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Envoyé par lapid 
Medecine
18 avril 2009, 21:52
Israël veut devenir une plaque tournante de la médecine mondiale - Actu.co.il - 18 avril 2009



L’excellence du niveau de la médecine israélienne, notamment dans certaines disciplines très spécialisées, pourrait permettre à Israël d’aider de très nombreuses personnes à travers le monde, mais aussi d’engranger des centaines de millions de dollars par an.

Pour cela, un ambitieux programme a été présenté récemment au Premier ministre Binyamin Netanyahou, à son ministre des Finances Youval Steinitz, et à son conseiller en économie, Ouri Yogev. Ce programme entend utiliser les installations médicales publiques israéliennes, ainsi que les praticiens d’Etat, pour développer le « tourisme médical » pour des malades venus de l’étranger.

A l’origine de cette initiative, le Dr. Tsvi Marom, fondateur et PDG de la compagnie « BATM Advanced Communications Ltd », soutenu en cela par les Dr. Ari Shamiss, Directeur de l’Hôpital Tel-Hashomer, et Prof. Shlomo Mor-Yossef, Directeur de l’Hôpital Hadassa Ein-Karem de Jérusalem. Ces deux établissements hospitaliers pratiquent déjà le « tourisme médical » mais sur une échelle relativement petite, et par l’intermédiaire d’une filiale.

Si ce programme est accepté par le gouvernement, il s’agirait d’une révolution dans le monde hospitalier israélien. Les malades venus de l’étranger seraient dirigés prioritairement vers les hôpitaux des « villes de périphérie », qui fonctionnent généralement sur un rythme plus faible, et seraient opérés par des équipes médicales employées de l’Etat.

On estime que dès la première année de sa mise en œuvre, ce programme pourrait amener des dizaines de milliers de patients venus des pays de l’ancienne Union Soviétique, des Etats-Unis et même du monde arabe. Les prévisions en termes de recettes pour l’Etat sont également extrêmement encourageantes : des centaines de millions de dollar pour les deux premières années, puis plusieurs milliards de dollars annuels pour les années suivantes. Se rajouteraient à cela les recettes indirectes dues aux dépenses accessoires des patients ou de leurs familles en Israël : hôtellerie, compagnies aériennes, transports terrestres, tourisme en Israël etc…

Le ministère des Finances et les hôpitaux israéliens se montrent généralement très enthousiastes par ce projet, car à terme, les objectifs de ces gains pour l’Etat sont de développer les infrastructures médicales dans le pays et améliorer les prestations médicales pour les citoyens du pays.

Sans oublier de transformer ces patients en « ambassadeurs » pour montrer au monde l’image réelle d’Israël, pays au service de l’Humanité.


Source : [www.actu.co.il]
Re: Medecine
09 mai 2009, 17:50
Une percée de scientifiques israéliens devrait ouvrir la voie à l'utilisation médicale de cellules souches foetales. L'utilisation thérapeutique de ces cellules souches est envisagée dans différentes maladies génétiques du fait de leur aptitude à se différencier. Toutefois un problème se pose : lors de leur injection dans le corps elles provoquent parfois des tumeurs cancéreuses.

Des chercheurs israéliens de l'Université hébraïque de Jérusalem ont réussi à identifier le gène responsable de ces tumeurs et à le neutraliser. Ces cellules souches traitées injectées à des rats ont non seulement évité l'apparition de ces tumeurs mais réussi de surcroît à détruire des tumeurs existantes. Les résultats importants de cette étude ont été publiés dans la revue Nature Biotechnology.


CLASSEMENT MONDIAL ET CELLULES SOUCHES : les chercheurs israéliens sont classés à la deuxième place derrière leurs homologues américains. - par Yael Ancri - Pour Aroutz 7 - 13 mars 2009

Les scientifiques israéliens qui travaillent dans la recherche sur les cellules souches embryonnaires humaines (hESC) sont parmi les meilleurs au monde dans ce domaine.

Le Professeur Joseph Itskovitz-Eldor du centre médical Rambam et du Technion à Haïfa, est l’un des meilleurs chercheurs israéliens sur les hESC.

D’après une étude réalisée en 2006 par la compagnie StemCells, spécialisée dans ces recherches, les chercheurs israéliens sont en deuxième place derrière leurs homologues américains en ce qui concerne le nombre d’articles publiés sur les cellules souches jusqu’à la fin de l’année 2005, largement devant le Royaume Uni, la Corée, la Chine, Singapour, l’Australie, la Suisse et le Canada.

