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ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS

Envoyé par breitou 
ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS
08 septembre 2011, 13:11
ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS.


Il y avait à la Goulette, des notables. Des personnes qui ont tenu la dragée haute par leur humour.

Des gens qu’on nomme RIPOSO. C'est-à-dire TRANQUILLES. Au parlé tranquilles, qui vous parlent avec sang froid sans se prendre la tête. Ils étaient bouchers, oncles, frères. 4 en tout qui ont marqué ce bon vieux temps.

Parmi eux JACOB le boucher qui tenait son officine de main de maitre. Un homme d’une grande gentillesse dont chaque parole faisait rire tant son naturel était proverbial. Il avait tjs le sourire aux lévres et tjs ce mot affectif ‘…YE OMRI… !’ Ma chérie… !’

Bref à 55 ans, Jacob décide de passer son permis de conduire. Il avait sa camionnette mais il ne la conduisait pas. Il voulait donc palier à ce manque et bien sur, il s’empressa d’informer le directeur d’une école de conduite, un grand ami à lui. Jacob avait des relations de partout, mairie, police etc… Et ses relations, il les doit à sa grande générosité. Un kg de merguez au commissaire, un morceau de ktef au MAIRE, 100 grs d’abats au chaouch de la mairie, deux ‘bâids’ couilles, à si MONGI directeur des impôts etc….Donc, il les avait sous les mains grâce à ces petits cadeaux.

Il pousse dc la porte de son ami le directeur et lui fait part de ses intentions…

‘…Allaich lè Jacob, marhaba… ! Pourquoi pas, bienvenu… !’

‘…Combien de leçons dois je faire… ?’

‘…Pour ton âge pas moins de 45 heures de conduite… !’

‘…Echtema, c’est trop, disons 10 heures, plus deux beaux saucissons fait hier… !’

‘…Mnih, bon… !’

‘…Il fait donc les 10 heures et Jacob maitrise très bien. Arrive les leçons du code de la route…

‘…Il te faut au moins 25 heures au vu de ton âge… !’

‘…Tu me prends pour un âne SI BEJI… ! Disons 5 heures plus deux kilos de kercha ( panse) Il pense bien Jacob.

Dés la première leçon, l’employé lui montre un carrefour.

‘…Jacob d’après toi, qui passe la première la A, la B ou la C…. ?’

‘…Ech naref ménou e’hen… ! Qu’est ce que j’en sais… !’ Et de monter voir son ami.

‘…Si Béji, il commence à m’emmerder ton employé, il me pose des questions difficiles… !’

Fissa fissa, SI BEJI descend et intime l’ordre à son préposé… !

‘…Yezzi mél bléde, ne soit pas antipathique avec lui… ! Donne lui son code… !’

L’autre..

‘…Ech nââmelou loucen béch yebca mojrem… !’

Qu’est ce que je m’en fout s’il devient assassin…!’



Il monte donc le lendemain dans sa voiture et se dirige à Tunis.

Arrivé à la rentrée de Tunis, une envie pressante lui vient, celle d’allumer une cigarette.

Il tire sa clope et s’échine à allumer son briquet tandis qu’une queue interminable se fait jour sous l’œil du POLICIER QUI REGULE LA CIRCULATION DU HAUT DE SON MONTICULE BACHE.



‘…YE CHI KHRAA….. ECH KAYAD TESTENA BECH TENDE…?’

Espèce de Merdeux, qu’attends tu pour démarrer… ?


Re: ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS
09 septembre 2011, 10:48

Notre ami Bokler, un insomniaque, il ne peut pas dormir sans avoir vu un film. Donc, il passe un contrat verbal avec le gentille DARIO.
‘…Juste trois minutes Dario, le temps que je m’endorme e je sors… !’ N’oublie pas de me réveiller surtout. Notre ami Bokler donc rentre tous les soirs pour chercher le sommeil et l’autre vient le réveiller deux minutes plus tard. Un soir, il oublie son client dormeur et notre Bokler se retreouve donc entrain de dormir jusqu’au matin.
A son réveil, il ne voit personne autour de lui et voilà qu’il lance à la cantonade…

‘…Dario, ech’bi twil el film e’dè… ! Mais enfin DARION, qu’est ce qui fait que le film soit aussi long.

