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CARNAGE A TOULOUSE

Envoyé par albert 
Re: CARNAGE A TOULOUSE
06 juillet 2012, 07:29
Emission de France Inter au sujet de l'agression de l'élève d'Ozar Hatorah et sur le développement de l'antisémitisme en France.

l'émission du jeudi 5 juillet 2012
L’antisémitisme se banalise-t-il en France ?

Après l’horreur de l’affaire Merah à Toulouse et la multiplication d’agression visant la communauté juive ces dernieres semaines dans l’hexagone… Peut-on parler d’un regain de l’antisémitisme ?

Invités :

- Richard Prasquier, président du CRIF (Conseil Représentatif des Institutions juives de France)

- Esther Benbassa, directrice d’études à l’Ecole pratique des hautes études (Sorbonne), sénatrice Europe Ecologie-les Verts du Val-de-Marne, qui a publié de nombreux ouvrages, dont « Une histoire des juifs de France » chez Seuil, et dernièrement, « De l’impossibilité de devenir français », aux Editions Les liens qui libèrent

- Isabelle Monnin, grand reporter au Nouvel Observateur

- Sammy Ghozlan, président du Bureau National de Vigilance Contre l'Antisémitisme (BNVCA)

(En partenariat avec l'hebdomadaire le "Nouvel Observateur")

Pour écouter l'émission :
[www.franceinter.fr]
Re: CARNAGE A TOULOUSE
13 juillet 2012, 07:23
L'avocate de Merah ne remet pas "pour le moment" les vidéos au parquet

le 12 juillet 2012 à 18:29

L'avocate algérienne du père de l'auteur de 7 meurtres en France, a déclaré qu'elle remettrait en revanche de nouveaux éléments à la justice française lors de son déplacement en France.

Voilà des semaines qu'elle promet à la justice française des preuves qu'elle dit détenir, dont des vidéos qui auraient été filmées par le tueur et envoyées à son père. Me Mokhtari, l'avocate algérienne du père de Mohamed Merah, auteur de sept meurtres en France, a déclaré jeudi à Alger qu'elle ne remettrait pas "pour le moment" au parquet français ces vidéos. "Je vais mettre les vidéos de côté pour le moment et les remettrai en temps opportun. Nous avons suffisamment d'éléments dans le dossier et nous en remettrons de nouveaux à la justice française lors de mon déplacement en France ce soir", a déclaré Me Zahia Mokhtari.

Ces deux vidéos de 20 minutes chacune devaient être remises au parquet de Paris lors de la visite de l'avocate. Ce revirement survient après le tollé provoqué par la diffusion par la chaîne française TF1 d'enregistrements audio où l'on entend Mohamed Merah expliquer ses crimes d'un ton posé lors d'une discussion avec les policiers durant le siège. "Nous ne voulons pas que la justice décide de mettre de côté ces vidéos sachant qu'elles sont en contradiction avec ce qui a été diffusé par la chaîne française", a expliqué l'avocate, en précisant que la défense les garderait pour plus tard "comme une cerise sur le gâteau".

Valls s'attend à la diffusion "d'autres images".

Selon une transcription de ces vidéos, publiée le 12 juin par un journal algérien, Mohamed Merah aurait affirmé avoir découvert durant le siège de son appartement qu'un homme qu'il croyait être son ami était en réalité un agent des services français qui l'aurait manipulé.

Mohamed Merah a été tué le 22 mars par une unité d'intervention de la police, lors de l'assaut de son appartement, après avoir abattu entre le 11 et le 19 mars dans le sud-ouest de la France trois militaires d'origine maghrébine et quatre personnes de confession juive, dont trois enfants.

Dans cette affaire, le ministre de l'Intérieur Manuel Valls a dit s'attendre à la diffusion "d'autres images" de l'affaire Merah après la diffusion dimanche par TF1 des enregistrements des conversations entre la police et Mohamed Merah lors du siège de l'appartement du tueur au scooter. "J'ai été fortement choqué par la diffusion d'images et d'enregistrements sonores qui ont heurté les victimes et offert une tribune à un assassin terroriste", a-t-il déclaré lors d'une audition devant la commission des Lois de l'Assemblée nationale.

