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La chanson israelienne

Envoyé par lapid 
La chanson israelienne
06 septembre 2007, 03:35
Tout ce qui concerne la chanson israelienne ( audio,clips video, paroles et documents....) : selection des plus belles chansons (anciennes et nouvelles, Hommage a nos vedettes de la chanson disparues, promotion de jeunes talents et autres....
Hommage a Naomi Shemer
19 août 2007, 23:19
LU SUR ADRA

L’adieu à Naomi Shemer

Auteur, compositeur, interprète, elle fut l’âme d’un pays
par Ouri Nissan

Extrait de L’Arche n° 556-557, juin-juillet 2004

[Reproduction autorisée sur internet avec les mentions ci-dessus]

La grande dame de la chanson israélienne vient de mourir. En Israël, tout le monde connaît son nom, tout le monde sait par cœur ses chansons. Dans la Diaspora, même les personnes qui n’ont jamais entendu parler de Naomi Shemer savent fredonner l’air de Yeroushalaïm shel zahav (« Jérusalem d’or »). Compositeur, parolière, chanteuse, Naomi Shemer était tout cela à la fois et bien plus encore. Elle fut l’âme d’une époque, elle fut la voix d’un peuple.

Elle naquit en 1930 dans le kibboutz Kinneret dont ses parents, Rivka et Meïr Sapir, originaires de Vilna, étaient parmi les fondateurs. Un lieu qui est lui-même une légende : situé sur les rives du lac de Tibériade (en hébreu : Kinneret), la mythique Kvoutzat Kinneret dispute à sa voisine Degania le titre de premier kibboutz de l’histoire. Naomi en fera, plus tard, le cadre d’une de ses plus belles chansons, Hourshat haekalyptus (« Le bois des eucalyptus »), composée en 1963.

Dès l’âge de six ans, elle commence à jouer du piano. À l’âge du service militaire, qu’elle effectue comme toute bonne fille du kibboutz dans l’unité du Nahal (Jeunesse pionnière combattante), elle sera naturellement intégrée à l’ensemble musical de l’unité. C’est le commencement d’une aventure qui, durant cinq décennies, va illuminer le paysage culturel israélien.

Après des études de musique à la prestigieuse Académie Rubin de Jérusalem, elle rentre au kibboutz et y compose ses premières chansons, à l’usage du jardin d’enfants où elle travaille. Puis, à l’âge de 26 ans, elle part pour Tel Aviv avec son premier mari, le comédien Gidéon Shemer, et leur fille. Elle écrit les paroles d’une comédie musicale intitulée Hamesh, Hamesh (« Cinq, cinq »), sur des musiques de Yohanan Zaraï. Nous sommes en 1956. Le succès est immédiat.

Naomi Shemer ne cessera d’écrire et de composer. Dès les années soixante, ses chansons deviennent des classiques. S’étant séparée de son mari, elle fait un séjour à Paris qui l’influencera fortement. De retour en Israël, elle épouse l’avocat et écrivain Mordehaï Horowitz, dont elle aura un fils.

En 1967, Naomi Shemer reçoit une commande de la radio nationale (il n’y a pas encore de télévision dans le pays) pour composer une chanson destinée à être interprétée en deuxième partie du Festival de la chanson israélienne. Le festival aura lieu le 15 mai, jour de l’Indépendance d’Israël, dans la grande salle de Binyané Haouma, à Jérusalem, et il sera diffusé en direct à la radio. Le maire de Jérusalem, Teddy Kollek, a souhaité que cette chanson ait trait à la capitale. Après plusieurs semaines d’hésitations, Naomi Shemer écrit les paroles et la musique de la chanson en une nuit. Elle l’intitule Yeroushalaïm shel zahav, « Jérusalem d’or ».

Le titre est une réminiscence d’un passage du Talmud. La « Jérusalem d’or » était, à l’époque du Talmud, une sorte de tiare en or surmontée de petites tours évoquant les tour des murailles de Jérusalem. Les femmes portaient cette « Jérusalem d’or » (on disait encore : « Ville d’or ») pour les mariages et les grandes occasions. Le nom est associé à l’histoire de Rabbi Akiva, l’un des plus grands maîtres de la pensée juive. Akiva, qui était très pauvre, épousa une jeune femme qui fut pour cela déshéritée par son père. Le couple dormait sur un lit de paille, et Akiva devait chaque matin retirer la paille des cheveux de sa femme. Il lui promit alors, s’il devenait riche un jour, de lui offrir « une Jérusalem d’or ». L’expression passa à la postérité et fut utilisée par plusieurs poètes hébraïques.

La première version de la chanson ne contient qu’une allusion à la vieille ville de Jérusalem, alors sous domination jordanienne (« ...et dans son cœur une mu raille »). Naomi Shemer la montre à son amie Rivka Michaëli, et celle-ci lui demande pourquoi elle ne se réfère pas explicitement au quartier juif dont les habitants ont été chassés lors de la guerre de 1948. Son propre père, dit Rivka, est né dans la vieille ville et il en rêve encore toutes les nuits. Naomi Shemer ajoute alors un couplet où elle dit que « les citernes d’eau ont été asséchées » et que « la place du marché est vide ».

Jérusalem d’or est écrite. Il lui faut une interprète. Naomi Shemer, qui chante elle-même fort bien (elle enregistrera plusieurs disques), préfère confier ses chansons à d’autres. Elle entend, lors d’un concours d’amateurs diffusé à la radio, une jeune fille à la voix cristalline : c’est elle. La jeune fille se nomme Shouli Natan ; elle accomplit encore son service militaire, où elle est employée à enseigner l’hébreu aux nouveaux immigrants. Les organisateurs du festival sont réticents : une inconnue ? Mais Naomi s’entête. Ce sera Shouli Natan.

Le 15 mai, dans la salle de Binyané Haouma à Jérusalem, la chanson frappe l’auditoire à un tel point qu’il faudra la reprendre deux fois encore. Au premier rang du public se trouve le chef d’état-major de Tsahal, le général Itzhak Rabin. Shouli Natan vient à peine d’achever la chanson qu’on fait passer à Rabin un papier urgent : le dirigeant égyptien Gamal Abdel Nasser vient d’ordonner le blocus des détroits de Tiran, violant ses engagements internationaux et interdisant à Israël tout accès à l’océan par le sud. Itzhak Rabin quitte précipitamment la salle. C’est le début d’un engrenage qui conduira à la guerre des Six jours.

Durant les deux semaines d’angoisse que vivront les Israéliens jusqu’au déclenchement de la guerre, avec la montée des passions dans les capitales arabes et l’indifférence des Européens et des Américains, la chanson Yeroushalaïm shel zahav sera sur toutes les lèvres. Diffusée sans cesse à la radio, elle suscite une ferveur sans pareille. Il y est question d’amour et de nostalgie, et d’une ville que l’on ne peut oublier. Pour un peuple qui se sent menacé dans son existence, cette musique chaleureuse et ces paroles puisant à une tradition trois fois millénaire sont comme la promesse d’un avenir. Et quand les parachutistes de Tsahal entreront à Jérusalem-Est - après que la Jordanie aura déclaré la guerre à Israël, malgré les objurgations du gouvernement dirigé par Lévi Eshkol -, et qu’ils arriveront au Mur, ils chanteront spontanément Yeroushalaïm shel zahav.

Les combats ne sont pas encore achevés que Naomi Shemer ajoute une strophe faisant écho aux événements récents : « Nous sommes revenus aux citernes d’eau, au marché et à la place publique, et le shofar résonne sur le mont du Temple dans la vieille ville ». Ce sujet l’entraînera, pour la première fois, dans une controverse politique. L’écrivain Amos Oz lui reproche, dès la fin de la guerre, d’avoir écrit avant la guerre que « la place du marché est vide ». Elle n’a jamais été vide, dit Amos Oz ; elle était emplie d’Arabes. Naomi Shemer répond qu’il s’agissait du quartier juif dont les Juifs avaient été chassés en 1948. Plus tard, elle reviendra sur la question : « C’est comme un homme dont la femme l’a quitté, et un ami lui dit pour le consoler : Ne t’inquiète pas pour elle, elle n’est pas seule dans son lit. »

Politique ou pas, Jérusalem d’or devient, en quelques semaines, une sorte de deuxième hymne national. À tel point qu’en 1968 le député Uri Avnéry proposera d’en faire l’hymne national officiel, à la place de l’hymne sioniste Hatikva. L’intention d’Uri Avnéry était apparemment de changer dans la chanson quelques mots qui lui semblent inappropriés. Naomi Shemer déclare que l’idée lui semble drôle mais qu’elle aime la Hatikva. L’initiative n’aura pas de suite.

Éduquée dans le saint des saints de la gauche sioniste, Naomi Shemer se rapproche peu à peu du mouvement des implantations, moins par idéologie que par amour de la Terre d’Israël et pour retrouver l’esprit pionnier d’autrefois. Son engagement, à partir du milieu des années 70, en faveur du Goush Emounim (le Bloc de la Foi, issu du mouvement national religieux, qui milite pour une présence juive dans la Judée-Samarie biblique devenue la Cisjordanie) se traduit dans les paroles de certaines de ses chansons, et dans d’autres on croit trouver des intentions qu’elle n’y avait pas mises. Mais tout cela n’entame en rien le caractère universel de son message. Naomi Shemer est tout sauf sectaire ; d’ailleurs, ses meilleurs amis demeurent des artistes clairement engagés à gauche. Ses chansons s’adressent à tous les Israéliens sans exception, et à un nombre sans cesse croissant de Juifs dans le monde.

Après les années 80, son ardeur militante se réduit nettement. Elle ne parle plus de politique, et ses engagements sont surtout citoyens. Bouleversée par l’assassinat du premier ministre Itzhak Rabin, en novembre 1995, elle traduit en hébreu le poème de Walt Whitman O Captain ! My Captain !, écrit après l’assassinat du président Abraham Lincoln. Sa dernière œuvre, composée alors qu’elle lutte contre le cancer, est dédiée à la mémoire d’Ilan Ramon, le pilote israélien mort en 2003 dans l’explosion de la navette spatiale Columbia.

Naomi Shemer est morte le 26 juin 2004, à l’hôpital Ichilov de Tel Aviv. Le lendemain, le premier ministre Ariel Sharon a ouvert la réunion hebdomadaire du gouvernement par un éloge de Naomi Shemer. La ministre de l’éducation, Limor Livnat, a demandé à toutes les écoles du pays de consacrer une heure à sa mémoire. La poste a annoncé qu’un timbre serait édité pour le premier anniversaire de sa mort.

L’enterrement a eu lieu dans le cimetière du kibboutz Kinneret, en présence du président Moshé Katsav, du premier ministre Ariel Sharon, et des nombreux amis de la défunte, parmi lesquels Rivka Michaëli et Shouli Natan. Son fils, Ariel, a récité les prières. Conformément à la demande de Naomi Shemer, aucun discours n’a été prononcé mais les assistants - plusieurs centaines de personnes - ont repris quatre de ses chansons, dont Hourshat haekalyptus.

En 1983, Naomi Shemer avait reçu la plus prestigieuse distinction du pays, le Prix d’Israël, pour l’ensemble de son œuvre. Elle fut également membre de l’Académie de la langue hébraïque. Autant d’hommages rendus à une personne qui aura incarné, sous sa forme la plus pure, l’alliance de l’héritage juif et de la nouvelle culture populaire israélienne.

En Hommage a Naomi Shemer, ci-dessous, une selection de ses chansons :

[fr.youtube.com]

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Naomi Shemer La «First Lady» de la chanson israélienne. 10/07/2004

Une chanteuse qui a fait l'histoire. Née dans un kiboutz, ses airs ont parsemé toute la vie du jeune État d'Israël, Yroushelaym chef Zahav évoque la prise de Jérusalem en 1967, Lou Yehi la guerre de Kippour, O my Captain l'assassinat de Rabbin. Elle chantait pour les enfants qui le lui ont bien rendu ! ses mélodies sont entrées de son vivant dans la légende, et même dans le rituel des synagogues.

Naomi Shemer vient de mourir (27 juin 2004) à l'Hôpital Ichilov de Tel Aviv des suites d'une longue maladie à 74 ans. Ses chansons, selon le "Haaretz" forment un véritable socle pour la culture israélienne.

Naomi Shemer est née et a grandi à Kvutsat Kinneret, un kiboutz fondé par ses parents près du lac de Tibériade. Selon sa volonté, elle vient d'y être enterrée, sans discours, en toute simplicité, mais en présence du Président de la République d'Israël, du Premier ministre, du ministre de l'enseignement et de très nombreux artistes, ainsi que son mari, ses deux enfants, et ses quatre petits enfants.

Très tôt, elle commença les leçons de piano. A partir des années 50, Naomi écrivit ses premières chansons. En 1955, elle quitta le kibboutz pour pour étudier la musique à l'académie Rubin de Jérusalem. Puis, elle retourna au kiboutz pour apprendre le rythme et la musique aux enfants, en effet, au début de sa carrière, elle écrivit des chansons pour enfants qui devinrent de véritables succès populaires.

Elle possédait un sens inné pour la poésie, l'écriture, la composition, mais également pour mettre en musique les textes d'autrui ou encore adapter en hébreu certaines chansons étrangères. Ses chansons font le lien entre le passé et le présent, les fêtes et l'ordinaire, le lac de Tibériade et Tel Aviv, toutes ses chansons naviguent dans l'histoire d'Israël entre la paix et la guerre. Mais les Israéliens la connaissent surtout pour les chansons qu’elle avait écrites pour la Chorale du Nahal de laquelle elle avait fait partie lors de son service national.

En 1957, elle s'est marié avec l'acteur Gidéon Shemer, dont elle a eu une fille Lali. Au milieu des années 60, Naomi se sépare de son mari, elle part avec sa fille à Paris où ses chansons sont influencées par la langue française (La ville en gris). De retour en Israël, elle se marie avec le juge Mordechai Horowitz le père de son fils Daniel. En 1987, elle reçoit le grand prix d'Israël. Elle était membre de l'académie de la langue hébraïque.

Sa chanson la plus connue est ' Yeroushalayim Chel Zahav '' repris et traduit en français par les Compagnons de la Chanson, qui a été écrite pour un festival de chansons à Jérusalem en avril 1967 à la demande de Teddy Kolek, maire de la ville. Peu après la réunification de Jérusalem, elle y a ajouté une nouvelle strophe qui évoque le retour des juifs dans la vieille ville. Cette chanson en hébreu est l’une des plus jouées dans le monde.

