Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.

Envoyé par ladouda 
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
19 novembre 2016, 00:44
LE BONHEUR EST UNE TRAJECTOIRE ET NON PAS UNE DESTINATION, par Soly Anidjar


On se persuade souvent soi-même que la vie sera meilleure après s'être marié, après avoir eu un enfant et, ensuite, après en avoir eu un autre. Plus tard, on se sent frustré, parce que nos enfants ne sont pas encore assez grands et on pense que l'on sera mieux quand ils le seront. On est alors convaincu que l'on sera plus heureux quand ils auront passé cette étape. En attendant on travaille, d'accord on est jeune et en bonne santé. On travaille et on fait des milliers d'heures supplémentaires pour avoir un peu d'argent pour les jours de pluie.

On se dit que notre vie sera complète quand les choses iront mieux quand on possèdera une plus belle voiture ou une plus grande maison, quand on pourra aller en vacances, quand on sera à la retraite.

La vérité est qu'il n'y a pas de meilleur moment pour être heureux, que le moment présent. Si ce n'est pas maintenant, quand serait-ce ? La vie sera toujours pleine de défis à atteindre et de projets à terminer. Il est préférable de l'admettre et de décider d'être heureux maintenant qu'il est encore temps.

"Pendant longtemps, j'ai pensé que ma vie allait enfin commencer, la vraie vie ! Mais il y avait toujours un obstacle sur le chemin, un problème qu'il fallait résoudre en premier, un thème non terminé, un temps à passer, une dette à payer. Et alors, là, la vie allait commencer ! Jusqu'à ce que je me rende compte que ces obstacles étaient justement ma vie".

Cette perspective m'a aidé à comprendre qu'il n'y a pas un chemin qui mène au bonheur. Le bonheur est le chemin. Ainsi, passe chaque moment que nous avons et, l'on se rappelle que le temps n'attend pas. Alors, il faut arrêter d'attendre de terminer ses études, d'augmenter son salaire, de se marier, d'avoir des enfants, que ses enfants partent de la maison ou, simplement, le vendredi soir, le dimanche matin, le printemps, l'été, l'automne ou l'hiver, pour décider qu'il n'y a pas de meilleur moment que maintenant pour être heureux.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
19 novembre 2016, 10:16
François Fillon : Israël menace la paix mondiale en retardant la création d’un Etat Palestinien
DANS ARTICLE, INTERNATIONAL / PAR RAPHAËL "JAHRAPH" BERLAND / LE 17 NOVEMBRE 2014 À 6 H 30 MIN /francois-fillon-300


[www.cercledesvolontaires.fr]

Dans une interview accordée à BFM-TV et menée par Apolline de Malherbe, François Fillon critique ouvertement l’attitude d’Israël vis-à-vis du « processus de paix ». Voici le verbatim de leur échange sur cette question.

Apoline de Malherbe : un dernier mot de politique étrangère. Êtes-vous oui ou non pour la reconnaissance de la Palestine ?

François Fillon : je suis pour la création d’un État Palestinien…

AdM : cette semaine, il y aura un vote à l’Assemblée Nationale…

FF : Je ne voterai pas cette résolution, parce que c’est une résolution qui n’apporte aucun espèce de progrès à la question israélo-palestinienne (qui est très grave).

AdM : donc ça sert à rien ; pour vous, c’est un gadget, pratiquement ?

FF : Non, c’est pas un gadget, c’est pire que ça. Ce qu’on attend de la France, c’est que le Président de la République française prenne des initiatives pour essayer de faciliter la solution du problème israélo-palestinien. Là, vous avez le parti socialiste qui va nous faire voter au parlement quasiment en catimini, sans qu’on sache bien d’ailleurs quel est l’avis de M. Hollande sur la question, une résolution qui n’aura aucun effet, sauf celui peut-être de compliquer un petit peu plus la situation.

Mais je dis, moi, aux israéliens que s’ils n’acceptent pas, s’ils ne comprennent pas que la création de cet état palestinien est la condition sine qua non de la paix dans cette région, non seulement ils prennent des risques pour l’avenir, à long terme, mais ils font prendre des risques au monde entier, parce que je pense qu’aujourdhui, la situation au proche-orient est une menace pour la sécurité intérieure de nos propres pays.

Raphaël Berland
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
20 novembre 2016, 01:46
Cuisine Tunisienne - La Bsal Ou Loubia


Video sur :



La Psal Loubia est un ragout de bœuf avec des haricots blancs et des oignons, c'est un plat qui - comme beaucoup de plat Tunisien - tiens bien au corps smiling smiley pour les amateurs de plat peu relevé mais tout de même épicés avec du cumin et du piment doux.

