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Le Cinema Israelien

Envoyé par lapid 
Le Cinema Israelien
06 septembre 2007, 02:36
Cette rubrique est consacree aux films israeliens nouveaux et anciens ( a succes)
Cinéma Israelien : le film Noodle, de l'Israélienne Ayelet Menahemi, a obtenu le Grand Prix spécial du jury au festival des films du Monde de Montréal. Il raconte l'histoire d'un petit garçon chinois recueilli par une hôtesse de l'air israélienne. (Guysen.International.News)
La cinéaste a reçu des remerciements de spectateurs ravis ''de voir enfin un film ordinaire venu d'Israël, sans soldats, sans juifs religieux...''

Quelques commentaires :

1/ Une nouille qu'on voudrait adopter - Marc-André Lussier - Pour La Presse (Montréal) - dimanche 02 septembre 2007 _

Belle surprise hier. Noodle, présenté en compétition, a en effet su charmer les festivaliers. Réalisée par Ayelet Menahemi, cette comédie dramatique israélienne relate l'histoire de celui qu'on surnomme «Noodle», un petit garçon d'origine chinoise qui, bien que né en Israël, parle à peine quelques mots d'hébreu.

Laissé sous la garde de la patronne de sa mère pendant une heure à la demande de cette dernière, la vie de Noodle bascule quand il devient clair qu'on ne reviendra jamais le chercher. Entrée illégalement, la mère du petit Noodle, qui faisait des ménages à Tel-Aviv pour gagner sa vie, a en effet été renvoyée à Pékin.

Le récit tournera ainsi autour des efforts que mettra la patronne, qui est agent de bord pour El-Al, pour tenter de ramener le garçon à sa mère. Situations parfois loufoques, répliques savoureuses, personnages attachants et un petit garçon qu'on voudrait adopter sur-le-champ.

Tous les ingrédients du parfait crowd pleaser se trouvent ici rassemblés. Il ne serait d'ailleurs pas étonnant que Noodle figure d'une manière ou d'une autre au palmarès (prix du meilleur scénario, peut-être?). On suggère en tout cas à nos distributeurs d'aller jeter un coup d'oeil sur cette adorable petite nouille.

2/ Israël au Festival des Films du Monde - Eloge de la "normalité" en Israël pour le film NOODLE - Par Israelvalley - 4 septembre 2004

Festival des films du Monde (Montréal). Couronnant à la fois l’originalité et le classicisme, le jury du 31 ème Festival des films du monde a offert son Grand Prix des Amériques ex æquo à Ben X, du Belge Nic Balthazar, et à Un secret, du Français Claude Miller.

Extraits d’un article sur le Festival paru dans www.ledevoir.com :

“Arrivé en fin de course, le très charmant Noodle, de l’Israélienne Ayelet Menahemi, pétri d’émotion et de tendresse, l’histoire d’un petit garçon chinois recueilli par une hôtesse de l’air israélienne, a récolté le Grand Prix spécial du jury, qu’il n’a pas volé. La cinéaste avait reçu des remerciements de spectateurs ravis «de voir enfin un film ordinaire venu d’Israël, sans soldats, sans juifs religieux…» -

Source: [www.ledevoir.com]
CINEMA Israelien : MEDUZOT Caméra d'Or au Festival de Cannes -
20 août 2007, 06:08
MEDUZOT Caméra d'Or au Festival de Cannes. - Par Fortunée DWEK, enseignante à l’ORT et écrivain - pour la CCFI

Un film à ne pas manquer - sortie le 5 septembre 2007

Sur la chanson française de « La vie en rose » le film décrit la difficulté de vivre de personnages traumatisés qui avancent dans la vie comme des méduses jetées à la mer.
Les meduses

La jeune fille à la dérive à la recherche de son enfance perdue, la jeune mariée paralysée par ses angoisses, la vieille femme rescapée de l’holocauste incapable d’exprimer ses émotions, la Philippine coupée de sa famille pour travailler en Israël, l’écrivaine murée dans la solitude, ne sont que plusieurs facettes d’un même état d’âme fait de souffrance existentielle.

Les destins se croisent et se décroisent à la Lelouche dans une ville, Tel Aviv,où tout commence et finit à la mer dans laquelle chacun se ressource. Le thème de la mer est d’ailleurs omniprésent tout au long du film : le bateau, symbole de délivrance mais aussi de lien social entre différentes cultures, la bouée qui permet de garder la tête hors de l’eau, et bien sûr les méduses qui se déplacent au gré des courants.

