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MAMAN HAYE.

Envoyé par albert 
Re: MAMAN HAYE.
11 décembre 2011, 10:50


Je suis embêté vraiment embêté. Dois-je m’obliger à faire suivre à chaque fois que j’évoque le prénom maman HAYA, zicaron lé brakha…. ??? A la Goulette, je n’ai jamais personnellement, entendu cette phrase, on disait seulement ……Allah yerhmou… ! Basta.

Nous marbriers, on gravait T.N.S.B.H. Rarement Z’AL.

A Paris, je me suis habitué à dire Achem, HAS VECHALLOM…et comme les Louba KADOCH BAROUKHOU. Bon, je ne peux plus revenir en arrière, je vais donc faire comme les accoutumés des kippas. Mais é’dè Z’al. Je ne le mettrais plus.

Comment brabbi mettre Z’AL après HAYA…..Celle qui vit. Z’al quoi…. ? Z’al rien, puisqu’elle a mit tant de volonté à rester, à se battre, à se sortir de tant de situations délicates à 90 ans et 11 mois que Z’al y’en a pas…Y’EN A PAAAAS ET HI HAN N’EN AURA PAS. ET PLUS. Voilà rtahné… ? NI Z’AL oullè
Z amarra.
C’est logique. Si je ne le notais, je passe ridicule. Désolé, je ne l’écrirais plus.
Depuis que maman s’est endormie, j’ai remarqué qq chose de bizarre.
Maman était une attraction aimantée durant sa longue vie.
Tout tournait autour d’elle. Elle tournait sur elle-même comme la terre et nous tournions autour d’elle comme des satellites.
Je m’explique, elle attirait vers elle toutes nos pensées.
Nos pensées étaient dc orientées vers elle, et les siennes vers nous.
La fibre filiale et maternelle, comme des atomes crochus, se croisaient sans cesse. Des Allers et retours sans accidents mais avec incidents assez souvent.
Elle était le noyau central, bien avant de dormir de son long sommeil, sur lequel venaient se reposer nos pensées. Et vice versa, puisque nous étions tous, les frères et la sœur, les premiers appelés de la matinée et elle notre première appelée si la veille nous nous sommes quittés en paix.
Cela ne causait aucun problème. Nous absorbions ses ondes, elle absorbait les nôtres.
Maman trouvait tjs un prétexte pour nous rappeler aux premières heures du boulot alors qu’elle avait fait des siennes la veille.
Une façon à elle de s’excuser sans le dire. Et bien sur, nous reprenions nos débats.

Depuis son départ, il y a ce noyau central qui n’est plus à sa place. 5 petites nébuleuses ( Nous les 5 enfants) tournons autour de rien. Nous émettons des pensées qui ne sont plus dirigées vers le centre mais derrière nous ou plutôt plus haut. Du coup, on s’est arrêté de tourner, nous sommes figés devant rien. Devant un vide.
Ce noyau central, en l’occurrence maman, avait un grand rôle de liaison. Et même si parfois, nous communiquions peu entre nous, les frères, maman était là pour mettre se substituer à ce manque.
Par elle transiter les nouvelles, les angoisses, les peines et les joies.
A présent aucun transit, chacun pour soi et A chem pour tous.
J’apprends par exemple par mon jeune frère par un SMS que ‘…J….Réconfort… !’ Ce message se traduit ainsi ‘…Ma jeune sœur a besoin de réconfort suite à l’absence de maman… !’ Deux mots.

J’ai donc levé le combiné et j’ai houspillé ma sœur. Lui rappelant mille et une choses. Et je lui ai dis que vouloir pardonner tout, après un départ, est une forme d’hypocrisie que je ne peux supporter.
Je lui ai remis les idées en place et surtout demandé de ne plus mettre les pieds chez elle pour choisir des souvenirs.

Tout ira à la poubelle, à la casse, au débarras sauf les cadres, les photos.

Robes, chaussures etc….Seront remis à des œuvres de secours.

Donc ma sœur mettra du moins bcp de temps pour se refroidir de l'absence de maman. Mais jamais l’oubli.

Le lien n’est pas rompu entre elle et nous. Nos pensées iront comme des faisceaux de lumière vers elle mais nous savons qu’il n’y aura ni retour ni réponse.

