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La science et la technique israéliennes

Envoyé par MeYeR 
La science et la technique israéliennes
05 juillet 2010, 13:50
LE PROFESSEUR SAMUEL SAFRAN DE L'INSTITUT WEIZMANN
NOMME PREMIER LAUREAT DU PRIX PIERRE - GILLES DE GENNES
.
Publié le 4 juillet 2010

Par IsraelValley Desk

Un physicien israélien sera le premier lauréat du Prix Pierre-Gilles De Gennes. Ce prix est décerné par le périodique européen de recherche en physique « E ». Le Professeur Samuel A. Safran de l’Institut Weizmann de Rehovot se voit récompensé pour ses travaux sur la matière tendre – des recherches qui entre autres ont pour objet la séparation entre l’eau et le pétrole.

Alors que le Golfe du Mexique est frappé par une marée noire, on entrevoit les implications que de telles recherches peuvent avoir pour minimiser les conséquences de tels sinistres écologiques. Le Professeur Safran recevra le Prix mardi 6 juillet à Grenade en Espagne.

L’Institut Weizmann est une université de recherche mondialement renommée, située à Rehovot en Israël. L’université est spécialisée en études supérieures de 2e et 3e cycles et seulement dans le domaine scientifique. Créé en 1934 par Chaim Weizmann, l’établissement s’appelait initialement “Institut de recherches Daniel Sieff”. Il fut agrandi et renommé “Institut des Sciences Weizmann” le 2 novembre 1949.

L’institut compte aujourd’hui 2500 étudiants et propose des programmes en mathématiques, informatique, physique, chimie, et biologie, ainsi que de nombreux programmes interdisciplinaires. Deux de ses membres de la faculté de science informatique, Amir Pnueli et Adi Shamir (inventeur du célèbre algorithme RSA), ont obtenu le prix Turing (considéré comme l’équivalent du prix Nobel pour les sciences informatiques). Ada Yonath, Prix Nobel de chimie en 2009, y a fonder le premier laboratoire de cristallographie en 1970.

Source: IsraelValley et Aroutz 7

[www.israelvalley.com]

Pierre-Gilles de Gennes (24 octobre 1932 à Paris - 18 mai 2007 à Orsay, France) est un physicien français.
Il a reçu le prix Nobel de physique de 1991 pour ses travaux sur les cristaux liquides et les polymères. Ses contributions ont inspiré et généré de très nombreuses études relevant tant de la physique et de la physico-chimie fondamentales que des sciences appliquées.


Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
05 juillet 2010, 13:59
A VARSOVIE, UN JEUNE ISRAÉLIEN DE 17 ANS A REMPORTÉ UN CONCOURS INTERNATIONAL DE PHYSIQUE INTITULÉ "LES PREMIERS PAS AVANT LE PRIX NOBEL"

Par Jonathan SERERO (Jérusalem)

Publié le 5 juillet 2010

Elie Godinibesky. Son nom ne vous dit sûrement rien, mais pourtant, cette israélien de 17 ans, élève de terminale du lycée Amit de Beer Sheva a remporté, en fin de semaine dernière, le prestigieux prix international de physique intitulé « les premiers pas avant le Prix Nobel ». A l’heure où le ministre de l’Education, Guideon Saar se plaint de la faiblesse des résultats de ses élèves dans les matières scientifiques, ce succès vient mettre à mal tous les clichés en cours dans le pays.

Ce jeune adolescent de la grande ville du sud a travaillé sans relâche aux côtés du professeur Nathan Kheliorin dans ses laboratoires de l’Université Ben Gourion. Le vainqueur du concours tient, au passage, « à remercier tous ces professeurs qui l’ont aidé à savoir utiliser tout son potentiel intellectuel ». « Je suis fier de porter haut les couleurs d’Israël à l’étranger » ajoute Elie. Soixante-quinze autres nations participaient à ce tournoi organisé en Pologne par l’Institut National de Physique et l’Académie des Sciences de Varsovie.

Pour le professeur Victor Malmod, enseignant à l’université Ben Gourion « c’est une grande réussite, tous ces scientifiques en herbe représentent l’avenir de notre jeune Etat ». Au titre acquis par Elie Godinibesky, il faut associer sa camarade de classe Evelyne Jennis et Daniel Ahdout du lycée Mekif Shapira de Netanya. Les deux génies ont obtenu une belle médaille d’argent. L’année dernière, déjà, Hadas Saban, une élève de Netivot avait remporté ce même concours.

