*****SALLE LAPID *****RECITS... LE VIOLON...YOSHUA OU PAS L OMBRE D UN DOUTE....POLICIER...MEURTRE ET INCESTE FATALES...!

75°.

Au Château, alors que Yoshua et ses parents dînent.

-‘…Je ne me sens pas bien, père… !’
-‘…Que se passe t’il…. ? Yoshua… !’
-‘…J’ai mal aux jambes… ! Des fourmillements intenses… !J’ai comme l’impression que mes jambes ne répondent pas… !’
-‘...Attends… !’

Le papa se lève et se penche pour masser les mollets de son fils…

-‘…Essaye de te lever Yoshua…!’ Dis le papa tandis que la maman se lève pour assister son mari.
-‘…Je ne peux pas, j’ai le sentiment que je n’ai plus mes pieds… !’

Un domestique vient à la rescousse.
Le Baron.

-‘…William…. ! Nous allons le soutenir et le porter dans sa chambre.

Ce qui fut fait.
On appelle son médecin traitant.
Il diagnostique une perte momentanée de l’usage de ses jambes.
Et en plus Yoshua perd légèrement la parole. Il s’efforce de parler.

-‘…M. Le Baron, il faut que son professeur l’examine demain matin mais soyez sans crainte, il se peut qu’il retrouve dans quelques heures l’usage de ses jambes… !’
-‘…Merci Robert, bonne soirée.. !’

Les parents veillent Yoshua qui s’endort après avoir pris ses médicaments. Ils sont inquiets et pour cause.
Le lendemain matin, vers les 11 heures son professeur est là, au chevet de Yoshua.

-‘…Je vous conseille pour le moment de vous reposer, cela arrive par moment mais dans tous les cas, ça ne dépasse 24 heures, prenez ceci en attendant.. !’

Il lui prescrit un autre médicament. A part ce qu’il ingurgite déjà.

A suivre…

<>

76°.

En aparté avec M. Le Baron…

-‘…Professeur, son mal empire n’est ce pas. ???’
-‘…On ne peut parler de pire mais plutôt de réaction momentanée comme un volcan qui reprend son activité après un long moment de repos… !’
-‘…Devons nous nous attendre dans les prochains jours à un autre réveil de ce type…. ?’
-‘…Tout est possible, M. Le Baron, Madame la Baronne.. !’
-‘…Devons nous l’hospitaliser… ?’
-‘…Je n’en vois pas l’urgence en ce moment, le traitement est adéquat pour son type d’affection, on ne peut pas faire plus… ! Il va falloir vous y habituer… !’

Le lendemain matin, Yoshua est allongé dans son lit, les yeux ouverts. Il demande à boire. Et surtout il veut poser ses phylactères. On lui rappelle que c'est samedi. On l’aide. Il s’assoit au bord du lit et essaye de se lever tant bien que mal. Il parvient même à faire quelques pas sous les yeux de ses parents et du majordome. On informe les jeunes rabbins que Yoshua est indisponible et qu’ils peuvent commencer les prières, sans lui, l’office de ce samedi matin.

Dimanche, Myriam est intriguée de ne pas le voir assis à sa place à la Yeschiva. prés de M. Haï Cohen. M. Ababou remarque l’inquiétude de sa fille. L’office terminée, elle s’empresse de l’appeler de chez elle sous le regard de sa maman. Myriam tombe sur la voix de Madame La Baronne…

-‘…Bonjour Madame la Baronne… ! Je suis Myriam l’amie de Yoshua… !’
-‘…Bonjour Mademoiselle, Yoshua est légèrement souffrant ce matin, il est dans sa chambre… !’
-‘…Madame la Baronne, est -ce que je peux rendre visite à Yoshua .. .. ?’
-‘…Quand vous voulez…. ! Souhaitez-vous que je vous envoie Maurice…. ?’
-‘…Non...! Non… ! Madame la Baronne, je viendrais avec ma voiture, merci, à toute à l’heure…. !’
-‘…Nous vous attendons… ! Myriam…. !’

A suivre…

77°

Myriam informe ses parents de sa décision d’aller rendre visite à son ami.
Elle prend sa voiture et direction Maisons-Laffitte.
Une demi-heure plus tard, elle est accueillie par Madame La Baronne en personne. Elle la conduit à l’étage supérieur, vers la chambre de Yoshua.
Ce dernier est allongé, le dos reposant sur un oreiller.
Il se relève un peu et sourit à Myriam.

-‘…En principe nous aurions dû chevaucher ce matin… ?'
-‘…Nous remettrons cela à dimanche prochain si tu es consentante…. !’
-‘…Il fait si beau dehors… ! Un temps printanier… !…En effet, vous avez un décor si joli, si lumineux ici qu’on se demande si Paris existe bien là bas… !’
-‘…J’ai eu des maux de jambes hier soir… ! Après chabath… !’
-‘…Ce n’est rien, juste une fatigue musculaire d’autant plus que tu dois te démener lors de tes missions… !’
-‘…Oui, tu as raison, je marche énormément, tu sais les couloirs sont parfois fatigants…. ! Mais bon, je me sennn…….. b …..ien…. i ( il bégaye devant elle…)
-‘…Yoshua ne dis rien, laisse moi parler… ! Ca va aller… !’
Je reviens… !’ Elle sort un instant.
Elle se met à pleurer dans le hall du premier étage…
Juste au moment ou madame La Baronne passe.

-‘…Allons… ! Allons… ! Myriam, si vous lui montrez un visage pareil vous allez lui causer de la tristesse…. ! Ce n’est que passager… !’
-‘…Il begaye…. ! Madame… !’
-‘…Oui, ce n’est pas grave, le professeur lui a prescrit un autre cachet et dans quelques jours il reprendra comme avant..!’
-‘…Il est si brave et courageux mais pourquoi…. ?’
-‘…Venez…. !’ Elle l’a prend par le bras…‘… Nous allons prendre une tasse de thé ensemble histoire de faire plus amples connaissances… ! Je vais dire à Yoshua que nous sommes en bas, il ne faut pas qu’il vous voit dans cet état… !’
-‘…Bien Madame La Baronne... !’

Elles redescendent l’étage pour prendre le thé servi par une domestique.

A suivre…

78°

-‘…Comment vont vos parents, Myriam… ?’
-‘…Bien, ils sont tourmentés par la maladie de Yoshua… ! J’en suis pour quelques chose dans leur angoisse et je n’arrive pas à contrôler mes émotions… !’
-‘…Je comprends… ! Vous êtes rabbine à ce que mon fils m’a appris… !’
-‘…En effet, mais disons que j’initie d’autres élèves dans la torah, je suis un peu comme leur directeur de conscience, je n’officie pas par contre… ! J’aime ce que je fais… !’
-‘…Avez-vous d’autres projets… ?’
-‘…Autant vous le dire sincèrement, mon moral dépend de Yoshua, je suis très triste … !’
-‘…Il ne le faut pas…. ! La maladie fait partie de la vie, il suffit de l’affronter sereinement pour ne pas perdre confiance en soi et puis à le voir si fervent dans la pratique de notre foi que nous avons l’impression que D ieu lui envoie cette épreuve pour le tester… !’
-‘…Vous voulez dire que D ieu veut qu’il soit ainsi pour se rendre compte que Yoshua ne se désespère pas de la torah dans son état de souffrance…. ?’
-‘…Peut être…. ! Nous soupçonnons le Seigneur de le faire souffrir pour mieux le guérir….. !’
-‘…Je n’arrive pas à comprendre. D ieu est d’amour et je doute fort qu’il fasse souffrir ses enfants… !’
-‘…Oh… ! Vous savez les chrétiens disent souvent que ‘Les voies du Seigneur sont souvent impénétrables…. !’ Alors nous sommes convaincus que notre fils s’en sortira, je ne sais pas comment mais j’ai une prémonition… !’
-‘…Je vous admire Madame La Baronne et je trouve que votre optimisme me rassure et m’ouvre les yeux sur quelque chose que j’apprends de vous…. ! Qu’il en soit ainsi… !’
-‘…Nous avons parle avec Yoshua sur un projet, vous là t’il confié…. ?’
-‘…Je pense deviner de quoi il s’agit, je suis d’accord et même je ne vous la cache pas, je veux qu’il soit mon époux plus tard si vous ne trouvez aucun obstacle… !’
-‘…Vous… ? Un obstacle…. ? Mais ma chére fille nous n’en serons que forte aise… ! Il a trouvé celle qui répond le mieux à ses aspirations et convictions… ! Si vous le souhaitez, nous prendrons attache avec vos parents pour ce faire… ! Demander votre main… !Et commencer par les fiançailles… !’

A suivre…

79°

Myriam laisse couler des larmes.

-‘…Ne vous morfondez pas… ! C’est un évènement heureux que nous allons avoir… ! Même deux avec la grâce de D ieu… !’
-‘….Oui…. ! Je pleure de joie… ! Madame La Baronne.. !’
-‘…Bon allez rejoindre votre confident, remettez vous et souriez cela vous va si bien….. !’
-‘…Merci Madame… !’

Elle retourne voir son ami…

-‘…Alors ça c’est bien passe avec maman… ?’
-‘…Fort bien, je pense qu’ils vont demander ma main dans un proche avenir… !’
-‘…Tu ne vas pas le regretter plus tard… ?’
-‘…Jamais, je ne peux regretter le choix que j’ai fais depuis le premier jour, je l’ai rêvé et même souhaite… !’

Elle s’approche de lui et lui colle un baiser sur les lèvres…
Deux semaines plus tard, Yoshua est remis de sa convalescence.
Il a repris son job.

Trois mois plus tard, comme prévu Monsieur et Madame la Baronne demande la main de Myriam pour leur fils Yoshua. M. Ababou ne peut que faire bon cœur sur l’évènement.
Sa fille est prête à assumer.

Rendez -vous est prit pour célébrer les fiançailles dans un grand hôtel parisien.
(Pour des raisons de longueur, je passe sur les détails. Les fiançailles se font grandioses)

Quelques temps plus tard, Yoshua reçoit une missive du Rav Akerman de Cleveland l’enjoignant de se rendre en Israël pour rencontrer ce fameux Rav Rabi Eliezer du village de Kfar Mââzot en Galilée dans les prochains jours. En tout cas, avant la semaine de Pâque.

Yoshua informe son père de la missive ainsi que Myriam qui l’encourage à rencontrer ce Rav célèbre et connu pour ses miracles.

A suivre…

80°.

-‘…Fais ce qu’il te demande Yoshua… ! N’hésite pas ok… ?’
-‘…Mon père m’accompagnera… !’
-‘…Voilà, tu ne seras pas seul, je prierai très fort pour toi.. !’

Le fils et le père embarquent comme convenu dans un avion EL Al à destination de l’aéroport Ben Gourion. Arrivés sur place, ils sont pris en charge par le directeur de la banque Rochtenberg à Tel-Aviv. Ils sont logés dans une suite à l’Hôtel Sheraton, face mer. Le lendemain sans perdre de temps, ils sont conduits vers la destination indiquée par le Rav Akerman.

Trois heures de route avant que le village n’apparaisse à leurs yeux.
Ils sont conduits vers la demeure du Rav. Une quinzaine de personnes sont là devant un portail gardé par deux barbus qui filtrent les entrées.

M. Le Baron et son fils tiennent la queue. Ils attendent comme tout le monde, sous un soleil printanier, leur tour. Trois heures plus tard, ils franchissent le seuil de la modeste maison du Rav. L’odeur des bougies est envahissante. Le ‘secrétaire’ du Rav les introduit sans citer leur nom et prénoms. Le père et le fils font leur entrée devant ce rabbin à la longue barbe blanche gris-sel, assis entouré de livres. Il paraît aussi vieux que Mathusalem. Il porte taleth et tssissiths. Il les invite à s’assoire. Ce qu’ils font.
Des rouleaux de parchemins jaunis par le temps qui a fait son œuvre sont étalés pêle-mêle sur une grande banquette recouverte de cuir qui a fini de reluire.
Le décor de la chambre où officie l’homme de D ieu ressemble à une ancienne synagogue presque à l’abandon. Les murs sont tapissés par quelques portraits de grands rabanims. Une bibliothèque, qui peine à supporter son nom, prête à tomber, est retenue en équilibre précaire par le poids des huit rangées d’étagères remplis de livres saints. Un miracle qu’elle soit encore debout. Nos deux pèlerins ont l’impression que des forces agissantes tiennent cette vitrine usée aux verres transparents, à bout de bras. Des candélabres sont recouverts aussi par une épaisse coulée de cire blanche, presque grise, figée, qui semble coller au bois d’une vieille commode. Les branches en cuivre ont disparu sous cet amas de lave, laissant apparaître 8 trous presque bouchés par la graisse. Tout paraît misérable.
Le bureau du Rav est si encombré de papiers écrits en hébreu et de livres que la tête du ‘faiseur de miracle’ paraît ensevelie sous ‘ces décombres de vieux grimoires’.
Les chaises sur lesquels sont assis le père et le fils ont les boyaux d’alfa découverts comme si le tissu avait fini par craquer sous les postérieurs des quemandeurs venus du monde entier.
Enfin…

A suivre…

81°.

-‘…Challom… !’
-‘…Challom… !’ Répond Yoshua suivi par son père.

Le vieux sage ne paraît pas les écouter. Il paraît absorber dans ses pensées.
Il ne lève pas les yeux pour les regarder. Puis…

-‘…Vous venez de Paris, je crois, pour une cause importante… !’Leur dit t’il en hébreu, d’une voix presque éteinte.
Yoshua répond par l’affirmative. Soudain, il ressent dans ses jambes une intense chaleur mais il n’en souffle mot à son père. Il est gêné mais ne le montre pas.

-‘…Vous êtes un bon fils et surtout un érudit de nos saintes écritures… !M’a t’on dit… ?’
-‘…Oui, Rav… !’

Le Rav a toujours les yeux baissés sur son encyclopédie.

-‘…Et voilà que les remparts de Jéricho tombent une à une sous le son du schofar de Yoshua… !’ Ce sera le chapitre de notre ‘aftara’ qu’on lira, cette semaine ; elle en parle et voilà que par une heureuse coïncidence vous êtes devant moi… ! N’est-ce pas bien étrange… ! Yoshua… ?’
-‘…Ken …’ Répond Yoshua surprit. Il sent monter de plus en plus cette chaleur dans ses jambes qui lui chauffe même ses hanches, comme si un personnage invisible, un génie peut être, lui passait un onguent à base de camphre. Il ne dit rien et supporte.

-‘…Vous pouvez partir… !’

Ils se lèvent tout en remerciant le vieil homme pieux qui bénit le jeune homme. ‘L’Hermite’ écrit son nom et prénom sur un parchemin vierge qu’il place dans un tiroir dérobé aux yeux de nos deux ôtes.
La séance prend fin. Elle a duré un quart d’heure.
Le ‘secrétaire’ les accompagne jusqu’au seuil de la maison.
Ils sont dehors et montent dans leur voiture.
Pendant tout le trajet le père et le fils n’échangent aucune parole. Yoshua tait ce qu’il ressent.
Ils arrivent à l’hôtel. Yoshua monte au lit. Il refuse son déjeuner.
Son père intrigué lui demande la raison de son refus.

-‘…J’ai comme l’impression d’être repus... !’

A suivre…

82.

Le lendemain, ils sont à Paris.
A peine arrivé, Yoshua appelle Myriam.

-‘…Alors… ?’
-‘…Tout s’est bien passe cependant je me sens très fatigué… !’
-‘…Le voyage… ! C’est normal… ! Repose-toi… ! Tu as toute la journée et la nuit, demain tu seras en forme pour reprendre ton boulot.. !’
-‘…J’ai hâte de te voir, chérie… !’
-‘…Moi aussi, donc à demain à la synagogue… !’
-‘…Ok, si tu veux, on pourra dîner au ‘ Palacio…. !’
-‘…Bonne idée alors à demain.. !’
-‘…Je viens te chercher vers les 19 heures 30… !’
-‘…Ok, à demain matin d’abord… !’

Malheureusement durant la nuit, Yoshua est prit de malaise.
Il appuie sur le bouton ‘alarme’qui se trouve à proximité de son bras pour alerter son majordome. Ce dernier arrive en catimini. Il trouve Yoshua assis par terre, tout tremblant. Il le relève et le dépose sur son lit. Yoshua le regarde mais ne peux prononcer un mot. Le domestique alerte M. et Mme. Le Baron qui arrivent en peignoir. Leur fils a perdu connaissance.
Une demi-heure plus tard, son professeur est au chevet du jeune homme.
Il constate une perte de connaissance et demande à ce qu’il soit évacué de toute urgence à l’hôpital de Neuilly. Il est 3 heures du matin.
Yoshua n’entend plus rien. Il a le teint pâle. Une ambulance arrive sur les lieux et prend en charge le fils du Baron.
Dans sa chambre, les infirmières se pressent autour de lui.
On lui pose un masque à oxygène car le jeune homme peine à respirer…

A suivre…

83°.

Yoshua est toujours inconscient.
Ses parents, dans le couloir, sont avisés de son état.
Le professeur ne comprend pas cette soudaine détérioration de sa maladie.
Yoshua, malgré sa perte de connaissance, sent une très forte chaleur envahir son corps. Des fourmillements dans la plante des pieds qui remontent vers son cerveau. Il ne bouge cependant pas. Son cœur bat normalement mais son corps ne réagit à aucun pincement de ses orteils faits par le professeur.
9 heures du matin, Myriam apprend par le majordome que son fiancé est dans le coma. Elle se précipite vers le célèbre hôpital.
Elle trouve M. et Madame la Baronne assis sur un banc du couloir. La mine défaite.
On l’invite à s’asseoir. Elle demande après lui…On lui explique ce qui est arrivé.

