Bienvenu(e)! Identification Créer un nouveau profil

Recherche avancée

***** SALLE GABRIEL-DAVID.....5X5...LA STATUE DE PIERRE... LILIA ...CLAIRE-FONTAINE*****

Envoyé par breitou 
Roman.

CLAIRE-FONTAINE.
Ou le sentier aux alouettes.

Chapitre XXIV.

Pendant ce temps, Armanda et Justine roulent en direction de CLAIRE-FONTAINE. Elles sont à 250 kms du village et compte arriver vers les 13 heures si tout se passe bien.

Pascal, Firmin et Brillard sont sur le chantier. Ils inspectent la vigne. Ils donnent leurs appréciations sur le déroulement de ce qui a été déjà fait…

-‘…Je pense que nous devrons protéger nos vignes, avec les giboulées de MARS, elles risquent de se faire mal… !’ Dit Firmin.
-‘…J’y avait pense d’ailleurs, j’ai commandé un système de bâche sur rail pour les couvrir entièrement.
J’en ai conçu les plans et je tenais à vous les présenter… ! Les bâches en plastique agiront comme des boucliers protecteurs et il suffit d’appuyer sur des boutons électroniques, commandés à distance, pour les voir s’ouvrir et se découvrir à la bonne saison et vice versa… !’ Ajouta Pascal.
-‘…Oh quelle innovation, on n’aura plus alors à craindre la grêle… !’
-‘…Non c ‘est fini ce genre de perte sèche… ! Venez je vais vous expliquer tout cela sur mes croquis ... !’

Ils rentrent dans la roulotte et Pascal découvre les fameux plans.
Firmin et Brillard sont épatés…

-‘….C’est très ingénieux mais cela va coûter cher… !’
-‘…Le système sera amorti en cinq ans. Ce n’est pas très cher au vu des dégâts que les calamités peuvent causer, et nous savons tous ce que vaut un remboursement par les assurances, qui rechignent souvent pour dédommager ce genre de catastrophes naturelles. Et puis je commercialiserai le système dans tout le pays quand les viticulteurs apprendront la merveille… ! Non… ?’
-‘…Oh que oui, ils seront ravis , même.. !’
-‘…Bon, il est temps de bouffer, nous avons des tranches de cochon avec des haricots du pays, toujours la recette de maman.. !’ Dit le vieux grincheux, heureux par sa nouvelle situation.

Armanda au volant, avale les kilomètres sans s’arrêter. Elles ne sont plus qu’à 100 km de Claire-Fontaine.
Toutes ses pensées vont vers sa filleule Justine…Elle prie en silence pour que tout se passe bien et soit conforme aux désirs de Justine, qu’elle considère comme sa propre fille.

Depuis son jeune âge, Armanda n’a fait qu’éduquer la jeune pubère, jusqu’à son adolescence, selon les principes chrétiens ; l’amour du prochain tel que Jésus l’a prescrit. Elle l’emmenait même tous les dimanche à la messe. La tante redoutait surtout un incident chez les Riyeu qui briserai l’avenir et la foi de sa filleule. Justine s’aperçoit de la tristesse de sa tutrice.

-‘…Tu sembles triste , et je lis dans tes pensées, ne t’inquiètes pas à mon sujet, tout se passera bien, je le sens.. !’
-‘…J’y crois ma chérie, ce qui me fait le plus mal c’est de te quitter, que vais je devenir sans toi… ?’
-‘…D ieu n’oublie personne, tu m’as dis hier non ??? Alors pourquoi veux-tu qu’il t’oublie… ?’

Armanda se retint pour ne pas pleurer.

-‘…Quelle éloquence… ! Nous ne sommes plus qu’à quelques kilomètres de Claire-Fontaine, je pense que nous y serons dans une demi-heure… !’
-‘…Je suis calme et patiente et surtout sereine.. !’

Chez les Riyeu, Lise descend les marches des escaliers beaucoup mieux qu’il y a deux jours, elle semble rétablie.

-‘…Informe Mr Bailly , que je vais mieux, et que je ne compte aller nulle part sauf que de voir ma fille à Gorganza.. !’
-‘…Nous irons après demain si tu le veux, je vais prévenir Armanda… ! Ce soir… !’
-‘…L’as tu déjà vue Maman… !’
-‘…Oui , bien souvent, toute seule, ton père n’a jamais voulu m’accompagner… !Je m’étais présentée à elle comme la cousine d’ Armanda… ! Elle y a crue … !’
-‘…Comment est elle… ?’
-‘…Magnifique, nous lui envoyons tout le nécessaire chaque mois, afin qu’elle ne soit pas démunie.. ! Ton père a même prévu un lot d’ héritage pour elle, pour ses espérances. Tu vois qu’au fond , il l’aime mais sa fierté l’aveugle… ! Ce bougre… ! En 35 ans de mariage, je n’ai toujours pas compris son fichu caractère… ! Je lui suis reconnaissante au moins , de n’avoir pas été avare avec nous… ! Il a toujours eu peur d’affronter le scandale là où il n’y avait pas, sans doute qu’il tient cela de ses parents, des nobles… ! Bof… ! Il avait retenu l’expression de sa chère maman qui lui disait souvent à table…’\bleu{ ….Jean…. ! Et surtout n’entache jamais le blason de ta famille.. Quoiqu’il arrive…!’}
-‘…D’un autre age tout cela… ! Dit Lise .

Rentre le Riyeu.

-‘…Ma mère était noble, et je n’ai rien fait pour éradiquer cette noblesse de mes veines. Voilà où m’a amené les armoiries de ma famille, dans la peine de voir ma fille ainsi troublée… ! ‘
-‘…C’est déjà bien que tu le reconnaisses.. !’ Réplique sa femme.
-‘…N’en parlons plus… !’ Conclue Lise.
-‘…Attends, ne bouge pas, je vais te montrer quelque chose… !’

A suivre…


Chapitre XXV.

Berthe s’absente quelques minutes puis réapparaît en tenant un album de photos.

-‘…Viens voir… ! Ta fille… ! Je sais que ton père le consulte en secret…. !’

Lise, les mains tremblantes se saisit de l’album qu’elle pose sur ses genoux. Et lentement comme si elle voulait
ne pas le froisser, commence à tourner les feuillets avec précaution. A mesure que les pages défilaient en silence, sous les yeux de sa maman, elle se sentait envahir d’une intense émotion qu’elle maîtrisait mal.

-‘…Tu peux pleurer tu sais… !’

Elle se laissa aller sans contenir ses larmes prenant soin de ne pas mouiller les portraits de Justine.

-‘…Depuis ses premiers mois, jusqu’à ce jour, elle avait droit à tous les cadeaux de Noël et d’anniversaires… !’
-‘…Oui…. ! Mais loin de nous… ! Sans l’affection des siens… ! Quelle est belle… !’
-‘…Nous avons été privées depuis si longtemps de sa présence… ! Que de fois je voulais la ramener ici… ! J’avais peur de ton père, d’enfreindre ses directives… ! Au début, chaque fois que je prenais la décision de le faire et qu’il me voyait monter dans la voiture, il me disait \bleu{‘…Où vas tu comme ça… ?’ } Je rappliquais la mort dans l’âme… ! Puis devant mon entêtement, il n’a plus rien dit… !Par la suite, je me disais qu’il faut laisser les choses se tasser ; j’avais prédis une issue honorable. Je suis à la fois heureuse qu’enfin tout va rentrer dans l’ordre et malheureuse d’avoir laissé passer tant d’années sans réagir fermement… ! Ma parole s’est tue devant la sienne… Par moment….! ’

-‘…Il doit souffrir énormément en silence de cela…. ! Papa… !’
-‘…Regarde là, ici , en colonie de vacances…19… ! ‘
-‘…Je la trouve pleine de vie… ! Elle ressemble à Pascal… ! Elle a ses yeux… ! Tu ne trouves pas… ?’
-‘…Oui, je trouve par contre qu’il y a quelque chose d’attirant en elle, une certaine noblesse.. !’
-‘…Sans doute la fameuse noblesse de ma grand-mère, Honorine.. !’
-‘…Oui, mais en s’en fout à présent… !’
-‘…Là, par contre, ceux sont tes joues…. !’

