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La France et Israël

Envoyé par girelle 
La France et Israël
18 juillet 2011, 03:50
Les relations entre l’Armée Israélienne et l’Armée Française sont excellentes »

juillet 15th, 2011 claude-Europe-Israël.org

A l’occasion de la fête nationale française du 14 juillet, l’attaché militaire français en Israël, le Colonel G. Bailleux de Marisy, et Alexandra, soldate dans l’unité des relations internationales de Tsahal font le point sur l’état des relations militaires franco-israéliennes.


L’Armée Française est représentée en Israël par le Colonel G. Bailleux de Marisy. « Les relations entre l’Armée Israélienne et l’Armée française sont le reflet de la relation politique qui existe entre les deux pays. Il s’agit de deux pays profondément alliés.

Cette coopération se traduit par des échanges, des visites de délégations militaires et par le partage de nos expériences militaires respectives », explique le Colonel G. Bailleux de Marisy, attaché militaire de l’Armée Française en Israël.

Il y a deux ans, son administration lui a proposé ce poste. « J’ai rapidement accepté, et je suis parti avec ma famille pour quatre ans. Je pense que c’est une expérience extrêmement enrichissante de m’installer dans la région, et particulièrement en Israël dans le cadre de mes fonctions. »

Alexandra, dont la langue maternelle est le français, sert dans l’Unité des Relations Internationales de Tsahal, qui gère les relations entre les armées étrangères et Tsahal.

Au sein du service dans lequel elle nous fait pénétrer, Alexandra se concentre sur les relations militaires entre la France et Israël.

Alexandra préfère nous donner d’emblée un exemple concret de la forme que peut prendre la coopération entre les deux armées. Elle revient sur l’incendie qui a ravagé la région du Carmel dans le nord d’Israël au mois de décembre dernier, et que les autorités israéliennes avaient peiné à maîtriser. Cette catastrophe avait fait 44 victimes israéliennes et le Premier Ministre Benjamin Netanyahu avait demandé de l’aide aux pays étrangers afin de recevoir des avions anti-incendie.

L’Armée Française a envoyé cinq avions porteurs et plusieurs dizaines de milliers de tonne de matériel de répression du feu pour venir en aide à Israël.

Alexandra et ses co-équipiers étaient responsables d’obtenir l’autorisation de vol pour ces avions dans l’espace aérien israélien, de gérer la coopération entre l’Armée de l’Air israélienne et les pilotes français, et de leur trouver une piste d’atterrissage et de décollage. » Les relations excellentes entre nos deux armées se manifestent aussi en temps de crise ».

Alexandra qualifie le Colonel G. Bailleux de Marisy de « vrai ami d’Israël ».

Suite: [www.europe-israel.org]
Re: La France et Israël
18 juillet 2011, 10:21
Enfin, un beau nuage blanc dans le ciel des armées.
Re: La France et Israël
03 août 2011, 04:43
Juppé : Israël est l'"Etat-nation des Juifs"
03/08/2011

Herb Keinon

Les propos d'Alain Juppé, diffusés par le quai d'Orsay la semaine dernière, étaient clairs. Ils soulignent la nécessité de la reconnaissance d'Israël comme Etat-nation du peuple juif dans la résolution du conflit proche-oriental. Une déclaration française chaleureusement accueillie par la diplomatie israélienne, qui l'a interprétée comme un pas des Européens dans la direction de Binyamin Netanyahou, pour qui la reconnaissance d'Israël comme Etat juif doit être incluse dans les négociations à venir.

Lors d'une conférence de presse conjointe à Madrid le 20 juillet dernier, le ministre français des Affaires étrangères a détaillé la position française face aux efforts palestiniens pour faire reconnaître un Etat par les Nations unies en septembre : "La France a une position très claire qui rejoint évidemment celle de l'Espagne et de l'ensemble de nos partenaires européens : c'est qu'il n'y aura pas de solution au conflit du Proche-Orient sans reconnaissance de deux Etats-nations pour deux peuples. L'Etat-nation d'Israël pour le peuple juif, l'Etat-nation de Palestine pour le peuple palestinien. Il n'y a pas à sortir de là."

Elément encourageant : les termes d'"Etat-nation pour le peuple juif" sont perçus comme un indice des exigences françaises au regard d'un éventuel soutien à la résolution.
Cela fait des semaines que les diplomates des deux parties se rencontrent discrètement pour relancer les négociations sur des bases acceptables, tant par Israël que par l'Autorité palestinienne. Cette hypothétique reprise des négociations serait synonyme pour cette dernière d'abandon de sa tentative de faire reconnaître son indépendance à l'ONU. Mais jusqu'à présent, les Palestiniens se sont refusés à employer le terme d'"Etat juif", et ont posé comme conditions de retour à la table des négociations le gel de la construction dans les implantations et les "frontières de 1967" comme point de départ des discussions.