Ataaable !
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
24 novembre 2016, 01:32
Exercices aériens franco-israéliens en Corse

Le ciel corse a reçu, entre le 31 octobre et le 11 novembre derniers, des visiteurs inhabituels.

En effet, la BA 126, c’est-à-dire la base aérienne 126 de Solenzara, a accueilli, pour la première fois à notre connaissance, des chasseurs-bombardiers israéliens. Ces derniers, des F-15 Eagle, type B et D, surnommés "Baz" (heb. : faucon) ont participé à des simulations de combats avec une douzaine de Rafales de l’Armée de l’air française.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
27 novembre 2016, 00:08
Le grand rabbin réagit à des propos sur une "communauté" juive

Le grand rabbin de France a "réaffirmé" auprès de François Fillon "l'attachement" des Français juifs à la France, après que le favori de la primaire de la droite a évoqué, en parlant du passé, "une communauté qui ne respectait pas toutes les règles de la République".

Mercredi sur Europe 1, l'ancien Premier ministre a estimé que "les intégristes sont en train de prendre en otage la communauté musulmane, il faut combatte cet intégrisme". Ajoutant: "Comme d'ailleurs dans le passé on a combattu une forme d'intégrisme catholique. Comme on a combattu la volonté des juifs de vivre dans une communauté qui ne respectait pas toutes les règles de la République française".

Le grand rabbin de France Haïm Korsia, s'est entretenu par téléphone avec François Fillon à ce sujet, a indiqué à l'AFP la conseillère en communication du chef religieux, Yaël Hirschhorn.

"Il a tenu à réaffirmer l'attachement des Français de confession juive à la France et à ses valeurs et leur souci d'intégration à la société française. Il a également souligné que le communautarisme juif qui a pu exister jadis n'était en rien le fait ni le choix des citoyens de confession juive, mais la conséquence de la non-acceptation par la société française d'alors de leurs semblables", a-t-elle précisé.

Le grand rabbin "a par ailleurs rappelé le rôle du Grand Sanhédrin mis en place par Napoléon en 1806, qui n'est autre que la proclamation de la garantie de pouvoir vivre le judaïsme dans le respect des lois de la République", a ajouté la conseillère.
Interrogé sur la chaîne d'information israélienne i24 News, le porte-parole de François Fillon, Jérôme Chartier, a évoqué une "mécompréhension" des propos du candidat.

"François Fillon est très clair sur le fait qu'il peut exister dans tout mouvement religieux des dérives sectaires. Cela existe, chacun le sait. Mais en même temps il a toujours salué l'intégration des juifs de France, qui ne date pas d'hier puisque le Consistoire date de Napoléon", a observé ce proche.

"Les juifs de France sont Français, comme les chrétiens de France sont Français, comme les musulmans de France sont Français... Sauf ceux qui participent à l'intégrisme islamique, au totalitarisme islamique et qu'il faut combattre", a-t-il poursuivi.
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
04 décembre 2016, 23:27
Ecoutez Maitre Charles HADDAD et Raoul Journo nous raconter des histoires tunes.



Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
16 janvier 2017, 22:17
Pourquoi François Hollande a revu sa Conférence à la baisse

[fim13.blogspot.fr]
Tout montre que la Conférence de Paris a fait pschitt. De nombreux pays attendus ne sont pas venus puisqu'on ne comptait qu'une trentaine de participants effectifs sur les 70 annoncés.

Les représentants étaient de simples ministres des Affaires étrangères, les chefs d'État n'étaient pas là. Le Royaume Uni de son coté, n'avait envoyé qu'un responsable du Foreign Office, Michael Howells, tandis que l'ambassadeur en place à Paris était jugé d'un rang suffisant par la Russie. Antonio Guterres, un ingrat, a considéré qu'il avait mieux à faire ailleurs, au grand dam de ses hôtes parisiens qui avaient soutenu activement sa candidature au poste de secrétaire général de l'ONU. Cerise sur le gâteau, le Royaume Uni a refusé de signer le communiqué final. Et l'absence criante de l'état-major du prochain président américain enlevait d'emblée toute consistance politique au rassemblement parisien.

C'est ainsi qu'en convoquant un grand forum mondial négligé par la communauté internationale, l'actuel locataire de l'Élysée est parvenu à dévaluer le prestige de la place diplomatique de Paris, comme il a déjà dévalué la fonction présidentielle et l'autorité du politique dans le pays. Il s'imaginait en mesure de verrouiller un plan de règlement conforme aux vues de ses amis de Ramallah. Il suffisait, croyait-il, d'obtenir le consentement unanime de l'Union européenne et le vote d'une nouvelle résolution au Conseil de sécurité le 17 janvier, juste avant le départ d'Obama.