Re: MAMAN HAYE.
14 décembre 2011, 08:55


Si je me permets de parler de maman, c’est parce que je pense et même certain d’avoir eu une maman exceptionnelle.

Un rare exemple ténacité, de sans gêne, de thakik ( usure) envers nous et envers les autres et surtout envers les administrations françaises. On lui réglait ses problèmes parce que ses interlocuteurs savaient qu’elle reviendrait tout le temps à la charge.

Maman ne connait pas le mot défaite sauf une fois en 75 ans de carrière, le jour où on lui a refusé ses trois demandes, toutes refusées, pour la naturalisation française. Mis à part cela, elle remporta avec brio tous ces objectifs.

D’une manière qui frise parfois le burlesque. Que de fois, je la décourageais pour telle ou telle demande parce qu’impensable à obtenir alors que les semaines suivantes elle m’annonçait qu’elle a eu gain de cause.

Je la connais couturière, cuisinière, aimant dévorer les livres, tjs accrochée aux infos, grande fan des feux de l’amour mais pour ce qui est des démarches administratives, elle me surprenait dans son âge avancé. En plus, maman à son âge était physiquement forte.

Elle connaissait toute la nomenclature médicale et parfois elle dérangeait son médecin pour lui dire que le médicament prescrit ne lui convenait pas et qu’il fallait le changer.

Avant d’ingurgiter la pilule, elle lisait attentivement les ingrédients aux mots savants. Lorsque je lui disait que j’avais mal qq part, elle me répondait ‘…Ah ye ouldi, ne t’en fais pas, prend ceci ou cela et tout va rentrer dans l’ordre… !’ Et c’est ce qui arrivait.

Oui, maman était une force de la nature. Une comédienne jouant surtout sur les sentiments. Lorsqu’elle allait pour demander son RMI, elle enlevait broches, bracelets en or et tout ce qui pouvait jouer contre elle. Elle était très habile dans ses tenues. Modeste pour rencontrer la conseillère sociale, très belle mise durant les fêtes.

Elle osait sans mesurer les conséquences à venir. Elle savait pertinemment que la loi ne pouvait rien faire contre elle au vu de son âge. Alors qu’elle recevait un jour un redressement de 50.000 frs pour abus d’URSSAF, elle se présenta devant le tribunal administratif sans le boulou. Elle déclara ignorer ce genre de prestations et que c’est le préposé aux affaires SECU qu’il faut en vouloir. Elle ajouta ‘…Je suis rentrée,je me suis assise devant le préposé qui a eu la gentillesse de me remplir le dossier. Lorsque qu'il me questionna sur mes actions immobilières, je lui ai cité mes meubles sans qu’il me rectifie… ! Donc où est la faute… ?’ Six mois plus tard, la justice classa l’affaire. Et lorsque l’affaire fut classée, elle me dit ‘…Et si je redemandais LE RMI…. ?

Il y a deux ans, elle obtient une petite retraite de 700 €. Elle a tellement harcelé son assistante sociale à qui elle lui apportait le fameux boulou, qu’à la fin la bonne dame finie par la lui octroyer.

Qu’elle était donc son secret… ? La persuasion. Elle n’était jamais dans la défensive mais tjs à l’attaque. Elle ne reculait devant rien et si par hasard, l’un d’entre nous se montrait hostile à son idée, ou si on lui refusait ce qu’elle imposait c’était soit la gifle imprévue, soit ‘…Je vais venir te casser la boutique… Dans quinze minutes. Dans ce cas là, je surveillais la rue pour la guetter et si je la voyais, je fermais le magasin mais elle n’a jamais osé, parce que si elle avait osé, je me serai battu contre elle. Pour sauver mon pain. Lol.

Vulnérable… ? Maman ne l’était pas, elle avait hérité du caractère de sa tante Louisa. Jamais plus baisser la tête et jamais être soumise. Cette éducation à la dure a fait d’elle une maman toujours prête à relever les défis sachant par avance qu’elle sortirait vainqueur.

Aujourd’hui, lorsque je reprends le film à l’envers, je trouve que nous avons appris à ne rien craindre sauf les situations délicates de santé. Mise à part cela, elle nous a inculquée l’affrontement. Aller au devant s ans baisser les bras et surtout ne jamais dire ‘…Bléchi, khelli fi yed rabi… ! Tant pis laisse l’affaire entre les mains de Dieu… !’ Elle prenait ses affaires en mains avec bcp de rigueur.
L’invocation de D ieu ne venait que bcp plus tard. Elle se savait assez puissante bien que sans appuie ni relations pour obtenir gain de cause.

