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*****.LA GOULETTE ENCHANTERESSE...! KHERREDINE....!!! DIAPOSITIVES I ET II...! IL M' SAUVE...MANANI...!

Envoyé par albert 
Février 2011. Eilath.
Manani
Il m’a sauvé.

Les vacances c’est beau et c’est bon. Surtout lorsqu’elles sont hors saison. Se retrouver à des milliers de kilomètres loin de chez soi, c’est se ressourcer, comme on veut bien le dire.

Surtout lorsque ces vacances ne sont pas programmés et qu’elles sont même improvisées. Sur le coup de l’envie, vous décidez de partir. Les vacances programmés à l’avance, prémédités de longs mois à l’avance sont l’apanage des personnes prévoyantes. Or, depuis un certain incident personnel, je ne programme plus rien.

Il y a deux mois, nous recevions une carte d’invitation, le mariage d’une proche cousine à ma femme.

Il était prévu fin février à Eilat. Perso, je suis une personne qui pèse son pas avant de me déplacer à une soirée festive. Bien loin de chez moi. Ma femme a le pied plutôt léger surtout lorsqu’il s’agit de ses proches parents qui ont tjs répondu présents lors de nos fêtes, sans même réflèchir.

Elle me demande si cela m’intéressait. Elle attendait fébrilement mon consentement. Et mon consentement trancha. Elle ira seule. Donc, elle cocha une seule personne.

Une semaine avant le départ de ma femme, alors que je vaquais à mes occupations à la boutique, je reçois un coup de fil et je reconnais là la voix du père de la mariée mon ami JO. Il me demande avec convictions et surtout bcp de gentillesse de venir au mariage de sa fille. Presque une supplication.

Je ne savais quoi lui répondre, je arguais du fait qu’il est trop tard et que je n’avais pas prévu cela.

Qu’à cela ne tienne, il me répond qu’il fera tout son possible pour me placer dans l’avion. Je rapportais le soir même cela à ma femme qui sans hésiter, appelle l’agence de voyage. La dame ne lui promet rien, mais lui dit t’elle, elle me met sur une liste d’attente. J’aurai sa réponse la veille. Soit samedi soir après chabath. La réponse arrive affirmative et me voilà donc sur le vol Paris Eilat, départ 7 heures 45. Dimanche.

Eilat je ne connais pas. Et Israël n’est pas ma destination favorite pour mes vacances.

Beaucoup de juifs n’aiment pas aller dans les pays arabes sauf que les israéliens sont friands du désert égyptien. Pas les arabes. La haine d’Israël les privera toujours de ce privilège. Gaza c’est beaucoup mieux.

Le personnel hôtelier ne veut pas parler français et je ne sais pas parler hébreu ni anglais sauf arabe.

Donc à cause de la langue, je n’y vais pas. Le sarfat là bas n’est pas bien considéré. Et je m’en tape.

Je me retrouve donc dans un Hôtel 5 étoiles, LE ROYAL BEACH, une merveille avec vue sur les piscines et la mer. De mon balcon, je vois le littoral jordanien à ma gauche un large panorama sur le port d’Eilat et devant moi le golfe d’Akaba. Au milieu en pleine mer, une petite canonnière avec deux soldats à bord, semblant immobile dans un bassin calme. Tsahal veille.
Dans l’hôtel, nous nous retrouvons à 200 personnes. Tous des alliés à ma femme.

Eilat est une très belle ville moderne enclavée entre les montagnes d’un gris sale. Après c’est le désert. Eilat, une ville moderne où les immeubles poussent comme des champignons.
Paradoxalement, ceux sont les français qui investissent le plus dans l’achat d’appartements.

Ce qui rend leur valeur presque inaccessible pour l’israélien moyen. On y croise aussi bcp de russes.

De loin, on a l’impression que les avions atterrissent sur un boulevard, on les voit amorcer leur descente et ensuite disparaitre de derrière les immeubles, l’effet est magique.
La plage de l’Hôtel est faite de gravillons. L’eau est fraiche et très supportable en cette saison.
Là s’arrête mon décor.

Mon compagnon de transat est un cousin germain de ma femme. Robert. Et Robert m’apprécie énormément car je suis celui qui lui écrit ses discours lors des célébrations de mariages religieux dans sa yechiva.

Nous parlions de tout et de rien avec bcp d’humour, lorsque la conversation tourne autour de la pingrerie. Nous citions qqs exemples de pingres lorsque le personnage cité par mes soins le fait presque bondir.

‘…Ecoutes Bébert… !’ Qu’il me dit…’…Tu vois celui là dont tu me parles et bien il était grand donateur.
Pour les œuvres juives… !’

Comme quoi certains clichés colportés par des personnes mal intentionnées sont des mensonges.
Ce personnage en question est grand pâtissier sur le BD DE BELLEVILLE, aujourd’hui décédé,

‘…Bébert écoute ce qu’il m’a raconté un jour alors que je le croisais à Batiam… !’