Deux des quatre “meilleurs articles sur les hESC” publiés dans les journaux scientifiques ont été écrits par le Professeur Binyamin Reubinodd de l’Université du centre médical Hadassah de Jérusalem. Les deux autres ont été rédigés par le Professeur Itskovitz-Eldor et le Dr Shoulamit Levenberg du Technion.

Israël a réussi à occuper cette place de choix pendant des années car le gouvernement n’a émis aucune restriction sur la recherche, en dehors d’une interdiction de l’utiliser pour le clonage humain.

Cette politique a été permise par la Loi juive qui est très ouverte à ce sujet et encourage d’ailleurs de telles recherches qui ont le potentiel de sauver des vies. Pour le judaïsme, la vie ne commence pas au moment de la conception, surtout lorsqu’elle a lieu in vitro, mais seulement lorsque l’embryon a 40 jours et qu’il est à l’intérieur de l’utérus.

La cellule souche (ou cellule indifférenciée) est une cellule qui, d’une part, peut donner des cellules spécialisées par différenciation cellulaire et, d’autre part, peut virtuellement se renouveler indéfiniment. Les cellules souches font l’objet de beaucoup de recherches notamment en vue de régénérer des tissus, voire de créer de toute pièce des tissus et organes. Dans un futur proche, les cellules souches pourraient servir à soigner des maladies cérébrales telles que la maladie d’Alzheimer.
Sante - Medecine
25 mai 2009, 23:35
Israël, un niveau de santé parmi les plus élevés au monde - Par Yael Ancri - Pour Actu.co.il - 25 mai 2009

D’après les statistiques de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’année 2009, Israël fait partie des pays où le niveau de santé est le plus élevé au monde.

L’espérance de vie en Israël a atteint 81 ans en 2007, seulement deux ans de moins que l’espérance de vie des Japonais. L’Etat juif fait ainsi partie des 14 pays où l’on vit le plus vieux.

Israël est par ailleurs fort bien placé dans le classement de la plupart des autres catégories concernant la santé dans le rapport de l’OMS. Israël dépasse même en bien des domaines la moyenne des pays européens et bat largement celle de ses voisins du Proche-Orient. Dans le rapport de l’OMS, Israël est d’ailleurs classé dans le groupe des pays européens.

La mortalité infantile en Israël (3 pour 1 000), la mortalité des enfants de moins de cinq ans (5 ‰) et la mortalité maternelle (4 pour 100 000) sont beaucoup plus basses que les moyennes européennes, qui sont respectivement de 10 ‰, 15 ‰ et 27 pour 100 000.

En outre, le rapport indique qu’en Israël 100 % de la population a accès à des sources d’eau potable de bonne qualité, alors qu’en Europe la moyenne n’est que de 97 %.

Israël dispose également d’une moyenne de 37 médecins pour 10 000 personnes, ce qui est plus élevé qu’en Europe, où la moyenne est de 32 praticiens pour le même nombre de gens.

D’après le rapport, le taux de maladies infectieuses en Israël est des plus faibles. En outre la population israélienne jouit de taux d’immunisation constamment élevés.

En Israël, 121 personnes sur 100 000 décèdent de maladies cardio-vasculaires contre une moyenne de 332 en Europe.

Israël est en revanche à la traîne en ce qui concerne le nombre de lits d’hôpitaux par personne. Dans l’Etat juif, il y a 60 lits d’hôpitaux pour 10 000 personnes, contre 63 en Europe. En outre, 8 % du PIB d’Israël est consacré à la santé, contre 8,4 % en Europe.
Re: Sante - Medecine
26 mai 2009, 15:58
Rapport de l'OMS : les Israéliens vivent plus longtemps - Par Ray Archeld - Pour Guysen International News - 25 mai 2009

Les israéliens auraient une durée de vie sensiblement supérieure à la moyenne des pays occidentaux, selon le dernier rapport sur la santé dans le monde publié par l’OMS.

Il existe cependant toujours un fossé avec les Japonais : une fille née au Japon peut imaginer fêter son 86ème anniversaire, l’espérance de vie la plus longue dans le monde entier.
Le pays d’Afrique de l’ouest du Sierra Leone a la plus petite espérance de vie pour les hommes (39 ans), alors que les taux pour l’Afghanistan sont au plus bas, avec une moyenne de 41 (hommes) et 42 ans (femmes).

