Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

ca barde en tunisie ......

Envoyé par elsa 
Gad
Re: ca barde en tunisie ......
03 février 2011, 22:24
En plus si on confond Gabes et El Hamma alors on a la une belle chakchouka lol
Re: ca barde en tunisie ......
03 février 2011, 22:50
Gad, El Hamma détient la plus forte dendité juive au monde 1 yehudi sur 20 000 Km2.

Il est devenu un spécimen rare comme presque partout et bientôt on en trouvera un comme échantillon emplumè au musée GREVIN.

Avec ce qui se passe, et si l'info se révèle exacte, ce qui n'est pas encore le cas, les juifs de Tunsie auront disparu dans qqs annèes. Disons encore DIX ANS pour la rime.
Re: ca barde en tunisie ......
05 février 2011, 01:12
Chers amisTunisiens.


Préparez vous à la démocratie et surtout à ses déceptions.

Il vous faudra oublier , un président élu à 100% des voix , ou même la décevante dernière élection d'à peine 94% .
Après le suffrage , quand vous aurez , un gouvernement au pouvoir , avec peut être 60 % , il y aura toujours comme chez nous , et partout ailleurs 40% de personne mécontentes (c'est compréhensible) , et 60 % déçues .
Personne ne pourras vous mener , comme il le promettait avant les élections, du jour au lendemain,à une immédiate prospérité .
Nous entendrons Alors comme chez nous , les cris "nouvelles élections . nouvelles élections.
Oui les politiciens dans les pays démocrates , aiment les élections , ça coûte cher au contribuable ,mais ça leur importe peu, .ils en ont besoin , comme une femme coquette

ou un culturiste


Ont besoin d'un miroir. Ils ont toujours hâté de savoir si ils ont embelli aux yeux du peuple , ou si ils ont acquis de nouvelles forces.

Ne comptez pas sur ces gens là démocrates ou pas , pour vous tirer de la précarité , Il vous faudra de façon anti-démocrate , faire taire la minorité grondante , et neutraliser les xénophobes.
On ne peut pas siffler la marseillaise , boycotter injustement , les produits étrangers , tabasser les touristes chasseurs , crier "nique la France " , et s'attendre à ce que ces gens là , fassent pleuvoir sur vous leurs euros.




Re: ca barde en tunisie ......
06 février 2011, 01:50
Re: ca barde en tunisie ......
09 février 2011, 01:42
Synagogue de Gabès en Tunisie : Le démenti du démenti.


lundi 7 février 2011,

Le Président de la communauté juive de Gabès en Tunisie, a adressé à Jforum un démenti du démenti au sujet de l’incendie de la synagogue d’El Hamma. Elle a bien été touchée par le feu. Démenti en photo et mise au point du BNVCA.

Communiqué de M. Azria GHOZLANE, Président de la communauté juive de Gabès

"Nous avons été informé lundi soir 31 janvier que le mausolée du Grand Rabbin Sayed Rebbi Yossef EL MAARABI qui se situe à la synagogue de EL HAMMA à GABES ( 95 km de Djerba et 400 Km de Tunis )a été vandalisé.

Nous avons immédiatement vérifié sur place et il apparaît que les faits remontent au 13 janvier dernier.

Ce jour-là, suite au décès d’un professeur franco-tunisien dans la région, de nombreux édifices publics à El Hamma, comme la Mairie, des écoles etc, ont été pillés et détruits.

Au niveau de notre communauté, les dégâts engendrés sont les suivants : le poste de sécurité, les locaux communs ainsi que le Eikahl en bois et le Sefer Thora qui se trouvait à l’intérieur de la synagogue ont été réduits en cendre. La tombe en elle-même qui se trouve au milieu du site n’a pas été touchée.

En ce mercredi 2 février 2011, nous avons pu accéder au site avec l’aide de l’armée et nous vous confirmons la véracité de tous ces faits.

Nous avons mandaté un avocat représentant les intérêts de la communauté juive de Gabès pour saisir le Procureur de la République d’une plainte. Il faut que l’enquête détermine s’il s’agit d’un acte de vandalisme ou d’une attaque antisémite.