Yeroushalaym, dont vous pourrez écouter la mélodie en cliquant sur les notes de musique plus bas, entre lentement dans le rituel des synagogue, certains chantent des psaumes en utilisant la musique de Naomi. C'est un hymne à Jérusalem qui a l'avantage de ne pas être officiel, ce n'est pas une "idole" devant qui on se met au garde à vous, mais un chant d'amour et d'espoir.
En 1967, lorsque Nasser a massé ses troupes à Gaza, lorsque l'ONU à la demande de l'Egypte a plié bagage pour faciliter l'invasion, toute la communauté juive en France comme en Israël a eu très peur. il n'y avait pas encore de «territoires occupés» mais déjà une volonté de «libérer» la Palestine, 20 ans après la Shoa, on allait nettoyer un bout de terre où les juifs se concentraient.

La victoire israélienne, probablement prévue par les stratèges, nous est apparu, à nous dans la diaspora comme un miracle, et la présence juive au pied du mur des lamentations comme un prodige.

Nous avons alors senti passer le vent de l'histoire, ce n'était pas la joie d'une victoire militaire, non, c'était autre chose. C'était une émotion très forte emprunte de crainte, nous avions entre nos mains le rêve de tous nos ancêtres. C'est à ce moment que la voix claire de Naomi Shemer a conquis nos âmes.

Après l'assassinat du Premier Ministre Itzhak Rabin, N. Shemer traduisit et mit en musique le poème de Walt Whitman, "Ô Capitaine ! Mon Capitaine !" (Oh Rav Hovel)

Elle était un artiste de génie, une femme courageuse qui exprimait toujours ses idées même quand elles n’étaient pas populaires auprès de la presse israélienne qui lui reprochaient ses opinions nationalistes.
Naomi Shemer était avant tout une incorrigible romantique.

Les plus connues de ses chansons sont :

* ''Lu Yehi '' (1973)
* Hurshat Haecalyptus (1957) crée pour les cinquante ans du kibboutz Kineret
* Yerushalayim shel zahav (Jerusalem d'Or) 1967
* Anah'nu Shneinu Meoto Hakfar (Nous étions deux du même village)1967
* Hithadshut (Renaissance)
* Lou Yehi (Cela pourra être après la guerre de Kippour 1973)
* Al kol ele (De toutes ces choses)
* Od lo ahavti dai (Je n'ai pas assez aimé encore)
* Acharey HaShkiya BaSadeh (1975 p)
* Kibbuy Orot
* Kineret (1973 p)
* Shir Nolad (1980 p)

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Yerushalayim shel zahav interprétée par Shuli Nathan :

[www.upjf.org]

C'est sur cet air que se termine le film "La Liste de Schindler".

Ci-après le texte hébreu original de la célèbre chanson, suivi de sa translittération et de sa traduction française par M. Macina.


אוויר הרים צלול כיין
וריח אורנים
נישא ברוח ערביים
עם קול פעמונים

ובתרדמת אילן ואבן
שבויה בחלומה
העיר אשר בדד יושבת
ובלבה חומה

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
.הלא לכל שיריך אני כינור

חזרנו אל בורות המים
לשוק ולכיכר
שופר קורא בהר הבית
.בעיר העתיקה
ובמערות אשר בסלע
אלפי שמשות זורחות
ושוב נרד לים המלח
.בדרך יריחו

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור

אך בבואי היום לשיר לך
ולך לקשור כתרים
קטונתי מצעיר בניך
.ומאחרון המשוררים

כי שמך צורב את השפתיים
כנשיקת שרף
אם אשכחך ירושלים
...אשר כולה זהב

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור


1.

Avir harim tsalùl kayaïn
wereyah ’oranim
Nisa’ berùah ‘arbayim
‘im qol pa‘amonim

ùvtardemat ’ilan wa’even
shvùya bahalomah
ha‘ir ’asher badad yoshevet
ùvelibah homah

Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor

2.

Eïkha yavshù borot hamayim
kikar hashùq rekah
we’eïn poqed ’et har-habayit ba‘ir ha‘atikah

ùvame‘arot asher basela‘
meyalelot rùhot
we’eïn yored el-yam hammelah
bederekh yeriho

Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor

3.

Akh bevo’i hayyom lashir lakh
welakh liqshor ktarim
qatonti mitse‘ir banaïkh
ùme’ahron hamshorerim

ki shmekh tsorev et-hasfatayim
kineshiqat saraf
’im eshkahekh yerùshalayim
’asher kùlah zahav

Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor

4.

Hazarnù ’el borot hammayim
lashùq welakikar
shofar kore’ behar habayit
ba‘ir ha‘atiqah

ùvame‘arot ’asher basela‘
’alfey shmashot zorhot
nashùv nered le yam-hammelah
bederekh yeriho

Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor

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1

L’air des montagnes est limpide comme le vin
et l’odeur des pins
est portée par le vent du soir
au son des clochettes.

Tandis que dorment l’arbre et la pierre
enfouie dans son rêve,
la ville qui reste solitaire
une muraille dans le cœur.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

2.

Comme ils sont à sec les puits !
La place du marché est vide.
Et nul oeil ne guette la montagne du Temple
Dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers
Hurlent les vents
Et nul ne descend vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

3.

Mais venue aujourd’hui chanter pour toi
Et te tresser des louanges
Je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants
ni du dernier des poètes.

Car ton nom brûle les lèvres
Comme le baiser d’un séraphin
Si je t’oublie Jérusalem...
Toi qui es toute d’or.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

4.

Nous sommes revenus aux puits des eaux,
au marché et sur la place.
Un shofar appelle sur le Mont du Temple
dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers
Des milliers de soleil rayonnent
Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)




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Par Viviane (Viviane) le mercredi 16 mai 2007 - 19h50:

Qui pourrait me dire ce qu'il en est exactement de la musique de "Jérusalem en or". Une rumeur court que la musique n'est pas de Naomi Shemer. Toujours d'après cette rumeur, la mélodie serait d'origine basque. Elle aurait demandé à ses proches de ne révéler ce secret qu'après son décès. Qui pourrait me dire ce qu'il en est exactement. Viviane.

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Par Lapid (Lapid) le mercredi 16 mai 2007 - 21h01:

Viviane,

Il semble que cette rumeur s'avere, selon les revelations de Haaretz, exacte.

Voici en anglais l'article de Haaretz qui a revele la lettre de confession de Naomi Shemer au compositeur Gil Aldema:

In letter, Naomi Shemer admitted lifting 'Jerusalem of Gold' tune By Tom Segev (June 5 2005)

A few days before her death last June, songwriter, poet and Israel Prize laureate Naomi Shemer confessed to a friend that she had based the melody to her renowned song from 1967, "Jerusalem of Gold," on a Basque lullaby.

In the letter obtained by Haaretz, Shemer told composer Gil Aldema that she had used the Basque lullaby unwittingly and that when she realized what she had done, she panicked.

"I consider the entire affair a regrettable work accident - so regrettable that it may be the reason for me taking ill," she wrote to Aldema, another Israel Prize laureate who initiated the composition of the song. "You are the only person in the world - besides my family - who should know the truth about 'Jerusalem of Gold,' and here is the truth," Shemer wrote.

Shemer's family on Thursday said she had asked them to give the letter to Aldema upon her death.

"We love Gil and bless his decision to publicize the letter. The letter revealed that this was also mother's [Shemer's] wish," the family said.

The family emphasized that, according to the letter, "the insignificant resemblance between the melodies that tormented mother so much occurred unwittingly."

In 1967, Aldema asked Shemer to write a song for that year's song festival, and Shemer came up with "Jerusalem of Gold," named after a piece of jewelry given by Rabbi Akiva to his wife, Rachel.

The song was first heard at the song festival in Jerusalem on the night after Independence Day, and immediately enchanted its listeners - thanks, in part, to its rendition by Shuli Natan, a then unknown singer who Shemer insisted was the one best suited to singing the song.

In her letter to Aldema, Shemer wrote that she had heard the Basque lullaby sung by a friend, Nehama Hendel, in the mid-1960s. "Apparently, at one of these meetings, Nehama sang the well-known Basque lullaby to me, and it went in one ear and out the other," Shemer wrote.

"In the winter of 1967, when I was working on the writing of 'Jerusalem of Gold,' the song must have creeped into me unwittingly," she wrote.

"I also didn't know that an invisible hand dictated changes in the original to me. ... It turns out that someone protected me and provided me with my eight notes that grant me the rights to my version of the folk song. But all this was done, as I said, unwittingly."

Three weeks after the song festival, the Six-Day War broke out, and the paratroopers who reached the Old City of Jerusalem sang the song on the Temple Mount and alongside the Western Wall. From that moment onward, "Jerusalem of Gold" became something of a national anthem and Shemer's most famous song.

After the war, Shemer added another verse that begins with the words: "We have returned to the water cisterns..."

Over the years, Shemer was frequently asked if she had used the Basque song, but always angrily denied doing so.

At the end of her letter to Aldema, she wrote, "My only comfort is that I tell myself that perhaps it is a tune of the Anusim [Spanish or Portuguese Jews who were forced to convert and kept Jewish practices in secret, called by the insulting term Marranos by the Christians] and all I did was restore past glory. Now you, Gil, know the truth, and I permit you to publish it."


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Voici la traduction en francais de la lettre de confession de Naomi Shemer :

Lettre de confession de Naomi Shemer.

Naomi Shemer admet, dans une lettre, avoir “pique” la melodie de « Jerusalem d’or » . ( par Tom Segev - 5 juin 2005)

"Quelques jours avant sa mort, en juin dernier, l’auteur de chansons, poete et laureate du Prix Israel, Naomi Shemer a avoue a son ami qu’elle s’etait inspiree de la melodie d’une berceuse basque pour ecrire celle de « Jerusalem d’or ».

Dans la lettre publiee par le journal Haaretz, Shemer a dit au compositeur qu’elle avait utilise inconsciemment la berceuse basque et lorsqu’elle realisa ce qu’elle avait fait, elle fut prise de panique.

« Je considere cette affaire comme un accident de travail regrettable – si regrettable que cela a pu etre la cause de ma maladie, », dit-elle dans sa lettre qu’elle ecrivit a Aldema, un autre laureat du Prix Israel qui etait a l’origine de la composition de la chanson. « Vous etes la seule personne au monde, mis a part ma famille, qui devrait connaître la verite au sujet de « Jerusalem d’or », et ceci est la verite ».

La famille de Shemer a dit jeudi que Naomi Shemer lui avait demande de donner la lettre a Aldema a sa mort.

« Nous aimons Gil et benissons sa decision de publier la lettre. D’apres la famille, la lettre revele que c’etait aussi le souhait de leur mere Naomi Shemer.

En 1967, Aldema demanda a Shemer d’ecrire une chanson pour le festival de la chanson de cette annee-la, et Shemer vint avec « Jerusalem d’or », nommee d’apres un bijou donne par Rabbi Akiba a sa femme, Rachel.

La chanson fut entendue pour la premiere fois au festival de la chanson a Jerusalem la nuit apres le jour de l’independance, et immediatement, elle enchanta le public, - en partie grace a l’interpretation de Shuli Natan, alors chanteuse inconnue, mais qui, sur l’insistance de Shemer, etait celle qui convenait le mieux pour la chanter.

Dans sa lettre a Aldema, Shemer ecrit qu’elle avait entendu la berceuse basque chantee par son amie , Nehama Hendel, au milieu des annees 60. « Apparemment, lors de l’une de mes rencontres avec Nehama, cette derniere me chanta la populaire berceuse basque, et cette melodie « entra d’une oreille pour sortir de l’autre ».
« Au cours de l’hiver 1967, alors que je travaillais sur la chanson « Jerusalem d’or », la melodie a du me revenir sans que j’y prenne garde. » . « J’ignorais aussi qu’une main invisible me dictait des changements par rapport a la melodie originale….Il s’est avere que quelqu’un me protegeait en me fournissant les huit notes qui me garantissaient les droits de ma version de cette chanson populaire. Mais tout cela s’est fait, comme je l’ai deja dit, inconsciemment. »

Trois semaines apres le festival de la chanson, la guerre des six jours eclata et les parachutistes qui atteignirent la vieille cite de Jerusalem, entonnerent la chanson sur le Mont du Temple et devant le Mur Occidental. Des cet instant « Jerusalem d’Or » devint comme un hymne national en meme temps que la chanson la plus connue de Naomi Shemer.

Apres la guerre, Shemer a ajoute un autre vers qui commence avec les mots « Nous sommes retournes aux reservoirs d’eau…. »

Pendant toutes ces annees, on a souvent demande a Naomi Shemer si elle avait utilise la chanson basque et elle l’a toujours nie avec colere.

A la fin de sa lettre a Aldema, elle ecrit , « Mon seul reconfort est que je me dis que peut-etre c’est une musique des Anusim [ les juifs portugais et espagnols qui avaient ete forces a se convertir mais qui gardaient leurs pratiques juives en secret, ceux-la memes appeles par les chretiens du terme insultant de Marranes] et tout ce que j’ai fait, finalement, est de restaurer la gloire du passe. Maintenant Gil, tu connais la verite, et je te permets de la publier. »"


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Par Meyer (Meyer) le jeudi 17 mai 2007 - 00h43:

Pour écouter la mélodie basque originale dont s'est inspirée Naomi Shemer pour composer la musique de Yeroushalayim chel zaav :

[www.amazon.fr]

11. Pello Joxepe

Comme l'a signalé Lapid, elle a reconnu juste avant sa mort avoir entendu dans les années 1960 une amie chanter la berceuse basque.

La référence de l'article de Haaretz :

[www.haaretz.com]

Paco Ibanez, l'interprète de la berceuse a déclaré que Naomi Shemer n'aurait pas dû se sentir coupable et qu'il n'était pas du tout faché qu'elle s'en soit inspirée.

Last update - 01:22 06/05/2005

Shemer had no reason to feel bad, says Basque singer of copied tune By Idit Avrahami and Nurit Wurgaft

A famous Basque singer, Paco Ibanez, sang the Basque melody on which "Jerusalem of Gold" is based, at a performance in Israel in 1962. It is possible that Naomi Shemer heard it then.