A travers ce film c’est la société israélienne moderne qui est décrite : elle n’échappe pas aux problématiques de la société occidentale : racisme, violence, solitude, sans-abri, chômage, vieillesse, divorce et familles recomposées, boulimie-anorexie. Mais il aborde aussi le traumatisme de la guerre avec ses voisins et celui de la Shoah, dépeint le cosmopolitisme propre à ce peuple confronté à la barrière de la langue, certes, mais surmontée par un langage universel qui s’appelle la solidarité, la générosité, le partage qui guérit de tout…. ou presque.

Le tout filmé de main de maître qui lui a valu le prix de Caméra d’Or au Festival de Cannes 2007. Bien mérité.


MEDUZOT (LES MEDUSES) un film de Etgar Keret et Shira Geffen, durée 1h18, sortie le 5 septembre 2007. Un film PYRAMIDE DISTRIBUTION

En savoir plus sur sa sortie :

[www.allocine.fr]

L’histoire de trois femmes à Tel-Aviv aujourd’hui. Trois récits de quête solitaire du bonheur, qui s’entrecroisent et tournent autour de la plage de Tel-Aviv, décor central qui inspire et aspire les personnages. Satire pleine d’humour, allégorie d’une génération perdue, Les Méduses brosse le portrait actuel, tendre et féroce, des jeunes Israéliens.
Re: CINEMA Israelien : MEDUZOT Caméra d'Or au Festival de Cannes -
04 septembre 2007, 14:18
Trés beau film. Décors naturels : la Tayelet de Tel Aviv.

Je conseille vivement d'aller le voir.
CINEMA : Sallah Shabati
02 septembre 2007, 04:04
Sallah Shabati

Source : Wikipédia, l'encyclopédie libre.

[fr.wikipedia.org]

Sallah Shabbati (Heb. סאלח שבתי) est une comédie classique du répertoire israélien, sortie en 1964, écrite par l'écrivain Ephraim Kishon et coréalisée par le réalisateur israélien Menahem Golan et Ephraim Kishon.

Le film raconte l'intégration d'un immigrant dans les premières années de l'état d'Israël. L'acteur Chaim Topol, plus connu pour son rôle dans Un violon sur le toit, y joue le rôle d'un immigrant séfarade confronté aux réalités du XXe siècle dans un kibboutz.

Ce film fut nominé aux Oscars en 1964, dans la catégorie meilleur film étranger, mais perdit face à la comédie italienne Hier, aujourd'hui et demain, réalisée par Vittorio de Sica, avec Sophia Loren et Marcello Mastroianni.

Liens externes

* (fr+en) Sallah Shabbati sur l'Internet Movie Database - IMDB -

[www.evene.fr]

[french.imdb.com]
Re: CINEMA : Sallah Shabati
04 septembre 2007, 09:05
A partir du coffret de cinq DVD des films d'Ephraïm Kishon.
Pièces jointes:
Salah Shabati.jpg
Cinema Israelien - Le Syndrome de Jerusalem
27 août 2007, 01:01
Cinema Israelien - Le Syndrome de Jerusalem.

Rappel : Le syndrome de Jérusalem appelée également fièvre hiérosolymitaine (dénomination française du début du siècle) correspond à une anomalie psychiatrique qui s'observe essentiellement chez les individus se rendant dans certaines capitales religieuses telles que Jérusalem entre autres. Il s'agit de patients le plus souvent jeunes c'est-à-dire dont l'âge se situe entre 20 et 30 ans, ayant un niveau cognitif convenable (culture et intellect normals ou élevés), le plus souvent aisés et généralement de peau blanche. Ces personnes, élevés dans la tradition religieuse pas forcément pratiquants présentent un délire mystique survenant quelques jours après leur arrivée dans la ville considérée comme Sainte. Environ une centaine de touristes sont atteints chaque année par cette pathologie. Ils nécessitent le plus souvent une hospitalisation de quelques jours en milieu spécialisé psychiatrique. Il s'agit d'individus présentant des évanouissements, perdant le sens de la réalité. D'autre part ils adoptent un comportement bizarre en retirant leurs habits, les déchirant. La plupart du temps il s'identifie à Jésus-Christ ou à la vierge Marie etc. L'explication de ce phénomène est le suivant. Dès leur arrivée dans les lieux sacrés, la visite provoque chez le patient un traumatisme psychique intense. Pour les psychiatres, ces patients viennent rechercher dans les lieux saints un espoir peut-être inconscient pour commencer une nouvelle vie en quelque sorte. Par la suite apparaît une désillusion aboutissant au délire. L'évolution est favorable. L'hospitalisation courte permet au patient qui ne récidive pas, de retrouver la raison.

