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08 septembre 2007, 14:05
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Grand mensonge et guerre des médias contre Israël - Par Joel Fishman - Etude -
04 septembre 2007, 06:46
Grand mensonge et guerre des médias contre Israël. De l’inversion de la vérité à l’inversion de la réalité - Par Joel Fishman - Pour Jerusalem Center for public Affairs (JCPA) - 3 juin 2007 -

Titre original anglais : "The big lie and the media war against Israel, from inversion of the truth to inversion of reality".
Jerusalem Center for Public Affairs. Jewish Political Studies Review 19 Nos. 1 & 2, Spring 5767/2007.

Traduction française : Jean-Pierre Bensimon et Menahem Macina.

"Malheur à ceux qui appellent le mal bien et le bien mal;
Qui font des ténèbres la lumière et de la lumière les ténèbres:
Qui font de l'amer le doux et du doux l'amer." (Is 5, 20).

Le problème en perspective historique : Israël et la guerre des médias

Il faut noter que des chercheurs de la génération antérieure ont analysé divers aspects du problème (1), mais à partir du milieu des années 1980 et par la suite, il a suscité beaucoup moins d’attention. Il y a, à cela, plusieurs explications. Après l’effondrement de l’Union soviétique et la dissolution du bloc de l’Est (1989-1991), on avait le sentiment que le monde était au seuil d’une nouvelle ère démocratique. Et avec la signature des accords d’Oslo (13 septembre 1993), beaucoup croyaient que la propagande anti-israélienne cesserait. Le déni a sans doute joué un rôle dans l’affaire, parce que la persistance d’une intense agitation anti-israélienne et antisémite constituait une "information gênante". Son étude devint politiquement incorrecte et dangereuse pour ceux qui aspiraient à une promotion dans le monde universitaire (2).

Comme le sujet de la présente étude est l’histoire de la propagande et de la falsification, il convient d’ajouter un mot à propos de la méthodologie. Dans son célèbre livre, The Historian’s Craft [Le savoir-faire de l’historien], l’éminent historien et médiéviste, Marc Bloch, explique que prouver l’existence d’une falsification ne suffit guère. Si l’on veut en savoir plus sur un mensonge, il est nécessaire d’en découvrir l’auteur et la motivation (3) :

« Mais constater la falsification ne suffit pas. Il faut encore en découvrir les motifs, ne serait-ce que pour la dépister. Tant que subsiste un doute sur ses origines, il restera en elle un élément rebelle à l’analyse, qui fait que ce mensonge n’est qu’à demi prouvé. Surtout, un mensonge en tant que tel est, à sa manière, un témoignage. » (4).

Cette étude se propose de décrire le Grand Mensonge dans son contexte originel et, dans la mesure du possible, de découvrir ses avatars modernes.

Définition du problème dans une perspective historique

Comme beaucoup de membres de l’élite politique du pays considèrent qu’Israël a un problème de communication avec l’opinion publique, ils n’ont pas été en mesure de reconnaître que l’Etat fait face à une guerre des médias. Il s’ensuit, par conséquent, que nous avons besoin d’une définition moderne de la propagande, qui est une des principales composantes. Selon le professeur Philip M. Taylor, directeur de l’Institute of Communications Studies, de l’Université de Leeds, l’un des outils tactiques de la guerre idéologique est la propagande, qui a été définie simplement

« comme une tentative pour influer sur les attitudes d’un public spécifique, en utilisant les faits, la fiction, l’argumentation, ou la suggestion – souvent aidés par la suppression des matériaux contradictoires – dans le but délibéré d’instiller dans l’esprit du public-cible, une certaine croyance, des valeurs, ou des convictions, qui serviront les intérêts de l’instigateur en produisant une ligne d’action souhaitée. » (5).

On peut ajouter à cette définition l’affirmation du Dr Joseph Goebbels, selon laquelle

« la propagande en tant que telle n’est ni bonne, ni mauvaise. Sa valeur morale est déterminée par les buts qu’elle poursuit. » (6).

C’est l’argument classique, selon lequel la fin justifie les moyens. On peut se demander, toutefois, si, dans certains cas, les moyens eux-mêmes peuvent être moralement défectueux.

Au XXe siècle, la propagande était utilisée principalement comme une arme de guerre, et ses effets pouvaient être dévastateurs. En effet, certaines idéologies, quand elles étaient poussées jusqu’à leur conclusion logique, ont été génocidaires. L’historien Jeffrey Herf décrit ainsi la fonction et la logique de la propagande dans la guerre de l’Allemagne nazie contre les juifs :

« Si la répétition abrupte de formules, dans des contextes publics et privés, peut être considérée comme une cause de croyance, alors il apparaît que Hitler, Goebbels, Dietrich [Directeur du Bureau de Presse du Reich], leurs personnels et un pourcentage indéterminé d’auditeurs et de lecteurs allemands croyaient qu’une conspiration juive internationale était la force motrice qui animait la coalition hostile à Hitler durant la Seconde Guerre mondiale… Il est certain qu’ils agissaient comme si la Solution finale était la punition, infligée par l’Allemagne nazie, aux juifs que les nazis estimaient coupables d’avoir commencé et de prolonger la Seconde Guerre mondiale. » (7).

Dans son texte, Herf donne un exemple effrayant du lien entre propagande et génocide, à savoir, le discours annuel au Reichstag, du 30 janvier 1939, qui présentait « ce qui devint le noyau narratif nazi du conflit imminent » :

« Aujourd'hui, je serai encore prophète : si la finance juive internationale en Europe et hors d'Europe devait parvenir, encore une fois, à précipiter les peuples dans une guerre mondiale, alors le résultat ne serait pas la bolchevisation du monde, et donc la victoire de la juiverie, au contraire, ce serait l'anéantissement de la race juive en Europe. » (8).

De plus, Herf fait référence au discours à la nation, prononcé par Hitler, à l’occasion du Nouvel An de 1940, où l’on trouve l’«imputation de buts génocidaires aux ennemis de l’Allemagne nazie, spécialement aux juifs» :

« L’ennemi mondial judéo-capitaliste qui nous affronte n’a qu’un but : exterminer l’Allemagne et le peuple allemand… » (9).

Interprétant ce propos, Ernst H. Gombrich explique que le but final de la propagande nazie était « de conférer une thématique paranoïde aux événements mondiaux », sous la forme d’un « mythe paranoïde » (10). Selon Gombrich, ce processus constitue le « cœur de la technique » :

« C’est l’horreur finale du mythe. Il devient son propre garant. Pour celui qui s’y laisse enfermer, cet univers d’illusion devient la réalité, et si l’on combat tout le monde, tout le monde vous combat, et moins l’on fait preuve de pitié, plus on engage son camp dans un combat jusqu’à la défaite de ses adversaires. Quand on est pris dans ce véritable cercle vicieux, il n’y a absolument aucune issue. Comparé à cet effet, le principe de la publicité et de la suggestion de masse dans la guerre de propagande peut presque être considéré comme marginal (11).

L’inversion de la réalité comme arme de la guerre des médias, avec son état d’esprit paranoïde, a persisté jusqu’à présent. Quoique des observateurs contemporains aient été en mesure de décrire ses manifestations avec une grande exactitude, beaucoup ne l’ont pas placée dans son contexte historique. C’est en ce sens, par exemple, que le chercheur et philosophe français, Pierre-André Taguieff, a utilisé l’expression "antisémitisme absolu" (12) pour décrire le point de vue des Palestiniens, postérieur à 1967. Voici ce qu’il dit à leur propos :

« Le sionisme, alors, est un nouveau 'nazisme' qui menace de dominer et de détruire la totalité de l’espèce humaine… Ainsi, dans un contexte où les élites occidentales ne se lassent jamais d’appeler à éviter les expressions 'islamophobes', le directeur du Centre islamique de Genève, Hani Ramadan, dénonce tranquillement 'le génocide perpétré à l’encontre des musulmans' » (13).

On remarquera que la thématique de Ramadan est presque identique à celle des propagandistes nazis. Lui et eux se présentaient comme les cibles d’une conspiration juive, et le résultat potentiel de leur « processus logique » – pour reprendre une expression de Hannah Arendt – était le génocide. Quoique ils aient inversé la vérité, leurs affirmations ont une caractéristique inquiétante et dangereuse : une inversion morale qui mène à un comportement criminel et à une violence sans retenue.

Plus récemment, Mélanie Phillips, une journaliste et blogueuse britannique au franc-parler, citait un article de Leo McKinstry, auteur et journaliste natif de Belfast, qui écrit régulièrement pour le Daily Mail, le Daily Express et le Sunday Telegraph (14). McKinstry démarquait l’inversion de la réalité concernant Israël dans le discours public anglais et l’appelait par son vrai nom :

« Par une extraordinaire inversion de la réalité, Israël est devenu un Etat paria à cause de sa détermination de se défendre. Une grotesque double morale est à l’œuvre aujourd’hui, dans laquelle des terroristes arabes meurtriers sont acclamés comme des « combattants de la liberté », tandis que les forces de sécurité israéliennes sont traitées de gangsters fascistes. Aucune nation n’a été aussi diabolisée qu’Israël. Une récente enquête menée à l’échelon de l’Europe a révélé qu’Israël était considéré aujourd’hui comme « la plus grande menace » – une totale absurdité, alors qu’Israël est en réalité la seule société libre et démocratique du Moyen-Orient. Mais un tel résultat reflète la force de la propagande anti-israélienne qui emplit les ondes hertziennes d’Europe. Le fait que ce sentiment anti-israélien ait l’apparence du soutien envers la Palestine ne change rien au fait qu’il est profondément antisémite… » (15).

L’inversion de la réalité comme arme de guerre politique peut aussi être utilisée contre des non-juifs. Par exemple, son utilisation, en décembre 2006, a eu pour résultat une confrontation diplomatique aiguë entre les gouvernements de Pologne et d’Allemagne quand

« un groupe, qui représente des Allemands expulsés de la Pologne actuelle après la Seconde Guerre mondiale, intenta un procès devant la Cour Européenne des Droits de l’Homme, en vue d’obtenir la restitution de leurs biens ».

Dans une déclaration en date du 11 décembre 2006, la ministre des affaires étrangères de Pologne, Anna Fotyga, a condamné les exigences allemandes comme étant

« une tentative d’inverser la responsabilité morale des conséquences de la Seconde Guerre mondiale, qui commença par l’attaque de l’Allemagne contre la Pologne et causa des pertes et des souffrances irréparables à l’Etat et au peuple polonais ». (16).

L’inversion de la réalité comme méthode de propagande : racines historiques

Quand on étudie l’histoire de l’inversion de la réalité comme méthode de propagande, il apparaît clairement que les idéologues nazis avaient perfectionné cette arme. Ils s’enorgueillissaient ouvertement de leur succès tout en reconnaissant que les Britanniques leur avaient montré l’exemple. Durant la Grande Guerre [14-18], la propagande britannique encouragea avec succès à la désertion les soldats des Puissances Centrales et démoralisait la population civile. Hitler, pour sa part, insistait sur l’utilisation britannique de la propagande concernant de prétendus massacres et se plaignait de ce que l’Empire allemand n’ait jamais compris l’importance de la propagande et de ce que ceux qui en avaient la charge fussent incompétents.

Sous la direction de Lord Northcliffe, propriétaire du Times, les Britanniques furent les premiers à exploiter les progrès des médias de masse et la publicité, en ciblant l’opinion publique plutôt que l’élite (17). Leur objectif stratégique était de « convaincre l’ennemi de ce que leur cause était sans valeur et de la certitude de la victoire des Alliés » (18). Dans ce but, ils imaginèrent nombre de stratégies originales de propagande, dont celle qui consistait à faire en sorte que leurs messages atteignent la population civile, de manière à ébranler leur soutien du gouvernement (19). Ils entreprirent de briser la cohésion de l’Empire des Habsbourg en fomentant la sédition parmi les différentes composantes de sa population. Dans leurs efforts, les agents de la propagande britannique forgèrent l’expression "autodétermination nationale", une arme de guerre politique (20).

L’un des moyens utilisés par les Britanniques fut la propagande en matière de massacres. Leur plus extraordinaire accusation fut que l’Empire allemand avait créé une "institution d’exploitation des cadavres" (Kadaververwerkungsanstalt) en vue de fabriquer du savon. La propagande britannique en matière de massacres diabolisa l’ennemi ; mais, après la guerre, le public se sentit dupé ; ce qui laissa des traces de scepticisme, de trahison, et un état d’esprit nihiliste d’après-guerre. Malgré son succès à court terme, cette méthode ouvrit une Boîte de Pandore.

A la veille de la Seconde Guerre mondiale, le souvenir de la propagande d’atrocités fournit un argument convaincant contre l’intervention américaine aux côtés de la Grande-Bretagne et contribua au refus de compatir au sort des juifs, au temps de leur terrible détresse. Aux Etats-Unis, où le sentiment isolationniste était puissant, des politiciens influents accusaient les Anglais d’avoir « trompé l’Amérique pour l’entraîner dans la guerre ». En outre, quand, dans les années 30, l’Allemagne Nazie se mit à perpétrer des atrocités majeures, beaucoup refusèrent de croire à la véracité des comptes-rendus à ce sujet.

Dans The Case for Auschwitz [Les arguments en faveur d’Auschwitz], Robert Jan van Pelt rapporte ce qui suit :

« Le magazine américain, Christian Century, qui, en 1944, reprochait aux journaux américains d’accorder une attention excessive aux découvertes faites par les Soviétiques à Maidanek – affirmant, à l’époque, que le "parallèle entre ce récit et celui de 'l'usine à cadavres' était trop frappant pour qu’on le néglige" - dut admettre (avec hésitation), en 1945, qu'il avait eu tort, et que le parallèle avec "le récit de l'usine à cadavres de la dernière guerre" ne tenait pas. "La preuve est trop concluante… La chose est presque incroyable. Mais cela s’est produit. » (21).

Après la libération des camps de concentration, le général Dwight D. Eisenhower organisa des visites pour que des délégations américaines puissent témoigner de la plus grande horreur de tous les temps (22).

Le grand saut : Quelques principes de la théorie de la propagande nazie

Durant la Grande Guerre [14-18], les Britanniques répandirent des rumeurs de propagande durant une période limitée, mais cessèrent de le faire dès l’arrêt des hostilités. Craignant que la machine de propagande de guerre de la Grande-Bretagne ne se retourne contre lui, Lloyd George la démantela (23). Cependant la Première Guerre mondiale fraya la voie à la montée de la dictature totalitaire. Non seulement elle ébranla l’ordre traditionnel en Russie, Autriche-Hongrie, Allemagne et Italie, mais elle "précipita le développement de l’enseignement technique, de l’armement, des communications, et de la gestion, qui facilitèrent la poussée totalitaire" (24).

Selon Hitler et Goebbels, la propagande britannique produisit le premier "Grand mensonge", mais ils exploitèrent cette invention révolutionnaire à leurs propres fins. Par exemple, ils adoptèrent une interprétation de l’histoire qui incarnait le mythe paranoïde qui présentait l’Allemagne impériale comme l’innocente victime de la malhonnêteté britannique. Quelques citations du volume 1, chapitre 6, intitulé "La guerre de propagande", de Mein Kampf, publié en 1925 et 1926, révèlent clairement la compréhension qu’avait Hitler des méthodes de la guerre de propagande. Selon son compte-rendu, les Britanniques répandirent certains mensonges, notamment l’accusation de massacres et celle affirmant que « l’ennemi allemand » était « le seul coupable du déclenchement de la guerre ». Plus loin dans le même chapitre, il analysait leurs méthodes et faisait des commentaires sur leur efficacité par rapport à leur coût :

« Tout effet d’annonce, que ce soit dans le domaine des affaires ou de la politique, est couronné de succès par la persévérance et l’uniformité soutenue de son application. »

Ici, aussi, l’exemple de la guerre de propagande de l’ennemi était caractéristique ; limité à quelques points, conçu uniquement pour les masses, mis en œuvre avec une ténacité infatigable. Quand les idées de base et les méthodes d’exécution furent considérées comme correctes, elles furent appliquées durant toute la Guerre sans le moindre changement. Au début les affirmations de la propagande étaient si éhontées, que les gens la considérèrent comme folle ; plus tard, cela tapa sur les nerfs des gens ; et en définitive, on y crut. Quatre ans et demi après, une révolution éclata en Allemagne, et ses slogans avaient pour origine la guerre de propagande de l’ennemi.

En Angleterre, on comprit une chose de plus : que cette arme spirituelle ne pouvait réussir que si elle était mise en œuvre à une énorme échelle, mais que le succès en couvrait amplement le prix (25).

Hitler alla plus loin. Il expliqua, dans Mein Kampf, qu’il valait bien mieux émettre d’énormes mensonges que des petits :

« le grand mensonge a toujours un certain pouvoir de crédibilité, parce que les grandes masses d’une nation sont toujours plus faciles à corrompre dans les couches plus profondes de leur nature émotionnelle, que consciemment ou volontairement ; ainsi, dans la simplicité primitive de leur esprit, ils sont plus facilement victimes du gros mensonge que des petits, du fait qu’eux-mêmes disent souvent de petits mensonges sur des sujets minimes, mais auraient honte de recourir à des tromperies de grande envergure. Il ne leur viendra jamais à l’esprit de forger des mensonges énormes, et ils ne croiront pas que d’autres pourraient avoir l’impudence de déformer la vérité de manière aussi infamante (26). »

Le Grand Mensonge caractérisera la propagande nazie, et même si l’Union Soviétique devait par la suite adopter cette méthode, après la Seconde Guerre mondiale, ses propres techniques de dénaturation de la vérité, fondées sur la pensée dialectique, étaient d’essence différente. Le double langage ne faisait pas partie du vocabulaire nazi.

Un outil totalitaire

Ayant les moyens de contrôler l’entièreté du milieu, de bloquer une information concurrentielle, en recourant à la terreur et à l’usage de la force, et en envoyant leurs messages tant à leur population qu’à l’étranger, les nouveaux régimes totalitaires pouvaient faire fléchir la vérité aussi longtemps que durait leur pouvoir. Ainsi, ils transformaient ce qui avait été, à l’origine, un moment précis de mensonge en une réalité chimérique acceptée. La différence entre la propagande de masse de la Première Guerre mondiale et la réalité chimérique de l’Etat totalitaire était une question de degré et d’intensité.

L’expert en science politique, Carl J. Friedrich, explique :

« le bond en avant totalitaire eut lieu en 1926-27, quand le premier Plan Quinquennal fut adopté. C’est ce plan qui entreprit de forcer le pas et de provoquer, presque immédiatement, une transformation radicale de l’économie. Ainsi, les maîtres de l’Union Soviétique furent les vrais initiateurs, les innovateurs qui inventèrent et perfectionnèrent, dans ses différents détails, la dictature totalitaire – les techniques de la police secrète, les contrôles de la communication de masse, et plus spécialement, l’économie planifiée, dirigée et centralisée. » (27).

En fait, les Bolcheviques furent les premiers à adopter la pratique de la propagande en temps de paix (28). Peu après, Hitler fut leur émule.

Avec le recul, Hannah Arendt a expliqué comment la propagande totalitaire construit un monde de mensonge soutenu, compétitif et chimérique, ayant sa propre logique interne. C’est là que s’opère le grand saut de l’inversion de la vérité à l’inversion de la réalité. Les propagandistes nazis reprirent l’idée du Grand Mensonge et prolongèrent sa durée jusqu’à créer une nouvelle réalité fondée sur un mythe paranoïde, que Gombrich a décrit :

« Leur art [celui des dirigeants totalitaires] consiste à utiliser et, en même temps, à transcender, dans le schéma fictif choisi, des éléments de la réalité, des expériences vérifiables, en les généralisant en entités, qui sont alors entièrement soustraites à toute possibilité de contrôle par l’expérience individuelle. Avec de telles généralisations, la propagande totalitaire crée un monde capable de faire concurrence au monde véritable, dont le handicap majeur est le manque de logique, de cohérence et d’organisation. La cohérence de la fiction et la rigueur de son schéma logique permettent, en fin de compte, à la généralisation de survivre à la dissolution de mensonges plus spécifiques, par exemple, le pouvoir des juifs, après leur massacre sans aucun secours ; la sinistre conspiration mondiale des Trotskystes, après leur liquidation en Russie Soviétique et le meurtre de Trotski. » (29)

L’historien, Omer Bartov, dans son étude intitulée Hitler's Army (L’Armée de Hitler), a démontré la profonde pénétration du mythe paranoïde dans la conscience allemande. Il explique que la Wehrmacht était réellement partie intégrante de la société allemande. Durant l’invasion de la Russie, quand il fut clair que l’Allemagne ne pouvait pas gagner la guerre, la propagande atteignit une dimension quasi-religieuse, qui assura la cohésion des soldats. Dans les très dures conditions de la mi-juillet 1941, un sous-officier écrivit aux siens, produisant ainsi un document qui révèle les effets illimités et génocidaires de la propagande nazie :

« Le peuple allemand a une grande dette envers notre Führer, car si ces bêtes sauvages, que sont nos ennemis ici, venaient en Allemagne, des meurtres, comme le monde n’en a jamais connus auparavant, auraient lieu […] Ce que nous avons vu, aucun journal ne peut le décrire. Cela confine à l’incroyable, même le Moyen-Âge est sans comparaison avec ce qui s’est passé ici. Et quand on lit le Stürmer [journal nazi violemment antisémite] et qu’on regarde les caricatures [des juifs], ce n’est qu’une faible illustration de ce que nous voyons ici et des crimes commis ici par les juifs. Croyez-moi, même les reportages les plus sensationnels ne sont qu’une infime fraction de ce qui se passe ici (30) ».

Bartov explique que la perception de ce soldat était une :

« inversion frappante de la réalité, qui imputait la brutalité sans précédent de la Wehrmacht et des SS à leurs victimes, [et] constituait l’élément le plus caractéristique de la manière dont un soldat allemand "s’accommodait" de ses actes en Union Soviétique… C’est précisément cette perception faussée de la réalité qui nous donne la mesure du succès de la propagande et de l’endoctrinement nazis (31). »

La remarquable étude de Bartov démontre que le mythe paranoïde de la propagande nazie était si puissant, que sa conséquence logique était une inversion de la moralité. Même après la défaite allemande, son attrait était si tenace, que quelques anciens combattants nazis continuaient à utiliser ces fictions pour justifier leurs actes criminels (32).

Utilisation de la méthode de l’inversion de la réalité à l’encontre d’Israël, des années 1960 à ce jour

Durant les premières décennies d’après-guerre, la méthode de propagande par inversion de la réalité et le Grand Mensonge semblent être tombés temporairement en désuétude, avec une exception notoire. Au cours d’une conférence qu’il donna à Montréal, en janvier 1961, le professeur Arnold Toynbee « compara, d’un point de vue moral, l’attitude d’Israël à l’égard des Arabes, en 1947 et 1948, avec le massacre de six millions de Juifs ». L’Ambassadeur Yaakov Herzog lut cette affirmation dans les journaux de Montréal et provoqua Toynbee à un débat, qui eut lieu le 31 janvier suivant à l’Université McGill (33). La controverse de l’ambassadeur Herzog fut un succès. Toutefois, on ne peut savoir avec certitude si l’affirmation d’Arnold Toynbee constitua un cas isolé, ou si elle fournit de l’inspiration à d’autres.

