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MAMAN HAYE.

Envoyé par albert 
Re: MAMAN HAYE.
07 janvier 2012, 10:43
Re: MAMAN HAYE.
07 janvier 2012, 10:58
Yé guelb él safi,
Rani mahroum
Bik, yé oz aïni.
Oué tokhmami dour i dour
Fél lièli él morrin.
Mé lè hasséc oullé
Ouéjbec mé jèni
Ouéla noum jé i hayarni
El ghorba él talouila.
Ye mimti.

O toi mon cœur pur,
Je suis en manque de toi.
O toi la prunelle de mes yeux.
Toutes mes pensées tournent tournent
Durant mes nuits amères.
Ni ta voix, ni tes réponses ne me parviennent
Et encore moins un rêve qui viendrait perturber.
Cette absence si longue.
Maman.
Re: MAMAN HAYE.
11 janvier 2012, 10:03
'''''''''''''''''''''''




Entre deux rêves
Une larme s’est glissée.
D’entre deux rêves
Une larme s’est infiltrée
Elle a coulée,
D’entre deux rêves.
Une laAAArme m’a rappelée
D’entre deux rêves
Celle que je n’ai pas oubliée.
Et que souvent j’embrassais.

D’entre deux rêves
Une larme s’est faufilée ;
D’entre deux rêves
Elle s’est détachée
Elle a inondé mon oreiller.

D’entre deux rêves
Elle m’a fait pleurée.
Elle a mouillé mes joues
Et rappelée
MA ….MAMAAAAAAAN…/////
MMMmmmm..§§§§§


Entre deux rêves
Une larme m’a Shochotée
Entre deux rêves
Elle s’est glissée
Dans mes oreilles
J’ai entendu u u u
Cet ancien cri
‘..BEBERT….Où allons nous ce soir… !’
Entre deux rêves
Oui entre deux rêves.
Entre mes lèvres
Elle s’est glissée
Et son gout au parfum
M’a réveillée
Et j’ai entendu dans cette obscurité
La voix de maman venue de loin.

Moi qui n’entends plus riIIIen
De sa belle voix
Je me suis imaginé
Qu’elle était là …La…
A mes cotés…
Et je me suis, dans le noir,
Endorrrmi.


Re: MAMAN HAYE.
11 janvier 2012, 10:34


Viens voir Maman,
Entendre le comédien
A deux balles et pas plus ce qu’il ne mérite.
Qu’est ton fils chagriné.

Oui, Maman, Je te chante par ma voix tristounette,
Un air langoureux aux paroles fades
Que tu ne connais pas.

Viens Maman, oui Viens maman
Voir ce comédien comme ils le disent
Ce charlatan des mots,
Ce revendeur de boniments
Qui ne soulève ni émoi ni émotions
Tout est moi mais chez personne.

Viens voir Maman,
Entends-tu au moins
Ma complainte sortie d’une voix rauque
En loque, oui en loque,
A faire pleurer la pierre.

Sur la terre, mes pieds pleurent sur le sol amer
Là où tu dors pour l’éternité.

Maman, douce maman,
Toi qui me chantais,
D’entre ces murs blancs congelés,
Il n’y a pas si longtemps.
Et moi émerveillé, j’applaudissais
A tout rompre, sincèrement.
Re: MAMAN HAYE.
11 janvier 2012, 10:46
Re: MAMAN HAYE.
19 janvier 2012, 11:28
Mâ..//

Fi é’ma kssar yamaAA aïché… ?
Dans quel château vis tu maman.. ?
Fi éma bled sek’né… ?
Dans quelle ville habites-tu…?
Fi éma jew cââda..?
Dans quelle ambiance es-tu plongée…?

Yé ma, yé mamina, ye mimti l’ahniné.
Mamam, ma petite maman la douce…
Yé mama HAYE, hayé fi eyémi.
Eh maman VIVANTE, vivante dans mes jours.
Ou fi hayéti
Et dans ma vie
Ou fi calbi
Et dans mon cœur.
Mamina fi massrni.
Dans mes viscéres.

Ou fi chyé’bi tokhmémi
Dans ma vieillesse et dans mes soucis.
Oué fi olméti, MahrOUm…Mahroum…Mahroum..Ménèk…
Et dans mes rêves, je suis en manque, en manque, en manque,de toi.
Ménec yé mimtiIII.

Aâl tartara doumiyi abtin kimé en new fouk khoudoudi
Sur ma moto mes larmes coulent comme la pluie sur mes joues
Ouel noum dââ yé mimtiIII.
Et le sommeil s’est perdu maman… !