Patatras ! En lieu et place des oukases adressés à Israël qui sont le fonds de commerce du Quai d'Orsay, le président français a adopté un profil bas, sinon très bas. Il s'est défendu d'avoir eu l'intention "de dicter aux parties les paramètres du règlement". Il a mangé son chapeau en déclarant: "Je réaffirme ici que seules des négociations directes entre les Israéliens et les Palestiniens peuvent conduire à la paix. Nul ne le fera à leur place," alors qu'il est d'ordinaire friand des "pressions internationales". Il s'est aussi abstenu de qualifier Jérusalem de "territoire occupé", une mention qui disparaît aussi du communiqué final.

Comment expliquer ce rétropédalage? Hollande a d'abord observé que l'administration américaine finissante Obama-Kerry ne désirait pas pousser un peu plus la provocation envers l'administration suivante qui s'installera à la Maison Blanche en fin de semaine. Kerry téléphonait à Netanyahou au cours de l'après-midi pour lui assurer qu'aucun texte ne serait soumis par la suite à l'ONU. Le président français a pris note aussi du manque d'enthousiasme des pays participants, qui comme le Royaume Uni n'avaient pas l'intention de compromettre, au nom d'un conflit qui leur est indifférent, leurs nouvelles relations avec Washington. Pour la même raison, le communiqué ne contenait aucune allusion au déplacement de l'ambassade américaine à Jérusalem.

En fait Hollande a touché du doigt, comme l'a joliment formulé Benjamin Netanyahou, que la Conférence n'était que "le soubresaut terminal du monde d'hier. Le monde de demain sera bien différent et demain est tout proche."

Mais cet homme est roué et sa détermination intacte. Sans en citer le contenu, il a qualifié de "point d'appui" la féroce résolution du 23 décembre. Ainsi, le communiqué final de la Conférence qu'il a nécessairement approuvé réitère l'exigence d'une "fin totale de l'occupation qui a commencé en 1967".

Dans cette vision, comme l'affirmaient déjà les résolutions de l'UNESCO, les Israéliens, les Juifs, sont des étrangers à Jérusalem, et il faut confier cette ville à des conquérants musulmans.

Hollande a accusé "l'accélération de la colonisation" d'être la première cause du blocage de la paix. Or, comme le note Eliott Abrams, cette "accélération" n'existe pas, et les statistiques le montrent. La population des implantations augmente au rythme de 4% par an ce qui est globalement insignifiant et n'empêcherait nullement de parvenir à une solution.

En revanche, Hollande a omis de demander à son ami Abbas dans quels termes énergiques il avait condamné l'attentat de Jérusalem au camion-bélier qui a coûté la vie à quatre jeunes israéliens de vingt ans, le 8 janvier dernier. Le chef de l'OLP avait refusé toute condamnation. Il a aussi omis de lui demander combien les proches du djihadiste Fadi al-Qanbar, l'auteur de ces meurtres, allaient percevoir au titre de la rente à vie versée par Ramallah aux familles des "martyrs" avec les subsides occidentaux.

Jean-Pierre Bensimon
le 16 janvier 2017
Adresse : FIM BP 42 13266 Marseille cedex 08 Email : franceisraelmarseille@gmail.com
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
08 mai 2017, 00:04
Quand Haïti fait sa part dans le sauvetage des juifs d’Europe

jeudi 4 mai 2017


Partager17

Par Maguet Delva

Soumis à AlterPresse le 29 avril 2017

"Avant que les ombres s’effacent" est une époustouflante fresque historique sur la seconde guerre mondiale, du romancier haïtien Louis Philippe Dalembert (éditions, Sabine Wespieser). L’auteur revient sur une période méconnue de l’histoire de son pays, le sauvetage des juifs d’Europe par la République d’Haïti pendant la seconde guerre mondiale.