Actuellement, le site est gardé et sécurisé par l’armée tunisienne.

Dès que possible, nous procéderons avec l’aide de D. à la remise en état de tout le mausolée.

En tant que premier responsable de la communauté juive de Gabès, j’adresse mes remerciements aux très nombreuses personnes en Tunisie et dans le monde qui nous ont témoigné leur soutien et leur sympathie.

Azria GHOZLANE, Président de la communauté juive de Gabès en Tunisie, 2 février 2011.


[jforum.fr]
Re: ca barde en tunisie ......
09 février 2011, 02:07
Le gouvernement tunisien rappelle les réservistes et demande au Parlement de s'effacer

09/02/2011 à 09h:22 Par Jeune Afrique

© AFP Face à la reprise des violences depuis la fin de la semaine dernière, le ministère tunisien de la Défense a décidé de mobiliser les réservistes de l’armée. L’Assemblée nationale a quant à elle accepté de permettre au président intérimaire, Fouad Mebazaa, de diriger le pays par décret-loi. Le Sénat doit confirmer ce vote ce mercredi.

[www.jeuneafrique.com]
Re: ca barde en tunisie ......
09 février 2011, 03:18
Ils devraient rappeler l'ancien président, lui même réserviste de l'Armée.


hebergeur d'image

Re: ca barde en tunisie ......
13 février 2011, 15:13
"Enfin libre de bronzer" : la Tunisie post-Ben Ali fait sa pub en France
13/02/1117:49

La Tunisie, "l'endroit où il faut être", lance lundi une nouvelle campagne de publicité auprès des touristes français.

La Tunisie va lancer lundi, un mois après la chute du régime Ben Ali, une campagne de séduction pour faire revenir les touristes français, en utilisant les slogans de la Révolution du jasmin, a annoncé dimanche 13 février le ministre tunisien du Tourisme, Mehdi Houas.

"Enfin libre de bronzer" sera l'un des slogans de cette campagne publicitaire lancée un mois jour pour jour après la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali, qui a fuit son pays le 14 janvier pour se réfugier en Arabie saoudite, a indiqué Mehdi Houas à la radio RTL.

Cette campagne compte "détourner" des slogans entendus pendant le mouvement de révolte contre le régime, tout en profitant du fait que le 14 février est aussi la Saint-Valentin, la fête des amoureux. L'opération de communication s'adressera à "nos amis français pour qu'ils viennent déclarer leur flamme à la Tunisie", a lancé le ministre. Le logo créé en anglais pour l'occasion portera la mention : "I love Tunisia, the place to be now" (j'aime la Tunisie, l'endroit où il faut être en ce moment), a-t-il précisé.

Le tourisme, 6,5% du PIB tunisien

La France a levé samedi les restrictions de voyage vers les stations balnéaires en Tunisie (Monastir, Hammamet, Sousse...) et l'île de Djerba. Les recommandations du Quai d'Orsay, prises à la mi-janvier, avaient entraîné le retour anticipé de quelque 9.000 vacanciers français et la suspension des départs.

Depuis lors, les voyagistes français font face à une chute vertigineuse des réservations vers la Tunisie, une destination qui attire 1,4 million de vacanciers (sur 6 millions de touristes en moyenne par an) et pèse lourd dans le chiffre d'affaires des voyagistes.

Pour la Tunisie, le secteur touristique, premier pourvoyeur de devises, représente 6,5% du Produit intérieur brut et emploie plus de 350.000 personnes sur dix millions d'habitants. "La côte et nos infrastructures touristiques n'ont pas été touchées par les évènements et sont opérationnelles pour accueillir les Français dans les meilleures conditions", a assuré Mehdi Houas.

Interrogé sur l'afflux ces derniers jours sur l'île italienne de Lampedusa de plusieurs milliers d'émigrés clandestins tunisiens, Mehdi Houas a estimé qu'il faudra "quelques mois pour que les Tunisiens reprennent confiance et puissent avoir des opportunités de travail dans leur pays". "Ce n'est pas parce que nous avons fait une révolution que la fracture Nord-Sud n'existe plus", a ajouté le ministre disant s'exprimer "à titre personnel".

