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VOYAGE EN ERETZ ISRAEL.

Envoyé par albert 
Re: VOYAGE EN ERETZ ISRAEL.
04 juin 2012, 03:56
PRATIQUES COURANTES DANS LES MINI BUS ISRAELIENS.
PAR BREITOU DE FLEMARION.

Lors de mon séjour en Erezt j’ai pris, comme tout touriste sarfat non motorisé, taxis, autocars, mini bus et bipper personnel.
Pour rejoindre Tel-Aviv, nous nous pointons, ma femme et moi à TAHANA MARKAZE. En Israël, toutes les villes ont leur TAHANA MARKAZE et leur CHOUK . (Gares routières et marché centrale)
Elles desservent tout le pays avec des correspondances. Il y a aussi le train et ainsi le touriste, le sarfat ( français) comme moi, peut visiter tout le pays sans encombre même si est chargé d’un couffin de concombres etc ….
Donc nous prenions, ma femme et moi, un mini taxi, petit bus à dix places. Très confortable. Nous nous asseyons au fond sur la banquette arriére après avoir payé la somme dû au chauffeur. Cinq personnes font partie du voyage.
Le mini-bus démarre et qqs cent mètres plus loin, il s’arrête pour prendre une personne. Celle là monte et s’installe à la troisième rangée latérale gauche. Au bout de dix minutes, le dit voyageur tire son porte monnaie et là, je découvre qq chose d’inédit. Il tire le billet ou les pièces, tapote l’épaule de son voisin qui lui donne le dos, ce dernier tend son bras sans le voir pour lui remettre la monnaie. Ce réceptionnaire tapote l’épaule de celle ou celui qui est assis devant lui et lui remet ainsi la somme qui va atterrir enfin dans le bras tendu du chauffeur qui finira par la mettre en caisse. Si le voyageur ne trouve personne devant lui assis, il remettre la somme à celui qui est assis sur son flanc gauche.
En somme le prix du billet circule ainsi en passant de mains en mains jusqu’à son destinataire, le chauffeur. Point de ticket ni de reçu pour attester du bon paiement du billet.
Le manège va se répéter autant de fois que montent des voyageurs .
Ce manège nous a fait bien rire parce que nous nous sommes dit que si cette pratique était mise en oeuvre à Paris nous aurions assisté à des querelles sans fin.
Imaginons Mr Dupont se mettre au fond du bus de la ligne X et qu’une fois assis, il sort le prix de son ticket en petite monnaie ou en gros billet et le remettre à la première française qui lui tourne le dos, celle là remet l’argent à monsieur François qui lui fait passer la monnaie à Hamidou qui, au lieu de remettre la menu monnaie ou le billet, met tout cela dans sa poche.
‘…Mais Monsieur faites passer enfin… ?’
‘…Qu’est ce t’a… ??? Toi… ? Tu m’as remis quelque chose bouffon, hein, tu m’as bien vu connard, tu me traites de voleur, oualayi si c’est pas que t’es dans le bus, je déchire grave… !’
Si cela était un africain…
‘…HIIIIIIIi…Ti m’as remis qq chose toi, batârd que tu es…! Parce que ji suis noir, hein dc voleur… ?’
La confiance en Israël n’est pas un vain mot tant que cela est de la petite monnaie qui se transmet de mains en mains mais il en serait autrement s’il s’agissait d’un gros montant…Lol
Re: VOYAGE EN ERETZ ISRAEL.
07 juin 2012, 13:05
LE CHOUK.

PAP BREITOU FLEMARION.



Dans quelques pays que l’ont soit, il y a toujours un marché centrale. Que l’ont soit à TEL AVIV, à Batiam ou à Nataniya il y a un CHOUK. Tout étranger qui visite une ville ne peut s’empêcher de visiter son marché central. Celui de Nataniya est aussi grand sinon plus grand que le marché central de Tunis. Tout y est. Des étals de marchands de quatre saisons jusqu’aux rôtisseries, pâtisserie orientales et occidentales, tout respire l’abondance.