Ces études montrent que certains pays ont fait des progrès remarquables en augmentant l’espérance de vie de leurs ressortissants depuis les années 90. Les raisons principales seraient la fin des guerres, et les initiatives de santé qui ont été couronnées de succès.

L’Erythrée a ainsi augmenté son espérance de vie de 33 à 61 ans pour les hommes, et de 12 à 65 ans pour les femmes. Les pays comme le Libéria, l’Angola, le Bangladesh, les Maldives, le Niger ont aussi augmenté leur taux d’espérance de vie de 10 ans en moyenne.

Néanmoins, certains pays ont vécu un véritable déclin de cet indicateur. C’est le cas de pays comme le Zimbabwe, où un homme vit en moyenne 45 ans, contre 57 en 1990, du Swaziland, ou encore de l’Afrique du Sud, le Congo ou le Kenya.

L’espérance de vie ne représente que l’un des 100 indicateurs sur la santé dans le monde recensés par l’OMS dans ses 193 Etats membres.
Les autres indicateurs sont la mortalité infantile, la prépondérance de maladies comme le VIH, le paludisme et la tuberculose, l’accès aux installations médicales et les dépense de santé par personne. Certains de ces indicateurs font d’ailleurs partie des « Objectifs du développement millénaire » qui doivent être atteints en 2015.

L’OMS a déclaré que la tendance de décès chez les jeunes enfants était globalement prometteuse, avec une baisse de 27% depuis 1990. Environ 9 millions d’enfants de moins de 5 ans sont morts en 2007, comparativement à 12,5 millions en 1990.

« La réduction du nombre de décès d’enfants de moins de cinq ans illustre bien que ces objectifs peuvent être atteints » a déclaré le directeur des statistiques de l’OMS, Ties Boerma.

L’utilisation croissante des insecticides contre le paludisme, la thérapie par réhydratation orale contre la diarrhée, un meilleur accès aux vaccins, et l’assainissement de l’eau dans les pays en développement se révèlent particulièrement efficaces, a-t-il ajouté
Re: Sante - Medecine
17 mars 2010, 22:34
Le Système médical en ISRAEL - Par Gérard KORCHIA, Pédiatre à Jérusalem, Président du MEDIF - 25 octobre 2009

Historique :

L'émigration du début du siècle a été presque exclusivement faite de juifs russes à l'esprit socialiste: idéal pur et dur, "communiste", expliquant la création des kibboutzim et autres structures agricoles apparentées (moshavim). De même fut créé un syndicat ouvrier tout puissant, propriétaire des usines et de tous les biens fonciers et mobiliers du pays: la HISTADROUT. Cela explique que le système médical adopté en 1948 à la création de l'Etat fut de type communiste, à savoir une médecine étatisée.
Mais au fil des années, le système s'est libéralisé devant la faillite évidente de ce type d'exercice de la médecine, avec la création de nouvelles koupot holim Meouhedet, Macabi et Leoumit.

En janvier 1995, a été créé un nouveau système de santé où tous les citoyens sont assurés, et ont le droit à un ensemble de services fixés par le ministère de la Santé et le gouvernement, en échange d’une cotisation obligatoire représentant alors 5 % de leurs revenus déclarés (aujourd'hui 6.5%). Chaque citoyen a aussi le droit de choisir sa caisse de maladies (ce qui est une révolution). Ces caisses, au nombre de 4, sont l’équivalent des mutuelles en France, avec un choix de médecins sur une liste limitative, un ensemble de services limités (de plus en plus limités), et une participation financière médico-pharmaceutique basse du patient.

Tout citoyen est soigné sans distinction de race ou de religion, et quelque soit son état de santé.

Chaque caisse propose de plus une “assurance complémentaire” qui assure une partie de ce qui n’est pas couvert par les services minimum de base, et même aujourd’hui chacune des caisses propose une super complémentaire (en diminuant au maximum les services autorisés par le Ministère de la Santé à remboursement obligatoire).

La population n'est pas habituée à payer l’acte médical, puisque le médecin est toujours “honoré” par tiers payant par les caisses, et de façon forfaitaire pour un patient par trimestre, quel que soit le nombre d’actes!
Il existe malgré tout une médecine privée, très peu usitée par le public car onéreuse.

Aujourd'hui cohabitent plusieurs systèmes que nous allons voir en détail : hospitalier et médecine dite « de ville ».

