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ca barde en tunisie ......

Envoyé par elsa 
Re: ca barde en tunisie ......
10 mai 2011, 14:25
LE DEFI DES REVOLUTIONS ARABES 1. TUNISIE - Par Jacques BENILLOUCHE - TEMPS et CONTRETEMPS - 6 mai 2011


Rached Ghannouchi du parti Ennahdah

Les révolutions arabes ont mis en évidence la faillite de l’occident dans le domaine de la prévision politique puisque nul n’a été capable de prévoir les évènements importants intervenus dans des pays qu’il contrôlait pourtant. La surprise a été telle, qu’à ce jour, les dirigeants occidentaux ne se prononcent pas ouvertement sur le processus de normalisation tant que les objectifs des émeutiers n’ont pas été clairement définis. Bien qu’elles aient eu lieu presque simultanément, les révolutions, tunisienne, égyptienne, libyenne et syrienne, se distinguent sur le fond entre elles. Elles ont cependant en commun d’avoir trois défis à relever : recouvrer une identité perdue, cadrer le rôle de l’armée et définir le rapport entre l’islamisme et les gouvernements.

Recouvrer une identité

Après un début hésitant, les révolutions arabes ont gagné les masses populaires qui ont eu le courage de s’opposer à l’oppression de leurs dirigeants. Parce que les dictatures ont sévi durant plusieurs décennies, elles ont été contraintes, pour se défendre et subsister, d’étouffer l’identité des peuples pour mieux les asservir. Il régnait alors dans les pays soulevés un système élitiste qui avait pour conséquence d’écarter le peuple en le rabaissant parce qu’il était incapable de s’insérer dans une entité organisée. L’opinion publique a alors exploité les moyens modernes de communication pour s’élever au rang d’acteur influent durant la guerre des médias.
Les révolutions ont donné au peuple la conscience de sa puissance mais elles ne lui ont pas rendu pour autant son identité. Elles ne pourront s’épanouir que si elles s’appuient sur les populations pour relayer leurs voix en évitant l’erreur des révolutionnaires arabes des années 1950 qui s’étaient alors entourés d’une élite militaire pour consolider le régime et pour imposer des relations de force et de favoritisme. Les dictatures avaient négligé le lien avec les populations et se sont acharnées à brader l’identité des peuples pour étouffer toute velléité de soulèvement tout en comblant les lacunes de leurs régimes défaillants. Alors, l’un des rôles de ces révolutions consiste aujourd’hui à réveiller le sentiment de la nécessité d'une identité islamique. L’intégrisme, qui n’est pas monolithique, cherche à s’implanter dans ces pays libérés qui doivent à présent déterminer à laquelle des factions antagonistes ils tiennent à s’affilier : les Frères musulmans, le Djihad islamique et Al-Qaeda ; chacune étant sous l’influence d’un pays tiers.

Trois factions islamistes

Les factions islamiques se concurrencent parfois avec violence. Les Frères musulmans ont pris naissance en Egypte où ils ont prospéré puis se sont répandus en Syrie et à Gaza. Leur implantation en Tunisie date de l’installation des palestiniens qui ont fui le Liban en 1983 après la guerre avec Israël. Le mouvement de la tendance islamique (MTI), devenu Ennahda , créé par des étudiants tunisiens puis exilé en France par la volonté du président Bourguiba, s’est trouvé consolidé par cet apport nouveau de cellules noyautés par les égyptiens. Les Frères musulmans ont aussi inspiré le Hamas de Gaza dont le chef historique Ahmed Yassine a été assassiné en 2004 par les israéliens ainsi que son successeur Abdel Aziz Al-Rantissi. Ils ont requis l’aide de la Syrie dont ils ont épousé la dépendance.

Le Djihad Islamique est issu d’un groupe d’anciens du Fatah directement aux ordres de l’Iran, par l’intermédiaire des pasdarans. Il était dirigé par Imad Mougnieh qui a été assassiné à Damas en 2008. Cette faction palestinienne, basée à Damas en Syrie, est adepte du salafisme, un mouvement sunnite revendiquant un retour à l'islam pur des origines. Bien que sunnites, ils acceptent d’être totalement contrôlés par les chiites iraniens.

