaindre à son propriétaire.
Et si le cri d’un bébé, d’un nouveau né, venait à se faire entendre, les youyous s’entendaient jusqu’à la KARAKA.
Et si TCHITCHO s’en est parti, c’est toute la CITEE qui était en deuil. Là tous les chapeaux sont mis en berne. La main sur le cœur. Et les yeux pleurant.

PAR ALBERT ABRAHAM SIMEONI BREITOU.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
25 avril 2021, 12:38
Et Et D ieu créa la Goulette volet 2°

Après avoir crée la terre et toute la panoplie, D ieu pensa à donner vie à deux être humains….Adam ( que les Goulettois surnommeront Hout) et Eva ( alias Jouije). Comme Jouijé était gourmande, elle grignota un peu de ADAM HOUT. Et là D ieu se mit à grogner….Il les chassa DE L EDEN PARK. Mais se dit où vais je les loger… ? Il pensa bien sur à ce coin perdu qu’était la Goulette.

Il les envoya donc sur la grande route du désert qui deviendra plus tard AVENUE FRANKLIN ROOSEVELT. Mais comme ils étaient dévêtus, un bédouin passant par là, leur lança ‘...Yeli met tehch’!ouch euchbiqom zot… ? (Espèces de sans pudeur, comment se fait que vous soyez nus… ?

Alors le bédouin leur prêta une Une cachabiye pour Adam et Un sef sari pour sa campagne. Neuf mois plus tard, nos deux bannis, vivant seuls et s’ennuyant à mourir décidèrent de copuler. Haim Ben Adam hout et de Jouije fut né mais ne voulant pas le laisser seul, ils copulèrent une seconde fois et ce fut Chouilem… Les deux frères grandissent à l’abri des regards, il n’y avait pas bcp de regards en ce temps là à la Goulette, se chamaillaient souvent.

Chouilem un jour prit une pierre et la lança sur son frère, il lui marqua le front d’une Aâla ( d’une bosse). La Goulette, grâce à Hout et Jouija, se peupla. La Goulette devient une ville. Les arrières arrières arrières arrières, petits enfants de nos deux bannis, fort intelligents, ouvrirent des petits commerces….La Tribu des HOUT devient si nombreuse que l’un des petits enfants battit des petits immeubles, des salles de jeu tel le CASINO, la Jetée, et puis et surtout….CHOUCHOU de la quatrième génération créa le Cinéma Rex un lieu mythique dans lequel on pouvait péter volonté. Et souffleter les glibettes par dessus le balcon. L’un d’entre eux STANIOU crée la plomberie, il était grand spécialiste dans le bouchage des trous des bassines, avec du LOUBEN ARBI.

L’un des descendants KHLIFE créa la brique à l’œuf à la main. Des cafés connus comme KAWET KLAFFESS et MAYEDNOUCH, deux concurrents au nom de légumes firent le bonheur des descendants de HOUT ET JOUIJE. Il manquait un cordonnier ce fut GHZEL ( la gazelle) et ses quatre frères qui ‘semellaient’ les chaussures avec de la semence coincée entre les dents ( clous). Puis un jour Bichi pas le restaurateur, un autre, pensa construire des barques de plaisance, flouqettes, et les jeune goulettois furent enchantés de l’escroquer souvent en niant les heures de départ.

Pas loin du CAFÉ GOULETTOISqui se transformait en syna le jour de Kippour se trouvait le Takket’s qui, après le départ des américains ouvrit son bar en plein centre de la Goulette ; le constructeur eut la bonne idée d’installer 4 marches pour les fesses des jeunes goulettois. Suivit en cela par le Café BAR CHALET GOULETTOIS où tous les samedis, les époux des apéretivants, voyaient leur épouses apportaient qui une bkaila, qui un akoud qui une bassine de NIKITOUCH etc et repartaient sous un juron du genre ‘..In yaddin ra…. Normal, ils étaient presque ivres.

D ieu contemplait tout cela de haut et décida de remercier HOUT ET JOUIJA pour le travail accompli.

Alors mes chers descendants, comment expliquer ce grand bonheur qui a fait de la Goulette un nom au dimension mondiale.
Tout simplement parce ce que D ieu enjoignit l’ordre à ces deux créations de ne pas oublier, ou plutôt d’insuffler à leurs enfants LA JOIE DE VIVRE. Qu’on ne retrouve ni au KEF, ni à SOUSSE ni à SFAX….Parce que D ieu préféra leur envoyer des extras terrestres. Et tous ces natifs de ces villes ressemblent à des extras terrestres.