Ibanez said yesterday that he was saddened to hear of Shemer's guilt feelings over basing the song on the Basque folk melody and not admitting it. "It is a shame. She had no reason to feel guilty," he said yesterday. "True, I think she heard the song from me, but that's life and that's how I see it. It wasn't even a secret. I spoke to friends about it and mentioned it in conversations with people. I didn't speak to Naomi Shemer since then because I didn't see her again, and it didn't really matter to me. If I had seen her, I certainly would have mentioned it, but of course, without anger."

La suite dans

[www.haaretz.com]

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Par Lapid (Lapid) le jeudi 17 mai 2007 - 10h06:

A propos de la controverse sur la chanson "Yeroushalaim shel zahav"

"Paco Ibanez, l'interprète de la berceuse a déclaré que Naomi Shemer n'aurait pas dû se sentir coupable et qu'il n'était pas du tout faché qu'elle s'en soit inspirée."

Paco Ibanez a eu l'elegance de ne pas en vouloir a Naomi Shemer. En ecoutanr l'extrait de sa chanson "Pello Joxepe", il est incontestable qu'on reconnait la melodie de "Yeroushalaim shel zahav" mais cela n'enleve en rien a l'immense talent de Naomi Shemer qui a su ecrire les magnifiques paroles associees a cette melodie.
"N'oublions pas que Naomi Shemer était l'une des auteurs-compositeurs les plus importants d'Israël.
Elle possédait un sens inné pour la poésie, l'écriture, la composition, mais également pour mettre en musique les textes d'autrui ou encore adapter en hébreu certaines chansons étrangères. Ses chansons font le lien entre le passé et le présent, les fêtes et l'ordinaire, le lac de Tibériade et Tel Aviv, toutes ses chansons naviguent dans l'histoire d'Israël entre la paix et la guerre".

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Naomi dort, après Jérusalem d’or

(Ce texte écrit près du Mur, il y a 15 jours, avant donc son envol, j’ose le dédier à Naomi Shemer. Charly Lellouche.)

Jérusalem, perle d’Orient

En ce jeudi matin me voilà impatient,
C’est le centre du monde et du ciel la prunelle,
Le joyau d’Israël, la perle d’Orient,
Jérusalem unique, à jamais éternelle.

Les pierres couleur sable ont des nuances d’or,
L’air diaphane est pur et l’azur impassible,
Le soleil est brûlant, il fixe le décor
Et je me dis qu’alors le miracle est possible.

Grimpée la pente abrupte, on atteint le sommet,
Quand on passe la porte, on entre sur la place,
On sent battre son cœur d’un feu de sainteté,
Et l’on s’arrête alors car le Mur vous fait face.

Il est là, millénaire en ses millions de pleurs,
Ce vestige du Temple, édifié par les pauvres (1),
Il a seul résisté à Rome et ses fureurs,
Chaque larme qui coule emplit aux cieux les coffres.

Tant de lèvres ont prié, tant de mains caressé,
Que sa pierre est usée et garde en sa mémoire,
Dans le moindre interstice, en bouts de papier,
Tous les vœux griffonnés au Nom du D-ieu de Gloire.

Ce jeudi, jour de fête, à treize ans révolus,
Un enfant devient homme, il met ses phylactères.
Le Mur est son témoin, lors me sont revenus,
Le fait que, près d’ici, sont passés tous nos Pères.

© Charly Lellouche

10 juin 2004.

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(1) Vestige de la muraille externe (occidentale) du Temple, ce Mur a été bâti par les pauvres d’alors qui, ne pouvaient contribuer pécuniairement mais par leur labeur.


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Et je dépose aussi sur le Mur, "à ses pieds", un autre texte écrit il y a 3 ans.

Les murmures du Mur

Il est quoi dans le ciel ? Juste un écran de pierres,
Vestige millénaire et planté dans la terre.
Il est quoi pour les hommes ? Un écrin de lumière
Empli de mille messages, de millions de prières.

Ah! S’il pouvait parler, ou épancher son cœur,
Pour répondre aux suppliques, consoler les malheurs.
Ah! S’il pouvait nous dire et les rires et les pleurs
Et tant de confidences et combien de clameurs...

Mur de Jérusalem, j’étais là, un matin,
Quand, au lever du jour, le vieux soleil mutin
S’en vint éclabousser tes pierres d’or si fin,
J’ai perçu ton murmure, en un cri enfantin.

Seul le vent t’écoutait, j’ai surpris tes paroles,
Tu implorais le ciel. Chaque mot qui s’envole,
A en lui une histoire, attentes les plus folles,
Les vœux et les pardons, sacrifices qu’on immole.

Les murmures du Mur, comme une symphonie,
Montent en un chant qui danse et en son peuple uni,
Vibrations des airs, splendeurs en harmonie,
Pour émouvoir les anges, atteindre l’Infini.

© Charly Lellouche

8 Juin 2001
Pièces jointes:
Naomi_Shemer_small.jpg
Re: Hommage a Naomi Shemer
22 août 2007, 03:54
Par Lapid le mercredi 16 mai 2007 - 16h35:

voici une explication sur l'origine et la signification de "Yeroushalaim shelzahav" :

"En 1967, Naomi Shemer reçoit une commande de la radio nationale (il n’y a pas encore de télévision dans le pays) pour composer une chanson destinée à être interprétée en deuxième partie du Festival de la chanson israélienne. Le festival aura lieu le 15 mai, jour de l’Indépendance d’Israël, dans la grande salle de Binyané Haouma, à Jérusalem, et il sera diffusé en direct à la radio. Le maire de Jérusalem, Teddy Kollek, a souhaité que cette chanson ait trait à la capitale. Après plusieurs semaines d’hésitations, Naomi Shemer écrit les paroles et la musique de la chanson en une nuit. Elle l’intitule Yeroushalaïm shel zahav, « Jérusalem d’or ».

Le titre est une réminiscence d’un passage du Talmud. La « Jérusalem d’or » était, à l’époque du Talmud, une sorte de tiare en or surmontée de petites tours évoquant les tour des murailles de Jérusalem. Les femmes portaient cette « Jérusalem d’or » (on disait encore : « Ville d’or ») pour les mariages et les grandes occasions. Le nom est associé à l’histoire de Rabbi Akiva, l’un des plus grands maîtres de la pensée juive. Akiva, qui était très pauvre, épousa une jeune femme qui fut pour cela déshéritée par son père. Le couple dormait sur un lit de paille, et Akiva devait chaque matin retirer la paille des cheveux de sa femme. Il lui promit alors, s’il devenait riche un jour, de lui offrir « une Jérusalem d’or ». L’expression passa à la postérité et fut utilisée par plusieurs poètes hébraïques."

Source : L'Arche juin-juillet 2004
Hommage a Ofra Haza
15 mai 2007, 15:17
Hommage a Ofra Haza

Auteur: lapid (IP enregistrée)
Date: 16 mai 2007, 01:17

Ofra Haza ( 19 November 1957 -- 23 Fevrier 2000) etait une chanteuse israelienne tres populaire qui a fait une grande carriere internationale. Inspiree par son amour de la culture juive yemenite, elle a eu rapidement une large audience au Moyen-Orient ce qui lui permit parfois de servir de pont culturel entre Israel et les Pays Arabes. Tout le long de sa carriere, elle a pu grace a sa connaissance de plusieurs langues, chanter aussi bien des chansons traditionnelles que des chansons plus commerciales sans perdre pour autant de sa credibilite . La musique est aussi bien d'inspiration orientale qu'occidentale. Son succes fut immense en Europe et aux Etats-Unis. Durant sa carriere de chanteuse, elle fut recompensee de plusieurs disques de platine et d'or. Elle nous quitta dans des conditions tragiques et tres controversees en l'an 2000.

Y'hei sh'lama raba min sh'maya
v'chayim aleinu v'al kol yis'ra'eil v'im'ru
Amen
Oseh shalom bim'romav hu ya'aseh shalom
aleinu v'al kol Yis'ra'eil v'im'ru
Amen


Par et Pour Ofra Haza - Kaddish 1990 : ( from Montreux Jazz Festival in 1990, the greatest voice of the past century )





En souvenir d'Ofra Haza ( In memory of the beloved Israeli singer Ofra Haza.) :

[fr.youtube.com]
Chant et poèmes israéliens
24 septembre 2007, 14:02
Chant et poèmes israéliens

La poésie et la chanson témoignent de la vitalité et des valeurs d’une société. Voici une sélection de chansons et de poèmes israéliens qui parlent de ce pays.

Source : Site un-echo-israel.net

[un-echo-israel.net]
CHANSONS D"ISRAEL - Naomi Shemer " Luyehi "
24 septembre 2007, 14:38
Naomi Shemer " Luyehi "


Naomi Shemer " Luyehi "
Uploaded by lutherking

Naomi Shemer "luyehi" une des plus bellle chanson Israelienne ...sinon la plus belle !
Ecrite lors de guerre de kippour c'est une chanson crée sur une brillante variation d'accord de "Let it Be" des Beatles - on peut d'ailleurs tres bien transposé les paroles !

Od yesh mifras lavan ba'ofek

mul anan shachor kaved

Kol shenevakesh - Lu Yehi.

Ve'im bacholonot ha'erev

Or nerot hachag ro'ed -

Kol shenevakesh - Lu Yehi.

Lu Yehi, Lu Yehi, Ana, Lu Yehi

Kol shenevakesh - Lu Yehi.

Ma kol anot ani shomei'a

Kol shofar vekol tupim

Kol shenevakesh lu yehi

Lu tishama betoch kol eileh

Gam tefila achat mipi

Kol shenevakesh lu yehi

Lu yehi...

Betoch sh'chuna ktana mutzelet

Bait kat im gag adom

Kol shenevakesh lu yehi

Zeh sof hakayitz, sof haderech

Ten lahem lashuv halom

Kol shenevakesh lu yehi

Lu yehi...

Ve'im pit'om yizrach mei'ofel

Al rosheinu or kochav

Kol shenevakesh lu yehi

Az ten shalva veten gam ko'ach

Lechol eileh shenohav

Kol shenevakesh - lu yehi

Lu yehi.........

Un autre clip video :


Lu yehi
Uploaded by ellycannelle

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Traduction en francais : Source : [ellycannelle.spaces.live.com]

Lou yehi - Que cela soit.

Je vois encore une voile blanche à l’horizon,

Face au nuage sombre et lourd

Tout ce je demande :

Que cela soit...

Si près de la fenêtre dans le soir

La lueur des bougies de fête vacille

Nous demandons : Que cela soit...

Voici, j’entends des acclamations

Le son des trompes et des tambours,

Tout ce que je demande :

Que cela soit...

Que seulement s’entende aussi

La prière murmurée de mes lèvres :

Que cela soit !

Si soudain brille dans l’obscurité

Au dessus de nous l’éclat d’une étoile

Tout ce que je demande :

Que cela soit...

Que tu donnes le calme, la force

A tous ceux que nous aimons,

Nous te le demandons :

Oui, fais cela.

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Traduction en Anglais : Source : [www.hebrewsongs.com]

ALL WE PRAY FOR

There is still a white sail on the horizon

Opposite a heavy black cloud

All that we ask for - may it be

And if in the evening windows

The light of the holiday candles flickers

All that we seek - may it be

May it be, may it be - Please - may it be

All that we seek - may it be.

What is the sound that I hear

The cry of the shofar and the sound of drums

All that we ask for - may it be

If only there can be heard within all this

One prayer from my lips also

All that we seek - may it be

May it be...

Within a small, shaded neighborhood

Is a small house with a red roof

All that we ask for, may it be

This is the end of summer, the end of the path

Allow them to return safely here

All that we seek, may it be

May it be...

And if suddenly, rising from the darkness

Over our heads, the light of a star shines

All that we ask for, may it be

Then grant tranquility and also grant strength

To all those we love

All that we seek, may it be

May it be...
Eurovision 2009 a Moscou
09 mars 2009, 02:56
Eurovision 2009 a Moscou : UNE CHANTEUSE CHRETIENNE ARABE ET UNE CHANTEUSE JUIVE YEMENITE VONT REPRESENTER ISRAËL. - Par Dan Assayah - 13 janvier 2009 -

Symbole de la paix impossible à obtenir, Achinoam Nini et Mira Awad vont représenter Israël à l’Eurovision 2009. La télévision israélienne les a sélectionnées cette semaine.

Achinoam Nini, connue sous le nom de Noa en Europe, est une chanteuse américano-israélienne née à Tel-Aviv (Israël) le 23 juin 1969. Alors qu’elle n’a que deux ans, son père et sa mère décident d’émigrer aux États-Unis. Ils s’installent alors dans le quartier du Bronx à New York. À 17 ans, elle quitte l’école des arts de New York pour retourner en Israël où elle fera 24 mois de service militaire (obligatoire pour les femmes en Israël). Puis, elle étudie à la Rimon School of Jazz and Contemporary Music, à Ramat HaSharon, où elle rencontre le guitariste et compositeur Gil Dor en 1990. Ensemble, ils créent un premier album en hébreu dans un style pop/jazz en 1991, puis un second, recueil de poèmes chantés en 1993, qui la rend célèbre en Israël. Peu de temps après, Achinoam Nini et Gil Dor rencontrent le célèbre guitariste Pat Metheny qui co-produit l’album Noa. C’est le premier album diffusé dans le monde entier. C’est le début de la carrière internationale d’Achinoam Nini. En 1997, l’auteur Luc Plamondon et le compositeur Richard Cocciante lui demandent de tenir le rôle de la bohémienne Esmeralda dans leur nouvelle comédie musicale adaptée de l’œuvre de Victor Hugo, Notre-Dame de Paris. Elle accepte et interprétera 3 chansons sur l’album studio original vendu à plus de 2 millions d’exemplaires en France, devenant ainsi le 13e album le plus vendu en France. Mais malgré l’immense succès de l’album, Noa ne pourra pas interpréter le rôle sur scène au Palais des Congrès et sera donc remplacée par Hélène Ségara.

Très engagée dans la lutte contre la faim, elle devient ambassadrice de l’ONU contre la faim.

Mira Awad est une actrice de théâtre et de cinéma, compositrice et chanteuse arabe de nationalité israélienne de confession chrétienne née en 1975 dans le village de Kfar Rama en Galilée.

Elle a chanté en 2002 en duo avec Achinoam Nini (Noa) dans son disque "Now", pour le titre We can work it out.