J’aime bien quand les romanciers s’accaparent de l’histoire, pour en faire des chez d’œuvres humains, gravant ainsi dans les granits de l’histoire des morceaux épars de celle-ci, la transformer en vaste fresque humaine, où s’amoncellent des mémoires défaillantes, où montent les revendications des peuples qui ont connu l’esclavage. Il est plus que salutaire de souligner la grandeur de certains qui ont marqué l’histoire par des actes héroïques, sauvant ainsi l’humanité du désastre de la monstruosité barbaresque du fascisme Hitlérien. Sous cette pente, Haïti, la première République noire au monde, est allée jusqu’au bout de sa logique, appliquant ainsi sa propre doctrine : un homme est un homme, quel que soit sa couleur, son origine, sa race. Pour les autorités haïtiennes, pas question qu’Hitler extermine le peuple juif dans l’indifférence totale. Ce fut la position diplomatique des autorités haïtiennes. Louis Phillipe Dalembert, dans un roman captivant, mêlant fictions et réalités historiques, parvient à traiter des questions hautement historiques sans pour autant altérer les données de l’histoire : « Il s’agissait cette fois de faire gober sa suffisance à Herr Hitler au passage, de voler au secours des malheureux israélites. Premier pays de l’histoire contemporaine à avoir aboli les armes à la main l’esclavage sur son sol, le tout jeune État avait décidé lors, Pour en finir une bonne fois pour toutes avec la notion ridicule de race, que les êtres humains étaient tous des nègres foutre ! Article grave à la baïonnette au Numéro 14 de la constitution. Aussi existe, il dans le vocabulaire des natifs de l’île des nègres noirs, des nègres blancs des nègres bleus des nègres cannelle des nègres rouges sous la peau ou tout court, des nègres jaunes, des nègres chinois aux yeux déchires .... Dans la foulée ces nègres polychromes avaient décrété que tout individu persécuté à cause de son ethnie ou de sa foi peut trouver refuge sur le territoire sacré de la nation et il devient Ipsos facto citoyen haïtien, c’est-à-dire placé sous la protection des esprits vaudou. Une promesse que les générations successives prendraient très au sérieux » Haïti n’avait pas seulement pris toutes ses parts au niveau étatique dans le sauvetage des juifs d’Europe. Ses ressortissants et diplomates de par le monde s’étaient portés tout naturellement au secours de ces hommes traqués par l’armée de la Wehrmacht. »

Le récit est romanesque certes, mais l’histoire, la vraie n’est jamais absente, omniprésente. C’est un pan entier des relations internationales où Haïti avait joué pleinement son rôle qui remonte à la surface. Le décor est planté et l’auteur va suivre pas à pas son héros, le docteur Ruben SCHWARZBERG, dans son statut de juif à travers l’Europe. Dans cette saga familiale bâtie à partir d’un triangle Paris, Berlin, Port-au-Prince, l’auteur raconte l’errance de cette famille, notamment celle du Dr. Schwarzberg quittant l’Allemagne pour la France, arrivant à Paris, la ville lumière qui fut sa première escale. Mais, très vite, l’armée allemande arrive aussi, c’est une nouvelle errance qui commence : « Ruben terminait la deuxième ou la troisième année de médecine lorsque le petit caporal accéda au pouvoir. On était au mitan de l’hiver 1933, l’un des plus rigoureux depuis le début du siècle, comme un prélude climatique aux mois et aux années à venir. Très vite le nouveau chancelier et son entourage allaient révéler leur véritable visage au monde. Jamais pourtant, pendant cette période, Ruben n’avait ressenti de malaise dans sa relation avec les autres. Peut-être parce qu’il vivait coupé du monde, la seule façon de mener à bien des études aussi exigeantes. Peut-être parce que rien, dans son accent ni dans son physique, ne le différenciaient d’un natif de Berlin. Le fait d’être ne ailleurs était un vague souvenir que venaient lui rappeler parfois ceux de sa famille, ou de rares curieux qui souhaitaient connaître l’origine de son prénom. La naissance quelque part, tel était son credo relève du hasard ou de la volonté d’autres personnes que soi. Après, on assume, ou pas l’endroit qui nous a vu naître. En fonction de l’histoire que l’on aura vécue, des gens qui nous auront appris à l’aimer, à s’y attacher. »

Quand la fiction évoque l’histoire

En 1939 devant les bêtises des autorités cubaines, américaines, canadiennes refusant de recevoir le bateau Saint Louis, à bord duquel étaient embarqués des milliers de juifs chassés par les nazis, Haïti, de par son histoire, avait décidé de faire sa part dans le sauvetage des juifs d’Europe. C’est cette page glorieuse de l’histoire d’Haïti que le romancier Louis Philippe Dalembert vient d’explorer d’une manière romanesque, des juifs ayant trouvé refuge en terre Haïtienne. La fiction, pour ancrer dans les mémoires cette belle tranche d’histoire, est pour les Haïtiens une page de grandeur et de dignité humaine.