Bientot sur les ecrans : Le Syndrome de Jerusalem


Source : Tribune juive

[www.tribunejuive.fr]

SYNDROME DE JÉRUSALEM - Quoi de neuf docteur ?

Jérusalem est moins Le lieu de rassemblement des égarés de la Terre après Le grand rush de l’an 2000, Le show tragi-comique Des faux prophètes et messies continue en direct du Mur occidental ou de l’église du Saint-Sépulcre. Retour sur une névrose particulière. - Par Hadassah Aghion -

Dans Le «Syndrome de Jérusalem », Lionel Abelanski se prend pour Le prophète Jonas.

Le syndrome de Jérusalem, qui touche Des touristes frappés par l’aura mystique de la ville, au point de se prendre pour Des figures bibliques et de prêcher dans les Lieux saints, serait-IL sur Le déclin après avoir connu un pic lors du passage à l’an 2000 ? L’approche du deuxième millénaire avait vu débarquer à Jérusalem pléthore d’illuminés pleins d’espérances messianiques. Une véritable apothéose. Sur Le pied de guerre, les services de sécurité, craignant Des débordements liés au syndrome, avaient dû refouler aux frontières Des membres de sectes chrétiennes. Le scénario catastrophe Le plus redouté à l’époque : un suicide collectif d’extrémistes déçus de NE pas avoir vu apparaître Le Messie… Les spécialistes du syndrome de Jérusalem connaissent bien Le processus de turbulences psychiques que peuvent engendrer ces espoirs frustrés. « En 1999, on a diagnostiqué Des centaines de cas et hospitalisé cinquante personnes », rappelle Le Dr Gregory Katz, chef Des services de santé mentale de l’hôpital psychiatrique Kfar Shaul. Un record ! « Aujourd’hui, IL n’y en a presque plus, Dix par an maximum », ajoute-t-IL, laconique, comme is Le sujet n’était plus d’actualité. Même manque d’enthousiasme chez l’ancien directeur de l’hôpital Kfar Shaul, Le psychiatre Yaïr Bar-El, sans doute lassé du tapage médiatique autour d’un phénomène qu’il a été Le premier à nommer et analyser en 1982 dans la revue The British Journal of Psychiatry. Aujourd’hui à la retraite, IL annonce qu’il NE souhaite plus s’exprimer sur Le sujet. Les années d’Intifada Ont sonné Le glas du tourisme chrétien en Israël. Moins de pèlerins, les plus touchés par Le syndrome, donc moins de cas. Même s’ils Ont repris timidement la route de Jérusalem, c’est sans commune mesure avec l’époque d’euphorie soulevée par les préparatifs du deuxième millénaire et Le voyage historique du pape en Israël en mars 2000. En voie de disparition, Le syndrome de Jérusalem ? Pas tout à fait. Le Dr Katz nous confie qu’il a interné un patient la veille de Notre entretien, mais IL n’en dira pas plus. En février, un incident dramatique a fait l’objet d’un entrefilet dans la presse. Un touriste suédois a précipité son fils de 7 ans par la fenêtre du terminal 3 de l’aéroport Ben-Gourion avant de se suicider. L’enfant a été grièvement blessé, Le père EST mort sur Le coup. Le quotidien Haaretz avait souligné qu’ils avaient passé un week-end à Jérusalem et que la police penchait pour un cas probable de syndrome de Jérusalem. Dans un autre registre, en 1969 un Australien avait incendié la mosquée Al-Aqsa afin de purifier Le mont du Temple de tous les édifices non-chrétiens pour la venue du Messie, provoquant de sérieux dégâts.

