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***** SALLE POUPEE*****GUET****

Envoyé par breitou 
Re: ***** SALLE POUPEE*****GUET****
30 septembre 2009, 12:20
captivante l'histoire
Pièces jointes:
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Re: ***** SALLE POUPEE*****GUET****
30 septembre 2009, 12:49
Titrite tes applaudissements me sont très encourageants, je te le dis très sincèrement.

TRÈS SINCÈREMENT.MERCI.RM.


J'ai rectifié une erreur d'age cependant.
Vers le fin 1908-1980 ca fait 72 ans et non 62.
Re: ***** SALLE POUPEE*****GUET****
30 septembre 2009, 12:57
ALBERT m'informe de tes applaudissements TITRITE il les a entendus avec joie et fierté donc....

Voici donc chère TITRITE, deux autres suite..
.


23°.

Clément se retrouve donc plus tard, propriétaire.
Il ira tous les vendredis soir fleurir la tombe de sa généreuse compagne.

Il n’oubliera pas de faire à tous les anniversaires de sa mort, une chkaba* (prière des défunts)

Ironie du sort, il devint très assidu aux offices de la synagogue de la rue PALIN KAO.

Il devient même mécène. Il paye ses anciens déboires en faisant la tsedaqa (dons aux œuvres juives. Il ne manque jamais une manifestation de soutien pour Israël.

Il commence à être reconnu enfin par la communauté juive de son quartier comme un homme charitable et plein d’humanisme. Il aidera même en secret des familles juives dans le besoin.

Clément Ayoun NEW de Paris n’est plus le Clément Ayoun le POURRI de l’ancienne Goulette.

Il est devenu un homme honorable, respectable et très apprécié à Paris.
Un an plus tard, il devient membre actif dans le CRIF.

Sa brasserie est très fréquentée par la communauté juive.

Il a acquis le fameux macaron de BEIT DIN.

Les rabbins et les barbus en tout genre remplissent la grande salle baptisée par un nom d’un Rav célèbre RAV ELIAOU.

Il est approché par le BEIT LOUBAVITCH.

Il honorera les deux rites, séfarade et ashkenaze, sans que cela porte préjudice.

C’est dans le courant du mois de Juin 2000, qu’un de ses premiers amis de tripot de l’ancienne Goulette, Edouard, lui parle de la vie de son ancienne cité. Il n’ose demander des nouvelles de son ancienne femme et de son ex belle famille.

Edouard lui apprend cependant qu’Hélène est toujours célibataire à 30 ans. Que sa famille vit toujours là bas mais que son père est paralysé.
La famille ne roule pas sur l’or.

Clément sent monter en lui, une grande ‘fouria’.

Une poussée de fièvre. Il se met à pleurer devant son ami et même à trembler des lèvres. Devant ce témoignage récent, il prend conscience à présent du grand mal qu’il a causé et surtout de la grande ghbina ( chagrin) qu’il a causé à cette famille honorable qui n’avait rien demandé de plus, que de voir leur fille unique et amoureuse en ce temps là, vivre une vie décente.

Il se le reproche amèrement devant son ami, stupéfait par le changement de comportement de celui qu’on surnommait ‘... Le tueur du tapis vert... !’

A Suivre...


24°

Six mois, plus tard, devant le succès de sa restauration, Clément rachète une vieille brasserie à un auvergnat arrivé à la retraite, sur le grand boulevard fort célèbre de Montmartre. CHEZ FERNANDE bis voit le jour.
Plus beau que le premier, la clientèle, juive religieuse ou pas, afflue dans cet antre de la gastronomie tunisienne.

Ses deux affaires marchent à merveille.
Il reçoit même un soir le président du Consistoire Juif.
Monsieur Benhamou accompagné par Monsieur Camus Bouhnik.
Qu’il n’avait pas revu depuis.
Les deux hommes se reconnaissent. Se saluent.

‘...Je n’ai pas eu le temps de vous remercier Monsieur Camus pour ce que vous avez fait pour moi....’ Dit t’il avec un brin de remord dans la voix.
‘...L’important est que vous êtes devenu un bon juif d’après notre communauté. Seulement, il reste encore quelque chose qui manque à votre palmarès. Vous voyez tout cela, tout ce que vous avez construit, tous ses biens matériels, ils ne sont rien devant ce qui vous manque à réparer... !’

Clément a compris l’allusion. Il ne dit rien. Il écoute. Il s’éloigne la tête baissée, tout en remerciant ses hôtes. Ils ne paieront pas l’addition en fin de repas.

Clément ne s’arrête pas en si bon chemin. Il investit encore dans une autre grande brasserie.
Des courtiers juifs bien placés dans les affaires de brasserie, l’informent des bonnes occasions.

Il ouvre chez FERNANDE TROIS, rue de REAUMUR.
L’homme est devenu très riche. Il roule en Mercedes, avec chauffeur en livrée.

Il redouble les attentions envers sa communauté et achète en Israël, un grand bâtiment qu'il transforme en restaurant, le MUST DES MUST, sur la grande et célèbre avenue Dizengof, à Tel-Aviv.

Qu’il baptise toujours du nom de CHEZ FERNANDE. En souvenir de JOSIANE CHIKRIT.

Celle qui lui a tout donné. Surtout l'honneur d'être un VRAI HOMME.

A Suivre.










Re: ***** SALLE POUPEE*****GUET****
30 septembre 2009, 13:14
25°.