Il faut se rappeler qu’à l’époque, Haïti avait les moyens de sa politique étrangère. L’Etat haïtien avait changé sa législation afin d’accueillir les juifs qui avaient pu fuir l’enfer en Europe. Les missions diplomatiques Haïtiennes avaient reçu l’ordre de délivrer un passeport Haïtien à toutes celles et ceux qui en avaient fait la demande. L’auteur, toujours soucieux de l’apport historique de son pays au Monde, dresse cette fois une fresque dont les principaux personnages sont confrontés au racisme, à la discrimination, mais ils bénéficient aussi de l’humanisme des Haïtiens qui leur ont tendu généreusement la main. Ainsi, les portraits en creux de Roussan Camille, de Leon Laleau, de Madame Ida Faubert, poètes de grande envergure, diplomates, ont inspiré l’auteur mais dans les limites de ce que la fiction impose. C’est une photographie d’une France sous occupation où être juif équivalait à une arrestation, au bout, les camps de concentrations. Ainsi apparaît le portait d’une Haïtienne en bienfaitrice, Madame Ida Faubert. Elle est poétesse, fille du Président Lysius Salomon, et vit à Paris. L’auteur l’appelle affectueusement la dame du XV arrondissement de Paris.

Par son éducation haïtienne, la féministe symbolise la résistance aux forces d’occupation allemandes en France. Couvrant le docteur Schwarzberg de ses manteaux audacieux, Ida Faubert, à l’instar de son pays, n’entendait pas faciliter la tâche aux nazis dans leur chasse aux juifs, homosexuels et toutes celles et ceux qui n’étaient pas blonds : « Pour accéder à l’appartement de Madame Faubert, au quatrième étage d’un immeuble cossu de la rive gauche de la Seine , dans le XVe arrondissement de paris , le Dr Shwarzberg dut passer sous fauchés caudines d’un cerbère , dont l’expression laissait deviner des origines ibériques. Espagnole ou portugaise, il n’aurait su le dire avec précision. Toujours est-il que la femme, qui avait dû reconnaître aussi son accent, n’avait pas l’air de porter les allemands dans son cœur. Le Dr Schwarz berg garda néanmoins son sang-froid et pour mettre fin au flot ininterrompu des questions de la concierge, inventa sur l’instant un rendez-vous fixe de longue date, il était arrivé exprès de Berlin afin de rencontrer Madame faubert pour son journal. Die junge Front. Il avait cité le premier titre qui lui était venu à l’esprit, en occurrence un magazine de jeunes catholiques antinazis, qu’il avait vu passer une ou deux fois en sous-main à l’école de médecine. La veille, ses interlocuteurs avaient confirmé que la Dame était bien poétesse, "comme tous les lettres Haïtiens. Mais elle c’est du très bon calibre avait assuré louis Alexandre. D’où l’idée de l’interview afin d’en boucher un coin à la gardienne qui, impressionnée qu’un journaliste soit venu de si loin pour un entretien avec Madame finit par lâcher prise et lui indiquer l’escalier et l’étage appropriés, non sans grommeler tandis que Ruben s’éloignait, ici c’est un immeuble où habitaient des gens d’un certain niveau, si on commence à laisser. »

Les atrocités contre le peuple juif ont commencé par cette fameuse nuit du 9 au 10 novembre 1938, où les magasins juifs ont été pillés, par les responsables du parti Nazi. Le patriarche de la famille Schwarzberg savait que ses jours en Allemagne étaient comptés. J’ai toujours affectionné ce genre : parfois la fiction est plus convaincante que l’histoire elle-même. La trame historique est bien ficelée à tout point de vue. Que seraient les connaissances en histoire sans les romans de Tolstoi, sans « les trois mousquetaires » d’Alexandre Dumas, sans les poèmes de Masillon Coicou, d’Oswald Durand de bien d’autres qui continuent d’évoquer l’histoire d’Haïti. C’est la fiction qui a sauvé le fondateur de la patrie haïtienne, Jean Jacques Dessalines. C’est ce pari audacieux que semble faire Louis Philippe Dalembert, peignant une Haïti généreuse tendant les mains aux opprimés de l’époque, contrecarrant ainsi les choix politiques irrationnels des nazis. Voila ce qui avait de l’allure !