Khoudou radét Teoué.

Mettez vous en colère, ce n’est pas moi qui a décidé c est A chem

Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
23 mai 2021, 10:52
MAMIES ET PAPYS.

PAR ALBERT SIMEONI
L ENFANT DE LA GOULETTE.

Je n’ai pas eu la chance de connaître mes deux papys, ni ma mamie paternelle Julie. Décédée bien avant son époux, Breitou, d’où que je porte son nom. Il ne tarda pas aussi à partir par le chagrin.
Je n’ai pas connu les calins de mes grands parents, SAUVEUR CHOUA le papa de feu maman, il décède le soir même de mon feqen el couhin, les prières du défunt se faisaient dans la chambre mortuaire, celle de ma maman tandis que ma vente aux enchères se faisait dans le palier soit un mois jour pour jour aprés ma naissance le 9/3/1945, je suis né le 9/2/45. le destin est ainsi fait et ce que l’ont dit lorsque un nouveau né dans ces circonstances, CLALOU RASSOU, on ne le dit pas mais on le chuchote, j’ai donc bouffé la tête de mon aïeul maternel.

Je n’ai pas connu les câlins de mes deux grands pères, je n’ai pas senti leur odeur, je ne me suis jamais assis sur leurs genoux, et je n’ai pas eu la chance d’attraper leurs mains pour un méne méne.

Je n’ai jamais dormi auprès de l’un deux ni entendu leurs ronflements, jamais un baiser de leur part jamais un petit cadeau, jamais rien, ils étaient partis avant que je ne sente leur caresses sur mes joues ou leurs mains caresser mes cheveux. Jamais. On disait d’eux qu’ils étaient d’une grande gentillesse hnen, chref ( doux, humain). Ma grand mère a beaucoup ressenti son veuvage, elle était triste d’autant plus qu’elle a vécu un grand drame, la perte de ses 4 enfants. Emportés de maladie à la HARA.

Je n’ai pas connu mes papys, je n’ai pas caressé leur moustache, j’ai seulement des photos anciennes des CPA où on les voit posér d’une façon digne. Élégante, l’un portait le chapeau melon, vêtu d’un costume de livournais, et l’autre son tablier de poissonnier, j’imagine ce qu’ils auraient pu me raconter d’autant que mes parents ne tarissaient pas d’éloges sur eux, deux personnages ‘comiques’ qui aimaient rire.

J’allais souvent me recueillir sur la tombe de mon papy CHOUA. Mon papa, marbrier, lui avait confectionné son dernier habit de lumière , et moi sous le soleil torride, je lisais maintes et maintes fois son nom gravé pour l’éternité, dans BORGEL devenu un cimetière des herbes folles.

Si je les avais connus, j’aurai tant raconté sur eux, autant, sinon plus que sur ma grand mère MEIHA qui m’a élevé dans la langue judéo. Elle qui se levait la nuit en cachette, pour me sauver des griffes de mon père qd de trop je pleurais. Elle me blottissait entre ses bras, et je dormais sur son ventre, jusqu’à entendre cette belle symphonie de bsal ou loubia qui jouait un air de ragoût maison, dans ses intestins.

Non, je n’ai pas connus mes grands papys. Ni mamie Julie, qui était très belle.
MADAME BETTY si vous connaissait une recette pour pour les faire revenir...? Merci.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
29 mai 2021, 09:37
Morte abandonnée dans la rue.

RÉCIT VÉRIDIQUE.
Par L’Enfant de la Goulette.

Je ne citerai pas de noms, pour la bonne raison que s’ils me
lisent ils comprendrons que je parle d’eux.

Immigrée en Israël en 1956, débarquée à Haschdod, embarqués dans un car, les autorités de cette époque voient en ces juifs tunisiens des sous hommes, alors on les parque dans le désert du Néguev sous des tentes, sans confort, l’eau arrive par camion, pas de toilettes, ils pataugent dans la boue qd il pleut, ils brûlent sous les rayons du soleil en plein étè, ils crévent de froid la nuit, bref des juifs ‘étrangers’ qui ne méritent aucune compassion. La clique de feu BEN GOURION, ashkénazes polonais ont permis à ces ‘barbares’ les premières loges.

