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CAPRICES D ENFANTS

Envoyé par breitou 
CAPRICES D ENFANTS
10 septembre 2019, 12:19
Caprices d’enfants.

Mes parents ont tout faits pour que ne soyons pas capricieux à tous les niveaux de notre vie.

Le caprice en judéo se dit El hale….Gâté...Or je ne me souviens pas que nous le fûmes dans notre jeune âge. Certes, nous étions choyés, papa ne nous laissait jamais manquer de rien. Tous les vendredi ou presque, il ne rentrait jamais les mains vides, il avait tjs un petit jouet à nous offrir sans doute parce, orphelin de la HARA à 13 ans, IL n’a pas eu cette chance. Il était fier de ses 4 fils d’où, qu’il nous ‘exhibait’ à tous ses amis et nous avons fini par tous les connaître...De Lalou Latino du Colisée , de Raoul Azoura, son voisin garagiste, de Benisti, de Edouard Sesame, des Ktorza de la brasserie Suisse et j’en passe sur le nombre d’amis sincères qu’il côtoyait et l’appréciait.

Lorsque nous étions assis en leur présence, nous avions la tête baissée, et jamais nous nous sommes permis de choisir la boisson du moment, papa nous demandait ce qu’on voulait boire.

Lorsque nous sortions au café, interdiction de se lever, car le regard de maman suffisait à nous faire comprendre de rester collé à la chaise.

A la maison, il nous était interdit de repousser un plat ‘..ELI TEME TEME ( ce que maman nous servait était une bénédiction) aucun refus et même s’abstenir de dire trop salé ou sucré, jamais. Qu’il venait à manquer une salade le vendredi soir, personne n’osait dire‘...YE MAAAA….Ouine el slata mzoura… ? ( Maman où est la salade de carottes coupées en rondelles et épicées) Jamais. Que le couscous soit au poulet, à la viande ou sans rien, nous nous accommodions surtout lorsque durant TROIS ANS, Papa et nous tous avions mangé de la vache enragée. C est fou ce qu’un enfant devine qd une situation change. L’intuition. Il était de notre devoir, sans qu’on nous le dise, de comprendre et de fermer sa petite gueule.

Le jour de l’OSE, nous avons compris, ce qu’il omprendre, nous avons mis un pied dans l’indigence. A partir de là, tout était clair. La bouche fine était terminée, de toutes les façons, nous ne l’avions jamais eue, la barre de chocolat avait rétrécit dans son croûton de pain, enveloppé dans un papier journal et mit dans le cartable. Tandis que les petits cadeaux, se faisaient rares durant cette période de vaches maigres.

Qu’importe, cela ne nous a pas empêché de vivre dans la morale, et les valeurs qui nous ont été transmises.

Le temps est merveilleux car jamais il se fige, il tourne comme une roue et du bas de l’échelle, le sommet n’est pas loin, et peut être atteint avec bcp d’humilité et de modestie.

Nous avons eu la chance aussi, de compenser tout cela par le sport, notre richesse, celle qui nous a donné la confiance et de sauter par dessus le filet pour retomber grâce à des gens charitables sur la pointe des pieds
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