Quand Haïti déclara la guerre à l’Allemagne

La France, pays des droits de l’homme, avait failli à sa mission, livrant les juifs de France aux nazis. Heureusement un Général au nom prédestiné avait ramassé les épées brisées de la France. Face à l’hitlérisme, à l’Armée de l’antisémitisme et du racisme, la position des autorités haïtiennes en 1940 fut correcte, conforme à l’histoire de la Première République noire. Les autorités haïtiennes n’avaient pas cessé de prendre des positions courageuses mettant ainsi le gouvernement allemand au défi. Ce dernier fut aux antipodes de la philosophie du pays « liberté égalité, fraternité ». Pas de lâcheté, ni d’atermoiements avec les racistes au pouvoir en Allemagne. Il faut dire que l’acte de naissance du pays était déjà un antidote puissant aux idées nauséabondes prônées par le régime nazi. Quand on raconte l’histoire d’une manière romancée, il faut se tenir aux dates qui rendent le récit crédible et c’est ce qui fait la force de ce livre. L’auteur est précis dans le déroulement des faits historiques : « Le vendredi 12 Décembre 1941, par une paisible matinée caraïbe, ou le soleil à cette époque de l’année, caresse la peau plutôt que de l’ordre, La Republique indépendante, libre et démocratique d’Haiti déclara les hostilités au IIIe Reich et au Royaume d’Italie. L’annonce prit de court les citoyens, qui tournes vers les festivités de Noël, avaient déjà oublies que quatre jours plutôt, incapable d’avaler l’anaconda de Pearl Harbor, leur bout d’île avait fait une virile entrée en guerre contre l’empire Nippon. L’information avait déboule à la vitesse d’un cyclone force 5 sur la planète ; des centaines de millions de sceptiques avaient eu du mal à en croire, qui leurs yeux qui leurs oreilles, selon qu’ils l’avaient l’UE dans les gazettes ou captée sur leur poste tsf. Les têtes couronnées et leurs fidèles sujets n’en étaient toujours pas revenus ».

Quand Hitler Voulait défier le monde

L’Allemagne s’est laissé guider par un petit caporal devenu chancelier et se lança aussitôt à l’assaut du monde, déclarant sa supériorité raciale, sous prétexte que la sienne devait régenter le monde. C’en était trop pour les héritiers de la révolution de 1804, qui se dressèrent aussitôt contre l’orgue allemand. Dans ce roman, Dalembert est au sommet de son art, campant des personnages tantôt altruistes, tantôt décidés à contrarier le projet immonde du maître de l’Allemagne. Haïti avait fait ce qu’elle avait à faire offrant la nationalité haïtienne aux persécutés, aux pestiférés auxquels le gouvernement français, dirigé par Pierre Laval, imposa le port de l’étoile jaune comme une marque d’infamie. Haïti avait choisi de changer sa législation pour offrir une patrie à ceux qui n’en avaient pas. Voilà un acte courageux qui avait de la gueule : « le vote par l’État haïtien, en 1939, d’un décret-loi de naturalisation in absentia, qui a autorisé ses consulats à délivrer passeports et sauf-conduits à des centaines de Juifs, leur permettant ainsi d’échapper au nazisme. Avant d’arriver à Port-au-Prince – à la faveur de ce décret – au début de l’automne 1939, le docteur Ruben Schwarzberg, né en 1913 dans une famille juive polonaise, a traversé bien des épreuves. »

Fini le temps où quelques compatriotes comme docteurs Daniel Talleyrand, Fritz Pierre, Frantz Voltaire, l’équipe de la revue « Pour Haïti » à Paris s’acharnaient à verser dans l’historiographie mondiale, la générosité de l’Etat haïtien, qui, des les années 1940, avaient accordé la nationalité haïtienne aux juifs d’Europe. C’est chose faite, Philippe Dalembert vient de donner un coup d’accélérateur à ce processus, gravant dans les marbres romanesques cette période de l’histoire.

Comment Haïti avait-elle accueilli les juifs ?