La diffusion par TF1 des extraits de discussions entre le tueur au scooter et la police qui l'assiégeait a suscité la colère des familles des victimes, la chaîne se justifiant en mettant en avant leur valeur informative. Le parquet de Paris a décidé mercredi l'ouverture d'une information judiciaire contre X pour "violation du secret de l'instruction", "violation du secret professionnel" et recel suite à la diffusion de ce document.

le 12 juillet 2012

[lci.tf1.fr]
Re: CARNAGE A TOULOUSE
22 juillet 2012, 11:25
Antisémitisme le plus sadique.

Vu ce jour à Paris dans la rue Saint-André des Arts.

Le mot BAR MITZVAH a été barbouillé avec un feutre noir, mais est encore lisible.

Après avoir pris la photo j'ai déchiré l'autocollant.


Pièces jointes:
Toulouse-affiche-220712.jpg
Re: CARNAGE A TOULOUSE
29 août 2012, 07:19
Affaire Merah: sa minute de silence lui vaut un blâme

Publié le samedi 25 août 2012

Polémique : l'enseignante rouennaise avait soulevé l'indignation

Cinq mois et demi après les faits, la professeure d'anglais du lycée Flaubert de Rouen qui avait appelé ses élèves à respecter une minute de silence à la mémoire de Mohamed Merah, le tueur de Toulouse, va faire sa rentrée devant des élèves. Dans un autre établissement de l'académie.

Suspendue le jour même par Luc Chatel, alors ministre de l'Education nationale, qui avait immédiatement «condamné sans réserve cet acte inqualifiable», elle est finalement frappée d'un blâme comme il s'en prononce une demi-douzaine chaque année en Haute-Normandie. Une sanction dite «du premier groupe» et qui n'exige pas la réunion du conseil de discipline.

La rectrice, Florence Robine, a cependant assorti sa décision d'une mutation d'office «dans son propre intérêt et dans celui du lycée», compte tenu de l'émoi qu'avait suscité son initiative tant auprès des élèves que de leurs parents.

"Un accident malheureux, un dérapage..."

«Une autre affectation lui a été proposée. Elle l'a acceptée et a affirmé qu'elle comprenait la sanction, indique Pascal Marie, directeur de cabinet de la rectrice.On essaie de lui redonner une chance de repartir. Car pour nous, ce qu'elle a fait relève davantage de la grosse maladresse, de l'accident malheureux, que d'une réelle volonté de nuire. Il s'agissait d'un acte tout à fait isolé, d'un dérapage comme nous n'en avions jamais connu dans le ressort de l'académie.»

Enseignante expérimentée, en fonction depuis une trentaine d'années dont sept au lycée Flaubert de Rouen, cette quinquagénaire n'avait, semble-t-il, jamais fait parler d'elle avant cette matinée du vendredi 23mars encore marquée par l'émotion immense soulevée par les meurtres de Toulouse et le carnage perpétré le lundi précédent à l'école juive Ozar Hatorah.

Son cours, devant des élèves de terminale scientifique, devait être consacré aux minorités et au patriotisme des Indiens d'Amérique. «Mais il a brusquement dérivé vers un autre sujet: l'affaire Mohamed Merah […] Mme… nous a clairement dit qu'il était une victime, que son lien avec Al Qaïda avait été inventé par les médias et par Sarko. Elle a ajouté qu'il serait possible de faire une minute de silence pour cette victime», témoignaient par écrit les élèves, qui pour la plupart avaient décidé de quitter la salle de classe et de rédiger une lettre à l'intention du chef d'établissement.

Alertés, les parents exprimaient leur indignation et leur soutien aux adolescents. «Je refuse que ma fille retourne en classe avec cette dame. Je lui donne l'autorisation de boycotter les cours d'anglais jusqu'à la fin de l'année si aucune sanction ne devait être prise», nous déclarait le matin même la mère d'une élève.

Cette sanction, au terme d'une procédure disciplinaire engagée par la suspension immédiate de l'enseignante et l'interdiction de retourner dans un lycée où «l'ordre public est menacé et l'équilibre des jeunes peut être mis en danger par sa présence en cours», selon les termes employés ce jour-là par la rectrice, vient donc d'être prise.

Il s'agit d'un blâme et d'un éloignement du lycée. Où ses collègues et les syndicats avaient aussitôt exclu «toute arrière-pensée politique», mais parlé «d'une personne fragile, dont l'inspection d'académie et le rectorat connaissaient les difficultés».

[www.paris-normandie.fr]
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