Dans les années 1960, et particulièrement après la victoire d’Israël dans la Guerre des Six Jours de 1967, l’Union Soviétique et ses alliés dans le monde arabe remirent en course les vieux thèmes de propagande. La victoire d’Israël était une humiliation et constituait un danger intérieur, parce qu’elle ébranlait les fondements de l’autorité. Au plan intérieur, elle encourageait les minorités d’Union Soviétique et surtout les juifs. Ayant essuyé un revers majeur, l’Union Soviétique et les pays arabes décidèrent d’utiliser l’antisémitisme politique pour détourner l’attention mondiale de leurs échecs. Ils s’efforcèrent de délégitimer Israël, de causer son isolement et sa destruction. Voici quelques éléments de la nouvelle campagne de propagande :

• Israël fut accusé d’être l’agresseur dans la Guerre des Six Jours, et on lui dénia le droit à l’autodéfense.
• Le 10 novembre 1975, fut adoptée par l’Assemblée Générale des Nations Unies la Résolution 3379, "Le sionisme est un racisme", qui conférait un statut légal international à une proposition entièrement basée sur l’inversion de la réalité. Cette résolution transformait le sionisme, mouvement juif national, en une incarnation du mal, en établissant une équivalence entre ce mouvement et la dépravation de l’Allemagne nazie.
• La Charte de l’OLP, dans ses différentes versions de 1964, 1968 et 1974, affirmait que la justice était totalement du côté palestinien et qu’Israël n’avait aucun statut.
• Israël fut l’objet d’une attaque sans précédent, lors de la Conférence onusienne de Durban, entre la fin du mois d’août et le début de septembre 2001.

Tant le monde arabe que l’Union Soviétique ont utilisé l’inversion de la réalité comme méthode et ont eu recours au langage de la propagande nazie. La transposition de cette expertise ne peut être suivie de manière détaillée, du fait de l’état incomplet de l’information. On sait, toutefois, que beaucoup de nazis trouvèrent refuge dans le monde arabe. A partir de 1953, l’Egypte en intégra quelque deux mille. Certains travaillaient dans le service secret de Nasser. Certains géraient des camps de concentration. D’autres s’impliquèrent dans la conception et la réalisation de fusées (34).

Parmi cette population, il y avait des spécialistes en propagande antisémite. Depuis l’Egypte, ils répandirent l’antisémitisme dans le monde arabe, ainsi que la doctrine de la négation de l’Holocauste. Ecrivant en 1967, l’historien Kurt Tauber a décrit la situation qui était celle de l’Egypte de Nasser :

«… En plus des dons de la Gestapo et de la SS, il y avait aussi un grand besoin d’autres aptitudes sur le Nil. On nous dit que d’anciennes recrues de Goebbels, initialement sous la supervision du défunt Johann von Leers, jouent un rôle important dans l’appareil de propagande antijuif et antisioniste de Nasser. A ce propos, nous entendons les noms de Werner Witschale, du Baron von Harder, de Hans Appler et de Franz Buensche. Mais un passé d’agent de la Gestapo, de la SS et des services d’espionnage n’empêche pas d’accéder à des carrières attractives au ministère égyptien de la propagande. Walter Bollmann, chef nazi des services d’espionnage en Grande-Bretagne avant la guerre, et plus tard, commandant SS, a servi dans la lutte contre la guérilla et les opérations antijuives en Ukraine ; Louis Heiden, officier SS qui fut transféré au bureau de presse égyptien durant la guerre, Franz Bartel, "vieux combattant" et officier dans la Gestapo ; Werner Birgel, officier SS de Leipzig ; Albert Thielemann, dirigeant SS en Bohème ; Erich Bunz, Major dans la SA et expert dans la question juive ; et le capitaine SS Wilhelm Boeckler, qui participa à la liquidation du Ghetto de Varsovie – sont tous réputés s’être occupés de propagande antijuive pour le compte de Nasser… » (35).

Matthias Küntzel a décrit un résultat majeur du projet égyptien de propagande :

« Cette pénétration des institutions égyptiennes d’après-guerre par une bande de faiseurs d’opinion d’obédience national-socialiste ne pouvait que contribuer […] au fait que, jusqu’à aujourd’hui, le public égyptien n’a guère pris conscience [de ce que l’on connaît des] crimes allemands contre les juifs. Durant près de cinquante ans, a prévalu dans les médias égyptiens le mensonge selon lequel, au XXe siècle, l’Holocauste n’a été rien d’autre qu’un prétexte constamment mis en avant pour justifier l’existence d’Israël… (36) »

Le numéro un des antisémites hitlériens : le cas de Johann von Leers (37)

Puisque la circulation des idées et les questions de continuité historique sont reconnues comme des sujets majeurs, le cas du professeur Johann von Leers (1902–1965) mérite une attention toute particulière. Il fut l'un des idéologues les plus importants du troisième Reich avant de travailler pour le Ministère égyptien de l'information.

En avril 1938, von Leers fut nommé professeur à l'université Friedrich-Schiller à Iéna. Il était spécialiste de "l’histoire juridique, économique et politique sur des bases raciales" (Rechts-, Wirtschafts- und politische Geschichte auf rassischer Grundlage). Il maîtrisait cinq langues : l'anglais, le français, l'espagnol, le hollandais, et le japonais. (38) Dans sa jeunesse, il fut membre du mouvement nationaliste de la jeunesse Adler u. Falken (Aigles et Faucons), où il noua là des liens durables avec Heinrich Himmler. Il fut l'un des premiers membres du parti nazi. En 1929, il était devenu l’un des protégés de Goebbels (39).

Von Leers était un membre actif du Mouvement allemand de la Foi, sous le patronage de Himmler. Son objectif était de "libérer l'Allemagne de l'impérialisme judéo-chrétien" en créant, à sa place, une nouvelle religion païenne (40). Avec d’autres, il avait aussi été à l’origine d'un plan pour développer la race aryenne par la procréation. En compagnie d'un certain Friedrich Lamberty- Muck (41) qui prêchait la polygamie, il fut l’inspirateur du projet Lebensborn, activement mis en application par Himmler.

Von Leers était le spécialiste des affaires juives. Partisan déclaré du génocide, il fut l'un des propagandistes les plus radicaux de l’antisémitisme du Troisième Reich. Le philosophe juif, Emil Fackenheim, a expliqué que von Leers défendit une position selon laquelle "les États qui hébergent des JUIFS hébergent la peste, et le Reich a le devoir moral et le droit légal de conquérir ces pays parce qu’il doit aller jusqu’au bout de sa lutte sans merci pour éradiquer la peste." (42).

Dans une communication personnelle avec Fackenheim, l’historien Erich Goldhagen expliquait "que, si la comparaison avec les bacilles était, bien sûr, banale chez les nazis, von Leers prenait une attitude originale en ne cachant pas derrière des euphémismes son appel au meurtre de masse." Après sa mort, "sa veuve [Gesina Fischer née Schmaltz] qui partageait ses opinions, rentra en Allemagne, et mit les néo-nazis dans l’embarras en défendant ouvertement l'extermination des juifs par Hitler, au lieu de ranger le génocide parmi ses « erreurs ». (43).

Von Leers possédait d’indéniables talents, qu'il a déployés pour asseoir les bases idéologiques de la collaboration du nazisme et de l’islam sur leur haine commune envers les juifs (44). Après la guerre, il a poursuivi son action en Égypte. Son travail fut considéré comme très positif, et a été pleinement soutenu.

Herf signale qu'en décembre 1942, von Leers a publié, dans Die Judenfrage, journal d’intellectuels antisémites, un article intitulé "Le judaïsme et l’islam face à face". Comme le titre l’indique, l'auteur adoptait une perspective hégélienne, et présentait le judaïsme et l’islam en termes de thèse et d'antithèse. Cet essai mettait également en lumière le point de vue nazi obséquieux, que von Leers projetait sur le passé de l’islam, de même que l’intensité de sa haine du judaïsme et des juifs. Le passage suivant est extrait du texte original. L'auteur remercie le professeur Herf d'avoir mis à sa disposition ce document remarquable, dont il paraphrase ou cite directement des fragments:

« L'hostilité de Mahomet envers les juifs a eu une conséquence : les juifs d’Orient ont été totalement paralysés. Leur assise a été détruite. Le judaïsme oriental n'a pas réellement participé à l’extraordinaire montée en puissance du judaïsme [européen] au cours des deux derniers siècles. Repoussés dans la saleté des ruelles du mellah [dans les villes marocaines, c'est le quartier juif entouré de murs, analogue au ghetto européen] (45), les juifs ont mené là une vie misérable. Ils ont vécu sous une loi spéciale [celle d'une minorité protégée], qui contrairement à l'Europe ne leur permettait pas de pratiquer l'usure ni même le trafic de marchandises volées, les maintenant dans l’oppression et l’angoisse. Si le reste du monde avait adopté une politique semblable, nous n'aurions pas de question juive [Judenfrage]... En fait, en tant que religion, l’islam a rendu un service éternel [au monde] : il a empêché la conquête menaçante de l'Arabie par les juifs. Il a vaincu, grâce à une religion pure, le monstrueux enseignement de Jéhovah. C'est ce qui a ouvert à de nombreux peuples la voie vers une culture supérieure... (46) ».

Pour sa part, lors de sa rencontre avec Hitler, le 21 novembre 1941, et dans ses émissions de radio, l'ancien mufti de Jérusalem, Haj Amin Al-Husseini, affirmait que les juifs étaient les ennemis communs de l’islam et de l'Allemagne nazie (47). L'ancien mufti fit de fréquents déplacements dans les Balkans pour y encourager les unités musulmanes SS. Les radios de l’Axe ont fidèlement rendu compte de ces visites. Au cours de son émission du 21 janvier 1944, il [Haj Amin] soulignait :

« Le Reich mène le combat contre les mêmes ennemis, ceux qui ont spolié les musulmans de leurs pays et anéanti leur foi religieuse, en Asie, en Afrique et Europe... Le national-socialisme allemand lutte contre les juifs partout dans le monde. Comme le dit le Coran: "Tu apprendras que les juifs sont les pires ennemis des musulmans". Les principes de l’islam et du nazisme sont très proches, en particulier dans leur affirmation des valeurs du combat et de la fraternité d'armes, dans la prééminence du rôle du chef, dans l'idéal d'Ordre. Voila ce qui rapproche étroitement nos valeurs et facilite la coopération. Je suis heureux de voir, dans cette unité de musulmans SS, la mise en pratique indiscutable de nos deux visions du monde (48). »

Après la guerre, von Leers a habité incognito en Italie jusqu'en 1950, puis il a fui en Argentine, où il a travaillé comme rédacteur en chef du mensuel nazi, Der Weg. Il a établi dans ce pays des contacts étroits avec Adolf Eichmann. Après la chute de Perón en 1955, il est parti au Caire, où il a obtenu un poste au Ministère égyptien de l'information. Avec le soutien de l'ancien mufti, qui vivait, lui aussi, en Égypte, il se convertit à l’islam et prit pour noms Mustafa Ben Ali et Omer Amin Johann von Leers (49).

Von Leers a contribué financièrement à la publication d'une édition arabe des Protocoles des Sages de Sion. Il a redonné vie aux accusations de meurtres rituels, organisé la diffusion d’émissions de radio antisémites en plusieurs langues, encouragé les mouvements néo-nazis dans le monde entier, et entretenu une correspondance chaleureuse avec les premiers révisionnistes de l’Holocauste, dont Paul Rassinier (50). On a rapporté que von Leers aurait été le premier à imaginer l'idée d’une nationalité palestinienne autonome, dans le cadre de la guerre plus large contre Israël (51).

En plus de ses obligations professionnelles quotidiennes, Johann von Leers était actif au titre de « contact pour l'organisation des anciens membres des SS (ODESSA) en territoire arabe (52). » Et bien sûr, ce fut son vieil ami, Haj Amin Al-Husseini, qui lui trouva un poste de conseiller politique au Ministère égyptien de l'information (53). Dans son discours de bienvenue au Caire, l'ancien mufti déclara à l’adresse de von Leers : « Nous vous remercions de prendre part à la bataille contre les forces du Mal incarnées par les juifs du monde entier. » (54).

Si la propagande anti-israélienne et antijuive actuelle des Arabes parait très proche de celle du Troisième Reich, ce n'est pas tout à fait par hasard.

L'antisémitisme du bloc de l'Est

Le déclenchement d’une virulente campagne d’antisémitisme, à l'initiative des États du bloc de l’Est, a été une conséquence directe de la victoire d'Israël dans la Guerre des Six jours. Selon Stefan Possony, expert américain en stratégie et spécialiste de l’Europe de l’Est (55), la Komsomolskaya Pravda a exprimé le 4 octobre 1967, dans le message suivant, l'essentiel de cette propagande : "Le sionisme se consacre au génocide, au racisme, à la trahison, à l'agression, et à l'annexion de territoires… tous les attributs caractéristiques du fascisme." (56).

Léon Poliakov a également relevé des propos de cet ordre dans le contenu de ce document, que son auteur soviétique avait extraits d'une brochure parue en 1957, au moment où Johann van Leers était responsable de la propagande antisémite en Égypte (57). Ce fait remarquable signale que la propagande nazie, qui venait de l'Égypte de Nasser, a eu de l'influence sur la propagande antisémite de l’Union soviétique. Mais il y avait un autre canal de transmission, grâce auquel la propagande nazie la plus authentique a pu être directement acheminée.

Le 6 Septembre 1968, le Dr Simon Wiesenthal tenait une conférence de presse à Vienne, au cours de laquelle il accusa la République Démocratique Allemande d'utiliser un vocabulaire identique à celui de l'époque nazie pour condamner Israël. Le titre de la publication qu'il distribua à cette occasion était Le même langage : d'abord dans la bouche d'Hitler, à présent dans celle d'Ulbricht. Dans cette publication bien documentée, Wiesenthal et ses conseillers identifiaient trente-neuf nazis aux états de service remarquables sous le Troisième Reich, qui avaient réussi à faire leur chemin au service de la République Démocratique Allemande (58). Certains d'entre eux étaient extrêmement biens placés. Il n'est pas étonnant, que l'un des outils de propagande qu'ils avaient utilisé était l'inversion de la réalité, en accusant Israël d'être l'agresseur. Ces faits peuvent expliquer pourquoi le Bloc de l'Est s'est emparé des thèmes de la propagande antisémite nazie. Dans son essai "La politique antifasciste dans la République démocratique allemande", J. H. Brinks a expliqué qu'aucun obstacle idéologique n'empêchait la coopération entre les membres du parti communiste et les nationaux-socialistes, puisqu'ils avaient été alliés dans le passé (59). C'est-à-dire, jusqu'à ce que Hitler envahisse l'Union Soviétique.

Le véritable exposé de la ligne du Parti a pris la forme d'un bref ouvrage intitulé : Prendre garde au sionisme ! Essais sur l'idéologie, l'organisation, et la pratique du sionisme. Son auteur était Yuri Ivanov, un spécialiste du sionisme au Comité Central du Parti. Début 1969, la Maison d'édition des Sciences politiques de Moscou (Krasny Proletary) diffusa ce livre pédant d'environ 173 pages, tiré à soixante-quinze mille exemplaires (60), et vendu au prix modique de 27 kopeks.

William Korey écrit :

« La voix officielle de l'Autorité soviétique n’a pas travesti sa pensée. Elle s’est exprimée clairement par le truchement de la Pravda : du livre de Yuri Ivanov surgit une image véritablement infernale du sionisme, c’est ce qui fait l'importance incontestable de l'ouvrage.' » (61).

Sa publication traduisait la ligne du Parti. Le livre était cependant écrit dans le style terne de la lutte des classes. Le style de la Komsomolskaya Pravda marque, en revanche, un changement d'orientation, une inversion fondamentale de la réalité, résumée dans des slogans comme "sionisme égale racisme" (62).

Bernard Lewis a analysé l'usage de ces nouveaux slogans lors de la conférence mondiale pour l'Année internationale de la Femme, qui s’est tenue à Mexico, à la fin de juin et au début de juillet 1975. Il a noté que « la Déclaration sur l'égalité des femmes, publiée à cette occasion, souligne, à plusieurs reprises, la part des femmes dans la lutte contre le néocolonialisme, l’occupation, le sionisme, le racisme, la discrimination raciale et la ségrégation. » (63).

Il faut ajouter qu'avec le changement d'orientation diplomatique de la France en faveur de la cause arabe, du fait de sa grande influence en Europe, les messages anti-israéliens ont gagné progressivement en crédit sur le continent. L’historienne Bat Ye'or a relevé que la Deuxième conférence internationale de soutien aux peuples arabes, qui s’est tenue au Caire en 1969, fut un tournant pour l'Europe. Son objectif principal était de « manifester son hostilité envers le sionisme et sa solidarité avec les populations arabes de Palestine. » L'historien britannique, Arnold Toynbee et Jacques Berque, spécialiste français du monde arabe, participèrent à cet événement. (64).

Il n'a pas fallu longtemps pour que soufflent des vents glacés. Fin 1968, Bertrand Russell publia une lettre ouverte à Wladyslaw Gomulka, premier secrétaire du parti communiste polonais, pour protester contre l’éruption d'un antisémitisme commandité par l’État en Pologne. Sans mâcher ses mots, Bertrand Russell comparait ce nouvel antisémitisme avec celui de l'Allemagne nazie. Il utilisa l’expression de "logique retorse" pour décrire ce procédé d’inversion de la réalité :

« En Pologne, au cours des dix-huit mois précédents, la presse, la police secrète et le gouvernement ont encouragé l'antisémitisme de façon tout à fait délibérée. Par l'effet d'une logique retorse, tous les juifs sont maintenant des sionistes, les sionistes des fascistes, et les fascistes des nazis; les juifs sont donc assimilés à ces criminels qui ont tenté tout récemment d'éliminer la communauté juive polonaise... » (65).

L'Union Soviétique diffusa plus autres fictions dans sa nouvelle guerre de propagande contre Israël. L’une d’entre elles consistait à accuser Israël d’avoir été l'agresseur lors de la Guerre des Six Jours. Le tout premier observateur qui ait identifié et décrit cette logique retorse est probablement le professeur Richard Pipes, de l'université de Harvard. Il l'a caractérisée comme « une technique efficace, utilisée par Moscou pour renverser les rôles au détriment de l'adversaire, en semant la confusion sur les véritables questions en jeu. » Pipes explique que, normalement, lorsqu'un État est agressé et qu'il remporte des succès dans sa défense, il fixe lui-même les termes des négociations qui suivent. Les réparations qui lui reviennent peuvent aller jusqu'à l'annexion d'une partie du territoire de l'agresseur :

« Dans le règlement de paix qui en résulte, les vaincus doivent habituellement faire des concessions aux vainqueurs, dont des concessions territoriales... Bien que la vraie question en jeu soit la négociation entre les belligérants, la propagande soviétique est parvenue à faire apparaître le retrait israélien des territoires occupés au cours de la guerre comme le problème principal. C'est en cela que ce conflit est particulier. Une question qui devrait faire partie du règlement final du conflit devient ainsi une condition préalable à des négociations menant à un accord de paix. Quels que soient les sentiments que l’on nourrit sur l’essence du conflit israélo-égyptien, on ne peut qu’admirer l'utilisation adroite d'un tour de passe-passe intellectuel visant à inverser les rôles au détriment d’un adversaire, et à lui faire endosser le fardeau de sa propre obstination. » (66).

Les chartes fondatrices de l’OLP et du Hamas

Quand on se penche sur les développements survenus à cette époque, on doit mentionner les différentes versions de la charte fondatrice de l’OLP, à partir de 1964. Elles ont fourni un message idéologique codifié qui incarnait aux revendications et les mythes palestiniens. Au début, cette charte n'a pas eu beaucoup d’effet, mais par la suite, en particulier après 1973, elle est devenue le credo de l’OLP. Il est important de faire observer que Ion Mihai Pacepa, ancien chef des services secrets roumains, passé à l'Ouest, a révélé :

« en 1964, c'est un premier Conseil de l’OLP composé de 422 représentants palestiniens triés sur le volet par le KGB, qui a approuvé la charte nationale palestinienne. Ce document avait été rédigé à Moscou. Moscou est également à l’origine de la Charte nationale palestinienne et de la constitution palestinienne, rédigées avec l'aide d'Ahmed Choukeiry, un agent d’influence du KGB, qui devint le premier président de l’OLP. » (67).

Le professeur Yehoshafat Harkabi a probablement été le premier à reconnaître l'importance de ce document et à avoir soigneusement analysé son contenu et son style. Dans son introduction à la parution du texte de la charte palestinienne accompagné de son commentaire, Harkabi a observé que le caractère absolu de l'inversion de la réalité par les Palestiniens était totalitaire dans son essence :

« Le mouvement palestinien revendique des caractéristiques de nature "absolue" et "totale" Il y a une justice absolue des positions palestiniennes, par opposition à l'injustice absolue d'Israël… le droit est uniquement du côté palestinien, qui est seul digne d’accéder à l'autodétermination ; les Israéliens sont à peine des créatures humaines, qui peuvent, au mieux, être tolérées dans l'État palestinien comme individus, ou en tant que communauté religieuse… le lien historique des Juifs avec la terre d'Israël est une duperie ; le lien spirituel, tel qu’il est exprimé par la centralité de la terre d'Israël pour le judaïsme, est une falsification ; de façon cavalière, des décisions internationales telles le Mandat accordé par la Société des Nations, ou la résolution des Nations Unies pour la partition de la Palestine, sont tenues pour nulles et non avenues. » (68).

Le contenu de la charte de l’OLP est essentiel pour nous permettre de comprendre ce qu’est l'Autorité palestinienne d'aujourd'hui. Le fait que Yasser Arafat ait refusé de modifier ce document, quoiqu'il ait feint de le faire en présence du Président Clinton, le 14 décembre 1998, est la meilleure indication de ses intentions réelles (69). Le contenu de la charte du Hamas de 1988, dont on peut trouver le texte sur Internet, est du même ordre (70). Küntzel a retracé le cheminement de cette méthode particulière d'inversion de la réalité à partir de sources nazies :

« L’impact renouvelé des théories de la conspiration, de facture nazie, saute aux yeux quand on se penche sur la Charte des Frères musulmans de Palestine, plus connus sous le nom de Hamas. Adoptée en 1988, leur charte se sert de façon explicite de la rhétorique antisémite de l'ex-Mufti de Jérusalem. Celui-ci avait calqué son discours sur celui des nazis. Selon cette charte, "les juifs étaient derrière la Révolution française, ils étaient aussi derrière les révolutions communistes". Ils étaient "derrière la première Guerre Mondiale afin d'éliminer le Califat islamique… et ils sont de même derrière la Deuxième Guerre mondiale. Elle leur a servi à faire des bénéfices énormes grâce aux ventes d’armes, et à préparer l’établissement de leur État". Ils ont suscité la création des Nations Unies et du Conseil de sécurité… afin de régner sur le monde par leur intermédiaire. Il n'est pas de guerre, où que ce soit, qui n'ait pas été marquée de leur empreinte [celle des juifs]". Le texte original de la charte l'affirme clairement, à l’article 32, dans lequel il est écrit que les intentions des sionistes "[ont été] révélées dans les Protocoles des sages de Sion, leur conduite actuelle étant la meilleure preuve d'authenticité de ce qui y est écrit". » (71).