Pour le moment, le jeune Elie Godinibesky, se dirige vers Tsahal comme chaque jeune israélien ayant terminé son cursus secondaire. Il devrait intégrer le fameux programme « Atouda » permettant de concilier service militaire et étude. Il intégrera sans trop de difficultés l’une des prestigieuses facultés de physique du pays.

[www.israelvalley.com]

Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
06 juillet 2011, 12:05
L' Institut Weizmann des Sciences est le meilleur endroit pour travailler

Par Viva Sarah Press
4 juillet 2011

L’étude annuelle du magazine The Scientist a de nouveau désigné l'Institut Weizmann des Sciences comme "meilleur endroit pour travailler dans le milieu universitaire" en dehors des Etats-Unis. L’ Institut Weizmann est le seul centre de recherches israélien parmi les dix meilleures institutions universitaires du monde. L'institut de Rehovot se classe régulièrement parmi les cinq premiers établissements non américains, et a été classé premier sur la liste prestigieuse à plusieurs reprises dans le passé. L’enquête de The Scientist est menée parmi des milliers de chercheurs dans le monde. Les chercheurs ont déclaré «Mon travail me donne une grande satisfaction personnelle», soit un cinq parfait sur une échelle de cinq.

Parmi les institutions internationales cotées, Weizmann emploie le plus petit nombre de chercheurs travaillant à temps plein dans les sciences de la vie (108), mais la plupart des citations scientifiques, une moyenne de 30,47 par papier, au cours de la dernière décennie. En revanche, l'INRA, l'Institut scientifique français de la recherche agricole, qui est arrivé deuxième sur la liste, emploie 1250 chercheurs à temps plein et une moyenne de 14,24 citations dans la même période.

La troisième place revient à l'Université de Queensland (Australie), suivie par l'Université Dalhousie (Canada), Université de Groningen (Pays-Bas), Université de Dundee (Royaume-Uni), Hospital for Sick Children (Canada), Université de l'Alberta (Canada), Université de St. Andrews (GB ) , et l'Université de Liverpool (GB ).

Traduit de

Weizmann best place to work

By Viva Sarah Press
July 04, 2011

[www.israel21c.org]

Sur le même sujet

Published 02:21 04.07.11
Weizmann Institute scores as best research spot outside U.S.

Weizmann is the only Israeli research center on the magazine's list of the top 10 international academic institutions.

By Lital Levin
The Weizmann Institute of Science in Rehovot is the best academic institution to work for outside the United States, according to the The Scientist. The New York-based monthly is a journal aimed at those who work in the life sciences.

Weizmann is the only Israeli research center on the magazine's list of the top 10 international academic institutions. Other countries represented on the list include Australia, Canada, France, the Netherlands and the United Kingdom.

Of all the non-U.S. institutions listed, Weizmann has the smallest number of full-time life science researchers - 108 - but the most scientific citations - an average of 30.47 per paper over the past decade. INRA, the French scientific institute for agricultural research that came in at No. 2, has an average of 14.24 citations in the same period, though it has more than 10 times the number of full-time researchers.

This story is by: Lital Levin

[www.haaretz.com]

Daniel Zeifman, le Directeur de l'Institut Weizmann

Pièces jointes:
Weizmann-Institut-Zeifman-Haa-040711.jpg
Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
15 août 2011, 03:24
UNIVERSITÉS EN OR : EN 2011, DANS LE CLASSEMENT DE SHANGAÏ, ISRAËL EST BIEN DANS LE TOP 100. L'UNIVERSITE HEBRAÏQUE DE JERUSALEM EST A LA PLACE 72. LA FRANCE S’AMÉLIORE.

Par Dan Assayah (Tel-Aviv)

Publié le 15 août 2011

EXCLUSIF – Un établissement israélien, l’Université Hébraïque de Jérusalem, figure parmi les 100 premières universités mondiales, selon le classement de Shanghai 2011. Un palmarès toujours dominé par les Etats-Unis, qui trustent les premières places. L’Université hébraïque de Jérusalem est au rang N°72 en 2011. Elle a développé, depuis l’ouverture officielle de son premier campus en 1925, une réputation de renommée mondiale pour ses études scientifiques et religieuses. Ses professeurs et ses diplômés comprennent de nombreux prix Nobel en sciences et en économie.