« Avant que les ombres s’effacent » est un roman puissant, humain où les personnages évoluent au gré des rencontres. L’auteur déploie son épopée fiction dans les années 30 jusqu’à l’épouvantable séisme de Janvier 2010 où l’histoire rattrape le patriarche Schwarsberg : « Le vieil homme déroule pour la jeune femme le récit des péripéties qui l’ont amené à Port-au-Prince. Au son lointain des tambours du vaudou, il raconte sa naissance en Pologne, son enfance et ses années d’études à Berlin, où son père Néhémiah avait déménagé son atelier de fourreur, la nuit de pogrom du 9 novembre 1938, au cours de laquelle lui et son père furent sauvés par l’ambassadeur d’Haïti. Son internement à Buchenwald ; sa libération grâce à un ancien professeur de médecine ; son embarquement sur le Saint Louis, un navire affrété pour transporter vers Cuba un millier de demandeurs d’asile et finalement refoulé vers l’Europe ; son arrivée, par hasard, dans le Paris de la fin des années 1930, où il est accueilli par la communauté haïtienne et, finalement, son départ vers sa nouvelle vie, muni d’un passeport haïtien : le docteur Schwarzberg les relate sans pathos, avec le calme, la distance et le sens de la dérision qui lui permirent sans doute, dans la catastrophe, de saisir les mains tendues ». Ce périple à travers des portraits est séduisant, et tout aussi captivant. C’est un cours des relations internationales qui se dégage en filigrane avec les jeux des acteurs internationaux, et Haïti n’avait pas hésité une seconde à se mettre dans la mêlée. Ce qui change complètement notre regard sur un pays où une certaine presse ne voudrait voir que de la misère : « Voilà il était arrivé en France dans des circonstances particulières. Peut-être avait - elle lut dans les journaux les informations relatives au paquebot saint Louis et aux mésaventures de ses passagers. Elle en avait entendu parler, et comment ! Depuis six ans, elle suivait avec inquiétude la montée du nazisme en Allemagne. Elle savait aussi pour le Saint Louis. Puis elle s’était tue pour le laisser continuer, mais Ruben ne sembla pas disposé à entrer dans les détails. La Dame le nota et, au bout d’un moment lui dit d’une voix très douce, malgré un timbre au départ rocailleux". L’écho de la déclaration du Président Antoine Louis Léocardie Elie LESCOT déclarant la guerre à l’Allemagne parvient aux oreilles du docteur Ruben Schwarzberg. Si celle-ci avait laissé les haïtiens dans une indifférence de plomb, elle trouve un farouche défenseur en la personne du docteur Schwarzberg :« Le docteur Ruben Schwarzberg avait été parmi les rares à apprécier la valeur symboliques l’allocution du nouvel homme fort de l’île, là où les natifs étaient prêts à parier que le petit père LESCOT aurait décampe comme un rat de latrine à la vue, même en photo, d’un seul poil de la moustache d’Hitler. Échoué voilà deux ans à Port au prince, dans des circonstances à la fois singulière et tragiques, il avait encore tout à apprendre de ce bout de terre montagneuse que, avant d’y mettre les pieds à l’âge adulte, le hasard avait déposé près de son berceau sous la forme d’un livre au titre prémonitoire « De l’égalité des races humaines » écrit par le médecin et intellectuel haïtien Anténor Firmin ».

Ça c’est de la fiction, mais Haïti avait bel et bien déclaré la guerre à l’Allemagne envoyant une déclaration de guerre en bonne et due forme. D’ailleurs Les ressortissants allemands furent aussitôt arrêtés ; ce qui était conforme à un acte de guerre. Haïti apparaît, aux yeux de l’auteur, comme la quintessence même d’une histoire généreuse où les humiliés du monde entier pouvaient venir en Haïti et trouver du réconfort et un abri pour laisser passer l’orage de la bêtise humaine. L’auteur, à travers des portraits savamment travaillés, pose un regard humain, attendrissant même sur l’histoire de la seconde guerre mondiale, où Haïti, par son histoire, avait pu jouer un rôle de premier plan.

………

Louis-Philippe Dalembert
Avant que les ombres s’éffacent
SABINE WESPIESER Éditeur
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
10 août 2017, 02:51
La NOSTALGIE de Charly Perez, Un Tune bien de chez Nous.


[www.facebook.com]
Re: GTB GAZOUZ - Le Site qui désaltère.
23 novembre 2017, 23:26


[static.europe-israel.org]

Tunis, la ville la plus sale parmi les capitales arabes, choisie capitale de la culture islamique !

Tunis, l’une des villes les plus sales parmi les capitales arabes, a été choisie ce mardi 21 novembre 2017, comme capitale de la culture islamique en 2019.

En marge de la 10ème conférence des ministres islamiques de la Culture, tenue à Khartoum, au Soudan, la capitale tunisienne a donc été proclamée capitale de la Culture islamique pour l’année prochaine, rapporte la radio publique.

Il s’agit, selon le ministre tunisien de la Culture, Mohamed Zine El Abidine, d’une occasion pour mettre à l’avant la diversité de la culture islamo-tunisienne.

Il est à noter que la conférence des ministres islamiques de la Culture se tient sous l’égide de l’ISESCO (Organisation islamique de l’Education, des Sciences et de la Culture).

La capitale tunisienne coule et croule sous la saleté. Elle meurt à petit feu..

Tunis est parmi les villes les plus sales selon le classement qui a été établi dernièrement par le groupe britannique Urbain Clean Environnent.

La saleté on la voit dans les rues, devant les écoles, les hôpitaux, les hôtels de la capitale partout partout… même dans les quartiers huppé. Ces déchets et ce manque d’hygiène ont fait fuir les visiteurs. Aucun secteur de la capitale n’échappe à ce look qui, le moins que l’on puisse dire, est déplaisant. Les ordures envahissent pratiquement tous les quartiers de la capitale.Des «collines» d’ordures sont visibles à l’œil nu.

La ville a changé d’habit depuis 2011 pour revêtir celui de la malpropreté. Un situation remarquable qui ne laisse personne indifférent : Tunis a perduede sa beauté, sa propreté, de son image d’antan. Tunis est devenue tout bonnement invivable, inhabitable, une immense favela.