La question de la référence à un "Etat juif" était déjà au cœur des discussions entre les représentants du Quartet pour le Moyen-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie et ONU) le 5 juillet dernier, l'absence de consensus l'écartant finalement de la déclaration finale.

[fr.jpost.com]
© 2008 Le Jerusalem Post édition Francaise
Re: La France et Israël
14 septembre 2011, 02:02
Géopolitique/ La France seule, SVP - PAR Michel Gurfinkiel. - 13 septembre 2011

La France a droit à une politique étrangère rationnelle, qui défende réellement l’intérêt national. En Libye. Ou au Levant.

« The bombastic French diplomacy ». Combien de fois, à l’étranger, n’ai-je pas entendu cette petite phrase. « Bombastic », en anglais, signifie « ampoulé » ou « prétentieux ». Le terme évoque l’explosion d’une bombe, les montagnes de gravats, les nuages de poussière : sans que, pour autant, la cible ait été atteinte. Au fil des années, j’ai dû admettre que cette image n’était pas fausse.


La politique de la France a trop souvent été marquée, dans le passé, par un mélange d’arrogance, d’esprit de système, d’improvisation et d’irresponsabilité : qu’il s’agisse d’un Louis XIV provoquant toute l’Europe en 1681, et mettant en branle une « guerre mondiale » de trente ans, en s’emparant de Strasbourg au mépris des traités, d’un Louis XV « travaillant pour le roi de Prusse » alors qu’il fallait désormais préserver les Habsbourg, ou d’un Napoléon III contribuant, par fidélité mal comprise aux idéaux affichés par son oncle Napoléon Ier à Sainte-Hélène, à l’unification de l’Italie et surtout de l’Allemagne.

Mais sous la Ve République, ce qui n’avait été jusque là qu’un travers récurrent, est devenu une norme. La France n’en finit plus de prêcher les droits de l’homme et les droits des Etats, tout en les violant. D’invoquer le réalisme géopolitique tout en le bafouant. Et de se déclarer « indépendante » tout en s’appuyant sur les Empires qu’elle prétend combattre.

Quelques exemples, tirés de l’actualité la plus récente, pour illustrer ou justifier mon propos.

1. La France a sans cesse affirmé, sous la Ve République, qu’elle ne reconnaissait que les Etats, et non les régimes. Comment expliquer, dès lors, qu’elle reconnaisse le Conseil national de transition (CNT) comme le gouvernement légitime de la Libye dès les premiers jours de la guerre civile ?

2. La France demande aujourd’hui à l’Union européenne d’adopter une attitude commune à l’Onu sur la question d’une prétendue indépendance palestinienne. Ce qui, la moitié de l’Europe étant absolument opposée à la reconnaissance, dans les circonstances actuelles, d’un prétendu Etat de Palestine, revient à vouloir imposer à cette moitié le point de vue propalestinien de l’autre moitié. Mais comment expliquer, dès lors, que la France n’ait pas subordonné son engagement en Libye à l’adoption, par les Vingt-Sept, d’une position commune ?

3. La France est donc allée « seule » en Libye, avec une Grande-Bretagne au moins aussi adonnée au « bombastisme » (depuis qu’elle est devenue une Petite Puissance). Et a revendiqué « seule » la victoire, comme, de son côté, la Grande-Bretagne. Mais en termes militaires, ni les Français ni les Britanniques n’auraient pu faire quoi que ce fût outre-Méditerranée sans le support technologique de l’Otan, c’est à dire des Etats-Unis et (par consentement politique passif) des pays européens qui ne voyaient pas l’intérêt de cette guerre (l’Allemagne au premier chef).

4. La France et la Grande-Bretagne ont renversé Kadhafi. Ont-elles songé à ce que la Libye deviendra ? Je ne dis pas qu’il ne faille pas renverser les tyrans, quand l’occasion se présente. Mais pourquoi remplacer le tyran Kadhafi, qui pour survivre se rapprochait de l’Occident, par de futurs tyrans islamistes qui réactiveront ce pays en tant que base avancée du jihad comme l’Occident et l’Europe ?

5. L’aventure libyenne n’a pas renforcé de manière décisive la stature du président Nicolas Sarkozy dans l’opinion française. A supposer que le chef de l’Etat ait voulu faire oublier, par cette intervention, la politique ambiguë qu’il mena vis à vis de Kadhafi jusqu’aux premiers jours de 2011, pourquoi se défausser en parlant d’un marché pétrolier conquis dès que le dictateur est tombé, vantardise que le CNT a d’ailleurs récusée d’emblée ?