Les viennent de paraître et c’est un peu la douche froide en Israël qui s’attendait a de meilleurs résultats. Pour l’Etat hébreu très fier de ses résultats internationaux en matière de publications de qualité A, c’est l’université Hébraïque de Jérusalem qui sort du lot très loin devant les autres universités israéliennes. La bataille mondiale des Universités devient donc de plus en plus féroce et les universitaires israéliens ont bien du mal a demeurer dans le peloton de tête du Top 100.

ISRAELVALLEY PLUS
Le Parisien : "Le classement de Shanghaï, né en 2003, place invariablement les universités américaines en tête. Chaque année, le classement de Shanghai des universités est scruté par les présidents des plus prestigieuses facultés de la planète et chaque année, la France mesure un peu mieux l’écart qui la sépare de ses confrères. La France garde trois établissements dans le top 100 et continue de perdre des places dans le top 500.

Cette année, encore une fois, les premières places sont trustées par les universités américaines et britanniques. Mais les détracteurs de ce véritable hit-parade mettent les critères retenus. Ne sont en effet pris en compte que la recherche, le nombre de publications dans les grandes revues internationales (toutes anglo-saxonnes) et les récompenses (prix Nobel, médaille fields en mathématiques) et non non pas la qualité de l’enseignement, difficilement quantifiable.

La France souffre dans ce classement notamment à cause de la taille de ses universités, trop petites pour lutter à armes égales avec les mastodontes anglo-saxons. Elle en pâtit d’autant plus que la recherche dépend dans notre pays à la fois des universités et des organismes de recherche. Or la méthode de Shanghai partage les points obtenus entre l’université et les organismes associés.

Une des ambitions du gouvernement Fillon et de Valérie Pécresse, ancienne ministre de l’Enseignement supérieur, à travers le plan de réforme de l’université était de favoriser les regroupements pour permettre aux universités hexagonales d’atteindre une masse critique. Les «enquêteurs» chinois ont d’ailleurs rencontré des représentants de ces nouveaux pôles à Paris lors de leur visite entre le 23 et le 30 juillet dernier. La délégation avait été reçue par les responsables de quatre pôles: l’Université de Lorraine, Aix-Marseille Université, “Paris Sciences et Lettres” (PSL) et l’Université de Bordeaux.

Comme en 2010, les universités américaines dominent, s’arrogeant 17 des vingt premières places, selon ce classement mondial de 500 universités mis en ligne dimanche soir par l’université des communications de Shanghai.

L’université américaine Harvard reste numéro un, Stanford reprenant la deuxième place cédée l’an dernier à Berkeley, qui est cette fois quatrième derrière le Massachusetts Institute of Technology (MIT).

Trois universités britanniques se glissent dans les dix premières places, Cambridge (5e) et Oxford (10e) étant rejointes par le University College de Londres (20e). L’université de Tokyo perd une place pour se classer 21e.

Le premier établissement français n’apparait qu’au 40e rang, et seulement trois établissements français continuent de figurer dans le top 100: Paris-Sud Orsay (Paris XI) à la 40e place (5 places gagnées), Pierre-et-Marie-Curie à la 41e place (deux rangs perdus) et l’Ecole normale supérieure (ENS-Ulm) à la 69e (deux places de mieux).

Dans le top 500, les Etats-Unis restent premiers avec 151 établissements, suivis de l’Allemagne (39) et du Royaume-Uni (37). Avec 35 établissements contre 22 l’an dernier, la Chine gagne deux places à la 4e. Suivent le Japon (23 établissements), le Canada et l’Italie ex-aequo (22), tandis qu’avec 21 établissements, la France passe du 6e au 8e rang. Elle était 5e en 2009.

Trois universités se classent dans le Top 100 pour la première fois depuis la création du classement en 2003: celles de Genève (73e), Queensland (88e) et Francfort (100e).
Dix universités font leur entrée dans le classement des 500, comme celles de Malaya (Malaisie) et Zagreb (Croatie)."

[www.israelvalley.com]


14 août 2011
Classement de Shanghai 2011: Paris-Sud désormais première université française

Si les universités américaines (Harvard, Stanford, MIT, Berkeley, ainsi que la britannique Cambridge) monopolisent toujours les premières places du classement de Shanghai, le palmarès 2011 de l'université Jiao-Tong propose quelques nouveautés pour les universités françaises.