Elle fait une courte apparition dans le film The Bubble d'Eytan Fox, dans le rôle de Samira, la jolie cousine laïque du beau-frère d'Ashraf (Yousef Sweid), que la famille de ce dernier veut lui faire épouser. Elle joue ainsi que Yousef Sweid dans Plonter (Le bourbier), tragi-comédie de Yaeli Ronen.

Elle a incarné Eliza Doolitle dans la version théâtrale israélienne de My fair lady.

[metissages.unblog.fr]

[video.mytaratata.com]



.....

Contrairement aux Français, les Israéliens prennent le plus souvent au sérieux cette compétition. La raison de cet engouement est simple : la retransmission devient un événement familial et…politique. Les téléspectateurs israéliens jouent à ” qui nous soutient politiquement” ? Ce programme est un mini- baromètre politique......

Chanson representant Israel a l'Eurovision en 2009 a Moscou


Eurovision Israel 2009 - Noa & Mira Awad - There must be
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Rita
09 mars 2009, 05:51
Rita, une chanteuse israelienne de talent.





Rita a commencé sa carrière en 1980 en faisant partie d'une troupe musicale dans l'armée israélienne .

L'histoire commence sur une scène à Jerusalem en 1986 ainsi que sur tous les écrans de télévision. Une jeune chanteuse du nom de Rita "explose" sur la scène israélienne lors de la selection preliminaire de la chanson israelienne devant representer Israel au concours de la chanson de l'Eurovision 1986 (selection connue sous le nom de "Kdam-Eurovision"). Le verbe "exploser" est faible pour désigner sa performance. Pourtant meme si sa chanson "An Escape Road" ne fut pas sélectionnée, Rita avait cependant atteint son but. Rita n'a pas gagné, mais sa chanson, avec son interpretation et son exécution, plutot provocatrice, suscita beaucoup d'intérêt. Elle était sur le bon chemin pour devenir l'une des plus grandes chanteuses israéliennes.

Rita est d'origine perse (Iran). Ce qui la caractérise c'est son incroyable voix et le fait qu'elle ne reste jamais en place. C'est une chanteuse théâtrale. elle est constamment en mouvement. Ceci provient du fait que Rita a joue au théâtre et dans la version israélienne de "My Fair Lady".

Rita etait mariée à Rami Kleinstein (dont elle s'est separee en 2007), un chanteur-compositeur indépendant. C'est lui qui a produit son premier album.

En 1988, Rita sort son deuxième album, Yemei Ha'Tom (jours de l'innocence), qui a été produit aussi par son mari Rami Kleinstein.

En 1990, Rita a finalement obtenu la chance de représenter Israël au concours de chanson de l'Eurovision avec sa chanson "Shara Barekhovot" (elle chante dans les rues), mais se classa seulement a la 18eme place.

En 1994, Rita sort son troisième album, "Ahava Gedola" (grand amour), qui a ete une grande reussite et lui a permis de faire une tournee de trois ans dans le pays.

Le quatrieme album "Tahanot Bazman" (stations à temps) sort en 1996. En 1997, Rita est retournée sur la scène a Jerusalem pour donner un concert grandiose appelé : "Ahava Gdola" (Grand Amour). A la suite de ce succes, elle effectua une tournée qui dura trois ans.

En 1999, Rita sort "Tiftah chalon" (ouvrir une fenêtre) qui fut également un grand succès, suivi de "Hamtzam" (l'oxygène ) en 2003 avec moins de reussite.

Aprés six albums et une tournée formidable, Rita décida de faire une petite pause pour s'occuper de sa famille et ses deux filles.

En 2006 le "One-Rita biggest show" a ete presente pendant un mois au centre d'exposition de Tel Aviv . Dirigé par Hanoch Rozen, c'était un show somptueuxs comprenant des lasers, des lance-flammes, des images à trois dimensions, des machines de fumée et quarante danseurs, acrobates, et acteurs.



Discographie

Albums

* Rita
* Days Of Innocence
* Ahava Gdola
* Milestones-stops in time
* Breaking those walls


Titres phares

* Bo (your soul)



* Tiftach Chalon (open the window)



* Shara Barechovot (singing in the streets).



Lors de la cérémonie du cinquantième anniversaire de l'Etat d'Israël elle chanté l'hymne israélien "Hatikva" (L'espoir) et a fait don de son cachet (70 000 shekels) à un hôpital.


Autres Succes :


Rita - Shvil haBrikha
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Eurovision 1990 Israel - Rita - Time For Peace (2000)
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Hommage a Ofra Haza
30 avril 2009, 13:50
Ofra Haza, la voix de la paix - Par NATHALIE BITOUN - 23 avril 2009

Son prénom reflète la douceur d'une voix qui porte. Son nom révèle la prévision d'un futur trop vite interrompu. Ofra Haza incarne à elle seule la gloire d'une nation tout entière, la fierté d'une région défavorisée, le rassemblement de camps divisés.



Ofra Haza.

Dernière née d'une famille traditionnelle yéménite de neuf enfants dans le quartier défavorisé de Hatikva à Tel-Aviv, celle qui deviendra une star à l'internationale s'inspirera de ses racines pour vivre un conte de fées sans frontières. Bercée par des parents juifs, une enfance remplie de musiques et de chansons du Moyen-Orient, une passion pour les chants traditionnels yéménites, une troupe de théâtre, la pauvreté et l'amour pour une région délaissée. Cocktail d'une success story annoncée.

De Hatikva à Hollywood...

C'est à l'âge de douze ans qu'Ofra foule les planches de la scène du théâtre d'Hatikva qui lui apprendra l'exigence des rôles et la représentation publique. Mais très vite, ce qui intéresse le fondateur du groupe, Bezalel Aloni, qui deviendra plus tard son manager, c'est sa voix. Son talent pour le chant repéré, la mezzo-soprano passe deux ans sous les drapeaux de Tsahal. Deux ans qui lui auront permis de mûrir, dans la vie, et en chant aussi. Sa carrière solo commence en 1979. Ofra a 22 ans. Un âge charmant où les journalistes la qualifieront déjà de "Madonne de l'Orient".

Inspirée par l'amour de sa culture judéo-yéménite, sa particularité filiale se meuvra en un liant plein de vérité dans sa musique. Pour rapprocher les pays du Moyen-Orient, celle qu'on surnomme aussi la "Madonne du désert" a sa recette. Ou comment, sur une partition, rassembler notes blanches et noires, mêler les aiguës et les graves, enrober les cultures traditionnelles d'une subtile modernité, et déguiser d'anciens chants religieux en odes à l'amour romantiques à souhait.
Peut-être est-ce son succès à l'Eurovision en 1983, d'où elle finira en deuxième position, qui motivera son choix d'un retour aux sources rythmique. La chanson qu'elle présente, Haï, "En vie", la propulsera en tête des ventes et la couronnera de seize albums d'or et de platine. Haï restera la chanson numéro un de l'année 1983.

Symbole fort pour un chant à caractère hautement revendicateur. "Israël est vivant" chanté dans une Allemagne où la mémoire dramatique des Jeux olympiques de 1972 est encore forte. La chanteuse, qui, de 1980 à 1983, sera élue "femme vocaliste de l'année", voudra aussi que sa voix porte celle de la paix entre l'Occident et son pays.
Comment, donc, réconcilier un futur improbable ? Par l'amour d'un passé revendiqué.

1985 marque le début de sa consécration à l'internationale avec la sortie de son nouvel album, simplement intitulé Yemenite songs, alliance musicale entre des arrangements pop, de la musique traditionnelle et des chants religieux. L'album présente une collection des interprétations de poésie liturgique écrite au XVIIe siècle par le rabbin Shalom Shabazi. Le titre "Im in Alou" (Si les portes du paradis étaient fermées), aux accents perses, atteint directement la première place des hits parades allemands pendant neuf semaines et reste numéro un en Europe pendant deux semaines, offrant à la chanteuse une renommée internationale.

C'est d'ailleurs sur sa présence à l'échelle mondiale qu'elle se concentre désormais. Des rues dénudées du quartier Hatikva où elle a grandi, Ofra embarque pour les collines séduisantes de Los Angeles, sans pour autant jamais délaisser sa maison, son pays.

Ses prochains albums marqueront l'influence des plus grands. De Naomi Shemer à Sasha Argov, tous participeront à sa renommée. Jusqu'à ce qu'Ofra Haza s'essaye dans l'une de ses créations les plus intéressantes. L'album rock aux lyrics profonds et enragés, Yamim nishbarim, "Jours cassés", sera en quelque sorte son "bébé". Entièrement écrit par elle, ce mélange exotique de ballades du Moyen-Orient et de rythmes mêlés avec des styles occidentaux sera pour elle l'occasion d'une consécration discographique.

Ofra Haza chantera avec les plus grands dans tous les styles. Malgré son refus d'accompagner Michael Jackson en tournée, pour des raisons qui demeurent inconnues, Ofra partagera des duos avec des personnalités et des voix impressionnantes : Whitney Houston, Paul Anka, Yehudit Ravitz, Shoshana Damari, et des dizaines d'autres.

Ambassadrice de charme

Comme si toute sa vie de chanteuse avait pour fil rouge la représentation de son pays, de ses valeurs, de son identité éclectique et plurielle, Ofra Haza s'installera dans ce rôle, taillé sur mesure, de "voix de la paix".

Un rôle qu'elle remplira avec pudeur et circonspection en 1994. Alors que les yeux du monde se tournent vers les avancées des accords d'Oslo, de poignées de main en déclarations, Ofra Haza assoit une notoriété jamais démentie et une présence nationale engagée. A la demande du Premier ministre de l'époque, Itzhak Rabin, elle met sa voix au service d'une réconciliation espérée entre Israéliens et Palestiniens. C'est donc cette icône de la société israélienne que l'enfance dans la banlieue pauvre de Tel-Aviv mènera aux étoiles hollywoodiennes, qui chantera lors de la remise du Prix Nobel de la Paix, à Oslo, en 1994.

"Je suis heureuse de ce que j'ai, je remercie Dieu. Je suis la première Israélienne à avoir ce genre de succès, je n'ai à me plaindre de rien", disait-elle au cours de la même année.
Ofra Haza continuera à apparaître dans beaucoup de projets. En 1998, elle posera sa voix dans dix-sept langues et reviendra à ses premières amours théâtrales, en interprétant Yochevet, la mère de Moïse, dans le dessin d'animation Le Prince d'Egypte, réalisé par les studios DreamWorks. Elle sera remarquée aussi dans la musique générique du film La Reine Margot, avec Isabelle Adjani.

Mais il semble que ses racines ne l'aient malheureusement pas protégée d'une vie tumultueuse de paillettes, d'honneurs, mais aussi de dangers.
En juillet 1997, la chanteuse alors âgée de trente-neuf ans, épouse dans la plus grande discrétion, l'homme d'affaires Doron Ashkenazi. Malgré son amour pour les enfants et ses participations à différents plateaux télévisés à orientation éducative, Ofra Haza n'aura pas de descendants. Pour cette femme, produit d'une famille qui érigeait en totem la transmission et la perpétuation du nom, ce sera un échec. Pire encore, dans les consciences collectives, Ofra Haza reste cette épouse que le mari aurait séquestrée. Doron Ashkenazi, toxicomane, l'aurait lui-même infectée du virus du Sida. Cloîtrée chez elle, la star internationale se mourait, refusant d'admettre une condition qu'elle pensait honteuse. Admise à l'hôpital Sheba de Tel Hashomer pour des complications d'une forte grippe, Ofra Haza s'éteindra en février 2000, à l'âge de quarante et un an, sa maladie n'ayant jamais été révélée de son vivant.

Les fans se pressent devant l'hôpital, un deuil national est presque prononcé alors que les hommes politiques eux aussi, pleurent sa perte. Ehoud Barak, Premier ministre de l'époque, vantera son travail d'"émissaire culturelle" incarnant la "success story à l'Israélienne".
"Ofra est venue des quartiers délaissés de Hatikva pour atteindre les sommets de la culture israélienne. Elle laissera une marque indélébile en chacun d'entre nous", déclarera le Premier ministre à la nouvelle du décès de l'"enfant du pays".

Comme un clin d'œil, comme un suprême honneur, le 22 mars 2007, sept ans après sa mort, la municipalité de Tel-Aviv-Yaffo et le Fonds de développement de Tel-Aviv s'associeront pour lui rendre un dernier hommage. Le parc public du quartier de Hatikva sera désormais appelé Gan Ofra, le jardin d'Ofra. Le parc est situé à la fin de la rue Boaz. Dans la rue même où était construite la maison où la chanteuse passa cette enfance qui l'avait tant inspirée...

Et l'histoire se termina, là où elle avait commencé...


Source : [fr.jpost.com]
Une diva nommée Rita
11 juin 2009, 00:21
Une diva nommée Rita - Par LAURE WYBIER - Pour Jerusalem Post edition en francais - 8 juin 2009

Nous sommes en 1986. L'Etat hébreu prépare l'Eurovision. Lors du concours de présélection (Kdam Eurovision), diffusé en direct sur le petit écran israélien, une jeune candidate à la beauté du diable est venue tenter sa chance pour représenter Israël.


Rita.

Rita, 24 ans, moulée dans une robe noire bustier, à la coiffure de lionne et au regard transcendant, attrape le micro. Elle est à une seconde de lancer sa carrière nationale et internationale.

D'une voix à la fois claire, aiguë et puissante, elle entame Shvil Habriha (Chemin d'évasion).

Ce soir-là, elle ne remportera pas la compétition mais aura gagné son ticket pour la route des étoiles. L'allure impérieuse et la voix de cette jeune diva connaissent une popularité immédiate.

Le lendemain, tout le pays ne parle que d 'elle. La chanson de la nouvelle star passe en boucle sur les ondes radio. La jeune femme attendait cela depuis près de vingt ans.

Toucher les âmes

Rita Yahan-Farouz naît à Téhéran le 24 mars 1962, de parents juifs iraniens. Dès l'âge de quatre ans, elle prend conscience de sa vocation.

Devant les invités du mariage de son oncle, accompagnée par deux violonistes, elle fait vibrer dans le microphone ses jeunes cordes vocales sur un chant perse.

L'assistance reste interdite devant le talent de la fillette au visage ovale et aux longs cheveux noirs. "Même si j'étais très jeune, j'ai compris que c'était ce que je voulais faire plus tard", se rappelle Rita.