Berthe prend la tête de sa fille entre les mains et se met à pleurer à chaudes larmes…

-‘…Quel gâchis… ! Quel gâchis… !Ils ont le chic dans cette famille de tout détruire… ! Leur fille, Mlle Ruth, à l’époque, bien avant que tu naisses, s’était suicidée en se jetant d’une falaise en Normandie. Elle vivait toute seule aussi. Tes grands-parents se sont opposés à son mariage… ! Elle s’était entichée d’un employé d' écurie… !Elle avait 25 ans.. ! D ieu nous a épargné d'un tel malheur… ! Ton grand-père n’avait pas survécu au drame, il est mort de chagrin quelques mois plus tard, en disant la veille sur son lit de mort..…’ …Nous ne sommes pas faits pour être heureux… !

‘ Plus tard, la vieille Honorine, fut gardée par sa fille Armanda, la sœur de ton père, jusqu’à sa mort, dans son château… ! Puis ton père a tout vendu à l’époque… ! D’où le célibat de ta tante… ! Ton père subvient à toutes ses charges jusqu’à aujourd’hui… ! Lorsque elle a appris qu’elle devait te garder, elle fut si heureuse par ce choix, qu’elle retrouva le goût de revivre après le deuil … ! C’est une femme pieuse . J’ignore ce qui va se passer à présent. Je pense que la séparation d’avec Justine va lui causer un gros chagrin… !’
-‘…Je vais faire en sorte qu’elle soit près de nous, après tout, il y a de la place pour elle, tu ne trouves pas....! Reste le délicat problème de ma fille, c’est à elle de décider chez qui elle veut vivre, je ne veux pas la perturber outre mesure… ! Je respecterai son choix… ! Et puis nous avons tant de choses à nous raconter après ces 15 années de silence… ! Papa semble las de tout cela, cela ne m’étonnerait pas qu’il décroche, dans ce cas, je tiendrais le domaine avec toi et nous apprendrons à Justine le métier, si elle le désire… !’
-‘…Je pense que tu réfléchis bien mais ne brusquons pas les choses, il faut laisser le temps au temps, sans le presser… !’

Pendant ce temps, Armanda et Justine dévalent le sentier des Alouettes. Armanda a décidé, comme prévu de rendre visite d’une façon impromptue à Pascal. Elle s’arrête devant le portail au moment où ce dernier sort du mobil home. Il est surpris par la présence de cette voiture immatriculée à Pau dans le 64 000. Pascal va au devant de la voiture étrangère.
Armanda baisse la vitre à son approche…

-‘…Bonjour Madame, Mademoiselle… !’
-‘…Bonjour Pascal… ! Je suis Armanda, voici votre fille Justine… !’

S'adressant au temps, un poète a dit un jour ‘ O Temps..…Suspend ton vol… !’

Et bien mes chers amis, le vœu de ce poète vient de se concrétiser au moment même où la fille et le père, après une séparation malheureuse surtout subordonnée à une sale machination, se retrouvent dans un décor de montagnes et de grisaille. Un temps suspendu comme les nuages arrêtés au dessus de Claire-Fontaine.
Un silence religieux s’est emparé de toute la campagne et l’impression qui vaut , à cette minute même, n’a pour seule explication que l’émotion qui naît entre la rencontre d’un père et de sa fille. Tous les éléments présents ont cessé de vibrer, par cette magie inaccoutumée. La nature semble s’être arrêtée de vivre . Claire-Fontaine, la rivière en contre bas, s’est figée comme la fameuse statue de sel de la bible. Les saules pleurent en silence sans larme.
Contre toute attente, alors que le soleil se fait rare en cette saison, dans ces hautes montagnes voilées de brume, souvent enneigées, un rayon de soleil s’est détaché sur le Pic du Tallion dans le cirque de Gavarnie. Malgré la distance, sa réverbération sur la poudreuse, semble illuminé le visage de Pascal qui a du mal à croire que sa fille est là, à une franche coudée de sa position cambrée. Un rayon de soleil providentiel que Pascal interprète comme un signe divin. Ce signe qui fait espérer toute l’humanité quand elle se trouve dans une impasse obscure.

Une petite clarté qui transperce le ciel, venue d’en haut pour leur rappeler qu’il faut espérer à des lendemains meilleurs, à un avenir radieux qui efface un passe qui n’a plus court… !

A la foi, à la patience, à la persévérance et au courage, de ceux qui se sentent blessés dans leur âme et dans leur corps, ce petit rayon céleste tombe à pic pour interpeller les hommes, les femmes et même les imbéciles de bonne volonté et de tous bords, pour leur dire que rien ne vaut l'espoir, quand tout semble fini… !’.
Comme par magie, les deux retrouvés ont cru entendre le son de la harpe, celle de Orphée…’…Elle est là chérie pour toi…. ! Dis Pascal…}

Justine sort de la voiture et sans complexe, comme une jeune fille a qui on a apprit la leçon depuis quelques jours seulement, étreint son père qui, sous cette accolade, fond en larmes.

Armanda est émue devant ce spectacle irréelle, impensable il y a si peu de temps.

Pascal se détacha légèrement de l’étreinte de sa Justine, pour mieux savourer ce visage qui lui a manqué depuis tant et tant d’années. Il en rêvait inconsciemment depuis qu’il avait appris la nouvelle. Il fut servi au delà de ses espérances. Il la regardait comme s’il buvait ‘ l’eau de son visage’ avec une telle force dans le regard que la jeune fille..

-‘…Cesse de pleurer, papa, regarde le soleil… ! N’est-ce pas qu’il est beau aujourd’hui… !’
-‘…Venez, rentrons chez nous… !’


A suivre…

Roman.Inédit.


CLAIRE-FONTAINE.
Ou le sentier aux alouettes.



Chapitre XXV.

Berthe s’absente quelques minutes puis réapparaît en tenant un album de photos.

-‘…Viens voir… ! Ta fille… ! Je sais que ton père le consulte en secret…. !’

Lise, les mains tremblantes se saisit de l’album qu’elle pose sur ses genoux. Et lentement comme si elle voulait
ne pas le froisser, commence à tourner les feuillets avec précaution. A mesure que les pages défilaient en silence, sous les yeux de sa maman, elle se sentait envahir d’une intense émotion qu’elle maîtrisait mal.

-‘…Tu peux pleurer tu sais… !’

Elle se laissa aller sans contenir ses larmes prenant soin de ne pas mouiller les portraits de Justine.

-‘…Depuis ses premiers mois, jusqu’à ce jour, elle avait droit à tous les cadeaux de Noël et d’anniversaires… !’
-‘…Oui…. ! Mais loin de nous… ! Sans l’affection des siens… ! Quelle est belle… !’
-‘…Nous avons été privées depuis si longtemps de sa présence… ! Que de fois je voulais la ramener ici… ! J’avais peur de ton père, d’enfreindre ses directives… ! Au début, chaque fois que je prenais la décision de le faire et qu’il me voyait monter dans la voiture, il me disait \bleu{‘…Où vas tu comme ça… ?’ } Je rappliquais la mort dans l’âme… ! Puis devant mon entêtement, il n’a plus rien dit… !Par la suite, je me disais qu’il faut laisser les choses se tasser ; j’avais prédis une issue honorable. Je suis à la fois heureuse qu’enfin tout va rentrer dans l’ordre et malheureuse d’avoir laissé passer tant d’années sans réagir fermement… ! Ma parole s’est tue devant la sienne… Par moment….! ’

-‘…Il doit souffrir énormément en silence de cela…. ! Papa… !’
-‘…Regarde là, ici , en colonie de vacances…19… ! ‘
-‘…Je la trouve pleine de vie… ! Elle ressemble à Pascal… ! Elle a ses yeux… ! Tu ne trouves pas… ?’
-‘…Oui, je trouve par contre qu’il y a quelque chose d’attirant en elle, une certaine noblesse.. !’
-‘…Sans doute la fameuse noblesse de ma grand-mère, Honorine.. !’
-‘…Oui, mais en s’en fout à présent… !’
-‘…Là, par contre, ceux sont tes joues…. !’