Enfin, l’organisation Al-Qaeda a été inspirée par Oussama Ben Laden en 1987. Sunnite fondamentaliste, elle a été créée pendant la première guerre d’Afghanistan. Elle poursuit une stratégie révolutionnaire violente qui vise à renverser les gouvernements des pays musulmans pour instaurer un État islamique par la force. Elle dispose de réseaux d’influence mondiale avec des cellules dans plusieurs pays et des liens avec tous les extrémistes sunnites dans le cadre de structures non hiérarchisées qui font à la fois sa force et sa faiblesse. Al-Qaeda est sous influence totale de l’Afghanistan.

Tunisie : une identité élitiste

La Tunisie a été le premier pays du monde arabe à œuvrer pour s’éloigner de son identité originelle. Le président Bourguiba voulait s’affranchir d’un pouvoir religieux omniprésent qui freinait sa marche vers le modernisme occidental en bloquant l’émancipation de son peuple. Il avait donc décidé de combattre l’islamisme de manière brutale, non pas par crainte de se voir supplanté politiquement, mais pour avoir les mains libres afin de marginaliser l’identité musulmane en brisant les tabous grâce à l’appui de son parti, le Néo-Destour . Il avait donné aux femmes leur liberté. Il avait pris le risque de déconseiller le jeun du ramadan aux travailleurs, de fustiger le port du voile et de marquer un mépris pour la langue arabe qu’il avait délaissée au profit de la langue du colonisateur. Il avait d’ailleurs subi les attaques des autorités religieuses de la Zitouna qui s’opposaient à toute avancée moderne.
Habib Bourguiba avait opté pour la destruction des piliers de l’identité arabe en abolissant les tribunaux islamiques et en développant, malgré l’indépendance du pays, l’apprentissage de la langue française. Il voulait que les institutions de l’Etat suppriment tous les liens avec les racines islamiques. Aidé des caciques de son parti, il avait ainsi créé une élite politique mais il sera partiellement suivi par son successeur, Ben Ali, qui s’éloigna du parti destourien pour instituer une tyrannie fondée sur le tout sécuritaire en mettant en avant ses forces de sécurité devenues implicitement les élites de la nation. Les islamistes étaient traqués, combattus, exilés, emprisonnés tandis que toute référence des masses populaires à la religion était considérée comme un acte de défiance à l’égard du régime. L’islam était devenu ennemi du peuple et tout tunisien qui s’en référait devenait suspect.

Tentation d’islamisation

Le nouveau régime semble s’orienter vers une actualisation de cette identité perdue mais les femmes tunisiennes veillent car elles craignent pour leur statut qu'elles défendront avec la même énergie qu’elles ont combattu la dictature. La révolution tunisienne avait cette originalité, par rapport aux autres, d’avoir vu les femmes en première ligne dans la contestation. Elles avaient refusé de rester cantonnées à un rôle passif. Les femmes journalistes, les étudiantes, les internautes et les simples mères de famille ont toutes travaillé pour la chute de la dictature. A l’instar de la journaliste Racha Tounsi, elles étaient en tête des cortèges pour manifester et parfois pour soigner les blessés. Mona Ben Halima, ancienne élève de Louis-le-Grand a usé de l’arme d’internet pour rameuter les jeunes et pour informer la presse française en diffusant les images d’exactions et des morts.

Pourtant le risque islamiste les inquiète car cette volonté de retrouver une identité risque d’avoir un impact sur les libertés qu’elles ont acquises sous le régime de Bourguiba. Elles ont d’autant plus peur que les islamistes ne se masquent plus et agissent à présent ouvertement. Le 5 avril, des militants barbus ont investi l'hôpital de La Rabta à Tunis en insultant les infirmières et les femmes médecins non voilées. Les islamistes pourraient avoir la majorité aux prochaines élections en usant de démagogie et le fantasme de l’avènement d’une république islamique n’est pas exagéré.

La Tunisie, jugé pays modéré, n’a plus le choix qu’entre le salafisme des islamistes radicaux et le modernisme hérité des occidentaux. Des intégristes tunisiens revendiquent ouvertement un Etat islamique radical. Ils veulent parvenir à leurs fins en instituant le désordre en Tunisie, en manifestant avec violence, en harcelant les femmes au travail et en s’attaquant aux touristes symboles du modernisme. Ils feignent d’ignorer que l’économie du pays est totalement dépendante de l’apport des occidentaux mais ils comptent sur leurs alliés intégristes des autres pays pour renverser la tendance. Interdits pendant le régime précédent, les hommes barbus envahissent les rues aussi bien que les femmes toutes vêtues de noir alors que cette tenue ne faisait pas partie de la culture tunisienne du voile blanc.