Et la première d'entre elles est le classement même des universités françaises. L'université Paris-XI devient selon ce thermomètre toujours très critiqué, la première université française dite "de recherche" devant l'université Paris-VI. Pour la première fois, Orsay, ou Paris-Sud, dame donc le pion à l'université Pierre-et-Marie-Curie (UPMC ou Paris-VI). Paris-XI grimpe à la 40e place du classement toujours dominé largement par les universités américaines. L'UPMC recule à la 41e place. En 2010, Paris-Sud était 45e, derrière l'UPMC, 39e. L'Ecole normale supérieure d'Ulm est pour sa part 69e, deux places de mieux qu'en 2010. Elle reste la troisième institution française de ce classement.

Le poids des "Médailles Fields"

Depuis 2003, et le premier classement de Shanghai, ces trois universités étaient dans le trio de tête hexagonale. Mais pour la première fois, l'ordre change. Et on le doit, à première vue, à l'attribution en 2010 de la médaille Fields au mathématicien Ngo Bao Chau. Il a en effet soutenu sa thèse à Paris-XI en 1997. Avec les prix Nobel, les médailles Fields (le Nobel de mathématiques) pèsent 10 % du score des universités classées.

La médaille Fields de 2010 du mathématicien Cédric Villani, qui a soutenu sa thèse à Paris-Dauphine en 1998, a pour sa part permis à cette dernière d'entrer dans le top 300 (au-delà du top 100, les universités sont classées entre 101 et 150, 151 et 200, puis 201-300, 301-400 et 401-500). Paris-Sciences et Lettres, qui rassemble entre autres l'ENS Ulm et Paris Dauphine et est sélectionné comme "initiative d'excellence", devrait à l'avenir grimper encore plus haut de le classement de Shanghai.

Des fusions "bénéfiques"

Autre enseignement pour la France de ce nouveau palmarès de Shanghai, pour la première fois l'université d'Aix-Marseille est prise en compte. Ce nouvel établissement, fruit du rapprochement programmé au 1er janvier 2012 des trois établissements des deux villes, est classé dans les 150 meilleures universités de recherche au monde tout comme les universités de Strasbourg et de Paris-VII, déjà à ce niveau depuis de nombreuses années. Par ailleurs, la future université de Lorraine (qui rassemblera au 1er janvier 2012 les universités de Nancy, l'INPL et celle de Metz) est également prise en compte et figure dans le top 300, alors que l'ancienne Nancy-I était classée dans le seul top 400.

Le classement de Shanghai classe parmi 500 universités 21 établissements français, contre 22 l'an dernier. La fusion d'Aix-Marseille-I et Aix-Marseille-II (toutes deux précédemment classées) explique cette baisse.

Philippe Jacqué

[lemonde-educ.blog.lemonde.fr]

Voir tout le classement : [www.shanghairanking.com]

Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
18 août 2011, 02:44
[fr.news.yahoo.com]

La "drogue du violeur" est détectable


Des chercheurs israéliens ont mis au point un détecteur de GHB pour éviter aux femmes d'être piégées par cette drogue.

Et si la "drogue du violeur" ne faisait plus de victime ? Deux scientifiques israéliens, de l'université de Tel-Aviv, ont développé un moyen de détecter en temps réel la présence de GHB (acide gamma-hydro-butyrique) ou de kétamine dans une boisson. "C'est un système qui est basé sur les variations du signal optique. Quand un rayon de lumière entre en contact avec une boisson dopée, un changement de signal s'opère et le contrôle est positif", expliquent le professeur Fernando Patolsky et le docteur Michael Ioffe. Pour le professeur Yves Jacomet, médecin biologiste et toxicologue au CHU de Nice, cet appareil "est du grand n'importe quoi". Pourtant, les chercheurs affirment que la méthode est "totalement fiable". Ils l'ont testée sur les 50 boissons alcoolisées préférées des clubbers israéliens et 100 % des verres aléatoirement contaminés avec du GHB ou de la kétamine ont été détectés. Le spécialiste français précise : "Stigmatiser le GHB comme drogue du violeur est une erreur. Cette substance anéantit totalement la personne qui en prend. Il faut être nécrophile pour violer quelqu'un avec ce produit. Le mot GHB est utilisé comme un néologisme de circonstance, une dénomination commerciale ou accrocheuse et pas comme une définition terminologique correspondant à un produit chimique déterminé."