Fi é’ma kssar yamaAA aïché… ?
Fi éma bled sek’néli… ?
Fi éma jew cââda..?
El noum, él noum, él noum
Dayali ye mima, ouéne sékét melzoum.
Il s’est perdu, et je me tais
Séket melzoum, yé mââ
Je me tais maman.

Rani hayar bescét…Yé mâ
Je suis perturbé en silence. Maman.

Gouli…Goulli Goulli
Dis moi..Dis moi…
Fi é’me kssar sék’nè yé mâ.. ?
Dans quel château habites-tu… ?
Fi é’me bled aïché… ?
Dans quelle ville vis tu
Zourni, zourni zourni
Viens me rendre visite
Wijé AHKILIIIII….YE MIMTI…. !!
Et me raconter. MaMAANNNNN…§§
MMMmmm..MMMmmmm..§§§
Re: MAMAN HAYE.
05 février 2012, 11:44
Et puis un jour, elle s’installe définitivement dans l’esprit pour ne plus en ressortir.
De son vivant, je pensais bien à elle mais à présent depuis son absence, je pense encore bien plus à elle.

L’idée de ne plus la revoir me hante et je pense qu’elle me hantera des jours durant des années même.

Je voudrais bien que le temps fasse son œuvre maintenant mais je ne crois pas qu’il soit de son ressort pour en faire mon deuil.

Il y a des sentiments qui ne meurent jamais mais qui grandissent à mesure que le temps passe. Ceux là résistent au temps et je sais de quoi je parle.
Je voudrais bien oublier, là encore cela ne dépend de moi, cela dépend d’elle. J’ai comme l’impression qu’elle me surveille, qu’elle me regarde, qu’elle me parle et que sa voix ne s’est vraiment pas éteinte dans mon esprit.

Je devine tout ce qu’elle aurait pu me dire en ce moment ma maman. Tout.
Presque trois mois qu’elle est partie, les fameux 100 jours arrivent et je n’arrive pas à m’habituer à cette pensée que je rumine plusieurs fois par jour.
Un jour sans elle, sans me la rappeler équivaut à un délit. Même de cela je ne veux pas me rendre coupable du délit d’oubli. Cela serait la tuer une seconde fois.
Avant je tressautais lorsque je l’avais au bout du fil, à présent je ne tressaute plus, mes matins sont calmes, mes soirs aussi, mes midis sont tristes alors j’essaye de penser à autre chose. Plutôt revoir toutes ses photos en cadres que mon frère à suspendu dans chaque coin de la boutique. Elle est en face de moi, elle est de coté, elle est en haut et même collée au plafond. Elle est partout. Ainsi mon jeune frère en a décidé sans que je m’interpose.

Je tente de la remplacer par d’autres images, comme celles de mes enfants et mes petits enfants. Là encore, son image vient tout bousculer et je ressens cela comme un reproche venant de sa part, comme si elle me disait ‘…Et moi, tu m’as déjà oublié Ye ouldi… ?’ ‘…Non… ! J’essaye tout juste de remettre les choses à leurs places, maman… !’ ‘…Ma place doit être en premier… !’
Ainsi s’installe entre elle, un dialogue qui n’en fini pas et qui ne finira pas. Elle a tellement marqué ma vie, que celle là semble ne peut plus supporter l’idée de ne pas penser pas elle.

Je fais un effort considérable pour repousser le visage de sa dernière heure pour la remplacer par d’autres images beaucoup plus avenantes. Celles de sa jeunesse, celles où nous sommes tous réunis en famille autour de la table lors de nos soirées de fête ou de retour de mes frères et sœur le jour de leurs vacances. Et la voilà là, heureuse de les voir, tournant comme une reine abeille autour de sa ruche, dans de sa cuisine, remuant les bouillons dans leur faitouts, et entendre ma grand mère lui dire ‘…HAYA, je crois que ta bsal ou loubia s’est un peu brulée… ! ‘ En dalli él bsal ou loubia tchédèt lec chwiyé… !’ Quelle merveille ce parlé dans la bouche des mémés.
Quelle merveille de rire sous ces expressions d’un autre âge. L’âge où l’on ne s’embarrassait pas d’entendre et de parler ce merveilleux langage imagé.
J’entends de moins en moins parler ce judéo arabe, je n’entends plus ma grand mère, ni mon père et maintenant ma mère.

Seule la voix de la raison se fait entendre. Je me force à l’écouter.
Re: MAMAN HAYE.
16 février 2012, 09:42
Hebergement gratuit d'image et photo



Les larmes d’or d’un chien bien malheureux
Valent bien plus que celles d’argent d’un vaurien
Qui n’a point encore fait son deuil sur le destin
De sa maman en vain.
En vain, en vain.