Berthe prend la tête de sa fille entre les mains et se met à pleurer à chaudes larmes…

-‘…Quel gâchis… ! Quel gâchis… !Ils ont le chic dans cette famille de tout détruire… ! Leur fille, Mlle Ruth, à l’époque, bien avant que tu naisses, s’était suicidée en se jetant d’une falaise en Normandie. Elle vivait toute seule aussi. Tes grands-parents se sont opposés à son mariage… ! Elle s’était entichée d’un employé d' écurie… !Elle avait 25 ans.. ! D ieu nous a épargné d'un tel malheur… ! Ton grand-père n’avait pas survécu au drame, il est mort de chagrin quelques mois plus tard, en disant la veille sur son lit de mort..…’\bleu{ …Nous ne sommes pas faits pour être heureux… !} ‘ Plus tard, la vieille Honorine, fut gardée par sa fille Armanda, la sœur de ton père, jusqu’à sa mort, dans son château… ! Puis ton père a tout vendu à l’époque… ! D’où le célibat de ta tante… ! Ton père subvient à toutes ses charges jusqu’à aujourd’hui… ! Lorsque elle a appris qu’elle devait te garder, elle fut si heureuse par ce choix, qu’elle retrouva le goût de revivre après le deuil … ! C’est une femme pieuse . J’ignore ce qui va se passer à présent. Je pense que la séparation d’avec Justine va lui causer un gros chagrin… !’
-‘…Je vais faire en sorte qu’elle soit près de nous, après tout, il y a de la place pour elle, tu ne trouves pas....! Reste le délicat problème de ma fille, c’est à elle de décider chez qui elle veut vivre, je ne veux pas la perturber outre mesure… ! Je respecterai son choix… ! Et puis nous avons tant de choses à nous raconter après ces 15 années de silence… ! Papa semble las de tout cela, cela ne m’étonnerait pas qu’il décroche, dans ce cas, je tiendrais le domaine avec toi et nous apprendrons à Justine le métier, si elle le désire… !’
-‘…Je pense que tu réfléchis bien mais ne brusquons pas les choses, il faut laisser le temps au temps, sans le presser… !’

Pendant ce temps, Armanda et Justine dévalent le sentier des Alouettes. Armanda a décidé, comme prévu de rendre visite d’une façon impromptue à Pascal. Elle s’arrête devant le portail au moment où ce dernier sort du mobil home. Il est surpris par la présence de cette voiture immatriculée à Pau dans le 64 000. Pascal va au devant de la voiture étrangère.
Armanda baisse la vitre à son approche…

-‘…Bonjour Madame, Mademoiselle… !’
-‘…Bonjour Pascal… ! Je suis Armanda, voici votre fille Justine… !’

\rouge{S'adressant au temps, un poète a dit un jour ‘ O Temps..…Suspend ton vol… !’ Et bien mes chers amis, le vœu de ce poète vient de se concrétiser au moment même où la fille et le père, après une séparation malheureuse surtout subordonnée à une sale machination, se retrouvent dans un décor de montagnes et de grisaille. Un temps suspendu comme les nuages arrêtés au dessus de Claire-Fontaine.
Un silence religieux s’est emparé de toute la campagne et l’impression qui vaut , à cette minute même, n’a pour seule explication que l’émotion qui naît entre la rencontre d’un père et de sa fille. Tous les éléments présents ont cessé de vibrer, par cette magie inaccoutumée. La nature semble s’être arrêtée de vivre . Claire-Fontaine, la rivière en contre bas, s’est figée comme la fameuse statue de sel de la bible. Les saules pleurent en silence sans larme.
Contre toute attente, alors que le soleil se fait rare en cette saison, dans ces hautes montagnes voilées de brume, souvent enneigées, un rayon de soleil s’est détaché sur le Pic du Tallion dans le cirque de Gavarnie. Malgré la distance, sa réverbération sur la poudreuse, semble illuminé le visage de Pascal qui a du mal à croire que sa fille est là, à une franche coudée de sa position cambrée. Un rayon de soleil providentiel que Pascal interprète comme un signe divin. Ce signe qui fait espérer toute l’humanité quand elle se trouve dans une impasse obscure.

Une petite clarté qui transperce le ciel, venue d’en haut pour leur rappeler qu’il faut espérer à des lendemains meilleurs, à un avenir radieux qui efface un passe qui n’a plus court… !

A la foi, à la patience, à la persévérance et au courage, de ceux qui se sentent blessés dans leur âme et dans leur corps, ce petit rayon céleste tombe à pic pour interpeller les hommes, les femmes et même les imbéciles de bonne volonté et de tous bords, pour leur dire que rien ne vaut l'espoir, quand tout semble fini… !’.
Comme par magie, les deux retrouvés ont cru entendre le son de la harpe, celle de Orphée…’…Elle est là chérie pour toi…. ! Dis Pascal…}

Justine sort de la voiture et sans complexe, comme une jeune fille a qui on a apprit la leçon depuis quelques jours seulement, étreint son père qui, sous cette accolade, fond en larmes.

Armanda est émue devant ce spectacle irréelle, impensable il y a si peu de temps.

Pascal se détacha légèrement de l’étreinte de sa Justine, pour mieux savourer ce visage qui lui a manqué depuis tant et tant d’années. Il en rêvait inconsciemment depuis qu’il avait appris la nouvelle. Il fut servi au delà de ses espérances. Il la regardait comme s’il buvait ‘ l’eau de son visage’ avec une telle force dans le regard que la jeune fille..

-‘…Cesse de pleurer, papa, regarde le soleil… ! N’est-ce pas qu’il est beau aujourd’hui… !’
-‘…Venez, rentrons chez nous… !’


A suivre…

Chapitre XXVI.

Armanda suivit le père et la fille.

Ces derniers rentrèrent dans la caravane, enlacés comme deux amoureux. Pascal ne la quittait pas des yeux.

Le vieux Brillard était en costume…

-‘…J’avais tout compris en vous regardant par le hublot alors je me suis débarrasse de mon vieux pantalon, l’occasion en vaut la peine… !Firmin apporte le bon vin de l’étable, celui de mon fils… ! Armanda… ! Quelle joie de vous revoir… ! Toi, tu es Justine, sinon je ne me serais pas change…. !’

Justine, toujours sous le coup de l’émotion, va embrasser son grand-père.
Le vieux l’entoure par ses bras et la fait asseoir à ses côtés.

-‘…Armanda , prenez place.. ! Nous aurons bientôt de meilleurs commodités.. !’
-‘…Vous avez bien change Brillard.. !’
-‘…Oui, que veux tu, mais j’ai mis beaucoup de temps pour cela, mon fils d’abord et aujourd’hui ma petite fille y sont pour quelque chose… ! Je ne t’imaginais pas aussi belle Justine, j’ai l’impression de voir ton père… !’
-‘…Elle a aussi un côté maternel, père, si tu le remarques bien.. !’
-‘…J’en conviens, Lise est belle , une fille charmante mais… !’ Ajouta la Brillard.
-‘…Ouvres les bouteilles Firmin, nous avons soif.. !’ Dit Pascal.
-‘…Je deviens soudainement gâteux, va falloir que je me taise plus souvent.. !’
Firmin… ’…Cela plus de 60 ans que tu parles.. !’
Brillard... ’…Quand même pas, 58.... !’
Armanda. ’…Tu n’a pas perdu le sens de l’humour… !’
Firmin…. ’…Goûtez moi ce nectar… Les amis …. ! Et fêtons humblement ces retrouvailles… !’

Tout le monde boit à la santé de l’enfant revenu au bercail.

Pascal…….’…Nous allons rendre visite à tes autres grands-parents et à ta maman.. ! !’
Armanda…’… Brillard, les temps changent ne l’oubliez pas et vous êtes beau comme ça à présent.. !’
Brillard…..’…Je compte le rester et surtout me débarrasser de toutes mes vieilleries dans la rivière.. !’
Armanda…’…Faits gaffe, sinon elle risque de se polluer… ! Vaut mieux les enterrer… ! C’est plus convenable… !Et notre Muse n’en sera que plus heureuse…. !’