On n’a pas accordé suffisamment d'importance à ces chartes. Néanmoins, les mythes qu'elles incarnent sont intégrés dans une vision du monde, que les affabulations paranoïaques de la propagande palestinienne ont plaquée sur la réalité.

"Sionisme égale racisme"

Le 10 novembre 1975, l'Union Soviétique et ses alliés firent voter la résolution 3379 de l'Assemblée générale de l'ONU, intitulée "Le sionisme est un racisme", qui a transformé un slogan antisémite en "vérité" internationalement reconnue (72). Les rabbins Abraham Cooper et Harold Brackman ont expliqué que "le terme 'racisme' a été inventé en 1936 pour rallier l’opinion scientifique et politique en vue de réfuter la doctrine nazie de la "supériorité de la race aryenne" par rapport aux juifs et aux prétendus sous-hommes" (73). Si l'on s'en tient à la signification initiale de ce terme, le "racisme" renvoie à l'une des plus grandes mystifications du nazisme. Prôner l’équivalence du sionisme et du racisme constitue une grave accusation et une inversion de la réalité.

Bien que la résolution 3379 ait finalement été abrogée, le 16 décembre 1991, et l'Union soviétique reléguée au statut de d’histoire ancienne, peu de temps après (le 26 décembre 1991), le préjudice causé à Israël fut considérable. En réduisant une question complexe à un slogan, cette accusation, qui inversait la réalité, a empêché tout débat rationnel sur les vrais problèmes du Moyen-Orient. Dans une époque de communication de masse, où l'étude du passé n'est plus de mode, des slogans comme "sionisme égale racisme" se sont substitués à la connaissance des faits. Ils sont envahi le discours dominant et la conscience d'un large public dépourvu de sens critique.

Les ennemis d'Israël ont proféré beaucoup d'accusations dans les années qui ont suivi la résolution 3379 ; mais, pendant un certain temps, ils ont épargné à Israël une nouvelle offensive générale contre sa légitimité. Les choses ont changé avec la Conférence mondiale de l'ONU contre le racisme, qui a eu lieu à Durban, en Afrique du Sud, du 28 août au 8 septembre 2001. Durban a été le théâtre de discours et d’une agitation antisémites et anti-israéliens, d’une intensité qu’on n’avait pas connue depuis les années 1930.

Parmi les principaux acteurs qui se sont joints à cette entreprise, on trouve le Haut-commissaire de l'ONU aux droits de l'homme et secrétaire général de la conférence, Mary Robinson (74) ; Arafat, Hanan Ashrawi et Farouk Kaddoumi, pour l'Autorité palestinienne ; Ahmed Maher et l'Union des avocats arabes, pour l'Égypte ; Farouk Al-Shara, pour la Syrie ; et le délégué iranien. Il y avait aussi des représentants des ONG, l'Union européenne, les Émirats Arabes Unis, le Pakistan, Cuba, la Chine, le Soudan, l'Irak, le Chili, la Jamaïque, la Finlande, et l'Afrique du Sud.

Calée sur la tradition du slogan "sionisme égale racisme", la conférence de Durban fit un usage massif de l'inversion de la réalité. En effet, les ONG appelèrent au « rétablissement de la résolution de l'ONU qui identifiait le sionisme au racisme », et à « la mise en quarantaine absolue d'Israël, assimilé à un État d'apartheid » ; de plus, elles accusèrent Israël de "crimes contre l'humanité, nettoyage ethnique, et génocide" (75).

Ce message était fondamentalement identique à ceux des années 60 et 70, évoqués plus haut. Il était en phase avec la profession de foi de la Komsomolskaya Pravda du 4 octobre 1967, et la "Déclaration sur l'égalité des femmes" de la Conférence mondiale de 1975, organisée pour célébrer l'Année internationale de la Femme (76). La répétition d'un message identique, même après des décennies, est une constante notoire de la propagande de masse moderne.

La signification de ce qui s'est passé à Durban n'a pas encore été pleinement analysée ; en particulier les intentions abjectes de ses commanditaires n'ont pas été complètement élucidées - celles de l'Égypte, censée être en paix avec Israël, comme celles de l'Autorité palestinienne et de l'Iran. Leurs outrances ont surpassé les accusations de la résolution 3379. Les auteurs de la résolution originale, "Le sionisme est un racisme", prétendaient que l'opposition au sionisme n'était pas de l'antisémitisme. Désormais, après Durban, tous les faux-semblants se sont dissipés. L'antisémitisme au nom de la justice pour les Palestiniens est à présent devenu acceptable. Une condition de "convergence", pour employer l’expression de Jeffrey Herf, a été atteinte. Cela signifie que l'antisémitisme et l'antisionisme ont fusionné, probablement pour la première fois depuis l'ère nazie (77).

Selon Anne Bayefsky et les rabbins Cooper et Brackman, les thèses suivantes se sont faites jour à Durban :

• Négation du fait que la question de l'antisémitisme relève des droits de l'homme de notre époque.
• Cautionnement de l'antisémitisme au nom du combat contre le racisme.
• "L'antisémitisme n'est pas une manifestation du racisme contemporain".
• Reconnaissance des Palestiniens comme victimes du racisme israélien.
• Confiscation du terme "Holocauste".
• Approbation du terrorisme - ou de la "lutte armée" - en tant que méthode de combat contre le racisme.
• Disqualification et mise en quarantaine de l'État juif, au nom du multiculturalisme. (78)

Méthodes, contenus, et intentions

Peu avant sa mort, l'homme d'État français, Georges Clemenceau, rencontra, dans des circonstances amicales, un émissaire de la République de Weimar. Celui-ci souleva la question de la responsabilité du déclenchement de la première guerre mondiale. Il demanda à Clemenceau : « Selon vous, que penseront les futurs historiens de cette question pénible et controversée ? » Clémenceau répondit: "Je ne sais pas. Mais je tiens pour acquis qu'ils ne diront pas que l'Allemagne a été envahie par la Belgique. » (79). A son époque, "le Tigre" manifestait un goût pour l'évidence des faits, qui a disparu depuis lors.

Combien de personnes se souviennent encore qu'en juin 1967, Israël déjoua les plans des véritables agresseurs dans un acte d'autodéfense : l'égyptien Gamal Abdel Nasser avait conclu une alliance avec le roi Hussein de Jordanie et le syrien Hafez El-Assad pour annihiler l'État juif ? Et qui sait encore que le blocus égyptien du Détroit de Tiran, en mai 1967, était un acte de guerre ?

Cette étude s'est fixé comme objectif d'obéir à la recommandation de Marc Bloch prescrivant d'attribuer au mensonge une valeur de preuve « …un mensonge en tant que tel est, à sa manière, un témoignage », qui permet dans une certaine mesure de remonter à ses origines et à ses motifs. Pendant plus d'un demi-siècle, l'inversion de la réalité, qui a été l'aspect essentiel de la guerre des médias contre Israël, lui a causé un tort considérable. L'accusation selon laquelle Israël est l'agresseur et, plus récemment, que les musulmans sont victimes de préjugés et "d'islamophobie", est à la racine de cette mystification. Le but de ce mensonge est de récuser la légitimité de l'État juif, de façon à priver Israël de son droit souverain de se défendre, et à fournir la justification de la prochaine agression contre ce pays et de la violence contre des Juifs de la Diaspora. Cette méthode de propagande découle directement du mythe paranoïaque du troisième Reich, qui accusait le monde juif de vouloir détruire l'Allemagne et son peuple. Elle est totalitaire dans ses procédés et dans la nature "absolue" de son telos, ou aboutissement logique. Elle rejette intégralement toute revendication d'Israël, et ne laisse aucune place à l'autocritique ou au compromis. Utilisant la même stratégie que celle que la communauté internationale appliqua naguère contre l'Afrique du Sud, l'objectif à long terme des ennemis d'Israël est de détruire l'État juif, même si cela doit prendre des années. Dans ce cas précis, le choix des moyens révèle le but final de ceux qui les utilisent.

Pour sa part, Israël est soumis à l'impératif stratégique de se défendre sur le champ de bataille, mais pour pouvoir exercer ce droit souverain, il lui faut affirmer avec efficacité sa légitimité dans le vaste forum de l'opinion publique. Israël doit donc bien identifier le type de guerre dans lequel il est engagé, puis déterminer une stratégie pertinente basée sur des renseignements sérieux (80).

Ce serait une erreur de négliger la dimension morale de ce problème. Comme on le sait, pour Goebbels, « la propagande en tant que telle n'est ni bonne ni mauvaise. Sa valeur morale est déterminée par les objectifs qu'elle se fixe » (81). Ces procédés contiennent un vice interne puisque le principe de base de l'inversion de la réalité implique la violation de la vérité, qui conduit elle-même à une inversion de la moralité et de la responsabilité morale. On ne peut pas utiliser des mensonges au service d'une "plus Grande Vérité" sans devenir un menteur. Dans la plupart des cas, quand on ment pour le compte d'une "plus Grande Vérité", cette soi-disant "Vérité" finit vite par se transformer en un autre mensonge. Intrinsèquement, l'inversion de la vérité et de la réalité ne peut pas être mise au service d'un objectif moralement valable.

Quelle vertu une cause peut-elle posséder, si elle ne peut être défendue qu'avec des contrevérités ? Au delà des contextes particuliers, l'inversion de la vérité constitue une agression contre les bases mêmes de la culture moderne, qui est fondée sur une pensée empirique et rationnelle. Si cette agression était couronnée de succès, le langage risquerait de perdre toute valeur et la société régresserait vers un état d'anomie. Par conséquent, mettre en évidence les mensonges qui sont au cœur de la bataille de la communication, et critiquer ceux qui les répandent, est une nécessité urgente.

Joël Fishmann * © JCPA

* Joël Fisman est membre du Centre de Jérusalem pour les Affaires Publiques (JCPA) et Président de la Fondation pour la Recherche sur la communauté juive de Hollande, à l'Université Hébraïque de Jérusalem. Il est l'auteur de "Dix ans après Oslo : La guerre populaire de l'OLP et la réponse inappropriée d'Israël", JCPA, Jerusalem Viewpoints No. 503, du 1er septembre 2003, et co-auteur, avec Efraim Karsh, de La guerre d'Oslo (Paris : Éditions de Passy, 2005). Les travaux de Joël Fishman portent sur la conduite de la guerre, et en particulier sur l'utilisation des médias et de la propagande.
Re: Grand mensonge et guerre des médias contre Israël - Par Joel Fishman - Etude - 2 - Notes -
04 septembre 2007, 06:49
Notes :

L'auteur exprime ses remerciements pour leur assistance et leurs conseils attentionnés au Prof. Jeffrey Herf, du département d'Histoire de l'Université du Maryland ; au Dr Matthias Küntzel du Collège technique de Hambourg, et membre de l'institut Vidal Sassoon, de l'Université hébraïque ; au Dr Daphne Burdman, chercheur associé de l'institut Truman, à l'Université hébraïque ; à M. Amnon Lord de Jérusalem ; et au dr. Shaul Baumann, membre de l'institut Vidal Sassoon, Université Hébraïque.

(1) Par exemple, Leon Poliakov, De l'antisionisme à l'antisémitisme (Paris : Calman Levy, 1969) [en français] ; Institut des affaires juives, La propagande antisémite soviétique : des preuves dans les livres, dans la presse et à la radio (Londres : Institute of Jewish Affairs, 1978) ; Robert Wistrich, L'Apocalypse d'Hitler : les Juifs et l'héritage nazi (Londres : Weidenfeld & Nicolson, 1985) ; Bernard Lewis, Sémites et Antisémites (New York : W. W. Norton, 1986).

(2) Voir Yigal Carmon, " Was ist arabischer Antisemitismus?" dans Klaus Faber, Jules H. Schoeps, et Sacha Stawski, eds., Neu-alter Judenhass: Antisemitismus, arabisch-israelischer Konflikt und europäische Politik (Berlin: Verlag für Berlin-Brandenburg, 2006), 209-10 [en allemand]. Carmon écrit : « En dépit de toutes ces manifestations bien connues, l'antisémitisme dans le monde arabe a été longtemps ignoré, même en Israël. Sauf quelques exceptions, la majorité écrasante des experts du Proche Orient en Israël et au dehors ont évité de traiter ce thème. L'idée que l'entreprise sioniste aurait dû résoudre le problème de l'antisémitisme a certainement joué un rôle. La conclusion qu'une haine, dont les Juifs croyaient être désormais préservés, devait aussi les frapper au Proche-Orient, est une chose que nombre d'entre eux préfèrent ne pas admettre. En outre, la crainte, fondée, que la révélation de tendances antisémites chez les adversaires de l'État juif ne renforce une politique indésirable en Israël, en fournissant un appui aux groupes politiques qui refusent tout compromis territorial, a pu avoir contribué à ce déni. » (Traduction de l'auteur). Voir aussi, Martin Kramer, Ivory Towers on Sand: The Failure of Middle Eastern Studies in America [Tours d'ivoire sur le sable : L'échec des études moyen-orientales en Amérique] (Washington, DC: Washington Institute for Near East Policy, 2001).

(3) Marc Bloch, The Historian's Craft, tr. Peter Putnam (New York: Vintage Books, 1953), 93.

(4) Marc Bloch, Apologie pour l'histoire ou le Métier d'historien, annote par Etienne Bloch (Paris: Armand Colin, 2004), 96.

(5) Philip M. Taylor, "Propaganda from Thucydides to Thatcher: Some Problems, Perspectives and Pitfalls" [La propagande de Thucydide à Thatcher : problèmes, perspectives et traquenards] (1992).

(6) "Goebbels on Propaganda" Der Kongress zur Nürnberg 1934 [Goebbels sur la propagande, le Congrès de Nürember en 1934] (Munich: Zentralverlag der NSDAP, Frz. Eher Nachf., 1934), 130-41 [en allemand], cité sur le site Web de Phil Taylor.

(7) Jeffrey Herf, The Jewish Enemy: Nazi Propaganda during World War II and the Holocaust [L'Ennemi Juif : la propagande nazie pendant la deuxième guerre mondiale et l'Holocauste] (Cambridge : Belknap Press of Harvard University Press, 2006), 270-71.

(8) Ibid., 51-52.

(9) Ibid., 64-65.

(10) Ernst H. Gombrich, Myth and Reality in German Wartime Broadcasts [Mythe et réalité des informations allemandes pendant la guerre] (Londres : Université de Londres, The Athlone Press, 1970), 14, 23. L'auteur remercie le Dr Matthias Küntzel pour cette référence.

(11) Ibid., 23.

(12) Pierre-Andre Taguieff, Rising from the Muck [Emerger de la fange], trad. Patrick Camiller (Chicago : Ivan R. Dee, 2004), 62.

(13) Ibid., 69.

(14) Sur le site Web The First Post.

(15) "The Monstrous Inversion" [L'inversion monstrueuse], 6 janvier 2006, sur le site de Menanie Phillips.

(16) Mark Landler, "German-Polish Ties Plummet to New Low; Post-World War II Treaty Is Challenged", International Herald Tribune, 22 décembre 2006.

(17) Philip M. Taylor, British Propaganda in the Twentieth Century (La propagande britannique au vingtième siècle] (Edinburgh: Edinburgh University Press, 1999), 27-29.

(18) Ibid., 23.

(19) Campbell Stuart, Secrets of Crewe House: The Story of a Famous Campaign [Les secrets de Crewe House : Histoire d'une campagne célèbre] (Londres : Hodder & Stoughton, 1920), 64.

(20) Taylor, British Propaganda [Propagande Britannique], 56-57.

(21) The Christian Century [Le siècle chrétien], cité par Robert Jan van Pelt dans son ouvrage, The Case for Auschwitz: Evidence from the Irving Trial [Procès pour Auschwitz : Les preuves du procès d'Irving] (Bloomington: Indiana University Press, 2002), 133-34.

(22) Ibid., 133.

(23) Taylor, British Propaganda [Propagande Britannique], 231.

(24) Carl J. Friedrich, "The Rise of Totalitarian Dictatorship" [La montée des dictatures totalitaires], dans Jack J. Roth, éd., World War I: A Turning Point in History [La première Guerre Mondiale : Un tournant dans l'histoire] (New York : Knopf, 1968), 53-54.

(25) "Hitler on War Propaganda from Mein Kampf" [Hitler sur la propagande de guerre, extrait de Mein Kampf], Volume un : A Reckoning [Une estimation], Chapitre VI : 'War Propaganda' [Propagande de Guerre], sur le site Web de Phil Taylor. Voir, en particulier, Eberhard Jäckel, Hitler's World View: A Blueprint for Power [La conception du monde de Hitler : Un projet pour le pouvoir], trad. Herbert Arnold (Cambridge: Harvard University Press, 1981) ; Gombrich, Myth and Reality [Mythe et réalité], 4.

(26) Mein Kampf (traduction anglaise de James Murphy, 134), cité par Wikipedia, "Le grand mensonge". L'original allemand de ce passage se trouve dans le livre 1, au début du chap. 10, à la rubrique # 252 : "Moralische Entwaffnung des gefährlichen Anklügers".

(27) Friedrich., 57.

(28) E. H. Carr en a donné une interprétation : "Quand ils prirent le pouvoir en Russie, les bolcheviques se sont retrouvés extrêmement démunis dans le domaine des moyens militaires et économiques inhérents à un conflit international. Leur principal atout était leur influence sur l'opinion des autres pays ; et il était donc normal et nécessaire qu'ils exploitent cette arme au maximum". E. H. Carr, Propaganda in International Politics [La propagande dans la politique internationale] (Oxford : Clarendon Press, 1939), 13.

(29) Hannah Arendt, The Origins of Totalitarianism [Les origines du totalitarisme], 2e éd. (New York : Méridian, 1958), 361.

(30) Omer Bartov, Hitler's Army: Soldiers, Nazis, and War in the Third Reich [L'Armée de Hitler : soldats, nazis, et guerre durant le troisième Reich] (New York : Oxford University Press, 1991), 106.

(31) Ibid.

(32) Ibid., 140, 141.

(33) Misha Louvish, éd., A People that Dwells Alone; Speeches and Writings of Yaakov Herzog [Un peuple qui réside solitaire; discours et écrits de Yaakov Herzog (London: Weidenfeld and Nicolson, 1975), 21.

(34) Jennie Lebel, Haj Amin ve-Berlin [Haj Amin et Berlin] (Tel Aviv : par l'auteur, 1996), 210-13 [en hébreu]. Voir également Sanche de Gramont, "Nasser's Hired Germans" [Les Allemands engagés par Nasser], Saturday Evening Post, 13-20 juillet 1963, 60-64.

(35) Kurt P. Tauber, Beyond Eagle and Swastika; German Nationalism since 1945 [Par delà l'aigle et la swastika; le nationalisme allemand depuis 1945] (Middletown, CT: Wesleyan University Press, 1967) II, 1115. L'auteur est redevable à Kevin Coogan pour cette référence.

(36) Matthias Küntzel, Jihad und Judenhass: Über den neuen antijuedischen Krieg [Le djihad et la haine des juifs : sur la nouvelle guerre antijuive] (Freiburg: Ça ira, 2002), 50-51 [en allemand].

(37) Description de Kurt P. Tauber, Beyond Eagle and Swastika [Par delà l'aigle et la swastika], II, 1269.

(38) Bundesarchiv-Findmittelinfo. Voir également Robert S. Wistrich, Who's Who in Nazi Germany [Qui est qui dans l'Allemagne nazie] (Londres : Routledge, 1995), 153.

(39) Schaul Baumann, The German Movement of Faith and Its Founder Jakob Wilhelm Hauer (1881-1962) [Le mouvement allemand de la foi et son fondateur, Jakob Wilhelm Hauer (1881-1962)], dissertation doctorale, Université Hébraïque, 1998, 241, n. 49. Voir également Ulrich Nanko, Die Deutsche Glaubensbewegung: Eine historische und soziologische Untersuchung [Le mouvement allemand de la foi : recherche historique et sociologique] (Marburg: Diagonal, 1993), passim [en allemand].

(40) Karla Poewe, New Religions and the Nazis [Les nouvelles religions et les nazis] (New York et Londres : Routledge, 2006), 25.

(41) Schaul Baumann, Die Deutsche Glaubensbewegung und ihr Gruender Jakob Wilhelm Hauer (1881-1962) [Le mouvement allemand de la foi et son fondateur, Jakob Wilhelm Hauer (1881-1962)], Alma Lessing (Marburg : Diagonal-Verlag, 2005), 171, n. 358 [en allemand].

(42) Emil L. Fackenheim, To Mend the World: Foundations of Post-Holocaust Jewish Thought [Réparer le monde : Fondements d'une pensée juive après l’Holocauste] (Bloomington et Indianopolis : Indiana University Press, 1994), 184.

(43) Ibid., note de bas de page.

(44) Voir : Jeffrey Herf, "Convergence: The Classic Case, Nazi Germany, Anti-Semitism and Anti-Zionism during World War II" [Convergence : Le cas classique, l'Allemagne nazie, l'antisémitisme et l'antisionisme pendant la Deuxième Guerre mondiale], The Journal of Israeli History 25 : 1er mars 2006), 66-79. Dans ce texte, Herf a établi que c'était la politique officielle et "un élément d'un vaste effort stratégique", comme le montrent les directives à la presse et les textes eux-mêmes, "courtiser les Arabes pour qu’ils se joignent aux puissances de l’Axe" (p. 67). Il en a résulté "une convergence de l'antisémitisme et de l'antisionisme dans le régime nazi (p. 72).

(45) Wikipedia.

(46) “Judentum und Islam als Gegensaetze,” Die Judenfrage vol. 6, numéro 24 (15 décembre 1942) : 278. cité et commenté par Herf, The Jewish Enemy [L'ennemi juif], 181.

(47) Gerald Fleming, Hitler and the Final Solution [Hitler et la solution finale] (Berkeley : Publications de l’Université de Californie, 1984), 101-105. Ce chapitre décrit la visite de l'ex-Mufti à Hitler, le 21 novembre 1941, et contient le protocole de leur discussion.

(48) Maurice Pearlman, Mufti of Jerusalem: The Story of Haj Amin el Husseini [Le Mufti de Jérusalem : Histoire de Haj Amin El Husseini (Londres: Gollancz, 1947), 64.

(49) Lebel, Haj Amin, 212.

(50) Les amis de Rassinier.

(51) Wikipedia.

(52) Bundesarchiv-Findmittelinfo.

(53) Wistrich, Hitler's Apocalypse [L'Apocalypse de Hitler], 176.

(54) Lewis, Semites and Anti-Semites [Sémites et Antisémites], 207.