Face au débat sur la Palestine qui se profile, la diplomatie française va passer par un moment de vérité (ou pour employer à nouveau le vocabulaire anglophone, si expressif, « an acid test »).

Ou bien elle soutiendra le point de vue dit « palestinien », qui n’est que celui de confréries politico-religieuses qui vampirisent un peuple arabe du Proche-Orient : en faisant tout pour amenuiser la minorité qui s’y opposera. Et celui d’une Turquie de près de cent millions d’habitants qui s’apprête à la conquérir.

Ou bien elle soutiendra le point de vue dit « israélien », qui n’est que le droit international, dont elle est l’un des garants, en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité, au regard, entre autres de la résolution 242 de 1967, et en tant que membre de l’Onu et de l’Union européenne, au regard de la « feuille de route » de 2002.

Il y a des Français, chrétiens, juifs, laïques et – je le sais – musulmans, qui veulent savoir quel sera le choix de la France officielle. Et qui ne pardonneront pas un mauvais choix. Au nom de la France. Et des seuls intérêts – légitimes, absolus, absolument légitimes - de la seule nation française.


Source :
[www.michelgurfinkiel.com]
Re: La France et Israël
15 septembre 2011, 07:46
Lettre des habitants du Sud d’Israël au Président Nicolas Sarkozy - 15 septembre 2011


roses de kassam

Nous sommes des citoyens français vivant dans le Sud d’Israël, dans ces villes et villages qui ont encaissé plusieurs dizaines de milliers de roquettes depuis le retrait d’Israël de la bande de Gaza.

Mr le Président, nous avons décidé de vous offrir cette Rose. Elle a été réalisée a partir de matériaux ramassés dans nos jardins et dans nos maisons, faite d’un métal qui se voulait destructeur. Ce dernier a été retravaillé pour être transformé en Roses : « Les Roses de Kassam ». Ces Kassams ont été fabriqués dans la bande de Gaza puis tirés par dizaines de milliers sur nos populations depuis le retrait de Tsahal en 2006.

Malgré cela, à la veille du vote a l’ONU du 20 septembre, Israël se trouve plus que jamais isolée et recherche les pays et amis fidèles qui pourraient la soutenir dans ces moments difficiles.

La France qui a depuis toujours défendu et inculqué au monde les valeurs de la démocratie, de la justice et de la paix, détient de par son vote, non seulement une valeur numérique – à la tête de l’Europe, mais avant tout une valeur morale pour l’Humanité.

Tout le peuple d’Israël a maintenant les yeux tournés vers le Palais de l’Elysée :

Est-ce que la France va soutenir le processus d’éviction de 500,000 juifs de leur maison pour recevoir en échange des dizaines de milliers de roquettes comme cela s’est passe à Gaza?

Est-ce que la France, va cautionner la réduction d’un état hébreu, toujours entouré d’ennemis et dont la haine ne cesse d’augmenter, à 14 à 20 km de large à Tel-Aviv (Israël dans ses frontières de 48)?

Alors tout Israël deviendrait Sdérot, et Ashkelon et Ofakim. 85% de notre population se retrouverait elle aussi a porté de ces roquettes. Tel-Aviv bombardée entrainerait Israël dans une guerre sans fin, et plongerait toute la région dans un chaos perpétuel.

Le peuple juif doit-il compter sur Mahmoud Abbas ?

Ce même Mahmoud Abbas, qui continue à éduquer sa jeunesse dans la télévision nationale à devenir des kamikazes contre Israël, et pour qui Israël n’existe toujours pas dans les cartes du moyen orient ?

Même si techniquement, l’Etat Palestinien ne naîtra pas le 20 Septembre, l’isolement d’Israël face aux Nations du Monde sera tel, que ce vote sera sans aucun doute une étape décisive dans le tour que prendra l’histoire.

Pour tout cela, nous vous prions Mr SARKOZY d’utiliser votre poids et votre honnêteté pour empêcher cette phase dangereuse de l’Histoire qui s’annonce devant nous.

David Mamou – Sdérot

David Tayeb – Sdérot

Roger Cohen – Sdérot

Michel David (Jerusalem – The Middle East Institute for Policy Research)


Source : [www.israel-flash.com]
Re: La France et Israël
15 septembre 2011, 08:02
La France doit s’opposer à la mascarade de Mahmoud Abbas à l’ONU ! Lettre ouverte au Président de la République - Par Jean-Pierre Bensimon - 15 septembre 2011



Monsieur le Président de la République

A l’occasion de la 66e session de l’Assemblée générale des Nations Unies qui s’est ouverte mardi 13 septembre,M. Mahmoud Abbas se propose de présenter un projet de résolution visant à la reconnaissance d’un État palestinien sans négociation préalable avec Israël.