Telle était en grande partie Maman Haye.

Re: MAMAN HAYE.
21 décembre 2011, 08:20

LA MODE DE LA BARBE.

Il fut un temps où les hommes endeuillés portaient la barbe durant un mois. Ensuite après ce mois de deuil, il portait le ruban noir par devers leur costume, remplacé plus tard par un bouton noir.
La barbe marquait le respect envers le proche défunt.
Durant tout ce mois de deuil, le départ de maman HAYA, je l’ai gardée, faisant fi de mon image sans marque ou de ma fonction, marqué le deuil de cette façon c’est se rappeler maman.

Qu’en est t’il aujourd’hui de ce signe ostentatoire… ? Il a disparu tout simplement parce que les hommes sont devenus très proches de leur image de marque. Ils ne la gardent que trois jours sous prétexte que messieurs sont médecins, dentistes, avocats, patrons etc… Donc leur fonction leur interdit de porter plus longtemps la barbe.
En quoi marquer le deuil en portant la barbe durant trente jours peut t’elle leur porter préjudice… ?
En fait le deuil n’est plus respecté comme avant. C’est juste une formalité ni plus ni moins.

La formalité, je l’ai tenue 30 jours.
Re: MAMAN HAYE.
25 décembre 2011, 04:01

Salut Bebert,Celui qui respecte ses parents, a de fortes chance d'être a son tour respecte par ses enfants.
Le respect ne se prend pas, mais se donne!!!

Si qq'un garde sa barbe trois jours pour ses parents, il y a de fortes chance que ses enfants ne la garderont pas du tout.
Yom tov.


Re: MAMAN HAYE.
25 décembre 2011, 05:11
Re: MAMAN HAYE.
25 décembre 2011, 09:54
La vieille maman et ses Enfants


Souvenez vous, n’en faites pas de chagrin
C’est l’oubli qui fait de la peine.
Une vieille maman, sentant sa mort prochaine
Fit venir ses enfants, leur parla sans témoins.


Gardez vous leur dit t’ elle, d’oublier l’héritage
Que nous ont laissé nos parents bien avant votre âge.
Des grandes valeurs sont cachées dedans.
Je ne sais pas l’endroit ; mais un peu de volonté
Vous les fera trouver, et vous vous en souviendrez.

Remuez vos méninges, cherchez et creuser en tout temps
Là où votre esprit s’endort, rappelez à vous la raison.
Là où vos idées passent et repassent.

La maman trépasse, les enfants pleurent sans relâche.

Deçà, de partout, tout leur rappeler leur maman.
Tant et si bien qu’au bout d’un mois, des lettres
Enfouies leur rappelaient combien elle les aimait.
D’argent, point caché. Mais la mère sous son ombrage
Leur dictait le droit et bon chemin à leur âge.
Et de leur montrer avant sa mort
Que du respect et de l’honnêteté
Ils devront en faire usage.

Albert de Sommelier qui boit à la source de la FONTAINE

Re: MAMAN HAYE.
25 décembre 2011, 10:28
Suite de la précédente lettre…Fin.

‘…Et ces gens te font du mal parce qu’ils ne te ressemblent pas, Maman, et ne peuvent te ressembler.

Goethe a dit ‘…Si je suis un sot, on me tolére, si j’ai raison on m’injurie…’

Eh oui, Maman voilà cette vérité que tu défends avec tant d’acharnement et que nous, enfants, pauvres enfants, avons nié.

Tu as toujours eu raison Maman et je le reconnais dés à présent, avant même de me marier et d’avoir, s’Il le veut, des enfants car enfin, faut t’il avoir l’expérience au mariage et avoir des enfants pour se remettre en question, pour se rendre compte que nous avons étè des sots et des ingrats… ? Je le ne crois pas.

Comme je voudrais Maman Chérie que tu sois là, prés de moi ce soir et chaque soir pour t’embrasser très fort, embrasser tes mains, tes saintes mains qui se sont usées à force de travail, tes yeux qui ont tant pleuré par notre faute.