(55) Mikhail Heller et Aleksandr M. Nekrich, Utopia in Power: The History of the Soviet Union from 1917 to the Present [L'Utopie au pouvoir: Histoire de l'Union soviétique de 1917 jusqu'à nos jours], trad. Phyllis B. Carlos (New York : Summit Books 1986), 670 : « La guerre des Six jours de 1967 a ouvert un nouveau chapitre dans l'histoire de l'antisémitisme soviétique. Après cette guerre, les autorités ont cessé d'avoir honte de l'antisémitisme, et il a acquis une pleine légalité. Le sionisme est devenu le dernier objet de haine approuvé et autorisé, au même titre que les Nepmen, les saboteurs, et les koulaks l'avaient été par le passé. Dans les livres et les périodiques, tirés à des millions d'exemplaires, ainsi que dans les films et les émissions de télévision, le sionisme a été dépeint comme la menace la plus sérieuse pour l'État soviétique. Une Commission permanente a été créée dans la section des sciences sociales de l'Académie des Sciences de l'URSS "pour coordonner la recherche consacrée à l'étude et à la critique de l'histoire, de l'idéologie, et de l'activité pratique du sionisme". »

(56) Stefan T. Possony, Waking Up the Giant [Réveiller le géant] (New Rochelle, NY: Arlington House, 1974), 473.

(57) Poliakov, De l'antisionisme, 147. Selon Martin A. Lee, le titre de la brochure en question était "America - A Zionist Colony" [L'Amérique, une colonie sioniste]. Martin A. Lee, The Beast Reawakens [La Bête se réveille] (New York : Routledge, 2000), 168. Selon Possony, qui s’appuie sur des sources non spécifiées, en 1968, les services de propagande de l’Allemagne de l’Est auraient utilisé pas moins de 39 anciens membres du Ministère de la propagande de la Gestapo et de Goebbels. Waking Up the Giant [Réveiller le géant], 472.

(58) Die gleiche Sprache: Erst feur Hitler – jetzt feur Ulbricht; Pressekonferenz von Simon Wiesenthal am 6. September 1968 in Wien [Le même langage : d'abord dans la bouche d'Hitler, à présent dans celle d'Ulbricht; Conférence de Presse de Simon Wiesenthal, le 6 septembre, à Vienne] (Bonn: Deutschland-Berichte, 1968).

(59) Voir, en particulier: J. H. Brinks, "Political Anti-Fascism in the German Democratic Republic" [La politique anti fasciste dans la République Démocratique Allemande, Journal of Contemporary History, Vol 32, No. 2 (April 1997): 214. L'auteur remercie Alexander Arndt, stagiaire Aspen au JCPA, pour cette référence.

(60) Yuri Ivanov, Ostorozno : sionizm ! [Attention : sionisme ]], cité par William Korey, Russian Antisemitism, Pamyat, and the Demonology of Zionism [L'antisémitisme russe, Pamyat, et la démonologie du sionisme] (Chur, Suisse : Harwood Academic Publishers, 1995), 20, n. 20.

(61) Pravda, 9 mars 1969, cité par Korey, Russian Antisemitism [L'antisémitisme russe], 21 et n. 21.

(62) Pour l'utilisation des slogans dans la propagande soviétique, voir Joel Fishman, "The Cold-War Origins of Contemporary Antisemitic Terminology" [La guerre froide, source de la terminologie antisémite contemporaine], Jerusalem Viewpoints, N° 517, Jerusalem Center for Public Affairs, 2-16 mai 2004.

(63) Bernard Lewis, "The Anti-Zionist Resolution" [La résolution antisioniste, Foreign Affairs, Octobre 1976, 54. [A propos de l’abrogation du texte accusant le sionisme d’être un forme de racisme, voir "Sionisme=racisme: résolution 3379, votée et abrogée par l'ONU".]

(64) Bat Ye’or, Eurabia: The Euro-Arab Axis [Eurabia : L'Axe euro-arabe] (Madison/Teaneck, NJ: Fairleigh Dickinson University Press, 2005), 44, Sur le même sujet, voir Ruth R. Wisse, "Israel and the Intellectuals: A Failure of Nerve?" [Israël et les intellectuels : Une crise de nerfs ?], Commentary, mai 1988, 19. Dans cet essai de qualité, Wisse a soulevé la question de "l'inversion morale du vocabulaire" du Président Charles de Gaulle dans ses accusations contre Israël.

(65) Bertrand Russell, "Open Letter to Wladyslaw Gomulka" [Lettre ouverte à Wladyslaw Gomulka], World Jewry, vol. 11, numéro 6 (novembre-décembre 1968), 8, cité en premier dans Possony, Waking Up the Giant [Réveiller le géant], 473.

(66) Richard Pipes, "Some Operational Principles of Soviet Foreign Policy" [Quelques principes opérationnels de la politique étrangère soviétique] dans M. Confino et S. Shamir, éd., L'URSS et le Moyen-Orient (Jérusalem : Israel Universities Press, 1973), 19, 20. Les chercheurs israéliens, Gidon Remez et Isabella Ginur, utilisant des sources russes, ont découvert qu'en 1967, l'Union Soviétique projetait une invasion massive d'Israël, mais qu'elle a été prise de vitesse [par l’ampleur de l’attaque préventive d’Israël]. Les résultats de leur enquête viennent d’être publiés, sous le titre Foxbats Over Dimona. The Soviets' Nuclear Gamble in the Six-Day War [Des Foxbats au-dessus de Dimona, le pari nucléaire soviétique lors de la Guerre des Six Jours] Yale University Press, mai 2007.

[yalepress.yale.edu]

(67) "From Russia with Terror" [De Russie avec le terrorisme], interview de Ion Mihai Pacepa, par Jamie Glazov, 1er mars 2004, sur le site Web de FrontPage Magazine.

(68) Y. Harkabi, The Palestine Covenant and its Meaning [La Charte de la Palestine et sa signification] (Londres : Vallentine, Mitchell, 1979), 12, 13.

(69) Voir Khaled Abu Toameh, "Kaddoumi: PLO Charter Was Never Changed" [Kaddoumi : La Charte de l’OLP n'a été jamais modifiée], Jerusalem Post, 23 avril 2004.

(70) Sur le site Web du Palestine Center.

(71) Ibid., cité par Matthias Küntzel, "Islamic Antisemitism and Its Nazi Roots" [L'antisémitisme islamique et ses racines nazies], Antisemitism international ([SICSA] 2004) : 47.

(72) Alex Grobman, Nations United [Des Nations unies] (Green Forest, AR: Balfour Books, 2006), 37-48. Voir également Yohanan Manor, To Right a Wrong: The Revocation of the UN General Assembly Resolution 3379 Defaming Zionism [Corriger un mal : L'abrogation de la résolution 3379 de l'Assemblée générale de l'ONU diffamant le sionisme] (New York : Shengold, 1996).

(73) Abraham Cooper et Harold Brackman, "Through a Glass, Darkly: Durban and September 11th" [A travers une vitre, obscurément : Durban et le 11 septembre] Midstream, novembre 2001, 2.

(74) Pour le rôle, systématiquement partisan, de Mary Robinson, voir, en particulier, Tom Lantos, "The Durban Debacle: An Insider's View of the UN World Conference against Racism" [La débâcle de Durban : un regard de l'intérieur sur la Conférence mondiale de l'ONU contre le racisme], Fletcher Forum of World Affairs, vol. 26, n° 1 (2002) ; réimpression par l'Institut du Congrès juif mondial (Jérusalem, 2002).

(75) Anne Bayefsky, "The UN World Conference against Racism: A Racist Anti-Racism Conference" [La conférence mondiale de l'ONU contre le racisme : Une conférence antiraciste raciste], ASIL Proceedings (2002) : 67.

(76) Lewis, "Anti-Zionist Resolution" [La résolution antisioniste], 54.

(77) "Convergence: The Classic Case, Nazi Germany, Anti-Semitism and Anti-Zionism during World War II" [Convergence : Le cas classique, l'Allemagne nazie, l'antisémitisme et l'antisionisme pendant la Deuxième Guerre mondiale].

(78) Bayefsky, "UN World Conference" [La conférence mondiale de l'ONU], Cooper and Brackman, "Through a Glass" [A travers une vitre] 2.

(79) Hannah Arendt, « Truth and Politics » [Vérité et politique], dans Between Past and Future [Entre passé et futur] (New York: Viking Press, 1954), 239.

(80) Carl von Clausewitz écrit que la guerre est un instrument de la politique et que l'homme d'Etat et le chef militaire doivent déterminer le genre de guerre dans laquellle ils se lancent. On War [De la guerre], éd. et trad.: Michael Howard et Peter Paret (Princeton : Princeton University Press, 1984), 88-89.

(81) "Goebbels on Propaganda" [Goebbels sur la propagande
La vérité démembrée
04 septembre 2007, 05:42
La vérité démembrée - Gilles William Goldnadel - 18 juin 2007

Blog de l'auteur : [blognadel.over-blog.com]

Il existe trois pathologies politiques qui s'aggravent les unes les autres.

La première, représentée emblématiquement par Leïla Shahid, devant un micro de France Inter toujours aussi bienveillant, et qui lui fait dire que ce qui se passe à Gaza est de la faute exclusive des Américains, est caractérisé par l'impossibilité du nationalisme arabo-palestinien de se remettre en question.

La seconde, incarnée brillamment par le journaliste du Monde Sylvain Cypel, consiste pour un alter-juif médiatisé à, au contraire, prendre systématiquement le contre-pied de la position de l'État juif.
C'est à Cypel que l'on doit, il faut le rappeler, l'une des plus magnifiques désinformations de la décennie : la révélation, sans aucune précaution, à la première page du très sérieux, de l'existence d'un réseau d'espionnage israélien aux États-Unis qui aurait eu vent du projet d’attentat contre les Tours Jumelles, et ce serait bien gardé de prévenir les autorités américaines...

Quelques jours plus tard, un lecteur particulièrement vigilant aura pu prendre connaissance d’un démenti aussi piteux que confidentiel.

Bref, c'est à ce même genre d'exercice que le précité s'est livré, toujours au micro de Radio France, en martelant assez nerveusement que tout était de la faute d'Israël.

La troisième pathologie est d'origine plus vulgaire, elle provient, faut-il le répéter, d'un cocktail détonant, et aux proportions variables, d'idéologie délétère anti-occidentale et d'agacement devant les Juifs debout.

Hubert Védrine, en dépit des grands airs qu'il se donne, caractérise avec beaucoup de conviction cette maladie intellectuelle de l'inconscient.

C'est ainsi que – toujours au même micro – l'ancien ministre se lamentait de ne pas voir à la tête d'Israël, des États-Unis, de l'Europe, des dirigeants qui auraient pu éviter ce qu'il considérait comme la pire des catastrophes.

À aucun moment, il n'est venu à l'esprit de celui qui a pourtant la réputation de ne pas en manquer, qu'il serait bon, qu'un jour, le peuple arabe de Palestine dispose, lui aussi, d'un responsable digne de ce nom.
En réalité, cette suggestion ne pouvait pas venir à sa conscience, encore moins être verbalisée, car les Palestiniens sont depuis toujours traités par leurs « amis » comme des mineurs incapables et, partant, non soumis à un quelconque problème de responsabilité.

Cette incapacité d'une grande partie de l'Occident médiatique et intellectuel à exercer son esprit critique – si aiguisé lorsqu'il s'agit d'Israël ou des États-Unis – à l'endroit des Arabes de Palestine renforce la propre inaptitude de ces derniers à sortir de leur éternelle posture victimaire.

Imaginons un seul instant que ce soit Tsahal qui ait tiré sur une foule sans défense, qui ait précipité du haut d'un minaret un imam du Hamas – transformé incontinent en saint martyr avant de retomber au sol –, qui aurait froidement donné le canon, qui sur des ambulances, qui sur des hôpitaux.
Dès le lendemain, des pacifistes alter-mondialistes, à moins que ce soit des antiracistes en keffieh, auraient défilé dans les rues de Paris et de Londres aux cris de : Génocide en Palestine ! et d'Israël Nazi !

Ces trois pathologies ont en commun de mettre en scène leurs fantasmes tout en tournant le dos délibérément au réel.

C'est ainsi que, dans l'affaire de Gaza comme dans la commémoration du 40e anniversaire de la guerre des Six Jours (voir notamment l’extraordinaire article de Michel Bole-Richard dans Le Monde intitulé «la Palestine démembrée»), certains faits ont été si fantastiquement occultés, qu'on ne sait plus vraiment si on se trouve encore sur le terrain de la mauvaise foi idéologique manière Staline ou au pays de la déraison psychologique façon Ubu :

* Pas un mot sur l'incidence du terrorisme palestinien sur les rapports Israël-Palestine.

* Pas une allusion sur l'irrédentisme palestinien ou l'éducation à la haine.

* Rien sur le fait que c'est le peuple palestinien qui a choisi librement le Hamas.

* Rien sur le fait que le peuple israélien avait porté peu avant au pouvoir le parti Kadimah d'Ariel Sharon qui venait d'évacuer Gaza, avec un mandat clair de restituer une grande partie de la Cisjordanie, en dépit des implantations qui s'y trouvent.

* Quant aux responsabilités du Hamas dans les derniers mois : missiles sur Sderot, enlèvement de Gilad Shalit en territoire israélien, à l'incapacité ou au refus du président palestinien de s'en prendre aux réseaux terroristes, conformément à la feuille de route : bernique.

Non, rien de tout cela. La faute à l'occupation. La faute à ce satané mur construit par pur sadisme. La faute à Israël. Un point c'est tout.

Il n'empêche. Ainsi que je l'ai écrit, étonnamment ravi, dans mes derniers blog-notes, il semble bien qu'aujourd'hui l'idéologie niaise ait plus de mal qu'hier à occulter l’obstinée réalité.

Il n'est que de regarder les télévisions ou d'écouter certains observateurs : « Les Palestiniens enfoncent le dernier clou dans le cercueil de la cause palestinienne ».

Ce n'est pas moi qui le dis, ce n'est évidemment pas Hubert Védrine, encore moins Sylvain Cypel.

Seulement le chef de la diplomatie saoudienne.
ISRAËL : UN ETAT «COLONIAL»? - DOSSIER -
03 septembre 2007, 09:47
ISRAËL : UN ETAT «COLONIAL»? - A propos des mythes fondateurs de l’anti-sionisme progressiste - Par Jean Claude Baboulin pour Guysen Israël News - Mardi 31 janvier 2006 -

DOSSIER

La rédaction vous offre cette étude sur les mythes utilisés par les détracteurs de l'état d'Israël et leurs tentatives pour délégitimer cet état.

INTRODUCTION..........3

PREMIÈRE PARTIE : AUTOUR DE 1967..........4

SECONDE PARTIE : CONTRE LA THÈSE ANTI-COLONIALISTE..........7

Qu’est-ce qu’une « entreprise coloniale » ..........8

Quid de l’intérêt des puissances mandataires ?..........9

La « guerre des civilisations », déjà ?..........10

Les Arabes et leurs minorités : un problème ..........11


TROISIÈME PARTIE : QUESTIONS SUR L’ISLAM ET LA POLITIQUE..........12

Les Arabes et le Califat ottoman, la poule et la fourchette..........13

Le Califat arabe introuvable ..........14

L’antisionisme fédérateur ..........15

L’islam politique et le nom d’Israël..........16


POSTFACE (fin janvier 2006) ..........18

CARTES

Le plan de partage de l’ONU (novembre 1947) et les lignes d’armistice (1949) Israël et les territoires occupés (1967)

INTRODUCTION

La question du caractère « colonialiste » de l’Etat d’Israël est centrale pour comprendre la nature et les enjeux du conflit israélo-arabe.

En effet, l’idée selon laquelle ce conflit aurait pour cause « l’occupation des Territoires » (Cisjordanie seule, depuis l’évacuation de Gaza) par les Israéliens depuis 1967 est un pur effet de propagande de la part du camp arabe.

La guerre des Arabes contre Israël n’est pas motivée par l’occupation des territoires et leur « colonisation » par Israël depuis 1967. Elle est motivée par la conviction selon laquelle Israël est, par nature et par origine, un Etat colonial, donc illégitime.

PREMIÈRE PARTIE : AUTOUR DE 1967

L’occupation des territoires est la conséquence d’une guerre provoquée et perdue par les Etats arabes.

Elle n’est pas le résultat d’une « guerre de conquête » menée par Israël. Sans l’agression arabe de 1967 (1), il n’y aurait pas de « territoires occupés » (2). Il n’y a donc aucune raison pour que les Israéliens se retirent sans condition de ces territoires. La seule condition possible est celle d’un Traité de Paix qui règlerait définitivement l’ensemble des questions posées par le rejet arabe de la Résolution 181 de l’ONU en Novembre 1947 qui décide de la création d’un Etat juif et d’un Etat arabe de Palestine. Si, en effet, la paix n’est qu’une trêve dans la guerre arabe anti-sioniste, on ne voit pas quel serait l’intérêt pour Israël d’y souscrire.
La paix a été, depuis 1967, proposée à plusieurs reprises aux pays arabes.

Chaque fois, la réponse était dans l’exigence d’un retrait unilatéral des territoires, au motif des résolutions de l’ONU (lesquelles sont d’ailleurs ambiguës dans leur rédaction). On ne connaît pas de pays, agressé militairement à plusieurs reprises, qui accepterait de solder un compte de guerre sans garanties !

Les agressions arabes contre Israël ne datent pas de l’occupation des Territoires en 1967

– laquelle ne peut donc pas être considérée comme la raison de ces agressions, même rebaptisées « résistance nationale ». Derechef : la première guerre date de 1948-1949, quand les Etats arabes se sont opposés à la décision de l’ONU créant côte à côte un Etat arabe et un Etat juif. La création du Fatah par Yasser Arafat date de 1959, celle de l’OLP de 1964 : il n’y avait pas à l’époque de « territoires occupés » (si ce n’est la Cisjordanie par le Royaume Hachémite, et Gaza par l’Egypte).

Depuis 1967, les raisons invoqués par les anti-sionistes pour justifier leur soutien à la « cause palestinienne » n’apportent aucun élément de compréhension concernant les racines, la nature, et les enjeux de ce conflit et donc les voies pour en sortir. Les « colonies » en Cisjordanie et à Gaza, le Mur de sécurité, les barrages routiers, les éliminations ciblées, et toutes les autres mesures prises par Israël pour faire face à la violence palestinienne, sont la conséquence et non la cause de la situation de conflit. Pour les Israéliens quelle que soit leur tendance (du Likoud aux Travaillistes), ces mesures ne soient pas négociables sans un accord sur les questions de fond qui ont amené au conflit. C’est ce qu’il faut entendre lorsque les Israéliens disent que, pour eux, la sécurité est prioritaire au regard d’une paix qui ne serait pas globale et définitive.

Les « colonies » israéliennes dans les Territoires sont perçues de façon tout à fait fantasmatique et unilatérale par la conscience tiers-mondiste occidentale.

(1)Il y a eu cinq guerres entre Israël et ses voisins arabes : 1948-1949 (les Arabes contre l’indépendance d’Israël), 1956 (Israël contre l’Egypte, affaire du canal de Suez), 1967 (guerre des Six jours), 1973 (guerre du Kippour), 1982 (guerre du Liban).

Elles sont, d’abord, très hétérogènes dans leur nature et leurs motivations (implantations militaires élargies, zones d’habitat à faible coût, foyers messianistes).

Elles n’obéissent à aucune stratégie cohérente et centralisée, les plus expansionnistes des sionistes étant parfaitement conscients des dangers que représenterait une annexion des Territoires au regard de l’identité juive de l’Etat (problème démographique).

L’évacuation de Gaza démontre que « l’occupation des territoires » n’est pas la question essentielle pour Israël, même si elle peut être un objectif en soi pour une minorité d’activistes messianistes facilement remis dans l’ordre.

Elle n’est pas davantage la question essentielle pour les combattants anti-sionistes, qui n’ont pas modifié d’un iota leur stratégie guerrière depuis l’évacuation.

(2)Sans doute n’y aurait-il pas davantage de « Palestine » ! Rappelons que, de 1947 à 1967, personne n’empêchait les Arabes de créer un Etat palestinien.

Le grand succès du camp arabe depuis 1967 est d’avoir réussi à baser sa communication sur l’ambiguïté de la notion « d’occupation coloniale »
: faire croire que la guerre palestinienne visait l’occupation des Territoires et les implantations qui se sont développées dans son sillage, alors qu’elle vise l’existence même d’Israël en tant qu’ « occupation coloniale ».

Il ne s’agit pas d’une « guerre de libération nationale » mais d’une guerre anti-sioniste. Or, le sionisme n’est pas l’idéologie qui a pour projet d’occuper la Cisjordanie ! Le sionisme est, depuis 1897, l’idéologie qui a pour projet de donner aux Juifs un Etat national quelles que soient ses frontières (3).

Je n’analyserai pas ici les raisons qui expliquent le succès massif et foudroyant de cette communication : elles renvoient à l’effet, dans la conscience politique occidentale, de la mise en scène de ce conflit comme opposant « un peuple opprimé du tiers-monde » aux Juifs de la diaspora européenne, ceux-ci passant ainsi du statut de victimes (de la Shoah) à celui de bourreaux (4).

Ce qu’il faut donc éclairer, c’est bien le mythe de la nature coloniale de l’Etat d’Israël, ce mythe étant largement plus fondamental et plus déterminant, dans ce conflit et dans son éventuelle solution, que la question des Territoires.

(3)Relire Théodore Herzl à ce sujet. La question des frontières géographiques reste tellement ouverte dans le projet sioniste qu’elle constitue l’un des discriminants – mais pas le seul – qui oppose les différentes tendances du sionisme, entre les extrémistes qui veulent un Etat hébreu du Nil à l’Euphrate, et ceux qui sont prêts à négocier n’importe quelles frontières pourvu qu’elles garantissent la nature juive et la viabilité de l’Etat.

(4)La guerre de 1967 intervient cinq ans après la fin du procès Eichmann, qui a définitivement renversé le statut victimaire des Juifs : désormais souverains, ils jugent eux-mêmes leurs assassins, sans s’en remettre à la soi-disant « communauté internationale ».

SECONDE PARTIE : CONTRE LA THÈSE ANTI-COLONIALISTE

Qu’est-ce qu’une « entreprise coloniale » ?

Si l’on veut que les mots aient un sens, il faut leur en donner un qui soit univoque et fondé sur une expérience vérifiable. Appelons cette méthode le rationalisme minimal. Sinon, tout veut dire n’importe quoi.
Une entreprise coloniale, c’est l’appropriation par un pays, appelé métropole, du territoire et des richesses d’un autre pays appelé colonie, dans le but d’exploiter les richesses de ce dernier.
Une telle colonisation peut s’accompagner d’une politique de peuplement plus ou moins massive : elle le fut en Afrique du Nord, en Afrique du Sud, et dans les deux Amériques ; elle fut faible dans la plupart des pays d’Afrique noire, dans les Indes et en Indochine.
A l’évidence, ce modèle ne s’applique en aucune façon au cas d’Israël.
D’une part, la Palestine arabe n’a jamais disposé d’aucune richesse qui puisse intéresser une colonisation.