Trois types de malades

Heureusement, ces dénouements tragiques sont rares. « Une Grande majorité Des personnes atteintes NE sont pas dangereuses pour elles-mêmes ou la société. Is une admission à l’hôpital s’avère nécessaire, après un traitement à base de tranquillisants, puis une évacuation de Jérusalem, les symptômes disparaissent en quatre à cinq jours », explique Le Dr Katz. Il reconnaît cependant qu’il n’existe pas d’études cliniques sur Le suivi Des patients, puisque ces derniers sont rapatriés dans leur pays et NE souhaitent pas revenir sur ce qui leur EST arrivé. Les recherches du Dr Bar-El Ont permis de classifier trois types de malades affectés par Le syndrome : ceux qui Ont un passé psychiatrique connu, schizophrénie ou troubles bipolaires par exemple, ceux qui sont atteints de désordres de la personnalité, victimes d’une idée fixe, et, enfin, ceux qui n’ont pas d’antécédents psychiatriques et NE sont sous l’effet d’aucune drogue. Cette troisième catégorie EST la plus intéressante puisqu’elle touche Des touristes qui visitent Israël souvent en voyage organisé et connaissent un épisode psychotique précisément à Jérusalem. Ils traversent différentes étapes cliniques qui passent par une extrême agitation, un besoin de se détacher du groupe et de visiter la ville en solitaire, une obsession de pureté, la fabrication d’une toge avec les draps de leur lit d’hôtel, une procession vers les Lieux saints, la déclamation de psaumes ou de sermons. Les malades Ont une vision de Jérusalem décalée de la ville qu’ils découvrent. Elle NE s’accorde plus avec la réalité d’une ville moderne, ses embouteillages, ses taxis... Selon Le psychiatre Eliezer Witztum, professeur à l’Université Ben-Gourion, qui a réalisé une étude sur Le syndrome, c’est la dissonance cognitive entre ces deux images qui peut être à l’origine du choc. Le syndrome fait souvent sourire par son extravagance et les comportements peu conventionnels qu’il engendre, Le côté « fou de Dieu » et Le folklore qui l’accompagnent. En 1999, un citoyen américain tout de blanc vêtu, sandales de cuir aux pieds, se présente au consulat américain de Jérusalem muni d’une carte de visite sur laquelle est écrit « Jésus ». « C’était juste pour vous informer que j’étais de retour », lance-t-il au vigile sidéré ! Dans les années 1930, une Anglaise, convaincue du retour imminent de Jésus, se rend régulièrement sur le mont Scopus avec une tasse de thé pour l’accueillir… En 1997, un jeune Canadien qui se prend pour Samson s’emploie à arracher une pierre du Mur occidental. Arrêté par la police, il explique que la pierre n’est pas à la bonne place. « On pourrait croire qu’il s’agit de blagues qui circulent sur Internet ! », s’amusent Stéphane Belaisch et Emmanuel Naccache, qui ont écrit et réalisé un film sur le syndrome de Jérusalem. Francophones installés à Tel-Aviv, ils vouent depuis leur arrivée en Israël une véritable fascination our la maladie et ses manifestations délirantes. Le Syndrome de Jérusalem, coproduction franco-israélienne,
Stéphane Belaish & Emmanuel Naccachedont la sortie en salles est prévue fin 2007, exploite la veine comique et onirique de ce phénomène psychiatrique sur le mode du road-movie. « Le film met en scène un Français qui arrive à Jérusalem dans le cadre de son travail. Atteint du syndrome, il se prend pour le prophète Jonas et s’enfuit de l’hôpital où il a été interné. Il se retrouve mêlé à un groupe d’Israéliens, figures typiques de la société. Ensemble, ils réalisent une sorte de voyage initiatique et partent à la découverte des origines de chacun d’entre eux », résument les deux compères. Au-delà du rire, le syndrome devient prétexte à une réflexion sur la liberté. « Notre personnage, incarné par Lionel Abelanski, étouffait dans sa vie sociale, s’ennuyait dans son boulot. Finalement, c’est le syndrome qui lui permet de se libérer et de changer de vie », explique Emmanuel Naccache. « L’idée qui nous intéressait était aussi de confronter un type “fou” à d’autres gens, de les voir évoluer ensemble pour se rendre compte que, en définitive, le plus insensé n’est pas forcément celui qu’on croit… », conclut Stéphane Belaisch. - H. A. -

Dans la peau d’un «syndromé»

Lionel Abelanski est la tête d’affiche du Syndrome de Jérusalem, d’Emmanuel Naccache et Stéphane Belaisch. Il revient sur son rôle de psychotique aux côtés d’un jeune religieux sorti d’une yéshiva, Dan Herzberg, d’une serveuse new age, Roni Adar, d’une soldate, Gala Kogan, d’une prostituée russe, Lucy Dubinchik, et d’un baba-cool, Liron Levo.