Des pyramides de fruits s’offrent à la vue du quidam à des prix très abordables. Il y règne une grande animation et se frayait un passage parmi tous ces gens demande patience, beaucoup de patience dans un espaces qui sent les épices et où les israéliens ignorent la discipline, tenir la queue relève de l’exploit et le visiteur est un peu surpris par ces ‘passes droits’. Mais à la longue, l’autochtone s’y fait et au bout d’un certain temps, il rentre dans le jeu, jouant des coudes pour se faire une place devant le crieur.

Apparemment, les étals sont tenus par des membres de la même famille. Beaucoup d’ambiance, beaucoup de cris, de la gouaille pour vanter tel ou tel produit. Un spectacle que l’on retrouve partout dans les marchés méditerranéens.

Beaucoup de couleur, beaucoup de gentillesse, pas d’énervement et tout se fait avec sourire et plaisanterie. Bien que je ne comprenne pas la langue véhiculaire, l’hébreu, tous parlent un langage connu, l’anglais surtout et parfois le français. Natanya tient à présent sa renommée comme étant une grande cité balnéaire où la langue des sarfats (qualificatifs donnés aux français) s’établie surement et lentement. Chacun y trouve son compte.

Je me suis rappelé notre bon marché de la Goulette mais en cent fois plus grand. Il y a le coté boucherie, le coté poissonnerie, le coté souk etc…Et toujours animé. On y entend toutes formes de langage, du russe, de l’italien, du yiddish, arabe, de l’espagnole, du kurde, de l’éthiopien et d’autres dialectes. Ici vous n’avez pas l’impression d’être dans un pays typiquement juif mais dans une ville cosmopolite si ce ne sont que les rues, avenues et places portent des noms célèbres des pères fondateurs d’Israël , des héros de l'indépendance des Rav célèbres etc.... Les panneaux routiers sont écrits en hébreu, en anglais et en arabe.

Natanya est partie pour un grand relooking. Elle s’étend bien au-delà de ce qu’elle était il y a 20 ans, me dit t’on. Tout le littoral se construit, de vieux immeubles sont mis à bas afin que de nouveaux les remplacent.

Dans Natanya centre, des immeubles éventrés, des macadams refaits, des infrastructures reprises à niveau. Lorsque vous êtes allongés sur votre transat, vous apercevez au loin les hauts squelettes en béton d’immeubles.

L’expansion immobilière sur le littoral et dans le ville est devenue priorité nationale.

C’est la course au beau. Les prix des appartements flambent d’année en année et trouver un appartement sur le bord de mer coute cher, très cher. Mais l’investissement vaut le coup puisque on m’entretient d’une augmentation de 4% annuellement sur la valeur du prix d’achat. D’autant plus que ceux qui veulent acheter et souhaitent ne pas passer toute l’année là bas, peuvent toujours louer leur bien à l’année ou par fraction de mois ou de semaines à des loyers très honorables.

Pour un achat immobilier, surtout s’armer de patience pour tomber sur la bonne occasion et ne pas faire les frais de certains aigres fins.

La vie est très agréable sous le soleil de Natanya pour des retraités en mal de retrouver leurs anciennes habitudes perdues.

Il est vrai que nous les tunes juifs aimons la khaida et la zaza mais dépassé un certain âge, le calme serait meilleur donc pour échapper un peu à cela, rien de mieux que de prospecter à qqs dizaine de mètres à l’intérieur du centre ville, ou alors au sud. Là où poussent comme des champignons ces immeubles qui rivalisent de beauté les uns des autres et surtout face mer à 100%.



Après le premier saut de puce, Tunis-Paris des premières familles juives, il ne reste plus qu’à prendre le vol PARIS-TEL AVIV dernière étape pour ceux et celles qui veulent bien vivre leurs dernières années sous les couleurs bleu et blanc du ciel juif.

Beaucoup l’ont fait, d’autres vont le faire tardivement certes mais le choix vaut la peine d’être considéré comme étant le dernier et le meilleur pour vivre enfin sereinement parmi nos juifs venus de diverses communautés hétéroclites du monde entier et qui n’entendront plus jamais ‘…MORT AU JUIFS… !’