En 1970, après avoir retrouvé sa fille (la sœur de Rita) en pleurs pour avoir refusé de réciter à l'école une prière musulmane, le père décide de quitter le pays. Fervent sioniste, il embarque donc toute sa famille vers le pays du lait et du miel.

Malgré le bouleversement du déménagement, les ambitions de la jeune fille restent intactes et ses projets sont clairs : apprendre à danser, chanter et jouer la comédie. D'une famille modeste, elle économise dès l'âge de dix ans le menu revenu de ses baby-sittings pour réaliser ses rêves.

"Je faisais tout ce que je pouvais pour gagner de l'argent parce que nous n'en avions pas assez chez nous pour le dépenser dans de telles activités", confie la chanteuse.

Adolescente, elle remporte un concours de chant et obtient une bourse d'études du Conservatoire de musique israélien.

Pendant son service militaire, elle intègre la troupe musicale de Tsahal et en devient la chanteuse principale.

Trois ans plus tard, elle prend des cours d'art dramatique à Beit Zvi, une des plus grandes écoles de théâtre du pays.

Dans les mois qui suivront sa première apparition publique en 1986 lors de Kdameurovision, Rita sort son premier album éponyme.

Pendant les années 1980, les Israéliens ont plutôt tendance à se tourner vers des artistes étrangers, mais Rita apporte un nouveau souffle à l'industrie phonographique israélienne puisque son album devient triple disque de platine en quelques semaines.

Grâce à ce succès, Rita peut travailler avec des artistes de renom tels que Hanokh Levin ou Rami Kleinstein - son producteur, qui sera son mari pendant vingt ans et le père de ses deux filles, Mechi et Noam.

A peine deux années ont le temps de s'écouler avant que Yemei Hatom (Jours d'innocence), son deuxième album, ne remporte le même succès que le précédent.

Les rythmes orientaux issus de l'héritage perse de la chanteuse, mélangés aux sons plus occidentaux des origines nord-américaines de son époux, font l'harmonie des chansons de Rita.

L'artiste israélienne accomplit la mission qu'elle s'était donnée depuis son enfance : toucher les âmes. Ce qu'elle fera en direct à la télévision en 1990, quand elle aura finalement le privilège de représenter son pays au concours de l'Eurovision.

Elle n'atteint que la dix-huitième place, mais son titre Shara Barehovot (Chanter dans les rues) connaît le même sort que Shvil Habriha et devient un tube en Israël.

Après une pause de quatre ans, paraît son troisième disque qui comprend le titre Ahava Gdola (le grand amour) - un succès considérable. Rita entame alors une tournée de trois ans à travers tout Israël.

A cette époque, elle est déjà connue dans le monde entier.

En France, ce sera en 1992 qu'elle se rendra populaire avec sa reprise du titre Roxanne du groupe américain Sting qui restera en tête du hit-parade pendant plusieurs semaines.

Interdite de séjour en Amérique

Mais c'est surtout aux Etats-Unis que se concentre son groupe d'admirateurs fidèles le plus important. Elle y donne des concerts à plusieurs reprises.

Chaque fois, elle fait salle comble. En 2003 cependant, ses origines iraniennes l'empêchent de se rendre sur le territoire nord-américain.

Les nouvelles lois sur l'immigration suite aux attentats du 11 septembre obligent Rita à se procurer un visa et un permis de travail. Qu'elle se voit refuser.

La star avait pourtant déjà vendu tous les billets de ses douze dates de concerts prévus à New York, Los Angeles et Miami. Même si elle se dit attristée de voir ce qui s'est passé en Iran depuis son départ, le peuple perse n'en garde pas moins "une place toute particulière dans [mon] cœur,", confie la chanteuse.

En Israël, Rita jouit d'une reconnaissance maintes fois réitérée. La plus remarquable sera l'honneur qui lui sera fait en lui demandant de chanter sa version de l'hymne national de l'Etat juif, Hatikva, pour les célébrations du cinquantième anniversaire de la création de l'Etat d'Israël.

Outre sa prestation grandiose, l'événement est resté gravé dans les mémoires parce qu'entouré par la controverse.

En effet, alors que par le passé, de nombreux chanteurs israéliens populaires ont accepté d'accomplir cette tâche gracieusement, Rita, elle, réclame, dit-on, 70 000 shekels.

Une somme exorbitante qui suscite de vives protestations de la part du public israélien. La diva annonce alors à la presse qu'elle ne chantera pas pour l'occasion.

Il faudra un appel du Premier ministre de l'époque (Binyamin Netanyahou) en personne pour qu'elle accepte de se produire. Elle parvient à se rallier la sympathie du public en reversant l'intégralité de son salaire à un hôpital pour malades atteints de cancer.

Rita semble donc avoir la folie des grandeurs. En tant qu'artiste, ce qui l'impressionne d'ailleurs, ce sont les shows à l'Américaine. En 2006, elle décide de monter un spectacle digne de ses ambitions. Entièrement en anglais, One attire 100 000 Israéliens qui assisteront à une somptueuse prestation combinant lasers, cracheurs de feu, images en trois dimensions, et plus de 40 danseurs, acrobates et comédiens.

Son huitième et tout dernier album - Remazim (Indices) - est sorti en 2008. A l'aube de la cinquantaine, Rita affirme pourtant se sentir plus en forme que jamais pour remonter sur scène.
Re: Une diva nommée Rita
15 juillet 2009, 02:22
Shlomo Artzi, icône du rock israélien - Par LAURE WYBIER - Pour Jerusalem Post edition en francais - 12 juillet 2009

Depuis la fin des années 1980, Artzi connaît un succès ininterrompu et ses chansons font partie du patrimoine de la chanson israélienne


Shlomo Artzi.

Quarante ans de carrière, et presque autant de disques. Avec ses millions d'albums vendus, son joli minois et son énergie du diable sur scène, Shlomo Artzi mériterait bien le surnom de « Johnny Hallyday israélien ». Ses chansons cultes se fredonnent sous la douche, s'écrivent dans les lettres d'amour et sont une constante sur les ondes radio. A à peine trente ans, avec son album Gever Holekh Leiboud (Un homme qui a perdu son chemin), il atteint en un éclair le zénith de sa carrière d'où il ne redescendra plus. En 2007, la sortie de son dernier album, Sain d'esprit (Shfouim), était l'un des événements musicaux les plus attendus en Israël. Et comme à chaque fois, la plupart des titres du disque, Haamiti (Le vrai), Island (Islande), Nitzmadnou (Nous sommes plus proches) sont devenus des hits nationaux en quelques jours. Pas plus tard que l'année dernière, il était élu par les Israéliens « chanteur le plus populaire depuis la création de l'Etat hébreu ».

Faux départ

Artzi voit le jour en basse Galilée, dans le moshav Aloney Aba, non loin de Bethléem. Ses parents ont tous deux survécu à la Seconde Guerre mondiale mais leurs souvenirs de cette période ont profondément marqué l'enfance du jeune garçon et de sa sœur cadette - Nava Semel, aujourd'hui écrivain. La mère, rescapée d'Auschwitz, a perdu son premier mari dans le camp de la mort et la naissance de son fils le 26 novembre 1949 « a été son premier geste pour retourner vers la vie », confie le chanteur. En Allemagne avant la guerre et Comme un grand chantier sont quelques-unes des chansons d'Artzi qui parlent des problèmes auxquels est confrontée la seconde génération après la Shoah.

Le père, Itzhak Artzi, l'un des leaders du réseau clandestin sioniste roumain pendant la guerre, a fait son aliya en 1946 et deviendra député à la Knesset puis maire-adjoint de Tel-Aviv, où la famille est installée depuis 1956, un poste qu'il occupera pendant vingt ans.

A l'âge de douze ans, la future icône du rock israélien effleure des doigts les cordes de sa première guitare. Il chante ses propres compositions pour le groupe de scout dont il fait partie ou devant ses amis. Après un an et demi de service militaire dans l'artillerie, il intègre le groupe d'artistes de la marine, Lehakat Kheil Hayam, et prend part à plusieurs émissions (And On The Third Day ou Rhapsody in Blue - dont Artzi était le chanteur vedette) aux côtés de futures célébrités israéliennes telles que les chanteuses Rivka Zohar et Riki Gal ou encore l'acteur Dov Glikman.

Le premier grand tournant de sa vie a lieu l'année de ses 21 ans, avec sa participation au Festival de la chanson israélienne. En uniforme militaire, il remporte la première place de la compétition avec une ballade composée par Yaacov Hollander, Pitom Achshav, Pitom Hayom (Soudain maintenant, soudain aujourd'hui ; aussi connue sous le titre Ahavtiha, Je l'aimais). En une soirée, il devient la nouvelle idole des Israéliens.

La même année (1970), il sort un album, Shlomo Artzi, avant d'être élu quelques mois plus tard « Chanteur de l'année » par les auditeurs de la station de radio Kol Israël (la voix d'Israël). Encouragé par le succès de ce premier disque, dont la plupart des titres sont l'œuvre de professionnels, Shlomo Artzi s'empresse d'en sortir un second, plus personnel cette fois. A côté de ses compositions originales, il met en musique des textes de célèbres poètes israéliens. Mauvaise surprise : le disque ne convaindra pas le public israélien et les ventes seront décevantes.

Il tente alors sa chance sur le marché international : il enregistre en anglais le titre White Bird (L'oiseau blanc) et pose des notes de musique sur les vers du poète nord-américain Edgar Allan Poe (le poème s'appelait « Annabel Lee »). En vain. Son passage au concours de l'Eurovision en 1975 ne suffira pas non plus à relever sa cote de popularité. Les albums successifs qu'il sort dans son pays sont tous des échecs. Pour les critiques de l'époque, ce qui manque à Artzi, c'est de l'originalité.

Et la lumière fut

Tout comme les Cendrillons et autres Belles au bois dormant ont eu besoin de s'endormir pour enfin briller de leurs mille feux, le passage à vide qu'a connu Artzi devait être nécessaire pour que l'artiste qui était en lui arrive à maturité. En 1978, à deux doigts de tout lâcher, il décide, avec l'autorisation de sa maison de disque, d'enregistrer un dernier album, avant de faire ses adieux au monde de la musique.

En fait, Gever Holekh Leiboud vient sonner le glas de la traversée du désert. Ce disque, ainsi que tout ceux qui suivront, est un succès. Ses nouvelles chansons, mélange de rock et de ballades intimes, dont les textes « pourraient tous faire l'objet d'un court-métrage », relancent une fois pour toute sa carrière. Les échecs du passé ne sont plus que de mauvais souvenirs. Artzi avoue aujourd'hui détester ses premières créations : « Le problème, c'est qu'elles restent sur les disques et que les gens les écoutent. Je ne peux quand même pas les appeler et leur demander d'arrêter ! »

Au cours des années 1980, l'artiste vend des dizaines de milliers d'albums. Comme Tirkod (Danse ! - 1984) puis Layla lo shaket (Une nuit pas tranquille - 1986) et Hom Youli-August (Chaleur de juillet-août- 1988). Ces disques sont devenus des jalons de l'histoire de la chanson israélienne et leur réussite s'explique en partie par la collaboration entre Artzi et Louis Lahav, un directeur artistique et musical reconnu en Israël, qui initiera l'artiste au phrasé rock.

Jusqu'à aujourd'hui, chaque nouveau disque signé Artzi fait un triomphe. La liste est longue, mais on retiendra Yareakh (La lune -1992), puis quatre ans plus tard Shnayim (Deux, disque quadruple platine) et Tzimaon (soif), sorti en 2002. Sans oublier en 1999 son album Ahavtihem (Je les ai aimés), constitué de reprises de ses anciennes créations et de chansons qu'il a composées pour d'autres artistes.

Depuis l'album de sa renaissance Gever Holekh Leiboud, ses concerts affichent complet et les tickets sont vendus des mois à l'avance. Dès 1985, il est rare en Israël de voir Artzi chanter ailleurs que dans l'enceinte de l'amphithéâtre de Césarée - devenu grâce à l'artiste la salle de consécration pour un chanteur israélien, l'équivalent de l'Olympia en France.

A chacune de ses représentations, le chanteur confirme sa réputation de bête de scène. Artzi enflamme son public, parfois trois heures durant. A la recherche du contact avec la foule, il prête son micro à qui le réclame, « il va et vient au milieu des gens, il serre des mains, il danse avec une vieille dame sur une chaise », témoigne un spectateur.

Père de trois enfants, Shlomo Artzi a le statut en Terre promise de plus grande star du rock. Avec au total plus d'un million et demi d'albums vendus, il réalise ce qu'aucun artiste avant lui n'avait jamais accompli.

Quelques succes de Shlomo Artzi
























Re: Une diva nommée Rita
05 août 2009, 06:59
Shlomo Artzi, une légende israélienne - Par Joanna Maman - Pour Guysen International News - 5 août 2009

Souvent des rythmes entrainants, des paroles connues de tous, des chansons cultes qui tournent en boucle sur les ondes de radio et que l'on garde en tête… Shlomo Artzi a en 40 ans de carrière conquis le cœur des israéliens. Depuis la fin des années 1980, ce ’’Sabra’’ né en Israël en 1949 se hisse au sommet des hits nationaux. Avec son million et demi d'albums vendus, un record en Israël, ses chansons d’amour et son sourire de charmeur, Shlomo Artzi est la légende du rock israélien.

Né dans le moshav Aloney Aba, non loin de Bethléem, il suit ses parents à Tel-Aviv à l’âge de huit ans. Tous deux rescapés de la Shoah, les souvenirs de cette triste époque marqueront l’enfance du chanteur. Sa mère, rescapée d'Auschwitz affirmera d’ailleurs que la naissance de son fils a été son ’’premier geste pour retourner vers la vie’’. Son père, Itzhak Artzi, était l'un des leaders d’un réseau clandestin sioniste roumain pendant la guerre. Il monte en Israël en 1946 et devient député à la Knesset puis maire-adjoint de Tel-Aviv, fonction qu’il occupera pendant plus de vingt ans.
C’est à l’âge de douze ans que Shlomo Artzi découvre son amour pour la musique. Avec sa première guitare, il chante ses premiers titres devant ses amis. Après un an et demi de service militaire, il participe à plusieurs orchestres au sein de Tsahal et intègre le groupe de la marine « Lehakat Kheil Hayam ». Il remporte le premier prix d'un concours de chant à 21ans en 1970, en participant au Festival de la chanson israélienne, avec son titre ’’Pitom Achshav, Pitom Hayom’’. Habillé en uniforme militaire et devant un public ébahi, Shlomo Artzi devient en une soirée la nouvelle idole des israéliennes, et des israéliens.