L’armée tunisienne n’a pas pris part aux émeutes et en restant neutre, elle a gardé son auréole et sa capacité d’arbitrage en cas de conflit majeur. Elle reste le rempart, avec les femmes, contre un salafisme qui sera difficilement accepté par la majorité de la population. Les tunisiens rêvent d’une situation à la turque où les militaires cautionneraient la survivance d’un Etat laïc. Ils devront cependant résoudre le dilemme entre recouvrer leur identité liée à l’islam et ne pas tomber dans l’excès de l’intégrisme qui agit par grévistes interposés. Les islamistes du parti El-Tahrir ont intérêt à créer le chaos pour provoquer la police. Les blindés et les fils barbelés ont refait leur apparition dans le centre de Tunis. Les comités de défense de la révolution, qui contestent les nouvelles autorités, sont débordés parce qu’ils ne coordonnent pas leur action au niveau nationale. L’islamisme radical rôde et attend son heure. Il appartient aux tunisiens de relever le défi de leur révolution.


source : [benillouche.blogspot.com]
Re: ca barde en tunisie ......
16 mai 2011, 15:40
Annulation du pèlerinage de Djerba

16/05/2011

Gil Shefler

Le pèlerinage annuel de Lag Ba'omer sur l'île de Djerba, en Tunisie, a été officiellement annulée pour des raisons de sécurité. C'est la première fois que le pèlerinage est annulé.

Selon Roger Bismuth, à la tête de la communauté juive locale, l'événement devait se dérouler à la synagogue El Ghriba, dimanche prochain, et attire généralement des milliers de Juifs du monde entier. Les célébrations ont toutefois été annulées il y a quelques jours, après consultation avec le gouvernement.

Une situation encore fragile

"La situation est tendue à la frontière tunisienne avec la Syrie, alors nous ne sommes pas rassurés", a confié Bismuth. "Nous avons nous-mêmes traversé une révolution. Le calme n'est pas encore totalement rétabli, alors nous prenons nos précautions."

En janvier dernier, des soulèvements populaires se sont soldés par la chute du président Zinedine El Abidine Ben Ali. Depuis, le gouvernement peine a rétablir l'ordre et craint que des groupes islamistes ne profitent de cette instabilité pour perpétrer des attentats.

"La Tunisie est toujours ouverte à tous. Mais cette année, nous avons préféré privilégier la sécurité", précise le responsable de la communauté.

[fr.jpost.com]
Re: ca barde en tunisie ......
17 mai 2011, 00:03
Il est encore possible de venir en pelerinage a Meron sur la tombe de Rabi Shim'on.
C'est bien plus efficace non?
Re: ca barde en tunisie ......
17 mai 2011, 11:51
"La situation est tendue à la frontière tunisienne avec la Syrie, alors nous ne sommes pas rassurés", a confié Bismuth. "Nous avons nous-mêmes traversé une révolution. Le calme n'est pas encore totalement rétabli, alors nous prenons nos précautions."


Zut alors la SYRIE s'est dangereusement rapprochée de la Tunisie dans c'cas là, oui vaut mieux annulé ce pélerinage et éviter de prendre la route qui méne à DAMAS.

Re: ca barde en tunisie ......
17 mai 2011, 12:38
RABBI MEÏR BAAL HANESS


Rabbi AKIBA avait 24000 élèves, les uns plus érudits en Thora que les autres. Ces étudiants périrent au cours des 33 premiers jours du Omer, parce qu’ils ne se témoignaient pas de respect mutuel.
Rabbi AKIBA restaura l’Etude avec 5 nouveaux Talmidé-Hakhamim : Rabbi CHIMON BAR YOHAÏ ; Rabbi MEÏR ; Rabbi YOSSI ; Rabbi NEHEMIA et Rabbi YEHOUDA. Ces rabbins restaurèrent la Thora entière, ils sont les rabbins de la MICHNA. (Yébamot - 63a).