Il vous revient, au nom de la France, de dissuader M. Abbas de poursuivre cette initiative qui risque de compromettre pour longtemps toute perspective de paix, et de faire savoir, comme les Etats-Unis ou l’Allemagne, qu’en cas de vote, notre pays s’opposera au texte palestinien devant le Conseil de Sécurité comme devant l’Assemblée générale.

Toutes les résolutions des instances internationales (la résolution 242 de l’ONU et celles qui reprennent les termes) et les traités passés entre les parties dans le cadre des accords d’Oslo renvoient le règlement des différends et l’élaboration de solutions à des négociations entre les parties. De plus, l’Union européenne, - elle implique la France -, est co-signataire et garante de l’application des Accords intérimaires de 1995, dits « Oslo 2″, qui réaffirment ce principe de négociation entre les parties et prohibent les initiatives unilatérales comme celle que les responsables palestiniens de Ramallah veulent aujourd’hui promouvoir.

Il vous appartient d’œuvrer pour assurer la fidélité de l’Union européenne à sa propre signature.

Depuis l’arrivée au pouvoir en Israël de l’administration Netanyahou à la fin mars 2009, M. Mahmoud Abbas s’est délibérément opposé à toute véritable reprise des négociations. Il a d’abord refusé de négocier directement avec Israël. Puis sous la pression des Américains lassés de ses tergiversations, il a accepté de participer à une session de pourparlers directs entamée à Washington au début septembre 2010. Mais il a quitté la conférence quelques jours plus tard, exigeant que la partie israélienne se soumette à ses demandes alors que les entretiens étaient basés sur le principe de la négociation sans préalables. Ce principe était en œuvre depuis déjà une quinzaine d’années dans les négociations israélo-palestiniennes. Depuis, M. Abbas a dissimulé sa détermination à ne pas se laisser entrainer dans des négociations en multipliant les préalables à sa participation.

M. Mahmoud Abbas a de sérieux motifs de refuser de négocier. L’aboutissement d’une négociation aurait des conséquences qu’il désire absolument éviter:

- il devrait d’abord s’engager à mettre un terme définitif au conflit et à ne plus présenter de revendications ultérieures;

- il devrait reconnaître par son paraphe l’existence d’un état non-musulman, un État juif, sur une partie de l’ancienne Palestine;

- il devrait accepter de renoncer au « droit au retour » des réfugiés palestiniens, qui signifierait la fin de la majorité juive de l’État d’Israël;

- il devrait accepter un compromis territorial et diverses clauses encadrant la souveraineté du futur État.

Le choix d’une reconnaissance unilatérale, sans négociations, lui évite d’assumer ces engagements indispensables, ceux d’un homme d’État recherchant réellement la paix. En même temps, la création unilatérale de l’Etat palestinien, un coup de force au regard des obligations déjà actées de la partie palestinienne, laisserait sans solution les problèmes pendants entre les parties, et ils sont majeurs. Elle dégagerait aussi la partie israélienne de ses propres obligations, remettant à une échéance indéterminée toute avancée en direction d’un règlement et de la pacification du Proche Orient.

Ce coup de force pourrait avoir des conséquences sérieuses pour les Palestiniens eux-mêmes qui risqueraient de perdre certains soutiens importants comme celui de l’aide américaine. Il témoigne aussi de l’incapacité actuelle des Palestiniens de construire véritablement un État dont le destin ne soit pas, à l’instar de Gaza ou du Sud Liban, de devenir une aire de terrorisme et de guerre sainte.

Cette incapacité se manifeste aussi par l’absence d’élections dans les Territoires. Le mandat de M. Mahmoud Abbas s’est achevé il y a plus de deux ans et il n’est toujours pas remis aux électeurs, ce qui qualifie mal ce dirigeant comme acteur de la scène internationale. Les élections locales, annoncées de temps à autre, sont toujours reportées.

Les Territoires susceptibles de former la base du nouvel État sont dirigés par deux mouvements différents, profondément antagonistes, en guerre ouverte ou larvée depuis juin 2007, dont l’un, le Hamas, est inscrit sur la liste des organisations terroristes de l’Union européenne.