Une heure plus tard,

Pascal, Armanda et Justine prennent place dans la voiture de ce premier…Pascal démarre. En chemin,

-‘…Firmin vous la ramènera demain matin votre voiture, n’ayez crainte.. !’
-‘…Je ne me fais aucun souci pour elle, le souci est ailleurs.. !’
-‘…N’y pensez pas… !Je pense que tout va rentrer dans l’ordre, et puis ma fille est là et c’est tout ce qui compte pour moi… !’ Dit Pascal.

Pascal regarda sa fille avec un sourire aux lèvres.

Justine….‘…Je crois vivre un conte… ! Tout cela m’arrive si vite que je n’ose y croire.. !’
Pascal…‘…Nous vivons les plus beaux instants de notre vie, ma chérie et crois moi ils valent la peine de les consommer parcimonieusement… ! Et moi qui croyait avoir tout prévu, votre venue me surprend, Armanda.. ! Vous m’avez coupée l’herbe sous les pieds…. !’
-‘…Trop réfléchir parfois fait douter sur ce qu’on l’intention de faire, la surprise à l’avantage d’ôter la préméditation.… !’ Ajouta Armanda.
Pascal….‘…Vous êtes fine Armanda… !’
-‘…Je suis quelqu’un qui fait la part des choses, n’oubliez pas les paroles de l’évangile… !’
-‘…Il y a un temps pour tout…. !’ Réplique Justine…. !’ ..Pour aimer et se haïr.. ! Pour pardonner et se réconcilier.. !’
Armanda…‘…Laissez le temps ensevelir les mauvaises choses et surtout faites naître votre vraie nature, Pascal… ! Laissez parler votre cœur… ! Sans que la raison s’en mêle.… !’
-‘…Je m’y attacherai.. ! Justine sera notre ciment.. !’ Répond Pascal.
-‘…Me comparez à un liant gris… ! Me laisse froide… ! Disons plutôt, un nouveau liant.. !’

Pascal rit de cette candeur qui se détache de sa fille.

-‘…Vous êtes un bon père, Pascal… ! Que vos pensées soient pures et claires et que votre libre arbitre soit à la hauteur de vos valeurs… !’ Dit Armanda.
-‘…Nous y sommes… !’ Conclue Pascal.

Ils arrivent devant le Château Riyeu.

A suivre…

Re: ***** SALLE GABRIEL-DAVID.....5X5...LA STATUE DE PIERRE... LILIA ...CLAIRE-FONTAINE*****
08 juillet 2012, 10:58
Tu fais quoi là toi GERMAIN...? Tu piques mes textes maintenant...??
Re: ***** SALLE GABRIEL-DAVID.....5X5...LA STATUE DE PIERRE... LILIA ...CLAIRE-FONTAINE*****
08 juillet 2012, 11:01
Roman.Inédit.


CLAIRE-FONTAINE.
Ou le sentier aux alouettes.

Chapitre XXVII

Pascal se gare devant le perron du château de Riyeu.
La fille, la tante et le papa se présentent devant la grande porte en chêne massif incrustée de bas reliefs représentants des motifs végétaux ; des grappes de vigne soutenues par des porteurs.
C’est Madame Berthe qui ouvre la porte tandis que le Riyeu par sa fenêtre, caché derrière les rideaux, assiste à la venue de sa sœur de Pascal et Justine.

Mme Riyeu n’en croit pas ses yeux.

-‘…Seigneur D ieu…. !’
-‘…Bonjour Berthe… !’ Dit Armanda.
-‘…Pascal, Armanda, Justine…… !Si je m’y attendais, rentrez donc, ne restez pas là… !’
-‘…Et moi qui croyait que vous étiez sa cousine… !’ Dit Justine à Berhe.

Justine embrasse sa grand-mère.

-‘…Venez, allons dans le salon…. ! Je suis à bout de souffle… ! Si je m’y attendais… !’
-‘…Lise va t’elle mieux madame Riyeu…. ? Dit tout prévenant Pascal.
-‘…Oui, elle va beaucoup mieux, elle est dans sa chambre, elle se repose mais je vais la chercher… !’
-‘…Je préfère voir maman, toute seule d’abord… !’ Réplique Justine.
-‘…Oui, comme tu voudras… !’
-‘…Installez vous… ! Yvette va nous servir quelque chose… ! Quelle surprise… ! Je suis sous le choc.. !’

Elle appelle sa domestique Yvette.

-‘…Pascal, que voulez vous boire.. ? Armanda…. !Justine… !’
-‘…Si vous avez du Brillard 1969…. ? Répond Pascal.
-‘…Tout comme Pascal…. !’ Dit Armanda.
-‘…J’attends de voir maman, je suis impatiente de la rencontrer… ! Conclue Justine. ‘….Veux tu venir avec moi papa… ?’
-‘…Non je préfère tenir compagnie à Armanda… !’ répond Pascal.
-‘…Cessez de fuir Pascal… ! Après tout ce ne sont que des retrouvailles … ! Aujourd’hui plus rien n’est comme avant, vous ne trahissez personne… ! Et si vous êtes là depuis quelques temps, je le suppose du moins, c’est sûrement avec le consentement de votre famille, sinon vous ne seriez pas ici … !’
-‘…Décidément on ne peut rien vous cacher… ! En effet, ma femme et mes enfants n’ignorent rien de tout cela,
ma femme a été celle qui m’a poussée à tout savoir … ! Elle s’est faite même un point d’honneur à vous connaître… ! Très prochainement… !’
-‘…Bien , c’est tout à son honneur… !’ Répond Armanda.
-‘…Bon, ma chérie, nous allons rendre visite à ta maman…! Elle a hâte de te voir, nous en parlions hier en consultant ton album de photos… !’ Reprend Berthe, la grand-mère.

Elles montent ensemble la volée d’escaliers recouverte de moquette bleue brodée de motifs.
Arrivées en haut des marches , Berthe se désiste.

-‘…Je préfère rejoindre mes hôtes… ! Va voir ta maman toute seule, c’est plus convenable, vous avez tant de choses à vous raconter… !’

Justine se dirige vers la chambre de sa maman.
Elle tape délicatement à la porte.

-‘…Rentre maman… ! ‘
-‘…Bonjour maman… !’

Lise est surprise de voir devant elle sa fille Justine.

-‘…Justine…. ? Mais… ? On ne m’a pas prévenue de ton arrivée, nous devions venir te voir… !’

Justine sans attendre plus longtemps va se bloquer dans les bras de sa maman.

-‘…Mon D ieu, c’est un miracle, laisse moi te voir…. !’..

Elle ausculte sa fille de bas en haut.

-‘…Comme tu es merveilleuse, je suis toute mal foutue, attends je vais me faire belle… !’
-‘…Non pas la peine de perdre du temps avec tout ça, asseyons nous plutôt.. !’

Elle prend la main de sa maman et toutes les deux impatientes de se connaître, laissent libre cours à leurs sentiments.

-‘…Viens….. ! Regarde par la fenêtre, ce paysage merveilleux, il n’est rien devant toi et toute les fois que je le voyais, je sentais qu’il me manquait quelque chose, à présent il est encore plus beau. … !’

La mère et la fille se tenant par les hanches font plus amples connaissances, et se livrent à leurs premières confidences.

Pendant ce temps, en bas dans la salon, Armanda, Berthe et Pascal sont assis à savourer le bon vin du Riyeu.

