*****SALLE Div_Boulakia*****'...POLICIERS...LA CREOLE...!'...MEURTRE ...NON D'UN CHIEN...!'*****

Policier.

Paris le 19/04/2006.

Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires.
L’intrigue ne peut pas être considérée comme un plagiat ou une copie d’une quelconque œuvre connue.

Générique.



Annabella Fauvet née Figeas………..La jeune épouse de Nicolas .22 ans Au moment où elle rencontre Nicolas.
Nicolas Fauvet……………………..Le photographe dans une agence parisienne. 30 ans
Adeline Fauvet……………………..La maman de Nicolas. 69 ans
Christophe Fauvet …………………….Le papa de Nicolas…..75 ans.
Ariel Fauvet……………………..La sœur de Nicolas….38 ans
Stéphane Courtel…………………….L’ami du couple.
Isabelle Courtel…………………… L’épouse de Stéphane.
Lucas Courtel.…………………… Le fils ………..…17 ans. Au moment des faits
Audrey Courtel…………………… La sœur…………12 ans.
Amel…………………………………...La concierge de l’immeuble.
Michel Ronald, René Franck, José Billard, Fa-Hem Farid, Claude Forçat, Brami Elbaz, Amidou Naim, Anita Roger.
Tous collègues de bureau de Fauvet.
Inspecteur Boulakia.
Son collègue Gilbert.

LA CREOLE

N° 1



Policier.

Paris le 19/04/2006.

Tous les personnages cités dans cette nouvelle sont imaginaires.
L’intrigue ne peut pas être considérée comme un plagiat ou une copie d’une quelconque œuvre connue.

Générique.




Annabella Fauvet née Figeas………..La jeune épouse de Nicolas .22 ans Au moment où elle rencontre Nicolas.
Nicolas Fauvet……………………..Le photographe dans une agence parisienne. 30 ans
Adeline Fauvet……………………..La maman de Nicolas. 69 ans
Christophe Fauvet …………………….Le papa de Nicolas…..75 ans.
Ariel Fauvet……………………..La sœur de Nicolas….38 ans
Stéphane Courtel…………………….L’ami du couple.
Isabelle Courtel…………………… L’épouse de Stéphane.
Lucas Courtel.…………………… Le fils ………..…17 ans. Au moment des faits
Audrey Courtel…………………… La sœur…………12 ans.
Amel…………………………………...La concierge de l’immeuble.
Michel Ronald, René Franck, José Billard, Fa-Hem Farid, Claude Forçat, Brami Elbaz, Amidou Naim, Anita Roger.
Tous collègues de bureau de Fauvet.
Inspecteur Boulakia.
Son collègue Gilbert.

LA CREOLE



En mission de reportage pour son grand journal, Nicolas Fauvet parisien et célibataire , vivant seul à Paris rencontre lors de son séjour à Fort de France ( Haïti) une charmante haïtienne du nom de Annabella, hôtesse d’accueil dans l’hôtel où il séjourne.
Les évènements politiques dans la capitale vont le retenir durant une durée indéterminée.

Il tombe sous le charme de la jeune fille qui se laisse facilement aborder.
Ils se rencontrent pendant leurs heures de liberté.
Loin d’être avare en confidences, la jeune fille s’épanche vers Nicolas et lui apprend qu’elle a été violée par un lointain cousin à l’âge de 9 ans.
Un secret qu’elle lui confie.

Cette révélation le rapproche un peu plus de la jeune demoiselle au corps de rêve.
Il apprend aussi qu’elle a rompu ses études en droit pour subvenir au besoin de sa famille mais lorsqu’il l’entretient de généralités, elle se perd dans l’ignorance. Le jeune homme n’en fait pas cas après tout l’amour ne demande rien de particulier sauf que de se faire aimer.

La famille Figeas habite la capitale.
Annabella est la troisième fille d’une fratrie qui en compte 10.
Le papa est gendarme, prêtre vaudou tous les dimanches et jours fériés.

Annabella a été élevée en côtoyant la magie haïtienne.
A force de voir son père manipuler gris-gris et autres poudres sataniques, elle s’en imprègne à la longue et retient l’essentiel dés son plus jeune âge.

A suivre…………

2°

L’aubaine se présente et pas n’importe laquelle car Nicolas est de parents riches, beau, désireux de prendre épouse. Il le lui dit. En toute confiance.

Nicolas devine la situation de la jeune fille qui vit mal dans sa peau
Il compatie sur son sort et lui propose de venir habiter chez lui, à Paris.
Annabella attend cela depuis 18 ans car épouser un blanc et de bonne situation fait partie des rêves de toutes ses jeunes filles des îles qui aspirent à prendre pour époux un blanc de quelque origine qu’il soit.
Son rêve va se réaliser, elle accepte de le suivre sans se poser trop de questions.
La cle de la réussite est à sa portée.

Nicolas nourrit des sentiments à son égard.

Pas besoin de formalités, Annabella débarque deux mois plus tard à l’aéroport de Paris, en compagnie des valises de son futur époux.
Les petits gris-gris et les poudres d’attirance ont fait leur effet à sa grande satisfaction.

Les choses vont se précipiter.

Nicolas est heureux par son choix.
Ses parents émettent un avis contraire mais Nicolas passe outre. Personne ne viendra l’en dissuader pas même eux.
Devant leur obstination à ne pas vouloir accepter cette créole, Nicolas prend les choses en mains et prépare son mariage contre vents et marées.

A suivre…

3°

6 mois plus tard, Nicolas et Annabella convolent donc en justes noces dans une église parisienne en l’absence de ses parents mais en présence de la famille nombreuse de Annabella. Douze membres.

Les Fauvet apprendront l’évènement par leur fille Audrey.

Une quinzaine d’intimes, des collègues de bureau sont conviés à la fête nocturne qui se passe sur une péniche.

Annabella et Nicolas s’installent dans un premier temps dans l’appartement/propriété de ce dernier en attendant mieux.
Il gagne bien sa vie, sa femme n’a point besoin de travailler.
Elle découvre Paris pendant que son mari travaille dur.
Souvent en mission.

Les relations entre elle et ses beaux-parents sont nulles.
Les échanges par téléphone sont même violents et Annabella ne se gêne pas pour les rapporter à son mari au retour de ses voyages.
Elle souffre des misères qu’elle endure par la faute de sa belle- maman qui habite la province. A 300 kms de Paris.
Elle pleure devant lui pour appuyer son malheur. Il s’apitoie.

Nicolas décide de mettre le ola une bonne fois pour toute avec ses parents. Il rompt toutes relations d’avec eux.

Annabella est enfin heureuse, elle a son mari pour elle toute seule et adieu les remarques désobligeantes.
Un bonheur que de vivre avec son mari loin des interférences étrangères.

Le couple a beaucoup d’amis, pour la plupart des collègues de bureau mariés et d’autres pas.
Ces collègues trouvent la charmante épouse Annabella très agréable lors des réceptions dans leurs 70 mètres carrés. Intelligente surtout, bonne cuisinière et pleine de talents.
Alors qu’en réalité elle ne sait même pas rédiger une lettre correctement.

Stéphane est un collègue de bureau de Nicolas, marié avec deux adolescents Lucas et Audrey. Sa femme Isabelle est une belle femme issue d’un milieu bourgeois.

Les deux couples se rencontrent assez souvent sans les adolescents lors de sorties au restaurant ou alors chez l'un ou chez l'autre.

A suivre..

4°

Stéphane apprécie la jeune dame. Annabella s’en aperçoit et de fil en aiguille, elle se confie à lui au téléphone.

Elle trouve une oreille attentive et charitable qui l’écoute.

Elle l’encourage à venir la voir, chez elle dans son appartement, de préférence le mercredi et le vendredi, les deux jours où son mari Nicolas travaille à 70 kms de Paris, dans une succursale de l’agence mère. Ses journées sont pleines et fatigantes, il rentre tard le soir après ses heures de travail et comme par hasard, ces deux jours d’absences correspondantes aux deux jours de repos de son nouvel ami.
Stéphane accepte cette invitation avec joie.

Dés ses premières visites chez elle, Annabella l’entretient de ces premières escarmouches d’avec Nicolas. .
Elles sont d’ordre matériel qu’elle lui raconte en croisant ses jambes, découvrant ainsi par moment un joli mollet qui laisse deviner une très belle jambe.
Elle affabule dans ce qu’elle débite comme mensonges.

De visites en visites, il devient son confident attitré à l’insu de son mari qui ignore tout de ces visites, au bout de deux mois.

Un an après son mariage, Annabella tombe enceinte. Une fille du nom de Marise est née.
Ses beaux-parents ne sont pas avertis. Ils ne connaîtront pas le bébé, faute de rupture.

Durant leurs rencontres en intimité, Annabella toujours en forme pour raconter n’importe quoi à son confident, s’épanche sur les longues absences de son mari et le manque d’amour.
Et surtout son avarice.
Tout faux.

A Suivre..

5°

Annabella est une grande dépensière surtout en communications téléphoniques.
Elle appelle tous les jours ses parents au pays sur son téléphone fixe.
La facture de son portable n’est pas en reste.
Des notes si importantes que Nicolas pense un moment que sa ligne est détournée mais au vu des détails de la facturation, il ne peut que se résoudre à payer.

Stéphane, son ami, compatie aux aveux qu’elle lui rend compte presque journellement pendant leurs entrevues. Elle lui rapporte qu’il contrôle ses communications.
Que sa vie est infernale alors que dans la réalité Nicolas est bien loin de tout cela. Il est un homme honnête, intègre aimant sa famille et surtout très amoureux de sa femme.


Son confident prend à cœur la situation ‘détestable’ dans laquelle vit cette belle créole au-dessus de tous soupçons. Il croit tout ce qu’elle lui raconte. Il était loin d’imaginer que son meilleur ami serait ainsi alors qu’ils se connaissent depuis leur plus tendre enfance.

Deux ans et demi plus tard, après la naissance de son premier enfant, Annabella met au monde Aristide, un garçon, Aristide. Elle qui est si malheureuse, elle s’investit dans l’enfantement.
Histoire de donner plus de solidité à son foyer au ‘bord de la rupture’ tel qu’elle le présente à son confident qui ne reste pas insensible à ses ‘racontars’ qu’elle lui distille.
Il est devenu l’incontournable ami.
Bref, tout est bon pour l’épouse créole à noircir le tableau par des prétextes fallacieux.
Nicolas ne se doute de rien. .

Avec l’arrivée de ce second bébé, le couple Fauvet déménage dans un beau quartier du côté de la Madeleine pas très loin de la bourse. A une station de métro de son bureau.

Les parents de Nicolas sont mis au courant de ce second événement et de ce transfert par leur fille, Ariel.

A suivre …

6°

Stéphane, le confident, est toujours là, assidu envers Annabella pendant les moments d’absences de son mari en voyage. Il va même porter son attention envers la jeune femme en l’aidant dans le remplacement des couches du nouveau-né et lui donner le biberon. Il ne reste plus qu’à partager le lit de l’épouse de son ami pour boucler le tout.

Un soir, Nicolas, reçoit un coup de fil deux jours après son retour d’Afghanistan, de chez sa maman vers les 3 heures du matin.
Son papa décède.
Il se lève et s’habille pour aller veiller son père sous le regard presque joyeux de sa belle créole qui ne s’attendait pas à cette mort de son beau-père.

Annabella respire à la nouvelle ; un de ses ennemis vient de rejoindre l’enfer.
Elle se sent soulagée par la mort de son beau-père.

-‘…Dommage … !’ A t’elle sûrement penser ‘…Que cela soit lui et pas elle… !’

Au bout de deux jours passes auprès de sa maman à présent veuve, Annabella téléphone à son mari..

‘…Et surtout rappelle-toi au moins que nous sommes là, tu ne vas pas le réveiller par ta présence … !’ Au téléphone.

Il passe encore un jour dans le pavillon parental et rentre à Paris en prétextant à sa vieille maman, un reportage urgent.

Stéphane et Annabella passent des moments de dilettante dans l’appartement.
A se raconter leurs petits soucis ménagers. Il parle de sa femme Isabelle, qui elle aussi n’est pas très portée en amour. Des mensonges qui passent pour de sincères confidences mais qui flirtent sur des sujets sexuels. Chacun sonde l’autre.

Isabelle, la femme de Stéphane ignore tout de cette mansuétude que porte depuis longtemps son mari pour Annabella. Elle est loin de douter cette charité toute chrétienne que son époux porte à son amie en mal de tout car Annabella est aussi l’amie d’Isabelle. Elles se téléphonent par moment mais Annabella se garde bien de confier ses soi- disant mauvaises relations conjugales d’avec Nicolas.

Elle est femme à ne pas ‘fouiner’ mais par contre les enfants, Lucas et Audrey eux, ont remarque des petits changements notables dans la conduite de leur père.

A suivre…

7°

6 mois plus tard, c’est au tour de Madame Adeline, la maman de Nicolas, d’expirer pour cause de chagrin et de solitude. Sa fille Ariel la trouve inerte sur sa chaise à balancier immobile, durant sa visite le week-end dans son grand pavillon.

Nicolas se rend au chevet de sa maman qui n’a jamais connue l’appartement de son fils et encore moins vue les petits-fils de son fils, pas même en photos.

La cérémonie funèbre terminée, il rentre à Paris en catimini, afin d’éviter les quolibets sournois de sa femme qui est aux anges car comme on peut le deviner, la principale cause de son ‘malheur’ vient de rejoindre l’autre ‘con’ comme elle le confie à Stéphane.

Tout va donc pour le mieux. La route est libre.

Le testament est ouvert deux mois plus tard, après le décès de la vieille Adeline.
Il est précisé que Ariel bénéficie des trois appartements parisiens et que le pavillon revient à Nicolas. Tous les autres comptent reviennent à la première
Ce qui fait dire à Annabella…

‘…Ils t’aimaient bien à ce que je vois… !’