1°) HOPITAUX :

- Sur le plan administratif, il existe 4 types d'hôpitaux, par ordre de fréquence décroissante

* hôpitaux privés : représentant la majorité, gérés par des organismes privés, ayant des accords avec les caisses de maladie (comme les cliniques en France).

* hôpitaux dits de la Histadrout: dépendent uniquement de la koupat holim Clalit.

* hôpitaux semi privés: dont les fonds de gestion proviennent en partie de la municipalité, de la histadrout, et privés.

* hôpitaux dits gouvernementaux: très rares et les plus récents; ils dépendent seulement de l'état.

- Sur le plan universitaire, tous les hôpitaux dépendent du C.H.U. de la ville la plus proche.

L'équipement médico-hospitalier est variable selon l'ancienneté de l'hôpital, mais en général excellent et moderne. Le niveau médical des médecins est extraordinairement élevé. Les études médicales durent 8 ans, avec de très nombreux stages dans tous les services. Toute spécialité dure au moins 4 ans et demi, avec une formation calquée sur le système des U.S.A., le même type d'examens et le même enseignement. Tout spécialiste qui veut poursuivre une carrière hospitalière doit après sa spécialité (ou au cours) aller 2 ans aux U.S.A. dans un grand hôpital faire une sous (ou super) spécialisation. Ainsi la médecine hospitalière en ISRAEL est-elle de très haut niveau et d'excellente qualité.

2°) Médecine praticienne : il existe 2 systèmes:

- Dispensaires publics : de la histadrout clalit : c'est la médecine socialiste ( instaurée en 1948 ) qui représente 55 % du système médical actuel de soins.

Tout citoyen israélien salarié cotisait obligatoirement à la Histadrout ( équivalent de la sécurité sociale française), et bénéficiait d'une médecine "@#$%& ", à savoir qu'il pouvant aller quand il le désire au centre de soins publics de son quartier le plus proche de son domicile, sans rendez-vous aux heures de réception (8H - 12H; 14H - 17H) sans payer d'honoraires. Il est soigné par un médecin généraliste, et ne peut choisir ou changer de médecin toute sa vie. Seulement le médecin décide quand envoyer le malade chez un spécialiste ou à l'hôpital de la Histadrout. Les médicaments sont donnés gratuitement, ainsi que les examens de laboratoires.

Cependant la Koupat Holim Histadrout Clalit a du s'adapter aux demandes des citoyens, car ce système bien connu des pays socialistes de l'Europe de l'Est a fait ses preuves de faillite (financière et médicale). Le citoyen israélien a compris l'intérêt d'un système plus "libéral". Il existe donc maintenant

- un autre système, se rapprochant des " mutuelles" françaises. Il s'agit d'organismes privés: il y en a actuellement 4 autres que l’on appelle koupot holim « indépendantes » et compétitives, et quelques assurances médicales privées.

Chacun peut décider de ne pas s'affilier à la Histadrout, et choisir de cotiser dans une de ces "Mutuelles" qui propose une longue liste de médecins.

Le cotisant choisit son médecin généraliste, et peut aller chez le spécialiste qu'il désire directement.

Les médicaments sont délivrés pour une somme symbolique;

les examens de laboratoires sont gratuits, et l'accès aux hôpitaux dépend d'accords de la "mutuelle"avec la majorité des hôpitaux.

Le médecin reçoit un forfait trimestriel par patient examiné. Ce forfait (équivalent à 20 Euros) permet au patient d'aller chez son médecin autant de fois qu'il le désire dans le trimestre, et peut changer de médecin tous les 3 mois. Le défaut de ce système est d'entraîner des consultations très chargées avec des honoraires très bas, ce qui ne permet pas la pratique d'une médecine de qualité.

- Ces deux systèmes ne contentent ni le public ni les médecins. Aussi se développe maintenant une médecine totalement privée "à la française" c'est à dire paiement à l'acte avec choix personnel du médecin, plus compatible avec une médecine de qualité dite "libérale".