-‘…Je crois que je devrais partir, retrouver mon père et Firmin… !’
-‘…Ils peuvent quand même attendre, ils n’ont pas besoin de vous… ! Vous ne voulez pas voir Lise… ?’ Dit Berthe.
-‘…Je ne préfère pas pour le moment, elle doit être accaparée avec Justine…. ! Il va falloir que nous parlions de son hébergement… ! Et surtout de sa prise en charge… ! J’ai tous les documents attestant des faux en écriture et surtout des malversations que votre mari a fait à cette époque… ! Madame Maggie Bourrache a bien voulu me signer certains papiers confidentiels qui pourraient porter préjudice à votre époux… !’
-‘…Je conçois la véracité de vos propos mais est- ce raisonnable de poursuivre à présent le grand-père de votre fille… ? Après tant d’années… ! Que gagnerait vous en fin de compte, sinon que vous feriez de la peine à Lise et à Justine… ? Le moment est il venu de rabâcher le passe…… ? Déterrer des vieux souvenirs de leurs caveaux…? Refaire des autopsies surannées….,’Alors que nous avons devant nous de si beaux jours… ? Et puis pensez-vous que Justine, votre fille apprécierait votre démarche…. ? Elle qui a été élevée dans de bons principes chrétiens… ? Elle ne comprendra pas Pascal, ces vieilles rancunes, ces blessures qui nous ont fait tant de mal, à vous et à nous… ! Jean est profondément affecté par cela et je pense qu’il n’en a pas pour longtemps … ! Tout cela à prit une tournure tragique, cela aurait pu être pire pour Lise et Justine. … ! Vous devriez le rencontrer et parler avec lui, et je suppose aussi que Justine a son mot à dire dans tout cela, on ne peut plus l’ignorer… !’ Dit Berthe.
-‘…Pascal, la voix de la sagesse et de la raison doivent primer sur toute autre considération ; la vengeance est l’anti-chambre de la haine… ! Vous êtes venu pour vous venger ou pour connaître la vérité… ? Ne croyez vous pas, que votre seule présence ici constitue à ses yeux un revers….. ? Une bonne claque , un camouflet… ? Vous lui avez jeté sur la figure ces déboires… ! Faut il que le mettiez à genoux et que vous enfonciez votre épée ente les deux yeux… ? Il n’a jouit de presque rien dans sa vie sauf que d’emboucher des bouteilles de vin… ! Berthe ne mérite pas fin cette fin désastreuse ; voir son époux finir sa vie dans la honte et l’opprobre, pour toujours… ? Est-ce bien raisonnable encore pour votre fille Justine… ? Pour Lise que vous avez aimé autrefois.. ? Et qui sait , sans préjuger de l’avenir, s’il ne mettra pas fin à ses jours… ! Encore vous, vous avez fondé une famille, vous avez fêté des anniversaires en famille et connu tant de joies sauf, bien sur, le bonheur de ne pas avoir vu votre fille durant longtemps, mais eux, cette famille Riyeu , qui porte sûrement une malédiction sur leurs épaules, n’est il pas temps qu’elle retrouve dans la dignité un semblant de bonheur d’autant plus que Jean reconnaît tous ces faits … et tors….? Répliqua Armanda.
-‘…Que préconisez vous alors… ?
-‘…Repartir sur de meilleurs principes moraux, il n’est pas trop tard pour apaiser les consciences avec l’accord de votre père et de votre famille, puisqu’elle sont parties prenantes, pour le préjudice qu’il vous a causé .. ! Il est temps de panser les plaies, de penser à l’avenir de votre belle et jeune fille qui semble perturbée par tout ce qui lui arrive ; elle en souffre intérieurement, sûrement, en secret ; s’il faut lui ajouter encore un autre souci, elle sera gravement perdue pour tout le monde, à présent qu’elle connaît la vérité. Justine est une fille fragile, une fille de classe… ! Donnez lui la chance de sa vie ; d’être heureuse, de se sentir aimée par vos deux familles, elle comprendra, et puis et surtout, vous lui apportez deux demi-frères… ! Une autre belle maman…. ! N’est-ce pas merveilleux tout cela… ? La reconnaissance de votre fille n’est pas un problème ; Jean, je suppose, n’a plus le droit à la parole, il cherche , sans le dire, la réconciliation… ! La paix qui lui manque… ! Avant de partir… !’

Ajouta en conclusion Armanda.

-‘…Et vous Madame Riyeu qu’en pensez vous… ?’
-‘…Ma belle sœur est une femme intelligente , et je corrobore ses dires, j’aurai eu du mal à vous entretenir avec une telle franchise … ! L’intérêt de Justine est entre vos mains Pascal ainsi que ses espérances… !’
Tout ce quelle vient de vous dire est le reflet de ma pensée… ! Maintenant, il est temps de laisser parler votre conscience. Nous sommes las par tout cela et n’aspirons qu’à terminer nos jours dans la sérénité et dans la paix…. Dans le pardon…..!’

Pascal…..‘…J’appréhende ce moment où il viendra me demander pardon et je crains ne pas pouvoir le lui accorder… !’

Armanda…‘..On lui accordons le pardon, vous libérez son âme… !’

A suivre..


Chapitre XXVIII.

En haut. Lise et Justine.

-‘…Si tu savais combien je te voulais ma fille…. ! Tu vois cet album, et bien figure toi que je l’avais acheté avant ta naissance, j’avais tout préparé, et grand- mère voulait que je prépare ta chambre… ! Tiens, nous en avons même pris des photos….. ! Regardes là, j’avais posé des posters, des images d’alouettes, ici je voulais accrocher des lumignons ; nous avions même prévu de t’acheter des peluches… !. Tu ne pouvais pas imaginer la fièvre qui s’est emparée de nous, ta grand-mère et moi…. ! Dans les premières semaines… ! Nous étions si heureuses par ta venue… ! Puis tout s’est brusqué… ! Hélas….. ! Je n’étais qu’une adolescente… Sans grande défense…!’
-‘…Bien, il va falloir tout refaire ici, mais en plus grand.. !’
-‘…Tu veux vivre auprès de nous…. ? Mais ton Papa, va s’y opposer, ton grand-père a mal agit envers lui, et je suppose qu’il fera tout pour recouvrer ses droits… !’
-‘…Ceux sont les tiens aussi.. !’
-‘…Mais je ne peux m’affronter à ton père, le mien porte tous les torts.. !’
-‘…Papa, ne fera rien, il trouvera la solution qui convient à mon bien être.. !’
-‘…Je le crois aussi, alors laissons le agir de son propre grès… ! Malgré le mal que m’a causé mon père, je ne peux rien lui reprocher… ! Il est au bout du rouleau… ! Il n’ose même plus descendre dans le salon, encore moins travailler.. !Ni me regarder en face… ! Il m’évite… !’’
-‘…Il est dans la chambre du fond, n’est ce pas… ?’
-‘…Oui au fond dans le corridor… !’
-‘…Je vais allez le voir, qu’il voit la ressuscitée… !’

Justine prend congé de sa maman et se dirige vers la chambre de son grand-père.
Le Riyeu est allongé dans sa chambre obscure.
Elle frappe à la porte. Puis une voix…grave..

-‘…Rentre… ! Je t’attends.. !’
-‘…Bonjour, je suis… !
-‘…Justine, je te reconnais, d’après tes photos sur l’ album et puis qui peut me rendre visite à cette heure là d’aussi belle et jeune… ! Si ce n’est ma petite fille… !’

Riyeu se lève et va s’asseoir dans son fauteuil.