Toi qui est Grande, je sais que tu pardonnes à tes enfants parce que tu nous aimés du fond de ton cœur mais j’espère que D ieu sera clément pour nous.
Un proverbe chinois dit ‘…Un fils qui fait verser des larmes à sa mére peut seul les essuyer… !’

Et un français Grétry d’ajouter ‘…Le chef d’œuvre de D ieu c’est le cœur d’une mére… !’

Pardon pour tout.
Je vous embrasse.

Richard.
Re: MAMAN HAYE.
30 décembre 2011, 10:10


Bonne année mes chers amis ( es);

Tous mes vœux de bonheur de santé et de joie, que vos cœurs soient toujours à la fête et que votre raison soit pleine de gaité. Bannis soient les soucis et vive the GOOD LIFE.

Ce que représente le 31 DÉCEMBRE pour moi. C’est une date que je n’ai jamais oublié. Et que je n’oublierai jamais. Une fin d’année qui s’achève et une nouvelle autre qui commence.

Maman est née ce jour là la rue ACHOUR dans ce quartier de misére, où le tout à l'eau étaient des caniveaux, sentant la pisse et la merde.

Elle est née à la fin d’une année un soir de réveillon.
Et bien plus tard,lorsqu'elle eut ses enfants, Papa instaura son anniversaire en 1945.

Et depuis, à chaque soir de réveillon, elle nous réunissait, nous,ses enfants pour rire, souffler ses bougies et bien sur lui souhaiter comme toutes les années longue vie et BON ANNIVERSAIRE MAMAN.

Chacun de nous lui apportait son cadeau.
Ses petits enfants étaient là parfois pour partager la joie de la vieille qui, l’an dernier, dans une vidéo enregistrée, elle paraissait toute pimpante, heureuse, joviale, assise devant son gâteau, puis lever les mains le ciel,l'embrasser et lui adresser une prière.

Demander à Dieu de lui laisser la vie pour partager de futurs mariages, ceux de ses petits enfants.

Elle avait 90 ans, toute sa tête mais aussi une canne pour s’aider à marcher. Et beaucoup d'optimisme et d'espoir.

A son age bien avancé, elle s’occupait chez elle à préparer le midi pour mon jeune frère marié, et le soir, elle regardait soit la télé ou alors elle dévorait un livre, un journal tombé entre ses mains mais jamais Maman ne restait inactive. Rarement, elle se plaignait de l'un de nous le soir, c'était plutôt le matin vers les 9 heures.

Sobhiat mta kif. Des matins de joie.

Je prends pour preuve ce jour du 15 Mai au soir où vers les 23 heures, alors qu'elle était assise à étêter des fraises pour mon frère, son dessert du lendemain midi, elle tombe de tout son long sur le tapis, entre le canapé et la table de la salle à manger.

Elle avait même préparé une cinquante de boulettes mises le surlendemain dans la poubelle.

Bonne année Maman et BON ANNIVERSAIRE ET QUE L'AN FINI NOUS SOYONS TOUS RÉUNIS...dans 80 ans. §§§§

Mamina, durant ces 7 mois, j’ai poussé bcp de portes et j’aurai aimé en pousser d’autres mais celle là celle qui s'est présentée à moi , derrière laquelle tu dors, je ne peux ni la démonter, le défoncer ni l’ouvrir avec un passe.

Je suis impuissant et même si j’étais puissant, ouvrir une aussi grande porte sans en connaitre le CODE cela aurait été contraire au règlement divin.

Mamina, je te vois encore, hurlant de plaisir lorsque je rentrais avec mon petit couffin, ton diner du soir.

Je vois ta joie s'inscrire sur ton doux visage

‘…Bébert mon fils est là… !’

J’entends encore ton rappel lorsque je prenais l’ascenseur et là je retournais sur mes pas et tu me disais

‘…Tu vois je n’ai pas criée mon fils… !’

Je ré-entrais pour t’embrasser sur le front, sentir ton eau de Cologne,caresser tes mains, couvrir tes jambes et je te relaissais plein de tristesse dans le ventre pour reprendre ma descente.

Cette descente, cette traversée du hall avec mon casque enfoncé dans ma tête de con pour cacher mes larmes, je la revoit encore.