La nuit, le hurlement des chacals n’est pas loin de leurs tentes. ‘..Ceux sont
des sauvages … !’ Dira t’on d’eux en haut lieux tout comme les marocains.
Des sous hommes qui à un moment donné se sont rebellés comme les falachas.
Un film retrace ces instants tragiques, le héro principale un marocain parle de sa fille, devenue grande chanteuse. Le titre je crois c est ‘..YE BENTI’...

La famille ne doit sa survie que par les colis qu’elle reçoit de cousins.
Leur sort est pitoyable, elle est affamée, manquant de tout.

La famille de ma femme a dut revenir en 1956 en Tunisie fuyant la misére mais
elle ne s’agit pas d’elle.

Les années passent et enfin, le gouvernement se rappelle des juifs tunisiens
oubliés dans le désert du NEGUEV. Plus tard, ils créeront BERCHEBA aux portes du désert.

Le gouvernement enfin leur octroi une maison arabe, les propriétaires avaient fuit durant la guerre de 48. Le papa ouvre un commerce à….L….. Je ne citerai pas le nom de la ville ni son métier. Le papa est un homme généreux, illettré mais très affectueux, blasphémateur à souhait. Mais qd le cœur est bon D ieu pardonne aux blasphémateurs. Son entreprise commence à donner des fruits, et son épouse très économe parvient à ramasser un grand pécule, son mari n’ est pas compteur d’argent il fait confiance à son épouse, une dame que j’ai bcp connue. Une maman tune comme les nôtres. Le papa travaille d’arrache pied. Les enfants grandissent et prennent part à l’entreprise, des cousins aussi bossent avec la famille. LES SHEKELS s’accumulent tant et si bien que la famille sort du besoin. Les enfants se marient. Le couple se retrouve seul et le papa commence à ressentir la fatigue. Il cesse son métier mais reste dans sa maison. Une grande maison avec cour et jardin. Il l’achète pour une bouchée de pain assurant ainsi ses arriéré mais comme il illettré et non prévoyant, il ne fait aucun testament ou donation à sa femme. Le papa décède.

La maman vit seule à présent. Et les enfants tels des vautours établissent des papiers en connivence
avec un avocat véreux, imitant les signatures du papa et de la maman et les voilà devenus propriétaires et de l’argent et de la maison. Une idée leur passe dans la tête, et s’ils vendaient la maison familiale. !!! C est ce qu’il feront, mais alors qui prendra leur mère… ? Personne.

Elle apprend qu’elle n est plus chez elle, qu’elle se débrouille pour trouver un logement.
Du jour au lendemain, elle devient SDF on la voit déambuler dans la rue faisant l’aumône, habillée
presque de guenilles, elle quête à NATEYA de café en café. Elle n’ est la maman de personne mais l’SDF de NATENYA.

Puis un jour, elle tombe dans la rue, une crise cardiaque, elle n’a pas de papiers sur elle, les pompiers arrivent et c’ est la police qui grâce à ses empreintes trouvent leurs enfants et les avertisse de la mort de leur maman dans la rue.

Alors pour eux qu’ils sachent qu’ils ont tué leur papa deux fois et qu’il erre au dessus de leurs têtes.
Leur maman telle que je la connais leur a sans doute pardonné. Mais elle n’a pas eu le temps
de le leur dire. Qu’ils sachent AUSSI que leur maman est devenue une épée de DAMOCLÈS au dessus de leur tête et qu’un jour, elle s’abattra SUR LEUR CRANE DE FELEE.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
10 juin 2021, 11:15
L’écriture , selon la rumeur, est la science des ânes.
Nous savons ce qu’est un BIM….Une personne stupide, inculte
bête etc...Or si l’on regarde à la loupe les bienfaits de cet animal
on comprendra mieux ses services rendus parfois à coups de bâton.

Ânes et Mules sont pareils, des anciens transporteurs à charge utiles sur des chemins de montagne souvent escarpés mettant leur vie en danger.

L’homme peine souvent à se baisser pour lever un papier mieux
encore à mettre un masque dans une poubelle.

L’écriture ne supporte rien c’ est le papier de couleur mule ou âne qui supporte.