-‘…Viens que je te vois de plus près… ! Assieds toi.. !’
-‘…Pourquoi êtes vous dans le noir… !’
-‘…L’obscurité me repose les yeux… ! Je deviens aussi sénile, quoique je pense toujours l’avoir été… !’
-‘…Vous vous reprochez votre sénilité ???
-‘…Oh bien plus que cela… ! De mauvais calculs surtout, je suis un piètre comptable et un mauvais
prévisionniste… ! Honnêtement, j’ai presque tout raté.. ! Autant te le dire… !’
-‘…Peut être qu’il est temps de vous rattraper… !’
-‘…Rattraper quoi ?? Le temps où je pouvais jouir de toi… ? Où les occasions que j’ai mille fois ratées… ? La vieillesse a cette particularité de faire remonter à la surface ses errements pour se faire pardonner quand on sent que tout va partir… ! A l’ approche de la mort, on se souvient soudain que D ieu existe, et alors on se rend coupable de tout… ! Et innocent de rien…. !’
-‘…C’est déjà faire preuve d’honnêteté que de se juger pour ses fautes.. ! Le pêcheur trouve souvent grâce aux yeux du Seigneur que le pieux… !’
-‘…Tu vois déjà à ton âge, je ne pensais pas comme toi… ! Je me sens si petit en ta présence…. !’
-‘…Il suffit de demander pardon avec sincérité, à ceux que vous avez offensé et peut être leur cœur que vous croyez fermé, s’ouvrira à votre repentir … !’
-‘…Je vois que ma sœur n’a pas perdue son temps. Je lui suis grès de cette formation religieuse qu’elle t’ a donnée.. !’
-‘…Vous auriez dû lui ressemblez… !’
-‘…Merci de m’en faire le compliment, et bien je ne suis pas comme elle.. ! Mon choix de te placer chez elle fut par contre fort judicieux à la longue... ! Pour une fois, j’ai eu une illumination….! Tes reproches me sensibilisent mais je doute qu’ils me pardonnent… ! Par contre…. !’
-‘…Ne pas pardonnez à son grand-père dans un moment difficile et délicat me ferait ressembler à une fille bien mal éduquée… ! Et cela ne fait pas honneur à ma tutrice… ! ’
-‘…Je souffre doublement à présent, je souffre de ce que tu es à présent…. ! Je croyais retrouver une jeune fille
d’un niveau commun et voilà que je découvre une adolescente pleine de bon sens et de charité qui me dessille les yeux.. ! Je te dois ça au moins. Je voudrais avoir ton avis puisque je vois que tu brilles par tant de sagesse à ton âge… ! Je voudrais réparer le mal que j’ai fais envers ta maman, ton papa et ton grand-père… Joseph ! Cette situation ne peut perdurer… ! Je ne crois pas pouvoir survivre plus longtemps.. ! Que dois-je faire pour me réconcilier avec tout le monde… ?’
-‘…Rien que de plus simple…….. ! Reconnaître vos torts envers eux et le leur dire face à face pour qu’ils puissent lire dans vos yeux votre sincérité …. ! Partagez… !’
-‘…Partager quoi…. ?’
-‘…Ce que vous estimez avoir prit frauduleusement… ! Maman n’en sera que très fière par votre décision ; d’une part elle retrouvera son honneur et d’autre part, vous aurez fait preuve ainsi de courage et de désintéressement… ! Grand-mère ne trouvera pas a redire.. ! Tante Armanda a conclu son conte de cette façon… !’
-‘…Quel conte… ?’
-‘…Vous savez , elle me parle souvent par paraboles et lorsqu’elle m’en a parlée, elle a termine ainsi….\bleu{’…Le Châtelain, pour effacer le malheur qu’il a causé autour de lui, a décidé de partager ses terres avec ceux qu’il a bafoué… ! Ce n’est que justice rendue… !’ }
-‘…Tu veux que je m’associe alors… ?’
-‘…Oui, avec papa, maman , Armanda… ! Pour une part… !’
-‘…Mais ton père est marié, il compte me destituer dans la région, déclasser mon vin et surtout m’intenter un procès et j’irais en prison..… ?’
-‘…Il n’en fera rien, je saurai lui parler …. ! S’il veut me garder pour moitié… !’
-‘…Toi alors, tu veux nous faire du chantage … ?’
-‘….Non…. ! Essayer de vous rapprocher pour avoir une grande famille unie autour de moi… !’
-‘…Je n’ai plus rien à perdre, j’accepte ton chantage… !’
-‘…Ok… ! ‘
-‘…Viens , que je t’embrasse …. ! Tu ressembles à une Riyeu… !’
-‘…Non, pas du tout, je ressemble à moi, tout simplement.. !’

Elle embrasse une dernière fois son grand-père et va rejoindre sa mère qu’elle invite à venir la suivre.

Lise s’habille et quelques instants plus tard descend en compagnie de sa fille les escaliers qui mènent au salon.

A suivre…




blid de GERMAIN.
Re: ***** SALLE GABRIEL-DAVID.....5X5...LA STATUE DE PIERRE... LILIA ...CLAIRE-FONTAINE*****
17 juillet 2012, 12:10
Roman Inedit.

CLAIRE-FONTAINE.
Ou le sentier aux alouettes.

Chapitre XXIX.

Berthe se lève et se dirige vers ses enfants.

-‘…Venez mes enfants…. ! Prenez place… ! Nous discutions de choses importantes puisque l’occasion nous est offerte, crevons l’abcès… !’

Lise et Justine prennent place…Lise va s’asseoir face à Pascal.

-‘…Maman vient près de moi… ! Ici… ! ’

Justine est entre Pascal son père et Lise.

Justine……‘ Où en étiez vous alors dans vos discutions… ?’
Armanda….‘…Nous extrapolions sur ton avenir et sur le notre… ? Nous fantasmions… !’
-‘…Et la réalité alors …. ? Vous n’allez pas en parler… ?’

Pascal…….‘ …Le principal intéressé n’est pas là… !’

Riyeu du haut de la balustrade.

-‘… Le principal incriminé n’est pas absent… !’

Jean Riyeu descend les marches en tenant la rampe.

-‘…Je n’ai pas l’intention de polémiquer encore moins de me défendre… ! Mais surtout proposer… ! Ma petite fille vient de m’éclairer et m’a suggérée des idées nouvelles auxquelles j’adhère et m’associe… !’

Armanda…

-‘…On t’écoute… !’

-‘…Pascal la présence de votre père serait souhaitable… ! Dites lui de venir… ! S’il vous plait… !’

Pascal intercède au vœux du Riyeu.

-‘…Firmin sera là aussi… ! Je tiens à sa présence…. !’
-‘…Invitez aussi Germain pendant que vous y êtes… ! On fera la nouba .. !’
-‘…Ca ne fait rire personne , Jean… !’ Dit Berthe. ‘Tu devrais t’asseoir au lieu de faire la chandelle… !’
-‘…Comme il vous plaira Pascal, je me soumets à tous vos désirs.. !’

A suivre…..



Chapitre XXX.

Une demi-heure plus tard, rentrent Firmin et Brillard.
La domestique les introduit dans le salon.

