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VOYAGE AU PAYS DIVIN.

Envoyé par breitou 
VOYAGE AU PAYS DIVIN.
08 mars 2011, 09:26
Voyage au PAYS DIVIN.








C’est une habitude que je traine chez moi lorsque je voyage.
J’ouvre un petit carnet de bord, même pas un cahier car cela m’oblige à le remplir entièrement.

Pour ce séjour en terre sainte, j’aurai pu le faire mais voilà, je n’ai vu qu’une petite ville, un village il y a 20 ou 30 ans.
Un ami me disait qu’il n’y avait rien ou presque rien lorsqu’il était éclaireur.

De ce petit rien qqs années plus tard, mon ami grand voyageur en terre sainte serait surprit de ce changement en si peu de temps. Une ville ouverte où seul le mot détente et farniente sont les maitres mots clés de cette cité où l’on entend parler presque toutes les langues.

C’est dimanche dernier 28 fevrier, vers les 8 heures 10 du matin exactement que mon avion décollait du tarmac PARIS CHARLES DE GAULLE pour une durée de sept jours à destination d’Eilat que je vais découvrir.

Eilat ville située au sud d’Israël dans la mer rouge en bordure du Néguev et du Sinaï.

Elle fait front à la Jordanie. Au port d’ AKABA.

Nous survolons la mer morte et survole un paysage de montagnes.
Peu avant l’atterrissage, les premières maisons basses apparaissent à mes yeux puis de grands bâtiments que je devine être des hôtels, les piscines faisant foi.

Atterrissage vers les 12 heures 30 dans le petit aéroport d’ OVDA, temps clair, soleil resplendissant, température 30°.


Les locaux de L’aéroport sont exigües, vetustes, cela m’a rappelé Le grand hangar de l’Aouina des années 1956 dépourvu de modernisme.
Quatre guichets et quatre jeunes policiers derrière leur ‘cagibit’ portent un soin méticuleux sur les contrôles.

Soudain, un gros chien loup sort, ce qui n’est pas pratique pour les enfants et les personnes agées surpris par l’irruption de ce chien renifleur tenu en laisse par son maitre. Une idée saugrenue. Il se faufile parmi les passagers debout, épuisés, en attente de passer les contrôles de police.

Pourtant, cet aéroport qui accueille 7 avions toutes les trois heures aurait à gagner dans la fluidité des passagers. Il s’avère que cet aéroport est un aéroport ( base) militaire.

A la sortie de l’aéroport, une chaleur très supportable.

Des taximen, en tenue débraillée parlant hébreu, anglais et arabe vous tirent presque par la chemise pour vous proposer leurs services.

Les tarifs varient de 30 à 60 shekels, pour une même distance et vous déposer au centre ville distant de qqs kilomètres.

Nous avions notre bus, tout confort, dernier cri.

Nous démarrons enfin après avoir récupère nos bagages et tous nos amis.

Bien intercalé dans le fauteuil du bus, j’ai eu le plaisir de voir défiler cette route moderne, bien goudronnée, à deux voies.
Un long filet de macadam serpentant d’entre les creux des petites montagnes grises.

Chemin faisant notre guide commentait le parcours. Ici les mines du roi SALOMON, ici la frontière égyptienne, les barbelés étaient à qqs mètres de la route par endroit. Là un mirador égyptien, à ma droite une jeep de TSAHAL. Un jeune soldat camouflé est assis en hauteur sur la montagne, mitraillette aux bras. Il surveille tandis que ses camarades juste en face de lui et debout sur le bas coté en terre plate font signe au chauffeur du bus de passer en zig zagant à travers les barrières de sécurité.

De temps à autre nous croisons une jeep qui longe le bas coté de la frontière.

De grands canyons couleur sable, vestiges certainement de vieux lits de rivière, nous accompagnent durant tout le trajet.

A mesure que nous avancions, la mer apparaissait au loin. Nous étions sur la pente qui mène vers la ville côtière de Eilat. Avant d’y entrer, à qqs kilomètres un dernier point de contrôle. Et là, la vue plonge sur les premiers faubourgs de la ville. Des habitations modernes s’ouvrent à mes yeux. Plus nous avancions, et plus les maisons de transformaient en immeubles dont les propriétaires, d’après notre guide, sont français.

La ville abrite une forte population de russes et de juifs français.

Le prix de l’immobilier flambe à Eilat. Et cela se comprend tant au niveau de l’emplacement côtier mais aussi de la fulgurante ascension de cette ville très prisée. Et je comprends cet engouement que peuvent avoir ceux qui ont jeté leur dévolu sur Eilat.

Enfin, apparaissent les quatre hôtels de luxe, 5 étoiles, le EDEN, LE DAN, Le HILTON et le ROYAL BEACH. Des splendeurs qui ont tous pignon sur la mer. Ils rivalisent de beauté.
PHOTOS DES HOTELS.

A Suivre…


LE EDEN L'HERODOTE.

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LE ROYALE BEACH HOTEL.

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LE HILTON PALACE.

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VUE SUR LA FRONTIERE JORDANIENNE.

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A Suivre...

Vous aurez aussi le déroulement d'un mariage merveilleux avec photos et trallala, pas de ces reportages miteux, secs, de créve la faim.Sans commentaires.