-Un matin, notre Boc fait un rêve, il voit dans ce dernier, notre colleur d’affiches du REX Manoubi enjamber les rails électriques et surtout se faire électrocuter.

Il croise à la gare Goulette Vielle notre entraineur de Volley JOJO MEIMOUN et lui raconte sa mésaventure. Et voilà que soudain notre Manoubi qui habitait derrière la gare s’apprête à enjamber les fameux rails. Jojo prudent lui dit ‘…Il vaut mieux que je l’avertisse de ne pas passer sur les rails… !’
‘….Non , surtout pas, je veux voir si mon rêve se réalise… !

Re: ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS
09 septembre 2011, 11:01
A la Goulette, les fêtes de REBBI MIYER ET CHIMONE nous donnaient l’occasion de faire les tours des maisons et familles juives pour gouter à ce qu’on appelle aux actions de grâce, les SEOUDOT.



Tout le monde pouvait donc entrer dans la chaumière et se restaurer gratuitement après les bénédictions.



A cette occasion la maitresse de maison pour honorer les saints rabbins dressait une très belle table. Et chacun y allait de sa fourchette et de son verre de vin.



Il y avait aussi les indigents qui venaient aussi s’approvisionner. Sans grande gêne, ils puis

aient sur la table minina, (omellete) breiks, variantes, pkaila, etc…De quoi remplir un couffin.

Parmi eux un rare spécimen qui pendant que le rabbin priait se servait en cachette. Il fourrait tout en vrac dans son couffin usé. Son surnom GOLIAT. Mais son physique n’avait rien de ce MONSTRE. Bien au contraire, vouté, portant lunettes, assez grand, il portait des pantalons bien plus larges que son gabarit. Bref, Goliat se faisait aussi ts les vendredis au cimetière du BORGEL rabbin alors qu’il ne sait pas lire un mot d’hébreu mais lorsqu’on est charitable on ferme les yeux que les chkabouts bidons de ce gaillard benêt.



Dc, lorsque la fête se terminait et que les bougies finissaient de se consumer notre Goliath disait…

‘…Voilà, je n’ai rien mangé… !’ Et de s’esquiver en catamini. Seulement voilà c’est que, à force de remplir son panier, il laissait derrière lui sur les pavés de son chemin de longs filets de PKAILA. Marquant ainsi son mensonge.



Re: ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS
09 septembre 2011, 11:15
A la Goulette, nous avions un quincailler du nom de ATTAL. Il était très obèse et il avait ce qu'on appelle en plus UN GROS FTAK. Une grosse hernie. Très apparente. Un jour, il posa un écriteau '...JE CHERCHE JEUNE HOMME POUR M EVENTER....!' Lorsqu'un jeune se présenta et s'informe du boulot il lui répliqua '...C'est juste pour éventer mon hernie...!'

Du coté de la PICCOLA CHICHILIA, Madame LILI tenait une gargote. Un jour rentre le cocher maltais connu sous le surnom de LOUBIA. Il s'installa et bouffa cinq plats de loubia, au moment de payer il assura qu'il n'a rien à payer puisqu'il n'a rien mangé d'où son surnom.

Mouchi NIKI TOUCH...Petite pates, doit son surnom pour cause de lancer par dessue le balcon du cinéma REX de ces petites crottes roulées en forme de pates.

TSOUPEPE avait une démarche lente mais il insistait à se placer tjs à la dernière rangée balcon du REX. Avec trois casse croutes en mains, il avait juste le temps de s'asseoir que le film était fini.


Abdelsallem DIT PMU était celui qui jouait pour les parieurs du PMU. Dc il se déplaçait à Tunis pour cela et prenait sa com au passage, un jour l'un de ses clients gagna un très beau tiercé, on n'a jamais revu si ABDEL SALLEM PMU.