Brillard… . ‘ …Tu vas nous faire une homélie… ! Riyeu… !’
Pascal……‘….Papa… ! Assieds toi… ! Le moment est arrivé de tout reconsidérer… ! La présence de ma fille doit occulter le passe et éclairer le présent et le futur… !’
Brillard…...‘…Ou alors ton testament… ?’
Riyeu……. . ‘…Tu me donnes le vertigo… !’
Armanda….‘…Il n’a pas l’air d’être dans le coma en tout cas… !’
Riyeu……..‘ …Voilà… ! Depuis votre arrivée dans le village Mr Moore… ! Il s’est passe beaucoup de choses……. ! Vous m’avez remis en question … ! Quand j’ai pressenti, selon la rumeur, que vous étiez Pascal, vous êtes devenu un vrai cauchemar… ! Puis le cauchemar s’est transformé en rêve… !’
Brillard… .. ‘ …Tu rêves aussi… ?’
Riyeu……..‘….Berthe qui vous a toujours apprécié et aimé, m’a ouvert les yeux et ce rêve s’est transformé en euphorie…. !’
Brillard……‘ …Décidément, tu fais tout en même temps toi… !’
Riyeu……..‘…Cette euphorie par la suite s’est transformée en évidence, une réalité logique après coup et après mon aveuglement. Cela grâce à la présence de ma petite fille Justine… ! Sa jeunesse, sa fraîcheur est venue fouetter ma conscience et surtout me donner le coup de grâce… ! Il est temps que je vous demande à tous pardon pour le mal que je vous ais fais durant ses longues années… !’
Brillard…...‘ …Si tu crois que nous nous sommes déplacés pour t’entendre dire des âneries… !’
Firmin…….‘…Tu peux toujours repartir, tu sais, pour une fois qu’il parle bien, tu devrais te taire Brillard, peut être que je comprendrais mieux ce qu’il dit… !’
Riyeu……..‘….J’ai donc pris, en mon âme et conscience , mes dispositions pour réparer ce mal… !’
Brillard……‘…Ah nous arrivons au plat de consistance… !’
Riyeu…….. ‘…Je vais me décharger de toutes mes fonctions de Maire et de chef d’entreprise… ! Je vais soumettre votre candidature Pascal, aux prochaines élections municipales… ! J’en ai déjà parle à mes subordonnés et ils ont accepté le principe, je ne vois personne d’autre à cette fonction… ! D’autre part , je propose une association avec vous Brillard, si vous l’acceptez bien sur, à savoir un pourcentage sur la vente de mes crues… ! Une offre alléchante afin de vous dédommager de ma forfaiture… ! Ma femme et ma fille s’occuperont du domaine tandis que Justine trouvera sa part dans l’entreprise à sa majorité… !’.
Brillard…... ‘...Tu veux qu’on se marie ensemble… ?’
Armanda….‘…Unir nos forces contre la rude concurrence… ! Brillard… ! Un intéressement en plus de ce que vous allez récoltez chez vous… !’
Pascal…… ‘…Nous allons y réfléchir et je pense que votre offre est honnête. Il faut que chacun de nous préserve ses acquis sans se concurrencer… ! Nous prenons note de tout cela… ! Quant à Justine… !’
Riyeu…….‘…Je comprends parfaitement votre idée et je vous en suis grès. Quant à Justine… ’
Justine……‘…Je ne sais que dire … !Votre proposition va dans le sens que j’espérais, vous avez mis les pendules à l’heure et les aiguilles à présent vont tourner dans le bon sens… ! Je souhaiterai partager ma présence entre mes deux familles ; j’aurai donc deux Châteaux, je n’en espérais pas tant, moi qui, il y a peine une semaine, j’étais sans famille… !’
Pascal…… ‘….C’est un bon choix… !’
Lise………‘…Un jugement à la Salomon qui nous épargne bien des tracas et des mises à mort… !’
Riyeu…….‘…Je voudrais terminer mes jours dans ma chambre… ! Loin de tout cela… !’
Brillard…..‘…Je t’autorise à aller deux heures par jour sur ta véranda, pour ne pas sentir la naphtaline… !’
Riyeu…… ‘….Tu m’emmerdes… !’
Brillard…..‘…Tu n’ as fais que cela durant 15 ans et plus… ! Bon apôtre… ! T’es nul… !’
Armanda…‘…Il a raison le père Brillard…. ! Le confinement ne sert pas à grand chose, par contre si tu veux pourquoi ne pas aller vivre chez les pères Blancs… ! Ils sont à quelques kilomètres d’ici…’
Riyeu…….‘…Tu t’y mets toi aussi… !’
Berthe……‘…Je le verrais plutôt en ermitage à Katmandou… !’
Brillard…..‘…Clochard… !’
Riyeu…….’…Tu m’emmerdes … !Alors si c’est comme ça je ne me terrerai pas… !’
Pascal……’….Nous allons partir… ! Nous mettrons tout cela, après mures réflexions, sur papier… ! Quand vous le souhaiterez… Mr Riyeu…!’

Deux mois plus tard, le Château de Brillard est termine comme prévu. La famille de Pascal, arrivée de Californie, s’est installée au premier étage tandis que Brillard et Firmin partagent une partie du rez – de –chaussée.
Entre temps, Mr Moore est redevenu Pascal Brillard. Sa femme Jacqueline, la fille de son associé Mr Baptista Gardel des States est une femme intelligente et pleine de charme . Elle s’occupe avec beaucoup d’énergie du domaine secondée en cela par le vieux Brillard et Firmin.
Pascal, comme le lui avez promis le Riyeu est devenu, grâce à son appuie, Maire de Claire-Fontaine. Tous ses administres louent ses compétences et surtout les innovations apportés aux villages. Il réussit un coup de maître en apportant deux entreprises américaines dans son patelin, dans la construction de bureautique .

Il partage son temps entre l’administration de ses biens et sa fonction d’élu.
Les premières récoltes furent excellentes et par delà son vin, qui pour sa première présentation dans un concours du meilleur cru, obtint la seconde place, la médaille d’argent, juste derrière le fameux 1969…


Brillard………‘…On fera mieux la prochaine fois… !’
Pascal………. ‘….J’ai joué de prudence cette fois ci… ! Préservez le vieux Riyeu… ! Si notre ‘famous Brillard’ l’aurait déclasse, jamais il ne s’en serait remit… !’
Jacqueline…..‘…TOu as bien fait…. ! Darling… ! Vaut mieux qu’il parte le vieux bien classe que déclasse… !’
Justine………‘…Je vous aime Jacqueline… !’

Jacqueline serre dans ses bras Justine…

-‘…Jeu te conchidère autant que mes praupres enfants… ! Darling… ! The happy days are hére.. ! Jeu vaiy te faire vijiter les Staytes, là où nous javons vécu, tou verras comme c’est magnifique… ! Tou seura éblouyyYYY… ! Et qui chay….… ?’
Justine……‘…Jacqueline serait il possible d’inviter un jour mes autres grands-parents ici et maman… ?’
Pascal…… ‘…Ils vont réfléchir… !’
Justine……‘…le vieux est mal en point et je crois qu’il va trépasser, du moins c’est l’avis de son docteur… !’

Au même moment, le téléphone sonne…

-‘…Allo…. ?’
-‘…C’est Berthe… ! Jacqueline… ! Justine est elle là… ?’
-‘…Oui… ! Son grand-père est mal au point… ! Le médecin est à son chevet.. ! il a demandé a voir un prêtre.. !’
-‘…Oh… ! Sorry…. ! Vouley vous que nous venions auchi, si chela ne vous dérange pas… ?’
-‘…Si vous y tenez oui, je me sentirai mieux entourée… !’
-‘…Nous jarrivons… !’

Quelques instants plus tard, Justine et les Brillard sont dans le salon.

Justine monte voir son grand-père.

-‘…Nous chommes désoley que je me préjente dans de telles circonstances Madame Riyeu… !’ Dit Jacqueline.
-‘…Je vous remercie d’être ici…. ! .Votre présence me fait du bien… !’
-‘…Vous jetes Armanda… ?’
-‘….Oui…. !’
-‘… Veney que je vous embrasse, vous jêtes magnifique… !’
-‘…Merci… ! …Nous allons nous installer ici, en attendant l’issue de Jean…. !’

Justine, en haut et au chevet de son papi. Lise est debout.

Jean…‘…Justine… ! Viens , donnes moi ta main, ne pleure surtout pas… ! Ok… ? Bien écoutes, après tout je vais avoir une belle fin.. ? Tu as eu ce que tu espérais non…. ?’
-‘…Ne dis pas cela, tu es incassable… ! Tu va vivre encore rien que pour emmerder l’autre grincheux… !’
-‘…Il est très brave, un grand monsieur, je l’ai toujours pensé mais caché.. !’
-‘…Il est fier et tu sais même dans son état de Châtelain, il lui arrive d’aller dormir avec ses deux vaches.. !’
Il aime sentir la crotte comme il dit… !’
-‘…Il ne changera jamais ce bougre… !’


A Suivre…


Roman.Inédit.

CLAIRE-FONTAINE.
Ou le sentier aux alouettes.
.


Chapitre XXXI.

Il appelle Lise…

‘…Lise, ma fille, n’en fais pas un drame, je vais aller me reposer ; j’ai termine ma carrière sans grande pompe comme on dit, mais je suis au moins satisfait d’avoir demandé pardon avant que je ne parte… ! Les seules images que je vais emporter avec moi, sont les vôtres… ! Pas mes bouteilles qui vont survivre, je l’espère pour l’éternité… ! Du moins tant que Pascal, ne le détrônera pas… ! ’
‘…Il m’a promit de ne pas le faire, la seconde place lui convient parfaitement… !’
‘…Bon, je vais dormir… ! Dit au prêtre de rentrer…’ ..Il ne fout rien celui là derrière la porte…’

Le prêtre Biliou rentre….
Jean….d’une voix faible…

‘…Je ne sais pas quoi dire au Bon D ieu pour ma défense… Biliou… !’
‘…Tu lui offriras ton 1989, après tout il est toujours divin… ! Non… ?’
‘…Faudra tous mes chais pour qu’il me pardonne… !’
‘…Il n’est pas si buveur que cela tu sais notre Seigneur, et puis, il a ses vignes .. !’