Je le laisse narrer. Il parle à la place du pâtissier

‘…Un jour, Robert, je me suis pris de dégout pour mon magasin, c’est bien simple, lorsque j’ouvrais le rideau, je n’avais pas envie de rentrer, je me sentais lourd, comme si des choses invisibles me dissuader de franchir le seuil de ma boutique au point que j’en ressortais sur le champ, laissant mes employés seuls à confectionner les gâteaux et à tenir la caisse. Je sentais sur moi un mauvais œil… !’
Deux mois dans cette galère, jusqu’au jour où il se confit à un jeune louba, un client à qui il rapportait les faits. Le jeune barbu sans hésiter lui conseille d’aller voir un religieux qui habitait quelque part à Jérusalem. Malade, dépressif, méconnaissable, très amaigri et il ne donnait pas une grande chance à sa vie… ! Il détestait sa boutique, il l’avait prise en haine.
Notre malade, lui promet qu’il allait le faire dans les jours qui suivants.

Il téléphone donc de Paris à ce religieux pour prendre rendez-vous. Ce dernier accepte et deux semaines plus tard, notre pâtissier se rend donc à l’adresse remise par le jeune louba et là notre grand confectionneur de gâteaux orientaux tombe sur une cabane située en pleine campagne.

Septique, il demande à qqs gens du coin si c’est bien la maison de ce religieux. On lui répond que oui. Arrivé à proximité du cabanon ,un jeune garçon, lui demande de patienter car le rabbin est occupé avec qq’un d’autre.

Notre ‘malade’ pose donc ses fesses sur une pierre, et attend. Enfin, le rabbin sort et l’introduit dans son chez lui. Un cabanon. Monsieur N….. lui expose son grand souci. Le maitre de céans l’écoute puis se saisit d’une pomme et là devant ses yeux, il entaille un morceau intérieur de la pomme qu’il jette et de sa lame de couteau, il grave sur la peau de la pomme des lettres hébraïques. Puis, il demande à son interlocuteur malade de la manger. Ce dernier se soumet. Une fois la pomme avalée, le religieux l’invite à partir. Ce qu’il fait, tout en introduisant une obole dans la tirelire du rabbin.

Arrivé à Paris, notre homme se sent métamorphosé.
‘…Yé Robert, ME NANI… !’ Lui confie-t-il. ‘…Il m’a guérit de mon mal… !’
Devant ce qu’il juge être un miracle, le miraculé, sans plus attendre appelle son bienfaiteur en Israël.
Il lui demande si le terrain qui fait face à sa cabane est à vendre. Le rabbin sans deviner les intentions de son patient, lui promet de se renseigner.

Une semaine plus tard, la réponse tombe, le terrain est à vendre. Sans hésiter, notre célèbre pâtissier appelle son homme d’affaires en Israël et lui demande d’acheter ce terrain s’il est libre. Avec la ferme intention de construire une grande maison pour ce rabbin démuni. Le rabbin apprenant le projet refuse l’habitation mais propose plutôt de construire à la place une grand Yéchiva.

L’affaire est conclue et deux ans plus tard, la construction de la Yéchiva commence. Les fondations se terminent et le religieux appelle son ‘ami’ pour l’inviter à l’inauguration. Le pâtissier accepte et le voilà auprès de son sauveur. Sur place, à l’invitation du rabbin, ils commencent à tourner autour des fondations. L’un psalmodiant des versets de torah et l’autre derrière lui écoutant sa litanie.
La Yéchiva se terminée deux ans plus tard, imposante et pratique.

Aujourd’hui, ce lieu est devenu un lieu de pèlerinage et les pèlerins peuvent lire sur le fronton de cette grande maison de jeunes et vieux religieux
‘….CETTE YESCHIVA A ETE OFFERTE PAR MONSIEUR………………… !’

Tout simplement.
Quant au grand rabbin devenu RAV, il se nomme……KADOURI z’al.


Plus tard sans nouvelles, elle se renommera la salle des DEUX DISPARUES....Ensuite, la salle sans nom, ensuite plus de salle du tout.
NON !! la salle des PRECIEUSES yaaa maard
Ok des précieuses RIDICULES. Ya bahle.
....
Pièces jointes:
rachida.jpg
avis de recherche : mais ou est passé marcel ?
Pièces jointes:
albert.jpg
JOYEUX ANNIVERSAIRE YE ORTI ELSA.

PLEINS DE BONNES CHOSES ET QUE CETTE ANNEE TU SOIS PLUS GENTILLE ENVERS MOI.

Pour le passé, j'en garde qqs amertumes.





merci beaucoup , comme prevu, je passe a la boutique récupérer mon cadeau !!! merci encore "frere"
Pièces jointes:
dior.jpg
Yatic el koue ouel twoué amin.
albert a écrit:
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> Yatic el koue ouel twoué amin.

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