Alors que toi tu m’appelais encore. Ta voix traversait les volets de ta chambre, puis elle tombait sur le jardin pour atterrir encore à mes oreilles.

Maman, jamais je n’aurai cru que tu allais partir pour un très profond sommeil, un sommeil qui nous laisse passer des nuits blanches aujourd’hui et qui laisse mes frères pleurer durant la nuit en cachette de leur mari et de leur épouse.

Perso, je ne pleure pas c’est ce que tu nous as recommandé et comme je t’ai tjs écouté je continue à le faire. Je t'avous dés fois, j'en fais à ma tête.

Maman tous les midis, j’élève ton âme en lisant le KADICH A LA SYNA. Je prie pour que ton âme s’élève et toujours s’élève. Qu’elle monte, qu’elle monte, qu’elle monte et qu’elle monte toujours. Alors que les nôtres sont en bas. Que ton âme continue d’ascensionner plus haut.

BON ANNIVERSAIRE MAMAN CHÉRIE.

MAMAN nous soufrons de ton absence, nous souffrons de ne pas entendre ta voix, de ne pas voir tes mimiques, ton sourire.

Kippour est passé sans ta présence tu étais hospitalisée, la Cheuka est passée aussi, tu étais malade, la fête de Hanoucah est passée mais là tu n’étais plus malade. Tu n’étais plus là. Mais là haut entourée de lumière et nous entourés d'un halo de peine et de chagrin.

BON ANNIVERSAIRE MAMAN. Tous mes vœux de je ne sais quoi.

Demain maman, ne nous fêterons rien. Personne ne nous rassemblera.
Ton cœur MAMAN était notre abri bien chaud, le notre en ce moment est bien froid.

Nous vivons un hiver sans bois,
sans toi,
tu étais ce GRAND GRAND BOIS.

BONNE ANNÉE MAMAN ET BON ANNIVERSAIRE.

Re: MAMAN HAYE.
31 décembre 2011, 09:30
Maman, Maman,
Tu n’es par là ce soir.
Tu dors ailleurs et te voir
M’est impossible.
Mais je t’imagine assise
Entourée par ceux d’en haut.
Papa, mémé, ton frère
Ceux que tu invoquais sur ton lit des hôpitaux et des cliniques.
Tu dois être belle parmi eux Maman, avec une belle robe blanche
Avec ton joli sourire, ton regard charmant,
Et peut être, des bijoux autour de ton cou.

Si tu étais là ce soir, ton fils Maxo
Serait venu, comme il le fait chaque année
Te chercher en voiture et passer le réveillon
Chez lui. Cette année, il ne viendra pas au rendez-vous.
Et surement que ce soir, il va pleurer.
Nous serons tous chez nous,
Dans ce chez nous, où tu ne seras plus.
Maman chérie, nous suivrons tes vœux
Jusqu’à la fin, tes recommandations écrites
Je les connaissais bien avant que tu les écrives.
Soit rassurée, oui rassurée parce que tu nous as élevés
Dans la solidarité et l’affection.

Nous t’embrassons bien fort Maman.
Re: MAMAN HAYE.
01 janvier 2012, 06:23





Dégage…Dégage,
Ma moche fin d’annéEEE… §§§

Dégage…Dégage,
Je m’en souviendraiIIIs…§§§
Comme d’une plaie
Sur mon fronNNNt
GravéeEEEE…. !

Comme une verrue noire
Collée sur mes jours à veniIIIIr… !
Tu m’as pris ma vieille que j’aimais
Et jamais je ne l’oublierai… !

Dégage…Dégage

Fin d’année qui m’a volée ma mère.
Celle qui m’appellaiIIIIt.
Du matin au soir et me réprimander,

Tu nous a laissé laissé dans le chagrin
Moche fin d’annéEEEEEe.

Je peine à rire, je fais comme si
J’imagine sa présence qui a tourné en absence
Morne fin d’annéEEEE… !
Mais demain, ma nouvelle année
Tu m’offres un autre anniversaire
Celui de ma grande petite fille… !
Alors …AlorRRRs, demain j’irai lui souhaiter
Plein de joie, de santé et de bonheur… !
En pensant à ma MamaAAAAA…. !'
Que jamais...JAMAIS...JE NE L'OUBLIERAIIIII....§§§§§


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