Les détritus, la saleté, les eaux stagnantes et nauséabondes envahissent pratiquement toutes les rues et ruelles du centre ville. Là où vous allez, c’est le même constat, le même spectacle désolant qui s’offre à vos yeux, c’est les mêmes odeurs fétides qui agressent vos narines. Aucun quartier, aucune commune n’est épargnée par ce phénomène très dangereux avec toutes les maladies que cela pourrait engendrer.

Tunis ressemble à une poubelle ouverte. A quelques pas des ministères de l’Intérieur et du Tourisme, dans la principale artère de la capitale, vous trouvez les ordures partout. Ici des tas d’ordures jonchent le sol et les nuisances de la saleté se multiplient. Les détritus ont doublé de volume après la révolte de 2011. Corrompus, les pouvoirs publics sont incapables de réagir et ils se soucient si peu de l’environnement.

Les barbelés, les sacs de sable et les saletés jonchent les rues de la ville qui sera la capitale de la culture islamique. Ici les gens n’ont aucune conscience morale ni civique et ni écologique.

Les rues de la villes inondée, jusqu’à devenir immonde, d’étals ambulants du marché parallèle sur plusieurs centaines de mètres. Des rues laides de plastiques et de cartons de marchandises importées illégalement et vendues de manière toute aussi illégale.

Avec ce laisser-aller, dans les quartiers plus ou moins «chic», par exemple La Fayette, les trottoirs sont dans un état de saleté repoussant, des eaux noirâtres empestent l’air. Un petit jardin en face de l’avenue Mohammed V est parsemé d’ordures. Même constat au niveau des ruelles qui juxtaposent le quartier huppé de Mutuelleville au nord.

La saleté, les détritus, les ordures envahissent littéralement toutes les ruelles du quartier Bab El Khadra. Ici les détritus s’accumulent aussi bien au bas des immeubles, des rues qu’en face des commerces. La situation s’aggrave quotidiennement et prend des proportions alarmantes surtout avec la présence des vendeurs ambulants de fruits qui envahissent chaque jour un peu plus cet espace.

Le spectacle à peine croyable de ce laisser-aller où le paysage urbain de Tunis croule sous les ordures ménagères, des ordures qui s’entassent sur les trottoirs et, dans certains certaines rues des différents quartiers de la capitale est désolant.

L’ancien quartier juif de la capitale: c’est vraiment la honte.

La palme d’or de ce paysage apocalyptique revient au quartier Hafsia ou la « Hara » qui était autrefois un quartier ancien d’habitat traditionnel pour les juifs est devenu un vrai dépotoir des marchands d’un secteur parallèle que le Mairie et sa police municipale semblent décidés à ne plus combattre. Ici les poubelles d’immeubles, une fois vidées par les ramasseurs d’ordures sont projetées de façon brutale dans une indifférence totale, laissant échapper les dernières ordures de la poubelle mal vidée qui s’éparpillent sur la chaussée et les trottoirs.

Par endroits, la chaussée est complètement obstruée, obligeant les passants à faire des détours pour ne pas être obligés de patauger dans les immondices. Les bacs à ordures, là où il en existe, sont remplis à ras-bord. C’est le cas au niveau de l’ancienne synagogue où on se croirait dans une décharge publique. Tel est le triste décor qu’offre, ces derniers jours, cet ancien quartier juif à ses habitants et à ses visiteurs.

Ce spectacle déplorable et désolant des amoncellements d’ordures ménagères ou autres est visible derrière l’ancienne grande synagogue de la Hafsia, qui a disparue depuis longtemps. Aujourd’hui la dernière des dernières synagogues de la Hafsia, celle de la rue Achour, est transformée en café.

Il y avait beaucoup de synagogues dans la Hafsia, ce quartier juif de la médina de Tunis nommé la Hara. Après l’exil des Juifs, elles se vidèrent petit à petit, puis fermèrent leur porte. Chacune d’entre elles à trouver une nouvelle vocation, un commerce, un restaurant…

Fréquentés assidûment par les citoyens, les marchés des produits alimentaires constituent ici l’une des principales causes de l’état d’insalubrité très avancé de la capitale. Il suffit d’une virée sur ces lieux pour s’en rendre compte : un véritable drame à ciel ouvert, les dégâts sont énormes. Des «collines» d’ordures sont dispersées un peut partout dans le marché.

En attendant, et malgré cette image hideuse de la capitale, Tunis a donc été proclamée capitale de la Culture islamique pour l’année prochaine.

Reproduction autorisée avec la mention suivante:

© Souhail Ftouh

Images apocalyptiques de la future capitale de la culture islamique qui croule sous les ordures.










Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved