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*****SALLES SUGGEST...JACQUOT...NAO...MAXITON...MABOULETTE...L'Inconnue sans tête.*****

Envoyé par albert 
Re: *****SALLES SUGGEST...JACQUOT...NAO...MAXITON...MABOULETTE...RAHEM...*****
26 octobre 2008, 11:32
10°.



Il n’en reste aujourd’hui que des noms et prénoms alignés, rassemblés et gravés dans la même pierre en granit du Mémorial de la SHOA, se superposant, les uns au dessous des autres.
Ils seront tous cités alphabétiquement le jour de YOM A SHOA à Paris, le jour anniversaire. 78 000 noms et prénoms de personnes juives tous ages confondus.

En attendant le Machiah.





Jonathan éteint la grande lumière mais laisse sa petite veilleuse de chevet allumée.
La lueur de la lampe illumine le visage du disparu. Le portrait de Chlomo semble s’animer. Jonathan pense qu’il lui sourit.

‘...Bonjour... ! Chlomo.... ! Tu vois... ! Hier matin, je ne te connaissais pas... ! Et puis ce soir, tu es là, devant moi... ! Par quel miracle... ? Et dire que je croyais t’avoir inventé alors que tu as existé... ! Je n’ai rien imaginé à ce que je vois, mais non, rien de rien, pas même inspiré... ! Tu es là oui bien là, mais mort... ! Tu sais, c’est bizarre, j’ai comme le sentiment de t’avoir connu... ! J’ai une grande sœur aussi et une petite amie... ! Tu sais quoi, demain, j’irais voir l’endroit où tu habitais... ! Je veux m’imprégner de ton histoire... ! De tes jeux qui ne ressemblaient sûrement pas à nos jeux et puis nos jeux tu sais quoi, des consoles, des vidéos. Enferme entre quatre murs à gigoter dans tous les sens. A se contorsionner lors d’un rallye virtuel... ! Tu vois un peu le style de jeu... ! Alors que les tiens étaient à l’air libre, les nôtres sont casaniers... ! Ecoute, je dois faire un petit exposé et je dois le faire avec sérieux afin de ne pas récolter des reproches. Je redoute que ma maîtresse me dise ‘....Jonathan tu es passé à coté du sujet... ! Cela je ne le veux pas, je dois m’impliquer et m’appliquer... ! Tu veux bien m’aider... ? ‘

Ainsi dialoguait Jonathan.

Au bout d’une demi heure de ce monologue virtuel, Jonathan se lève une dernière fois et va embrasser de ses mains le carré blanc lumineux avant de se coucher. Il laisse l’écran en veille.

Il s’endort. Laissant son ‘ami’ sous la clarté de sa veilleuse.

RAHEM.

A Suivre.

11°.


Deux heures plus tard, alors qu’il est en plein sommeil, il rêve.
Il se voit projeter dans la cour d’un vieil immeuble. Un numéro apparaît nettement, 95. Une plaque ‘...La rue du Fbg du Temple...’ Il voit des portes de partout s’ouvrir, des gens qui montent et descendent des escaliers. Il voit de la fumée noire sortir des gouttières. Il entend des voix qui pleurent. Des bébés qui hurlent et qu’on assassine en les frappant contre des portes. Il entend des gémissements sortis des couloirs, du sang qui s’écoule sur des marches et qui vont droit dans le caniveau. Il a des flashs. Des trains qui s’évanouissent dans le brouillard. Il entend des sifflements dans les oreilles. Il sent des odeurs acres. Il voit ‘son ami’ debout au milieu de la cour tenant son béret dans sa main gauche. Il le voit sourire. Derrière lui se tient une femme avec un bébé dans les bras. Elle l’appelle. Il voit des ombres écraser des corps inertes. Puis, SHLOMO qui se met à pleurer car ces ombres le tiennent par les mains. Ils le traînent. Son béret tombe à terre. Il est piétiné.

Jonathan se réveille en sursaut. Il est tout en sueur. Il s’aperçoit que son ordinateur est éteint. Il vient de vivre un épisode douloureux se rapportant à la Shoa.

Il reste un moment pensif, tout tremblant, assis sur son lit puis il se rendort.

Au petit déjeuner...

‘...Hier soir, tu as laissé ton ordinateur allumé, et j’ai vu la photo de CHLOMO. Il est très beau.... !’ Sa maman.

Jonathan ne dit rien. Il boit son lait et mange sa tartine de pain beurré.

RAHEM
.


A Suivre.

Re: *****SALLES SUGGEST...JACQUOT...NAO...MAXITON...MABOULETTE...RAHEM...*****
01 mars 2009, 11:50
REPRISE DU RÉCIT

'...RAHEM...!


Re: *****SALLES SUGGEST...JACQUOT...NAO...MAXITON...MABOULETTE...RAHEM...*****
03 mars 2009, 10:27



12°



‘...Maman, tu sais, pour mon petit exposé, si je dois le faire avec justesse, je dois m’imprégner de la compagnie de ‘mon ami’... !’
‘...Ton ami... ? Quel ami... ? Mais Jonathan, enfin, il n’est pas ton ‘ami’. Un ami est quelqu’un qu’on a bien connu, qu’on a fréquenté, lui il n’est qu’un souvenir qui appartient à la mémoire vivante de ses proches qui ont survécu, s’il en a... !’
‘...Il n’en a plus, il n’a plus rien, il est seul.... !’
‘...Comment le sais tu hein.... ? Jonathan, tu dis n’importe quoi... ! Qu’est ce que cela veut dire, il est seul...? D ieu lui a donné une vie,sans doute courte hélas, mais crois-tu que la destinée des gens est connue par avance... ? Non... ! Personne ne peut la dicter, encore moins la gérer... ! Elle est certes inscrite quelque part mais va savoir où... ? Je crois que tu es dépassé par cela... ! On te demande de parler d’un enfant victime de la SHOA, pas de t’identifier à lui... ! Ok... ? Sinon tu pourrais en souffrir inconsciemment... ! Ce qui s’est passé ne doit en aucun cas troubler ton esprit.
La Mémoire de la SHOA nous appartient il est vrai mais n’appartient pas à chaque individu, elle est collective... ! C’est un ensemble, une grande communauté de gens piégée par le malheur malgré elle, parce que juive. Elle ne peut être disséquée comme on partagerait un gâteau... ! Pourquoi est-ce seulement cette disparition de ce jeune garçon qui t’interpelle alors que toutes les douleurs et les souffrances de cette période se ressemblaient... ? Ce qui est important est d’entretenir cette grande flamme en souvenir de nos chers disparus pour toutes les générations futures. Les historiens ont fait un travail remarquable et titanesque avec l’aide des témoins de cette époque tragique afin que la tragédie ne soit jamais oubliée... !Et surtout transmise aux générations futures afin qu’elle ne soit pas oubliée.... !’


Jonathan ne semble pas attentif aux remarques de sa maman.
Après sa collation matinale, Jonathan descend les marches de son étage. 15 minutes plus tard, il sonne à la porte de son amie Annie.

‘...Qu’est ce que tu fiches là, de bon matin.... ?’
‘...C’est qui... ?’ La maman de Annie, Odette.
‘...Jonathan... ! Maman... !’ ‘...Qu’il rentre... !’

Jonathan rentre.

RAHEM.


A Suivre.
Re: *****SALLES SUGGEST...JACQUOT...NAO...MAXITON...MABOULETTE...RAHEM...*****
08 mars 2009, 12:42
13°

>



'...Je voulais te remercier pour ton mail... !’
‘...T’avais pas besoin de te déplacer pour cela, un simple coup de fil aurait suffi.... !’
‘...Je voudrais que tu m’accompagnes à un endroit, pas loin d’ici... ! Au 95 du Fbg du Temple... !’
‘...Et pourquoi... ? Je dois commencer aussi mon travail de recherches... !’
‘...As-tu trouvé ton ‘ami’... !’
‘...Quel ami... ?’
‘...Ben celui dont tu dois raconter son histoire... !’
‘...Jonathan tu es têtu, tu prends cette chose trop à cœur... ! Non pas encore, je vais chercher ... !’
‘...Le mien s’appelle CHLOMO.... !’
‘...J’ai compris, c’est devenu ton ami, un macchabée... !’
‘...Je ne veux pas aller seul là bas tout seuls. J’ai fais un cauchemar cette nuit là et je crains de tomber dans les pommes encore une fois... ! Il faut que tu m’accompagnes... !’
‘...Jonathan tu as un sérieux problème, alors cesse tes divagations, fais ton compte rendu en t’appuyant sur des faits réels et pas sur ce que te dictes ton imagination... !’
‘...Donc tu ne veux pas m’accompagner... ?’
‘...Non, va seul, j’ai autre chose à faire... !’

Dépité, Jonathan sort en maugréant dans les escaliers.

Dehors, il fait doux. Il marche sur la grande avenue de Belleville.
Le marché bat son plein. Il se fraye un passage parmi les ménagères.
Il croise son jeune ami Meyer tenant la main de sa maman.
Par contre, il ne salue pas Suggest un jeune immigré juif polonais, plein de nefra
(vantardise) . Et pour cause, ils se sont disputés dans la cour de la récréation pour une broutille. Suggest l’aurait menace de le taper s’il le croisait seul mais heureusement que Madame la maman du jeune prodigue est là.

Bref, il arrive enfin à la hauteur de la station ‘...Belleville...’

Chez elle, Annie pense à son ami. Elle regrette de l’avoir presque rabroué.
Elle décide de s’habiller et de le rejoindre.

Jonathan longe la rue du Faubourg.
Il arrive à la hauteur du 95.
Il ne connaît pas le code du digicode et à cette heure là, les magasins avoisinants sont fermés. Il attend devant la porte en fer peinte en vert qu’un voisin rentre ou sorte.

Annie n’est pas loin. Elle le surveille


RAHEM.
Re: *****SALLES SUGGEST...JACQUOT...NAO...MAXITON...MABOULETTE...RAHEM...*****
19 mars 2009, 11:01

14°

La patience de Jonathan est payée de retour.
Enfin, la porte s’ouvre et il s’engouffre.
Il est dans le hall. Des boites aux lettres sont alignées à sa droite.
Il s’arrête un moment. Et là, il aperçoit la cour de son ‘ami’ Chlomo.
Rien n’a changé. Il y a bien un dallage fait de pavés. Des portes, deux à gauche et une à droite. Il lève les yeux, il y a des fenêtres aux étages. Du linge qui sèche aux cordes. Des pots de fleurs sont alignés dans un recoin de la courette.
Il est devant ce qu’il a vu dans ses mauvais rêves.
Il avance prudemment.
Il marche sur les pas de son ‘ami’. Il est dans la cour de ses jeux.
Il avance lentement. Avec appréhension. Il craint de voir surgir un lointain passé. Ses oreilles bourdonnent. Il entend une voix de femme.
Il lève la tête mais il n’y a personne. Il entend une porte qui s’ouvre.
Il est au milieu de la cour. Jonathan se baisse et effleure les pavés de ses doigts.

Il ne voit pas qu’un garçonnet tenant un béret entre ses mains sort de derrière lui et le regarde en silence.
Entre temps, Annie est rentrée et surprend la scène irréaliste.
Jonathan ne la voit pas.

‘...Je sais que tu as marché ici et sauté à la corde... !’

Il parle seul. Alors que le garçonnet assiste à la scène. Assis sur une marche.

‘...Je suis désolé par ce qu’il t’es arrivé. Ne crois pas que tu es le seul à en souffrir, je souffre aussi mais en silence, même Annie ne le sait pas. Mes parents ne comprennent rien... ! Ils ont autre chose à faire. Mais moi je suis là près de toi en ce moment pénible même si tu n’es plus là... ! Tu veux qu’on fasse semblant de jouer... ? Ok... !’

Jonathan mime des sauts à la corde. Saute à pieds joins. Vise un trou à bille imite un lancer de toupie...Il transpire.

Jonathan s’agenouille sur les gros cailloux encastrés. Il tremble.
Il est prit par une grande émotion. Des frissons le parcourent.

Annie pense que son ami va tomber dans les pommes.
Elle va vers lui.





Le garçonnet se lève et va vers Jonathan. Il tapote son épaule.
Jonathan, tout en sueur, se retourne.
Des perles de sueur en bordure de ses cils l’empêchent de voir le visage du petit inconnu.

Jonathan est surprit ...

‘...Je sais que tu viendrais CHLOMO... ! Je t’attendais... !’
‘...Moi aussi... !’


Annie s’approche de lui.
Elle le serre dans ses bras.

‘...Comme je t’aime Jonathan... !’

Et les deux pleurent chaudement CHLOMO HALEVY qui vit dans son paradis blanc.

FIN.







Rahem, rahem na, H. elokénou, rahem
Al Israël amékha, Rahem
Véal Yérousalaïm Irékha,
Rahem, Rahem, Rahem

Al Tzïon Mishkan Kébodékha
Véal Malkhout Beït David mishéhékha
Véal Habaït hagadol véhakadosh,
Rahem, Rahem, Rahem.

Aies Pitié, prière d'être clément, Eternel notre D. sois clément
Sur le sort de ton peuple Israël, aies pitié
Et sur le sort de ta ville Jérusalem
Rahem, Rahem, Rahem

Sur le sort de Sïon le site de ton Honneur
Et sur le royaume de ton messie David
Et sur le Grand et saint Temple
Rahem, Rahem, Rahem

Glossaire : Rahem *, aies pitié, sois clément.

RAHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEM......§§§§§§


Re: *****SALLES SUGGEST...JACQUOT...NAO...MAXITON...MABOULETTE...RAHEM...*****
11 octobre 2009, 10:22
L'inconnue sans tête
.




Paris le 29/4/2004


Récit policier raconté par Breitou en 11 Chapitres.

Les faits rapportés ici sont pure imagination et ne peuvent constituer un plagiat ou inspiration de quelque nature qui soit. Les noms cités sont fictifs.



Mensonges, vérités et contre vérités.