Je ne vais pas énumérer tout ce qu’on fait les animaux domestiques
pour le bien de l’homme tout comme le cheval de trait, ou le cheval
hippique qu’on cravache pour courir plus vite alors j’aimerai savoir
qui de l’homme ou de la bête est le plus stupide et ingrat.

_____________________________________________

Moi, Alohonse Tibi……

PAR ALBERT SIMEONI
L’Enfant de la Goulette.
Le 8/06/2021

Toute ressemblance avec des personnes vivants ou disparues n’est que pure coïncidence.

Je me nomme Alphonse Tibi, j’ai 75 ans, mon frère Maurice, 70, Roger 64, Armand le plus jeune 60, puis il y a Colette notre sœur 56 ans. Tous célibataire demeurant toute notre vie dans ce bel appartement que nos parents nous ont légué.

Nous sommes tous célibataires. La raison en est fort simple, Maman avait décrété que nous ne pouvions prendre femme tant que Colette notre sœur ne se marie. C’est la tradition. Nous nous sommes donc interdits de prendre femme tant qu’elle n’avait pas de prétendant sérieux. Or des prétendants sans venus mais voilà, aucun ne plaisait à ma défunte maman.

Moi Alphonse Tibi 75 ans et célibataire.

Nous avons attendu, longtemps pour que Colette se marie mais au vu de la dote, notre défunt Papa refusait ce qu’on lui offrait.
Aucun de nous ne s’est rebellé, nous avons suivi les instructions de maman qui décède à l’age de 92 ans, et dans son dernier soupir alors que nous étions des vieillards, elle me souffla à l’oreille ‘...Surtout que personne ne se marie avant Colette… !’ La volonté de maman fut respectée.

Moi Maurice Tibi 70 ans et célibataire.

Nous avons honoré avec bcp de soumission cet héritage d’un autre age.

Nous nous sommes pliés à son souhait alors que MOI Alphonse à 30 ans j’étais fou amoureux de Josiane la fille du Bijoutier Bichi. Maurice avait promis de se fiancer mais là encore feu Maman Touira trouva d’énormes défauts à la famille, un argument pour empêcher mon cadet de se marier.

Moi Roger Tibi, 64 ans et célibataire.

Roger voyait en secret une belle jeune fille, d’une famille Livournaise mais Maman n’a jamais aimé les livournais, elle lui intima l’ordre de cesser de la fréquenter. Ce qu’il fit sans broncher, il avait à cette époque 33 ans.

Moi Armand Tibi 60 ans et célibataire.

Je n’avais fréquenté personne de crainte que feu maman ne mette son veto alors je suis resté seul avec moi même, reclus sans ami, dépité de voir mes frères sans fête, sans joie, sans femme et petits enfants.

Moi Colette Tibi 56 ans et célibataire sans bague, sans joie et sans fête, sans enfants parce que feu Maman en avait décidé autrement, à sa façon, il fallait que j’attende le bon prétendant qui plairait à maman et surtout bien doté. Afin de libérer mes frères de ce DIKTAT.

Colette fut la première à décéder d’une grave maladie à l’age de 63 ans.

Nous sommes qd même restés célibataires car même décédée, il fallait attendre le message de l’au delà ‘...Vous pouvez vous marier… !’ Il n’est jamais venu et l’age aidant qu’elle femme, même veuve, aurait voulu prendre des vieillards, des grabataires.