En Août 1995, l’honorable Monsieur Clément Ayoun, fils de Georges Ayoun,
ancien professionnel et bookmaker dans les jeux de hasard, décide .....


A Suivre....
Re: ***** SALLE POUPEE*****GUET****
02 octobre 2009, 08:57
merci, la suite s'il vous plait
Pièces jointes:
bravo.gif
Re: ***** SALLE POUPEE*****GUET****
02 octobre 2009, 09:29
Merci
moi aussi je veux lire la suite
Re: ***** SALLE POUPEE*****GUET****
02 octobre 2009, 10:04
Ok Lola, cela sera fait pour demain SOIR ou Dimanche si D ieu le veut.
Re: ***** SALLE POUPEE*****GUET****
04 octobre 2009, 08:25
25°.

En Août 1995, l’honorable Monsieur, Clément Ayoun, fils de Georges Ayoun, ancien professionnel et bookmaker dans les jeux de hasard, décide enfin de retourner dans son ancienne ville, la Goulette.
Sa renommée d’honorabilité l’avait précédée dans cette banlieue balnéaire. Il avait appris par certaines confidences, que son papa était mort à l’asile de L’O.S.E (hospice de vieillard pour juifs). Juste un an après sa fuite. Les conditions de l’époque ne lui ont pas permis le déplacement.

Il débarque donc à Tunis sous une chaleur torride. Une voiture particulière mise à sa disposition par l’Hôtel Abou Nawas, se charge de le transporter.
La Direction de l’Hôtel l’installe dans sa plus grande et belle suite. Un service Beit Din est mis à sa disposition sous le contrôle du rabbin CASSUTO. z’al.
Sans perdre de temps, il décide de rendre visite à l’ancienne demeure de son père.
Et ce qu’il va voir, lui fait tirer des larmes. Par l’émotion. Les vieux sont surpris par la visite de ce monsieur qu’ils ne reconnaissent pas. Madame Serror est prévenue par son secrétaire de la présence de Monsieur Clément Ayoun.

‘...Echq’oun hede... ?’ (Qui est ce monsieur.. !) Dira t’elle en sortant de la cuisine les mains huileuses et dans son tablier blanc, la tête ceinte par un foulard.

‘...Clément Ayoun, madame Serror, ould Georges Ayoun, elli mét ouni... !’
( .....................................................Je suis le fils de ...............Qui est mort ici... !’
‘..Ah, ou te’oua jit, defnouou teoua yam cacah..... !’
(...Ah, et c est maintenant que tu viens, il a été enterré il y a longtemps, oul’dou mchè ou khellè oueh’dou... !) ( Son fils a fui et l’a laisse croupir ici... !’
‘...Je suis son fils, Madame Serror et je veux savoir où est enterré mon père... ?’
‘...Il faut se renseigner au Consistoire, chez Monsieur Chiche... !’

A Suivre...

Re: ***** SALLE POUPEE*****GUET****
04 octobre 2009, 08:53
26°

Sans perdre une seconde, il décide d’aller voir le président du Consistoire.

Mais avant, il ordonne à son secrétaire particulier de remettre un chèque de 50.000 Frs pour les oeuvres de l’O.S.E. Madame Serror n’en croit pas ses yeux et croit lire 5 Francs. On lui indique que c’est cinq millions d’anciens francs. Elle pense s’évanouir mais elle se retient. Le libellé de la somme inscrite sur le chèque lui interdit de tomber dans l’huile de ses frites. Elle embrasse son bienfaiteur qui ressort les joues saupoudrées de farine blanche.

Mme Serror s’en retourne à ses occupations, en glissant le précieux chèque dans son corset, histoire de faire sentir à sa vieille peau toute ridée un peu de fortune qui ne lui appartient pas, et tout en s’essuyant ses mains graisseuses….

‘...Le’jem mer’qenti el réjel ehdé... !’(Il doit être riche ce monsieur là... !)

Mais avant la visite chez Monsieur Chiche, le président du Consistoire DES FANTOMES JUIFS de Tunis (Quatre zombis et une douzaine de tremblotants en sursis), Monsieur Clément Ayoun, souhaite saluer, malgré les réticences de son secrétaire, celles de ne pas remuer le passé, son ex belle famille.

Ils y vont à pieds. La maison de la famille GUETTA se situe au 25 Avenue Bourguiba, à deux pâtés de l’O.S.E.

Il frappe à la porte qui donne sur rue et c’est Hélène qui ouvre.

‘...Bonjour Monsieur... !’
‘...Bonjour Hélène.... !’

Hélène, plus belle que jamais, est surprise par la prestance de ce monsieur, habillé comme un PDG.

Il porte une barbe et elle est loin de reconnaître son ancien époux.

‘...Puis-je rentrer Hélène... ?’
‘...Mais, comment connaissez vous mon nom... ?’

M’Tira la maman, de sa cuisine, entend la conversation. Elle sort pour aller à la rencontre de ce visiteur inconnu.

‘...Rentrez Monsieur.... !’ Dit M’Tira. En ignorant la personnalité qui se trouve au garde à vous devant sa fille. Il rentre. On le fait asseoir. On lui propose un verre de citronnade. Il accepte.
Clément reconnaît les lieux. Rien n’avait changé depuis.

Le rabbin Raymond est assis dans son fauteuil roulant. Il dévisage cet inconnu qui débarque à 13 heures, en peine canicule, à l’heure du déjeuner.

A suivre.
Re: ***** SALLE POUPEE*****GUET****
04 octobre 2009, 08:57
biber tes histoires font rire et pleurer.
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