SI GANDOUCH marchand de glace reçut une commande d'un gros pain de glace à livrer à SALAMBO. Il missionna son employé RZOUGA DIT CHITA. Notre jeune homme à force de plaisanter en cours de route ne livra rien du tout ; son pain de glace fondit en cours de route.

Lorsque BREITOU KAKA annonça à son patron que sa femme allait accoucher et qu'il avait besoin d'un peu d'argent pour la circoncision, son patron lui répliqua '...TA FEMME A 90 ans et elle porte un enfant...!'



On s'aperçut qu'un jeune homme juif de 33 ans débile n'avait pas fait sa bar mitswat, sa communion. CHICHI AKOUBA, grand mécène décida de lui en faite une, une grande fête à la Goulette. Notre communié fut mis sur un ZEBU au couleur tunisienne, notre débile à force de gigoter sur sa monture se retrouva à terre entrain de pleurer.
Spaguetti , notre chef éboueur à force de se pencher un jour au dessus du trou de tout à l'égout se retrouva nageant dans la merde. Il ne dut son salut qu'au fil de fer qu'il tenait.
MOUCHI MITROBAMOUT, employé aux galerie ALBERT confondait 50 CM AVEC UN METRE. Il n'a jamais su maitriser le mètre en bâton.
On annonce à CHNICHEL OULD EL FTEIRI que son fils a été reçu au BACALAUREAT....Le papa lui sort cette maxime '…YAKHIR EHNE NAQ SIN MEL BAC...! Mais enfin on manque de punaises nous... !’

Au cinéma REX, la première rangée BALCON réservée à longueur d'année pour toute une famille de boucher. Soit 20 palces. Donc, Dario ne pouvait se permettre de les vendre. Or voilà qu'un vendredi soir, cinq minutes avant le commencement du film, personne de la bande n'est venue. Un manque à gagner. Faisant fi de sa conscience, il vend les 20 billets et fissa fissa il éteint les lumières extérieures, tout en apposant une affiche RELACHE. Voilà que les 20 réservistes arrivent et voient les lumières éteintes. L'un d'eux ‘...Depuis qd Dario fait relâche....?’
Il tape sur un carreau en espérant une réponse, rien, encore un coup plus fort, deux, trois, quatre, Dario caché sort enfin et leur dit '...Vous ne pouvez pas rentrer, il y a un fils malade qui tue sa mère...! Vous n'allez pas être témoin d'un meurtre...? Il se jouait ce soir là PSYCHOSE. Il ne restait plus qu'à la bande de partir pour ne pas témoigner.

Kilani, le mari de FAOUMA ma voisine, un buveur invétéré, tardait à trouver sa maison lorsqu'il était bu à la nuit tombée. Sa femme pour palier à ces oublis, lui propose de mettre un canoun remplit de charbons incandescents devant le seuil de la maison, afin qu'il trouve facilement la rentrée. Or un soir, sa femme oublia de mettre ce sémaphores mais c'est la voisine d'a coté, une jeune veuve qui en posa un, le sien. Lorsque notre bonhomme se pointa pour rentrer il se dirigea dc vers le fameux canoun et se retrouva dans le lit de la voisine, ce fut une âita fi halqeloued ce soir là. UN HURLEMENT A LA GOULETTE.



Re: ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS
09 septembre 2011, 11:26
-Rzouga, le fils de HAMOUDA, ancienne célébrité du club de football hamamlifois, sponsorisé par le dernier bey, passe devant le salon de coiffure de JULES EL HAJEM. HAMOUDA pére était donc assis, une belle mousse sur ses joues. Jules taquin.

‘…YE RZOUGA…YE RZOUGA… ! Dis moi qui est ce qui vient ce raser tous les dimanches chez moi à cette heure çi… ?
‘…Que les PEDES… !’ Il vient de traiter son pére de PD sans le savoir et l’autre de se lever tout en colére à la poursuite de son fils, oubliant d’enlever la serviette ce qui a fait dire à Jules ‘…En en plus le PD est parti avec ma serviette collée au cou.

Re: ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS
10 septembre 2011, 13:15
ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS

Notre ami Farhi, Titol son nom d’artiste, aussi myope qu’une taupe et surtout grand tifosi de JUVENTUS DE MILAN rentre tout excité chez notre fameux pâtissier FRANCOIS CURATOLO, grand fan par contre de la L’AC MILAN, son équipe venait de remporter la coupe d’Italie et dans sa grande précipitation, il pose sa grande serviette en cuir sur la vitre ouverte de la grande baie qui couvre les gâteaux.

Elle va ATTERIR SOUS LES YEUX, DE NOTRE FRANCOIS, sur les plateaux d’éclairs, (il en a eu dans son regard ce soir là notre ami), sur les RELIGIEUSES qui priaient, et enfin bousculer des BABAS AU RHUM un peu distraits.

Le sang de notre ami ne fit qu’un tour et sous le choc, il eut un malaise il a fallu MILLE FEUILLES pour EPONGER LA SUEUR QUI PERLAIT SUR SON FRONT.

-Nous avions inventé un jeu qui consistait à lancer une pièce de monnaie en l’air et de la rattraper avec le plat du dessus de notre chaussure. Un jeu d’adresse. Notre TITOL du dessus, myope à souhait s’obstinait à vouloir partager notre passe temps du moment.
Or connaissant son handicap, nous lui rappelions gentiment que son intention de jouer avec nous est bonne mais que, ( on allait déchirer nos habits bel ghassra, par l’angoisse de le faire participer) il ne pourrait pas maitriser la chute. Il insistait et finalement, devant son enthousiasme, on consentait à le laisser participer.

Donc, il jetait la pièce en l’air puis il attendait, le menton de la chaussure levé et le talon collé au sol comme ce ‘kikss’ du jeu de la toupie, la chute de la pièce.

Au bout de deux minutes, la tête tjs levée au ciel au vu de sa grande myopie, il nous disait ‘…Bizarre, je ne l’ai pas vue tomber… ?’ Alors l’un de nous, Mimi Vig lui balançais ‘….Elle a du s’accrocher à l’un de ces nuages… !’ Puis pour ne pas l’offenser, Nino Bel s’agenouillait tout en prenant la pièce tombée à une mètre de son ustensile à marcher et de la lui poser sur ce dernier

‘…Bravo Titol, tu l’as eu la pièce… !’ Alors là, il était heureux par sa prouesse comme je suis heureux d’avoir passé un temps hors paire.


-GINI ET MARIE sont des jumelles, issues familles livournaises très très riches. Elles n’ont donc jamais travaillées durant toute leur vie. Ni connues de jeunes hommes dans leur jeunesse.
Elles sont restées donc célibataires, longue durée. M’Tira veuve à 26 ans était une femme à poigne Elle était leur dame de compagnie. Trois femmes qui ont fini d’être jeunes et qui vivent sous le même toit.
Gini se déplace sur une chaise roulante parfois Marie sa sœur et lorsque l’envie lui prend, la promène en ville, une ‘doulicha’. Parfois, elle lui dit ‘…Ye GiniIII… ! Okhti ( ma sœur) aujourd’hui relâche… !’ La sœur jumelle ‘….AAAAh méchia tassaq… !’ Tu vas t’amouracheEEEEr… !’

Gini ‘…Après tout pourquoi pas, je ne manque pas de charme… !’ M’TIRA en sourdine ‘…Allââ el cél ser ouel kamoun ouél fal él mchoum… !’ Pour ton charme qui ressemble à la couleur DU CUMIN et pour ton caractère peu enviable… !’

En vérité, les trois vieilles redingotes se tôleraient mais surtout elles se menaçaient continuellement.

L’une pour être augmentée, exigeait à chaque fin de mois, une légère augmentation sinon, disait elle ‘…Je vous laisse pourrir… !’Elle profitait tant soit peu de leur magot d’autant plus que M’Tira veuve devait élever ses 4 enfants en bas âge. Lorsque la Gini l’handicapée collée à sa chaise se fâchait, elle hurlait ‘…TEOUA EN KOUM NATIKEM TRIHA… ! Je vais me lever vous donner une raclée… !’ Quant à l’autre MARIE, une sardine de maigreur, pour se soulager d’une trop forte émotion ‘… Je vais m’enfuir avec le magot et jamais vous ne me reverrez… !’ D’où que la M’Tira et la GINI, complices, changèrent milles et une fois la cachette du magot, une petite caisse pleine de bijoux et d’argent qui représentait les deux dots des deux jumelles au cas où elles trouveraient époux.

Ce qui ne fut pas le cas, et ce pactole leur a servi donc à vivre. Or à force de déplacer le trésor à l’insu de leur sœur menaçante, elles oublient le dernier emplacement.

M’Tira jurait ses grands dieux qu’elle n’y est pour rien dans cette disparition. Gini se voyait déjà morte de faim tandis que la Marie semblait joyeuse. Gini la pauvre finie par abandonner les recherches tandis que M’Tira questionnait la jumelle. Celle là semblait ne pas se soucier de l’affaire et parue suspecte à M’Tira.

‘…Mérie, s’il te plait si tu l’as prise, donne à ta sœur sa part et toi part avec le reste… !’ Lou… !’ Donc elle venait d’avouer qu’elle avait surpris la caisse cachée et qu’elle n’avait pas l’intention de la leur donner. Gini mise au courant par Mt’Tira s’endormit sur cette forfaiture.

LEON le fils de M’Tira, comme il le fait tous les matins, vient rendre visite à sa maman et s’enquérir de des deux jumelles. Il rentre dans la chambre de Gini et là, il lui tapote l’épaule. Rien par un écho. Il recommence, rien encore puis, il se décide à questionner sa maman…
‘…Ye ma, comment se fait t’il que GINI est encore endormie à cette heure là.. !’ Il était midi.

‘…CADÂÄ tââ’jéj fi rouha… !’ Elle se donne de l’importance… !’
‘…Non maman, je crois que GINI est morte… !’
‘…OUALLA CABRI GINI METEEEEEET…. ?’
(Que je meurs, GINI EST MORTE…. !’ )

Cela fait deux vieilles victimes en une matinée. Une virtuelle et l’autre vraie.



Re: ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS
11 septembre 2011, 00:48


-Notre FAHEM ambulant était d’une grande honnêteté. Pour que sa cam pése plus lourde, il l’arossait d’eau et lorsqu’on lui faisait la remarque il disait ‘…Sbet ââli’â el chté… !’ Il a plut dessus. Une pluie providentielle par un jour de grand soleil.

-Le laitier qui servait ma mère dans sa boite à lait mise dans un couffin et descendue par un fil de son balcon avait le vice de laisser monter l’écume et de refermer fissa fissa le couvercle, soit une petite embrouille de qqs centilitres en sa faveur.
‘Nanouche le mari de Suzanne badigeonneur es sciences pot peinture ne venait jamais avec ses ustensiles. Il se servait tjs du matériel des autres lorsque ces derniers s’absentaient pour cause de fainéantise. Dc il prenait le relais et lorsqu’il ne trouvait rien, il disait ‘…YE HAYA béch en bââyad… ? ‘…Avec quoi vais-je badigeonner… ? ‘Bél Bââ’daya… ? Avec mes attributs… !’ il faisait un jeu de mots avec ses BÂÂD…. !
-Il était de coutume de servir le déjeuner au peintre lorsque celui çi prenait en mains les murs de la maison. Dc maman qui avait un faible pour BALIOU, grand fénèant, le servait le midi.
‘…As-tu un peu de sel Haya… ? As-tu un peu d’harissa Haya… ? As-tu un peu de mzourah (rondelles de carottes cuites) HAYA… ? As-tu un piment HAYA… ? Tu as fais du cafè HAYA… ? Si possible avec un morceau de bescoutou… !’