Enfin, l’incitation à la haine des Juifs et le culte des héros terroristes, qui sont les deux ingrédients de la guerre perpétuelle, n’ont jamais cessé de fleurir en Cisjordanie sous l’autorité de M. Abbas, comme à Gaza sous la férule du Hamas. C’est une politique tout à fait surprenante pour une entité qui s’affiche comme « modérée » et en recherche de la paix.

Et qui peut éviter de penser que M. Abbas craint en fait que tout accord avec Israël fasse de lui, à l’instar du courageux Anouar al Sadate, la cible première d’islamistes fanatiques?

C’est en fait à une mascarade que M. Abbas invite la communauté internationale, entamant un peu plus la crédibilité de l’Assemblée générale de l’ONU, soumise à des majorités automatiques où l’on retrouve tout ce que la planète compte d’États racistes, dictatoriaux ou autoritaires. C’est un artifice destiné à isoler momentanément Israël et les Etats-Unis, qui peut conduire à l’affichage de divisions profondes au sein même de l’Union européenne.

Il est du devoir de la France de s’opposer à ce coup de force, et de contribuer par la persuasion et par le vote au retour à des méthodes légales et pertinentes dans le processus de règlement du conflit israélo-palestinien.

Avec nos respectueuses salutations,

Pour le Bureau, le 14 septembre 2011

Jean-Pierre Bensimon, président de l’Association de France-Israël Marseille


Source :
[www.israel-flash.com]



[www.europe-israel.org]
Re: La France et Israël
17 septembre 2011, 01:37
Grand Meeting des Amis d’Israël pour la Paix mardi 20 septembre au Théâtre du Gymnase
16/09/11


Sur l'initiative de Claude Goasguen, président du groupe d'amitié France-Israël à l'Assemblée nationale, de Jean-Pierre Plancade, Président du groupe d'amitié France-Israël au Sénat, les Amis d'Israël pour la Paix organisent un meeting sur le thème :

« Pour la reprise des négociations directes entre Israéliens et Palestiniens,
Contre toute résolution unilatérale à l’ONU,

Deux peuples, deux Etats,

Les Amis d’Israël se mobilisent pour une paix négociée, pour la démocratie, pour la liberté,
contre le terrorisme et le fanatisme »,

Mardi 20 septembre 2011 à 18h30
au Théâtre du Gymnase - 38, boulevard Bonne Nouvelle - 75010 Paris

Nous comptons sur vous pour mobiliser les membres de votre organisation afin que ce rassemblement soit un grand succès politique.

Pour des questions d'organisation et de sécurité, nous vous demandons de confirmer votre participation et celle de vos amis à amisdisraelpourlapaix@gmail.com.


hebergeur d'image
Re: La France et Israël
05 octobre 2011, 03:33
France 2 et la désinformation : Retour sur un massacre audiovisuel - Par Mathias Mellul - Pour Guysen International News - 4 octobre 2011



Dans l’émission « Un œil sur la planète », France 2 a diffusé un reportage de plus de deux heures appelé « Un Etat palestinien est-il encore possible ? ». Le constat est affligeant.


Un reportage faux dès les phrases d’ouverture.

« Un œil sur la planète » est selon les dires de la chaine publique « le magazine de géopolitique de la rédaction de France 2 ». Le slogan est « regarder, questionner, comprendre ». Durant cette longue émission, les informations sont toutes présentées comme étant des faits avérés. Le présentateur, Etienne Leenhardt, se donne un ton impartial. Ce ne fut cependant pas le cas. Le mot « humiliation » est utilisé à multiples reprises pour désigner la politique qu’adopte Israël envers les Palestiniens. Les cinq reportages présentés sont tous totalement tournés d’une manière qui présente les Israéliens comme de véritables bourreaux. A certains moments, cela est implicite et à d’autres totalement explicite. Il est difficile de relater toutes les anomalies journalistiques, tous les mensonges, qui ont été présentés aux téléspectateurs ayant visionné l’émission le 3 septembre en 2e partie de soirée. Guysen va s’attarder sur les plus flagrants.

Tout d’abord, les premières phrases prononcées sont les suivantes : « Y aura-t-il une Palestine libre au coté d’Israël ? Les Nations Unies l’avaient prévue, c’était en 1947 en parallèle de la création de l’Etat Hébreu. Mais le partage n’a pas eu lieu. Chacun porte sa responsabilité dans cet échec »*. Ceci est faux. Premièrement, dans la résolution 181 des Nations Unies, un Etat Juif est prévu d’être créer au coté d’un Etat Arabe et non de la Palestine. Les revendications dites « palestiniennes» ne datent pas de cette époque mais arriveront après avec la médiatisation de Yasser Arafat vers la fin des années 50 et se matérialiseront en avril 1964 avec l’adoption de charte de l’OLP. Auparavant, le statut de réfugiés palestiniens avait été établi par l’ONU. Un véritable nationalisme palestinien comme il est visible aujourd’hui n’existait pas, et était bien moindre par rapport à la force du mouvement sioniste de l’époque.