Et si vous regardez bien l’œil du soleil, vous verrez en son centre, ce grand MAGUEN DAVID en filigrane qui s’y reflète dans cette portion de ciel bicolor.





Le vendredi matin de 8 heures jusqu'à 15 heures, il est pratiquement impossible de se frayer un passage dans la cohue.

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Re: VOYAGE EN ERETZ ISRAEL.
08 juin 2012, 03:56
LES PLAGEs DE NATANYA.

Il y a des plages à Nataniya. Plages publiques et privées.

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DU HAUT DE LA PASSERELLE 2°

L’automobiliste peut y accéder en empruntant le long cordon asphalté en bordure de mer et se garer à qqs pas de la plage. Pour les piétons, ces derniers y accèdent par deux ascenseurs ultra modernes d’une contenance de 50 personnes chacun.

Spacieux, moderne climatisé, la descente et la remontée ne durent que 8 secondes, montre en main. Une passerelle jetée entre la falaise et l’installation offre des vues imprenables sur le décor. A l’intérieur, vous avez juste le temps de jeter un coup d’œil par les grandes baies vitres que vous êtes déjà arrivés..

Pour accéder à ce bel ensemble, j’ai traversé à pieds un joli parc fleuri où l’on peut se reposer à l’ombre des eucalyptus sur un banc public. Il y a là en face de cet ascenseur une brasserie restaurant où tout un chacun peut gouter, tout en dégustant son choix, aux charmes de cette environnement tout en verdure.

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DU HAUT DE LA PASSERELLE. 1°

A l’entrée de la passerelle, un gardien armé veille aux entrés et sorties des amateurs de soleil, de plage et de mer. Son portable traine sur la table. Avachi sur sa chaise, il jette un regard distrait sur chaque personne enclin à emprunter l’ascenseur. Un autre gardien tout aussi débonnaire et oisif que le premier d’en haut, veille lui aussi à la sortie ou à la rentrée de l’ascenseur. Sécurité oblige.
Du haut de la passerelle, le touriste peut s’attarder un instant pour apprécier ces plages baignées par une mer bleue souvent agitée par les caresses d’un vent rafraichissant. On y aperçoit des plagistes debout sur le sable fin blanc ou allongés sur des transats sous des parasols ou tout simplement sur des paillasses ou des serviettes pour le coté public.
Des levés tôt profitant de la désertion momentanée de la plage s’adonnent à leur sport favori soit en duo soit en groupe devant une mer calme et pas encore réveillée. Souvent des russes.
Ce n’est que vers les 10 heures du matin que la plage est prise avec calme et sérénité par ces fidèles amateurs de farniente. Les enfants comme tous les enfants du monde vaquent à leur jeu sur la grève, les pieds lavés par la bonne marée assez fraiche qd même.
Une fois installé, sur l’une des plages privées, un jeune homme bien bronzé vient à votre rencontre et vous prend en mains. Le notre était druze. Une banane ceint son tour de taille par d’ où sortent qqs shekels indisciplinés. Il a en main un carnet à souche et sans tarder vous annonce le prix. 20 Shekels le transat, 10 le parasol. Soit 5 € Et 2€50. Pour toute la journée. Je suis bien loin des prix affichés sur la cote française de Juan les Pins.
Notre plagiste portant lunettes de soleil, fort aimable au demeurant parle qqs mots français, russe, hébreu surtout, anglais en prime, et arabe si les circonstances l’exigent. Une aubaine. Toujours à la disposition de sa clientèle, il prend plaisir à vous apporter vos commandes sans rechigner.
J’ai vu bcp de familles russes autour de moi, reconnaissables à leur teint bien blanc. Pour la plupart orthodoxes. Ils parlent les deux langues, la local et l’importée, idem pour leurs enfants. La mamie est présente parfois lorsqu’ils en ont une. Chez ces gens là, le respect de la vieille ou du vieux n’est pas à démentir.

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FAMILLE RUSSE.

Des familles tunes aussi qui se distinguent par leur parler mi français, mi judéo-arabe et parfois parlant hébreu.

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UN GROS TUNE SUR LA PLAGE.

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UN MANNEQUIN SUR LA PLAGE.

Il fait vraiment bon vivre là bas.
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