Déserts, pauvres exploitations agricoles dont les propriétaires Ottomans ne savaient que faire, et nulle trace de pétrole !
L’absence d’intérêt économique de la Palestine pour les puissances occidentales est tellement évident qu’il est même à l’origine du caractère socialiste des premières vagues d’immigration juive (le kibbouts est l’une des figures emblématiques du socialisme sioniste). Face à la rareté des richesses, les immigrants n’avaient guère d’autre solution que de s’organiser de façon collective, communautaire et militante, pour survivre et pour impulser le développement économique du pays.

L’immigration sioniste en Palestine a toujours été de nature politique(5) et non pas économique. Le Baron de Rothschild, mécène des premiers immigrants, y a laissé des plumes sans en recueillir le moindre bénéfice financier !

(5) Le projet sioniste est la réponse nationale des Juifs à l’antisémitisme. Il existe une tendance sioniste religieuse, mais elle n’est ni majoritaire ni centrale.

D’autre part, l’immigration juive n’était organisée, manipulée, impulsée, par aucune « métropole ».

Bien au contraire, les Anglais, principaux intéressés à cette région sur le plan stratégique, sont entrés à reculons dans le soutien au sionisme, en constatant la réaction des Arabes. La Déclaration Balfour est un accident de l’Histoire, dû à l’efficacité du lobbying sioniste dans une période d’incertitudes stratégiques : dès sa mise en application (1922, Traité de Lausanne), l’Angleterre a tout fait pour freiner le développement du Yishouv (6).
Quant aux immigrants juifs, ils étaient, sur le plan de leurs origines nationales, à peu près tout ce qu’on veut sauf les représentants d’une « métropole » !

Ajoutons qu’à cette époque, « l’impérialisme américain » était sinon inexistant, du moins sans pouvoir réel dans la région. Ce n’est qu’après 1945 qu’il est devenu, avec l’URSS, un acteur central au Moyen-orient. Les Etats-Unis ne peuvent donc être tenus pour responsables ni du projet sioniste ni de l’immigration juive entre 1880 et 1940.

Enfin – et ce point n’est pas le moins important – la présence juive dans la Judée rebaptisée « Palestine » par les Romains après l’écrasement de la révolte de Bar Khokba en 132-135, est effective et continue depuis cette époque.

Cette présence n’est donc pas une réalité récente et artificielle (« coloniale »). Non seulement il y a toujours eu des Juifs en Palestine, sous les Romains et les Byzantins, puis sous les Arabes, mais il y a toujours eu une immigration juive en direction de l’ancienne Judée, soit pour des raisons strictement religieuses (7), soit pour chercher refuge à la suite de persécutions.
Ainsi au milieu du 12ème siècle pour les Juifs d’Espagne victimes des musulmans Almohades ; aux 13ème et 14ème siècles pour les Juifs européens persécutés par l’Eglise et les monarchies nationales ; au début du 16ème siècle pour les expulsés d’Espagne après la Reconquista ; au 17ème siècle pour les victimes des pogromes cosaques et les milliers de disciples du « messie » Sabbataï Tsevi ; aux 18ème et 19ème siècles pour les Juifs qui fuyaient l’antisémitisme russe et polonais, et pour les « orthodoxes » ashkénazes qui s’opposaient au développement de la Haskalah (« Lumières » juives).
Il faut rappeler que Jérusalem était au milieu du 19ème siècle, donc avant les premières vagues d’immigration européennes, une ville majoritairement juive.

(6) Yishouv : nom donné à l’immigration juive en Palestine entre 1880 et 1939.

(7) Alyia : en hébreu, signifie « montée vers Jérusalem ».

Quid de l’intérêt des puissances mandataires ?

La Déclaration Balfour bénéficie d’une grande notoriété, mais elle n’était qu’une lettre d’intention
écrite par un ministre britannique de passage. L’acte qui marque la fondation du « Foyer national juif » en Palestine est le Traité de Lausanne, en 1922, qui, sous l’autorité de la SDN (Société des Nations, ancêtre de l’ONU), donne mandat à la France et à l’Angleterre pour administrer les Etats nés de l’effondrement de l’Empire Ottoman en 1917 (8).

Il n’est pas question de nier le caractère « colonialiste » de cette politique mandataire (la partage des dépouilles ottomanes). Mais les choses étant plus compliquées que ne le croient les idéologues « anti-impérialistes », il faut rappeler que, sans les mandats français et britanniques, tout le Moyen-orient risquait d’être livré à l’anarchie et aux guerres, puisqu’il n’existait à l’époque aucune dynamique ni aucune puissance régionale dominante. Ces mandats ne s’imposaient pas à des Etats préalablement existants : ils s’imposaient à des espaces politiquement vierges, dominés par les Ottomans depuis le 15ème siècle, et dans lesquels l’idée même d’Etat Nation était totalement inconnue (9).

L’échec du projet de « nation arabe » impulsé par Hussein (Faycal) d’Arabie pendant la guerre de 14-18 (avec le soutien britannique - cf. l’aventure de Lawrence d’Arabie) a démontré l’incapacité de ces peuples à s’unir dans un concept national unique.

La question que l’on peut poser, au regard de cette situation, et au regard de la nature nécessairement « intéressée » des puissances mandataires, est celle-ci : pourquoi ces puissances auraient-elles choisi le sionisme (un truc de doux rêveurs idéologues, sans « surface économique ») contre le monde arabo-musulman, dont l’intérêt stratégique était évident(10) Il y a là un mystère que les dénonciateurs du « sionisme au service des intérêts impérialistes » n’expliquent pas ! Il n’eut en effet pas coûté cher, et rapporté gros, à la France et à l’Angleterre, d’envoyer balader les sionistes. Ce qu’ils ont fait d’ailleurs, dès qu’ils se sont aperçu de la bourde commise dans la confusion des années 1917-1922.

(8)La France était chargée du mandat sur la Syrie et le Liban, l’Angleterre sur l’Irak, la Jordanie, et la Palestine.
(9)Sauf dans certains cas qui ne relevaient pas du Moyen-orient proprement dit : l’Iran (où régnait la dynastie perse des Séfévides depuis le 16ème siècle), la Turquie (où la « révolution des Jeunes Turcs » en 1908 avait donné naissance au nationalisme kémaliste), l’Egypte (où Bonaparte avait importé en 1800 le nationalisme des Lumières, relayé au 19ème siècle par la dynastie de Mehmet Ali), et le Maroc (royaume d’origine berbère, indépendant depuis le Moyen-âge). L’Arabie saoudite wahhabite, qui résistait contre le Califat ottoman depuis le 18ème siècle, s’est créée dans la guerre (1916-1924) entre la dynastie de Hussein ibn Ali(La Mecque) et celle de Saoud (Hedjaz).

La « guerre des civilisations », déjà ?

La vulgate anti-occidentale nous dit et nous répète que « les impérialistes n’aiment pas les Arabes et les musulmans »
(on se demande bien pourquoi !), et donc que le projet national juif en Palestine était destiné à empêcher le développement d’un espace moyen-oriental indépendant.

L’hypothèse que « les impérialistes » seraient un peu crétins par nature ne tient pas ! Accordons-leur au moins l’intelligence de leurs intérêts. Ils eussent été en contradiction avec eux-mêmes en soutenant le projet sioniste.

Rappelons que ce sont les puissances européennes qui ont simultanément :

- soutenu le nationalisme arabe contre l’empire ottoman allié à l’Allemagne ;

- « divisé pour régner » en créant des Etats arabes artificiels, selon la bonne vieille logique coloniale.

Pourquoi donc, ce faisant, les mêmes puissances européennes auraient voulu installer au Moyen-orient un Etat juif ne présentant aucun intérêt politique ni économique, mais capable à lui seul de fédérer tous les Arabes contre lui ?

On divise d’un côté, on réunit de l’autre ? Appelons cela un mystère, à moins de présupposer que la volonté occidentale « d’humilier les Arabes » serait plus forte que toute rationalité impérialiste…
Plutôt que de soutenir pareilles billevesées, nous préférons penser que ces années cruciales (pendant la guerre de 14-18 et immédiatement après) ont vu s’opposer deux conceptions occidentales de l’Etat : la conception anglo-saxonne, qui accepte l’idée d’Etat communautaire (le projet de la « nation arabe » de Hussein d’un côté, le projet sioniste de Foyer national juif de l’autre) ; et la conception française, qui préfère forcer le concept d’Etat Nation a entrer dans des cadres régionaux auxquels il n’est pas adapté (voir la différence entre le système libanais – inventé par la France – et l’idée d’Etat juif). De ce point de vue, il ne fait guère de doute que la France a une responsabilité bien plus grande que l’Angleterre dans la « balkanisation » du Moyen-orient au sortir de la guerre 14-18.

Les Arabes et leurs minorités : un problème

L’un des arguments avancés par les Européens pour soutenir brièvement (entre 1917 et 1922) le projet sioniste était celui de la « protection des minorités ».

On n’accordera pas une foi aveugle à ce genre de bonnes intentions. Cependant, il faut bien reconnaître que l’aveuglement est aussi du côté des pro-arabes, lesquels ignorent – ou veulent ignorer – le comportement des pays d’islam à l’égard de leurs minorités.

On peut citer les Berbères au Maghreb, les Coptes en Egypte, les Chiites en pays sunnite et les Sunnites en pays chiite, les chrétiens chaldéens (Irak et Syrie) et maronites (Liban), les Kurdes, les Arméniens. Et sans doute quelques autres oubliés.

Ceux-là ont toujours été dominés, opprimés, discriminés, massacrés à l’occasion, par les pouvoirs islamiques.

Encore les Juifs et les Chrétiens bénéficiaient-ils du statut de dhimmis (inférieurs protégés) qui, depuis le 7ème siècle, leur avait permis d’échapper au sort peu enviable des minorités nationales et religieuses en Europe. Mais justement : avec la fin du Califat ottoman et l’émergence d’Etats nations modernes, le statut de dhimmis disparaissait automatiquement.

C’est la mesure de ce risque ? qui a présidé à la création du Liban (pour la protection des Chrétiens) et du Foyer national juif en Palestine.

On ne voit pas en quoi il y aurait là une quelconque « politique coloniale » ! On peut seulement regretter que la même chose n’ait pas été faite pour les Kurdes et les Berbères, par exemple (11).

(10) Ne pas oublier que l’ère des génocides s’est ouverte par le massacre des Arméniens chrétiens en 1915, commis par les Turcs musulmans devenus des nationalistes modernes !

(11) S’ils ont été abandonné à leur triste sort de minorités en pays arabo-musulmans, c’est sans doute que, à la différence des Chrétiens et des Juifs, ils n’étaient pas de « culture européenne ». Les bonnes intentions rencontrent toujours leurs limites…

TROISIÈME PARTIE : QUESTIONS SUR L’ISLAM ET LA POLITIQUE

Les Arabes et le Califat ottoman, la poule et la fourchette

Si l’on tente de se replacer en 1917, face à l’effondrement de l’empire ottoman (qui existait tout de même depuis 1450, ce qui n’est pas rien !), on constate que les Arabes se sont retrouvés « comme une poule devant une fourchette » : quoi faire de ce truc-là, c’est-à-dire de ce vide politique inattendu ?

Il faut ici rappeler quelques données de base :

L’idée de Nation (et donc d’Etat national) est totalement étrangère à la philosophie politique musulmane.

Dans l’islam, il n’existe que la Oumma (la communauté des croyants), dirigée par le Calife, c’est-à-dire l’héritier légitime du Prophète. Il y eut plusieurs Califats, parfois simultanés parfois successifs : les Omeyyades (Damas, 650-750, puis Espagne jusqu’en 1030), les Abbassides (Bagdad, 750-850, relayés par les Seldjoukides - militaires turcophones – jusqu’au 14ème siècle), les Fatimides (Berbères chiites, souverains au Maghreb et en Egypte du 10ème siècle jusqu’aux Croisades), les Ayyubides (Saladin en Egypte, à l’époque des Croisades), les Mamelouks (Egypte, 1250-1450), puis les Ottomans (1450-1917).
Ces Califats ne connurent aucune « nation », ni arabe ni d’autre origine. Les divisions administratives du Califat variaient selon les lieux et les époques.

La fin de l’empire ottoman ne doit rien à ce qui aurait pu être une « lutte de libération arabe anti-turque ».

Bien que cet empire était en décadence depuis le 18ème siècle (après la bataille de Vienne contre les Habsbourg, en 1683), et vécu comme oppresseur par les Arabes (oppresseur, mais surtout impie et corrompu), aucune force politique significative ne l’a jamais combattu de l’intérieur (12). C’est par les Alliés européens de la guerre de 14-18 (France, Angleterre, Russie) que les Ottomans, alliés de l’Allemagne impériale, ont été défaits.

Ce contexte historique fut lourd de conséquences : le centre impérial d’Istanbul détruit, le vide politique s’installait dans le Califat, depuis la Mésopotamie jusqu’au Maghreb.

(12)Sauf les Saoudiens wahhabites au 18ème siècle, mais la péninsule arabique était très excentrée et donc peu dangereuse pour Istanbul

Le Califat arabe introuvable

La solution « logique » à cette situation étrange eut été la fondation d’un Califat arabe, prenant le relais des Ottomans et revenant ainsi aux sources de l’islam, en réunissant tous les Arabes dans un Etat musulman unifié.

Rien n’était prêt pour cela. Hussein d’Arabie (de la partie occidentale de l’Arabie, opposé aux Saoud de la partie orientale) a bien essayé, avec l’aide des Anglais (cf. l’aventure de Lawrence), de soulever les Bédouins contre les Ottomans. Mais ce fut pantalonnade complète, et Hussein s’est retrouvé, en 1924, expulsé de la péninsule par les Saoud, avec en lot de consolation un petit royaume de rien, dit de Jordanie (13).

Le rendez-vous manqué du monde arabo-musulman avec l’Histoire est sans doute à situer ici :
dans son incapacité à entrer dans la modernité, dans les années d’après 1918, sous la forme d’un ensemble politique, culturel et religieux, qui eut succédé à l’empire ottoman sans passer sous les fourches caudines des traficotages de frontières franco-britanniques.

Faute d’être entrée dans le réel de l’Histoire, cette « solution logique » s’est muée en fantasme dans l’imaginaire politique moyen-oriental : le fantasme de la « nation arabe », régulièrement ressorti de derrière les fagots par quelque caudillo en mal d’hégémonie régionale. Nasser a tenté le coup. Le baassisme en a fait sa doctrine, pour finir dans les misérables dictatures d’Irak et de Syrie.

Le « nationalisme arabe » : ersatz laïc de Califat. Un objet politique introuvable.

(13) Qui n’a pas davantage de réalité nationale que les autres Etats du Moyen-orient arabe.

L’antisionisme fédérateur

Entre 1917 et 1922, le sionisme tombe à pic pour un monde arabo-musulman en pleine confusion :
incapable d’opposer un projet politique crédible aux manœuvres des puissances mandataires, incapable de penser son identité dans une problématique qui articulerait le retour aux sources de l’islam avec l’entrée dans la modernité, ce monde (14) a choisi de donner la priorité à la lutte contre le projet sioniste.
Plutôt que de combattre les divisions pseudo « nationales » imposées par l’Europe, plutôt que de penser l’articulation du Califat et de la modernité, les élites arabo-musulmanes ont décidé que le Foyer national juif était intolérable. Voilà en effet ce qui était intolérable, au regard de l’enjeu qui était à ce moment-là celui du destin du monde arabe et musulman sortant de l’empire ottoman pour entrer dans le monde moderne !

On peut, dans le cours du 20ème siècle, suivre à la trace les conséquences de cet aveuglement :

l’alliance d’abord avec les fascismes européens, dans les années 30 et 40 ; puis l’alliance avec le communisme soviétique, dans les années 50 à 80 ; puis la tentation islamiste, aujourd’hui même.
La figure de Amin al Husseini (15) est emblématique de cette stratégie. Fondateur du « mouvement national palestinien » au service de la Grande Syrie, allié du fascisme italien et de l’hitlérisme, formateur de Ahmed Choukeiry (le 1er dirigeant de l’OLP) et de Yasser Arafat, il a incarné l’impasse dans laquelle le monde arabe moyen-oriental s’est engouffré après la chute de l’empire ottoman.

(14)C’est-à-dire : les nobliaux installés par les Ottomans, les intellectuels plus ou moins fonctionnaires de l’administration mandataire, les ambitieux du nationalisme arabe.

(15) Amin al Husseini est le fondateur du nationalisme palestinien. Héritier d’une grande famille de propriétaires terriens arabes opposés à la vente des terres par les Ottomans aux immigrants juifs, il a dirigé la lutte antisioniste de 1920 à 1940. Admirateur de Hitler et de Mussolini, il a, pendant la guerre, soutenu les mouvements nationalistes fascisants dans les pays arabes (Irak, Syrie, Egypte), et levé des unités musulmanes combattantes dans les Balkans pour ralentir l’avancée des troupes alliées.

L’anti-sionisme est un substitut pervers au projet politique de l’islam, lequel s’est effondré avec le Califat ottoman sans avoir eu, à ce moment décisif, la capacité, la ressource, de se reformuler dans la problématique de la modernité, de la démocratie et du développement économique.

Substitut : parce que l’anti-sionisme tient lieu d’idéologie unificatrice dans un monde arabo-musulman explosé entre des entités religieuses, politiques et économiques, aux intérêts divergents ;
Pervers : parce que l’anti-sionisme détourne de son objet la dynamique politique spécifique qui se joue dans l’islam entre Dieu et la Cité, en feignant de l’y ramener sur une base anti-juive.

L’islam politique et le nom d’Israël

Il faudra, pour sortir de l’impasse du conflit israélo-arabe, rien moins qu’une révolution culturelle dans l’islam,
au regard de ses sources juives et au regard de la modernité démocratique. Il faut entendre ici que soient réalisées et réunies les conditions suivantes :
Que l’islam accepte et intègre l’idée que l’origine (juive) n’est pas forclose par la fin qu’il prétend représenter dans l’Histoire Sainte (Mahomet : le dernier des Prophètes, celui qui reprend tout à zéro), et donc qu’il (l’islam) intègre la figure de l’altérité dans son rapport à la Révélation (ce que fait, disons par nature, le judaïsme, à travers le concept de l’élection du peuple d’Israël) (16).
Que cette figure de l’altérité, constitutive de la pensée de l’universel depuis la Torah de Moïse (le Pentateuque) et objet de dénégation dans l’islam, ouvre la pensée politique musulmane sur la notion de pluralisme, chemin obligé pour rejoindre la modernité mondialisée.

(16) La question de la spécificité du monothéisme islamique par rapport au judaïsme et au christianisme est l’objet d’études très intéressantes faites par Daniel Sibony : Les trois monothéismes (Seuil 1992-1997), Nom de Dieu (Seuil 2002).

Ce que je voudrais suggérer ici, sans pouvoir bien sûr le développer dans ce cadre, c’est l’hypothèse que le chemin le plus sûr - mais sans doute pas le plus court - pour dégager une issue au conflit qui oppose le monde musulman, dans la figure de l’islamisme, à la fois « aux Croisés et aux Juifs », n’est certainement pas le raccourci européocentriste qui rêve d’un soi-disant « islam des Lumières », c’est-à-dire d’une reddition sans condition de cette religion aux prétentions universalistes du rationalisme humaniste.

Tout au contraire, est-ce plutôt dans un véritable retour à ses sources, à ses textes et à ses traditions, que l’islam pourra se réapproprier sa présence dans l’Histoire, par-delà les masques grotesques et criminels de l’islamisme et de l’anti-sionisme (17 ).
Ce n’est pas en abandonnant les fondements de l’islam pour les troquer contre les oripeaux de l’humanisme universaliste et rationaliste – largement démonétisé par son effondrement au 20ème siècle dans le colonialisme, la guerre de 14-18, le nazisme et le communisme, puis dans le consumérisme libéral – que le monde musulman pourra trouver son lieu et sa place dans le monde.
C’est plutôt – j’en fais l’hypothèse – en retrouvant dans ses sources et ses fondements ce qui constitue son identité propre, c’est-à-dire son authentique altérité par rapport à ce contre quoi il est aujourd’hui en guerre (18 ).

On voit que le point de vue anti-sioniste selon lequel Israël serait un « Etat colonial » n’est pas seulement, au mieux : une erreur d’analyse historique, au pire : un pervers argument de propagande. C’est aussi – et surtout – un terrible aveuglement au regard des enjeux, intellectuels et stratégiques, que porte le nom de cet Etat.
Nom d’Israël, qui, par sa seule existence, révèle ce qui manque aux Nations pour pouvoir accéder au véritable universel donné au peuple juif dans la Torah.

(17) Benny Lévy voyait dans les terroristes islamistes non pas des « fondamentalistes » mais au contraire des musulmans inauthentiques, déchirés entre des références religieuses superficielles et une intégration ratée dans la culture moderne. Il pensait que le rapport tordu qui existe dans l’islam avec la Révélation, c’est-à-dire avec la Lettre, ne pourrait être – éventuellement – réglé que par un retour à sa source : à son fondement (voir le débat RCJ sur l’assassinat de Daniel Pearl).

(18) Les thuriféraires bien intentionnés de « l’islam des Lumières » seraient bien avisés de se souvenir que les dites Lumières sont nées d’un double retour fondamentaliste : à l’Evangile, dans le mouvement anti-romain de la Réforme ; au paganisme démocratique des Grecs, dans le mouvement humaniste et rationaliste (de la Renaissance à la Révolution).

POSTFACE (FIN JANVIER 2006)

Au regard de cette question de la nature « coloniale » d’Israël dénoncée par le monde islamique et par le progressisme anti-impérialiste, quelques événements récents apportent comme une confirmation lumineuse de l’analyse que j’ai ici proposée. Il y a d’abord les déclarations du président iranien, impensables (du moins à ce niveau-là de responsabilité politique) il y a encore quelques mois ou quelques années. Il y a ensuite et surtout les élections législatives palestiniennes, qui ont vu la victoire écrasante du Hamas.

La quarantaine d’années qui s’écoulent entre 1967 et aujourd’hui n’ont été qu’une parenthèse dans le conflit israélo-arabe.
Une parenthèse ouverte par la défaite arabe qui a entraîné l’occupation des territoires précédemment jordaniens et égyptiens. Pendant cette période, le camp arabe a pu faire croire qu’il se battait pour la « libération des territoires occupés », ceux-ci étant entendus comme la Cisjordanie et Gaza. C’est cette confusion dans la notion de « territoires occupés », savamment entretenue par la propagande arabe, qui a porté la politique de Yasser Arafat au sommet des tribunes politiques et médiatiques, avec le soutien des belles âmes occidentales.

Pour les Arabes et pour les musulmans, les « territoires occupés » ne sont pas la Cisjordanie et Gaza. C’est la « Palestine historique ».

Lorsque les militants du Hamas sont montés sur le bâtiment du Conseil législatif palestinien, pour y enlever le drapeau de la « Palestine » et le remplacer par le drapeau vert de l’islamisme, ils ont explicitement fermé cette parenthèse de quarante années.