Tribune Juive : Dans Le Syndrome de Jérusalem, vous vous prenez pour Jonas…


Lionel Abelanski : Je suis un Parisien de passage à Jérusalem pour raison professionnelle. Je me retrouve victime du syndrome, persuadé d’être le prophète Jonas. Comme lui, je désobéis à Dieu et je prends la fuite. On retrouve des clins d’oeil au récit biblique. Pas de monstre marin mais, à l’instar de Jonas qui demande à être jeté du bateau qui le transporte pour apaiser la colère divine, je veux être éjecté du minibus à bord duquel je circule ! Le syndrome est le point de départ d’une grande aventure non dénuée de poésie.

TJ : Vous prophétisez en hébreu ?

L. A. : Non, je ne parle pas l’hébreu, je m’adresse à Dieu en français.

TJ : Connaissiez-vous la maladie ?

L. A. : Je l’ai découverte en lisant le scénario. Le sujet m’a tout de suite intéressé et j’ai fait des recherches, j’en ai longuement discuté avec mon cousin, qui est psychiatre, pour préparer le rôle.

TJ : Aviez-vous une vision fantasmée de Jérusalem ?

L. A. : Je connaissais Jérusalem, mais cela faisait des années que je n’y étais pas revenu. La vieille ville m’est apparue beaucoup plus petite que dans mon souvenir et la capitale s’est considérablement élargie. Je suis très heureux d’avoir eu cette occasion de voyager en Israël dans un cadre autre que touristique ! Le fait d’interpréter un personnage qui a perdu son identité, qui pose un regard neuf sur le monde, permet de faire découvrir le pays sans à priori, très différent de celui qu’on voit dans les médias.

TJ : Avez-vous croisé «des Jésus» ?

L. A. : J’en ai rencontré un ! Je crois que les habitants de Jérusalem sont tellement habitués au syndrome qu’ils n’ont pas même sourcillé lorsqu’ils ont vu douze fous habillés tout de blanc en cavale dans les artères de la vieille ville, lors du tournage de l’évasion de l’asile !
Propos recueillis par H. A.

Pour en savoir plus :

1/ [extrael.blogspot.com]

2/
Sur Le site IMDb :

[www.imdb.com]
CINEMA ISRAELIEN -
25 septembre 2007, 23:52
SWEET MUD - Les joies et aléas de la vie dans un kibboutz. Beau comme une rose, mais blessant comme les épines d'un rosier - Par Isabelle Massé. La Presse - Pour Israelvalley Presse - 2 septembre 2007 -

Créés à la fin des années 40 en Israël, les kibboutzim, villages collectifs agricoles, n’ont pas fait que des heureux.

Le partage des tâches et la mise en commun des biens donnaient un sentiment de sécurité à ses occupants. Mais certaines règles ont poussé plusieurs à une douce révolte. C’est que les enfants passaient leurs nuits ensemble, loin des parents, comme s’ils étaient en pension à perpétuité.

Comment alors aider un proche quand il a besoin de nous? Voilà le drame de Dvir, 12 ans, qui, en 1974, est en pleine année de bar-mitsvah. Sa mère, en peine d’amour, est dépressive. N’osant quitter le kibboutz pour rejoindre son amoureux en Suisse, elle creusera peu à peu sa tombe en Israël au grand désarroi du fiston.

Peu de personnes peuvent aider cette mère vidée et son fils combattant. En communauté, les gens peuvent nous tendre la main facilement, mais nos alliés deviennent aussi parfois des ennemis. Parce que les règles votées en assemblée sont difficiles à contourner. Un brin autobiographique, on sent à travers les situations décrites que la vie n’a pas toujours été rose pour Dror Shaul. Cela dit, le réalisateur n’attaque pas. Il se contente de montrer. Il n’arrive pas en rancunier, mais en fin conteur. Après avoir réalisé et écrit deux comédies, il réussit avec Sweet Mud (présenté en hébreu avec sous-titres anglais) son passage au drame.

Même campée à des kilomètres, cette histoire marque et touche. D’abord parce qu’elle est enrobée d’images lumineuses, belles, sans fard. L’environnement verdoyant du kibboutz que caressent les rayons ardents du soleil fait son effet. Par ailleurs, rien n’arrive pour rien dans ce film. Et les moments qui nouent la gorge ne sont pas soulignés à grands renforts de violon.