Attends un peu Henri, tu vas voir ce kif. Tu auras pour ton fric.
Re: VOYAGE AU PAYS DIVIN.
08 mars 2011, 11:31
VOYAGE AU PAYS DIVIN II°
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Enfin le bus fait son entrée dans la ville. Une ville à première vue moderne, propre, aux avenues bien tracées. De la végétation de partout. Les arbres paraissent régner en maitre sur les trottoirs. Pas de bouchons à l’entrée de la ville, sans doute que la saison ne s’y prêtait pas encore. A la belle saison me raconte t’on, c’est la cohue à Eilat.

La ville est encastrée d’entre les montagnes grises et semblent protéger la ville de tous les vents. Et de tous les échos. Il y règne une grande sérénité et un calme absolu dans l’air.

Les voitures sont modernes. Les bus aussi. Ce qui frappe tout particulièrement le visiteur, c’est la grande propreté des avenues et des plages. Pas de gravats, ni d’immondices.


Le hall de l’hôtel, une merveille.


Nous sommes accueillis par des hôtesses qui derrière un mini bar nous servait un grand verre d’eau bien frais et des petits gâteaux orientaux, des dattes aussi. J’ai bu tout en dégustant la beauté de ces jeunes filles pleines de charme. Bien distinguées et formées à la bonne école. Elles ne parlent pas français hélas mais tant pis, je parlerai mi anglais, mi sarfat mi arabe et je me suis fais comprendre avec le sourire. Que de Mevakcha ais je entendu.

Après avoir déposé mes bagages, et ouvert le balcon, mes yeux tombent à pic sur trois piscines. La mer est là. Grandiose et silencieuse. En grande prêtresse, elle baigne les deux rives, l’une arabe et l’autre juive.

Sur les palmiers mon regard s’est posé d’entre les branches, le cui cui des moineaux emplissait cet air pur et divin.

Cette vue sur le grand large m’a rappelée mon ancien décor mais à la grande différence que je suis dans le pays qui attise les convoitises. L’ennemi des pays arabes. Ce pays des juifs où D ieu se repose à longueur d’année depuis des lustres. Car nulle part ailleurs, il ne se sent en sécurité. Et attenter à sa personne c’est attenter au MAITRE QUI REGNE SUR CHAQUE RECOIN D’ISRAEL.

J’ai ressenti dés mon arrivée cette émotion bien particulière, ce frisson à fleur de peau, qui agite tous juifs sincères qui posent pieds sur cette terre sacrée, bénie. Et une fois qu’on y est, on se sent juif à part entière.

Etre entouré de juifs, c’est le nirvana. Je venais en étranger et voilà que d’un seul coup, je me retrouve parmi mes juifs. Quel bonheur enfin. D’entendre autour de soi des SHOCHANA, des CHLOMO, des DAN etc… Ouf, ca vous change la vie pour un court instant.

Il a cette communion charnel et d’esprit, que je ne trouve pas ici en France ni ailleurs, cette fibre propre à nos sentiments et valeurs juifs.

A ma droite, bien loin le port de Eilat. Un bateau vient s’amarrer aux quais tandis qu’en bas, des corps bronzent, s’étalent sur les transats, plus loin le bord de mer. Des Yachts balafrent ce plan d’huile, des scooters de mer sillonnent sans arrêt ce plan plat et soulèvent des écumes blanches. Des planches à voile peinent à avancer, le vent se meurt sous le soleil de Eilat, de grandes bouées motorisées prennent le départ avec à leur bords une dizaine de personnes.

Au loin en plein milieu de l’eau, un point gris. Immobile, j’apprends que c’est un petit bâtiment de la marine. Avec mes jumelles, je vois distinctement le drapeau bleu et blanc et ce qui me parait être un canon à l’avant et à l’arrière. Une canonnière juive veille. A bord deux jeunes soldats ( Je les ai vu suite à notre ballade en mer avec les mariés. Nous les avons salués et ils ont fait de même.

Après ce court instant de rêverie, accompagné de ma femme, nous décidons de voir de plus prés la TAYELET, la promenade en bordure de mer. Une grande avenue piétonne bordée de chaque coté de belles boutique où le luxe manque de nous crever les yeux. A gauche, des stands, des petits souks où les articles foisonnent. Et la musique de partout, chant israéliens, arabes, français, tout y est et tout cela en harmonie avec la nuit qui commence à tomber. Sous un ciel étoilé par de milliards de petits maguen DAVID scintillants aussi beaux que sont les grandes novas.

Nous étions enchantés par cette convivialité régnante aux abords des boutiques. Deux heures à visiter cette promenade, et nous avons poussé notre curiosité à découvrir le grand CANYON. Un hyper marché aux allures modernes. De la brasserie, au petit café en passant par les bijouteries et autres boutiques, toutes les marques y étaient représentées avec un luxe et un gout à faire pâlir nos meilleures vitrines de PARIS.

Le décor des une nous faisait oublier celui de l’autre. Moi qui n’aime pas m’attarder sur les vitrines me voilà les lécher.

A Suivre...




La canonnière.LA MARINE DE TSAHEL VEILLE.

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Bateau à quai..

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Scotters des mer.

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Suivre plus tard, ma rencontre avec BRAHAM, un moment de bonheur.
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