Riyeu n’a pas entendu cette dernière phrase, il a fermé les yeux pour toujours….entouré des siens.

Berthe redescend pour annoncer la triste nouvelle à ses hôtes…

‘…Il a été rappelle à D ieu… !’
‘…Qu’il repose en paix … ! Amen… ! ’ Poursuit Jacqueline.

Justine s’approche de sa maman Lise…

‘…Maman… ! Les alouettes se sont tues… !’


FIN.

Terminée en ce jour de l’an de grâce 2005, le 20/02/ à19 H 42 heures 36, correspondant au 11 ADAR 5765.

Que sont t’ils devenus…. Quelques années plus tard..

Le père Brillard est décède à un age appréciable.
Firmin l’avait précède de deux ans. Il avait 85 ans.
Armanda s’éteignit dix ans après le décès de son frère chez sa sœur Berthe, à 71 ans.
Berthe vécue jusqu’à 93 ans.
Mme Bourrache est morte un mois après la fameuse rencontre. A 56 ans.
Lise ne s’est jamais mariée, c’est elle qui a reprit le flambeau familiale, aidée en cela par Pascal et de leur fille
Justine qui s’est mariée à 23 ans . Le couple vit dans le château paternel , avec ses trois enfants.
Le 1969, le fameux vin DOMAINE DE RIYEU ne fut jamais détrôné par respect pour feu Riyeu.
Pascal se déchargea de sa fonction de Maire au profit de Justine. Il passa son temps à rénover le DOMAINE BRILLARD ET FILS.
Son cru fut toujours classé second dans la région.
Ses deux enfants Rémy et Lucia, après leurs études aux U.S.A sont revenus vivre au pays basque pour promouvoir le vin de leur parent dans le monde.

Les alouettes se posent toujours sur leur CHEMIN.

Si vous passez du côté de PAU vous pouvez visiter les DEUX CHATEAUX A CLAIRE-FONTAINE.

Fin
















Re: ***** SALLE GABRIEL-DAVID.....5X5...LA STATUE DE PIERRE... LILIA ...CLAIRE-FONTAINE*****
30 septembre 2012, 00:38
GABRIEL ET SON PROBLEME.

hebergeur d'image



Mon dernier petit fils Gabriel 2 ans et demi viens dire à sa mémé avant-hier….

‘…Mamie, j’ai un problème… !’ Texto.
Mon petit Gabou pas plus haut que trois pommes plates a donc un problème.

Si ma grand-mère Meiha z’al était vivante, elle lui dirait ce qui va suivre car je ne peux que la faire intervenir sur cela en judéo-arabe. Ces formules font partie des propos d’une maman ou d’une grand-mère. Les hommes, les papas, sont peu enclins à formuler de telles paroles,

.Certains mots peuvent leur être attribués mais pas tous. Comme par exemple ‘…Nemchi kobaara ââlic ye ouldi… !’ ( Que je parte en sacrifice pour toi mon fils ) Ne se dit pas par un homme.

C’est par sa voix venue du Paradis qu’elle lui dirait…

‘…Ye ouldi lââjij, yé kbide, yé nour aïneyee, yé ser el ghéli, yé omri, némchi kobara ââla fimoc lââjij, ye guelil, yé sid él esied, chnoué élli âândec béch dji tkoli eli proubléme hayarfic… ? Enti e’li mézelt sgir kif él tabou… ? Bech hayar ené e’li fouc droussi tââdeouw elf ou elf karitate hzen… ! Loucen dji taréf yé elbi khrafti teoue tkoum tébki… ! Yé hfidi lââziz en challah tekber meghir hozn ou en challah thad yedic taht el trab ou télca el déb… ! Et’hac dimé ââl déniè ou khelli ourac él bke ouel tnakhssis.. . ! Aâla dah’kétec calbi yessrah ou fi oustou él daw yebrec… ! Rabi yatic él nassri ouel haim toubim… ! Yéli esmec ââziz ââliné rabi i tawél omroc ou en challa mé thass haté chéye… ! Amin.

‘…Mon fils chéri, ma fibre, lumière de mes prunelles, mon très cher charme, ma vie, que je parte en sacrifice rien que pour ton joli sourire, mon très cher, seigneur parmi les seigneurs, qu’est ce qui te perturbe autant pour dire que tu as un problème qui te perturbe… ? Toi qui n’es pas plus haut que trois bouchons… ! De quoi es- tu donc perturbé moi qui des années durant tant de choses, tant de peines et tristesses sont passées sur mes dents… ! Autant te dire des charrettes de tragédies… ! Si tu savais mon petit cœur les histoires qui habitent mon cœur, tu te mettrais à pleurer, à sangloter. Mon cher petit fils, je te souhaite de grandir bien loin du chagrin et la morosité et que chaque fois que tu enfouis ta main dans le sable, tu trouves de l’or. Souris et rit à la vie et laisse derrière toi les pleurs et les gémissements. Sur ton sourire mon cœur s’épanouit et au-dedans brille un éclat de lumière. Que D. te donne la fortune et la santé. Toi Ô nom qui nous est si cher, que ta vie soit longue et que D t’épargne le mal. Amen… !’

Comme vous pouvez le constater, je suis l’un des rares personnages comiques artistes qui use encore de ce langage que beaucoup d’entre vous ne parlent plus. Sauf qq’uns et qq ‘unes que je titille afin de leur rappeler qui nous sommes et d’où nous sommes issus. Ne pas parler son ancienne langue maternelle n’est surement pas un délit. Mais disons une forme d’expression laissée pour compte.
Elle disparaitra comme je l’ai souvent écrit par faute de combattants. Dans les foyers juifs modernes, nos jeunes ne comprennent plus ce langage. En tout cas beaucoup moins qu’avant au profit du français et cela n’est que normal.
Aucune région de France ne parle le judéo bien que certaines régions françaises pensent rétablir leur ancienne langue. Mais nous… ? Nous n’avons pas de région française nous avons encore nos vieux, nos traditions nos habitudes etc…Et encore un peu de notre belle langue. Mais pas de région sauf celle du cœur.

Dans ce texte, vous avez remarqué la forme des bénédictions de la mémé juive envers son petit fils. Les mamans juives d’aujourd’hui ne les expriment plus . Qui d’entre elles usent encore de ces paroles ‘…Bara ye ouldi rabi mââk…’ Va mon fils que D soit avec toi … !’ Lorsque le fils va à l’école ou à son travail…Qui d’entre elles usent encore de cette formule lorsque l’époux va à son travail… ? Ce sont des réflexions démodées qui n’ont plus court aujourd’hui. Et pourtant à cette époque pas encore si lointaine lorsque l’époux rentrait de son travail et qu’il remettait son salaire à son épouse, salaire qui allait dans le soutien gorge, beith él dlam, le coffre fort obscur, tous les vendredis, elles disaient souvent à l’adresse de l’époux ‘…Mara jomya jéyè, rabi lei i nahic… ! Que cela soit pareil pour la semaine prochaine, que D. te garde … !’

La vie actuelle parfois oublie les choses les plus simples à formuler.
RM. Albert Siméoni.


ALBERT MODIM LE SIMKHA ET HAG SAMEAH AINSI QU A TOUTE LA FAMILLE
merci richard, en te lisant j'éprouve un grand plaisir et alors en écoutant, Mr Raoul je suis aux anges ; je vous l'avoue j'ai des larmes aux yeux, car c'était le chanteur préferé de mon défunt père avec son ami Raymond le bijoutier,et c'est tout les bons souvenirs d'enfances qui refont surface (ya hassra aala hak ezman ) si seulement on pouvez remonter le temps.je vous souhaite encore +de réussite.<3
Re: ***** SALLE GABRIEL-DAVID.....5X5...LA STATUE DE PIERRE... LILIA ...CLAIRE-FONTAINE*****
11 octobre 2012, 09:22
Tu as vu un Richard ici...Toi...???
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter






HARISSA
Copyright 2000-2024 - HARISSA.COM All Rights Reserved