La même année, il sort un disque solo avant d'être élu quelques mois plus tard « Chanteur de l'année » par la radio Kol Israël. Encouragé par le succès de ce premier album, Shlomo Artzi s'empresse d'en sortir un second, sans succès. Son passage au concours de l'Eurovision en 1975 ne suffira pas non plus à le ramener sur le devant de la scène.

En 1978, il envisage d'abandonner sa carrière mais décide d'enregistrer un dernier album. Signe du destin, l’album est un succès et la légende Shlomo Artzi commence à s’écrire. Ses nouvelles chansons, qui allient un mélange de rock et de ballades romantiques, relancent une nouvelle fois sa carrière au sommet. Au cours des années 1980, l'artiste vend des dizaines de milliers d'albums avec ’’Tirkod’’ en 1984, ’’Layla lo shaket’’ en 1986, ’’Hom Youli-August’’ en1988, ’’Yareakh’’ en 1992… la liste est longue. On retiendra surtout l’album ’’Shnayim’’ sorti en 1996, disque quadruple de platine.

Laureen, 28 ans, nouvelle immigrante en Israël et fan incontestée du chanteur explique sa passion : ’’c’est un artiste complet, une vraie bête de scène. Son atout est qu’il fédère toutes les générations’’, et elle poursuit, reconnaissante, ’’c’est un peu grâce à lui que j’ai appris à aimer l’hébreu’’.

Chaque nouveau disque signé de son nom est un succès. Ses concerts affichent complets. Cet été, le chanteur est en tournée dans tout Israël.
David Broza
15 août 2009, 12:31
David Broza, un artiste pour la paix - Par Joanna Maman - Pour Guysen International News - 10 août 2009



Souvent désigné comme le chanteur de la paix en Israël, David Broza traverse les frontières nationales et artistiques. Guitariste, compositeur et chanteur, cet homme né à Haïfa en 1955 envoûte son public par ses mélodies teintées de rock, de salsa et de flamenco.
« Le Bruce Springsteen d’Israël », « le Mel Gibson du Rock and Roll », « les cinq Gypsy Kings en un! ». Voilà les nombreux surnoms que les critiques s’accordent à donner à David Broza.


Fils d’un businessman et d’une chanteuse folk, l’homme depuis tout petit se passionne pour l’artistique. Avec une jeunesse ballottée entre l’Angleterre et l’Espagne, le chanteur parfaitement trilingue voudra devenir un artiste graphique à l’âge de 17ans, où il commencera à vendre ses tableaux au Rastro (foire aux puces) de Madrid. Ce n’est qu’après son service militaire israélien qu’il commencera à jouer dans des cafés pour ensuite enregistrer son premier album. Avec à ses débuts un disque quadruple de platine, « The Woman by my Side », il emportera le cœur des Israéliens.

Plus tard, il voudra conquérir le public américain. Il sortira « Away from Home » où il chante en duo avec les plus grandes vedettes du moment. Sting, Omar Hakim le batteur du groupe « Weather Report » ou encore le saxophoniste Jay Beckenstein, lui permettront de mélanger les genres et d’être salué par le « New-York Times » pour son disque comme l’un des meilleurs albums pop de l’année.

Les tubes se succèdent et avec 23 albums à son nom, il gagne la reconnaissance d’un artiste complet sur le devant de la scène internationale.

Mélange de musique, de genre, de tempos…David Broza ne s’arrête pas là. Il a également conquis les cercles littéraires pour l’adaptation des poèmes des plus grands qu’il met en chanson. Le « New-York Times » a même salué la capacité du chanteur à utiliser un poème sans compromettre sa richesse ni son intégrité.

À part être un artiste hors du commun, David Broza est avant tout un ambassadeur pour la paix. Activiste pour l’Unicef, sa chanson « Together » co-écrite avec Ramsey McLean, fut sélectionnée pour le cinquantième anniversaire de l’organisation et reprise dans plus de 148 pays.

Avec sa chanson « Yhiyeh Tov », basée sur un poème de Yeonathan Geffen, le chanteur fredonne encore une fois la paix pour Israël. « Les enfants portent des ailes pour s’envoler à l’armée, et après deux ans ils reviennent sans réponse. Les gens vivent avec le stress, ils cherchent une raison de respirer, mais entre la haine et le meurtre ils parlent de paix » déclare-t-il dans sa chanson.

En 2005, le chanteur prendra l’initiative de faire un duo avec le palestinien Wissiam Mourad sur la chanson «In my Heart », chantée moitié en hébreu et moitié en arabe. Elle fut diffusée ensuite simultanément sur la Voix de la Palestine (radio palestinienne) et sur la station de l’armée israélienne. Cette diffusion commune constitue la première initiative du genre entre des autorités de diffusion israéliennes et palestiniennes.

David Broza est un artiste proche des gens, et ses fans l’ont bien compris. Homme de cœur, il se déplace pour apporter de la joie aux soldats israéliens, dans les bunkers, sur les lignes de front, mais aussi pour les soldats blessés dans les hôpitaux et pour les civils évacués de leur maison. Là où il pense qu’il y a une possibilité d’utiliser le pouvoir de la musique pour guérir et rassembler les peuples, le chanteur n’hésite pas une seconde.

Il surfe sur toutes les tendances. David Broza respire la musique et passionne les fans dans tous les recoins du monde. Il chante pour sa passion, mais aussi pour la solidarité. Il veut mélanger le monde et rassembler pour la paix, autour de la musique.















David Broza (Massada Live) "Isadora"
Uploaded by Ben-Yehuda.

Re: Hommage a Naomi Shemer
12 décembre 2009, 01:20
Lapid a ecrit le jeudi 17 mai 2007 - 10h06:

A propos de la controverse sur la chanson "Yeroushalaim shel zahav"

Paco Ibanez, l'interprète de la berceuse a déclaré que Naomi Shemer n'aurait pas dû se sentir coupable et qu'il n'était pas du tout faché qu'elle s'en soit inspirée."

Paco Ibanez a eu l'elegance de ne pas en vouloir a Naomi Shemer. En ecoutanr l'extrait de sa chanson "Pello Joxepe", il est incontestable qu'on reconnait la melodie de "Yeroushalaim shel zahav" mais cela n'enleve en rien a l'immense talent de Naomi Shemer qui a su ecrire les magnifiques paroles associees a cette melodie.


Ci-dessous l'interpretation de "Pello Joxepe" par Paco Ibañez



Paroles de Pello Joxepe (tradicional Basque)

Pello Joxepe tabernan dala
haurra jaio da Larraulen (Bis)
etxera joan da esan omen du:
"Ez da neria izanen,
beraren amak topa dezala
haur horrek aita zein duen".

Hau pena eta pesadunbria!
Senarrak haurra ukatu (Bis)
"Pello Joxepe bihotz neria
haur horrek aita zu zaitu
haur horrentzako beste jaberik
ezin nezake topatu.

Zure semia besuan daukat
senarra aldamenian (Bis)
orain denborik eztaukat eta
zuazkit ordu onian
neronek abisatuko zaizut
garaia datorrenian".

"Fortunosoa nintzela baina
ni naiz fortuna gabia, (Bis)
abade batek eraman dizkit
umea eta andria:
haurra berea bazuen ere
andrea nuen neria".

Patzientzia hartu bihar da
munduon Pello Joxepe, (Bis)
andria ere zuria izanda
haurra bestena diote;
gizonen faltan igarotzen da
basoan zenbait larrarte.


"N'oublions pas que Naomi Shemer était l'une des auteurs-compositeurs les plus importants d'Israël.
Elle possédait un sens inné pour la poésie, l'écriture, la composition, mais également pour mettre en musique les textes d'autrui ou encore adapter en hébreu certaines chansons étrangères.
Ses chansons font le lien entre le passé et le présent, les fêtes et l'ordinaire, le lac de Tibériade et Tel Aviv, toutes ses chansons
naviguent dans l'histoire d'Israël entre la paix et la guerre".
Shlomo Artzi
12 décembre 2009, 02:31
Shlomo Artzi

Shlomo Artzi ( שלמה ארצי ) est un chanteur et compositeur israélien.Il est né dans le moshav Aloney Aba, en Israël, le 26 novembre 1948. Il est l'un des plus grands chanteurs en Israël, et a vendu plusieurs millions d'albums

Il a passé son enfance à Ramat Israel et suivit sa famille à Tel Aviv à l’âge de 8 ans.

Pendant son service militaire, il a participé à plusieurs orchestres au sein de Tsahal, particulièrement au sein de l'unité Lehakat Cheil Hayam (groupe de chanteurs de la marine nationale israélienne). Il remporta le premier prix d'un concours de chant, avec son titre Pitom Achshav, Pitom Hayom

Il représente Israël au Concours Eurovision de la chanson, en 1975, avec la chanson At Ve'Ani (Toi et Moi), écrite par Ehud Manor, et composée par Artzi lui-même.




En 1976, il sort un recueil de ses meilleures chansons de la période 1970-1973.

En 1980, Artzi lance un programme radio sur les ondes de Galei Tsahal, la radio de l’armée israélienne.

En 1995, il participe au collectif d'artistes et de chanteurs israéliens qui composent l'album Shalom Haver, en mémoire de Yitzhak Rabin. Il y chante deux titres, Haish Hahu (Cet homme)



et Uf Gozal (Vole petit), écrits par Arik Einstein et Miki Gavrielov.



En 1996, son album Shnayim (Deux) est vendu a 160 000 exemplaires.





En 2007, il donne un concert à Paris, en l'honneur du Fonds national juif, devant plus de 5000 personnes.

En Mai 2008 il chante avec Patrick Bruel à Raanana devant plus de 5000 personnes



En 2008, Shlomo Artzi recoit le Prix de l'Association des compositeurs et des interprètes d'Israel AKUM pour toute son activité


Liens

* (fr+en) Shlomo Artzi sur l’Internet Movie Database.
[www.imdb.fr]

* Shlomo Artzi Fan Portal - Fan site for Shlomo Artzi (Hebrew)
[www.shlomoartzi.org.il]

Autres chansons


Shlomo Artzi - Moon
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Shlomo Artzi - Ze Ma SheNishar
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Shlomo Artzi - Beshel Tapuach 1974
Uploaded by saltiel. - See the latest featured music videos.


Shlomo artzi - besheket besheket
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UZI RITHMAN
29 janvier 2010, 15:52
Adon Olam en oriental



Sans Uzi Rithman, la chanson israélienne ne serait pas la même. Disparu brusquement en 2004 d’une crise cardiaque, à l’âge de 52 ans, Rithman reste l’icône de la musique israélienne. Auteur, compositeur, chanteur, Rithman a marqué l’art d’écrire et signé les grands succès de ces trente dernières années de “Je suis né pour la paix” écrite pour marquer le traité de paix israélo-égyptien à la mélodie d’Adon Olam, l’ancestrale prière juive, devenue sous sa plume, un des symboles d’Israël, l’hymne du peuple juif.

Cette semaine, une dizaine de chanteurs israéliens, du nouveau genre “Oriental light”, lance le projet Rithman en oriental. Avec son verbe poétique, mon père aurait dit Brraavoo a commenté Rithman junior. L’album sortira au printemps 2010.


Source : [endirectdejerusalem.com]
Re: UZI RITHMAN
29 janvier 2010, 16:19
Quelques interpretations de Adon Olam







Pour en savoir plus : [www.youtube.com]
Re: UZI HITMAN
29 janvier 2010, 16:36
Adon Olam


Adon Olam, avec paroles et mélodie, de la Jewish Encyclopedia.

Adon Olam (Hébreu: אֲדוֹן עוֹלָם, litt. "Seigneur du Monde") est l'un des seuls hymnes strictement métriques de la liturgie juive, dans lequel la noblesse de langage et le lissage de la versification ont été particulièrement pris en compte. Sa date de composition, ainsi que son auteur, sont inconnus. Bien que traditionnellement attribué au rabbin et poète Salomon ibn Gabirol, rien ne permet d'étayer cette affirmation.

L'Adon 'Olam est l'un des hymnes les plus familiers dans l'éventail de la liturgie juive, employé dans les divers rituels partout dans le monde, bien que pas toujours à la même période de l'office, ni aux mêmes occasions; selon la coutume sépharade, dans le Mahzor de Rome et dans les synagogues anglaises en général, la congrégation le chante en clôture de l'office matinal du Shabbat et des jours fériés. Le Mahzor romain le fait suivre par l'hymne Yigdal (Leopold Zunz, "Ritus", p. 80).

Les Ashkénazes le chantent en lieu et place de l'hymne Yigdal qui clôture l'office vespéral de ces occasions. Ces hymnes sont chantés par les uns et les autres la veille de Yom Kippour, à Kol Nidre.

Du fait de cette association à la solennité, et des sentiments exprimés dans l'ouverture et la fermeture du chant, l'hymne peut également être entendu dans les chambres des défunts. Il est également imprimé au commencement de l'office quotidien du matin, car sa proclamation peut aider à la mise en phase du fidèle à la crainte révérencielle de l'hymne.

Dans son commentaire sur le Livre de prière (Rödelheim, 1868), Baer écrit que l'hymne semble avoir été conçu pour être chanté avant le coucher, l'une des dernières strophes portant "à l'heure de mon sommeil et lorsque je m'éveille". Il se pourrait cependant que la beauté et la grandeur de cet hymne aient privilégié son usage dans la liturgie, et qu'on le chantait sans discrimination au début comme à la fin de l'office.

Versions et variantes

La version sépharade de l'hymne comprend de douze à quinze strophes, alors que la version ashkénaze n'en comporte que 10, omettant la quatrième stance (qui est une amplification de la troisième) et la sixième. Les deux dernières stances, chantées par certaines congrégations marocaines semblent être de composition ultérieure.