Nicolas se tait.

A suivre..

8°

Rien n’a change dans le train- train quotidien et habituel de Annabella.
Entre deux conversations intimes avec Stéphane, elle lui dit que son mari la délaisse de plus en plus et qu’elle le soupçonne de voir ailleurs.
Un mensonge de plus.
L’autre boit son breuvage sorti tout droit d’une langue de fange.

Lors d’une pleurnicharde de Annabella devant son confident dans son appartement, la jeune créole fait part de son manque d’argent. Nicolas qui n’est pas insensible au ‘chagrin’ de celle là, tire deux billets de 50 € et les lui remet ; l’ingénue tombe des nues , semble
Offusquée et refuse dans un premier temps mais devant l’insistance de son ami, accepte l’offre.

Elle l’embrasse sur les deux joues en lui prenant la main. Il la lui serre chaudement et pendant un laps de temps, il effleure ses lèvres. Elle comprend le message.
Il semble gêné dans un premier temps mais elle le rassure en lui serrant à nouveau les mains.
Il sent monter en lui une érection, la belle créole ne le laisse pas du tout insensible.
Il a même très envie d’elle.

Ils se quittent….Mais avant..

‘…Appelle-moi tout à l’heure ok ????’
‘…Ok, dés que je serai sur la route, je te rappelle… !’

Il tient sa promesse.

‘…Annabella… ! Tu veux me dire qq chose… ?’
‘…Oui, mais en y réfléchissant après coup, je préfère te le dire, vendredi matin, en tête-à-tête.. !’
‘…Ok, j’attendrai avec impatience vendredi… !’


A suivre…

9°

Vendredi arrive et Stéphane, conquis par la créole depuis pas mal de temps, se rend dans l’appartement de son amie Annabella. Ses deux enfants sont à la crèche.

‘…Je voulais te remercier très sincèrement du geste que tu as fait avant hier.. !’
‘…Je n’ai fais que te soulager, je ne supporte pas que tu sois en manque d’argent par la faute de Nicolas… !’


Elle s’avance vers lui et lui colle ses lèvres sur les siennes. Pris sur le fait accompli, il succombe sous le chaud baiser de la femme des îles.
Stéphane répond à cette douceur, tout en lui caressant le dos. Elle ressent des frissons et s’abandonne à lui. Ils couchent ensemble cinq minutes plus tard sur le fauteuil qui va leur servir de support.
Ils deviennent amants par la grâce de tant d’attention de la part de Stéphane et de deux billets de 50 €.

Au fil de leurs rencontres, il multiplie les gestes de générosité en payant l’amour qu’il lui donne sur le divan par trois billets de 50 € qu’elle prend à la fin de la sauterie en feignant le plaisir car Annabella est frigide depuis ce fameux faux viol.

Là aussi, ‘ses sobres gémissements de jouissance’ ne sont qu’affabulation dans le seul but évident est d’être prise au sérieux par son interlocuteur et ses nombreux autres ‘ interlocuteurs complaisants’ d’avant’.

Seul le fric l’intéresse. Et des hommes, il y en a eu beaucoup chez Annabella, de tous les âges et de toutes les couleurs. Mais pas le bon qui veut l’épouser.

Sans la providence qui s’est présentée sous ce naïf français de Nicolas, elle n’aurait jamais trouvé mari chez elle au pays ; un pays de misère où les femmes, sans ressource, ont recours à cette forme de prostitution qui fait partie de leur vie.
Les viols entre oncles et cousines, tantes et maris sont monnaie courante chez eux et les bâtards ne sont pas rares.
Mais une loi s’impose chez les îliens ; le secret sinon c’est la mort.


Revenons à nos deux amis.
Prise de remords, Annabella au bout de sixième fornication, propose à son amant à ce que leurs séances d’amour se passent ailleurs que dans l’appartement et cela par respect, elle en a encore un peu, pour le foyer.

Il aurait même accepté que cela se passe même dans des toilettes pourvues qu’il déchire ce sexe « sensible » à ses assauts.
Et c’est dans le parking souterrain de l’immeuble ou dans le garage qu’ils baisent comme des bêtes, certains mercredi ou vendredi matin; deux fois par mois. Tout un programme et un emploi du temps précis. Entre 10 heures et 11 heures. La gardienne de l’immeuble passe rarement entre ces heures là.

Dés fois dans la cave, allongés parmi les objets hétéroclites, à la lumière d’une lampe de poche. Qu’import le lieu si elle a son argent.

Aucune ombre au tableau sauf qu’un matin, Nicolas dans son bureau reçoit un coup de fil.
Dans le combiné, une voix bien jeune….Maquillée.

‘…Dites à votre femme de cesser de tourner autour de lui…. !’

A suivre….