La GUEMARA nous raconte : l’empereur romain avait dépêché Néron pour détruire JERUSALEM. Lorsqu’il arriva à proximité de la ville, il voulut interroger le sort pour savoir si cela lui serait possible. Que fit-il ? Il lança une flèche du côté de l’est, elle tomba sur Jerusalem ; de même pour les 4 points cardinaux : toutes tombèrent sur Jerusalem. Il comprit ainsi qu’il réussirait dans son entreprise.
“ Le Saint béni Soit-Il désire détruire son sanctuaire, mais Il me punira ensuite pour cela... ”
Il prit la fuite et se convertit au Judaïsme ; Rabbi Meïr fut l’un de ses descendants. (Guittin,138)

Nos sages disent que le nom de Rabbi Meïr était en fait “ Rabbi NEHOURAÏ ” et qu’on l’appelait Rabbi Meïr parce qu’il éclairait les sages dans le domaine de la HALAKHA.

Pourquoi la Halakha n’a pas été fixée selon son opinion ? c’est qu’il avait la possibilité de dire d’une chose présumée impure qu’elle était pure et de le prouver, et vice et versa. (EROUVIN,138).

RAVINA disait de lui : “ Lorsqu’on voit Rabbi MEÏR au Beth - Hamidrach, on a l’impression qu’il déracine des montagnes et les broie... ”
Rabbi AKIBA lui donna la “ SMIKHA , mais il ne la reconnut pas, parce que Rabbi MEÏR était encore un jeune homme à l’époque.
Rabbi MEÏR est nommément cité dans trois cent trente cinq halakhot (règles et lois) de la Michna. La tradition précise que si dans la Michna on trouve simplement le terme MATNITIM (on apprend dans la Michna) c’est de Rabbi MEÏR dont il s’agit. Son enseignement : 1/3 HALAKHA ; 1/3 AGADA ; 1/3 MACHAL. Son antagoniste principal fut son collègue Rabbi YEHOUDA.
Il n’accepta jamais de tirer un profit quelconque de la Thora et ses revenus lui venaient de ses travaux de scribe. Ses élèves lui demandèrent une fois : Rabbi, et tes enfants qui subviendra à leurs besoins ? “ S’ils deviennent des justes, les besoins seront satisfaits ; je n’ai point vu de juste délaissé, ou ses enfants obligés à mendier du pain (Téhélim 37) ; et si ce ne sont pas des justes, dois-je laisser mon bien aux ennemis de D’ ?

** Rabbi MEÏR était ROCH YECHIVA à cette époque car il était le plus important des élèves de Rabbi AKIBA et cela lui conférait le premier rang. Il alla ensuite s’installer à TIBERIADE où il fonda un BETH-HAMIDRACH. L’un de ses plus grands disciples fut Rabbi YEHOUDA HANASSI, qui disait : “ Si je suis plus brillant que mes collègues, c’est parce que j’ai vu le dos de Rabbi MEÏR ” (EROUVIN).
Rabbi MEÏR a eu deux fils qui moururent de son vivant.

Rabbi MEÏR fut témoin de l’assassinat et du martyre des justes de son temps. Il vit comment les romains lacérèrent le corps de son saint maître Rabbi AKIBA, avec des peignes de fer ; comment YEHOUDA BEN BABA fut tué, comment Rabbi HANANYA BEN TARDION qui rassemblait les foules et leur enseignait la Thora, fut condamné par les romains à être brûlé vif. Brouria, fille ainée de R. H. BEN TARDION devint la femme de Rabbi MEÏR.