Le personnage principal (excellent Tomer Steinhof) est forcément mature, comme il porte une charge lourde sur ses épaules. Certains mots sont étonnants à entendre de la bouche d’un garçon de 12 ans, mais on les accepte. Car la cause est noble et ils font état de la profonde affection que porte un fils à sa mère.

Sweet Mud

Drame israélien de Dror Shaul. Avec Tomer Steinhof, Ronit Yudkevitch, Shai Avini et Pini Tavger. Les joies et aléas de la vie dans un kibboutz lorsqu’on a 12 ans et qu’on a une mère dépressive. Beau comme une rose, mais blessant comme les épines d’un rosier.—

Source: Isabelle Massé. La Presse

[www.israelvalley.com]
Sacha Baron Cohen : l'acteur britannique est juif pratiquant, sa mère est née en Israël et sa grand-mère vit à Haïfa - Par IsraelValley - 7 janvier 2007 -

Le film de Borat est un vrai succès en Israël. Un excellent article de Aron Heller commente la relation entre l’acteur et Israël. Ci-joint un court extrait :” Les Israéliens rient dès la scène d’ouverture du film, lorsque Borat quitte sa ville du Kazakhstan pour les “U.S. et A.”, expliquant, en faux kazakh, à un homme à qui il manque un bras: “ne t’inquiète pas, je te ramènerai une nouvelle main d’Amérique”.

Les sous-titres donnent la traduction directe, mais ils ne sont pas nécessaires en Israël. Ils répètent simplement ce que Borat vient juste de dire dans un hébreu impeccable.

Le film est truffé d’expressions courantes en hébreu et de clins d’oeil à la culture israélienne, que seuls les habitants de l’Etat hébreu peuvent comprendre. Par exemple, dans une scène, Borat chante les paroles d’une chanson populaire hébraïque célèbre, “Koom Bachur Atzel”, qui signifie “lève-toi fainéant”.

Uri Klein, critique cinéma pour le quotidien israélien “Haaretz”, observe que les dialogues en hébreu créent logiquement une proximité avec les spectateurs israéliens. “Nous sommes les seuls à savoir de quoi il parle”, résume-t-il.

Toutes ces références s’expliquent par les liens entre Sacha Baron Cohen et Israël. L’acteur britannique, âgé de 35 ans, est juif pratiquant, sa mère est née en Israël et sa grand-mère vit toujours à Haïfa, dans le nord du pays.

Au lycée, il faisait partie d’une association juive sioniste, Habonim Dror, et après avoir eu l’équivalent britannique du baccalauréat, il a passé un an dans un kibboutz (ferme collective) israélien. Depuis, il revient souvent en Israël, il parle couramment hébreu et a une connaissance parfaite de la culture du pays.

Il mange également casher et respecte le shabbat, journée de repos hebdomadaire. Sa fiancée, l’actrice australienne Isla Fisher, s’est convertie au judaïsme.

Sacha Baron Cohen ne s’exprime que très peu sous sa véritable identité dans la presse. Lors de l’un de ces rares entretiens, accordé au magazine “Rolling Stone”, il a expliqué qu’il utilisait le personnage de Borat pour démasquer les clichés ancrés en chacun, car “face à ce personnage antisémite, les gens baissent leur garde et dévoilent leurs préjugés”.
UNE JEUNESSE COMME AUCUNE AUTRE de Dalia Hager et Vidi Bilu - Soldates en Israël
26 septembre 2007, 00:14
UNE JEUNESSE COMME AUCUNE AUTRE de Dalia Hager et Vidi Bilu - Soldates en Israël - Par EMMANUEL HECHT - 26 septembre 2007 -

Un film sensible et lucide sur le quotidien de deux jeunes soldates de Tsahal chargées de contrôles d'identité. Le festival de Berlin l'a salué.

Depuis la création d'Israël, ses enfants, garçons et filles, font leur service militaire, trois ans pour les uns, deux pour les autres. Porter l'uniforme de Tsahal est un rite d'accession à l'âge adulte et, pour les meilleurs des soldats, un ascenseur social, voire un tremplin, en politique. Les réalisateurs israéliens, à l'instar d'Amos Gitaï, ont montré la guerre (« Kippour »), les « checkpoints » entre le pays et les Territoires (« Free zone »). Leurs homologues palestiniens - à commencer par Elie Suleiman, avec « Intervention divine » - ont tourné en dérision les interminables heures d'attente aux « checkpoints ». Le service militaire dans son aspect répétitif, ennuyeux, avec ses « bidasses » et ses « petits chefs » n'avait intéressé personne. La première originalité d' « Une jeunesse comme aucune autre » - le titre original anglais, « Close to Home » n'a rien à voir - est de montrer côté cour Tsahal, fondement du pays, source nourricière du nationalisme israélien. Qui plus est, dans sa version féminine.