3°) Médecine de soins préventifs :

Il existe dans chaque ville ou village, des centres de dépistage dits "centre de la santé de la famille" ou "centre pour la mère et l'enfant", ou encore " gouttes de lait".
Les nourrissons sont suivis de la naissance jusqu’à l'âge de 3 ans sur le plan développement psychomoteur et staturo-pondéral, et reçoivent tous les vaccins. C'est l'équivalent des centres de protection maternelle et infantile français, mais ici ce système est obligatoire. Le pédiatre du centre ne peut que dépister et n'a pas le droit de traiter, et son confrère praticien ne peut vacciner car les vaccins sont le monopole de ces centres.
Les mères peuvent être suivies pendant leur grossesse par infirmière et gynécologue.
La cotisation forfaitaire pour tout le cycle de la mère et ou de l'enfant est modérée.

L’informatisation obligatoire de nos cabinets faite en janvier 1999 a permise un contrôle serré des caisses sur les médecins : contrôle économique, fixant le profil de chacun de nous, et médico-administratif.

En conclusion, l'Etat d’Israël a eu à sa création en 1948 un système médical "socialiste": étatisé à la russe, qui persiste à ce jour. Cependant depuis 30 ans s'est développé un système de soins plus libéral et plus adapté aux nouveaux immigrants venus de pays occidentaux ou d'Amérique.
Ainsi aujourd'hui coexistent un ancien système étatique, qui devient minoritaire, et un système libéral en pleine expansion. Cela explique la cohabitation encore d'une médecine praticienne dans l'ensemble moyenne, et d'une médecine hospitalière de très haute qualité.


Source :

[medif.org.il] MEDIF Médecins et Dentistes Israéliens Francophones
Re: Sante - Medecine
27 avril 2010, 01:47
Découverte révolutionnaire sur Parkinson ! - par Shraga Blum - Pour Actu.co.il - 25 avril 2010

Des chercheurs de l’Université de Tel-Aviv, sous la conduite du Professeur Dany Ofen, ont sans doute trouvé le moyen d’enrayer la maladie de Parkinson qui atteint selon les statistiques plus de 4 millions de personnes à travers le monde.



Le Professeur Dany Ofen explique comment son équipe a découvert ce qui pourrait être un tournant mondial dans cette terrible maladie dégénérative : « il y a environ 100 milliards de cellules dans le cerveau, et il suffit qu’une partie seulement soit touchée pour qu’apparaissent déjà des signes de tremblements. Nous avons isolé et prélevé des cellules-souches dans la moelle épinière de patients atteints de Parkinson, nous avons multiplié ces cellules en laboratoire, nous les avons ‘travaillées’ pour leur donner les caractéristiques de cellules nerveuses. Puis nous les avons inoculées dans les zones atteintes du cerveau d’une souris, et le résultat a été surprenant : là où ces cellules agissaient, les zones atteintes se réduisaient ».

Le Professeur Ofen se dit « très optimiste sur l’effectivité de cette expérience sur des êtres humains ». Cette découverte a été présentée lors d’un Congrès à l’Université de Tel-Aviv, sur les différentes maladies qui atteignent le cerveau. Les spécialistes de ces questions estiment que la découverte du Professeur Ofen sur la maladie de Parkinson ouvre des voies à l’avenir pour le traitement d’une autre maladie dégénérative qui fait des ravages aujourd’hui, la maladie d’Altzheimer, suivant le même principe.
Re: Sante - Medecine
06 juillet 2010, 02:42
Robot médical SpineAssist - Par Michal Feuierstein - Pour IsraelValley - 5 juillet 2010



Mazor Surgical Technologies vient d’annoncer la vente d’un second système SpineAssist à un hôpital américain. Le système a été acheté par l’hôpital Bethseda North Hospital à Cincinnati, Ohio, pour environ 500.000 dollars. Il s’agit donc de la 2ème vente aux USA de la solution de chirurgie israélienne pour le deuxième trimestre 2010.





Le système a été testé avec succès dans cet hôpital de Cincinnati et suite aux résultats obtenus, les médecins ont décidé de l’acheter définitivement. Rappelons que le système SpineAssist est un appareil fixé sur les os, qui guide le chirurgien pour placer avec la plus haute précision des implants destinés à stabiliser la fusion des vertèbres, à la fois pour les opérations ouvertes et pour la chirurgie micro-invasive.



Le robot miniature Spineassist permet aux chirurgiens des interventions plus précises et une diminution des échecs lors d’opérations le long de la colonne vertébrale. La société Mazor Surgical Technologies a été fondée en 2001 comme filière du département mécanique de l’institut technologique d’Israël.

Les bureaux de la société sont localisés à Caesarea, en Israël et à Norcross, GA, aux USA (Mazor Surgical Technologies Inc.). Mazor s’est spécialisé dans le développement de la robotique médicale.