Toi…Couchée bien plus bas que le vol des oiseaux.
Bien plus haut que les cumulus là-haut
Encore plus haut
Plus haut
Que tous les joujoux qui tournent
Et tombent sur la terre des vivants.

Des vivants…////…DeeS Vivants.

Toi qui habite le ciel sans adresse
Ô mon D ieu quelle maladresse,
J’ n’ai eu le temps d’m’renseigner
Pourtant à tes cotés j’étais
Nous parlions de tout et de rien
Mais voilà j’ai oublié…J’ai oublié…
J’ai oublié…. !

Toi qui avais le cœur aussi chaud
Qu’un four à pain voilà ton cœur
Refroidi gelé et ton regard froid pointé
Vers l’inconnu. Vers l’inconnu.
Lorsque je touche
Mon cœur,
Je sens aussi le tien
Celui qui était collé
Lorsque j’ t’ levais
Pour faire le pas.

Que d’efforts pour lui
Que d’efforts pour t’allonger
Que d’efforts, d’efforts, d’efforts,
Pour t’soutenir Maman….

Tout devenait effort
Et toi Fort de ton courage
Je me faisais bien fort
Pour ignorer ton état.
Maman es-tu bien dans ce pays
Où il n’y a plus d’efforts.




Re: MAMAN HAYE.
21 juin 2012, 07:37
Dans la série

‘…Allo maman… !’ (Maman n’est plus là depuis qqs mois.)
‘…Allo Maman… ?’
‘…Oui…C’est Bébert… ?’
‘…Oui maman… !’
‘…Nomchi kobarra ââlic… ! (Que je pars en sacrifice)
(C'est-à-dire même décédée une maman veut tjs partir en sacrifice pour ses enfants, c’est fou cela… !)
‘…Pas la peine maman, tu t’es déjà bcp sacrifié ici sur la terre… ! Et comment est ce là bas… ?’
‘…Ici… ? C’est le temps éternel… ! Pas d’heures rien de chez rien… ! Je m’ennuie… !’
‘…Tu n’as rencontré personne Maman… ?’
‘………………………………………………. ‘
‘ ‘’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’
‘…Tu pleures maman…. ?’
‘‘’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’’ ’
‘…Tu te rappelles de la Préfecture Maman… ? Tu voulais être française… !’
‘…Ici nous sommes tous pareils, nous avons la même identité, celle des morts… !’
‘…Et te rappelles tu aussi de Juan les Pins… ?’
‘…Oui, bien sur, la plage, la mer, les cafés, la ROUE DE LA FORTUNE….Quelle fortune ici, rien rien mon fils, finie la fortune, la seule roue que nous avons ici et une roue qui ne ressemble à rien… !’
‘…Et de la Goulette… ?’
‘…Là bas c’était le Paradis… !’
‘…Maman, avant-hier je suis passé pour voir ton costume, excuse moi il n’est pas de lumière mais il est rose comme la vie que tu aimais temps avec qqs nervures grises comme celles de tes cheveux… ! Je n’ai pas osé choisir du noir, tu n’as jamais aimée cette couleur. Je n’ai pas eu le choix mais mes frères ont trouvé que pour une fois j’ai fais le bon choix… !’
‘…Merci mon fils, je commençais à avoir froid… !’
Maman, si tu savais combien nous te languissons mes frères et ma sœur. J’attends chaque soir que tu viennes me voir dans un rêve exceptionnellement, viens me voir même si la voie est trop longue pour tes jambes fatiguées… ! Je t’enlace maman et t’embrasse comme sur mon profil’ ‘’’’’’’’’’ Au revoir maman… !’
Re: MAMAN HAYE.
15 juillet 2012, 01:46
Elle peinait à se lever la vieille
Qu’elle disait elle-même d’une voix fatiguée.
Elle peinait à s’assoir ma vieille maman
Arrivée à l’âge où tout fatigue.

Elle peinait à se réveiller,
A faire qqs pas dans l’anti chambre de la mort.

Elle peinait à ouvrir la bouche
Ma mère que j’aidais à manger.

Elle peinait à se laver
Ma vieille pleine de fierté.

Elle peinait à sourire
Maman et même à pleurer.

Ses yeux peinaient à supporter
La lumière du jour et la pénombre aussi.
Elle a fini par trop de peines, à ne plus
Ouvrir les yeux ce matin là.
Et par trop de peine j’ai fini
Dans tristesse.


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