** Une soeur de Brouria fut enlevée par les romains et envoyée à Rome, cela pour punir la tenacité de Rabbi HANANYA et de le déshonorer dans la personne de ses enfants.
Brouria dit à son mari : “ C’est une chose odieuse pour moi de savoir que ma sœur est vouée à la honte ”. Rabbi MEÏR se munit d’une bourse remplie de dinars et partit en disant : “ Si elle est restée pure, je la sauverais par un miracle ; sinon, le miracle ne se produira pas ”. Prenant les allures d’un cavalier romain, il alla trouver la jeune fille et se convainquit bientôt par ses réponses qu’elle était toujours digne de sa famille. Se rendant auprès de son gardien, il lui dit : “ cède-moi cette jeune fille - Je ne puis, répondit le gardien, car je dois remettre aux agents du trésor public le prix de son déshonneur. Prends cette bourse, lui dit Rabbi MEÏR ; tu garderas la moitié pour toi, et chaque fois que l’on te demandera de l’argent tu en donneras du restant. Mais quand cette moitié sera épuisée que ferais-je ? répondit l’homme. Tu diras : “ D’ de MEÏR, viens à mon secours ” et tu seras sauvé ! Est-ce bien vrai ?
Il y avait autour d’eux des chiens méchants qui mordaient les passants : Le gardien de la jeune fille leur jeta un peu de terre, et les chiens se précipitèrent sur lui. Il s’écria alors : “ D’ de MEÏR, viens à mon secours ! ” et les chiens le lachèrent. Convaincu par ce miracle, il donna la jeune fille à Rabbi MEÏR. Le gouverneur, ayant appris cet enlèvement, s’empara du gardien et le condamna à la potence. “ D’ de MEÏR réponds moi ! implora-t-il. Il
fut impossible de le pendre. Les bourreaux l’interro-gèrent et il raconta son histoire. Aussitôt le signalement de Rabbi MEÏR fut envoyé à tous les gouverneurs et Rabbi MEÏR dut se sauver.

LA TSEDAKA SAUVE DE LA MORT ELISHA BEN ABOUYA
Il fut un des maître de Rabbi MEÏR. Son génie était vaste et profond, mais il abandonna la foi.
Son père, Abouya était un des plus riches propiétaires fonciers en Israel.
A la naissance de son fils ELISHA, Abouya décida que le jour de la circoncision de l’enfant une grande fête serait célébrée. Parmi les invité Rabbi ELIEZER et RABBI YOCHOUA.
**Quand l’enfant fut circonçis, on se mit à table,et, avec les vins exquis et les mots recherchés (verse encore du vin dans mon verre), les gais propos commencèrent à circuler. Les esprits s’animèrent peu à peu, et à une conversation d’abord réglée, succédèrent bientôt des causeries plus libres, provoquées par l’entrée en scène des chanteurs et des danseuses.
A ce moment les deux docteurs se dirent l’un à l’autre : “ Laissons ces gens s’occuper de leurs affaires mondaines, occupons nous de nos affaires, c’est à dire l’étude de la Thora ”

Ils se retirèrent dans une autre salle et continuèrent leur étude sur la Kabala. Les deux savants étaient donc plongés dans leur discussion sur la MERKAVA ; leurs arguments étaient si justes, les questions posées si précises, qu’une “ flamme divine ” descendit sur eux et les entoura. Abouya se précipita dans la chambre :
“ êtes-vous venus içi pour mettre le feu à ma maison ? ”.Les sages lui expliquèrent que cette lumière était une suite à leur étude : “ cette Loi a été promulguée au Sinaï, au milieu de la foudre et des éclairs, et c’est elle qui dégage ces vives lueurs, que toi et tes convives avez pris pour un incendie ”.

Abouya plein d’admiration, sur la puissance de la Thora, fit un voeu de consacrer son fils à cette étude. Mais, les mobiles étaient purement humain. L’enfant d’Abouya qui reçut le prénom d’Elisha montra dès son jeune âge des dispositions remarquables pour l’étude. A un âge encore jeune, il égalait déjà ses professeurs. L’étude ordinaire de la Loi ne suffisait plus à son ardeur ; il se porta sur la métaphysique : sur le zohar. Ce gouffre où d’autres intelligences avaient sombré. Le jeune docteur, entré, comme le dit le Talmud,dans un jardin merveilleux ( PARDES ) foula aux pieds les plantes les plus délicates ; en d’autres termes, le scepticisme devint sa doctrine.

Une fois, alors qu’il étudiait la Thora dans la vallée de Guinossar, Elisha vit un homme grimper à la cîme d’un palmier pour y attraper des oiseaux. La Thora interdit de prendre ensemble la mère et les oisillons. Il faut d’abord renvoyer la mère : “ Afin que tes jours se prolongent ”. Il vit l’homme appliquer intégralement la “ mitsva ” en renvoyant d’abord la mère ; mais en redescendant il fut piqué par un serpent et mourut !
OU SONT LES JOURS LONG QU’IL ETAIT SENSE DE VIVRE ?
Elisha en voyant cela devint hérétique ; on l’appela alors AHER = AUTRE .
En réalité, ces promesses de bonheur et longévité ne peuvent se rapporter qu’à l’existence de l’âme dans le monde futur.