Nous sommes aujourd’hui revenus aux fondamentaux du conflit, tels que les analysait Ariel Sharon : le problème n’est pas 1967, mais 1948. Ce qui est fondamental, ce n’est pas la « colonisation » des territoires occupés : c’est le refus musulman de la souveraineté juive, c’est l’incapacité des musulmans à entendre le nom de Juif autrement que comme celui d’un dhimmi.


Israel et les Territoires occupes.

Pièces jointes:
Israel et les Territoires occupes - map.jpg
Re: ISRAËL : UN ETAT «COLONIAL»? - DOSSIER -
03 septembre 2007, 10:02
LE PLAN DE PARTAGE DE L’ONU (NOVEMBRE 1947) ET LES LIGNES D’ARMISTICE (1949)
Pièces jointes:
Israel 1947 - carte - 400_bab_carte1.jpg
Axiome : Les Israéliens sont méchants
01 septembre 2007, 01:31
LU SUR ADRA

Par Lapid le vendredi 07 juillet 2006 - :

Axiome : Les Israéliens sont méchants - Par Claude Moniquet - 30.06.2006 - ESISC -

La cause est entendue. Pour la majorité des médias occidentaux, une fois de plus, le “méchant” est clairement identifié. Cette fois ce ne sont pas ces horribles Américains en Irak mais, comme bien souvent, ces épouvantables Israéliens.

On les savait déjà très méchants, errant à la tombée de la nuit, comme des bêtes assoiffées de sang, le doigt sur la détente du fusil d’assaut, à la recherche d’un malheureux enfant palestinien à flinguer.

On sait désormais qu’ils sont encore bien pires que cela : ces affreux n’ont-ils pas pris le risque de ruiner les efforts de paix du gouvernement palestinien (légitimement élu) en menant une opération militaire à Gaza, ce parfait exemple de ville harmonieuse et absolument sécurisée ?

Les choses sont enfin rentrées dans l’ordre qu’elles n’auraient jamais dû se permettre de quitter. Haro sur Israël, donc Oublié le retrait unilatéral de la Bande de Gaza qui avait valu à Arik Sharon l’un de ses rares succès internationaux (n’avait-il pas été applaudi à l’assemblée générale de l’Onu, du jamais vu pour un Premier ministre israélien ?). Oublié le fait que le gouvernement Olmert s’apprête à faire de même en Cisjordanie. Oubliés, les tirs de roquettes contre des civils israéliens depuis la Bande de Gaza. Oubliés les affrontements inter-palestiniens des dernières semaines. Non, les choses sont enfin rentrées dans l’ordre, qu’elles n’auraient jamais dû se permettre de quitter : le méchant a cessé de brouiller les cartes et a repris son rôle traditionnel. Haro sur Israël, donc…

Evidemment, certains esprits chagrins pourraient être tentés (mais pas dans la plupart des médias) d’avancer quelques idées simples. Rappeler par exemple que, à l’origine de l’Autonomie palestinienne, Yasser Arafat avait une carte formidable à jouer pour le bien de son peuple et de toute la région. Mais qu’il a préféré continuer à pratiquer son habituel double jeu et dilapider l’argent de la communauté internationale. Rappeler que si le Hamas a gagné, haut la main les élections, c’est du fait de l’épouvantable corruption du Fatah qui, malgré les centaines de millions de dollars (annuels) de l’aide internationale, a été incapable de bâtir un hôpital ou de créer un emploi. Rappeler que le Hamas, légitimement élu ou pas, a été et reste une organisation terroriste dont les “activistes” (comme les nomme la presse) rivalisent d’imagination avec ceux du Djihad islamique ou d’autres organisations radicales pour tuer des civils. Rappeler encore que, quand les Comités de Résistance populaire assassinent un jeune homme de 18 ans qui fait du stop dans la banlieue de Jérusalem, (qui a été “exécuté” pour Le Nouvel Observateur), ils ne font que tuer un enfant et ne sont pas des combattants de la liberté mais de purs salauds. Non, tout cela n’a aucun intérêt et est, pour bien des médias, inaudible et d’ailleurs inutile puisque la vérité se réduit à un axiome et ne doit donc pas être démontrée.

On pourrait dire que l’on comprend la souffrance des Palestiniens, que l’on estime qu’ils ont droit, comme les Israéliens, à un Etat et que cet Etat doit être viable et démocratique. C’est d’ailleurs la position de l’ESISC, comme c’est la position de la majorité des Israéliens. On pourrait suggérer que plus des Israéliens, les Palestiniens ont été victimes, au moins ces dernières années, de mauvais dirigeants qui ne méritent pas leur peuple.

Ce qui fascine la majorité des médias, c'est de pouvoir ânonner, ad nauseam, l'axiome qui est le leur.
Mais cela n’intéresse pas la majorité des médias. Ce qui les fascine, ce qui déclenche, chez eux cette sinistre danse du scalp qui les prend chaque fois qu’Israël se défend – au risque, c’est vrai, de l’erreur, de la bavure, toujours atroce pour ceux qui la subissent – c’est de pouvoir ânonner, ad nauseam, l’axiome qui est le leur : “Les Israéliens sont méchants et ils sont, au Moyen Orient, le principal pour ne pas dire le seul obstacle à la paix”. Et la messe est dite.

C’est cela qui les met en joie. Osera-t-on leur dire que cette joie est une joie mauvaise, cette Schadenfreude qui consiste, simplement, à se réjouir du malheur des autres ?

Mais qu’importe, ils s’en moquent, pourvu que l’autre soit Israélien…

Claude Moniquet, président du European Strategic Intelligence and Security Center, est Senior Fellow à l'Atlantis Institute

url du site Atlantis Institute : [www.atlantis.org]
Re: Axiome : Les Israéliens sont méchants - Israël, le grand méchant loup…
03 septembre 2007, 08:39
Israël, le grand méchant loup… - Par Meïr Azoulay - pour Guysen Israël News - Dimanche 16 juillet 2006 -

Il n’aura pas fallu longtemps pour que les médias du monde entier ressortent de leur grenier leur panoplie du « bon reportage au regard biaisé ».
Moins de quatre jours après l’attaque injustifiée du Hezbollah sur Israël, les télévisions et radios du monde entier ne parlent plus que d’une « offensive israélienne sur le Liban ».

Certains d’entre eux, soucieux (nous l’espérons) de rester fidèles à l’éthique de notre profession, parlent néanmoins de l’agression de l’organisation terroriste libanaise et font état (en moins d’une minute dans le meilleur des cas) de la situation à la frontière nord de l’Etat hébreu.

Est-il besoin de rappeler à ces professionnels de l’information qu’Israël subit depuis mercredi 12 juillet des tirs incessant de missiles Katiouchas et que le bilan malheureusement provisoire de cette guerre surprise est déjà de 15 morts et de centaines de blessés ?

Est-il besoin de rappeler que ces missiles sont tirés sur des villes israéliennes à part entière et que l’argument de « l’occupation » ne peut en aucun cas s’appliquer dans ce cas. Pas plus d’ailleurs que lorsque les terroristes du Hamas tirent des roquettes Qassam sur Sdérot ou Ashkelon ?

Est-il besoin de rappeler que depuis deux mois, les villes israéliennes du Néguev occidental font l’objet d’attaques incessantes et que les résidents des villes touchées vivent dans la peur la plus complète ? Leur seule faute étant d’habiter près d’une zone où des ennemis d’Israël agissent en toute impunité.

Non, nous ne nous donnerons pas la peine de leur rappeler ce qu’ils savent pertinemment. Car tout le monde sait qu’Israël n’a pas attaqué le Liban mais au contraire a été sauvagement attaquée par le Hezbollah.

Oui, tout le monde sait qu’Israël vise, dans sa riposte, des positions du Hezbollah mais aussi qu’elle coupe toute retraite possible aux terroristes. Et tout le monde sait aussi que deux soldats israéliens ont été enlevés par l’organisation et qu’il est de toute première importance d’empêcher leur transfert vers la Syrie ce qui au bout du compte pourrait bien vouloir dire qu’ils auraient un aller simple pour l’Iran.

Dans ce dossier, seuls 3 pays ont osé soutenir Israël et rappeler que l’attaquant était le Hezbollah et non l’inverse. Il faut donc en la matière rendre hommage au président américain George W. Bush, au Premier ministre britannique Tony Blair et au gouvernement canadien. Ces trois pays ont été les seuls à déclarer qu’Israël était en droit d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour défendre ses citoyens contre une attaque extérieure.

Cela fera t-il changer les médias, permettez-moi d’en douter. Au vu de cette situation où l’information est présentée sous un jour qui s’il n’est pas faux manque de façon évidente d’objectivité, l’Agence de Presse Guysen Israël News réaffirme son engagement à transmettre à ses lecteurs, téléspectateurs et auditeurs une information vraie dans les meilleurs délais.

Nous considérons cet aspect de notre travail comme une mission exemplaire, une sorte de sacerdoce au service de notre pays mais aussi de notre profession. Et que nos détracteurs se rassurent, nous parlons aussi de ce qui se passe au Liban et nous ne masquons en aucun cas la véracité des faits. Mais à l’inverse de certains de nos confrères, nous remettons toujours ces derniers dans leur contexte.

Oui, nous osons le dire : dans ce conflit, Israël est attaqué et sa riposte, que certains jugent ‘’disproportionnée’’, est à classer dans les actes de légitime défense. Toute autre présentation de cette guerre, car c’est bien ainsi qu’il faut nommer ce conflit, n’est que pure désinformation.

Pour finir, puisque vous êtes plusieurs dizaines de milliers chaque jour à nous lire et à nous adresser des messages, nous rappelons si besoin était, que Guysen n’est pas un organe de presse communautaire mais bien une agence de presse spécialisée sur le Proche-Orient dont le principale objectif est d’informer le monde francophone de ce qui se passe dans la région.

Enfin et en guise de conclusion, nous pourrions tous ensemble nous demander ce qu’aurait fait un autre pays qu’Israël si son voisin avait bombardé sans raison ses villes frontalières ? Et ce qu’en aurait pensé l’opinion internationale ? A méditer.
Le «nouvel antisémitisme israélien»
03 septembre 2007, 07:37
Le «nouvel antisémitisme israélien» - Par Paul Leslie - pour Guysen Israël News - Samedi 17 mars 2007 -

Face à la multiplication des cas, de plus en plus grave, du «nouvel antisémitisme israélien», constaté aussi bien dans les milieux culturels, intellectuels et universitaires que dans certains médias, peut-on toujours justifier la retenue officielle des organismes représentatifs des Juifs vivant en diaspora?

Le 27 février 2007 le quotidien israélien Ma’ariv a publié les opinions, relatives à l’affaire Toaff, d’un certain Yehiam Soreq (Sorek), professeur d’histoire au collège Beit Berl, affilié au mouvement des kibboutzim et au mouvement syndical, Histadrout – ce dont rend compte Steven Plaut dans un texte paru le même jour et intitulé «A Second Blood Libel Anti-Semite from Israeli Academia» («Un deuxième antisémite, propagateur de la calomnie de rituel sanglant, qui fait partie du milieu universitaire israélien» - voir et voir

On apprend dans cette nouvelle révélation de Steven Plaut (professeur à l’école de commerce et de gestion - School of Business Administration - de l’Université de Haïfa, israélien d’origine américaine dont une des activités consiste à démasquer les pseudo-progressistes de la gauche anti-sioniste, tant en Israël que dans les autres pays) que Soreq, vétéran de l’extrémisme anti-israélien, signataire de toutes les pétitions antisionistes, a accrédité une des pires calomnies antijuives.
Accusant de «tribalisme», de «communautarisme» les détracteurs du professeur Toaff, ce dernier déclare que celui-ci est un héros, que les accusations de meurtre rituel fréquemment lancées contre les Juifs au Moyen-âge n’étaient pas tout à fait dénuées de fondement (il n’y aurait pas de fumée sans feu) et qu’il est tout aussi illégitime de critiquer des gens comme Toaff que de contester les thèses de ceux qui insistent sur la Naqba (catastrophe) que les Israéliens auraient infligés aux Arabes palestiniens en 1948.
On se souviendra qu’avant sa décision de désavouer la version originale de son livre Pasque di sangue (Paques de Sang)- à tirage limité – Toaff prétend avoir découvert que, dans un certain nombre de cas, il s’est trouvé quelques «extrémistes juifs» coupables d’avoir commis des crimes antichrétiens qui auraient comporté des éléments «rituels».

Dans des médias «progressistes» comme Ha’aretz la tendance de plusieurs journalistes à accepter les pires calomnies anti-israéliennes, y compris des accusations relatives aux massacres qui n’ont jamais eu lieu (comme, par exemple, celui où des prisonniers de guerre égyptiens auraient trouvé la mort en 1967 ), n’a plus rien d’exceptionnel. Même les allégations aux relents antijuifs ne rencontrent aucun scepticisme chez bon nombre de journalistes soi-disant libéraux. Les amalgames Israélien=Nazi ne se comptent plus, depuis longtemps.

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Voir l’étude publiée le 4 mars 2007 par CAMERA, organisation juive américaine dont la finalité est de veiller à l’exactitude des informations communiquées par les médias, ainsi que par les maisons d’édition, en ce qui concerne les réalités du conflit israélo-arabe et l’histoire de l’état juif - au moyen d’interventions médiatiques et de publications d'analyses et d'études

voir :

[www.camera.org]

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Il me semble que le temps où les responsables des instances officielles du judaïsme diasporique pouvaient raisonner en laissant aux seuls Israéliens de s’occuper des manifestations d’antisémitisme dans leur pays et qu’il n’y aurait pas lieu d’intervenir est bel et bien révolu.

Les dirigeants des organisation caritatives pro-israéliennes se doivent de faire preuve d’une vigilance accentuée quand il s’agit de surveiller la distribution et l’utilisation des fonds réunis au profit de l’une ou l’autre des bonnes causes dont ils sont responsables de assurer la promotion. En ce qui concerne les «amis» des établissements universitaires établis dans l’État hébreu, ils devraient s’engager à veiller au maintien dans ceux-là des principes indispensables aussi bien aux recherches universitaires qu’à l’enseignement dispensé aux étudiants (lesquels consistent à examiner, à évaluer, à interpréter et à utiliser de façon honnête les sources primaires et secondaires).

Il ne serait pas inutile d’incorporer aux statuts des organisations caritatives précitées des clauses destinées à assurer la réalisation de ces objectifs
L’acte d’infamie d’Avraham Burg
01 septembre 2007, 06:50
LU SUR ADRA

Par Eytan le samedi 14 juillet 2007 - 21h18:

L’acte d’infamie d’Avraham Burg - Par Isi Leibler - le 10 juillet 2007 -

A pratiquement toutes les périodes de l’histoire juive, des juifs renégats ont émergé comme disséminateurs efficaces de la haine contre leurs parents. Au Moyen-Âge, nombre de juifs convertis au christianisme sont devenus les promoteurs les plus efficaces de l’antisémitisme, adeptes de la distorsion des textes juifs, de façon à diaboliser les juifs, qu’ils dépeignaient comme les émissaires de Satan. Mais leur impact s’étendait rarement au-delà de la région dans laquelle ils vivaient, ou à la circulation limitée de manuscrits ou de tracts qu’ils produisaient.

Dans l’environnement mondial actuel de communication instantanée via les media et Internet, les détracteurs contemporains du Peuple juif, ou de son substitut, Israël, peuvent obtenir une visibilité mondiale instantanée.

C’est pourquoi nous ignorons les éclats diffamatoires des ennemis juifs contemporains à notre propre péril. Nous ne devons garder aucune illusion : dans les décennies passées, des renégats juifs ont été des facteurs de contribution majeure dans la délégitimation croissante d’Israël. Des antisémites, obligés d’opérer dans le placard depuis l’Holocauste, se sont sentis enhardis, revenant à leurs efforts agressifs traditionnels pour transformer les Juifs en parias.

Dans ce contexte, les éclats intempestifs exprimés par Avrum (pour Abraham) Burg dans des entretiens liés à son livre “Defeating Hitler” (Vaincre Hitler), mettant régulièrement dans le même sac les Israéliens et la nazis, devraient selon toutes références être qualifiés d’actes d’infamie.

Burg est tout sauf un penseur profond. Ses attaques rudimentaires ne sont que le rabâchage de tracts standards, appuyés sur de clichés, bidonnés par ceux qui cherchent à délégitimer l’Etat juif. Mais du fait de ses anciennes responsabilités, la diffamation d’Israël par burg deviendra sans doute une arme cruciale pour les antisémites et tous ceux qui cherchent la disparition de l’Etat juif.

L’éclat actuel de Burg est une extension d’un précédent diffamant Israël, écrit en en septembre 2000, qui fut largement distribué à travers le monde. Déjà alors, Burg avait décrit l’Etat sioniste comme une entité fondée sur « un échafaudage de corruption, et sur des fondements d’oppression et d’injustice ».

Il donnait aussi des justifications aux islamikazes à la bombes – « Ils s’expédient a Allah dans nos cours de récréation parce que leur propre vie est une torture ».

Dans son long entretien avec le journaliste du Haaretz Ari Shavit, Burg a continué sans vergogne de diffamer Israël et le sionisme. Il a décrit Israël comme une entité malade, morte spirituellement, un Etat raciste en faillite. Il voyait une Knesset dans le futur faisant passer des lois interdisant les relations sexuelles entre les juifs et les Arabes. Il a de façon répétée fait paraître comme par magie, des analogies dénaturées de crimes commis par des Israéliens et des nazis.

Le concept que la démocratie juive est de la « nitroglycérine ». Burg a dénoncé la « Loi du Retour » (« une image en miroir de Hitler »), et a apparemment adopté un Etat binational. Dans une observation plus récente, grâce à laquelle les antisémites du monde entier vont probablement exulter, il a exprimé sa détermination à combattre « les manipulations du Lobby israélien qui encourage une double allégeance ».

La proposition de Burg pour les Israéliens est de suivre son exemple en devenant des citoyens du monde, en obtenant un second passeport. Il a adopté la nationalité française et proclame fièrement qu’il a voyagé à Paris spécialement pour déposer son bulletin de vote lors des élections présidentielles contre Nicolas Sarkosy, qui « représente une menace majeure à la paix mondiale ». Savourant son universalisme, Burg nous informe aussi que contrairement à Israël, l’Europe représente le véritable environnement juif.

La plupart des Israéliens, selon les divagations de Burg, sont simplement des images primitives des diffamations ordinaires dirigées contre nous par nos ennemis. Mais aussi tentant qu’il puisse être de l’ignorer, et d’e jeter ses éclats dans la corbeille à ordures qui est leur vraie destination, nous ne pouvons pas nous permettre de la faire parce que les antécédents de Burg nous garantissent que nos ennemis vont l’exploiter comme un véhicule de prix pour diaboliser et délégitimer l’Etat juif.

Ses dires renforceront et donneront aussi de la respectabilité à tous les Juifs renégats qui font la promotion de campagnes anti-Israël, y compris celles impliquées dans le récent boycott universitaire et syndical de Grande Bretagne contre Israël.

Mais Burg n’est pas un simple écrivaillon post-sioniste. C’est aussi le jeune descendant de l’une des familles religieuses sionistes les plus distinguées, dont la vie entière était dédiée à la protection sociale d’Israël et du Peuple juif. Le vieux père révéré du Burg, joseph, était un réfugié de l’Allemagne nazie qui devint membre de la Knesset à sa fondation, et s’éleva à la direction du Parti National Religieux (PNR). Sa mère, Rivka,perdit la majorité de sa famille pendant le massacre arabe des Juifs à Hébron en 1929. Avrum a rejoint « Shalom Archav » (La paix maintenant) et devint rapidement « l’oncle Tom religieux et le caniche » de l’establishment laïc de Gauche. Cela lui a permis d’être élu comme membre travailliste de la Knesset de 1988 à 1995, quand il démissionna de la Knesset pour devenir président de l’Agence Juive, et de l’Organisation Sioniste Mondiale. En 1999, il retourna à la Knesset dont l devint le président. En 2001, Burg ne parvint pas à être élu président du Parti travailliste, quand on montra que davantage de Druzes votaient pour lui qu’il n’ y en avait d’inscrits au Parti. Burg, piteusement, se retira alors de la politique.

Avant d’acquérir son diplôme à part entière de post-sioniste radical, Burg se vanta à plusieurs reprises devant moi qu’il deviendrait Premier Ministre. Son mandat à l’Agence Juive avait été, pour le dire modérément, effervescent. Pendant cette période, sa relation durable avec l’ancien Président du Congrès Juif Mondial (CJM), Israël Singer, aujourd’hui en disgrâce, était devenue plus intime, et un projet pour que Burg succède à Singer au poste de Secrétaire Général du CJM ne fut rejetée que quand elle fut prématurément dévoilée. L’une des dernières initiatives de Burg avant d’adopter la nationalité française a été sa participation à une association d’affaires ratée, dirigeant un consortium pour acheter une compagnie engagée dans la fabrication d’armements. Le » contrôleur de l’Etat et la police sont intervenus, et la vente fut annulée, au milieu de nombreux reportages de presse, alléguant que Burg avait manqué de peu d’être inculpé de pratiques commerciales sans scrupules.

L’acte publique le plus récent de Burg a été son action sans succès en justice, largement publiée, contre l’Agence juive, qui refusa de lui payer 200.000 Shekels Israéliens (environ 40.000 $, Ndt) par an, et de lui fournir une voiture de prestige avec chauffeur pour le reste de ses jours – en plus d’avantages similaires reçus comme ancien président de la Knesset. On peut s’interroger sur ce qui a motivé Burg à promouvoir des diffamations aussi infâmes contre son Peuple. Attribuer son comportement à un complexe d’oedipe freudien – le dernier acte de révolte et de rejet de ses parents sionistes orthodoxes – peut être une explication partielle. Cependant, il est plus probable qu’après avoir échoué aussi bien comme politicien que comme homme d’affaires, il a simplement cherché à se créer un nouveau rôle.

Dans celui-ci, il va probablement réussir. Avrum Burg, l’ancien président de l’Agence Juive et président de la Knesset, qui a adopté sans vergogne la citoyenneté française et veut diffamer et délégitimer publiquement son propre pays, ne sera même plus simplement le chéri des post-sionistes israéliens. Il adoptera le rôle d’une icône pour l’establishment anti-israélien mondial et tous les antisémites. Il sera surchargé d’invitations à discourir et, avec ou sans sa kippa psychédélique, il mangera dans les bons restaurants, et obtiendra des cachets de star à des réceptions et cocktails parrainés par ceux qui cherchent à mettre fin à l’Etat juif.

Peu d’israéliens verseront une larme si Avrum Burg s’installe vraiment de façon permanente en France.

Source : [www.leibler.com]

NDLR : L’auteur préside le Comité des relations Diaspora – Israël du « Jerusalem Center for Public Affairs » [Centre des Affaires Publiques de Jérusalem, dirigé par Dore Gold, ancien ambassadeur d’Israël à l’ONU, et parrainé par la fondation de la famille Wechsler]. Isi Leibler est un dirigeant juif international chevronné.