Aujourd’hui j’ai 95 ans tjs célibataire, Maurice, Roger et Armand vivons toujours dans la maison rempli de silence. L’âme de maman plane au dessous de nos têtes comme une épée de DAMOCLES. Nous attendons la belle mariée qui nous emportera sous les feux des prières.
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
27 juin 2021, 09:37
Challoum... '...Maira, teoué gbert, loucen en mout, tekhed mrââ okhra...? ( ...Je deviens vieux à présent, tu prendras un autre homme après ma mort..? '....Eye, enti tech'tkhe'yél eli bech nokâad sbaya ( Et comment, tu t imagines que je vais rester vierge...! Je prendrai un autre compagnon....!' '...Ou béch tââmel ouled...? ( Et tu vas faire des enfants...? '.....Melle lei... ' (Bien sur que oui) '...Aândeq 78 ââm qiffech béch djib louled...? ( Tu as 78 ans, comment peux tu enfanter...? ) '....Béch naâmel la similation artificielle, méchi fi beleq béch en dour ouahdi fel dar...!' ( Je vais faire l'insimination artificielle, tu crois que je vais rester seule ma vie entière....!' '...Melle qif eqe men habch en mout...! ( '..Et bien si c'est comme cela, je ne veux pas mourir....) '...Euchqoun qalleq mout, eqel chélié lajijé, hatte rabi mei habch méneq, ââla eqel fal lajij..'...(Qui a dit que tu allais mourir, pour la belle marchandise que tu es, même D ieu ne veut pas de toi surtout avec ton sale caractère...) '...Maira enti baqi thabni...? ( Maira, tu m'aimes encore...? '...En mout alliq, temma khir méneq, ech'mââ loucen thadar rouheq,alla khater hablé en dalli âândi ouliéd...! ( Si tu allais te préparer parce que je crois que j'ai un petit garçon dans le ventre...) '...Melle ââmelt l'assimilation ah...?'...Eye khdit chhiwe men tayaq kif cent raqod ou mchit el sbitar...!' ( Oui, j'ai volé un peu de ton truc pendant que tu dormais, et j'ai été à l’hôpital...!) Cheft qadech en habeq ehne yatic habba amin...' ( Tu vois combien de t'aime, qu'il t'arrive une balle amen)...
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
27 juin 2021, 09:39
Maira et Challoum sont un vieux couple bien agés. Elle 78 ans oui 83 ans.....Challoum s'adresse à sa femme '...Maira le médecin a dit que je suis continent, j'ai pas compris ce mot...!'...Tu lui as dit de quel continent tu es...? '...Attends de l'appelle '...DR KHOUKHCHAH de quel continent je suis....? '....J'ai pas parlé de CONTINENT mais incontinence, tu es européen de toutes les façons....!' '...Qalli que je suis du CONTINENT EUROPÉEN....! ' Donc si tu DU CONTINENT EUROPÉEN, tu n as rien à craindre Challoum...! '...Mais alors pourquoi le pipi il vient si vite que je pisse parfois dans mon caleçon...? '...Ah tu veux dire que tu es INCONTINENT...!' Dis moi Maira, 'où tu sais celà toi, les CONTINENTS ET INCONTINENTS...Dc je suis CONTINENT ET INCONTINENT les deux à la fois...! Tu en sais des choses toi, tu aurai du être MÉDECIN...!' '....Si je l'étais, je ne serai jamais ton médecin....Continentale. ..'
Re: LE PTB ET MOI ZOUZ.
27 juillet 2021, 12:27
L’âne et le Lion.
Par ALBERT SIMEONI
l’ENFANT DE LA GOULETTE.
MARDI 27 JUILLET 2021. 10 heures 38.