-Daoui ( Lumiére) notre pétrolier ambulant s’annonçait dans la rue Pasteur par un joli coup de CLAIRON, tromba mta guez… ! Une corne de chasseur. Sa citerne était amarrée à une vieille mule au cou de laquelle on pouvait lire ‘…DAOUI PETROLIER... !’ Un jour un quidam lui fait cette remarque ‘..DAOUI tu ne peux pas accrocher cette pancarte ailleurs… ? L’autre ‘….Ou veux tu que je l’accroche sur mon zob…. !’ L’époque du pétrole ambulant prit fin et notre DAOUI ancien boxeur émérite, deux combats, deux KO, perdit un peu la boule. Je le voyais tous les matins faire son jogging vers les 7 heures du matin, et se battre avec l’air dans de grands gestes de BOXEUR. Et là il gagna tous ses combats.


Re: ANECDOTES ET DELIRES GOULETTOIS
14 septembre 2011, 07:52
Bichi le loueur de barques au quart d’heure, à la demi ou à l’heure mais jamais à la journée avait sa baraque de maitre nageur à qqs encablures du canal. Il officiait que durant l étè, c'est-à-dire que l’ouverture de la saison se faisait mi mai et prenait fin en septembre.
Pendant cette période, il était toujours en marcel et en short, pieds nus évidemment.
Ses barques étaient toutes alignées sur la grève légèrement en retrait du rivage et pour cause de rapt car si la mer montrait ses dents, l’une d’elle pouvait être attirée vers le large durant la nuit. Notre homme était précautionneux. Il connaissait la mer et ses rages folles.
Arrivent en ce dimanche béni, quatre garnements en short et torse nu. Bébert, Clément, Charlinot son frère et au autre oublié.
‘….Bichi, bonjour, onj voudrait louer une barque pour un quart d’heure… !’
‘..E’ye yè omri, pourquoi pas, ca va vous couter 250 millimes… !’
‘…On a juste 240 millimes… !’
‘…Fetah ye fétath, sbah mabrouck, Que D ieu m’ouvre une bonne recette, ok… !’

On choisi la barque et on le paye d’avance. Nous nous mettons derrière la barque et vas y que nous poussons. Elle tangue dans l’eau. On mouille les deux cordages d’attaches des rames et nous voilà partis après avoir aidé la barque à prendre un peu de large.
Charlinot est aux commandes, un coup à droite, un coup à gauche et notre barque prend sa vitesse de croisière. Le chenal nord est dépassé et la plage de Kherredine apparait sous nos yeux. On, voit les parasols et la buvette. Il fait très beau et on avance vers l’Aéroport. Le quart d’heure est largement dépassé. La demi-heure aussi, alors que nous nous amusions sur le radeau de Bichi. La barque se penche à droite à gauche selon le coté par lequel nous remontons. Une heure. ‘
Enfon Charlinot le chef décide de rentrer. Deux heures de retard. Nous arrivons face à Bichi. Il est debout sur la grève et nous fait des signes pour débarquer.
Sachant que nous allions être réprimandés, nous laissons la barque flottait à une dizaine de mètres de notre loueur de barques. Il est là, nous toise et enfin…
‘…Vous avez Deures quarante cinq de retard, kifféch vous allez me payer…. ?’
‘…Bichi, nous avions eu un grand souci, il y avait une grosse baleine qui bouchait le canal… !’
‘…Yekhed ficom él haq ouel mkama, ( D ieu vous jugera contre cette injustice…)
Bichi était furieux alors que nous prenions nos jambes à nos cous. Depuis nous évitions de passer par sa cabine pour ne pas payer notre dette, sauf que se plaignant de cela à mon père, ce dernier régla la dette à notre place. Bichi a perdu entre temps de bons clients comme nous.




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