Quelques commentaires de certains de nos correspondants :

1/ Il nous suffit déjà d'avoir à combattre nos ennemis. Mais quand l'ancien chef de " l'agence juive " commence à agir comme le petit secouriste d'Arafat, il est temps d'abandonner toute forme de respect qui lui est due du fait de ses relations familiales, et de ses réalisations passées. Assez, c'est assez !
Comme le grand philosophe l'a écrit autrefois : " Je connais un bateau sur lequel vous pouvez monter ". M. Burg, maintenant que vous détenez la citoyenneté française, pourquoi ne pas essayer de vivre à Paris ? Je vous conseille en particulier de vagabonder autour des Champs Elysées un samedi soir avec votre kippa.

Naomi Ragen

2/ Abraham Burg n'est pas n'importe qui !
C'est d'abord un nouveau compatriote français, auteur du livre à scandale "Vaincre Hitler", dans lequel il crache sur ses compatriotes israéliens en les comparant aux nazis.

Pourtant la soupe israélienne a été bonne et onctueuse pour lui : fils d'un ancien leader respecté du PNR, ancien membre de la Knesset, ancien président certes pour un seul mandat de l'Agence Juive tant ses prestations y furent exécrables, ancien Président de la Knesset, là encore pour un seul mandat après que le Parti travailliste, dont il était membre, se fût aperçu qu'il trichait sur le nombre de ses électeurs, c'est un homme non désintéressé, qui sait faire un procès abusif pour continuer de puiser dans la soupe dans laquelle il crache sans vergogne.

Ancien marchand d'armes véreux, il s'est reconverti dans le scandale anti-israélien, juteux sans efforts.
En bref, c'est un raté qui a eu beaucoup de chance, grâce à sa filiation.
Grâce à D.ieu, Il est dorénavant français !

Certains ont proposé qu'il soit déchu de sa nationalité israélienne, tant il déshonore son pays.
Malheureusement cette hypothèse n'est pas recevable à cause de la fameuse "Loi du Retour".
Dire que ce favorisé du système était en charge de la faire appliquer pour la protection des Juifs de Diaspora ?!?
Et il ose réclamer des "bénéfices" exorbitants à son ancien employeur !

Si elle n'était pas tragi-comique, la biographie d'Avrum Burg devrait donner lieu à une farce à l'italienne.
N'hésitez pas cependant à la faire connaître, car ce sinistre personnage sera la coqueluche de tous les "antisionistes" - antisémites de la planète. Il est bon que ses interlocuteurs sachent à qui ils auront affaire."

Simon P.
Re: L’acte d’infamie d’Avraham Burg - J'ai été un israélien.
03 septembre 2007, 05:52
J'ai été un israélien. - Par Caroll Azoulay - pour Guysen Israël News. - Mardi 19 juin 2007 -

À un rythme relativement régulier, il présente sa livraison de critiques à l’encontre d’Israël. D’un talent peu égalé dans le domaine, il vient tout juste de publier la compilation de ses plus sombres réflexions dans un livre intitulé 'Vaincre Hitler'. Explications.

En 2003, il déclarait que : "La fin de l’aventure sioniste est déjà à notre porte. Oui, il est devenu probable que notre génération soit la dernière du sionisme. Après elle, il restera ici un État juif méconnaissable et haïssable. Qui de nous voudra en être le patriote ? (1)"

En 2005, il affirmait que : "Au nom de la sécurité, nous avons le droit de tirer et de tuer. Au nom de la sécurité, nous avons le droit d’exproprier et de voler des maisons. Au nom de la sécurité, nous avons le droit de harceler et d’insulter. Au nom de la sécurité, nous avons le droit de nous défaire de l’image de Dieu avec laquelle nous sommes nés" (2)

Le 8 juin 2007, il a considèré que : "Définir l’État d’Israël comme un État juif, c’est la clé de sa fin. Un État juif, c’est de l’explosif. C’est de la dynamite" et qualifié la présence israélienne dans les territoires disputés "d’Anschluss". À la question : "Êtes-vous préoccupé par une catastrophe fasciste en Israël ?" il a encore répondu : "Je pense qu’elle est déjà là". (3)

'Il' ce n’est ni Ismaël Hanye, ni Mahmoud Ahmadinedjad, ou Hassan Nasrallah, 'il' est l’ancien président de la Knesset de 1999 à 2003 et l’ancien président de l’Agence juive.

'Il' s’appelle Avraham Burg.

Interviewé par le journal israélien Haaretz à l’occasion de la publication de son livre 'Vaincre Hitler' l’ancien leader du mouvement pacifiste 'La Paix maintenant' dresse un des pires portraits de l’état juif actuel en proposant d’abjectes comparaisons avec l’Allemagne des années trente.

Retiré de la scène politique depuis trois ans, Avraham Burg s’est reconverti dans le monde des affaires et a récemment acquis la nationalité française, tout juste avant les élections présidentielles.

"Je suis un citoyen du monde. Voici ma hiérarchie d’identités : citoyen du monde, ensuite Juif, et seulement après, Israélien.
J’éprouve un lourd sentiment de responsabilité concernant la paix dans le monde. Et Sarkozy constitue, à mes yeux, une menace pour la paix du monde. C’est pourquoi je suis allé voter contre lui" explique t-il au journaliste Ari Shavit, lequel explique : "L’Israël de "Vaincre Hitler" [titre du livre d’A. Burg] est un endroit très dur, brutal et impérialiste, agressif, et insulaire. Un lieu superficiel, violent, dépourvu d’inspiration spirituelle".

Une description qui a attristé au plus haut point le président de l’agence juive, Zeev Bielsky.

"La 'Une' de Haaretz m’a causé la plus grande peine" a-t-il indiqué dans un communiqué. " De la peine pour une personne promise à un grand avenir pour le futur de l’état d’Israël.
De la peine pour une personne élevé et éduqué dans ce pays et au sein d’une famille sioniste, pour un des leaders de la jeune génération et pour quelqu’un qui occupa de nombreuses et importantes fonctions au sein du monde juif et de l’état d’Israël" […]

"Alors qu’Israël panse ses blessures de la deuxième guerre du Liban et pendant que les fusées de Qassam continuent de secouer Sderot et les communautés avoisinantes, Avraham Burg choisit de se déconnecter d’Israël et de son 'israélisme'.
De lui tourner le dos.
De souiller la vie israélienne et de nier qu’Israël représente le centre du peuple juif et l’objet de son désir depuis sa création. Pour ne voir en Israël que ce qu’il y manque" déplore Z. Bielsky.

"Quand j’étais enfant, j’étais un Juif, ou, dans le langage alors en vigueur : un garçon juif. Je fréquentais le 'heder' (école primaire juive) et mon enseignement m’était dispensé par des anciens étudiants de yeshiva" se remémore Avraham Burg dans son interview.

"Par la suite, et ce, durant la plus grande partie de ma vie, j’ai été un Israélien. Le langage, les signes, les goûts, les lieux. Tout. Aujourd’hui, cela ne me suffit plus. Actuellement, je me situe au-delà de l’Israélien.
Des trois identités qui me composent — humaine, juive, et israélienne -, je perçois que l’élément israélien dépossède les deux autres " explique Avraham Burg, pour lequel le sentiment d’appartenance à la Diaspora est incontestablement nécessaire, et intrinsèquement lié à l’avenir du peuple juif :

[…] L’existence de la diaspora date des débuts de notre histoire.
Abraham découvre Dieu en dehors des frontières de la Terre (d’Israël) Jacob conduit les tribus au-delà des frontières.
Les tribus deviennent un peuple au-delà des frontières.
La Torah est donnée à l’extérieur des frontières.
En tant qu’Israéliens et sionistes nous avons complètement négligé cela.
Nous avons rejeté la Diaspora.
Mais je maintiens que, de la même façon que s’est produite une chose étonnante pour la Communauté Juive allemande, ou celle d’Amérique, ils (les Juifs de diaspora) ont également créé le potentiel pour cette chose d’étonnante.
Ils ont créé une situation dans laquelle le 'goy' (non juif) peut être mon père et ma mère, mon fils et mon partenaire. Là-bas, le 'goy' n’est pas hostile. Il fait partie de l’environnement. Le résultat offre une expérience juive d’intégration, et non de séparation. Non, de ségrégation. Je pense que tout cela manque ici. Ici, le goy est perçu de la même façon que dans le ghetto : agressif et hostile."

"À force de nous considérer chez nous quand nous étions chez les autres, ne sommes-nous pas arrivés à nous considérer chez les autres quand nous sommes chez nous ?" s’interrogeait Manitou (Léon Ashkenazi).

Pour Avraham Burg, la réponse est apparemment toute trouvée.

(1) La révolution sioniste est morte, (Yédiot Aharonot) (2) La fin d’une époque (Haaretz) (3) Haaretz
La radio du Hamas émet sa propagande en hébreu
02 septembre 2007, 10:33
La radio du Hamas émet sa propagande en hébreu - 2 aout 2007 -

Dans la guerre médiatique que le monde arabe a déclaré à Israël, le Hamas pousse le vice un peu plus loin avec une chanson aux paroles effroyables... en hébreu : "un attentat par minute, des soldats qui ont peur, des morceaux de chair juive dans des sacs noires". La chanson est diffusée plusieurs fois par jour par une station du Hamas qui peut être captée partout en Israël.

[www.infolive.tv]

Source : infolive.tv
"Des citoyens au rabais, Juifs séfarades en Israël"
01 septembre 2007, 07:19
LU SUR ADRA

Par Lapid le samedi 14 juillet 2007 - 22h49:

Premiere Reaction a : "Des citoyens au rabais, Juifs séfarades en Israël"

TUN, Il aurait ete correct de votre part de citer vos sources :

Juifs Sefarades en Israel

Source : [www.monde-diplomatique.fr] - JUILLET 2007

D'autre part quelques precisions sur Michel Warschawski qui publie le plus souvent ses articles dans des sites, des journaux et des revues dans leur majorite anti-israeliennes et pro-palestiniennes.

Qui est Michel Warschawski ? :

"Fils du grand-rabbin Max Warschawski, Michel Warschawski passe ses premières années à Strasbourg. Il décide à 16 ans de partir pour Jérusalem où il entreprend des études talmudiques. En 1967, il adhère au mouvement trotskiste antisioniste Matzpen aujourd'hui disparu. Il crée en 1984 le Centre d'information alternative (AIC), qui rassemble plusieurs mouvements pacifistes israéliens et organisations palestiniennes. En 1989, il est condamné à vingt mois de prison ferme pour « prestations de services à organisations illégales », pour avoir imprimé des tracts relatifs à l'organisation palestinienne Front populaire de libération de la Palestine de Georges Habache qualifiée de terroriste par Israël. Depuis lors, il continue son activité au sein de l'AIC. Il donne, entre 2003 et 2005, une série de conférences sur le conflit israélo-palestinien dans une vingtaine de grandes villes françaises et leurs banlieues (centres associatifs, écoles) avec Dominique Vidal du Monde diplomatique et Leïla Chahid, déléguée générale de la Palestine auprès de l'Union européenne. La présence de ces intervenants au sein d'établissements publics crée une polémique, notamment à travers des tribunes dans Le Figaro ou France-Israël et les réunions sont interdites dans les établissements scolaires.

L'idée d'État bi-national que Warschawski défend consiste à souhaiter que les peuples juif et arabe cohabitent et co-gouvernent un même État.

Michel Warschawski à qui l'on demande s'il est attaché à l'Etat d'Israël, déclare, en 2005, qu'« il aime Israël comme on aime l'enfant d'un viol. On ne peut en vouloir à l'enfant des circonstances de sa conception. »

L'universitaire israélien Ilan Greilsammer regrette l'audience qu'a Michel Warschawski et les milieux antisionistes israéliens en général en Europe, les estimant très peu représentatifs."

Source : Wikipedia, L'Encyclopedie Libre

Tun, il serait interessant de lancer un debat sur l'evolution de la situation des juifs sefarades en Israel depuis sa creation (ou meme avant). Mais lancer ce debat avec Michel Warschawski qui parle de ce probleme afin d'apporter des arguments a son ideologie anti-sioniste, n'est pas souhaitable. Je suis persuade que nombreux sont les harissiens qui sauront elever ce debat plus honnetement et sans position partisane a priori.
Est-il productif de qualifier le Hezbollah de "terroriste" ?
01 septembre 2007, 07:09
LU SUR ADRA

Par Ouriel le samedi 14 juillet 2007 - 18h17:

Est-il productif de qualifier le Hezbollah de "terroriste" ? - Le Figaro par Jean-Baptiste Gallopin. Publié le 14 juillet 2007

Par Jean-Baptiste Gallopin, étudiant en master d'études arabes de l'université Georgetown, à Washington DC, ancien élève de l'Institut d'études politiques de Lyon, auteur d'un mémoire sur les relations France-Hezbollah.

Nicolas Sarkozy a relancé le débat sur la nature du Hezbollah.

Groupe terroriste ? Mouvement de résistance ? Parti politique ? Lors de sa visite lundi aux familles des soldats israéliens capturés au Liban, le président a déclaré souhaiter que « le Hezbollah renonce à l'action terroriste ». L'emploi de ce mot n'est pas fortuit et menace la position française au Liban. L'affaire était mardi dans les manchettes de journaux libanais de tous bords.

La presse libanaise voit dans l'emploi de ce mot par le président le signe d'un nouveau revirement de la position française sur la crise libanaise. Peu après son élection, Nicolas Sarkozy avait affirmé que l'orientation de sa politique libanaise se situerait dans la continuité de celle menée par Jacques Chirac. C'est toutefois Jacques Chirac qui, en 2000, avait publiquement reproché à Lionel Jospin son imprudence lorsque celui-ci avait qualifié le Hezbollah de « terroriste ».

Si les pressions exercées depuis 2004 par l'ancien président Chirac en faveur du désarmement du Hezbollah avaient exprimé un rapprochement entre Paris et Washington, la diplomatie française s'était, dans le même temps, caractérisée par son refus systématique d'inscrire le Hezbollah sur la liste européenne des mouvements terroristes. Les diplomates français parlaient plus volontiers de la « milice » du Hezbollah, par ailleurs reconnu comme « parti » politique légitime.

L'emploi du mot « terroriste » pose en effet de sérieux problèmes. Bien que des membres du parti aient été impliqués dans plusieurs attaques contre des intérêts occidentaux durant les années 1980, le mouvement a pris soin, depuis le milieu des années 1990, de ne s'attaquer qu'à des cibles militaires. L'exception à cette stratégie a été la guerre de juillet 2006, durant laquelle le Hezbollah a bombardé les zones civiles du nord d'Israël, en réponse au bombardement des zones libanaises chiites par l'État hébreu.

Qualifier aujourd'hui le Hezbollah de mouvement « terroriste » est un choix de nature politique, analytiquement peu opérant et qui menace le rôle de médiateur que la France souhaite jouer dans la crise libanaise. Ce sont les États-Unis qui, depuis 2001, sont à l'origine d'une campagne visant à faire reconnaître le mouvement en tant que groupe terroriste. Le gouvernement américain a exercé des pressions sur les membres de l'Union européenne afin d'inscrire le Hezbollah sur sa liste des mouvements terroristes. En avril 2003, le secrétaire d'État adjoint Richard Armitage avait déclaré que « le Hezbollah est peut-être l'équipe A du terrorisme, al-Qaida n'étant peut-être que l'équipe B ». Le fait que le Département d'État reconnaisse que le Hezbollah n'a pas ciblé des intérêts américains depuis le milieu des années 1990 indique néanmoins que cette classification relève moins de la lutte contre le terrorisme que d'une politique de soutien à Israël. L'enjeu du mot « terroriste », c'est l'alignement de la France à la politique américaine de soutien inconditionnel à Israël.

Au-delà de son aspect strictement politique, le terme « terroriste » appliqué au Hezbollah est analytiquement peu opérant. Le mot « terroriste » renvoie à des acteurs marginaux, exempts de légitimité, et jette un écran de fumée sur la réalité politique libanaise. Son emploi par le président place la France sur la pente glissante d'un manichéisme qui s'accommode peu de la complexité inhérente à la pratique des relations internationales.

Le maintien d'une politique française autonome des États-Unis est ce qui permet à la France de dialoguer aujourd'hui avec l'ensemble des forces politiques libanaises, et ainsi, notamment, d'organiser la rencontre libanaise de La Celle-Saint-Cloud. Faire aujourd'hui du Hezbollah un mouvement « terroriste » remet en question cette autonomie, menace la crédibilité française dans le monde arabe, et risque de priver la France de toute influence au Liban.

Car enfin, si le Hezbollah est un mouvement terroriste, comment justifier que l'on autorise ses représentants à se rendre en France pour la rencontre d'aujourd'hui ? En réalité, désigner le parti comme « terroriste » n'apporte rien et ne fait que réduire la marge de manoeuvre de la diplomatie française.

Source : [www.lefigaro.fr]

Commentaires : relaye par certains de nos correspondants

1/ Citation finale de notre brillant étudiant d'origine lyonnaise en "Master de relations internationales" :

..."Car enfin, si le Hezbollah est un mouvement terroriste, comment justifier que l'on autorise ses représentants à se rendre en France pour la rencontre d'aujourd'hui ? En réalité, désigner le parti comme « terroriste » n'apporte rien et ne fait que réduire la marge de manoeuvre de la diplomatie française"...

Ce petit "Gallopin" a un brillant avenir qui l'attend au Quai d'Orsay : se permettre ainsi de donner des leçons de relations internationales au Président de la République, voilà certes un gage d'absence d'humilité, de présomption, augmenté d'une dose de jésuitisme assez considérable.

Mais il a raison ce jeune Gallopin : les Présidents de la République ne font que passer, alors que la "Politique Arabe de la France" est éternelle.

Qu'il se méfie tout de même ce jeune Gallopin, au rythme où vont les choses, la France s'appelera sans doute bientôt "République Islamique de França".

Il n'aura alors aucune peine à se recycler, au prix d'une conversion à la dhimmitude déjà bien entamée.

Simon Pilczer

2/ Un gallopin avec deux l pour s'envoler plus vite ? Je l'espère. Sauf s'il choisit l'option houris, paradis via les massacres habituels.
Certes le terme terroristes appliqué au Hezbollah est peu opérant. Le mot est en contradiction avec l'accueil réservé aujourd'hui en France à ces tueurs. Mais opérants ils le sont. Voilà qui ne semble pas embarrasser l'auteur de l'article.

Bernadette Capdevielle
LU SUR ADRA

Par Yanniv le dimanche 15 juillet 2007 - 07h07:

BOYCOTT SCANDALE - Le principal acteur de l'appel au boycott des universités israéliennes serait le professeur israélien Haïm Berechit - Par Rebecca Serfaty pour Israevalley

.......Une partie de ceux qui, en Angleterre, ont appelé au boycott académique d’Israël sont des Juifs et des Israéliens, selon une enquête menée par le Jewish Chronicle.

Un article de Guysen : “D’après le Jewish Chronicle, les membres juifs de l’académie anglaise qui ont joué un rôle important dans le boycott sont très actifs dans l’organisation des enseignants anglais qui a pris l’initiative du boycott. En Angleterre on a expliqué qu’à l’origine des appels à un boycott académique international se trouvaient des groupes très à gauche de la gauche et des organisations islamistes extrémistes. Mais l’enquête montre aussi que 3 organismes se sont unis et ont largement contribué au boycott : un groupe d’enseignants et membres de syndicats, un groupe de Juifs actifs qui appelle à boycotter tous les produits israéliens et un autre organisme.

Le principal acteur de cet appel au boycott des universités israéliennes serait le professeur israélien Haïm Berechit, professeur de communication et culture à l’université de Londres-est. Le professeur Berechit a déclaré au Jewish Chronicle : « La décision d’appeler au boycott n’a pas été facile à prendre pour moi. Je suis juif et israélien et je ne veux faire de mal à aucun des partis, mais jusqu’à quand durera l’occupation ? Ce que nous faisons n’est pas violent, c’est un appel ou une action citoyenne contre l’occupation militaire ».

Au syndicat anglais qui finance partiellement les universités de l’Autorité palestinienne, sont inscrits des membres juifs parmi lesquels le couple Hilary et Steven Rose. Dans un article publié sur internet, Steven Rose a attaqué ceux qui voient dans leurs agissements une action antisémite, il a critiqué le fait que « ceux qui apportent le message » sont attaqués, selon lui, il faut se confronter avec le message lui même qui dit que « les actes d’Israël sont tout simplement inconcevables ».

RAPPEL d’un article très révélateur paru dans Il manifesto, Jérusalem, vendredi 23 mars 2007.

EXTRAITS :

“Rompre les schémas, défier la pensée dominante, raconter une vérité plus inconfortable et compromettante que la pensée officielle. C’est ce qu’a fait, dans son long parcours universitaire, l’historien juif Ilan Pappé, passant outre les hostilités et les diffamations. Son parcours cependant se complique maintenant, avec, aujourd’hui plus qu’avant, une voie pleine de toutes sortes d’embûches. C’est pour cela qu’est arrivée cette décision, redoutée par ses lecteurs et par les gens qui l’estiment dans le monde entier. « Je quitte Israël, je n’arrive plus à travailler avec sérénité, je suis continuellement dans la ligne de mire » dit Pappé sur un ton de profonde amertume. Puis, ébauchant un sourire, il ajoute « mais je continuerai de l’étranger mon combat pour que le conflit israélo-palestinien soit rapporté dans son véritable contexte historique, loin du mythe et des fausses vérités qui l’ont marqué pendant touts ces décennies. ».

Enseignant au Département de sciences politiques de l’Université de Haïfa et représentant de l’Institut Emil Touma pour les études palestiniennes, Ilan Pappé a écrit de nombreux livres et collabore avec des revues locales et internationales . Parmi ses ouvrages, signalons : « The Making of the Arab-Israeli Conflict » (London and New York 1992), « The Israel/Palestine Question » (London and New York 1999), « La storia della Palestina moderna » (Einaudi 2004), « The Modern Middle East » (London and New York 2005) et le dernier, « The Ethnic Cleansing of Palestine » (2006). Avant de répondre à nos questions, Ilan Pape a rappelé la personnalité et le travail de son amie et collègue Tanya Reinhart, morte il y a quelques jours aux Etats-Unis*.

Vous avez décidé de quitter Israël, comment en êtes-vous arrivé à ce choix difficile ?

Je quitte le pays mais j’espère que ce n’est pas pour toujours. Pour le moment je sais seulement que je vais vivre pendant quelques années en Angleterre où j’avais fini mes études universitaires quand j’étais jeune et où je peux compter sur des collègues et amis qui m’estiment et m’aideront à continuer mon travail. Je ressens très fortement le besoin de poursuivre mes recherches, mes études, dans une ambiance non hostile, dans des universités où on ne vous traite pas comme un pestiféré, quelqu’un qu’on doit tenir à distance. Je suis un historien qui a toujours fait son travail avec une extrême rigueur, mes étudiants m’estiment, et pourtant je suis attaqué continuellement parce que les conclusions de mes recherches ne sont pas cohérentes avec la version officielle sur le contexte qui a amené à la naissance d’Israël, et posent des questions sur les politiques (de l’état hébreu, NDR) à l’égard des palestiniens et des arabes. C’est ma critique du sionisme, qui tapent sur les nerfs de ceux qui m’attaquent.