Conscient du côté "marketing" et de "l'effet d'annonce", Patolsky et Ioffe travaillent sur "le développement du système pour qu'il détecte également d'autres drogues du viol". Ils se concentrent sur la possibilité de "repérer le Rohypnol", une sorte de benzodiazépines. Une démarche plus "intéressante, car le vrai fléau, ce sont les benzodiazépines qui créent des pertes de mémoire, un état de somnolence ou encore un syndrome (...)
Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
18 août 2011, 15:46
LES LABOS DU FUTUR - Un éden high-tech

Article paru dans l'édition du 13.08.11

Technion (Haïfa, Israël). De la mécanique aux nanotechnologies, de la médecine à l'informatique, ce campus concentre l'essentiel du génie israélien et irrigue toute la société. C'est aussi là que l'armée recrute ses spécialistes et envoie ses « étudiants-soldats ». Pour le pays, la recherche est aussi une question de survie
e campus est situé sur l'une des collines qui dominent la baie d'Haïfa. C'est au pied de l'une d'elles, le mont Carmel, que s'étend la Silicon Valley d'Israël : le parc high-tech de Matam associe les start-up israéliennes à tous les grands noms américains, tels Microsoft, Intel, Google, Yahoo et IBM. C'est dans cette pépinière que Technion trouve son énergie, et ses étudiants des débouchés. L'alchimie qui a permis à la plus ancienne université d'Israël d'acquérir sa réputation d'excellence reste incertaine.

Mais les faits sont là : 75 % des ingénieurs israéliens sont sortis de ses facultés, centres de recherche et laboratoires, de même que plus de 70 % des fondateurs et dirigeants de start-up. Deux prix Nobel de chimie, des découvertes mondialement connues, comme celle de la rasagiline, médicament pour traiter la maladie de Parkinson, une nouvelle méthode de production d'électricité écologique et de désalinisation, une compétence reconnue en matière de microsatellites, etc.

Les anciens élèves de Technion irriguent toute la société et l'économie israélienne, en particulier les secteurs de la défense et de l'informatique, mais aussi la médecine, les nanotechnologies, le génie électrique et civil, la mécanique, le management et l'architecture. La liste n'est pas limitative, car les 12 849 étudiants ont le choix entre 18 facultés.

Le professeur (de médecine) Peretz Lavie, président de Technion, assure qu'« il n'y a pas d'autre exemple étranger d'une université qui a une telle contribution dans l'économie de son pays ». L'une des clés de ce succès est proposée par le professeur Benjamin Soffer, spécialiste des transferts de technologie. « Il y a vingt ans, souligne-t-il, les héros de la société israélienne étaient les généraux ; aujourd'hui, ce sont les entrepreneurs. »

Les résultats sont au rendez-vous : si 52 % des exportations israéliennes sont concentrées dans le domaine de la haute technologie, c'est parce qu'on trouve en Israël la plus grande concentration de sociétés high-tech en dehors de la Silicon Valley, assure-t-on à Technion. Il y a une autre raison, plus politique : au-delà de la priorité accordée à la recherche et au développement, l'isolement d'Israël au Proche-Orient rend difficiles les échanges commerciaux avec ses voisins, et le pousse à regarder au-delà de ses frontières, aux Etats-Unis notamment, pour y nouer des partenariats.

L'épopée de Technion a commencé en Suisse, à Bâle, en 1901, lors du Ve congrès sioniste. La décision de créer une université juive au coeur de l'Empire ottoman n'allait pas de soi, mais la première pierre de cet « Institut pour les études techniques » sera pourtant posée en avril 1912, il y a près d'un siècle. A bien des égards, Technion a servi de creuset à l'armée israélienne, laquelle y a puisé ses spécialistes pendant des décennies. Cette influence réciproque continue de jouer un rôle majeur dans le succès de la première université scientifique et technologique d'Israël, qui est aussi le plus grand centre de recherche appliquée du pays. Car la société israélienne, fortement militarisée, envoie tardivement ses étudiants à l'université. Paradoxalement, c'est ce qui fait la force de Technion.