(Nouvelobs.com avec AFP)

[tempsreel.nouvelobs.com]
Re: ca barde en tunisie ......
14 février 2011, 05:12
Subject: un « président mandchourien »

En Égypte, le pouvoir semble encore tenir face à la rue. En dépit des graves erreurs de calcul américaines.
Certaines révolutions réussissent, d’autres échouent… Tout dépend de la réaction, face aux premiers désordres, des dirigeants en place. S’ils se divisent, si une partie d’entre eux faiblit et se rallie à la contestation, le régime tombe ; s’ils restent unis, s’ils font face, le régime survit. La chute du chah d’Iran en 1979 est une illustration du premier cas ; le maintien de la dictature communiste en Chine, après les événements de Tien Anmen en 1989, illustre le second.

En Tunisie, le régime Ben-Ali n’est pas tombé seulement sous la pression de la rue, comme on le prétend, mais à la suite d’un coup d’État mené tambour battant, le 13 janvier, par le général Rachid Ammar, chef d’état-major général des forces armées tunisiennes.
En Égypte, le régime Moubarak tient toujours, après quinze jours de manifestations et de scènes de violence. Parce qu’il s’est assuré la fidélité de l’armée et des services secrets. Ceux-ci ont méthodiquement repris en main la situation au Caire et dans les grandes villes. Certes, des opposants se sont retranchés sur la place Tahrir, au cœur de la capitale, mais l’armée les encercle, tout comme voilà 22 ans, l’armée chinoise avait pris au piège les dissidents de la place Tien Anmen. Omar Suleiman, l’ancien chef des services secrets dont Hosni Moubarak a fait dès le 29 janvier son vice-président et donc son héritier présomptif, préfère sans doute obtenir une reddition en douceur. Mais il ne reculera pas, si nécessaire, devant la manière forte.
Mais l’inconnue, c’est l’Amérique… L’ambassade américaine à Tunis semble avoir poussé Rachid Ammar à renverser Ben-Ali. En Égypte, des contacts analogues ont échoué. Ce qui n'a pas empêché l’administration Obama de revenir à la charge : en prenant position publiquement pour une « transition démocratique », elle tente de semer le doute chez les militaires et dans les services secrets. Il y a en effet deux menaces implicites dans de telles déclarations : ne plus coopérer avec le régime s’il procède à une répression trop brutale ; et ne pas accorder d’asile à ses dirigeants si la révolution l’emporte…
Pourquoi l’Amérique adopte-t-elle une politique si manifestement contraire à ses intérêts nationaux ? Renverser le régime Ben-Ali, quelles qu’aient été ses carences, c’était déstabiliser les autres pays arabes pro-occidentaux. Renverser le régime Moubarak, quels que soient ses défauts, ce serait accélérer le mouvement et abandonner en fait l’ensemble du Proche et du Moyen-Orient à l’Iran et à ses alliés. Les États-Unis perdraient alors l’un de leurs principaux atouts géopolitiques : le contrôle des plus grandes réserves mondiales d’hydrocarbures !
Cette situation absurde relance un débat sur Barack Hussein Obama. Serait-il véritablement, comme beaucoup d’Américains le pensent, un « président mandchourien » ? Cette expression, qui fait partie aujourd’hui du vocabulaire politique américain, renvoie à un roman de politique-fiction de Richard Condon, " The Manchurian Candidate " (Le Candidat de Mandchourie), paru en 1959. Puis à deux films portant le même titre : d'abord celui de John Frankenheimer en 1962 et celui de John Demme en 2004. Leur thème commun : la manipulation du système démocratique par des ennemis de la démocratie. Dans le roman de Condon et le premier film, il est question de soldats américains capturés par les " Rouges " pendant la guerre de Corée, qui se font robotiser à travers un « lavage de cerveau » puis renvoyer aux États-Unis pour y participer à un coup d’État prosoviétique. Dans le second film, les événements se déroulent sur fond de guerre d’Irak : les manipulateurs ne sont plus les communistes, mais une société d’armement américaine qui entend instaurer une dictature d’extrême droite aux USA...