Certains de nos sages font la difference entre l’usufruit de la récompense d’une mitsva “ dans ce monde ” et le “ capital ” réservé pour le monde futur.
Il apparaît de ce midrach qu’il faut élargir le DOMAINE DE DEFINITION DE LA VIE AU MONDE FUTUR.
Rabbi MEÏR continua d’étudier auprès de AHER ; en Eretz Israel on disait : Rabbi MEÏR a mangé la datte et rejeté le noyau. Et RABBA d’expliquer : “ Pourquoi les sages sont-ils comparés à des noix ? ” “ C’est que les noix, même si la coquille est pleine de boue, ce qui est à l’intérieur reste propre. De même si un sage s’est avili, son enseignement ne perd pas de sa valeur ”.

AHER tomba malade et dut s’alliter . Rabbi MEÏR alla lui rendre visite et le trouva très malade ; “ Si je me repens à présent que je suis très malade mon repentir sera-t-il accepté ? Même lorque l’âme d’un homme est vacillante, son repentir est encore accepté. A ce moment Elisha se mit à pleurer et rendit son âme.
Rabbi MEÏR, fidèle au maître dit : “ Après ma mort, j’intercederai pour lui et j’obtiendrai son pardon définitif ; ce jour une flamme sortira de la tombe de AHER.

Cependant Rabbi YOHANAN dit : “ Quel est cet exploit d’avoir réussi à faire consumer son maître par le feu ? Il ajouta : “ Quand mourrai-je pour éliminer cette fumée qui s’échappe de sa tombe ” Quand Rabbi YOHANAN quitta ce monde il n’y eut plus de fumée sur la tombe de AHER.

**Rabbi MEÏR mourut en Asie (hors d’ISRAEL) ; il demanda à ses disciples : “ vous mettrez mon cercueil au bord de la mer, du côté de la Terre Sainte, afin que les passant s’écrient : Ici repose l’homme que des paroles haineuses ont chassé du pays ”. Etant parti en exil, il voulait du moins n’être séparé de cette Terre qu’il avait tant Aimé que par les vagues de la mer.
Ses dernières volontés furent ponctuellement exécutées ;
son cercueil fut ramené plus tard et enterré à TIBERIADE, à proximité des thermes et du lac de TIBERIADE.

Pièces jointes:
rabbi meir.jpg
Re: ca barde en tunisie ......
17 mai 2011, 13:35
breitou a écrit:

Zut alors la SYRIE s'est dangereusement rapprochée de la Tunisie dans c'cas là, oui vaut mieux annulé ce pélerinage et éviter de prendre la route qui méne à DAMAS.


C'est la conséquence de la dérive des (in)continents.
Re: ca barde en tunisie ......
17 mai 2011, 22:52
Contrairement aux fausses nouvelles et à la propagande imbécile de certains, deux groupes de pélerins juifs français iront en pélerinage à la Ghriba. Sécurité ou pas.
Re: ca barde en tunisie ......
18 mai 2011, 00:05
Desole de contredire Bebert, le couvre-feu en Tunisie est maintenu, et la prudence pour les touristes est d'eviter de se balader en groupe surtout pour les juifs qui risquent d'etres la cible de terroristes.
Il y a 15 jours des juifs n'ont pas ecoute les regles de prudence, et un jeune avait ete tue par balles, en allant sur la tombe de Joseph a Chkeim.
Il n'y a rien d'imbecile dans ce que j'ecris.
Lorsqu'on met ses pieds dans la m..de il ne faut pas demander apres pourquoi ca sent mauvais.
Re: ca barde en tunisie ......
18 mai 2011, 00:35
breitou a écrit:
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> Contrairement aux fausses nouvelles et à la
> propagande imbécile de certains, deux groupes de
> pélerins juifs français iront en pélerinage à la
> Ghriba. Sécurité ou pas.


INCONSCIENCE !!!!
Re: ca barde en tunisie ......
18 mai 2011, 02:09
je pense que nous avons tous compris qu'il s'agit de la Lybie, mais sait-on jamais, avec tous ses tremblements de terre, on aurait mème plus
besoin de prendre l'avion pour aller en Israel, pas mal, non ?

soyons soft entre-noussmiling smiley-smiling smiley
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