« Après trois ans passés sous les drapeaux [deux ans pour les filles], et une année à voyager, les étudiants ont au moins 23 ans quand ils arrivent. Ils ont une plus grande maturité et une plus grande motivation que les étudiants européens et américains : ils n'ont plus de temps à perdre, ils sont là pour travailler, et réussir », explique le professeur Eric Akkerman, physicien. « Ils ont été confrontés à des défis, ils ont pris des risques, ont appris à commander, et c'est une expérience extrêmement utile pour créer une entreprise », ajoute le professeur Uzi de Haan (industrie et management). Pour autant, le cursus des « étudiants-soldats » n'est pas sans complications. En 2006, lors de la seconde guerre du Liban, 1 500 d'entre eux ont été mobilisés. Il n'est pas rare, d'autre part, que des périodes de réserve interrompent la scolarité. « La réinsertion est parfois compliquée, en raison de problèmes psychologiques et émotionnels », explique Sarak Katzir, qui dirige l'équipe de dix psychologues du Technion.

Le campus n'a pas grand-chose à envier à ceux du Massachusetts Institute of Technology (MIT) ou de Stanford, auxquels se réfèrent souvent les étudiants de Technion, sauf qu'il s'agit ici d'un espace clos de 121 hectares, sous haute surveillance. Les frais de scolarité sont nettement moins élevés qu'aux Etats-Unis (environ 16 000 dollars, contre plus de 40 000 dollars), mais les étudiants israéliens qui sont passés par le MIT assurent que si les équipements des centres de recherche sont à plus faible échelle, la qualité de l'enseignement est comparable.

Le financement de Technion est assuré à 70,6 % par l'Etat s'agissant du budget de fonctionnement, mais l'université table sur son vaste réseau d'anciens diplômés pour mobiliser d'autres ressources. Les communautés juives à travers le monde font des donations, via les Technion societies, pour financer des laboratoires, mais aussi des équipements, des bourses ou des bâtiments. « La diaspora juive, souligne le professeur Lavie, considère Technion comme la clé de l'indépendance et de la sécurité d'Israël. »

Avec la crise économique, ces donations sont en baisse : 57,6 millions de dollars en 2010, contre 89,3 millions de dollars en 2008. En revanche, les financements extérieurs (Union européenne, industrie, coopérations bilatérales) progressent. Globalement, Technion affiche cependant un déficit budgétaire de 13 millions de dollars en 2010-2011.

De leur côté, professeurs et chercheurs sont vivement encouragés à conclure des « contrats de recherche » qui permettront de financer des applications. « Contrairement à la France, observe le professeur Akkerman, nous ne considérons pas vulgaire de rechercher de l'argent, même si cette quête est moins obsessionnelle qu'aux Etats-Unis. »

Cette manne ne va pas dans la poche du corps enseignant, dont les salaires sont fixés par l'Etat. Ce qui explique que le problème du « brain drain » (la fuite des cerveaux) est probablement le plus épineux auquel Technion est confronté. Après leur thèse, une majorité de diplômés partent faire un « post-doc » aux Etats-Unis où, le niveau des salaires étant souvent deux, voire trois fois supérieur, ils préfèrent rester.

Technion s'efforce cependant de faire revenir ceux qui ont choisi de passer plusieurs années outre-Atlantique, avec des conditions de travail attrayantes : ce « package » est parfois constitué d'un laboratoire ultramoderne, dont la valeur peut se situer entre 750 000 dollars et 1,5 million de dollars. Le paradoxe est que les étudiants de Technion sont fortement incités à intégrer des programmes de recherche à l'étranger.

Cela tombe bien, dans la mesure où le nombre des postes académiques est insuffisant en Israël, mais cette fuite des cerveaux constitue un problème récurrent, et sans doute préoccupant pour l'avenir.

Laurent Zecchini

Dans le microcosme de Technion, « la question arabe ne se pose pas »

Article paru dans l'édition du Monde du 13.08.11

C'EST DIT SÉRIEUSEMENT : « Si le microcosme de Technion était représentatif de la société israélienne, nous aurions la paix depuis longtemps avec les Palestiniens. » Le professeur Peretz Lavie ne doute pas que l'université qu'il préside soit un modèle de coexistence entre Juifs et Arabes israéliens. Le fait est que professeurs et représentants des étudiants semblent unanimes à souligner que, sur le campus, « la question arabe ne se pose pas ».