Or, deux présidents américains ont été élus, au cours des quarante dernières années, dans des conditions rappelant le roman de Condon. D'abord Jimmy Carter : président de 1977 à 1981, il était un médiocre gouverneur d’un État du Sud pris en main à la Maison Blanche par un universitaire ambitieux d’origine est-européenne, Zbigniew Brzezinski, lui-même lié à un cartel d’hommes d’affaires et de politiques américains, européens et japonais. On sait quel a été son bilan : il a perdu l’Iran, et il s’est laissé surprendre par les Soviétiques dans la corne de l’Afrique, puis dans les Caraïbes, en Afghanistan, en Pologne et dans les négociations stratégiques Est-Ouest. De plus, c'est sous son administration que l’économie américaine a connu la plus longue récession de la deuxième partie du XXe siècle.
Le second « président mandchourien », c’est Barack Obama ! Un homme politique jeune, sans fortune, au profil personnel ambigu - avec des incertitudes sur les circonstances exactes de sa naissance, sur sa nationalité et sur son identité religieuse -, lié à l’extrême gauche, mis en orbite dès 2004 en tant que sénateur de l’Illinois (l’un des États les plus corrompus des États-Unis). Puis lancé, avec un soutien médiatique immédiat et massif, en tant que candidat aux primaires démocrates de 2008. Et finalement élu à la présidence au terme de la campagne la plus chère de l’histoire américaine ! Or, sur deux ans à peine, son bilan est déjà fort préoccupant, ce qui lui a valu une sévère défaite aux élections de la mi-mandat, en novembre dernier. Ses maladresses actuelles dans le monde arabe pourraient faire de lui un président plus calamiteux encore que Carter ?
Bien entendu, pour ces deux chefs de l’exécutif, on peut invoquer la simple " incompétence " - « ce facteur sous-estimé des affaires humaines », comme disait Churchill. Mais on ne peut écarter l’hypothèse de manipulations. Par des agents d’influence soviétiques dans le cas de Carter et de Brzezinski. Et dans le cas d’Obama par l’islamisme et d’autres puissances ou " mouvements " qui ont intérêt à un déclin irrémédiable des États-Unis et du monde occidental… Les faits sont les faits : le moment vient où ils parlent d’eux-mêmes !
Re: ca barde en tunisie ......
14 février 2011, 06:52
Au secours de Carthage

Patrimoine mondial en péril



Citoyen tunisien, archéologue, spécialiste de Carthage et de son histoire millénaire, de sa langue et de ses lettres, je suis dans le désarroi de voir à Carthage des terres, gorgées de cultures, de savoir et de trésors, livrées impunément à la voracité de rapaces qui, par la cupidité du fer et le désir excessif du lucre, détruisent la mémoire d’un peuple généreux, salissant ainsi une révolution dont nous avons tous rêvé et qui, par le sacrifice et le martyre se fait réalité pour notre bonheur à tous.

Opposons–nous à ce crime perpétré contre Carthage, partie d’Elissa, d’Hannibal, de Tertullien, d’Augustin et de Sidi Mehrez, qui ne manqua pas de pleurer d’émotion en visitant les vestiges de la prestigieuse Métropole, reine de la Méditerranée ; il lui consacra un thrène, dont les paroles et les rythmes continuent de nous émouvoir, ne laissant personne dans l’indifférence.

J’exhorte les autorités politiques, académiques, culturelles, économiques ainsi que toutes les organisations de la société civile, d’intervenir énergiquement et sans attendre afin de mettre un frein à l’œuvre criminelle de ceux qui, profitant de la conjoncture, se livrent, jour et nuit, à activer leurs chantiers illégaux et illicites.

La destruction ou même la violation d’une simple parcelle de Carthage constitue un crime contre l’humanité. A bon entendeur salut : l’UNESCO en témoigne.


M’hamed Hassine FANTAR, Professeur universitaire émérite

Ancien Directeur Général de l’Institut National du Patrimoine

Ancien membre du Comité du patrimoine mondial
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved