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*****SALLE JANET z'al***** AU THEATRE CE SOIR...L'AFF/SYLVIE TOURE...ON A KID/ M. LA COMTESSE...LE GRAND PETRUS...LE VOL DU CANARI...'...CoUCOUUU ...! C'EST CLAIRE...!LES IMPONDERABLES...MARGOT LA CHATELAINE ...UNE MAMAN EXCEPTI..LE TALC....!'

Envoyé par albert 
Re: *****SALLE JANET z'al***** AU THEATRE CE SOIR...L'AFFAIRE SYLVIE TOURE...*****.
26 juillet 2008, 13:56
2°.

Le président….’ ….Répondez à la question sans entrer dans les détails.. !’

-‘…Ce soir Maître, je suis rentrée par inadvertance, pour lui dire que je partais, comme je le fais avec les autres collègues… !’
-‘…Donc vous lui faites confiance et jamais de problème… ! Quand vous l’avez vu ouvrir l’armoire pour prendre ce fameux médicament, comme elle le fait depuis que Mr Galibert est là, soit pendant trois semaines, n’avez vous rien remarqué de précis… ?’
-‘…Elle a décacheté la capsule comme d’habitude… !’
-‘…Donc rien d’anormal, elle lit la capsule devant vous pour s’assurer qu’elle ne fait pas d’erreur… !’
-‘…Oui…. ! Elle n’ a jamais fait d’erreur… !’
-‘…Ce fameux médicament injectée sous vos yeux était donc le bon…?’
-‘…Sans aucun doute… !’
-‘…Les enquêteurs ont bien trouvé la bande d’aluminium qui attestait de la bonne bouteille dans la poubelle… !’
-‘…Je vous remercie, Madame… !’
Le témoin est à votre disposition Maître Alandon… !’

Maître Alandon…se lève…se caresse la moustache..

-‘… Maître Chemouny veut nous faire croire que quelqu’un s’est introduit dans la pièce de Mr Galibert et a versé le produit mortel Le METABIZOL, dont se serve les vétérinaires, alors que je pense bien au contraire que l’accusée s’étant pris de compassion pour la victime lui à sans doute demandé d’abréger ses souffrances. Madame Chérifa, vous avez surpris une fois, l’accusée en pleurs….
-‘…Pourquoi… ?’
-‘…Oui, quand je lui ai demandé pourquoi elle pleurait, elle m’a répondu ‘…Il me fait trop peine à le voir souffrir comme une bête, cela me rappelle mon père entrain de vomir des glaires épaisses et du sang, et j’avais envie de lui inoculer un poison pour abréger ses souffrances et le voir partir dignement…. !’
-‘… Malheureusement Mr Galibert décède quelques minutes plus tard, sous les yeux des infirmiers et du médecin de garde. Autrefois, Mlle Sylvie a vu ici même, son père souffrir et n’a pas pu lui l’aider… !N’est ce pas Madame Chérifa…. ! Donc Mademoiselle Sylvie a eut cette fois la bonne réaction c’est aussi simple que cela… ! C’est de l’euthanasie… ! Punie par la loi… ! Je comprends.. ! Mais si toutes les infirmières devaient agir ainsi … !’

Madame Chérifa va se rasseoir parmi le public…




Maître Chimouni…

-‘…J’appelle à la barre le Docteur psychologue Mr Antoine Guesle…
Mr le psychologue rentre et se dirige à la barre, tout en remuant la tête, il a un tic et porte des lunettes de myopie.

-‘…Monsieur Guesle, depuis combien de temps pratiquez vous ce métier euphorisant.. ?’
-‘…Euphorisant…en effet… ! Je voudrais vous y voir, vous… ! Depuis 45 ans et pas prêt d’arrêter … ! Bon votre question… ?’
-‘…Votre rapport sur l’analyse du comportement mentale de l’accusée ne vous a pas donné beaucoup de fil à retordre, il tient en une page alors que généralement les psy comme vous, nous abreuve de détails… !’
-‘…J’ai rarement vu une aussi jeune personne autant soumise, pondérée surtout et bien dans sa tête, heureuse et jamais prise à défaut. Tout était simple avec elle, j’avais l’impression de me trouver devant un petit caniche qui dit oui à toutes les questions que je lui pose. Elle a été et c’est surprenant, si coopérative que je me demandais par moment si elle comprenait bien les questions pièges que je lui posais, je fus surpris qu’elle n’ai fait aucune erreur pour la bonne raison qu’elle est maniaque dans tout ce qu’elle entreprend et elle ne laisse rien hasard. Son profil est des plus simples aucun antécédent dit du type paranoïaque, cependant le sujet est sensible, parfois enclin à quelques angoisses passagères sans gravité ; pas d’état suicidaire, pleine de compassion pour autrui, allant aux pleurs. Je vois ici ce que j’appellerai le syndrome d’une CAUSE A EFFET, la mort trop brutale de son père, qui disparaît après quelques années. … !’
-‘…Pensez vous qu’elle compatit à toutes les détresses qu’elle croise dans son métier… ! Au point qu’elle voudrait disons ‘..DONNER UN COUP DE POUCE A CEUX QUI SONT EN DERNIERE PHASE DE LEUR VIE….?’
-‘…Non, pas du tout, c’est un sujet qui fait la part des choses et sa logique est implacable; soulager les malades oui, mais pas les trucider.. !En tout état de cause le sujet est apte a recevoir une peine et à être enferme dans une prison normale..’
-‘..Merci Monsieur… !’

Le psy va partir quand…Maître Alandon..

-‘…Attendez Docteur… !’
-‘…Qu’y a t’il encore… ?’
-‘…Docteur, il ne vous arrive pas de vous tromper… ?’
-‘…Rarement… !’
-‘…Dans l’affaire des Mureaux, vous vous souvenez ????’
-‘…J’avais 25 ans à cette époque et pas beaucoup d’expérience des profils criminels… ! Bon et alors… ?’
-‘…Vous avez fait un rapport éloquent…Sur… !’
-‘…On est mal barré là, vous… !’
-‘…Maître Alandon… ! Vous avez eu a analyser un profil qui vous paraissez normal à cette époque et voilà qu’il fut dénoncé par une contre expertise… !Et nous avons pu à loisir nous rendre compte au final que le sujet n’était pas aussi normal que vous le prétendiez, il vous a berné et là vous revenez encore, aujourd’hui avec votre théorie sur la normalité, à quoi est due cette ‘passion’ de rendre les choses si simples, au point que nous avons l’impression que vous compatissez pour le genre humain même coupable de meurtre…. ?’
-‘…C’est bien vous qui aviez défendu en 1980, le meurtrier de la petite Julie Christiansen… ?
Et le rapport de votre psy que vous avez mit en ballottage avec celui de mon collègue Dutrac… ! Pour sauvez la tête de votre client… ? N’était il pas aussi compatissant …. ?’
-‘…Quelle mémoire… !’

Le Président..
-‘…S’il vous plait, nous ne sommes pas là pour critiquer telle ou telle analyse, venons en au fait et à ce qui nous intéresse… !’
-‘…J’ai plus rien à dire Monsieur le Président… !’

Les débats se poursuivent avec l’appel à la barre du privé Monsieur Boulakia, ancien inspecteur….demandé par la défense de l’accusée..

Le Président…

-‘…Déclinez vos noms, prénoms, age profession…
-‘…Hubert Boulakia, 65 ans, ancien inspecteur divisionnaire au quai des Orfèvres, section criminologie, à mon actif plus de 265 meures résolus…
-‘…On ne vous demande pas vos états de service Monsieur… ! Continuez et ne rentrer pas dans les détails, voyons le fond de l’affaire qu’avez vous à nous dévoiler puisque vous avez été cité en dernier recours….Par Maître Chimouni… !’
-‘…Aujourd’hui reconverti dans le privé, Cabinet BOULAK ET FILATURES… !’
-‘…Bon, merci pour cette publicité.. !’
-‘…Lorsque Maître Chemouni m’a demande d’enquêter sur cette affaire je fus surpris tout d’abord par la facilité dont a ficelle l’enquette. J’avais eu le sentiment que mes collègues, je parle de la nouvelle génération, avaient bâclée leur travail qui leur a paru si simple…Pourquoi aller si loin qu’on en a une coupable docile comme l’est Melle Sylvie.
Nous avons entendu sa cheftaine puis le Mr le Psy. Ils abondent en ce sens. J’ai lu tous les rapports de police et il n’y a pas une seule fois ou l’accusée dit non, elle dit oui à toutes les questions…’ …Avez vous tué Mr Galibert … ?’ Oui…’ Pourquoi…,’ Je ne sais pas , je me suis trompe de médicament sans doute… !’ Des réponses naïves qui m’ont laissé rêveur. Jamais je n’ai vu ou lu un tel consentement et approbations des faits. C’est à vous dégoûter d’être policier dans un cas pareil. Alors j’ai revu avec détail et minutie l’affaire en question et j’ai trouvé. Tout d’abord, la cheftaine est debout devant elle quand elle voir l’accusée préparer l’injection du sérum à monsieur Galibert d’une part, laissez moi vous donner un détail sérieux, car Monsieur Galibert venait de changer de chambre ce soir là vers les 20 heures. A la place d’un certain Monsieur Rochaubaud Julien qui allait beaucoup mieux. Le cas de monsieur Galibert nécessitant de plus grands soins. Donc Madame Cherifa , malgré la pénombre suit l’opération de la jeune femme, l’infiltration ; quand on veut tuer quelqu’un même par euthanasie on le fait discrètement sans présence, à mon sens. D’une part. Elle, elle le fait avec sans froid sans trembler et sans peur. Il faut avoir du tempérament pour cela. Bref, puis ce médicament, ce METABIZOL est connu chez les vétérinaires qui l’utilisent pour tuer les animaux enragés. Ce sérum agit en principe entre trente et quarante minutes après son inoculation. Alors comment se fait il que soudainement alors que l’accusée versait le bon liquide, Mr Galibert soit prit de convulsions et meurt subitement… ? Soit deux minutes après… ? N’est ce pas bizarre…. ? Donc ce produit LE METABIZOL a été versé à l’insu des infirmières par une personne soit travaillant à l’hôpital ou alors par une personne étrangère à l’établissement… !’

On entend des ‘ HOOOOOOOOOOO…. ! Dans la salle…

Le Président…\2{’ ..SILENCE… ! SILENCE} s’il vous plait… ! Continuez Maître… !’
-‘…Non Monsieur le Privé… !’
-‘…Oui, Monsieur le Privé… !’
-‘…Je vous disais tout à l’heure que l’on avait transféré Mr Galibert dans la chambre 308 n’est ce pas… ? ‘
-‘…Oui…. ! Allez y Mr le Privé… !’
-‘…A la place du magnat, savez vous qui est ce au moins… ?’
-‘…Non… !’ Dites le nous alors… !’
-‘…Mr Rochaubaud Julien n’est autre que le constructeur de pièces détachés de la fusée Ariane…. !’
Dans la salle….
‘..OOOOOOOOOOOOOOOOOOO…. !’

‘…SILENCEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE…. !’

-‘ …Suivi pour une pneumonie légère, il est asthmatique, dans la salle attenante. Séparé de corps d’avec son épouse Mme Rolande née Garaud, mais vivant en concubinage depuis six ans avec Mlle Annette Joli, une très belle jeune fille au demeurant, sa cadette de 43 ans.
-‘…Attendez, donc Mlle Joli est la maîtresse de Mr Rochaubaud… ?’
-‘…Oui vous avez tout comprit Monsieur le Président… ! Mais, ce n’es pas tout… !
Pouvez vous s’il vous plait appeler à la barre Monsieur Richard Leblanc… !’
-‘…J’appelle à la barre Monsieur Richard Leblanc… !’

Là un de ses assesseurs se penche vers le président et lui chuchote à l’oreille ....
-‘..Mais il n’est pas cité dans les rapports des témoins… ! Il n’est donc pas là… !’

-‘...Monsieur Boulakia, ce monsieur n’est pas cité… !’
-‘…Faites le venir avec Madame Rochaubaud Rolande… !’
-‘…Mais alors, il faut reporter l’audience à demain… ??’
-‘…Surtout pas, ils vont voyager et s’enfuir… !’

Dans la salle….’ OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO…. !’

-‘…La séance est levée, garde faites évacuer le public…Reprise dans deux heures… ! Monsieur Boulakia interdiction de partir, on va vous mettre dans une salle… !’

On fait évacuer la salle et les jurés sortent par une porte dérobée….
On délivre une commission rogatoire aux gendarmes et vont à la recherche des deux cités pour témoigner.

Caoua OU SIGARO CHAYA Ye jmaya… !’

A tout l’heure….LA SUITE….


Deux heures plus tard…

-‘…Messieurs la COURRRRRRRRRRRRRRRRR… !’

-‘…Faites rentrer Monsieur le Privé… !’

L’ex inspecteur Boulakia reprend sa place à la barre…

Monsieur LEBLANC et Madame GARAUD sont présents dans la salle. Ils allaient embarquer pour la Nouvelle Zélande quand les gendarmes les ont interpellés à l’aéroport CHARLES DE GAULLE…

-‘…Continuez Monsieur Boulakia… !’

-‘…Donc, il y a quelques mois, selon les confidences de la fille de Madame Rochaubaud, j’apprends que son mari ,séparé de corps, allait transférer tous ses biens en son nom propre en Suisse…A LA BANQUE WNESSE AND C°….Son épouse apprend la chose et elle s’en confie à son amant Monsieur LEBLANC….. ! Vétérinaire par son métier. Il lui propose donc un plan. Se débarrasser de son mari tant qu’il est encore temps afin de s’approprier ses biens puisque le divorce n’a jamais été prononcé. Cependant, lors de l’exécution de leur plan, ils ignorent, ce soir là, que Mr Julien a été transfère dans une autre chambre attenante à celle de Mr. Galibert. Ils apprendront le lendemain dans un fait divers la mort de ce dernier. Ils apprennent aussi que je suis sur l’enquête et que tôt ou tard je les démasquerai, d’où leur fuite de ce matin à l’ouverture du procès.

-‘…Mais si vous aviez tous ces éléments en main pourquoi ne pas les avoir dénoncés plut tôt avant cette mise en scène…. !Et comment saviez vous qu’ils allaient voyager ce matin… ? Bon sang…. !’
-Ils n’auraient pas pu le faire, d’ailleurs car j’avais averti quelques policiers amis de l’aéroport…. ! Je les avait le couple sous surveillance… !’

L’avocat Maître CHEMOUNI se lève…

‘…En effet, mais il n’ y pas plus sourd que la justice, malgré mes dépositions pour complément d’enquête, la justice n’a pas jugé bon de re-qualifier le dossier en accident, le juge s ‘en est tenu à une injection mortelle donnant la mort par euthanasie, c’était plus vraisemblable qu’un meurtre surtout que Madame GARAUD a des relations bien placées … !’
‘…Vous insinuez que le parquet a manqué de discernement dans cette affaire… ?’
‘…Non, je pense que certains rouages se contentent de facilité ; elle avait une coupable alors pourquoi remuer le fond de la marmite, l’affaire était entendue .. ! l’accusée a en plus avoué sans brocher ce que les policiers voulaient lui faire dire..… ! ’
‘…Cela prête à équivoque… ! Bon continuez…. ! Monsieur le Privé… !’
‘…Monsieur LEBLANC par son grade à l’école VETERINAIRE a accès aux médicaments de ce genre….Ce soir là , il sort de son travail avec la petite bouteille de sérum METABIZOL.

Il est en blouse blanche…Les infirmières ne le remarquent pas et surtout, il sait en plus par sa maîtresse, qui venait bien plus pour surveiller les allées et venus du personnel plutôt que de rendre visite à son mari ; elle note mentalement leurs habitudes et l’heure du dîner…. Vers les 21 30 heures. Elle apprend aussi que les injections se font toutes les 6 heures, donc 22 heures 00 pour son mari, ce fameux ce soir. La chance va servir Mr LEBLANC. Les couloirs sont vides. Il pénètre dans la chambre presque obscure, de celui qui croit être Mr Rochaubaud, alors que c’est Mr Galibert. Ce dernier dort souvent une côte gauche, côté fenêtre, à cause des tuyaux qui sont reliés à ses veines. En plus, le défunt a l ‘habitude de se couvrir la tête à cause de la faible lumière du néon. Donc, Mr LEBLANC verse sa petite fiole de METABIZOL dans le vase accroché à la potence. Le sérum incolore se mélange au bon produit. Il est aux environs de 21heures 50 quand il quitte la chambre. Mlle Sylvie rentre dans la pièce pour renouveler la dose de NATILINEL, suivie par sa cheftaine…La mort de Mr Galibert est survenue vers les 22 heures 30….soit le bon temps pour que le poison fasse son effet….Voilà… !’


Dans la salle….
‘.... OOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO…….Assassins….ASSASSINS…. !’
On entend du côté de Monsieur LEBLANC…

‘…Je vous avez dis de ne pas rester, voilà où nous en sommes.. ! MADAME ROCHAUBAUD……!’

‘…Vous venez d’avoir en plus la preuve de ce que je vous avance malgré mon hypothèse.. !’

Elementary mon cher WATSON.…. !’
AU THEATRE CE SOIR...



Hammamet le 9/08/2008.

Tous les événements faits narrés et prénoms des acteurs cités dans cette comédie sont imaginaires.

La pièce qui vous est présentée ce soir est l’œuvre de Monsieur Albert Siméoni de la Comédie Breitouna.

Dans les principaux rôles....

Madame la Comtesse Hélène de la Coutière.......... Poupée.
Monsieur le Comte Georges de la Coutière.............Camus Bouahniq.
Madame la Comtesse Gertrude...............................Lala.
Monsieur le Majordome Eustache..........................Braham.
Monsieur le Div_Boulakia......................................Monsieur Germain.

Madame la Comtesse Hélène de la Coutière, 88 ans née Chevillard épouse du Comte Georges de la Coutière sont de vieux châtelains Ils vivent dans leur château en Jolie -En Braie à quelques kilomètres au Sud de Paris.

ON A KIDNAPPE MADAME LA COMTESSE.



Acte I. Scène I.

Monsieur le Comte est dans sa verrière, il arrose ses plantes lorsque son Majordome Eustache...

‘...Monsieur, Monsieur... ! Votre femme a disparu... !’ Eustache
‘...Elle n’a pas disparue enfin Eustache... ! Egarée comme d’habitude... !’
‘...Oui mais cette fois ci, je trouve que cet égarement est trop long... !’
‘...Cela fait combien de temps qu’elle a disparu... !’
‘...Je l’ai croisé ce matin sur l’allée centrale vers 7 heures là ... !’
‘...Pourriez vous me chiffrez où me numérisez CETTE HEURE LA ... !’
‘...Oui, je vous ai dis 7 Heures... !’
‘...Mais enfin c’est vague tout cela... ! Soyez plus précis... !’
‘...Je ne peux l’être plus Monsieur 7 ce n’est pas 8... !’
‘...Ah enfin vous voilà devenu plus Clair... !’
‘...Monsieur devrait avertir la police... !’
‘...Pour une fois, je sens en moi monter en moi une dose d’adrénaline dans un container de liberté, ne nous pressons pas, nous avons toute l’attitude de la retrouver, ouvrez du champagne mon cher Eustache, nous allons fêter...Ma libération... !’
‘...Quoi la disparition de Madame la Comtesse... ?’
‘...Pas du tout, boire à la santé de ce merveilleux lever du soleil ... !’
‘...A midi... ? Je n’ai jamais vu monsieur le Comte aussi heureux comme sous ce zénith... ! Là Monsieur...Regardez là ?’
‘...Qui est là....Eustache... ?’
‘...Elle est là...!’
‘...Déjà...?’
‘...Vous voyez, elle est juste là... ?’
‘...Mais qui est là ???’
‘....Son ombrelle est sur le chemin, vous ne la voyez pas... ?’
‘...Ce qui veut dire quoi... ?’
‘....Que Madame la Comtesse a surement été kidnappée.. !’
‘...Ah qu’elle ....Bonh...Triste de Tristesse... !’
‘...Je pense que si Monsieur le Comte tiens à revoir Madame son épouse, il devrait déposer plainte... !’
‘...Servez-moi encore un peu de ce délicieux Mouchard de la Loudar... !’
‘...Vous semblez indifférent à ma proposition Monsieur le Comte... !’
‘...Une goutte de traitrise Château Brigou pour relever ce parfum exquis... !’
‘...Monsieur n’a peut être pas l’intention de s’attendrir sur le sort de Madame La Comtesse... ?’
‘...Allez un petit coup à la santé de notre vieille Suzonnette notre belle chatte qui a fui notre château par la faute de la Con tesse Triselle qui lui a servi un feuilleté de mensonges... !’
‘...Je m’inquiète pour le sort de Madame et si vous n’y voyez pas d’inconvénients, je vais de ce pas appeler la police... !’
‘...Hic, faites donc ce pas mon cher EustaAAche, faites le donc, pour le moment je déguste la disparition de...Hic ma chère épouse... ! Le kidnapping du siècle de madame laAAAAA COMTESSE DE LA COUTURIERE... ! Y’a pas de quoi broder un ourlet ... ! Si ma chère... hic épouse a été violé hic volée et bien je subviendrais à ces charges... !’

‘...Monsieur le Comte Monsieur l’inspecteur est là, il veut vous parler... !’ Eustache.
‘...AlllOOOOO.... ! Ici Le maréchal de La Coutière, ma femme vient d’être kidnappée inspecteur... Prenez votre temps...!’
‘...Divisionnaire... ! Boulakia’
‘...DiviSIOOOOOn Charle Quint...au repos... ! Balles aux Couilles au canOOOONNNN... ! A l’attAAAAque et pas de quartiers... !’
‘...J’arrive Monsieur le Comte... !’ Boulakia.


‘...Monsieur le Div_Boulakia est là Comte... !’
‘...Dites lui que je dors... !’

L’inspecteur rentre.

‘...On ne dérange pas la police Monsieur le Comte pour rien, surtout lorsqu’il s’agit d’une affaire sérieuse... ! Vous dormez alors que votre femme pourrie sans doute dans une cave aux mains de voyous... ?’
‘...Monsieur le Divisionnaire, écoutez aux portes, constitue un délie grave, une curiosité malsaine... !’
‘...Monsieur le Comte, je n’ai pas l’impression que la disparition de votre femme vous touche profondément... ?’
‘...Un petit coup Monsieur le Divisionnaire... ?’
‘...Bon, votre majordome soutient que votre femme a disparu et vous soutenez quoi vous monsieur le Comte... !’
‘...Cette colonne.... ! Parce que je sens que je vais tomber dans les pommes... !’
‘...Asseyez-vous et reprenons... !’

Monsieur le Comte, légèrement bu s’assoupit.

A Suivre....

Acte 1 Scène II.

‘...Monsieur n’est pas en état de tout vous raconter... !Comme vous pouvez le constater... !’ Le majordome.
‘....Alors puisque Monsieur Le Comte n’est pas en état peut être que vous, Vous l’êtes... !’
‘...C’est à dire que ... !’
‘...C’est donc vous qui l’aviez vous sortir pour la dernière fois... ?’ Div.
‘...Oui, en effet, c’est bien moi... !’
‘...Donc il se pourrait que vous.... ! Dites moi cette statue là.... ?’
‘...Monsieur l’a installée ce matin... !’
‘...Tiens tiens, Monsieur le Comte, est un grand amateur d’art... ! Vous ne trouvez pas qu’elle ressemble à madame la Comtesse... ?’
‘...Oui, un soupçon... !’
‘...Si vous n’avouez pas que vous avez aidé Monsieur le Comte à couler le corps de Madame ...Vous risquez gros...Eustache...!’
‘...Ô Seigneur, vous croyez que Monsieur le Comte a tué et coulé.... !’
‘...Et vous l’avez aidé... ! N’est ce pas... ?’
‘...Mais enfin, que racontez vous là, quel plâtre supporterait madame la Comtesse ... !’
‘...Vous insinuez que... ?’
‘...Un vrai emplâtre... ! Pauvre Comte, de vous à moi, autant vous dire que Madame la Comtesse a perdu la tête, et je sais qui la rend ainsi, sa belle sœur Gertrude... ! Une folle à lier... !’

Le téléphone sonne. Le Div_Boulakia lève le combiné.

‘...Si vous voulez revoir vivante madame La Comtesse, il va falloir payer la somme de 1.000.000 € en petites coupures... !’ Une voix inconnue.

‘...Et bien ce n’est pas la statue... ! C’est celle que nous attendions... !’ Div_Boulakia.
‘...Et nous attendions qui... ?’
‘...LA RANCON PARDI... ! 1.000.000 €... !’
‘...Ô la catastrophe... ! Si Monsieur le Comte l’apprend, il en mourra sur l’heure... !’
‘...Qu’est ce que vous nous conseillez afin que Monsieur le Comte n’en meurt pas... ?’
‘...De le réveiller doucement d’une part et de lui dire que Madame est en bonne santé et qu’elle vaut 1.000.000 €... !’

Le Comte sur ses entrefaites se réveille.

‘...Qu’ai-je gagné Eustache... ? J’entends parler de 1.000.000 €... !’
‘...Votre dame Monsieur... !’
‘...La libération de votre dame Monsieur le Comte... !’ Div_Boulakia.
‘...Madame la Comtesse est donc retenue et non égarée... ?’ Le Comte.
‘...Oui, nous avons la confirmation que votre dame a été victime d’un hold-up... ! D’un casse... !’ Div_Boulakia.
‘...Pourvu qu’elle n’ait rien ... ! Sinon je dois recoller les morceaux...Et dans son état... !’ Monsieur le Comte.
‘...1.000.000 € comme rançon pour sa libération, Monsieur le Comte... !’ Le majordome.
‘...Dans ce cas, j’appelle la police... !’ Le Comte.
‘...Je suis la police... !’ Div_Boulakia.
‘...Alors que faites vous, allez donc la libérer... !’
‘...Monsieur le Comte, nous n’avons aucun élément en notre possession pour commencer sérieusement cette enquête... ! A part une voix masquée, un coup de fils des ravisseurs... !’ Div_Boulakia.
‘...Bon, je vais ramasser la somme en question et allez la remettre... !’ Le Comte.
‘...Oalalla, vous êtes si pressé que cela, vous ne négociez jamais et puis nous sommes contre les remises de rançons, Monsieur le Comte... ?’
‘...La vie de ma femme est plus importante que tout... !’

Le téléphone résonne.

La voix dans le combiné...

‘....Vous déposerez la somme au lieu dit ‘...Des 4 Chemins du Diable... ! A 19 heures précises, sinon... !’ Bip Bip Bip....
‘...Cela me parait honnête comme heure... ! Eustache faites la valise, nous partons dans quinze minutes sinon.... ! Dépêchons nous... !’ Le Comte.

Monsieur le Comte, Eustache et le Div_Boulakia sont sur les lieux.

‘...Bon, nous y sommes... ! Eustache c’est vous qui y irez à en missions, à ma place... ! le Div et Moi vous couvrons... !’ Monsieur le Comte.
‘...Pour les missions impossibles, Mon Maréchal ... !’

Eustache descend la pente avec la valise pleine d’argent.

‘...Ah Monsieur le Divisionnaire, si vous savez, comme c’est excitant, mon cœur bat la chamade... !’
‘...Vous semblez heureux et insouciant...’
‘...Bien sur, retrouver sa femme après dix heures de rapt, n’est ce pas toujours un heureux événement... !’
‘...Ben oui, en effet à ce prix, cela en vaut la peine... !’
‘...Regardez Div, regardez.... ! C’est Gertrude... ! Je la reconnais malgré son bandeau qui lui couvre le visage... !’
‘...Bon, je donne l’ordre à la compagnie de se lancer... !’
‘...Non.. ! Non... !Surtout pas, regardez ma femme est derrière Gertrude... !’
‘...Ils sont complices... ! Mais votre Majordome, il les suiIIIt... Je savais il est complice aussi ...?’
‘...Le traitre.... ! Ils montent dans la voiture, allez suivons les... !Dites à vos hommes de se montrer discrets... !’ Le Comte.
‘...Mais où se dirigent ’ils d’après vous Monsieur le Comte... ?’
‘...Chez la salope Gertrude... !’
‘...Ils tournent à gauche... !’
‘...Oui, les voilà, ils arrivent... ! Laissez les se garer... !’
‘...Ils rentrent dans le pavillon de votre salope de sœur... !’ Le Div_
‘...Allons y et soyons prudents... !’


Le Div_Boulak et monsieur le Comte rentrent dans le grand salon du pavillon. Tout est sombre.

Puis toute la grande salle s’illumine…


‘...HAPPY BIRTHDAY TO YOU GOERGES...§§§§§§….HAPPY BIRTHDAY TO YOU….§§§§§§

‘…Ca alors, si je m’y attendais…!’ Le Div_Boulakia.
‘...Nous n’avions pas le choix, il fallait que tout paraisse réel Div_Boulakia, Georges est très malin et pour une fois, nous lui avons tendu une embuscade... !’ La Comtesse.

‘...DIVISIONNAIRE.. ! DIVISIONNAIRE... ! LA VALISE DE LA RANCON.... JE NE LA TROUVE PAS.... ! MON MILLION.....!’ Le Comte.


‘...GILBERRRRT, AZZEDINE...BLOQUEZ TOUTES LES ISSUES...QUE PERSONNE NE SORT... !’

‘...Div_Boulakia enfin, c’est encore l’une de ses farces, allez oubliez tout cela et venez vous restaurez... !’ Madame la Comtesse.
AU THEATRE CE SOIR.

Hammamet le 5/08/2008.

Tous les événements, faits et noms cités sont imaginaires.

La pièce en un acte qui vous est présentée ce soir est l’œuvre de Monsieur Albert Siméoni.
Mise en scène de Camus Bouahniq
Lumières Vivi Bouahniq alias el diavolo.

Dans le rôle de...

Irène..................................Poupée.
Emilie................................Sarah.
Salomon............................Meyer.
Petrus................................Vivi Bouahniq alias él Diavolo.
Vodkaya..........................Cherifa Zoglami du TNT.
Jibekov.............................BRAHAM du TNI.
Michka.............................Nadia Romanov de la troupe Breitounia.
Whyskas le chiot..............Appartient à la fondation Animaux du monde.




Le GRAND PETRUS.



‘....Mais enfin Emilie, comment peux tu me faire cela à moi... ? Et à ton père... ?’
‘...L’amour ne se commande pas... ! Le hasard en a voulu ainsi... !’
‘...Le hasard le hasard, pauvre hasard, que ne doit t’il pas supporter... ! Tu aurais pu
Au moins me prévenir avant que le hasard s’en mêle... ! S’enticher d’un ruUUUUUSTRe... ?’
D’un RUUUUUUUUUUUUSSE..... ?’
‘...Mais il est juif maman... ?’
‘...Et alors... ? Un juif russe ne ressemble pas à un juif français ou à la rigueur à un de chez nous... ! Nous sommes aux antipodes... !’
‘...Attends de le connaître enfin... !’
‘...Ce n’est pas de gaité de cœur crois moi... ! Ca ne peut pas attendre disons une dizaine de jours avant que nous accusons le coup ton père et moi... ?’
‘... Papa n’a rien dit encore... !’
‘...Comment veux tu qu’il dise quelque chose puisqu’il ne le sait pas... !’
‘...Tiens le voilà, il gare sa voiture, sache comment le lui annoncer maman... !’


Le papa Salomon pousse la porte, il n’a pas encore posé sa mallette que...

‘...Nous allons avoir un russe comme gendre mon chéri.... !’
‘...Touba ou brakha... !’
‘...Tu vois, il le béni déjà... !’
‘...Rassures toi, il est juif...Russe.... !’
‘...Haim tou bim, qu’il soit le bienvenu chez nous... ! Un vrai russe juif ou un faux... ?’
‘...Un vrai papa leur grand père était le grand rabbin de Vladivostok... !’
‘...Bien dans ce cas, je n’ai rien à dire, je béni cette union... !’
‘...Mais nous n’en sommes pas là... !’ La maman Irène.
‘...Quand va tu nous les présenter ma chère fille... ?’ Salomon le papa.


On frappe à la porte.

‘...Mais qui attendons nous... ?’
‘...Eux... !’
‘...Eux qui, je vais ouvrir... !’ Iréne.

Un gaillard de 2, 00 mètres de haut, genre Raspoutine, une dame, un jeune homme plus un petit chiot franchissent le seuil de la porte....

‘....AHHHHHH... ! Bonjour Madame, Monsieur, moi GRAND PETRUS, ma femme VODKAYA, mon fils JIBEKOV et ma petite chienne Whyskas... ! Depuis la petraïïioska nous lui avons changé de nom... !’
‘...Vous êtes... ?’ Irène.
‘...Maman enfin, c’est la famille de mon chéri... !’ JIBEKOV mon amour, je te présente maman Irène, papa Salomon ... ! Rentrez soyez les bienvenus... !’ Emilie la fille.
‘...Nous sommes très surpris par cette visite inopinée... !’
‘...Russes juifs toujours Surprise... ! Jamais inopinés... ! Tradition chez nous les moujiks... !’ Petrus.
‘...Vous portez tous des noms de liqueurs chez vous... !’
‘ ....Ah oui, économie, nous jamais acheté Vodka, ni Pétrus, ni rien, nous buvons en nous regardons... !’
‘...Et ca vous soule pas... ?’
‘...RUSSES JUIFS JAMAIS SOULES... ! Nous toujours boire avec modération... !’
‘...Mais qu’est ce que je vais leur offrir... ? Je suis prise par cet imprévu... !’Irène.
‘...Madame pas souci, nous pas problème, juifs russes jamais problèmes toujours solution.. !’
‘...Et que proposez vous donc Monsieur Pétrus... !’
‘...VODKAYA... ? Please toi ouvrir panier, nous faire dinette ici dans salon... !’
‘...Mon Dieu, qu’Achem nous assiste... !’ Irène.
‘..Achem toujours assiste nous dans pays, toujours près de nous... !’

Vodkaya s’assoit au milieu du salon, étale une grande serviette, puis fait sortir de son panier, une grand quiche de pain de seigle, deux grands boudins, des bouteilles d’eau minérales, de la choucroute etc...

‘...Allez madame Irène, Monsieur Salomon faisez comme chez vous, ici partageons tout... !’
‘...Mais je rêve ma parole... !’ Irène.
‘...Je trouve l’idée originale... !’ Emilie.
‘...Je suis d’accord avec toi... !’ Salomon.

‘...Allez aussi musique... ! KAAAAAAAALINKAAAAA...§§§§...KA KA KA LINE KA KA YA...§§§§... Allez madame Irène vous dansez avec moi... !’
‘...Mon D ieu, mais Monsieur Pétrus, moi oublié danse... !’

Il l’entoure de ses bras. Elle parait si menue qu’elle a l’impression d’être prise par un titan.

‘...Ahahahaha... ! Vous dansez bien... !’

Elle ne peut pas poser ses pieds à terre. Petrus la soulève sous les yeux de son mari qui applaudit des mains.

‘...Merci Monsieur Pétrus... ! Vous pouvez me déposer... ! J’ai le vertige’ Iréne.
‘...Allez Vodkaya viens nous danser... !’ Vodkaya se soumet... ! Ahahaha toi toujours comme avant... !’

On frappe à la porte, la musique s’arrête.

‘...Qui vient maintenant Madame Irène... ?’
‘...Je n’en sais rien, au point où j’en suis j’attends le pire... !’

‘...Merci pour le pire, c’est moi ta maman Michka... !’
‘...MAMOUCHKA...MICHKA.... ! Nous Pétrus, madame Vodkaya et fils GIBEKOV... ! Toi russe alors... ?’
‘...Non pas du tout... !’ La maman Michka.
‘...Mickka RUSSE CHEZ NOUS... !’
‘...Je vous explique, c’est une contraction... !’
‘...CONTRACTION... ? MADAME MICHKA a contraction... ?’
‘...Non, comprenez moi, une contraction de deux prénoms... !’
‘...Ah vous avoir JUMEAUX ALORS.... ?’
‘...Comment le lui expliquer à ce moujik des plaines russes... !’ Michka.
‘...Ecoutes Beau père, Miche et Ka... !’ Emilie.
‘...Ah MICHE COMME MICHE...ET KA....LINKA.... !’
‘...Si tu veux... !’
‘...Moi pas COMPRIS...SI MAMICHKA MICHKA CONTRACTION MOI PEUT AIDER... !’
‘...Aidez à quoi faire... ?’ Salomon.
‘...Il est médecin dans son kolkhoze... ?’ Irène.
‘...PrépAREZ EAUX CHAUDES... ! SERVIETTES... ! CUILLERES... !’
‘...Ne me dit pas qu’il va ... !’ Salomon.
‘...Monsieur PETRUS.... ! Calmez-vous, il y a un quiproquo, Mamichka PAS BEBE... ! Monsieur PETRUSSSS...’ Salomon.
‘...AHHHHHHHHHHHHHHh VOUS PAS CONFIANCE A PETRUS... RUSSIENNNN....?’
‘...Non, mais non, Ce n’est pas vos compétences qui sont en doute mais il y a malentendu... ?’ Irène.
‘....Bon MAMICHKA.... ! Vous préparez.... !’
‘...Mais il est dingue ce mec là... ! Je ne veux pas qu’il me touche... !’ Mamichka.
‘...DONNEZ-MOI CUILLERE....FORCEPS... !’ PETRUS.
‘...Comment allons nous faire pour sortir de cet imbroglio... !’ Salomon.
‘...LACHEZ MOI VOYONS.... !’ Mamichka.
‘...MAIS LACHEZ MAMAN.... ! Où j’appelle la police... !’ Irène.
‘....Attendez Petrus, j’ai une idée... !’ Salomon.
‘...RESPIREZ MAMICHKA.... ! Doucement... ! EXPIREZ... ! VOILA... !’Petrus.

‘...Je vais appeler les pompiers, Irène, essayez de l’occupez... !’ Salomon.
‘...Monsieur Pétrus... ? Ecoutez, je pense que vous faites erreur... !’ Irène.
‘...PETRUS JAMAIS ERREUR... !’.

On entend la sirène des pompiers.
Enfin, ils rentrent avec un brancard.
Petrus est en colère.

‘...AH VOUS PAS CONFIANCE EN PETRUS... !’
‘...Poussez vous Monsieur, nous allons prendre la relève... !’ Le chef des pompiers.
Et surtout soyez calme madame, nous allons vous délivrez... !’
‘...Délivrez-MOI PLUTOT DES GRIFFES DE CE MALADE... !’
‘...Si vous vous emportez vous risquez une fausse couche... !’
‘...Mais je ne suis pas enceinte.... ! Enfin... ?’
‘...Toutes les femmes disent cela lorsqu’il s’agit du premier... !Soyez cool... !’

‘...MOI PAS LAISSEZ MALADE A MOI PARTIR.... !’ Petrus.

Petrus tient l’extrémité du brancard, refusant de laisser Mamichka sortir.
Le pompier de l’autre extrémité résiste.
Chacun tire et vlan, Mamichka tombe à terre.

‘...SILENCE... !’

‘...Je pense m’être cassée le col du fémur... !’
‘...AHHHHH ... ! MOI PETRUS.... ! CONNAIT COL DU FEMUR.... !’
‘...SORTEZ- MOI DE LAAAA... ! JE N EN PEUX PLUS...JE VAIS ACCOUCHER MON DEGOUT.... !’
AU THEATRE CE SOIR.

Tous les événements, faits et noms cités sont imaginaires.

La pièce en un acte qui vous a été présentée ce soir est l’œuvre de Monsieur Albert Siméoni.
Mise en scène de Michka.

12 Mai 1955.

Dans les principaux rôles...

Le Divisionnaire Boulakia.................. Albert.
L’inspecteur Gilbert............................Braham.
L’inspecteur Azzedine.........................Azzedine Meddeb.
La domestique Fournaise.....................Poupée.
Vivi el diavolo.....................................Vivi Bouahnik. Image.
Freddyb...............................................Freddy Bouahnik.
Camus..................................................Camus Bouahnik.
Le bœuf et les jarrets proviennent de la ferme de Monsieur Nathan Cohen agriculteur dans le Morbihan. Estampillés Cacher Beth Din Glad Iateur.

LE VOL DU CANARI.


On sonne à la porte de l’appartement de Monsieur Vivi Camus, 38 Rue de Montaigne à Paris.

‘...Bonjour Monsieur Camus, je suis le Divisionnaire Boulakia et voici mon collègue Gilbert Cohen... ! Mes collègues Azzedine et Freddyb... !’
‘...Bonjour Messieurs... ! Plait t’il... ?’
‘...On nous a signalé un vol dans votre appartement... ?’
‘...Je ne l’ai pas quitté depuis hier, pourtant... !’
‘...Nous devons vérifier mes hommes et moi s’il ne vous manque pas quelque chose, on n’est jamais trop prudents... !’
‘...Bon, je vous laisse faire... !’
‘...Pendant qu’ils inspectent, j’ai quelques questions à vous poser.... ! Depuis quand n’avez-vous pas quittés votre logement.... ?’
‘...Je vous l’ai dis que je suis là depuis hier matin sans bouger, j’attends une livraison importante... !’
‘...De la drogue... ?’
‘...Comment.... ? Monsieur le Divisionnaire.... ?’
‘...Lorsqu’on attend une livraison chez soi généralement c’est de la ‘ cam...’ !’
‘...J’attends Darty... !’
‘...Ah je n’y avait pas pensé... !’
‘...Mais qui donc vous a averti de ce vol... ?’
‘...C’est un coup de fil anonyme... !’
‘...Surement ma voisine d’en haut... !’
‘...Pourquoi surement, vous avez un souci avec elle... ?’
‘...Un litige qui dure, une fuite.... !’
‘...Justement cela fait deux jours qu’elle a disparu... !’
‘...Qui, la fuite... ?’
‘...Non, elle...Votre voisine... !’
‘...Donc vous avez un vol une fuite et une disparition sur les bras.... ?’
‘...Exactement... ! Et peut être un crime... !’
‘...Je suis donc soupçonné .... ?’
‘...Vous êtes seulement un témoin assisté... ! Ou Coupable ou innocent... !’

‘ ...Chef, on ne peut pas avoir accès au frigo... ?’ Azzedine.

‘...Ahhhh tiens tiens... ! Ouvrez le frigo Monsieur ViVIIIII.... !’
‘...Pourquoi faire enfin... ? Je le ferme à clefs parce que ma domestique se sert lorsque je suis absent... !’
‘...Justement, elle a aussi disparu , alors peut être que... ?’
‘...Que le vol ma voisine la fuite et la domestique y sont dedans, c’est bien cela... ?’
‘...On vous surnomme bien Vivi El Diabolo, non.... ?’
‘...Oui et alors, un surnom que je porte depuis ma tendre enfance... !’
‘...Il y a cause à effet dans ce cas là, nous savons de quoi sont capables les Diablotins comme vous... !’
‘...Je vous interdis de porter un soupçon sur moi... !’
‘...Allez, ouvrez votre frigo sans chahut sinon je vous embarque pour refus de collaboration dans une enquête à quatre volets... Et Trois dimensions... !’

Le frigo est ouvert.

‘...Et bien, vous êtes bien fourni vous... ? Une tête de bœuf sanguinolente... !’
‘...Pour le mossli... !’(Ragout de tête de veau)
‘...Laissez la mousse de coté... ! Des têtes de poissons... ?’
‘...Pour ma MARQA.. . ?’ICI EN ARABE BOUILLABESSE !’
‘...Oui, on connaît, moi aussi j’en ai Marre d’être dans les bouillons... ! Des jarrets de bœuf.... ?’
‘...Qouarra pour ma aregma... ! Pour mes pois chiches ... !’
(Jarrets cuits dans le potage pour donner plus de consistance aux bouillons de pois chiches. Attention au cholestérol)
‘...Tiens de la peau aussi... ? Vous voulez la peau de qui hein... ?’
‘...Mais enfin Divisionnaire, tout cela n’a rien à voir avec vos disparitions... !’
‘...Pas du tout, le diable transforme tout.... ! Allez les gars, tout cela au labo... !’
‘...Et comment vais-je me nourrir... ?’
‘...Tiens, des têtes de persil, vous aimez les têtes à ce que je vois... !Des têtes d’ails... ! Des têtes de brocolis... ! AussiIII... !’
‘...Vous perdez la tête Monsieur le Divisionnaire... !’
‘...N’oubliez pas que la guillotine fonctionne encore Monsieur le Diavolo...! Vous risquez plutôt la vôtre ... !’
‘...Pour si peu.... ?’
‘...Comment pour si peu... ? Je suppose que la tête de bœuf est celle de madame Fournaise et que les jarrets sont ceux de votre domestique... ! Que vous avez changé par la magie de votre science... ! Où avez-vous mis les têtes de persil... ?’
‘...Je n’aime pas le persil... ! Un crime de moins... !’
‘...Bon, vous avez de la chance... !’

‘...Nous n’avons rien trouvé d’autres Boulak... ?’ Gilbert.

‘...Fouillez la cage d’escaliers... ! L’ascenseur... !’
‘...Il ne fonctionne pas depuis hier.... !’Vivi.
‘...Ah bon et pourquoi cela... ?’
‘...Je l’ignore... !’

‘...Divisionnaire... ! Divisionnaire... ! J’entends des bruits étranges dans la cabine d’ascenseur... ?’
‘...Appelez les pompiers, nous allons mettre tout cela au clair... !’

Les pompiers arrivent.
Au bout de trente minutes enfin, l’ascenseur est débloqué.

‘...Madame Fournaise qu’est ce que vous faites là enfin avec ce CANARI... !Dans une cage d’ascenseur... !’
‘...Mon CANARIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII....CHERIIIIIII.....ASSIFRIIII EL GHELIIIII...§§§§§ ?’ Vivi. (Mon oisillon chéri)

‘...J’ai trouvé que la cage de monsieur Vivi était trop étroite et donc je l’ai laisse voler ici pour plus d’espace... !’
‘...Pour que son VOL soit plus ample... ?’
‘...Et bien oui... !’
‘...Vous voyez inspecteur, ma domestique a cru bien faire... ! Donc vous avez résolu vos deux enquêtes... !’
‘...Pas si sur .... ! On vous tient à l’œil... !’
‘...Mais pourquoi... ?’
‘...Vous oubliez la tête de bœuf, les jarrets ... la voisine... ?’
‘...Mais ce n’est pas un crime cela... ? A ce que je sache... ?’
‘...Vous oubliez la SPA... ? Et les 100 MILLIONS D AMIS DES ANIMAUX... ?’
‘...Ils ont porté plainte... ? Et je vais avoir des procès... ?’
‘...Et oui... ! Des procès à l’infiniIIII... !’

On frappe à la porte.

‘...Freddy, Camus, si vous savez ce qui m’arrive... ! On va me mettre en prison... !’
‘...Mais non, c’est notre idée toute cette mise en scène, c’est une farce imaginée par Breitou.. !’

‘..YAHKOM FIIIIIQ YE BREIIIIIIIIIIIIIIIIITOU.... ! Aâl fej’ya elli khditè... !’
‘..Que tu sois jugé Breitou... ! Pour la peur que j’ai eue... !’

Rien ne fait plaisir que de faire plaisir.
AU THEATRE CE SOIR.

Paris le 31/07/2008.

Tous les événements faits narrés et prénoms des acteurs cités dans cette comédie sont imaginaires.

La pièce qui vous est présentée ce soir est l’œuvre de Monsieur Albert Siméoni de la Comédie Breitouna.

Dans les principaux rôles.

Madame la Comtesse Hélène de la Coutière...........Poupée.
Monsieur le Comte Georges....................................Camus Bouahniq.
Madame la Comtesse Gertrude...............................Lala.
Monsieur le Majordome Eustache..........................Braham.
Monsieur Le Comte Camus....................................Breitou le troubadour.
Mademoiselle Claire...............................................Gisèle Cohen.
Monsieur Le Comte Vivi........................................Vivi Bouhniq alias el diavolo.
Madame la Comtesse Noémie................................Elsa.
Madame la Comtesse Jeanne..................................Esther Bellaiche.
Les enfants Amandine, Christelle, Bertrand Freddy, Anastasia, Anne, Bernard, Damien, Siegfried font partie de la troupe de jeunes de la Comédie Française.

COUCOU.... ! C’est Claire...!’



Pièce en deux actes.

Acte I. Scène I.

Madame la Comtesse Hélène de la Coutière, 88 ans née Chevillard épouse du Comte Georges de la Coutière sont de vieux châtelains Ils vivent dans leur château en Jolie -En Braie à quelques kilomètres au Sud de Paris.

Madame la Comtesse rentre toute essoufflée dans le salon.
Son mari Georges 95 ans est assis sur le fauteuil. Il lit THE GARDIEN.

‘....Ah enfin vous voilà, sans nouvelles de vous, je m’inquiétais... !’ Lui.
‘...Mais Georges cela ne fait que deux heures que je me suis absentée, vous ne pouvez plus vous passer de moi ... ! Et que peut-il arriver à une vielle dame comme moi...?’
‘...Et bien non... ! Je ne peux me passer de vous... !’
‘...Je me rafraichi et je suis à vous... !Ah ce Paris tout en chaleur... !Attendez ne partez pas... ! Je reviens... ! Et pas quittés d’une semelle... !’
‘... Mais où donc voulez vous que j’aille... ! Cela fait plus de 75 ans que nous nous côtoyons... !’
‘...Mais Georges vous avez votre temps de liberté non... ?’
‘...Oui, le temps de promener les chiens dans le parc pendant que vous, vous avez latitude à vous distraire... !’
‘...J’ai l’impression d’avoir déjà entendu cela... !’
‘...Allez donc vous rafraichir... !’

Elle s’absente quelques minutes et revient auprès de son mari fumant le cigare.

‘...Vous voilà caché derrière un nuage à présent... ! Où en étions-nous... ?’
‘...Vous étiez essoufflées.... !’
‘...Oui mais avant... ?’
‘...Avant... ? Vous rentriez... !’
‘...Donc après... ! AprèEEEEs... ?’’
‘...Après... ? Vous vous rafraichissiez.... !’
‘ ..Et entre les deux je faisais quoi.... ?’
‘...Un brin de causette... ! Après votre douche, un nuage set mêle entre nous.. !’
‘...Donc, je rentrais vous dites tout essoufflées, oui je m’en rappelle, j’étais chez votre sœur
Gertrude... ! Elle n’est plus d’actualité... !’
‘...Où ça... ?’
‘...Dans l’actualité... !’
‘....Que voulez vous dire.... ?’
‘...Elle perd la mémoire, elle a mit dix minutes pour me reconnaître... !’
‘...Reconnaitre qui.... ?’
‘...Moi enfin, je vous parle de votre sœur Gertrude... !’
‘...A son âge, 110 ans, pensez donc... !’
‘...Le médecin dit qu’elle va de mal en pis... !’ Elle.
‘...Vous parlez de son médecin, pas loin des 95 ans... !Un mathusalem... !’
‘...Mais non enfin, je vous parle de Astrubal... ! Que vient faire mathusalem ici... ?’
‘...Que voulez vous, ma sœur a toujours été conservatrice... !’
‘...Et bien figurez vous cher époux, il lui a prescrit des cachets... !’
‘....EncoOOOOre... ? Elle en ingurgite plus de 23 par jours, tous coloris... !’
‘...Mais ceux là sont nouveaux et miraculeux d’après ce qu’elle dit... !’
‘...Ah bon, allons donc, et peut-on savoir de quoi il s’agit... ! Ce miracle.... ?’
‘...De la D.H.E.A... ! Tout bonnement... !’ Elle.
‘...De la quoiIIII.... ?’
‘...Et puis des pilules rajeunissantes.... !’
‘...Vous plaisantez ma chère épouse.... ! Et quels sont ses projets... ?’
‘...Retrouvez une seconde jeunesse... ! Ces médicaments tous récents ont la faculté comme je vous le dis, de rajeunir... !’
‘...Gertrude rajeunir... ? On ne me l’a jamais dite celle là... !’ Lui.
‘...Et pourtant... ! Trois comprimés par jour pendant deux mois, vous fait gagner trois ans jeunesse... ! Vous vous rendez compte, votre sœur n’aura plus 105 ans mais 102 ans dans deux mois... ! Elle compte suivre un traitement de choc... !’
‘...Drôle de choc que nous aurons si dans un an de ce traitement, Gertrude retrouve ses 80 ans... !’ Lui.
‘...Mieux encore cher époux, en deux ans elle peut valoir 60 ans et même un peu moins... !’
‘...Vous plaisantez Hélène, si cela était vrai où irions nous... !’ Lui.
‘...Bien plus tard au caveau familiale... !’
‘...Mon Dieu et moi qui avait promis à notre chère maman sur son lit de mort qu’elle ne patientera pas longtemps toute seule dans la lumière de l’obscurité... !’
‘...Elle peut toujours se languir de vous encore quelques temps, elle a déjà son papa, monsieur le Comte, comme compagnie... !’
‘....Ils se sont toujours chamaillé s et je me demande si j’avais bien fait de les réunir ensemble... !’Lui.
‘....Sont t’ils déjà venus se plaindre... ? A vous... ?’ Elle.
‘...Ils n’oseront pas me perturber sachant que comme à mon habitude, de leur vivant déjà, je ne m’immisçais pas dans leurs querelles .... !’ Le Comte.
‘...Je pense qu’ils vous attendent de pieds fermes pour mettre les choses au point... !
Et aussi, que pour retarder l’échéance, nous devrions suivre le même traitement que Gertrude... !’ La Comtesse.
‘...Ahhhh fuir mes responsabilités en rajeunissant... ? Repousser l’échéance... ! Cela jamais, je suis un homme responsable et d’honneur, la fuite en arrière, ca jamaiIIIs... !’
‘...Bien, en tout cas si le résultat promet, je suivrai le traitement, mes petits chiots ont encore besoin de moi... !’
‘...Mais qui dit que vos chiots survivront lorsqu’ils s’apercevront que leur maitresse n’est plus celle qu’ils connaissent... !’
‘... Et bien, je vais les mettre en condition... ! Et pourquoi pas leur donner... !’
‘...De la D.H.E.A... ! Dragées Homéopathiques Energisants pour Animaux... !’
‘...C’est bien cela... !’
‘...Vous délirez.... ! Bon dites au majordome de préparez le souper... !’

A Suivre.


Acte II. Scène I.


Un an passe et un jour vers le midi....

‘....Monsieur le Comte... ! Comtesse... ! Il y a une jeune fille qui désire vous voir... !Elle attend dans le boudoir... !’
‘...Mais nous n’attendons personne Eustache... ?’
‘...Elle insiste et ne veut pas donner son prénom et nom... !’
‘...Vous avez fait rentrez une jeune inconnue .... ?’ Elle.
‘...Une surprise qu’elle veut vous faire, je n’ai pas osé m’interposer entre sa surprise et vous... !’
‘...Bon, dites lui de rentrer.... !’

Deux minutes plus tard....

‘..COUCOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUU.... !’
‘...................................................................................’

Madame la Comtesse et Monsieur le Comte sont surpris par la visite inopinée de cette jeune fille maquillée à outrance, vêtue en mini jupe cuir et surtout coiffée à l’iroquois.
Avec des mèches bleues, rouges et jaunes. A la mode gothique.

‘...Qui êtes vous donc Mademoiselle... ?’ La Comtesse.
‘...Présentez vous donc Mademoiselle... ?’ Le Comte.
‘...CLAIIIIRE..... !’ Mademoiselle Claire.... ! Frérot.... !’
‘...FréroOOOOt.... ! Mais de quelle familiarité usez vous là...Mademoiselle Claire.... ?’
‘...Donc c’est réussit.... ! A ce que je devine.... ?’
‘...Qu’est ce qui a réussit... ? Soyez plus explicite... ?’ Le Comte.
‘...Je suis CLAIRE....Anciennement Gertrude.... !’ Frérot... !’
‘...Vous voulez dire que vous êtes ma sœur GERTRUDE....En Claire... ?’
‘...Tu es bien dur de la feuille mon cher frère... !’
‘...Mais Gertrude, ne me dites pas que vous avez .... !’ La Comtesse.
‘...Et bien oui, mon rajeunissement a réussi et voilà le résultat... ! Qu’en pensez-vous Georges... ?’

La Comtesse faille avoir un malaise. Mais son rang lui interdit une telle émotion.

‘...Ce que nous en pensoOOOns... ?’ Le Comte.
‘...Nous en pensons que effectivement votre transformation a réussi... !’ La Comtesse.
‘...Merci, et je ne compte pas m’arrêter là... !’
‘...Est -ce à dire.... Ma fille...Ô Chère sœur...?’ Le Comte.
‘...Retrouver après mon adolescence ma petite enfance... ! Mes 10 ans... ! Mais avec plus de liberté...!’
‘...Êtes-vous sérieuse Gertrude... ? La Comtesse.
‘...Claire.... ? Gertrude, c’est fini et puis je n’ai jamais supportée ce prénom, trop médiévale... !’
‘...Que comptez- vous faire à présent... ? Ger...Claire... ?’ La Comtesse.
‘...M’exploser, profitez, m’éclatez.... ! ME DEFONCEEEEEZ... !’
‘...Vous partez en guerre alors... ma sœur... ?’ Le Comte.
‘...VIIIIIIIIIIIIIIIIVRE CE QUE JE N AI PAS VECU IL Y A 85 ANS... !’
‘...Mais avez-vous oublié votre condition, votre titre... ? Que vont dire nos amis en vous voyant ainsi accoutrée... ? Comment vais-je vous présentez à eux... ?’ Le Comte.
‘...Je m’en balance ok, je vous ai VouUUs et je suis ravie... !Vieux certes mais Présents... !’
‘...Vous nous causez un grand trouble et nous ne savons pas gérer telle situation... ! Vous nous mettez dans une aberration... !’
‘...Tu me renies frérot de Comte... ?’
‘...Non, je n’ai pas dit cela mais avouez que cela nous surprend... !’ Le Comte.
‘...Et bien si tu ne veux plus de moi comme sœur, à cause de la honte que je pourrais faire à tes amis les séniles et baveux, je peux partir à l’aventure et je raconterai tout aux journaux... !’
‘...Nous ne sommes pas arrivés à de telles extrémités enfiIIIn... ! Laissez- nous le temps de réfléchir ... ! Le Comte.
‘...Bon, pas plus de deux heures et je reviens entendre la sentence... !’
‘...Mais promettez moi que vous vous arrêterez à vos 20 ans... !’
‘...Tu crains de laver mes couches plus tard ou de me balader en landau dans le parc... ?’
‘...Je crains surtout de n’être plus là pour m’occuper de toi... !Pour les biberons... !’
‘...Et les nurses c’est fait pour qui... ?’
‘...Encore des charges, mais nous n’en sortirons jamais... !’ La Comtesse.
‘...Ben dans ce cas, vous pouvez toujours m’abandonner dans une corbeille devant le parvis d’une église... !Monseigneur me recueillera... !’’
‘...Ô Seigneur, vous n’y pensez donc pas, bon, nous réfléchirons lorsque la situation se présentera... !’
‘...Oui, mais réfléchissez y vite, le temps joue en ma faveur... ! Vous aurez bientôt des cris de bébé Ici...... !’
‘...Et comment dois je vous déclarer aux services concernés... ? Sous quel nom de famille....?’
‘...Sous le nom de Claire Montmorency pardi.... !’
‘...Donc, si je comprends bien après avoir été ma sœur vous voilà devenue ma fille... ?’
‘...Et bien oui, ca vous gêne.... ?’
‘...Non... ! Euh ...Si... ! Si... ! Vous me voyez MoiIII, devant madame l’employée de la Mairie déclarer la naissance de ma fille alors que madame la Comtesse porte un âge respectable qui lui interdit de procréer... ?’ Le Comte.
‘...Qui vous dit que je ne peux plus procréer à mon âge Goerges... ?’La Comtesse.
‘...Vous n’allez pas vous y mettre vous aussi, en prétendant que vous le pourriez... ?’
‘....Vous oubliez les miracles Georges.... ? Vous en avez un devant vous, si j’en crois la science, et puis Madame SARAH a bien enfanté à 90 ans... ?’
‘...C’est qui encore celle là ... ?’
‘...Celle de la bible, enfin ... ?’
‘...Que vont dire nos enfants... ! S’ils vous voyaient engrossée... ? Avez-vous pensée à cela... ? Et nos petits enfants ... ?’
‘...C’est un cas de force majeur et on ne peut rien faire contre ces cas là.. ! Voilà et puis, il comprendront... ?’ La Comtesse.
‘...Donc, si je comprends bien, dans quelques mois, j’aurai la renaissance de ma sœur Gertrude et puis, un nouveau bébé... ! Vous ne trouvez pas que vous dépassez les limites du bon raisonnement... ? Je vous averti que si vous mettez vos projets à exécution, je pars d’ici... !’
‘...Pour allez où frérot... ?’ Gertrude/Claire.
‘...Vous fuyez mon cher Comte, vos responsabilités... ?’
‘...Je vous fuis Vous et vos délires... ! Un ancien Maréchal de France, qui a combattu sur tous les fronts depuis Charlemagne ne fuit pas devant ce qu’il estime être une aberration... ! Tout cela est de votre faute Gertrude.... ! Oui de votre faute, voilà que mon épouse à présent veut copuler pour enfanter... ! Le Comte.

Le majordome annonce...

‘...Vos enfants et petits enfants sont là Monsieur Le Comte... !’
‘...Ne manquez plus qu’eux, que vont t’ils m’annoncer encore ... ?’


Le fils le Comte Camus et sa femme Noémie entrent dans le grand salon.
Leurs trois enfants, Amandine, Christelle et Bertrand rentrent et courent embrasser les grands-parents.
Le second fils le Comte Vivi et sa femme Jeanne et leurs six enfants font de même.
Freddy, Anastasia, Anne, Bernard, Damien, Sigfrid font de même.

‘...C’est qui celle là Papi... ?’ Amandine la plus âgée des enfants du Comte Camus.
‘...Elle... ? C’est comment le dire... ! Attendez que je réfléchisse... !’ Le Comte.
‘...C’est tout réfléchi Comte, et bien eEEEEElle... ! C’est GertruUUUUde... !’ La Comtesse.

‘...GERTRUDE QUI.... ?’ Tous les enfants et petits enfants en même temps
‘...GERTRUUUUDE... ! C EST CLAIRE est bien claiIIIIre ... !’ Gertrude/Claire.
‘...Claire QuiIIII... !’ Amandine.
‘...Claire est devenue Gertrude!’ Le Comte.
‘...Vous perdez la boule mon cher époux... ! Gertrude est devenue Claire... !’ La Comtesse.
‘...Nous ne comprenons rien... ! Père... !’ Le Comte Camus.
‘...J’ai rajeuni, je suis votre ancienne tante Gertrude... ! Voilà tout ... !’ Claire.
‘...Ca alors, mais comment avez-vous fait... ? Le Comte Vivi.
‘...Et comment allons nous vous appelez à présent... ? La Comtesse Noémie.
‘...APPELLEZ MOI CLAIRE tout simplement... !’ Claire.
‘...Et qu’est ce qu’on fait de tante Gertrude aloOOOrs... ? La Comtesse Jeanne.   
‘...Vous l’oubliez... BASTAAAA...!’ La Comtesse Hélène.
‘...Nous l’aimions si bien tante Gertrude.... ! Christelle.
‘...Elle n’était pas si agréable que cela l’ancienne tante, nous préférons Claire, si jeune, si fraiche si belle et si tendance... !’ Le Comte Vivi.
‘...Merci Comte, pour ces éloges... !’ Claire.
‘...Gertrude... ? Je l’aimais bien Moi... !’ La Comte Camus.
‘...Il faut vivre avec son temps... !’ La Comtesse Noémie. ‘...Soyez la bienvenue chez nous... !Vive Claire Au loin Gertrude... ! Et puis, j’ai de la chance, je ne lui rembourserai pas les 2000 € que je lui dois ... !’

Le Majordome.

‘...Madame la Comtesse Gertrude... !’
‘...EuUUUstache, vous avez encore picolé... ! A ce que je vois... ! Gertrude est là en Claire... !Comment dois je vous le traduire... ! ’ Monsieur le Comte.

Gertrude fait son entrée.

‘...MaiIIIIIs..Qu’est ce LAAAA... ! Je vous croyais... !’ Le Comte.
‘...Qu’avez-vous à faire ces têtes ébahies... ?’

‘................................................................................................................................’ Long silence.

‘...Mais ... Alors ! Vous êtes qui vous ....Claire.... ?’ Monsieur le Comte.
‘...C’est moi... ! Mademoiselle Fanny Braise membre de la Comédie Française ... !’ Claire.
‘...Je vous explique, j’ai engagé Mademoiselle Claire pour vous faire une farce... !’ Gertrude.
‘...Pour nous faire croire que vous Gertrude vous avez rajeuni... ?’ Madame la Comtesse.
‘...Exactement... !’
‘...Nous avons eu si chauds ma sœur... !’ Monsieur le Comte.
‘...Rien qu’à voir vos tronches... On le devine...! Gertrude.
‘...C’est CLAIR... ! Vos tronches... ?’ Claire.

Rideau.
AU THEATRE CE SOIR.




Paris le 24/07/2008.

Tous les événements et faits cités dans cette pièce sont imaginaires. Ainsi que les noms et prénoms.

La pièce qui vous est présentée ce soir est l’œuvre de Albert Simeoni.


Pièce en Deux actes.

Dans le rôle de FRED DUFOIX.......................Jérémie Lévy.
Mademoiselle Jeanne........................................Henriette Bellaiche.
Mademoiselle MARJOLENE..........................Simone Attali.
Madame Renée DUFOIX........................Noémie Jolie.
Le coquelet qui a brulé est né et élevé dans la ferme de la Ste Breitan et volailles.


Acte I. Scène I.

Des empêchements naissent des imprévues sont ....

LES IMPONDERABLES.




La voiture de Monsieur Fred Dufoix, un jeune homme de 38 ans, représentant de commerce est tombée en panne en pleine campagne au lieu dit ‘...Le Miroir aux Alouettes’ alors qu’il rentrait sur Paris. Vers les 18 heures.
Il va sonner chez une jeune fermière....

‘....Bonsoir Madame, je me présente, Fred Dufoix, représentant de commerce en voitures en tout genre, ma voiture est tombée en panne non loin de chez vous, puis-je passer un coup de fil à ma femme pour l’avertir de ce désagrément... ?’
‘...Faites monsieur... !’


Elle le fait rentrer dans le salon...

‘.... Le téléphone se trouve juste là... !’
‘...Merci madame, je ne serai pas trop long... !’

Il compose le numéro de sa femme.

‘DrinGGGGGG...........................................’
‘.............................................’
‘............................................’

‘...Ca ne répond pas, elle n’est surement pas encore rentrée... ! Ca ne vous dérange pas que je la rappelle dans quelques minutes ... !’
‘...Non, non pas du tout, je reçois un couple d’amis ce soir... ! Mais ils viendront que dans deux heures... !’
‘...Merci, madame... ! Ca à l’air de sentir très bon, vous préparez quoi... ?’
‘...Une vieille recette de maman... Un ragout au cabri... !’
‘...Ahhh... ! J’aime la cuisine du tIrroir... ! Maman, que D ieu est son âme était normande, elle raffolait des aubergines, elle en mettait dans tous ses plats, on l’avait même surnommée Maman aubergine, mais elle ne l’a jamais su, par respect pour elle... ! Je rappelle... !’

Il recompose le numéro.

‘ DRINGGGGG....................................’
‘....................................’
‘....................................’

‘...Elle ne répond pas elle n’est surement pas encore rentrée... ! Cela m’inquiète... ! Elle n’est jamais en retard et là, je ne comprends pas... 5 heures pile poils....! Au bercail comme vos poules fidèles et aimantes... !’
‘...Surement un empêchement, peut être qu’elle a été prise dans un embouteillage... !’
‘...Un embouteillage... ? Allons donc... ! Elle n’a qu’une rue à traverser, elle n’a pas de voiture, et elle n’en a pas besoin d’ailleurs, juste dix mètres à traverser... ! J’appelle son patron... ! Mais non, que suis-je bête, à cette heure la boutique est fermée... ! C’est bizarre quand même, lorsque je ne suis pas au travail elle rentre bien à l’heure et là, c’est surprenant... !Je danse sur des charbons ardents... !’
‘...Un empêchement, je vous dis, les impondérables sont des imprévues... ! Et puis cessez de sautiller comme un cabri...Et de tourner en rond...Asseyez vous...Tout va rentrer dans l’ordre... !’
‘... Ô Empêchements...Ô Imprévues... ! Ô Impondérables ... ! Que d’arguments vous lui trouvez mais qui me tuent quand même, l’angoisse m’étreint... ! Bien ma veine...!’
‘...Soyez sans inquiétude, vous allez voir, juste un fâcheux contretemps... !’
‘...Je ne peux même pas appeler une dépanneuse, à cette heure ci, qui se déplacera...Dans ce bled perdu... ?’
‘...Attendez, j’appelle mon garagiste... !’

A suivre....

Acte I. Scène II.


‘ DRINNNNNNGGGGGG.... !’
‘.............................................’
‘.............................................’

‘...Il ne répond lui aussi, c’est étrange, d’habitude, il travaille jusqu’à 19 Heures 30... ! Monsieur Moulin ... ! Ô mon Dieu, mon coquelet... !’

Elle s’absente deux minutes.

‘ ...Et votre poulet... ?’ Madame... ?’
‘...Il a brulé et je ne sais pas par quoi le remplacer... !’
‘...Attendez, je vais vous souffler une recette miracle... !’
‘ ...Pas la peine, je leur servirai autre chose... !’

Le téléphone sonne. Le couple d’invités.

‘...JeaAAAnne... !
‘...Bonsoir François... !’
‘....Ce soir nous ne serons pas avec toi, ma femme et moi s’en excusons...! Maman vient d’être hospitalisée... !’
‘...Ce n’est pas grave j’espèEEre... ?’
‘...Elle perdu connaissance, et je t’appelle des urgences... !’
‘...Bon, je lui souhaite un prompt rétablissement... ! A bientôt François, donne-moi de ces nouvelles... !’

‘...Que se passe t’il, vous avez l’air bouleversée... ?’ Fred.
‘...Mon couple voisin qui vient de se désister, un empêchement... !’
‘...Décidemment, c’est le soir des impondérables, et des empêchements... ! Si vous permettez, je rappelle... !’

‘.DRINNNNNGGGGGG... ! ’
‘....................................’
‘....................................’

‘...Toujours rien, là, je ne m’inquiète plus, je suis en plein désarroi, à moins que j’appelle son amie, oui son amie, Marjolaine... !’

‘DriIIIIIIIIIg... !’
‘.......................................’
‘.......................................’
Enfin....

A Suivre....

Acte I. Scène III.


‘...Allo Marjolaine, c’est Fred, je suis en rase campagne, ma voiture est tombée en panne, et je n’arrive pas à joindre Christelle, je ne comprends pas... !’
‘...Je l’ai vue monter dans une voiture... !
‘...Une voiture... ? Quelle voiture.... ?’
‘...Une voiture et un chauffeur en tout cas... !’
‘...Comment cela un chauffeur, ma femme ne m’a jamais trompée... !’
‘...Mais qui vous dis qu’elle vous trompe avec ce chauffeur... ?’
‘...Qui cela pourrait être si ce n’est pas un amant de chauffeur, je ne lui connais pas de chauffeur... !’
‘...C’est un taxi Fred... !’
‘...Un chauffeur de taxi, ma femme monte dans un taxIIIIi avec un chauffEEEEEEeur... ? Ca ne va pas se passer comme cela... ! Ecoutez Marjolaine, prenez ce numéro de téléphone, et essayer de la joindre, ensuite rappelez moi... ! Je compte sur vous... ! Merci... ! Vous le saviez n’est ce pas Marjolaine... ?’ ‘ ...Elle a raccroché pour éviter de me répondre, elle est complice , je vous dis... !’

Il raccroche.

‘...Mais vous ne lui avait rien donné ... ?’
‘...Olalala, je suis perturbé, je n’en peux plus... ! Ma femme dans un ChaAAAuffeur de taxi, ma femme me trompe, je n’arrive pas à le croire... !’
‘...Calmez vous, rappelez votre amie et donnez lui le numéro de téléphone d’abord... !’

Il rappelle Marjolaine.

‘...............................’
‘...............................’
‘...............................’

‘...Elle ne veut pas répondre, ca sonne occupé, je vous le répète, elles sont de mèches ces deux là, je me doutais de qq chose, et moi qui lui faisais confiance, vous voyez Madame.... ! Elle m’évite... !’
‘...Mademoiselle Jeanne.. !’
‘...Vous êtes demoiselle... ?’
‘...Et oui, c’est rare n’est ce pas à 35 ans... !’
‘...Mais non, mais non, ce sont les impondérables de la vie... ! Bon, je vais chercher un hôtel pour y passer la nuit et demain, je ferai le nécessaire... ! Je vais me lever cocu pour la première fois de ma vie... ! Les yeux rivés dans le néant, je ne pourrais plus voir mon visage dans un miroir sans me voir renvoyer l’image d’un cocu... ! 20 ans de vie commune, je n’ai jamais pensé que ma femme se faisait voltiger par un ‘chauffeuriste’... ! Je vous envie madame... ! Mademoiselle, si belle et si gracieuse et toute seule ici en plein campagne... !’
‘...Je ne suis pas toute seule, j’ai la compagnie de mes animaux qui rendent ma solitude si belle et agréable, d’ailleurs je n’y pense même pas à ma sollicitude voyez, alors les hommes... !’
‘...Ne me dites pas que vous n’en avez pas connus quand même... ?’
‘...Et Non, je n’en éprouve pas le moindre besoin... !’
‘...Ne me dites pas aussi que personne ne vous a embrassé... ?’
‘...Et bien oui, personne n’a jamais posé ses lèvres sur les miennes.... !’
‘...Vous êtes alors ce qu’on appelle une Rosière... ?’
‘...Oui, comme dans l’ancien temps... !’
‘...Ca alors, vous êtes quelqu’un de rare... ! Je n’aurai jamais cru qu’il existât de nos jours des femmes du 19 siècle... Dans le 21 ième siècle... !’
‘...Je suis sans doute une exception mais je vis sans aucune contrainte... ! Personne à attendre, à nourrir sauf mes animaux... ! L’amour ca donne des angoisses et des inquiétudes... !’
‘...Vous parlez de moi n’est ce pas... ?’
‘...Je fais allusion à tous ceux qui comme vous vivent dans les soupçons et les suspicions, voilà tout... !’
‘...Mais la vie n’a un sens que si votre cœur est en perpétuel ébullition, et pour cela rien ne vaut l’amour d’un homme ou d’une femme...Avec les soupçons et les suspicions... !’
‘...Regardez où vous en êtes... ! Votre femme prétend vous aimer et là voilà monter dans une voiture d’un inconnu pendant que vous, vous êtes en panne... !’
‘...D’abord ce n’est pas un inconnu Mademoiselle... ! Si elle est montée dans cette voiture avec un inconnu c’est qu’elle connaît sans doute cet inconnu... ! Ne portez pas de jugement hâtif sur elle... !...Et sur lui... !’
‘...Vous admettiez, il y a peine une heure qu’elle vous trompait et là vous semblez trouver des circonstances atténuantes à sa personne et à cet amant... ! Vous ne serez jamais convaincu de sa bonne foi tant qu’elle ne s’explique pas sur son escapade...N’est ce pas... ?’

A Suivre....

Acte I. Scène IV.


‘...Je rappelle... !’
‘...Rappelez mais faites vite, je dois diner... !’

‘.................................’
‘.................................’
‘.................................’

‘...Vous voyez, elle ne répond pas parce qu’elle n’est pas chez vous, elle est ailleurs... !’
‘...Je rappelle Marjolaine... !’

...........................................

‘....Allo Marjolaine... ! Marjolaine... ! C’est toujours moi et toujours en panne, est-ce que ma femme est rentrée ... ?’
‘...Mais comment veux tu que je le sache, je ne vis pas avec elle, moi... !’
‘...Donc tu es complice de son aventure, tu me caches quelque chose et depuis longtemps... !’
‘...Quelle aventure enfin Fred, soit raisonnable, tu la soupçonnes pour rien et puis je ne suis complice de personne... ! Ce n’est pas mon genre... !’
‘...Tiens rappelle là à ce numéro si tu l’a au téléphone, je suis chez une demoiselle.. !’
‘...Tu es chez une demoiselle, qu’est ce que tu fais chez elle... ?’
‘...Mais je suis perdu dans la campagne, tu comprends, Marjolaine... ! MARJOLAINE... !Je vais tout t’expliquer lorsque tout sera fini... ! MARJOLAINE...MARJOLAINE... !.’ Zut la communication s’est interrompue... ! Elle va croire que je suis... !’
‘...Croire quoi.... ? Que vous et moi sommes des amants... ?’
‘..ET BIEN OUI....Oui... ! Elle va le rapporter à ma femme et nous allons avoir un beau divorce... !’
‘...Mais ce n’est pas vous qui avez commencé à la tromper, c’est elle, votre femme... !’
‘...Je suis dans de beaux draps.... !’
‘...Je vais diner... ! Il est déjà 23 heures et vous êtes encore là... !’
‘...Que dois faire, appelez les pompiers, la gendarmerie... ? Accompagnez moi dans un hôtel, le plus proche de votre domicile... !’
‘...Je dois m’occuper de mes chiens, les faire dormir et veillez ma vache qui va dans un moment à l’autre mettre à bas... !’
‘...Et je fais quoIII.... ? Moi.... ? Attendre que votre agneau naisse pendant que je RUMINE mon angoisse... ?’
‘...C’est le cas de le dire, fallait pas tomber en panne près de chez moi, vous les parigots vous êtes des êtres imprévisibles...!’
‘...Vous me mettez en rogne... !’
‘... Bon, je dine... ! Je vais faire un effort, je pense que vous avez aussi faim n’est ce pas... ?’
‘...Oui... !’
‘...Le poulet n’a pas tout brulé, il y a les cuisses et les ailes qui n’ont pas noircies, vous vous en contenterez... ! Vous buvez... !’ ?
‘...Du vin de campagne... !’
‘...Ca tombe bien, j’en ai de bien bon, de l’Abbaye des Bénédictins de St Maur... !’

A Suivre...

Acte I. Scène V.



Ils se mettent à table.

‘...Ca n’a pas l’air de vous couper l’appétit en tout cas... !’
‘...Faut bien que je garde le moral... ! Mais pourquoi les femmes trahissent t’elles leurs hommes à leur insu... ?’
‘...On peut dire la même chose des hommes non... ?’
‘...Qu’en savez-vous, vouUUs ... ? Qui n’en avez jamais eus... ?’
‘...Elle doit avoir ses raisons de le faire, je pense... !’
‘...AAAAh bon... ? Et lesquelles Mademoiselle qui sait tout... !’
‘...Je vous rappelle que vous êtes chez moi... !’
‘...Chez vous... ? Vous êtes donc en position de force à ce que je devine, ce qui m’interdit donc de donner mon opinion... ! Bon, dans ce cas, je n’ai qu’une chose à faire, m’en aller et rejoindre le village le plus proche... !’
‘...Oui, il y a 50 kilométres à faire et à pieds, en plus il pleut... !’
‘...Je préfère marcher que de moudre ma cervelle avec des pensées négatives... !Et vous qui me torturez les méninges... ! ’
‘...Sage décision, dans ce cas, bonsoir... ! Monsieur... !’
‘...Merci en tout cas de votre hospitalité... ! Vous avez été généreuse... ! Et vous êtes très belle... !’
‘...Pour mes animaux... !’

Il sort. Il pleut fort.
Il fait quelques mètres lorsque le téléphone sonne.

‘...Oui, Madame, il vient de sortir de chez moi... ! Il part à l’aventure comme vous... ! Attendez un instant... !’

Elle sort sur le palier de sa maison.

A Suivre...

Acte II. Scène I.


‘..C’est votre Christelle, je pense, elle est très en colère... !’

‘...Allo chérie... ? C’est moiIII... !’
‘...Je vois tu es en pleine aveEEEEnture à ce qu’on me dit et qui est cette dame HEIN... ?’
‘...Une demoiselle de 35 ans qui m’a recueillie... !’
‘...UNE DEMOISELLE et tu connais déjà son âge... ! Elle t’a recuelliIIIIIe... ?’
‘...Oui, je t’expliquerai tout demain, dans les détails... !’
‘...Oui, n’oublie SURTOUT PAS LES DETAILS... ! Tu couches avec elle c’est cela... ?’
‘...Et ton chauffeur inconnu, sa bagnole c’est quoi, une mousseline, une LIMOUSINE, une berline, une Cadillac hein... ? Tu me TROMPES avec cet inconnu et ton amie MARJOLENE te couvre en plus... !’
‘...Mais qu’est ce que tu racontes, tu délires à ce que je vois... !’
‘...ALLO... ! ALLOOOOOO.... ! Zut, ca c’est encore coupé, voilà ce qui arrive lorsqu’ on habite dans des coins sauvages comme le votre... ! On ne peut pas discuter calmement avec sa femme... !’
‘...Et bien ce coin perdu vous donne au moins la satisfaction d’avoir des nouvelles de votre Christelle... !’
‘...Je me sens abattu... ! Je n’en puis plus... !’
‘...Tenez buvez ce remontant, ca va calmer vos nerfs... ! Je lui expliquerai tout si vous le permettez... !’
‘...Quand... ?’
‘...Là tout de suite... !’
‘...Ok, faites le, cela la rassurera... !’

Elle compose le numéro.
Le combiné va passer d’une main à l’autre.

‘...Allo... ! Madame Christelle... ?’
‘...Oui... !’
‘...Je suis celle qui a recueilli votre mari en perdition... !’ La demoiselle.
‘...JE NE VEUX PLUS ENTENDRE PARLER DE MON MARI... ! GARDEZ -LE... !’
‘...Je crois qu’il y a un malentendu entre nous, c’est qu’il est perdu votre Fred.. !’ La demoiselle.
‘...Et bien dans ce cas, je ne sais pas ce que je peux faire pour lui... !’ Christelle.

‘...Christine, écoute, je me suis égaré... !’ Fred.
‘...Madame Christine, il dit vrai, ce n’est pas grave enfin... !Je l’entretiens comme un bébé phoque... !’
‘...Mais lâchez le.... ! Enfin... !’ Il parle du combiné.
‘...Je vous sens tendu... !’ La demoiselle.
‘...Ecoute chérie, cela peut arriver à tout le monde...!’ Fred.

A Suivre....

Acte II. Scène II.



‘...ELLE PARLE DE ‘... TENDU...’.ET TOI DE ‘...LACHEZ LE...’ ELLE TE FAIT QUOI LA SALOPE.... ? FREEEEED.... ! FREEEEED.... ! ’

‘...Mais détendez vous Fred... ?’ La demoiselle ‘salope’.

Et sa femme qui écoute à travers le combiné.

‘...Mais tu baves Fred.... !’ La demoiselle.
‘...Lâchez le je vous dis.... !’ Fred.
‘...FREDDDDD...FREDDDD... ! C’en est assez avec tout CE QUE J’ENTENDS... !’ ‘...Mon MARIIII c’est égaré et vous le DORLOTTEEEEZ... ?’
‘...Je le couve plutôt... ! Et vous ? où étiez vous pendant qu’il vous cherchAIT... ? Avec votre inconnu... ?’ La demoiselle.
‘...Chérie enfin, tu ne vas pas me quereller parce que je suis seulement coupable de m’être aventuré trop loin dans .... !’ Fred.
‘...Et bien continue à être dans ses braAAAs, traiIIIIItre, me faire cela à moi alors que mon frère est venu me voir et qu’il est là pour que nous dinions ensemble... !’
‘...Ton frère est chauffeur... ?’
‘...Oui, depuis deux semaines et il est venu me chercher et donc je l’ai invité pour ce soir... !Nous avons été faire des courses et surtout rendre agréable cette soirée et là tu es dans les bras d’une DEMOISELLE... ! ’
‘...Donc, ce n’est pas ton amant... ! Je me suis mis dans de beaux draps...?’
‘...Tu es au lit avec elle alors ....Dans ces draAAAps... ?
‘...Christelle, votre mari se fait un chagrin fou et je le console ... !’ La demoiselle.
‘...Vous l’avez consoléEE... ? Autant pour lui ... !’ Christelle.
‘...Chéri, elle voulait dire qu’elle a été très gentille avec moi... !’ Fred.
‘...Fred, vous faites comprendre à votre femme certaines choses qui lui mettent des doutes dans sa tête, vous vous y prenez très mal... !’ La demoiselle.
‘...Généreuse... ! Chérie... !’ ...C’est vous qui sous entendez certaines choses, relisez vous enfin... !’ Lui.
‘...FreD.... ! FREEEEED.... ! J’en ai marre, soit tu rentres tout de suite, soit je divorce demain matin... ! J’appelle mon avocat tout de suite... ! ’ Christelle.
‘...Surtout pas cela ma chérie, surtout pas cela, je t’aime comme un fou... !’
‘....Quelle jolie déclaration au combiné... ! ET OUI MADAME, il vous aime comme un fou alors ne lâchez pas ce fou COCHON d’amour pour vous... !’
‘...CHERIE.... ! J’arrive... ! Tout de suite... !’ Lui.
‘...Sous la pluie battante Madame Christelle, que ne ferait t’on pas par amour... !’ La demoiselle.
‘...Je veux qu’il soit là dans les plus brefs délais, même s’il doit prendre la route à pieds... !’ Christelle.
‘...Fred, vous savez ce que vous avez à faire dans ce cas... !’ Christelle.
‘...Je me mets en route... ! Sans plus attendre... ! Encore Merci Mademoiselle... ! ZUT MA CAPOTTE...Tout va se mouiller (Il parle de la capote de sa voiture) Je n’en puis plus...J’ai oublié de la.... !’

A Suivre...

Acte II. Scène III.


A ce moment la demoiselle voulant saisir le combiné des mains de Fred, lui échappe et tombe sur le sol, la communication est interrompue... Il a juste le temps d’entendre sa femme hurler un ’... SALAUUUUDDDD... !’

Silence. Fred se prend la tête entre les mains.

‘...Je me suis mis dans un vrai merdier... ! C’en est foutu de moi et de ma femme... ! Jamais elle ne me le pardonnera... ! Jamais... ! 30 ans de vie commune sans aucun nuage et mes enfants que vont t’ils penser de leur père... ! Je vais être un S.D.F... !’
‘...Alors c’est 20 OU 30 ANS DE VIE COMMUNE.... ? Ô vous dramatisez tout, il n‘y pas eu mort d’homme enfiIIIn... !’
‘...SI justement, MOIIII... !’
‘...Mais non, elle comprendra, à votre retour, vous lui expliquerez calmement le quiproquo... !’ La demoiselle.
‘...Je suis mort je vous dis, mort de chez mort adieu mes voitures trafiquées à placer, adieu mon salaire, adieu, adieu mon bien être, adieu mon pavillon... !’
‘...Allez vous cesser de vous morfondre...Ou pas... ?’
‘...Tout cela n’aurait jamais du arriver avec un peu de bon sens... !’
‘...Vous avez précipité les choses, votre manière de vous expliquer l’a rendue furieuse... !...Tant que j’y pense, mon frère n’habite pas loin d’ici, je vais lui demander de vous accompagner à la gare, et vous serez chez vous dans deux heure, vous aurez le temps de prendre le train de Minuit dix.. !’
‘...Mais pourquoi ne pas l’avoir dit plus tôt... ?’
‘...Pour une fois que je m’amusais, ceci dit vous êtes craquant... ! Je me laisserai bien embrasser pour la première fois par un homme aussi charmant que vous... !’
‘...Vous consentez à ce que je vous embrasse ... ?’
‘...Oui, rien que pour ne pas mourir un jour idiote... !’
‘...Et que va penser ma femme ... ?’
‘...En plus consciencieux...Le bonhomme ... ! Un vrai amoureux, allez venez, personne n’y verra rien... !’
‘...C’est pour vous rendre service que je le fais, rien que pour cela... !’
‘...Dois-je fermer les yeux... ? Comme dans les films... ?’
‘...Si vous voulez... !’
‘...Je ferme les yeux... !’

Elle tend ses lèvres...

‘ ...Mademoiselle... ?’
‘...OuiIII.... ! Il y a un problème... ?’
‘...Votre frère est là... !’
‘...Ah je l’ai oublié celui là, dommage, vous voyez les impondérables ca existe... !’
‘...Merci pour eux... !’
‘...Passez me voir, une autre fois alors... !Lorsque votre dame ira en vacances... !’
‘...Si ma voiture tombe en panne dans les parages, ok... !’
‘...Elle retombera en panne, je crois au hasard, deux fois... !’
‘...Au revoir... !’
‘...Prenez soin d’elle, elle vous aime.. ! Et puis croyez vous vraiment que j’allais me laisser violer la bouche par un inconnu, si charmant soit t’il.... ?’
‘...Dommage, vous perdez au change... !’
‘...Tous pareils les hommes... !’
AU GTB CE SOIR....

MADAME MARGOT la CHATELAINE.



Piéce en un acte.


‘ ...Bonsoir c’est nous... ?’
‘...Qui vous... ?’ Elsa.
‘ ...Bien nous, ye léla... ! Tu nous a bien dis que tu allais nous supporter une nuit, moi et madame Margot la châtelaine... ?’
‘...Mais je ne vous attendais pas de si tôt enfin... ?’
‘...Il est 20 heures, tu ne veux pas qu’on débarque à l’improviste vers minuit quand même...,’
‘...Mais bon, je me préparais à aller au casino... !’
‘...Et bien c est raté, fallait pas m’envoyer un SMS... !’
‘...Je ne sais pas quoi vous servir... ?’
‘...On n’est pas venu pour manger un couscous, ok, juste te tenir compagnie... !’

Elsa en aparté ‘...Mchouma, cette arrivée sans prévenir.. !’

‘..Et bien, il fallait pas nous INVITER.... ?’ Breitou.
‘...Tu as entendu JANO lapiIIIn... ?’
‘...Bien sur et comme tu es discrète, elle a aussi entendu... !’
‘...On est bien chez vous Madame Elsa, ca me change du château de mon fils, l’angoisse permanente, en plus jamais là, même pour le petit déj, il faut que je le fasse moi-même à mon âge... ! Vous savez faire les petits déjs au moins.. ?’
‘...Mami, attendez un peu, je n’ai rien préparé.. !’

Elsa en chuchotant...’...GIRELLE AU SECOURS... ! LES MAROCCOTES AU SECOURS... !’

‘...Pas la peine de les appeler, elles ne viendront plus, ââ’titem rada... !’
‘...Bon, asseyez vous je vais voir ce que je peux faire.... !’
‘...Et bien fait surout, pas du n'importe quoi Madame Elsa, s’il vous plait... !’ Margot.
‘... Oui et surtout avec bon cœur et avec hédonisme.... !’ Breitou.
‘...Vous aimez les briks à l’oeuf ???’
‘...C’est tout Madame que des Briks... ?’ La Margot.
‘...Tetsaret zedda...!Avec un peu de spaghettis d’hier... !’
‘...Je n’aime pas le réchauffé, déjà que mon fils me donne à manger de brioches rassies... !’
‘...Ah bon et nous qui croyons que vous viviez comme une pacha... !’
‘...S’il vous plait, vous avez du bon vin.... Aussi... ?’ La vieille pas trop exigeante.
‘...Oui Bokobza.... !’ Cuvée d’hier... !’ Elsa.
‘...Tu n’as pas du Château Margot... ?’ Breitou.
‘...On en a déjà une de Margot alors en vin non... !’

On frappe à la porte. C’est Girelle.

‘...Coucou... ?’
‘..Ah ce beau coucou, rentre Girelle, je suis dans la merde.. !’
‘...Ben, j’ai entendu ton appel au secours, tu veux un peu d’aide... !’
‘...Beaucoup même, va voir qui est venu me rendre visite... ?’
‘...Ok, j’y vais... !’

'...Bonsoir Breitou, bonsoir Madame... !
‘...Margot, la maman du Châtelain Jacquot... !’ Breitou ;
‘...Ah, le fameux et le célèbre Châtelain... !’
‘...Oui, il a laissé sa maman et surement il est parti avec armes et bagages... !’
‘...Même pas, mon fils est parti sans bagages mais il a laissé les armes de chasse.. !’

‘...Bon, ok pour les briks, j’ai trouvé deux feuilles dans mon congélo... !’
‘...Et moi, je regarde manger Margot... ?’
‘...Toi ??? Un hazouq chaud... ! Tu m’as bousillé ma soirée... !’
‘... Si on vous dérange tant on s’en va MADAME... !’
‘...AHHHHh ,non Madame Margot, Elsa est impulsive mais reçoit très bien, je vais l’aider dans la cuisine, vous aimez une viande bourguignonne.... !’Girelle.
‘...Plutôt normande... !’ Breitou.
‘...Qu’elle différence avec la Bourguignonne... !’ Elsa.
‘...Tu vois comme tu es raciste, Margot veut une NORMANDE alors débrouillez vous, ok.. ? Nous en attend, et on crève de faim, apporte un peu de fékia en attendant et adam hout... ! Breitou.

‘...Ah en plus tu es invité et tu me donnes des ordres... ?’

‘...Madame Girelle, pour la normande, faites là bien cuite... !’ Margot.

‘...En attendant, mon sang boue... !’ Elsa.

Girelle.

‘...Ok Madame Margot, pas trop cuite... !’
‘...Avec un peu de béchamel et de la crème fraiche... !’
‘...Y’ A PAS DE BECHAMEL, Y’ A PAS DE CREME FRAICHE, elles sont périmées.. !’
‘...Pas grave, même si la date de péremption est dépassée on prend... !’ Breitou.
‘...LEVE TOI VIENS PAR ICI DANS LE CORRIDOR.... !’
‘...Pourquoi... ? Elsa, j’ai dis qq chose de mal... ?’

Breitou se lève.

‘...Ecoute, trouve n’importe quoi comme prétexte mais je ne la veux pas ici pas même toi OKKKKKKKKKAYYYYYY ????’
‘...LOU.... !’
‘...LOU... ???? Attends, tu vas voir, d’abord, j’ouvre la porte et je vais la trainer dehors... !’
‘...Et si la Margot tombe en syncope à son âge, tout le monde sera au courant même les marroccos moi je ne dis rien mais les murs parlent... !’
‘..Teraq BACOUCHE AMIN... !’
‘...Je m’en fout, je le suis déjà, dés qu’on vient chez toi on s’assourdit... !’

Girelle...

‘...Je crois que nous avons un problème, La Magot est monté das ton lit sans manger... !’
‘...DANS MON LIT...QUE J AI REFAIT A NEUUUUUF.... ?’
‘...Et alors, tu achèteras un autre surtout si elle pète toute la nuit... ! Je ne dors jamais dans un lit pollué sache le... ! Au pire allonge toi prés d’elle.. !’
‘..Ah c’est comme celàAAAAA... ?’

On sonne à la porte.
C’est la police.

‘...Les voisins nous ont alerté, il parait que vous voulez jeter votre maman dehors Madame...,’
‘...Qui a dit cela... ?’
‘...La rumeur... !’
‘...Si on devait donner du crédit aux rumeurs, je serai au débit toute ma vie.. ! Maman Margot dors très bien... ! Vous pouvez aller constater... !’
‘...Et moi qui suis son frère, je vais dormir sur le canapé... ! Vous voyez comment elle reçoit son frère, monsieur L’adjudant chef, sur un canapé bancal en plus... Vous vous imaginez...!’ Breitou.

Girelle.

‘...La viande NORMANDE je l’ai un peu ratée, elle est saignante ...C’est pas GRAVE... !’
‘...MOI AUSSI JE SAIGNE DE LUI ET D ELLE... !’
MARGOT LA CHATELAINE CHEZ MONSIEUR GREVIN.





Après la nuit passée chez Elsa, qui nous a expédié, presque manu militari, congédié même sans petit déjeuner vers les six heures du matin prétextant qu’elle devait ouvrir tôt son agence alors qu’en réalité, elle ouvre vers les 11 heures du mat sauf le Jeudi vers les 14 heures pour cause de préparation du shabbath pour le lendemain, laissant la Girelle dormie de tout son soul, le vieille et moi sommes descendus par moins 8 dans la rue.

Que faire à 6 heures du mat, dans la rue, alors qu’il fait noir.


‘...Madame Margot, que pensez vous d’une visite, pour joindre l’utile à l’agréable ( yatic chrénè à Elsa pour l’ââjouja que tu m’as refilé) au musée GREVIN....?’
‘...Y’à mon fils là bas au moins... ?’
‘...Où cela au MUSEE GREVIN.... ?
‘...Oui, parce qu’il m’a promis de venir me chercher en Mercedes... ?’
‘...Savez-vous ce que c’est le MUSEE GREVIN toi l’ââjouja... ?’
‘...Non, je ne connais pas... !’
‘...Alors pourquoi me dites vous que votre fils la pagaille vous attends là bas... ?’
‘...C’est pas un hôtel... ?’
‘...Non, c’est un MUSEE DE CIRE.... !’
‘...Des poupées alors... ?
‘...Presque mais sans POLNAREF... !’
‘...Bon, je vous suis, je ne peux pas faire autrement... !’
‘...On va aller à pied ok ??? C’est bon la marche matinale... !’
‘...On dirait mon fils Jacquot, tous les matins il me fait marcher et moi je marche... !’
‘...On l’a compris d’ailleurs tout le monde ou presque a marché avec ses histoires bidons... !’
‘...Oui, en plus il fait croire qu’il habite un château mais c est un petit pavillon... !’
‘...Donc vous n’êtes pas CHATELAINE MAIS PAVILLONAIRE.... !’
‘..Oui, si tu veux employer le bon français.... !’

Breitou et Madame Margot, tica tica,(pseudo de Glibette) au salon des dattes) marchent lentement comme AZNAVOUR qui marchait par les rues.

Enfin, ils abordent les GRANDS BOULEVARDS.

‘...Nous sommes dans quelle ruelle Monsieur Breitou... ?’
‘...Ruelle Ma MIE, mais c est les GRANDS BOULEVARDS... !’
‘...Chez nous, nous en avons de plus grands... !’
‘...Certainement comme les GRANDS JARDINS DE VOTRE FILS, les BOSQUETS, LES DOUVES... !’
‘...C’est encore loin le MUSEE... ?’
‘...Nous y sommes et même les premiers.... ! Vaut mieux ne pas tenir la queue... !’

Vers les 10 heures enfin....

‘...Allez rentrez Ma Mie, nous serons au chaud et puis vous allez voir les merveilles, ces personnages en cire, du vrai de vrai... !’

Les deux passent de couloirs en couloir...

‘...Vous voyez là, Johnny Halliday... !’






‘...Oh que de SOUVENIRS je me rappelle de lui en 1943 déjà je chantais son grand tube... !
Et je dansais le TWIST... ! Mon D ieu que c’est beau, je peux lui parler... ! Alors Monsieur Johnny vous vous rappelez de moi... ? J’étais aux premières loges, et j’étais fou amoureuses de vous... ! Mais il ne me répond pas Monsieur Breitou... ?’
‘...il est un peu sourd, vous savez à force de GRATTER les cordes, il a aussi un peu perdu ses cordes vous comprenez... !’
‘...Ah le pauvre, bon je vous embrasse...Monsieur HALLIDAY... !’
‘...Voilà Elsa la chanteuse.... !’




‘...Elsa celle qui nous hébergèEEE.... ?’
‘...Ben oui, elle a eut le tems de se cirer le visage pour tenir sa place... ! Comment vous la trouvez... ?’
‘...Un peu bof, rien elle peut nous entendre.... !’
‘...Surtout que ces oreilles ne sont pas CIREES... !’
‘...Elle chante aussIIIi à part de nous avoir renvoyé... ?’
‘...Elle a une belle voix surtout lorsqu’elle ouvre son palais.. !’
‘...Pourquoi elle ne nous pas chanté hier soir alors... !’
‘...Sa batterie de cuisine était en panne et personne ne pouvait l’accompagner.. !’
‘...Elle est quand même gentille non, de nous avoir abritè pour la nuit et offert le gite et le couvert... !’
‘...Oui et comment... ! Surtout le couvert... ! je n’ai pas vu l’ombre d’une fourchette... !’
‘...Dites moi Monsieur BREITOU, est ce qu’elle est NET.... !’
‘...Bien sur tous les soirs sur son ordinateur, plus NET qu’elle, y a pas... !4
‘...Et .... !’
‘...ET QUOI ENCORE MA MIE CHATELAINE, vous ne voulez pas que je vous dise que ces RENDEZ VOUS SONT BIDONS NON... ?’
‘...Ne vous fâchez pas enfin, vous n’êtes pas MAROCCAINS VOUS... ?’
‘...Bon la tournée est finie, quand vient votre fils... ?’
‘...Qui VOUS A DIT QU IL VENAIT.... ?’

‘...MERDALIQ ELSA... !’
MADAME LA CHATELEINE.


‘...Monsieur Breitou, après le musée, qu’allons nous faire... ?
‘...Voulez-vous , vous rafraichir un peu... ?’
‘...Vous ne trouvez pas qu’il fait déjà assez froid.... ?’
‘...Une glace vous conviendrait t’elle... ?’
‘...Chaude alors... ?’
‘...Non Madame Margot, il se trouve qu’elles ont tjs été froides les glaces... !’
‘...Alors un cornet tiède... !’

Ils s’arrêtent devant un glacier.

‘...Je voudrais un cornet s’il vous plait... ?’
‘...Quel parfums Madame... ?’
‘...Mettez un peu de tout... !’
‘...Est ce à dire... ?’
‘...Un peu de fraise, vanille, chocolat, citron, mayonnaise, un soupçon de kirch... !’
‘...Mais Ma Mie, ce n’est pas un cornet HLM, où l’on trouve tant de parfums nauséabonds mais un simple pavillon à deux gouts...En boules... !’ Breitou.
‘...Donc deux boules, vanille et moka... !’
‘...Et vous Monsieur... ?’
‘...Comme MA MIE... !’

Servis, par les rues lentement, le couple marche en silence.

‘...Breitou, s’il vous plait, je voudrais visiter la Tour Effel... !’
‘...Mais Ma Mie, vous ne savez vous pas qu’elle a été déplacée... ?’
‘...Où... ?’
‘...A Nice.... !’
‘...Vous m’emmèneriez alors... ?’
‘...Il faut que je téléphone avant à Girelle... !’
‘...Alors, faites moi visiter l’ASSEMBLEE NATIONALE... !’
‘...Vous ne savez pas, elle a été dissoute depuis la révolution et la belle assemblée de marrocos s’est éparpillée depuis... Emportant tout sur son passage..!’
‘...A la Concorde, je veux faire un tour sur la grande roue... !’
‘...Delanoë l’a réquisitionné pour ses enfants, elle est dans son salon.... !’
‘...Alors qu’allons-nous faire... ?’
‘...Rien, je vais vous laisser ici, votre fils vous trouvera surement... !...J’ai beaucoup à faire et je dois partir... ! Breitou.

Breitou la laisse sur les pavés. Il se retourne une dernière fois pour la regarder.
La vieille debout cherche un banc. Elle s’assoit enfin.
Un pigeon est à ses pieds.
Elle tire un mouchoir et essuie une larme.

Breitou revient sur ses pas.

‘...Vous n’êtes pas parti... ?’
‘...Voir une Mamie pleurer, me donne des frissons... !’
‘...J’ai l’habitude, ne vous en faites pas pour moi, allez ne vous apitoyez pas sur mon sort, je le mérite sans doute... !’
‘...Aucun mauvais sort ne mérite une Mamie. Alors ne dites plus rien. Je vais vous accompagner à la Gare de Lyon, et de là, je vous ferai prendre le TGV pour Rouen. Arrivée là bas vous appellerez votre chauffeur... !’
‘...Ok, je veux bien... !’


Sur le quai de la gare.

‘...Je veux vous embrasser Monsieur Breitou... ?’
Breitou s’exécute.

‘...Lorsque vous arrivez, n’oubliez pas de m’appeler à ce numéro.
‘...Merci pour tout... !’

La Châtelaine est partie sous les saluts chaleureux de Breitou.
Adieu.
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