Technion serait donc « politiquement correct », avec quelque 20 % d'Arabes israéliens, soit la proportion nationale en Israël. Ce pourcentage varie cependant selon les interlocuteurs, de 20 % à 17 %. Sarah Katzir, qui dirige l'équipe de psychologues du campus, est plus précise : « Il y a 1 690 Arabes israéliens [musulmans et chrétiens] cette année, contre 600 il y a neuf ans. » Ramené au nombre total d'étudiants à Technion (12 849), cela fait tomber la moyenne à 13,15 %. L'important réside dans cette volonté d'intégration : « Nous avons des enseignants arabes en médecine, en mathématiques, en informatique, en biologie et en architecture », poursuit le professeur Lavie. « Croyez-moi, ils se battent pour entrer à Technion », où, comme tout le monde, ils devront chanter l'Hatikva, l'hymne israélien, à la remise des diplômes.

A Technion, pas question de quotas. Mais les étudiants d'origine palestinienne sont plus jeunes lorsqu'ils arrivent sur le campus, faute d'avoir passé trois ans à l'armée. « D'un seul coup, explique Mme Katzir, ils se rendent compte qu'ils sont une minorité ; ils parlent mal l'hébreu, et sont désormais dépourvus de soutien familial. Cela donne un taux d'échec de 35 % en génie civil - une spécialité qu'ils privilégient -, contre 4 % à 5 % pour les Israéliens. »

Depuis huit ans, un programme a été créé, avec 100 tuteurs arabes pour 400 étudiants. La proportion d'Arabes israéliens en génie civil est tombée à 14 %, alors que 30 % étudient la médecine. Et après ? Réponse incertaine, puisque les statistiques concernant leurs débouchés sur le marché du travail ne sont pas disponibles.

Les étudiants juifs se félicitent des relations de camaraderie avec leurs condisciples palestiniens. De là à se rendre en Cisjordanie pour les rencontrer in situ... « Nous prendrions le risque de nous faire tuer, non ? », demande Deborah Cohen. Proche à vol d'oiseau, le conflit israélo-palestinien semble bien loin de la parenthèse académique du Technion.

L. Z.
Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
23 août 2011, 03:33
Percée israélienne contre le cancer
Mardi 23 août 2011 à 11:33

Une découverte israélienne va aider à trouver de nouveaux médicaments contre le cancer, principalement des médicaments qui détruiront les cellules cancéreuses et pas les tissus sains.

Le docteur Eitan Ruppin de l'université de Tel-Aviv, le docteur Tomer Shlomi du Technion, et le docteur Eyal Gottlieb de l'université de Glasgow, ont développé un modèle informatisé de toutes les procédures métaboliques dans les cellules d'un type spécifique de cancer rénal.

Le modèle prend en compte des milliers de réactions chimiques dans une cellule vivante et permet d'examiner comment la cellule réagira à certaines substances, ou comment certaines procédures à l'intérieur de la cellule seront altérées. Les chercheurs s'intéressent notamment à localiser les procédures qui une fois arrêtées nuisent à la cellule cancéreuses mais pas aux cellules saines des tissus.

L'étude est exposée dans la revue scientifique Nature.


[www.guysen.com]
Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
23 octobre 2011, 01:48
Les secrets de la lévitation quantique
LEMONDE.FR | 21.10.11 |

Le récent succès d'une vidéo spectaculaire appelle quelques explications. Une équipe de l'université de Tel-Aviv (avec le Français Guy Deutscher) a mis en ligne une vidéo présentant un effet étonnant où l'on voit léviter une grosse pastille au-dessus d'une surface. Surtout, la pièce apparaît en suspension aussi bien à l'horizontale qu'inclinée et semble comme figée dans cette position.




"C'est très intéressant et montre un effet quantique à notre échelle macroscopique", s'enthousiasme Julien Bobroff, enseignant-chercheur au Laboratoire de physique des solides de l'Université d'Orsay, qui lui aussi participe à des expériences aussi extraordinaires, comme cette tour Eiffel dont les trois étages lévitent. L'expérience est visible en ce moment au Trocadéro dans le cadre de l'exposition "Entrée en matière", les week-ends jusqu'au 30 octobre.



Comment ça marche ? Le socle est un aimant et la pastille est un matériau supraconducteur. C'est-à-dire qu'il perd sa résistance électrique à basse température. 2011 marque le centenaire de la découverte par Kamerlingh Onnes de ce phénomène sur le mercure refroidi avec de l'hélium liquide.

Mais avec de l'azote liquide, moins froid (vers - 200 °C) et plus facile à manipuler, des matériaux peuvent aussi devenir supraconducteurs. C'est le cas de celui utilisé par les Israéliens. La pastille lévite car elle crée un champ magnétique qui s'oppose à celui de l'aimant situé au-dessous. La hauteur dépend de l'équilibre entre son poids et les forces magnétiques.