Ensuite, seuls les dirigeants arabes portent une quelconque responsabilité dans l’échec de la création de leur Etat. Ceux-ci ont rejetés la résolution 181 qui avait été acceptée par David Ben Gourion et ses comparses. La cause de ce rejet était due à la présence d’un Etat juif à leurs côtés. Ils ne voulaient pas partager la Palestine mandataire mais voulaient en avoir la totalité.

Le premier reportage présente le renouveau économique palestinien qui a lieu depuis quelques années. Dans ce reportage les attaques contre Israël sont portées un peu plus subtilement que dans les autres. Par exemple, la restructuration de la police palestinienne est évoquée. Les journalistes expliquent que la nouvelle police palestinienne va s’atteler à respecter les droits de l’homme. Durant cette partie, il sous entendent clairement que les Israéliens, eux, ne respectent rien. Il est inutile de préciser que ceci est encore faux et que le système judiciaire israélien prend totalement en compte le respect des Droits de l’homme. Ce respect est notamment inscrit dans les lois basiques adoptées en 1992 qui fait partie de l’ébauche de Constitution que dispose Israël.

La Cour suprême veille constamment au respect de ces lois. Dans ce même reportage, alors qu’il pourrait se suffire d’images de courses automobiles à Naplouse, il rappelle que 10 ans avant, les soldats de Tsahal tuaient des palestiniens au même endroit. Le message est clair : malgré la cruauté des forces armées israéliennes la « formidable » société palestinienne a réussi à se forger une économie stable. Il aurait pu, simplement, se contenter d’expliquer en quoi les réformes entreprises par le Premier ministre palestinien Salam Fayyad ont permis de rebooster une économie palestinienne minée par la corruption et le terrorisme.

« Le reportage montre comment les Israéliens ont rasé toutes les terres des gazaouies afin de créer des zones tampons, comment ils ont transformé Gaza en une véritable prison ».

Le reportage « les 1000 visages de Gaza » est surement le plus choquant. France 2 légitimisme les actes terroristes menés par la branche armée du Hamas Ezdin Al Qassam et des groupes salafistes djihadistes encore plus radicaux. Les présentant tout de même comme des terroristes, ceux-ci sont, selon les employés de France Télévisions, les victimes des brutalités israéliennes. Ils ne répondent qu’en représailles des raids israéliens et du blocus en vigueur depuis la prise de pouvoir du Hamas en 2007. Parfois ils attaquent, comme c’est le cas avec les tirs de roquettes où lors de l’enlèvement de Guilad Shalit en 2006 (passage qui dure moins d’une minute), mais la plupart de leurs actions sont défensives.

Le reportage montre comment les Israéliens ont rasé toutes les terres des gazaouies afin de créer des zones tampons, comment ils ont transformé Gaza en une véritable prison.

La faute n’est jamais portée sur le Hamas, et son leader dans la bande de Gaza Ismail Haniyeh, mais toujours sur Israël. Les deux entités, Hamas et Israël, sont totalement mis au même niveau. Le reportage est introduit par un discours d’Ismail Haniyeh à des fidèles musulmans à la fin du Ramadan. Il explique que la volonté du Hamas est de s’étendre sur la Palestine, et de reprendre la totalité de « sa terre » des mains des « forces sionistes ». Aucun commentaire n’est ajouté par France 2 à ce discours. Les reporters précisent que le Hamas est une organisation terroriste, et montre quelques images d’attentats. Ils ne s’étendent pas plus sur le sujet. L’Etat d’Israël est, donc, bien plus responsable de la situation à Gaza que les islamistes du Hamas qui tiennent d’une main de fer le territoire depuis maintenant plus de quatre ans.

Mahmoud Saad est un membre des plus radicaux du Hamas selon le reportage. Il estime que l’action terroriste contre Israël est nécessaire. France 2 atténue ses propos en expliquant que ses fils, « activistes », sont mort tués par les Israéliens. Ils ajoutent qu’Israël et le Hamas se donnent coup pour coup (Israël=Hamas donc) mais Israël n a pas la même force de frappe. En effet, lors de l’opération Plomb Durci (visant les terroristes du Hamas en réponse aux incessant tirs de roquettes contre des villes israéliennes), la population gazaouie est prise au piège par Tsahal qui utilise des bombes au phosphore contre les civils. Ainsi, les criminels sont de nationalité israélienne.
Les Gazouis sont présentés comme faisant preuve d’ingéniosité en creusant des tunnels allant de l’Egypte à la bande de Gaza. C’est grâce à la contrebande que la population aurait survécu. Ces tunnels sont, surtout creusés par des terroristes afin de faire passer des armes vers la Bande de Gaza. Ceci est présenté mais très brièvement. La fonction première de ces tunnels serait de faire passer de la marchandise alors qu’en réalité ils sont utilisés par le Hamas afin de combattre « l’ennemi sioniste ».