Pendant ce temps, Yoshua est transporté dans la salle d’imagerie IRM.
Il est 11 onze du matin.

Au Château, les jeunes prieurs ont appris la nouvelle. Ils allument des bougies et commencent leur litanie pour la guérison du futur jeune Baron.
A la rue Cadet, M. Ababou informe le Rav Liebmann de la situation du jeune homme. Au même moment son téléphone personnel sonne c’est M. le Baron…

-‘…Rav… ! Bonjour… ! Pourriez vous venir assister mon fils, je crois… !’
-‘…Ne croyez en rien, j’arrive tout de suite… !’
-‘…Merci Rav Liebmann… !’

A suivre…

84°

Une heure plus tard, on ramène le jeune malade dans sa chambre.
Une infirmière est à ses côtés. Elle surveille les appareillages.
Yoshua dans un moment de lucidité demande à parler avec Myriam.
On la fait rentrer.
Elle trouve son ami les yeux mi-clos. Bien pâle….Il la devine.
D’une voix faible…

‘…Approche Myriam…. !’

Elle s’approche du bord de son lit.
Il tâte le couvre lit, Myriam comprend qu’il veut lui tenir la main.

‘…Myriam…. !
‘...Oui Yoshua… !’
‘…Je suis déçu…………… ! …….Je pensais que nous allions vieillir ensemble………………. ! Mais là, je pense que je vais manquer………………………… mon prochain jour d’anniversaire, ………………………….. ! Mes 29 ans…………….. ! Tu te souviens de nos chevauchés……………….. !’
‘…Nous allons les reprendre Yoshua….. ! ‘
‘…Le jour où tu as effleuré mes joues, je n’ai senti que du bonheur……………………. ! ….Je veux t’embrasser…………… !’

Elle avance ses lèvres vers les siennes…. ;
Il l’embrasse alors que son visage est baigné de larmes.

‘…On dirait qu’il pleut……………. ! Des gouttes salées….. ! Ne pleure pas Myriam……………… ! D ieu me veut sans doute à ses côtés……… ! Il me trouve ….Assez compétent pour …..Prêcher la bonne parole auprès de ….Lui….. !’
‘….Chut ne dis rien …. ! Yoshua… !’
‘….J’aurai tout le temps de me taire ……………….Là bas….. ! Dans le …..Monde du sil….en……ce…… ! Je……. !

Yishua s’arrête de parler.
Myriam appelle le professeur à son chevet.
Ce dernier constate que Yoshua est retombé dans le coma.
On avise M. Le Baron et Mme de sa rechute comateuse.

‘…Ce qui est étrange c’est que tout fonctionne normalement…. !’ Annonce le professeur.

Une demi-heure plus tard, le Rav est à l’hôpital. Il demande à voir son Hazan.
En aparté.
On le laisse rentrer. Yoshua est toujours inconscient. Il ne ressent plus rien mais il devine la présence du saint homme à ses côtés. Ce dernier va lui caresser la main. Il la trouve brûlante alors que sa température prise auparavant par les infirmiers, paraît normale. Il tire son livre de prière et commence à psalmodier.Yoshua dans son inconscient entend les prières. Un quart d’heure plus tard, L’homme de foi ressort. Rien dans son visage ne trahit une quelconque angoisse. Il paraît même serein. Il va s’asseoir religieusement auprès de la famille.
Le Baron demande au professeur s’il peut déplacer son fils au Château.

‘…Je pense que oui… ! On ne comprend rien, il est très chaud mais n’a pas de fièvre… ! Cela me paraît incohérent… ! Il ne réagit pas et pourtant tout est normal d’après l’imagerie…. !’
-‘…Je voudrais qu’il soit dans sa chambre… Dans le cas où… !’

Le professeur signe l’autorisation de sortie. Il est 17 heures. Yoshua est toujours dans le coma.
Une ambulance le ramène au château affublé d’un appareillage compliqué.
Le jeune homme est installé dans sa chambre avec précaution. Myriam est là. Elle est en pleurs. Elle décide d’aller rejoindre les jeunes gens qui prient pour la santé de son fiancé avec une telle intensité qu’on a l’impression que les petites flammes des bougies vacillent sous cette ardeur.

A suivre…