Pour en savoir plus :

[www.mazorst.com]

[www.mazorst.com]

[www.faulhaber-group.com]
Re: Sante - Medecine
14 juillet 2010, 03:38
Institut WEIZMANN. Une prise de sang pour détecter un risque de cancer du poumon

Le cancer du poumon est l’un des cancers les plus communs et est considéré comme la principale cause de décès par cancer dans le monde occidental, ce qui représente près de 30% de tous les décès par cancer. Le taux de mortalité élevé est lié à un taux de guérison faible, qui lui-même est lié à l’absence de dépistages adéquats et des mesures de détection précoce.


No smoking

Malgré les nombreuses études et les efforts de prévention primaire qui montrent naturellement le tabagisme comme la principale cause de cancer du poumon, encore plus d’un tiers de la population israélienne adulte fume des cigarettes et ne quittera pas cette habitude. Une façon d’accroître la réussite des programmes de renoncement au tabac serait d’identifier avec un faible taux d’erreur les individus à haut risque de prédisposition au cancer du poumon.


Une nouvelle technologie développée par l’équipe du professeur Zvi Livneh, du département de chimie biologique de l’institut Weizmann, consiste en un simple test sanguin appelé le OGG Activité Assay ou OGGA. Ce test surveille l’activité de OGG1, une enzyme de réparation de l’ADN. Il a été vérifié que de faibles capacités de réparation de l’ADN par OGG1 sont souvent très fortement corrélées avec une susceptibilité accrue de développer un cancer du poumon. Le test OGGA représente un moyen rapide et fiable pour la détection précoce des personnes à risque élevé de développer un cancer du poumon. Il peut également être potentiellement utilisé pour prédire l’issue des thérapies contre le cancer comme la chimiothérapie et la radiothérapie, et peut être utilise pour la détection d’autres formes de cancers tels que le carcinome spinocellulaire de la tête et du cou.

D’après Vardina Trigano, Volontaire International Chercheur
Re: Sante - Medecine
17 août 2010, 00:59
Un “nez électronique” pour détecter les cancers - Par Hélène pages - Israel7.com - 16 aout 2010



La technologie développée par les laboratoires du Technion est tout ce qu’il y a de plus fiable. Et la revue britannique du cancer vient juste de reconnaitre l’efficacité du « nez électronique » pour détecter quatre types de cancer en particulier : poumons, sein, prostate et côlon. L’outil capable littéralement de « renifler le cancer » a été mis au point par le professeur Hossam Haick. Fiable dans 92 % des cas, le nez électronique est capable de distinguer les patients malades de ceux qui sont en bonne santé.

Comment le Technion est-il venu à cette idée ? De l’observation des animaux, en particulier des chiens, capables de détecter via la respiration des patients, ceux qui souffrent d’un cancer à son premier stade. Ils sont, en effet, capables d’identifier grâce à leur sens les molécules créées par la tumeur. Le nez artificiel a ainsi intégré un détecteur nanométrique, très proche du système olfactif du chien.

Quelque 177 personnes, certaines malades, d’autres non, se sont soumises au test du nez électronique et les résultats se sont avérés concluants. Cette technologie révolutionnaire peut non seulement détecter le cancer à son premier stade mais également suivre l’évolution du traitement chez le patient. Résultat espéré : « quelques centaines de vies sauvées par an ». Le nez artificiel intéresse les plus grands centres scientifiques à travers le monde et l’Union européenne vient même d’accorder une enveloppe de 5.4 millions de dollars pour le développement des détecteurs nanométriques, la médecine du futur.
Re: Sante - Medecine
01 septembre 2010, 06:59
ELBIT – Insightec utilise pour la première fois sa technologie Exablate pour soigner le cancer de la prostate. - Par Mickael Finkelstein - Pour Israel7.com - 1er septembre 2010



Insightec, la filiale d’Elbit Imaging spécialisée dans les traitements de tumeurs par ultrasons vient de traiter pour la première fois sept patients atteints de cancer de la prostate. Sept patients atteints de cancer localisés de la prostate ont été traités par la solution exablate développée par l’entreprise israélienne dans deux centres médicaux: NN Petrov Research Institute of Oncology à Saint-Pétersbourg, en Russie et le Centre national du cancer à l’Hôpital général de Singapour.