Bien que l'hymne soit si répandu et apprécié, les musiques traditionnelles sont assez peu nombreuses, seules quatre ou cinq d'entre elles pouvant être véritablement qualifiées de traditionnelles. La plus ancienne semble être une mélodie d'origine espagnole.
Une mélodie de construction similaire, mais d'origine plus nordique, est associée par les Juifs d'Angleterre à la saison pénitentielle.

versions traditionnelles

Cette mélodie est souvent chantée antiphonalement, entre le chantre et la congrégation, bien qu'elle ait vraisemblablement été conçue à l'origine pour un usage exclusivement congrégationnel, comme la mélodie espagnole précitée. Les arrangements antiphonaux les plus célèbres existent sous deux ou trois formes, la plus ancienne étant celle exposée ci-dessous.

versions plus récentes

Au XIXe siècle, chaque compositeur de chants synagogaux y allait de sa ou ses propres version d'"Adon 'Olam". La plupart de ceux-ci, suivant la pratique plus ancienne des synagogues durant la période moderne (voir chœur), tentaient des compositions polyphoniques plus ou moins élaborées. Cependant, le paradoxe de rendre un hymne essentiellement congrégationnel pratiquement impossible à chanter par la congrégation est rapidement reconnu, et on en revient à des hymnes. Alors que les pays francophones tendent à conserver la mélodie espagnole, dans les pays anglo-saxons, la version composée par Simon W. Waley (1827 - 1876) pour la West London Synagogue devient un classique pour les Juifs britanniques, réformés comme orthodoxes, sur le continent comme dans les colonies.

L'hymne est actuellement chanté de nombreuses façons différentes, et peut être chanté sur pratqiuement n'importe quel air (dans les Associated Hebrew Schools, on le chante même sur l'air du "Yankee Doodle Went to Town" afin de briser la monotonie de la prière).
De nombreuses synagogues apprécient l'usage de variations musicales "saisonnières" comme, par exemple, lors du Shabbat précédant Hanoukka, où on pourrait le chanter sur l'air du Maoz Tsour.

L'air actuel le plus connu est probablement celui composé par le chanteur et compositeur Israélien Ouzi Hitman à l'occasion du festival hassidique de 1976. Il s'entend fréquemment dans de nombreuses synagogues de par le monde.


Pour en savoir plus : [fr.wikipedia.org]
Re: UZI HITMAN
29 janvier 2010, 17:26
Hommage a UZI HITMAN



Le chanteur, compositeur et parolier israélien Uzi Hitman (né le 09 juin 1952), connu pour sa chanson "Noladti Lashalom" (Je suis né pour la paix) et pour l'accompagnement muscial qu'il a écrit pour la prière "Adon Olam", est mort dimanche 17 octobre d'une crise cardiaque. Il avait 52 ans.

Il avait écrit "Noladti Lashalom" en 1978, avant de la dédier au président égyptien Anouar Sadate, premier dirigeant égyptien à signer un accord de paix avec Israël. Uzi Hitman (ou Ouzi Chitman) est également l'auteur de "Kan" (Ici), qui a remporté la troisième place à l'Eurovision de 1991.


Le chant du mois... - Par Yohanan Elihaï - 10 decembre 2004



Et le chanteur du mois qui nous quitte. Après No’omi Shémer, c’est Uzi Hitman, qui à 52 ans cesse de chanter ici-bas. Encore un troubadour qui va nous manquer.
Lui aussi très populaire, très aimé. Un grand enfant, avec un bon sourire et beaucoup d’humour, qui a participé à tant de programmes de TV pour les enfants.
Il était né au kibboutz Givat Shmuel, de parents rescapés de la Shoa, traditionnels et aussi ouverts au monde laïc : son père était chantre de synagogue, mais il envoya son fils à l’école laïque, et à la maison on écoutait les chants religieux traditionnels au côté des Beatles et d’Enrico Macias. Quand il eut 11 ans, il reçut de ses parents sa première guitare.
En 30 ans il composa de nombreux chants, de styles divers, et aussi la mélodie bien connue de tous du chant synagogal Adon Olam (Seigneur du monde, Tu as régné avant même toute création... Il était, il est et il sera dans la gloire). Mais aussi bien sûr des chants évoquant tout aspect de la vie humaine, de la vie du pays. Mais quand on lui demandait : “Quel est ton plus beau chant ?”, il répondait : “Celui que je n’ai pas encore écrit...” Un homme intègre et si simple, père de famille (trois enfants) et ami chaleureux.
Notre choix a porté sur le chant de l’enfant perplexe, qui raconte à Dieu son rêve.

Ratsiti shé-téda

Mon cher Dieu,
Je voudrais que tu saches
Quel rêve j’ai fait cette nuit,
Dans mon lit.
Dans ce rêve j’ai vu un ange,
Venu d’en haut
Et il m’a dit comme ça :
« Je suis venu du ciel
Porter un salut de paix
Aux enfants du monde entier. »
Quand je me suis réveillé,
Je me suis rappelé
Je suis sorti chercher
Un peu de paix,
Mais y avait plus d’ange
Et y avait pas de paix.
Je suis resté tout seul
Moi et mon rêve.
Mon cher Dieu,
Je voulais que tu saches
Que j’ai eu ce rêve, oui,
Seulement que tu le saches,
C’est tout ce que je voulais.


Uzi Hitman (1952-2004)

Uzi Hitman [Chitman] came to fame as a solo singer in 1976 through his composition for Adon Olam (click on his personal website* to hear it) after beginning his career in an IDF troupe and working with other artistes like Boaz Sharabi, Lior Yanai, Nurit Galron, Avi Toledano and Ilanit. The new melody also brought him international fame through its popularity with Jewish communities worldwide.

He has composed and written over 650 songs, some of them classics in their own right, others popular Israeli hits. His collaborations on songs with other artists and lyricists were also very successful, and he has written for many of Israel's solo stars over two generations, including Shimi Tabori, Chaim Moshe and those mentioned above. His talent also led him into entertainment in the 1980s, particularly on children's TV, which became his preferred environment. He continued to compose and write songs, and a new album is due to be released shortly.


1978: Nolad'ti leshalom - I was born for Peace - was written for Ido, his newly born son, and - more publicly - to mark the Israel-Egypt Peace Process.
1991: Kan noladeti - I was born here - (Eurovision Song Contest, 3rd place)
[www.hebrewsongs.com]
& [www.songcontest.nl]

*Personal website [uri.webpoint.co.il] There is an English biography behind the Hebrew version.
MORE

Singer, songwriter and composer Uzi Chitman dies at 52, By Haaretz Service and AP
Song Titles with Hebrew text/English translation/transliteration/track links [Hebrew/English]

Ad Neshimati Ha'achrona – Until My Final Breath
www.hebrewsongs.com/song-adneshimatiha'achrona.htm

Adon Olam – Lord of the Universe
[www.shiron.net]
www.hebrewsongs.com/song-adonolam.htm

Ahavnu – We Loved
[shiron.net]
www.hebrewsongs.com/song-ahavnu.htm

Ba'aretz Hazot – In This Land
See: Compositions #17/Artiste #11
www.hebrewsongs.com/song-baaretzhazot.htm

Eretz Hatzabar – The Land of the Sabra (native Israeli)
See: Compositions #14/Artiste #9
www.hebrewsongs.com/song-eretzhatzabar.htm

Harei At Mekudeshet Li – You Are Sanctified To Me (Marriage Vow)
See: Lyrics #44
www.hebrewsongs.com/song-hareiatmekudeshetli.htm

Kan Beiti / Kan Noladeti – Here Is My Home, This Is Where I Was Born
www.hebrewsongs.com/song-kanbeiti.htm

K'mo Sira Trufa – Like A Boat Breaking Up
See: Lyrics #71
www.hebrewsongs.com/song-kmosiratrufa.htm

K'mo Tzo'ani – Like A Gypsy
See: Compositions #59/Lyrics #72/Artiste #33
www.hebrewsongs.com/song-kmotzo'ani.htm

Lechol Echad Yesh – Everyone Has…
[www.shiron.net]
www.hebrewsongs.com/song-lecholechadyesh.htm

Lehatchil Mehatchala
See: Compositions #69/Lyrics #83
www.hebrewsongs.com/song-lehatchilme'hatchala.htm

Nolad'ti Lashalom – I Was Born To Peace
See: Compositions #84/Lyrics #101/Artiste #45
www.hebrewsongs.com/song-noladetilashalom.htm

Or Lagoyim – A Light Unto The Nations
See: Compositions #5/Lyrics #6
www.hebrewsongs.com/song-orlagoyim.htm

Nigunah Shel Hashechunah – The Neighborhood Melody
See: Compositions #85/Lyrics #102/Artiste #46
www.hebrewsongs.com/song-nigunahshelhaschunah.htm

Ratziti Sheteda' - I Wanted You To Know
[www.shiron.net]
[www.hebrewsongs.com]

Todah – Thank You
[www.shiron.net]
Fully vocalized Hebrew version
[www.hebrewsongs.com]
www.hebrewsongs.com/song-toda.htm

Zeh Mehalev – It's From My Heart
[www.shiron.net]
www.hebrewsongs.com/song-zemehalvev.htm

A: Compositions

[www.shiron.net]?
id=778&name=%u05E2%u05D5%u05D6%u05D9_%u05D7%u05D9%u05D8%u05DE%u05DF&type=2
B: Lyrics
[www.shiron.net]?
id=778&name=%u05E2%u05D5%u05D6%u05D9_%u05D7%u05D9%u05D8%u05DE%u05DF&type=1
C: Performing Artiste
[www.shiron.net]?
id=778&name=%u05E2%u05D5%u05D6%u05D9_%u05D7%u05D9%u05D8%u05DE%u05DF&type=4

Albums, Movies

[www.israeliscent.com]
[www.moviefinder4u.com]
[www.songcontest.nl]
[www.amazon.com]
[www.israel-music.com]
[www.israel-music.com]
[www.bisraeli.com]
HEBREW Resources:

Personal website [uri.webpoint.co.il]
Musical biographies [www.nrg.co.il]
Hebrew biography [www.ynet.co.il]
About his songs [www.ynet.co.il]
Tributes by Yigal Bashan, Shimi Tabori [www.nrg.co.il]
Songs with Hebrew only:

Od sipur echad shel ahava [Hebrew] [www.shiron.net]
Laila beli cochav [www.shiron.net]
Eliran [www.shiron.net]
Ratziti sheteda [www.shiron.net]

List of works, Hebrew: (links searched by Ynet)

Compositions [www.shiron.net]
_%u05D7%u05D9%u05D8%u05DE%u05DF&type=2
Lyrics [www.shiron.net]
_%u05D7%u05D9%u05D8%u05DE%u05DF&type=1
Performing Artiste [www.shiron.net]
_%u05D7%u05D9%u05D8%u05DE%u05DF&type=4




Uzi Hitman - Nolad'ti lashalom



[www.Isramusic.com]









Lu sur Harissa : [harissa.com]
Re: CHANSONS D"ISRAEL - Naomi Shemer
09 mai 2011, 06:16
Naomi Shemer l'auteure de Yeroushalaim Shel Zahav et de Louyehi - Par Roxane Tran-Van - 8 mai 2011



Naomi Shemer est née en 1930 à Kevuzat Kinneret où ses parents s'étaient établis après avoir immigré de Vilna. Elle a été l'une des auteurs-compositeurs les plus importants d'Israël. En 1967, peu de temps avant la guerre des Six Jours, elle a marqué à jamais le paysage musical de l'Etat juif en écrivant "Jérusalem d'or" (Yeroushalaim Shel Zahav). Retour sur une artiste dont tous les citoyens d'Israël entonnent aujourd'hui les chansons.

Très tôt le talent de Naomi Shemer pour la musique s'est dévoilé. Au cours de son enfance, elle prend ainsi en charge la communauté de chant du Kibboutz dans lequel elle vit. Plus tard elle décide de suivre définitivement la voie qui s'ouvre à elle. Elle a en effet étudié à l'académie de musique de Jérusalem avant de revenir enseigner la musique aux enfants de son kibboutz. Au cours de cette période, elle écrit de nombreux chants pour enfants parmi lesquels : "Le Petit Tour", "Le Camion de la Poste" et "Notre petit frère". Toutes ces chansons sont sorties plus tard dans un album de Yaffa Yarkoni, "Chansons du Kinneret".

Mme Shemer entame ensuite son service militaire dans le Nahal, en rejoignant son département culturel. Au cours de ses années de service, elle continue à écrire des chansons pour une revue du commandement central. Ainsi elle écrit "Un raid dans le village" sous le pseudonyme de S. Carmel.

Naomi Shemer se construit réellement une réputation avec la comédie musicale "Cinq-Cinq" qui est un condensé de toutes les chansons écrites durant son service militaire. "So Much Light and Blue" et "Song of the Grain", ont été enregistrées par Rikai Zarai. Une autre de ses chansons, "Rely o Rooster", interprétée par Ran et Nama en 1959, est devenue un véritable tube.

En 1967 après s'être séparée de son mari, Mme Shemer s’envole pour Paris avec sa fille. De la capitale parisienne elle écrit "The City in Gray" et "For You". Elle entreprend également la traduction de chansons françaises en hébreu, comme "Blanche Neige" (interprétée par le Twins Trio en 1966), "Si Tous Les Oiseaux" ainsi que de nombreuses chansons de Georges Brassens.

Mais l'année 1967 est également l'année au cours de laquelle elle a écrit la chanson qui a marqué l'histoire d'Israël, "Jérusalem d'Or". Dans une interview donnée à un journal israélien il y a quelques années, elle racontait l'histoire de cette chanson.

"J'ai commencé avec l'idée d'une légende talmudique en tête. Il s'agissait d'une légende dont je me souvenais depuis l'école à propos du Rabin Akiva, qui avait vécu dans la pauvreté, habitant une grange avec sa femme bien-aimée Rahel, qui avait été désavouée par son père. Alors qu'il enlevait le foin éparpillé sur ses cheveux, le rabbin avait lui avait promis qu'un jour il deviendrait riche et qu'il lui achèterait un Jérusalem d'Or – un bijou. Nos professeurs, Shoshana et Amminadav, nous avait raconté encore bien d'autres histoires similaires. La phrase "Jérusalem d'Or" s'est tout à coup mise à étinceler dans ma mémoire comme pour me dire 'Je suis là', et j'ai réalisé qu'il s'agirait là de la pierre angulaire de ma chanson", avait-elle déclaré.

"Il faisait nuit lorsque je me suis assise pour écrire la chanson. J'ai commencé avec mes souvenirs les plus frais, les plus innocents, ceux de mes voyages pendant les vacances d'été et j'ai continué en écrivant 'Elle est assise seule' et 'obnubilée par son rêve'. De la formule ancienne s'est soudain dégagé comme une évidence qui me disait 'Utilise moi et fais de moi ce que tu veux'.