Temps gâché

Smadar et Mirit, deux jeunes Israéliennes de dix-huit ans, en charge du contrôle d'identité, patrouillent dans les rues de Jérusalem. Le tandem fonctionne à qui mieux mieux. L'une prend son travail au sérieux, l'autre n'a de cesse, à la moindre occasion, d'essayer un chapeau dans un magasin ou de tester une nouvelle coupe dans un salon de coiffure. Le « rendement » des soldates est surveillé de près par leur lieutenante. Les contrôles tournent parfois à l'incident ou à l'absurde. Smadar et Mirit sont des filles de leur âge et elles pensent à leurs parents, leurs amies, leur petit ami, réel ou hypothétique, leurs études, leur avenir. Tout ce temps passé dans la rue leur paraît gâché. Jusqu'à ce qu'un kamikaze déclenche ses explosifs. Alors, la réalité dans sa violence crue explose à leur visage. Et à celui du spectateur qui se croyait, dans son fauteuil, à l'abri du vacarme du monde. A tort.

Source : [www.lesechos.fr]
Re: CINEMA Israelien : MEDUZOT Caméra d'Or au Festival de Cannes -
03 octobre 2007, 21:19
MEDUZOT (LES MEDUSES) un film de Etgar Keret et Shira Geffen, -

durée 1h18, sortie le 5 septembre 2007.

En savoir plus sur sa sortie :

[www.allocine.fr]

L’histoire de trois femmes à Tel-Aviv aujourd’hui. Trois récits de quête solitaire du bonheur, qui s’entrecroisent et tournent autour de la plage de Tel-Aviv, décor central qui inspire et aspire les personnages. Satire pleine d’humour, allégorie d’une génération perdue, Les Méduses brosse le portrait actuel, tendre et féroce, des jeunes Israéliens.

En savoir plus sur le film et les réalisateurs : [www.semainedelacritique.com]
Pièces jointes:
Les meduses.jpg
CINEMA Israelien - Talents israéliens sur la Croisette
12 mai 2009, 13:12
Talents israéliens sur la Croisette - Par SANDRINE BENDAVID - Pour Jerusalem Post en francais - 12 mai 2009

Le Festival de Cannes 2009 va dérouler son tapis rouge du 13 au 24 mai.Une 62e édition qui s'annonce particulièrement internationale et diversifiée, et accorde une place de choix à l'industrie du film israélienne.



62e édition du Festival de Cannes.

A l'issue d'une semaine et d'une année particulièrement chargées en relations publiques, le président du Festival de Cannes a ouvert la conférence de presse parisienne d'ouverture de sa 62e édition avec un clin d'œil plutôt dubitatif sur les dérives monétaires et démagogiques de la société.

"Il paraît que la politique, c'est l'art de répondre à des questions qu'on ne vous a pas posées. Ce ne sera pas mon cas aujourd'hui", a affirmé Gilles Jacob aux journalistes venus du monde entier pour entendre Thierry Frémaux leur présenter les films de la sélection 2009 du festival.

52 longs métrages, 32 nationalités et 46 premières mondiales au total, sur 1 670 films visionnés par le comité de sélection.

Avec, tout d'abord, en sélection officielle, deux longs métrages israéliens, dont le très attendu Jaffa (titre hébreu Kalat Hayam) de Keren Yedaya (Mon Trésor, Caméra d'Or à Cannes en 2004), avec Ronit Elkabetz, Dana Ivgi et Moni Moshonov dans les rôles principaux. Situé au cœur de Jaffa - surnommée par les Israéliens "la fiancée de la mer" - le garage de Reuven est une affaire familiale.

Il y emploie sa fille Mali et son fils Meïr, ainsi que Toufik et Hassan, un jeune Palestinien et son père. Personne ne se doute que Mali et Toufik s'aiment depuis des années. Alors que les deux amants préparent en secret leur mariage, la tension monte entre Meïr et Toufik...

Keren Yedaya n'était pas revenue sur la Croisette depuis le succès de Mon Trésor, il y a cinq ans, avec le même couple d'actrices à l'affiche, un film auquel le succès du cinéma israélien en France ces dernières années doit beaucoup.