Le système ExAblate a été utilisé jusqu’à présent pour le traitement des fibromes utérins. Le système combine en temps réel l’imagerie par résonance magnétique (IRM) pour visualiser la tumeur, les tissus environnants, puis il utilise un faisceau d’ultrasons de haute énergie pour la détruire.

Selon l’American Cancer Society, 217.730 nouveaux cas de cancer de la prostate seront diagnostiqués aux États-Unis en 2010. Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 900.000 nouveaux cas seront diagnostiqués dans le monde en 2010. Les dépenses annuelles dans les pays du G7 pour cette pathologie sont estimées à 15 milliards de dollars.

Les options thérapeutiques pour traiter un cancer de la prostate sont l’ablation chirurgicale de la prostate (prostatectomie), la radiothérapie, la curiethérapie (implantation de grains radioactifs), et la cryothérapie (développé notamment par Galil Médical, une société israélienne). Notons également que les leaders mondiaux du traitement du cancer de la prostate par ultrasons focalisés sont français (EDAP TMS) et voient donc émerger un sérieux concurrent.

ExAblate® est le premier système à utiliser la technologie MRgFUS, qui combine l’IRM (imagerie par résonance magnétique) – pour visualiser l’anatomie corporelle, planifier le traitement et contrôler les résultats de celui-ci en temps réel – aux ultrasons focalisés à haute intensité pour effectuer l’ablation thermique de tumeurs dans le corps, de façon non invasive.

La thermométrie RM (résonance magnétique), exclusivement fournie par le système, permet au médecin de contrôler et d’ajuster le traitement en temps réel afin de garantir que la tumeur ciblée soit complètement soignée et que les tissus avoisinants soient épargnés. Basée près de Haïfa, la société compte plus de 160 employés.
Re: Sante - Medecine
04 septembre 2010, 14:24
Lancement d’un nouveau produit biomédical israélien sur le marché français. Allium implante ses premiers stents à Lyon.
- Par Dominique Bourra, CEO NanoJV -4 September 2010



L’information est révélée par le journal économique israélien Globes. Un premier groupe de patients français vient de bénéficier de l’implantation de stents (*) dernière génération développés en Israël sur le parc industriel de Césarée. Selon le journal israélien, les interventions ont été réalisées au sein du département urologie du centre de santé de la Mutuelle Générale de l’Education Générale (MGEN) de Lyon. Les dispositifs implantables d’Allium, détenteurs du marquage CE et distribués en Europe depuis 3 ans, notamment en Scandinavie, ont obtenus les autorisations françaises et sont désormais couverts par le remboursement de la sécurité sociale. Le distributeur français de la société Allium envisage maintenant d’élargir son activité à plusieurs hôpitaux français spécialisés sur ces types de pathologies.

Allium, fondée en 2001 et cotée sur la bourse de Tel-Aviv ((TASE: ALMD) compte parmi ses investisseurs historiques le grand incubateur israélien Meytav Technological Enterprises Innovation Center Ltd. expert en biopharma localisé près de la frontière libanaise. Allium est spécialisée dans les stents non vasculaires; principalement urologiques et biliaires avec toute une gamme de nouveaux produits en préparation pour les prochains mois. Les stents sont implantés en cas d’obstruction malignes ou benignes des voies. Ils permettent de maintenir ouverts des canaux fermés ou obstrués par le vieillissement, la maladie ou un traumatisme. Les stents non vasculaires d’Allium sont réalisés en matériaux super élastiques recouverts de gainages polymères spéciaux, hautement biocompatibles et dotés d’une ergonomie optimisée pour chaque organe. Les extrémités des stents sont conçues pour éviter la prolifération de tissus après l’implantation.

Allium est une illustration de savoir faire grandissant d’Israël en matière biotechnologique et biomédicale. Un succès construit sur l’excellence et l’interdisciplinarité autour de visions futuristes. Dans le cas d’aujourd’hui, les produits ont été développés avec la contribution des meilleurs médecins et ingénieurs du pays exerçant respectivement à la faculté de médecine Rappaport du Technion, au centre médical Haim Sheba de Tel-Hashomer, au collège Shenkar d’ingénierie et de design, à la faculté d’ engineering de l’université de Tel-Aviv…

(*) Stent: Mot anglais désignant une prothèse en forme de ressort, placée à l’intérieur par exemple d’une artère que l’on vient de dilater, pour éviter que l’artère ne revienne à son diamètre initial. La traduction en français est endoprothèse vasculaire.


Source : [nanojv.com]
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