Ce champ magnétique spontané a pour origine le déplacement des électrons du matériau qui se mettent à tourner en rond, formant des boucles de courant. Or un courant qui circule de la sorte crée un champ magnétique perpendiculaire au plan de la boucle. Et pour remonter encore plus loin dans les causes, il faut invoquer un effet purement quantique : dans le matériau, les électrons ne se comportent pas comme des individus mais comme une onde qui pour se "défendre" du champ magnétique de l'aimant se déforme en créant des boucles de courant, donc un champ magnétique. Qui plus est, comme il n'y a pas de résistance électrique, ces courants circulent indéfiniment (tant que la température reste basse...).



Cette capacité à expulser le champ magnétique est appelé effet Meissner et donne lieu à beaucoup de démonstrations spectaculaires comme un cirque ou un petit déjeuner supraconducteur réalisé dans le cadre d'une autre exposition, supradesign.



Mais pourquoi la pastille peut être bloquée dans différentes configurations ? L'effet précédent n'est en fait pas si parfait. Le champ magnétique de l'aimant n'est pas totalement expulsé du matériau supraconducteur. Il peut y pénétrer, transformant la pastille en gruyère avec des trous de quelques nanomètres de diamètre. Il ne faut pas voir ces trous comme de vrais "trous" dans la structure mais comme des défauts dans la mer d'électrons.

Le matériau est donc traversé de colonnes magnétiques qui laissent comme un empreinte indélébile dans le supraconducteur et "accrochent" à distance la pièce à l'aimant. L'astuce des israéliens a été de recouvrir leur pastille d'une mince couche supraconductrice pour laquelle ces colonnes magnétiques s'accrochent et se décrochent facilement. D'où le changement de position qui peut être observé en lévitation.

Plus d‘explications (des vidéos et des "jeux") se trouvent sur le site supraconductivite.fr mis en place par le CNRS, la Société française de physique et le réseau thématique de recherche avancée "Triangle de la physique, pour fêter le centenaire de la supraconductivité".



David Larousserie

[Je trouve normal que des chercheurs israéliens soient arrivés à ce résultat impressionnant.
Les Lévites à Sion, ils connaissent cela depuis environ 2500 ans.
]
Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
01 février 2012, 03:41
Israël va lancer trois nano-satellites pour sauver des personnes en difficulté

Le 28-01-2012 à 19:31

En 2015, les scientifiques israéliens de Technion-Israel Institute of Technology veulent lancer trois nano-satellites (satellites de six kilos) qui vont "voler ensemble" à une orbite très basse (600Km d'altitude).

Ils utiliseront une structure CubeSat, une technique particulière qui leur permet d'être lancés dans l'espace en morceaux, six cubes de 10x10x10cm, qui, une fois arrivés en orbite, s'associeront pour former un unique cube de 10x30x30cm.

L'un des problèmes à résoudre est de faire voler ces satellites ensemble, mais pas trop proche. Ils pourront rectifier eux même leurs positions et cela en utilisant le moins de carburant possible.

En juin 2011, le projet a reçu de l'Europe une aide de 1.5 million d'euros afin de développer le "Disaggregated Spacecraft Architectures" une méthode de lancement de satellites en différents morceaux.

Vu leurs toutes petites tailles, ils seront lancés les différents morceaux seront lancés en passagers supplémentaires de classiques effectués en Europe, en Russie ou en Inde.

Une fois dans l'espace, les satellites vont tenter de recevoir des signaux de la terre et de calculer leur origine. Ils auront différentes missions civiles (et certainement militaires) dont l'identification de personnes en situation de détresse, la surveillance des oiseaux migrateurs, etc.

En juillet 1998, les étudiants de l'université Technion, qui forme des ingénieurs spatiaux, ont lancé un des plus petits satellites existants, un cube de 45cm de carré pesant 48kg, qui est resté dans l'espace 12 ans pendant lesquels il a rempli sa mission sans problème.

[www.satmag.fr]}}

Pièces jointes:
Satellitesisrael.jpg
Re: Les scientifiques israéliens à l'honneur
15 février 2012, 14:49
General Motor a demandé à l'Académie Bezalel de proposer des applications pour occuper les passagers assis à l'arrière des voitures.

Voici les premiers prototypes.


[www.123israel.org]



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