Par la suite, les journalistes de « Un œil sur la planète » expliquent comment la « colonisation » mine tout espoir de paix en Israël. Selon eux, il n’y aurait pas de place pour les négociations pour les palestiniens. Ce qui intéresse les Israéliens c’est la conquête de la terre. Israël ne s’approprie pas que la terre des Palestiniens, ils contrôlent aussi l’eau. Les Israéliens boivent l’eau des Palestiniens. C’est ce que veut Israël avec sa politique. Aucune interview d’habitants juifs de Judée-Samarie pour tenter de comprendre leurs positions. Pourtant, les membres des groupes salafistes ainsi que de nombreux membres du Hamas étaient interviewés, certains armes à la main.

« Le reportage explique que des Arabes quittent la ville à cause des persécutions des Juifs ».

La situation dans la ville d’Hébron, terre ou sont enterres les prophètes Abraham, Isaac et Yaakov, est longuement évoquée. D’après le magazine, les Juifs sont arrivés à Hébron en 1968 alors qu’une population juive a toujours été présente jusqu’en 1929. A cette date un pogrom, relaté par Albert Londres, a eu lieu. 67 Juifs ont été tués par des civils et policiers arabes. Les survivants se sont enfuis. Pourtant, France 2 présente le retour d’un groupe de Juifs qui est aujourd’hui dénombré à entre 600 et 900 membres (selon France 2) comme de la pure « colonisation » de terres appartenant uniquement aux arabes. Un groupe d’individus religieux ne peut donc s’établir dans l’une des quatre villes saintes de leur religion. Ceux-ci sont exposés comme étant tous « fanatiques », humiliant constamment la population arabe qui ne peut se rendre sur ses lieux de cultes. « Un œil sur la Planéte » explique que des Arabes quittent la ville à cause des persécutions des Juifs.

Normalement un travail journalistique se doit d’avoir une certaine impartialité. Lors de ces six reportages ce ne fut pas du tout le cas. Pratiquement aucune interview d’Israéliens pour répondre aux déclarations palestiniennes. Par exemple, des habitants arabes d’Hébron ont été interrogés pour démontrer « l’humiliation constante » qu’ils subissent face à la population « colonisatrice israélienne ». La seule intervention israélienne a été effectuée par Uzi Landau, ministre des Infrastructures, membre du parti de la droite nationaliste Israel Beiteinu. Celui-ci ne profère d’ailleurs aucun propos choquant et réaffirme le droit des Palestiniens a disposer d’un Etat. Il reprend plusieurs fois des dires de personnalités de la gauche israélienne (Shimon Peres, actuel président de l’Etat d’Israël, ou Abba Ebban ancien ministre des Affaires étrangères israélien) pour rendre son point de vue plus neutre. Il rappelle notamment les enjeux sécuritaires : frontières de 67 difficilement défendables du à la proximité qu’aurait les principales infrastructures israéliennes des lignes ennemis. Ceci est une généralité qui n’est que peu connu du public français.
Cette intervention fut la seule, France 2 ne la commente pas, et n’élabore pas les faits évoqués.

Charles Enderlin procède ensuite à un entretien avec le négociateur palestinien Nabil Sha’ath. Il explique que l’échec de tous les traités signés est du aux Israéliens. Après les accords d’Oslo ils auraient ré-envahit la Judée-Samarie (Cisjordanie), puis également Gaza. Tout le processus qui a conduit à la Seconde intifada et l’échec des accords d’Oslo n’est pas remémoré au téléspectateur, notamment le refus de Yasser Arafat de signer les accords de paix de Camp David en 2000 avec Ehoud Barak en affirmant que les Juifs n’avaient aucun droit à Jérusalem et en préparant un soulèvement violent et armé.