Le second "heureux élu" israélien de la Croisette est Haïm Tabakman. Son premier long métrage Eyes Wide Open, qu'il interprète aux côtés du célèbre Ran Danker (de la série israélienne Hashir Shelanou), promet de rester dans les mémoires.

Ce film raconte une histoire d'amour homosexuelle interdite dans le milieu juif orthodoxe de Jérusalem, celle d'Aaron, un boucher marié et père de quatre enfants, et d'Ezri, étudiant en yeshiva, dont il tombe amoureux en dépit de sa famille et de sa communauté.

Culpabilité, douleur et pression sociale vont conduire cette belle idylle vers une fin tragique. Un sujet grave, inhérent à toutes les sociétés orthodoxes. On attend beaucoup de ce film qui concourt dans la catégorie Un Certain Regard.

Cinq films courts en lice

En dehors du cinéma israélien, le thème des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale - sujet phare, s'il en est, du cinéma américain 2009 (avec de nombreux films comme Les Insurgés d'Edward Zwick ; Adam ressuscité de Paul Schrader ; Le Petit Garçon en pyjama rayé de Mark Herman ; Walkyrie de Tom Cruise...) sera présent aussi dans cette sélection officielle, avec le dernier film de Quentin Tarantino. Inglorious Basterds débute dans la France occupée où Shoshanna Dreyfus (Mélanie Laurent) assiste à l'exécution de sa famille par le colonel nazi Hans Landa (Christoph Waltz). Shosanna parvient à s'échapper pour se retrouver à Paris où elle se construit une nouvelle identité en tant que gérante d'un cinéma.

Ailleurs en Europe, le lieutenant Aldo Raine (Brad Pitt) forme un groupe de soldats juifs spécialisés dans des actions ciblées et risquées. Connus sous le nom de The Basterds, Raine et ses hommes vont faire équipe avec l'actrice allemande et agent double Bridget Von Hammersmark (Diane Kruger) pour tenter d'assassiner les leaders du Troisième Reich. Et ainsi croiser Shosanna qui mène sa propre vendetta... Un film dont la sortie a été longtemps retardée pour le plus grand plaisir des festivaliers, qui auront droit à une nouvelle montée des marches des Brangelinas' (Brad Pitt/Angelina Jolie), le couple le plus glamour de la Croisette.

Pas de participation israélienne pour l'instant à la Quinzaine des réalisateurs et à la Semaine de la Critique 2009, mais Jean-Pierre Bacri dans une première mondiale de Nassim Amaouche intitulée Adieu Gary, et Zabou Breitman, dans le film français de Mathias Gokalp, Rien de personnel, qui inaugurera l'édition 2009 de la Semaine de la critique.

Les jeunes talents du cinéma israélien seront largement représentés au festival du court cannois - le Short Film Corner - avec six réalisations : Enaim de Romi Aboulafia (London Film School), le voyage d'une jeune fille dans les milieux de la nuit à Tel-Aviv sur les traces de son père ; Rock and Water, de Yaël Shulman, un court qui promeut le dialogue interreligieux à travers l'histoire d'un jeune adepte des arts martiaux ; An Old Scam, d'Avi Weissblei, une comédie sur l'élixir de la jeunesse éternelle ; Yeladim, de Youla Gidron (Hamidrasha Bet-Berl), l'histoire de quatre adolescents qui font l'école buissonnière pour partir à la découverte de Tel-Aviv ; Kmo Lirkav Al Ofanaim, d'Ahlam Hosaisy, Moran Palgy et Naama Paran, un film social sur le village druze de Daliat El-Carmel ; et enfin Lehaïm Israël, de Michèle Pinczuk, qui a demandé à des survivants de la Shoah quel cadeau d'anniversaire ils aimeraient offrir à Israël pour ses soixante ans. Rendez-vous sur la Croisette...

CINEMA Israelien
05 septembre 2010, 01:03
La soldate israélienne Esti Ginzburg la nouvelle James Bond girl ? - 4 septembre 2010



L'actrice israélienne Esti Ginzburg, qui effectue actuellement son service militaire au sein de Tsahal, sera-t-elle la prochaine James Bond girl ?


La top modèle Esti Ginsburg intègre Tsahal

C'est ce qu'a laissé entendre le réalisateur Joel Schumacher ( [www.thejc.com] Esti Ginzburg: IDF soldier, model, Bond girl?)


Esti Ginzburg stars in Joel Schumacher's 'Twelve'
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