Mr de la Fontaine, l’un de mes auteurs préférés, le moraliste célèbre en son temps, nous a laissé un héritage en vers, en rimes et en prose. Citer toutes ses fables serait fastidieux mais je me suis pris la liberté de me pencher sur une de ses œuvres que tout le monde connaît LE LION DEVENU VIEUX. J’ai donc pris la liberté, et surtout l’effort, de m’inspirer à ma maniére de ce beau texte car la vieillesse du Lion m’a bcp touché.
Le seigneur Lion, allongé sous l’ombre d’un baobab, décida de rassembler toutes la faune de son royaume. Il envoya de partout des messagers pour annoncer sa bonne et dernière parole. En un rien de temps, le petit peuple d’animaux domestique et sauvage, du lapin jusqu’à l’éléphant en passant par les serpents, caïmans et autres espèces carnassières, se présenta devant lui. La reine mère La lionne, ses enfants et petits enfants assistaient à ses cotés pour entendre le vieillard……Leur pére et grand pére.
‘...Mesdames, Messieurs, il n’est pas courant qu’un roi de la savane vous réunisse pour vous tenir un langage qu’aucun de mes ancêtres n’a fait avant avant moi. Je tiens à vous demander pardon si durant ma longue vie je me suis attaqué à l’un de vos proches, j’en ai tué et blessé bcp de frères, sœurs, cousins etc.… Alors j’ai décidé pour expier mes fautes que chacun de vous passe devant moi et me donne un coup de sabot, ce symbole, si vous me le permettez, est ma façon de me repentir envers vous.
Les animaux présents, sidérés par ces paroles hésitèrent un instant avant de s’avancer pour botter chacun à son tour, le cul du SIRE en état de faiblesse. La lapin s’avança et d’un coup de patte frappa l’arrière train du SEIGNEUR, le tigre en fit autant, la girafe, le crocodile, le serpent, le buffle etc remplirent le vœu du ROI. Quand arriva le tour de l’Âne, ce dernier tête baissée, fit une génuflexion devant son maître et lui tint ce langage. ‘….Maître, avec tout le respect que je vous dois, je ne peux me plier à votre vœu, vous ne m’avez fait aucun tort, vous n’avez jamais attaqué un de mes semblables, ni ma mule ni mes ânons, donc à ce titre vous n‘avez rien à vous pardonner envers ma tribu. Je comprends que bcp de vos sujets ont subit vos assauts mais vous l’avez fait dans le seul but de vous nourrir et nourrir votre famille, quoi de plus normal qd je pense que l’espèce humaine fait pire que vous, elle ne s’embarrasse pas de voler, de tuer, de ruiner, mépriser et j’en passe sur leur vice et vertus qui se comptent sur leur bout des doigts….. !’ Le lion à ces mots se mit à pleurer, l’Âne s’avança vers lui,le prit entre ses pattes, l’enfreignant tout en pleurant, leurs larmes se mêlèrent tant et si bien que LA REINE et sa smalla devant ses paroles sages se mirent à pleurer….
‘...SIRE, vous prétendez être devenu vieux, vous souffrez à votre âge de bcp de maux, c est la vieillesse qui l exige, la vie le veut ainsi...A chem...Allah..Boudha et tous les D ieux sur la terre et dans les cieux ont veillé sur vous durant votre règne mais vous n’êtes pas à l’article de la mort, vous êtes seulement à la retraite, votre épouse, vos enfants et petits enfants vous entourent, l’amour vous entoure et je me permets de vous offrir mes services, je serai prés de vous, votre compagnons celui qui vous portera sur son dos afin que vous puissiez visiter votre domaine, j’en fais le serment devant vous … ‘ Le lion ne s’arrêtait pas de pleurer, dans un dernier effort il se lève et embrassa mille et une fois l’animal que l’on qualifie de Bim, de bête, d’idiot…. ! ‘….Vous êtes le plus intelligent des animaux, vous êtes celui qui, d’un pas assuré portait des charges sur des chemins escarpés sans jamais trébucher, ni vous plaindre, vous êtes un bien pour les pauvres, pour votre maître parfois ingrat qui vous gratifie d’un coup de bâton, celui là n’a ni valeur ni morale… ! ‘….MAITRE ne perdons pas de temps, grimper sur mon dos et allons nous promener d’entre les hautes herbes, vos enfants ne vous laisseront pas tomber, ils nous suivrons pour assurer votre pitance…. !’ Sans perdre de temps, l’Âne s’agenouilla et le lion aidé par sa famille grimpa sur le dos de son bienfaiteur.
Ainsi passèrent les semaines, et les semaines sous l’oeil compatissant de ses sujets qui lui faisaient la révérence.
Des années plus tard, une expédition conduite par le professeur MORTIMER tombe par hasard sur un couple défunt peu commun….Un Lion affalé sur un âne… Le couple était en parfait état, ni décomposition ni odeur nauséabonde,il cria au miracle. Les journaux de CAMBERRA ont fait la une de cet incroyable événement et les autorités dressèrent un enclos. Le lieu fut nommé ‘...MIRACLE DANS LA SAVANE… !’ Les touristes affluaient de partout pour immortaliser ce miracle hors du commun.
Vous attendez sans doute, comme le faisait MR DE LA FONTAINE, une morale, elle est pourtant bien simple, lorsque le fort perd ses moyens, il est du devoir de l’homme vertueux et quelque soi sa condition d’alléger la souffrance de la vieillesse. Sur cela, je n’ai rien à dire, il existe chez nous et de par le monde des hommes, des femmes et mêmes des animaux au flair aigu, dévoués à notre espèce qd les maux se fait sentir.
Que l’ont soit riche ou pauvre notre condition reste la même. Des hommes et des femmes qui passeront assis sur le dos de la faucheuse.
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