« La désinformation a atteint son paroxysme »

Dans les deux derniers reportages sont exposés la situation des réfugiés palestiniens ainsi que la force du lobby pro-israélien aux Etats Unis. Le ton est le même dans ces deux reportages. Mais alors qu’on pouvait s’attendre à l’évocation de la situation des réfugiés palestiniens, le fait que France 2 s’attarde sur le pouvoir du lobby pro-israélien aux Etats-Unis est inquiétant. Comme Richard Prasquier, le président du Crif, l’a notifié lors d’un entretien avec la rédaction de Guysen, les lobbys sont monnaie courante aux Etats-Unis. De penser qu’un lobby peut dicter tout une politique est un pure « fantasme ». Il rajoute que le lobby des pays du Golfe est largement plus important, et ce au niveau au niveau mondial. Avec l’abondance de leur pétrole, ils ont beaucoup plus de possibilités d’influencer les diplomaties internationales. Ils ont une force de « chantage » qui pèse beaucoup plus, même sur la politique américaine. La crise de 1973 en est le meilleur exemple.

France 2 désinforme fréquemment le public français. Régulièrement, les informations touchant Israël et au conflit israélo-arabe et ne sont pas rapportées de la meilleure des manières. Cela est fait de façon plus ou moins évidente. Hier, le mardi 3 septembre à 22h, cela était évident pour tout téléspectateur un minimum informé sur la région. La désinformation a atteint son paroxysme. Les Juifs de France ainsi que les francophones d’Israël ont véritablement subi une « humiliation » audiovisuelle.



*Cette phrase est également le descriptif apporté à la vidéo de France 2
Re: La France et Israël
05 octobre 2011, 23:09
Lettre ouverte

Lettre de Richard Prasquier, président du CRIF, à Rémy Pfimlin, président directeur général de France Télévisions
05/10/11



Monsieur le Président,

L'émission de la rédaction de France 2, " Un œil sur la Planète" consacrée, le 3 octobre 2011, au conflit israélo-palestinien a entraîné au sein de la communauté juive une intense émotion et une stupéfaction écœurée.

Ceux qui aiment Israël, qu'ils soient Juifs ou qu'ils ne le soient pas, se sont sentis insultés et humiliés. Je vous exprime ici ma colère.

J'ai été élevé dans l'idée du débat et de la pluralité, éventuellement conflictuelle, des opinions. J'ai toujours pensé que le journalisme jouait dans ce cadre républicain un rôle essentiel, sans lequel il n'y a pas de démocratie. Ce rôle consiste à traquer les faits et à les présenter au public de la façon la plus objective et la plus complète possible, sans mélanger commentaires et documents. Cela impose évidemment de s'interdire à sélectionner les documents qui vont dans le sens d'une thèse donnée en mettant de côté ceux qui vont dans le sens d'une thèse opposée.

Ne pas faire cela, c'est faire un travail de militant et non pas de journaliste. Il est compréhensible que des militants expriment leurs choix et leurs préférences politiques: il y a des journaux et des medias pour cela.

En revanche, et particulièrement dans une chaîne publique de votre importance, la recherche de l'objectivité doit être une obligation absolue.

C'est exactement ce que l'équipe qui a produit cette émission n'a pas fait. Elle a présenté, d'un conflit complexe, une image caricaturale et unilatérale. Elle a diffusé une "narration" en sélectionnant les omissions, en distordant les causalités, en ridiculisant l'adversaire, sans éviter les insinuations à la limite des théories conspirationnistes antisémites (le passage scandaleux sur le lobby sioniste aux Etats Unis) : le florilège de la propagande politique la plus grossière y est passé.

L'affaire Al Dura, que France 2 a toujours refusé d'éclaircir, considérant probablement que la solidarité professionnelle est une valeur supérieure à la recherche de la vérité, nous avait au moins fait espérer que des précautions seraient prises pour que des dérives ne se produisent plus de façon aussi patente. Nous avions tort: les mêmes hommes, sous couvert d'information, continuent de régler leurs comptes politiques personnels dans votre chaîne en utilisant votre organe national et prestigieux à l'exposition unique de leurs thèses sans laisser la parole à ceux qui ne pensent pas comme eux.

Je vous demande par cette lettre une rencontre, où nous pourrions discuter de la façon de rétablir la pluralité des opinions à France 2. Il en va de la sensibilité d'une très large portion d'une communauté juive française qui n'admet pas que ses sentiments soient bafoués d'une telle façon par une télévision supposée représenter l'ensemble des citoyens de notre pays.

Je rends cette lettre publique et j'en envoie une copie au CSA.

Je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l’expression de mes sentiments très distingués.

Richard Prasquier
Président du CRIF

Re: La France et Israël
05 octobre 2011, 23:36
Télévision d'état ? Alors que fait Sarko puisque l'état c'est lui,,, Lui qui fut tellement plébiscité car il se disait être l'amis des nôtres, faudra bien lui rappeler en 2012 que personne n'est dupe.
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