‘...C’est horrible .... ! Je n’ai jamais vu ......Ca ! Mais où sont passés les restes... ?’
‘..‘..On a découvert que cela, ces lambeaux de corps et de chairs coupés sans doute avec un gros canif ou un couteau, éparpilles, pas de tête, pas de mains, rien que çà.... !
Me dit Gilbert, mon collègue.

‘...Quel acharnement...... !’

En 30 ans de carrière, j’ai rarement vu un corps de femme aussi mutilé. Nous étions toute l’équipe ahurie, devant le spectacle qui s’offrait à nos yeux. Rien que des fragments d’os, un tronc, des moignons. L’odeur était insoutenable, en état de décomposition pour certains morceaux. Les membres étaient celui d’une jeune femme blanche, européenne, cheveux blonds, âgée d’une vingtaine d’année.

Les seins étaient coupés et le sexe écartelé, un trou béant comme si on l’avait creusé avec une pelleteuse.
Fallo notre photographe, cliquait sous tous les angles, le nez bouché par une serviette. Il ressortait de tant à autre, pour vomir dans le lavabo. C’est la femme de l’agence, qui, devant la découverte du corps est sortie en hurlant pour prévenir la police.

Les propriétaires, de vieux retraités, habitaient Nice, et venaient rarement dans leur appartement. Les anciens locataires s’étaient volatilisés. Las de payer, les charges, ils décidèrent de le mettre en vente. L’appartement était donc désert depuis longtemps.

Le corps décharné reposait dans l’arrière chambre fermée.L’odeur cadavérique ne pouvait donc s’échappait dans le palier de l’immeuble.

J’étais perdu dans mes suppositions. Les indices matériels manquaient cruellement d’autant plus qu’aucune disparition de jeune femme ne m’était parvenue afin de mettre un nom, sur ce corps étêté,malgré les avis de recherches, un peu vagues et sibyllins diffusés dans toute la France et Interpol. Les appels à témoins concernant une jeune fille, habillée en jogging rouge et basket, découverte morte dans un appartement, n’ont pas aboutis.

Après plus de deux ans d’enquête infructueuse, je décidais de remettre le dossier au juge d’instruction avec comme mention ‘ Crime non élucidé.’ Du moins, sauf rebondissement.

Pour la première fois de ma vie, je reconnaissais mon incapacité à résoudre cette énigme .Je me sentais mal à l’aise à quelques semaines de mon départ à la retraite. J’aurais voulu partir sur un coup d’éclat mais mon échec me laissait un goût amer dans la bouche.

Que vont-ils penser aussi, mes collègues de bureau... ? Mes chefs criminologues... ?
J’entendais déjà leurs sarcasmes et quolibets derrière mon dos. Et bien plus que tout, le juge Gonfland me dire....

‘...Alors Inspecteur.... ! On ne peut pas réussir à tous les coups.... ! Triste fin de carrière.. ! Inspecteur... !’.

Par chance, beau joueur, le juge ne me fit pas de remarques blessantes mais au contraire ; il m’assura de sa sympathie. Je lui proposais de remettre éventuellement, le dossier à mon prédécesseur Gilbert au cas où....

‘...Pourquoi pas après tout, vous l’avez bien formé... ! Donc laissons lui une chance, je mets le dossier en veilleuse... ! En ne classant pas l’affaire. Je lui demanderai un complément d’information.

‘...Pourrais-je quand même .... ! Suivre de près son évolution au cas où.... ?’
‘...Mais mon cher ami, la justice n’en sera que plus reconnaissante envers l’un de ses meilleurs limiers... !’
‘...Merci monsieur le Juge. ?.. !’

Je le saluais, soulagé par sa réponse. Il était au fond bien heureux de se débarrasser de moi sans trop de vague. De cette non-conformité que j’étais à ses yeux.

Tous mes collègues de bureau mirent leur énergie à préparer une petite fête d’adieu, moi qui exécrais ce genre de festivités. Les discours et les flonflons n’étaient pas mon genre. Bref, tout se passa comme prévu ; je m’esquivais bien avant la fin de la fête. Mais avant je prenais Gilbert par le bras....

‘...Gilou... ! Tu es sur l’affaire et j’ai un droit de regard au sujet de l’inconnue sans tête... !’
‘...Tu l’a ré ouvert... ?’
‘...C’est le sentiment du juge.... ! Je n’ai rien fait pour... !’
‘...Oui, je vois, je vais passer mes heures à chercher là ou toi tu as échoué... ? Quand même... ?’
‘ ...Et bien vois tu, c’est le moment de prouver que tu es mon digne remplaçant... ! Ok ... ?’
‘... Tu me lègues un bel héritage, mon ami, et je ne te remercierai pas assez…...’

Il me rassura.

A suivre....

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