Pour la mélodie, je me suis inspirée des mélodies hassidiques et des chansons yiddish de mon défunt père avec quelques traces de la cantillation biblique. Lorsque j'ai trouvé le refrain, j'ai changé les couplets qui étaient plus haut. C'était comme si j'avais dessiné les contours de l'ancienne route de Moza quand elle approche Jérusalem. Cette route est connue sous le nom des 'Sept Soeurs' : une montée, une autre et encore une autre et enfin la ville se dévoile sous nos yeux", avait-elle continué.

"Les jours suivants j'ai joué la chanson à tous ceux qui venaient me rendre visite, comme je le fais toujours. Une fois je l'ai jouée pour Rivka Michaeli. Elle m'a alors demandé ce qu'il en était de la Vieille Ville. J'y ai pensé et je lui ai répondu : 'D'accord, si tu veux je vais ajouter un couplet au milieu'.

L'écriture des couplets sur la Vieille Ville nécessite une explication. Lorsque j'ai écrit à propos de celle-ci, j'ai sorti tous les souvenirs que j'avais pour les mettre sur papier. J'ai pensé aussi aux deux mille ans de destruction dans l'abstrait, pas seulement aux dix-neuf dernières années. Par une sorte de lentille télescopique, j'ai aperçu devant moi une ville au paradis et l'essence que je pensais être la seule à pouvoir capturer", racontait-elle.

Une fois l'écriture terminée, il lui a fallu trouvé quelqu'un pour la chanter. Sa fille, Halleli, lui parle d'une jeune soldate qu'elle avait entendu chanter à la radio. Après l'avoir écouté, Mme Shemer décide que ce serait elle qui chanterait la chanson.Il s'agissait de Shouly Nathan.

Mme Shemer insiste ensuite pour que Shouly Nathan chante "Jérusalem d'or" avec seulement une guitare et aucun autre accompagnement. Lors du festival annuel de la chanson, le public se leve pour une standing ovation et demande à entendre une nouvelle fois la chanson. La deuxième fois, toute l'audience reprend le refrain en coeur. Trois semaines après, la Guerre des Six Jours éclate et amène la réunification de Jérusalem.

Les parachutistes qui ont libéré la ville chantent ''Jérusalem d’or'' sur le Mont du Temple et au Mur des Lamentations. Après la guerre, Mme Shemer ajoute un couplet à la chanson commençant par : 'Nous sommes revenus aux puits'. Après sa performance devant les soldats qui l’acclament, elle leur lance : "c'est moi qui devrait vous applaudir puisqu'il est bien plus facile de changer une chanson que de changer une ville''.

Depuis sa première interprétation pour le festival annuel, "Jérusalem d'or" est considérée comme la chanson préférée de tous temps par les Israéliens. L'année des cinquante ans d'Israël, en 1998, la chanson est devenu le véritable tube de l'année et a été choisi pour le jubilée.

De nouveau en 1973 lorsque éclate la guerre du Kippour c'est le chanson de Mme Shemer "Lou Yehi" qui a le mieux exprimé les sentiments des soldats au front et de ceux de l'arrière. Les paroles ont été écrites sur demande de la chanteuse Hava Alberstein sur la mélodie de "Let It Be" des Beatles. La version en hébreu n'est pas une traduction, mais une version qui reflète l'état d'esprit et la détresse de cette période.

Ce n'est que dix ans après, en 1983, qu'elle reçoit finalement le Prix d'Israël. Dans les années 1990, la santé de Mme Shemer se dégrade considérablement, affectant l'écriture de ces chansons. En dépit de cela, chacune des mélodies qu'elle écrit reçoit toujours un accueil chaleureux.

En 1994, l'Université Hébraïque de Jérusalem lui remet un doctorat honorifique. L'Université de Tel Aviv en fait de même en 2001. En 2000 elle devient membre de l'Académie de la Langue Hébraïque.

Les chansons de Mme Shemer sont chantées par chaque israélien – dans les jardins d'enfants, les écoles, les mouvements de jeunesse et durant les évènements nationaux.

Sa dernière oeuvre, composée trois semaines avant sa mort, est un hommage à l'astronaute israélien Ilan Ramon (1954 – 2003 ) qui était mort dans l'explosion de la fusée Columbia le 1er février 2003.

Naomi Shemer est morte le 26 juin 2004 à l'hôpital Ichilov de Tel Aviv à la suite d'un long cancer. Elle fut enterrée sur son lieu de naissance, au Kibboutz Kinneret. Conformément à ses demandes pour ses funérailles – retransmise par les télévisions nationales – aucun éloge n'a été fait. Trois de ces chansons avaient été jouées à la place.
Re: CHANSONS D"ISRAEL - Naomi Shemer
09 mai 2011, 11:21
Après la mort de la chanteuse, Paco Ibanez, l'interprète d'une berceuse basque, déclara que Naomi Shemer n'aurait pas dû se sentir coupable de s'être inspiré d'une berceuse basque. Il n'était pas du tout faché qu'elle s'en soit inspirée. Au contraire il était content qu'elle ait fait connaître une mélodie de son pays.

Last update - 01:22 06/05/2005

Shemer had no reason to feel bad, says Basque singer of copied tune

By Idit Avrahami and Nurit Wurgaft

A famous Basque singer, Paco Ibanez, sang the Basque melody on which "Jerusalem of Gold" is based, at a performance in Israel in 1962. It is possible that Naomi Shemer heard it then.

Ibanez said yesterday that he was saddened to hear of Shemer's guilt feelings over basing the song on the Basque folk melody and not admitting it. "It is a shame. She had no reason to feel guilty," he said yesterday. "True, I think she heard the song from me, but that's life and that's how I see it. It wasn't even a secret. I spoke to friends about it and mentioned it in conversations with people. I didn't speak to Naomi Shemer since then because I didn't see her again, and it didn't really matter to me. If I had seen her, I certainly would have mentioned it, but of course, without anger."

La suite dans

[www.haaretz.com]

Published 00:00 06.05.05

Shemer had no reason to feel bad, says Basque singer of copied tune

By Idit Avrahami, Nurit Wurgaft

Pour écouter la berceuse originale :





Texte hébreu original de la célèbre chanson, suivi de sa translittération et de sa traduction française par M. Macina.

אוויר הרים צלול כיין
וריח אורנים
נישא ברוח ערביים
עם קול פעמונים

ובתרדמת אילן ואבן
שבויה בחלומה
העיר אשר בדד יושבת
ובלבה חומה

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
.הלא לכל שיריך אני כינור

חזרנו אל בורות המים
לשוק ולכיכר
שופר קורא בהר הבית
.בעיר העתיקה
ובמערות אשר בסלע
אלפי שמשות זורחות
ושוב נרד לים המלח
.בדרך יריחו

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור

אך בבואי היום לשיר לך
ולך לקשור כתרים
קטונתי מצעיר בניך
.ומאחרון המשוררים

כי שמך צורב את השפתיים
כנשיקת שרף
אם אשכחך ירושלים
...אשר כולה זהב

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור

ירושלים של זהב ושל נחושת ושל אור
הלא לכל שיריך אני כינור


1.

Avir harim tsalùl kayaïn
wereyah ’oranim
Nisa’ berùah ‘arbayim
‘im qol pa‘amonim

ùvtardemat ’ilan wa’even
shvùya bahalomah
ha‘ir ’asher badad yoshevet
ùvelibah homah

Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor

2.

Eïkha yavshù borot hamayim
kikar hashùq rekah
we’eïn poqed ’et har-habayit ba‘ir ha‘atikah

ùvame‘arot asher basela‘
meyalelot rùhot
we’eïn yored el-yam hammelah
bederekh yeriho

Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor

3.

Akh bevo’i hayyom lashir lakh
welakh liqshor ktarim
qatonti mitse‘ir banaïkh
ùme’ahron hamshorerim

ki shmekh tsorev et-hasfatayim
kineshiqat saraf
’im eshkahekh yerùshalayim
’asher kùlah zahav

Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor

4.

Hazarnù ’el borot hammayim
lashùq welakikar
shofar kore’ behar habayit
ba‘ir ha‘atiqah

ùvame‘arot ’asher basela‘
’alfey shmashot zorhot
nashùv nered le yam-hammelah
bederekh yeriho

Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor
Yerùshalayim shel zahav weshel nehoshet weshel ’or
halo’ lekhol shirayikh ’ani kinor

---------------------

1

L’air des montagnes est limpide comme le vin
et l’odeur des pins
est portée par le vent du soir
au son des clochettes.

Tandis que dorment l’arbre et la pierre
enfouie dans son rêve,
la ville qui reste solitaire
une muraille dans le cœur.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

2.

Comme ils sont à sec les puits !
La place du marché est vide.
Et nul oeil ne guette la montagne du Temple
Dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers
Hurlent les vents
Et nul ne descend vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

3.

Mais venue aujourd’hui chanter pour toi
Et te tresser des louanges
Je ne suis pas à la hauteur du moindre de tes enfants
ni du dernier des poètes.

Car ton nom brûle les lèvres
Comme le baiser d’un séraphin
Si je t’oublie Jérusalem...
Toi qui es toute d’or.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

4.

Nous sommes revenus aux puits des eaux,
au marché et sur la place.
Un shofar appelle sur le Mont du Temple
dans la Vieille Ville.

Et dans les grottes des rochers
Des milliers de soleil rayonnent
Nous reviendrons et descendrons vers la Mer Morte
Par la route de Jéricho.

Jérusalem d’or, de bronze et de lumière,
Pour toutes tes chansons, ne suis-je pas un violon ? (bis)

Re: CHANSONS D"ISRAEL - Naomi Shemer
29 juillet 2011, 06:24
Lu Yehi – J’aimerais - לו יהי

Paroles : Naomi Shemer

Musique : John Lennon & Paul Mccartney


sarit hadad - Lu yehi by lutherking


Lu yehi by ellycannelle


Naomi Shemer "Lu Yehi" חוה אלברשטיין - לו יהי by hazan168


Naomi Shemer " Luyehi " by lutherking


לו יהי

עוד יש מפרש לבן באופק
מול ענן שחור כבד
כל שנבקש לו יהי.
ואם בחלונות הערב
אור נרות החג רועד
כל שנבקש לו יהי.

לו יהי, לו יהי
אנא - לו יהי
כל שנבקש לו יהי.

אם המבשר עומד בדלת
תן מילה טובה בפיו
כל שנבקש לו יהי
אם נפשך למות שואלת
מפריחה ומאסיף
כל שנבקש לו יהי

לו יהי, לו יהי...

מה קול ענות אני שומע
קול שופר וקול תופים
כל שנבקש לו יהי
לו תישמע בתוך כל אלה
גם תפילה אחת מפי
כל שנבקש לו יהי

לו יהי לו יהי.....

בתוך שכונה קטנה מוצלת
בית קט עם גג אדום
כל שנבקש לו יהי.
זה סוף הקיץ סוף הדרך
תן להם לשוב הלום
כל שנבקש לו יהי.

לו יהי, לו יהי...

ואם פתאום יזרח מאופל
על ראשנו אור כוכב
כל שנבקש לו יהי.
אז תן שלווה ותן גם כוח
לכל אלה שנאהב
כל שנבקש לו יהי.

לו יהי, לו יהי

Texte translittéré

Lu yehi

Od yesh mifras lavan ba'ofek
mul anan shachor kaved
Kol shenevakesh - Lu Yehi.
Ve'im bacholonot ha'erev
Or nerot hachag ro'ed -
Kol shenevakesh - Lu Yehi.

Lu Yehi, Lu Yehi, Ana, Lu Yehi
Kol shenevakesh - Lu Yehi.

Im hamevaser omed badelet,
Ten mila tova bepiv,
Kol shenevakesh - Lu Yehi.
Im nafshecha lamot shoelet
Mepericha ume’asif,
Kol shenevakesh - Lu Yehi.

Lu yehi...

Ma kol anot ani shomei'a
Kol shofar vekol tupim
Kol shenevakesh lu yehi
Lu tishama betoch kol eileh
Gam tefila achat mipi
Kol shenevakesh lu yehi

Lu yehi...

Betoch sh'chuna ktana mutzelet
Bait kat im gag adom
Kol shenevakesh lu yehi
Zeh sof hakayitz, sof haderech
Ten lahem lashuv halom
Kol shenevakesh lu yehi

Lu yehi...

Ve'im pit'om yizrach mei'ofel
Al rosheinu or kochav
Kol shenevakesh lu yehi
Az ten shalva veten gam ko'ach
Lechol eileh shenohav
Kol shenevakesh - lu yehi

Lu yehi...

Texte en français

J’aimerais

Il y a encore une voile blanche à l’horizon,
Face à un lourd nuage noir,
Que tout ce que nous désirons puisse arriver.
Et si dans les fenêtres du soir,
La lumière des bougies tremble,
Que tout ce que nous espérons puisse arriver.

J’aimerais, j’aimerais – Je t’en prie – j’aimerais
Que tout ce que nous espérons puisse arriver.


Si le messager se tient à la porte
Mets de bonnes paroles dans sa bouche,
Que tout ce que nous désirons puisse arriver.
Si ton âme demande à mourir
A la croissance et à la récolte,
Que tout ce que nous espérons puisse arriver.

J’aimerais…

Quel est le cri de malheur que j’entends,
Le son du shofar et des tambourins,
Que tout ce que nous désirons puisse arriver.
Si seulement tu entendais parmi tout ceci,
Aussi une seule prière de ma bouche,
Que tout ce que nous espérons puisse arriver.

J’aimerais…

Au milieu d’un petit voisinage ombragé,
Une petite maison au toit rouge,
Que tout ce que nous désirons puisse arriver.
C’est la fin de l’été, la fin du chemin,
Permets qu’ils reviennent ici,
Que tout ce que nous espérons puisse arriver.

J’aimerais…

Et quand soudain, se lèvera des ténèbres
Au-dessus de notre tête, la lumière d’une étoile,
Que tout ce que nous désirons puisse arriver.
Alors, donne la quiétude et aussi la force,
A tous ceux que nous aimons.
Que tout ce que nous espérons puisse arriver.

J’aimerais…


Danse :



Vocabulaire :

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Source : [dansesdisrael.fr]
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