Donc votre antisionisme est la raison des hostilités que vous êtes obligé d’affronter en Israël ?

Sans aucun doute, il y a d’autres intellectuels, historiens, journalistes qui écrivent et disent pas mal de choses que je pense moi mais n’attaquent pas le sionisme, donc ils ne risquent pas la rafale de critiques et d’accusations que je subis moi. De ce point de vue, le cadre intérieur israélien a grandement empiré ces dernières années : un antisioniste ou un non-sioniste doit se débrouiller dans des espaces d’expression de plus en plus restreints. En même temps, le pays régresse, les discriminations et les abus contre la minorité arabe s’intensifient, certaines forces politiques parlent ouvertement d’expulsion des arabes israéliens, la politique d’occupation (de Cisjordanie et Gaza, NDR) continue, ainsi que la colonisation juive des terres palestiniennes. Pendant toutes ces années je pense avoir accompli, à côté de mon travail universitaire, de nombreuses activités destinées à réaliser une vraie démocratie, un état différent, pour les juifs et les arabes sur un plan de pleine parité et égalité.

Malheureusement ça n’a pas beaucoup servi et je crois alors que mon engagement doit continuer à l’étranger.

Pensez-vous insister sur le boycott universitaire de Haïfa, Bar Ilan (Tel-Aviv) et les autres universités israéliennes qui donnent des cours dans les colonies juives à l’intérieur des Territoires occupés ?

Le boycott est une mesure qui a fonctionné avec l’Afrique du Sud de l’apartheid, et ça peut avoir donc des effets importants avec d’autres pays, parmi lesquels Israël. C’est pour cette raison que je le soutiens ; mais ce n’est pas moi qui l’ai proposé il y a deux ans, comme on l’a dit, parce qu’en 2002 déjà, le monde universitaire britannique avait l’intention de le mettre à exécution contre Israël, en riposte à la destruction de la moitié du camp de réfugiés de Jenine, et aux discriminations dont sont l’objet les étudiants de l’université de Haïfa”.
Lettre à la France Par Claude Bensoussan
30 août 2007, 13:35
LU SUR ADRA

Lettre à la France Par Claude Bensoussan

Le nouveau: J"ACCUSE D'EMILE ZOLA REVU ET REACTUALISE.

" Ne leur pardonnez pas Emile, ils savent ce qu'ils font…,

Pardonnez moi Emile, j'emprunte vos propos et les déforme quelque peu… "

"Je n'ai qu'une passion, celle de la lumière, au nom de l'humanité
qui a tant souffert et qui a droit au bonheur.
" J'accuse!


"J'ai l'hypertrophie du détail vrai, le saut dans les étoiles sur
le tremplin de l'observation exacte. La vérité monte d'un coup d'aile jusqu'au symbole.
" - Emile Zola

Dans les affreux jours de trouble moral que nous traversons, au moment où la conscience publique paraît s'obscurcir, c'est à toi que je m'adresse, France, à la nation, à la patrie !

Chaque matin, en lisant dans les journaux ce que tu sembles penser de cette lamentable situation proche orientale, ma stupeur grandit, ma raison se révolte davantage. Eh quoi ? France, c'est toi qui en es là, à te faire une conviction des plus évidents mensonges, à te mettre contre quelques citoyens du monde que l'on nomme israéliens, avec la tourbe des malfaiteurs, à t'affoler sous l'imbécile prétexte que l'on martyrise un peuple là-bas en Palestine, lorsque le désir des plus sages, des plus loyaux de tes enfants, est au contraire que tu restes, aux yeux du monde attentif, la nation d'honneur, la nation d'humanité, de vérité et de justice ?

Et c'est vrai, la grande masse en est là, surtout la masse des petits et des humbles, le peuple des villes, presque toute la province et toutes les campagnes, cette majorité considérable de ceux qui acceptent l'opinion des journaux ou des voisins, qui n'ont le moyen ni de se documenter, ni de réfléchir. Que s'est-il donc passé, comment ton peuple, France, ton peuple de bon coeur et de bon sens, a-t-il pu en venir à cette férocité de la peur, à ces ténèbres de l'intolérance ? On lui dit qu'il y a, sur cette terre d'Israël, une nation peut-être innocente, on a des preuves matérielles et morales que la revision des accusations s'impose, et voilà ton peuple qui refuse violemment la lumière, qui se range derrière les sectaires et les bandits, derrière les gens dont l'intérêt est de laisser en terre le cadavre de ces rescapés d'Auschwitz, lui qui, naguère encore, aurait démoli de nouveau la Bastille, pour en tirer un prisonnier !

Quelle angoisse et quelle tristesse, France, dans l'âme de ceux qui t'aiment, qui veulent ton honneur et ta grandeur ! Je me penche avec détresse sur cette mer trouble et démontée de ton peuple, je me demande où sont les causes de la tempête qui menace d'emporter le meilleur de ta gloire. Rien n'est d'une plus mortelle gravité, je vois là d'inquiétants symptômes. Et j'oserai tout dire, car je n'ai jamais eu qu'une passion dans ma vie, la vérité, et je ne fais ici que continuer mon oeuvre..

Songes-tu que le danger est justement dans ces ténèbres têtues de l'opinion publique ? Cent journaux répètent quotidiennement que l'opinion publique ne veut pas qu'Israël soit innocent, que sa culpabilité est nécessaire au Salut du monde. Et sens-tu à quel point tu serais la coupable, si l'on s'autorisait d'un tel sophisme, en haut lieu, pour étouffer la vérité ? C'est la France qui l'aurait voulu, c'est toi qui aurais exigé le crime, et quelle responsabilité un jour ! Aussi, ceux de tes fils qui t'aiment et t'honorent, France, n'ont-ils qu'un devoir ardent, à cette heure grave, celui d'agir puissamment sur l'opinion, de l'éclairer, de la ramener, de la sauver de l'erreur où d'aveugles passions la poussent. Et il n'est pas de plus utile, de plus sainte besogne.


Ah oui; de toute ma force, je leur parlerai, aux petits, aux humbles, à ceux qu'on empoisonne et qu'on fait délirer ! Je ne me donne pas d'autre mission, je leur crierai où est vraiment l'âme de la patrie, son énergie invincible et son triomphe certain.

Voyez où en sont les choses. Un nouveau pas vient d'être fait : on a molesté des juifs dans les rues de Paris et de Strasbourg, certains jusqu'au sang , mais comme je le crie depuis le premier jour, la vérité est en marche, rien ne l'arrêtera plus. Malgré les mauvais vouloirs, chaque pas en avant sera fait, mathématiquement, à son heure. La vérité a en elle une puissance qui emporte tous les obstacles. Et, lorsqu'on lui barre le chemin, qu'on réussit à l'enfermer plus ou moins longtemps sous terre, elle s'y amasse, elle y prend une violence telle d'explosion, que, le jour où elle éclate, elle fait tout sauter avec elle. Essayer, cette fois, de la murer sous des mensonges ou dans un huis clos, et vous verrez bien si vous ne préparez pas, pour plus tard, le plus retentissant des désastres.

Mais, à mesure que la vérité avance, les mensonges s'entassent, pour nier qu'elle marche. Rien de plus significatif. Lorsque le " général Human Rights Watch " chargé de l'enquête préalable, déposa son rapport, concluant à la non culpabilité certaine de l'Etat d'Israël, la presse immonde inventa que, même si l'on peut dire que cinq mille morts est un peu exagéré, le nombre de morts exact, se rapproche plus de deux mille que de cinquante deux….

Cela n'est-il pas d'un comique intense et d'une parfaite bêtise ! Voyez-vous cet accusé , Tsahal menant l'affaire , dictant les arrêts, alors que des témoins visuels libres de leurs mouvements, peu suspects d'amour profond pour ce petit pays d'Israël, en arrivent aux mêmes conclusions ? Voyez-vous une armée reconnue innocente, à la suite de deux enquêtes (HRW et ONU), et pour laquelle on se donne le gros souci de réunir un tribunal médiatique, dans le seul but d'une comédie avilissante, une sorte d'apothéose judiciaire de tabloïds ? Ce serait simplement se moquer de la Justice, du moment où l'on affirme que l'acquittement est certain, car la Justice n'est pas faite pour juger les innocents, et il faut tout au moins que le jugement ne soit pas rédigé dans la coulisse, avant l'ouverture des débats et la réunion des preuves…. Ma pauvre France, on te croit donc bien sotte, qu'on te raconte de pareilles histoires à dormir debout ?

Et, de même, tout n'est que mensonge, dans les informations que la presse immonde publie et qui devraient suffire à t'ouvrir les yeux. Pour ma part, je me refuse formellement à croire aux mille et uns experts qui n'auraient pas reconnu, du premier coup d'oeil, que tout n'est que propagande et falsification, étant sur place, ils ont pu juger et jauger l'étendue des démolitions au regard de l'étendue de la ville.

Prenez dans la rue le petit enfant qui passe, faites-le monter, posez devant lui les clichés vus du ciel et il répondra : "C'est même pas le centième de la ville qui a été détruit ! " . Il n'y a pas besoin d'experts, n'importe qui suffit, le périmètre restreint crève les yeux.

Voilà donc un premier point à noter : l'opinion publique est faite en grande partie de ces mensonges, de ces histoires extraordinaires et stupides, que la presse répand chaque matin ? L'heure des responsabilités viendra, et il faudra régler le compte de cette presse immonde, qui nous déshonore aux yeux du monde entier. Certains journaux sont là dans leur rôle, ils n'ont jamais charrié que de la boue. Mais, parmi eux, quel étonnement, quelle tristesse, de trouver, par exemple, une feuille qui a fait jadis l'honneur de la France, cette feuille, si souvent à l'avant-garde des idées, et qui fait, dans cette affaire de Jénine et dans bien d'autres que je vais énumérer, une si fâcheuse besogne !

Et voilà donc, France, ce que je trouve d'abord, dans la démence qui t'emporte : les mensonges de la presse, le régime de contes ineptes, de basses injures, de perversions morales, auquel elle te met chaque matin. Comment pourrais-tu vouloir la vérité et la justice, lorsqu'on détraque à ce point toutes les vertus légendaires, la clarté de ton intelligence et la solidité de la raison ?


Mais il est des faits plus graves encore, tout un ensemble de symptômes qui font, de la crise que tu traverses, un cas d'une leçon terrifiante, pour ceux qui savent voir et juger. L'affaire Jénine n'est qu'un incident déplorable. L'aveu terrible est la façon dont tu te comportes dans l'aventure. On a l'air bien portant, et tout d'un coup de petites taches apparaissent sur la peau : la mort est en vous. Tout ton empoisonnement politique et social vient de te monter à la face.

Pourquoi donc as-tu laissé crier, as-tu fini par crier toi-même, " Sharon assassin ! ", " Sionisme=Nazisme ! " Au fond, tu n'as plus le sang républicain, les panaches qui passent te font battre le coeur, un roi ne peut venir sans que tu en tombes amoureuse, fut-il en keffieh et vomissant sa haine de lui-même et de son peuple avant celle de son ennemi ! France, si tu ne te méfies, tu vas à la dictature.

Et sais-tu encore où tu vas, France ? Tu vas à l'Église ou à la mosquée, tu retournes au passé, à ce passé d'intolérance et de théocratie, que les plus illustres de tes enfants ont combattu, ont cru tuer, en donnant leur intelligence et leur sang. Aujourd'hui, la tactique de l'antisémitisme est bien simple. Vainement la religion s'efforçait d'agir sur le peuple, créait des cercles d'ouvriers, multipliait les pèlerinages, échouait à le reconquérir, à le ramener au pied des autels. C'était chose définitive, les églises restaient désertes, le peuple ne croyait plus. Et voilà que des circonstances ont permis de souffler au peuple la rage antisémite, on l'empoisonne de ce fanatisme, on le lance dans les rues, criant : "A bas les juifs ! A mort les juifs !" Quel triomphe, si l'on pouvait déchaîner une guerre religieuse ! Certes, le peuple ne croit toujours pas ; mais, n'est-ce pas le commencement de la croyance, que de recommencer l'intolérance du Moyen Âge, que de faire brûler les juifs en place publique ? Enfin, voilà donc le poison trouvé ; et, quand on aura fait du peuple de France un fanatique et un bourreau, quand on lui aura arraché du coeur sa générosité, son amour des droits de l'homme, si durement conquis, Dieu sans doute fera le reste.

France, c'est donc de cela encore que ton opinion est faite, du besoin du sabre, de la réaction " cléricale " qui te ramène de plusieurs siècles en arrière, de l'ambition vorace de ceux qui te gouvernent, qui te mangent et qui ne veulent pas sortir de table !


Je t'en conjure, France, sois encore la grande France, reviens à toi, retrouve-toi.

Mille aventures néfastes sont l'oeuvre unique de l'antisémitisme.

Eh bien, je le prédis, c'est ce qui se passera pour les affaires Jénine, Al Dura, Sarah et les autres, toutes les autres. De nouveau, la presse immonde sature trop l'opinion de mensonges et d'infamies. Elle veut trop que les honnêtes gens soient des gredins, que les gredins soient des honnêtes gens. Elle lance trop d'histoires imbéciles, auxquelles les enfants eux-mêmes finissent par ne plus croire. Elle s'attire trop de démentis, elle va trop contre le bon sens et contre la simple probité. Et c'est fatal, l'opinion finira par se révolter un de ces beaux matins, dans un brusque haut-le-coeur, quand on l'aura trop nourrie de fange. Et, comme pour l'affaire Dreyfuss, vous la verrez, pour toutes ces désinformations, peser de tout son poids, vouloir qu'il n'y ait plus de traîtres, exiger la vérité et la justice, dans une explosion de générosité souveraine. Ainsi sera jugé et condamné l'antisémitisme, sur ses oeuvres, les mortelles aventures où le pays a laissé de sa dignité et de sa santé.

C'est pourquoi, France, je t'en supplie, reviens à toi, retrouve-toi, sans attendre davantage. France réveille-toi, songe à ta gloire. Comment est-il possible que ta bourgeoisie libérale, que ton peuple émancipé, ne voient pas, dans cette crise, à quelle aberration on les jette ? Je ne puis les croire complices, ils sont dupes alors, puisqu'ils ne se rendent pas compte de ce qu'il y a derrière : d'une part la dictature des médias, de l'autre la réaction politicarde de partis nostalgiques qui ne savent plus comment ratisser des voix.

Est-ce cela que tu veux, France, la mise en péril de tout ce que tu as si chèrement payé, la tolérance religieuse, la justice égale pour tous, la solidarité fraternelle de tous les citoyens ? Il suffit qu'il y ait des injustices sur tes concitoyens juifs, et que tu les laisses à leur torture, pour que ta glorieuse conquête du droit et de la liberté soit à jamais compromise. Quoi, nous resterons à peine une poignée à dire ces choses, tous les enfants honnêtes ne se lèveront pas pour être avec nous, tous les libres esprits, tous les coeurs larges qui ont fondé la République et qui devraient trembler de la voir en péril !


C'est à ceux-là, France, que je fais appel. Qu'ils se groupent, qu'ils écrivent, qu'ils parlent ! Qu'ils travaillent avec nous à éclairer l'opinion, les petits, les humbles, ceux qu'on empoisonne et qu'on fait délirer ! L'âme de la France, son énergie, son triomphe ne sont que dans l'équité et la générosité.

Je m'arrêterais là, car j'ai été trop long, il est temps de conclure.

J'accuse madame Catherine Ney, présentatrice d'un journal télévisé , lors de la fusillade au carrefour de Netzarim, au début de la deuxième Intifada, d'avoir délibérément comparé la mort du petit Mohamed Al Dura, à l'extermination du ghetto de Varsovie par les nazis, en mettant côte à côte, dans une reconstitution macabre, le petit enfant juif famélique à la casquette levant les bras en signe de soumission et le corps du petit palestinien. Coupable , par cette comparaison, d'avoir instillée dans l'opinion publique, une haine injustifiée contre une armée,Tsahal, assimilée pour l'occasion à une armée de tortionnaires. Elle a ainsi contribuée, de manière active, à en arriver à la situation dans laquelle se trouve la France aujourd'hui, un pays où des manifestants peuvent librement parader en criant haut et fort " Sharon assassin " , " Sionisme=nazisme " ou encore " Mort aux Juifs ".

J'accuse monsieur Charles Enderlin, journaliste à France 2 télévision, d'avoir délibérément, sur des images tronquées parce que incomplètes, affirmé avec vigueur que la mort de Mohamed Al Dura est la conséquence de tirs israéliens même si d'autres reportages ont apporté sinon un démenti, du moins un immense doute, et qu'à l'heure actuelle, le petit Mohamed coule peut-être des jours paisibles quelque part à Gaza…

J'accuse la direction de France 2 télévision , d'avoir refusé l'hypothèse de la responsabilité de tirs palestiniens, de revisionner les rushes de la caméra qui a filmé le même évènement, où l'on peut voir, l'enfant " tué ", se relever après son décès télévisuel ...
D'avoir refusé d'analyser l'enquête balistique qui a conclu entre autre que l'angle de tir venait de la gauche ou de face sur l'image, qu'il y avait une probabilité réelle pour que ces tirs ne soient pas israéliens, et que l'on a pas retrouvé de marre de sang comme on pouvait l'attendre, à l'endroit des victimes…Cette même France télévision n'a cessé de donner une image du conflit déséquilibrée, systématiquement en faveur du côté palestinien, passant souvent sous silence les victimes juives, et comme d'autres médias de traiter la quasi-totalité de ces victimes de " colons ", insinuant par là même, que cette " tare " était impardonnable et quelle justifiait les attaques terroristes.

J'accuse monsieur (monsieur ?) Ardisson de véhiculer, sous couvert de "débats " où tout le monde en parle mais où seuls les " élus " peuvent parler, une haine inconnue jusqu'à présent contre l'Etat d'Israël et son armée, le tout maquillé de sourires béats, et d'applaudissements de jeunes croupiettes payées pour cela, moins de 5 euros de l'heure.
La dangerosité d'une telle émission réside dans la manipulation dont sont l'objet les invités, surtout lorsqu'ils sont là pour défendre Israël. Ne parlons pas des passages " coupés ", des temps de parole non respectés, des interruptions intempestives, toujours accompagnées de ce ricanement sournois pour ne pas dire imbécile. Et d'un parti pris qui ne cache plus son nom : toujours du côté de la pauvre Palestine, jamais de celui du méchant Israël. Et tout cela sur quel plateau, je vous le donne en mille ? France 2, l'un n'allant pas sans l'autre…Pauvre petit ex-anarchique reconverti en amuseur noir de galeries de séries B nauséabondes…

J'accuse tous ces journaux, Libération, Observateur, le Monde, l'Humanité, Paris- Match, JDD, et cette liste n'est pas exhaustive, pour publications de photos et de reportages tronqués, faisant le terreau de cet antisémitisme affiché aujourd'hui en France, allant jusqu'à faire croire , que les camps de réfugiés palestiniens, sont des camps de concentration avec tout ce que ce terme recèle d'horreurs. Ainsi Jénine= Auschwitz ? N'est-ce pas messieurs ? Et les territoires occupés justement à la suite d'une guerre victorieuse, des antichambres de Treblinka, c'est bien cela ?
Je sais, vous avez trouvé des israéliens de gauche ( donc des gens on ne peut plus recommandables, les autres étant des fascistes…d'ailleurs les hommes en noirs sont devenus une abomination pour certains…) pour nous dire qu'un génocide n'a pas forcément besoin de chambres à gaz .Et ils ont raison : en Tchétchénie c'est bien le cas. Et au Rwanda , ce le fut, en quelques jours, un million de morts.
Et au Tibet, cela continue. Et en Algérie, deux cent mille morts en dix ans…Voulez vous que je continue ma liste ? Alors pensez-vous , pourquoi ne pas rajouter les Palestiniens dans le lot ? Toute vie est sacrée, et un mort est un mort de trop, mais avouez que jamais dans l'histoire de l'humanité, une guerre, car il s'agit bien d'une guerre, chargée de tellement de haines, n'a coûté la vie à si peu de gens. Et cela, uniquement grâce à la retenue dont fait preuve l'Armée Humaine d'Israël, Tsahal…

Alors, c'est vrai, je vous l'accorde Jénine= Auschwitz…Oui ! JENINE = AUSCHWITZ !!!

Parce que c'est dans ce repère de criminels que des laboratoires clandestins fabriquent nuit et jour, les bombes qui vont servir à tuer des civils en Israël, et à faire de tout ce pays un immense Auschwitz. C'est dans ce cloaque que des machines à tuer ont causé la mort de 700 juifs et blessé des milliers d'autres. C'est de cette antichambre de la mort que sont partis ceux par la faute desquels on n'arrive plus à retrouver un corps tant il est méconnaissable, et que plus d'une fois, un bras complet portait encore le matricule d'Auschwitz, Bergen-Belsen, Treblinka ou Maïdanek…Oui, vous avez raison voilà votre expression immonde vérifiée.

Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose…Zola au secours !

Pour avoir dit pareille monstruosité, vous serez traînés devant le tribunal de l'Humanité.

J'accuse, tous ces politicards à deux sous et de dessous, d'extrême droite, de droite de gauche, d'extrême gauche, rouges verts, roses et sans teint, qui se glissent dans toutes les manifestations, contre la guerre, anti-ceci, anti-cela, mais toujours anti-Sharon, anti-sionistes, anti-Israël, anti-juifs en somme, c'est plus simple, nous avons bon dos, racolant et ratissant large, pour voir et être vus, toutes les voix étant bonnes à prendre…

J'accuse ceux, parmi ces politicards, anciens fachos, extrêmos, communos, socialos, nazillos, qui ont tout perdu de leurs illusions et osent vociférer dès qu'ils ont un peu bu et même avant : " Vive le Hamas ! Le Hamas vaincra ! ", avec toujours en toile de fond la destruction d'Israël, ce petit pays qui les emm…

J'accuse, cette nouvelle organisation dont même le nom est impossible à prononcer tant il ne signifie rien, la CAPJPO, et sa présidente (présidente ?) Olivia Zemor, d'être derrière l'appellation " Pour une Paix Juste ", un ramassis de déçus des luttes ouvrières et de haineux appelant à la destruction de l'Etat d'Israël, par le boycott de ses produits, et par l'apologie des crimes contre l'humanité que commettent tous les jours les islamikazes de Jénine, Gaza et Bethléem. Dans leurs manifs, toutes les banderoles sont autorisées, même celles arborant le drapeau israélien souillé d'une croix gammée. Et lorsque des éléments issus de ce cortège de va t'en guerre contre le sionisme, maltraitent et battent des juifs dans les rues de Paris, ce ne sont plus que des cris de vierges effarouchées, irresponsables et collabos.

Honte à toi ma France d'avoir dans ton sein des gens de cet acabit !

J'accuse, l'Ambassadeur de France en Angleterre, monsieur Daniel Bernard, d'avoir traité ce merveilleux et courageux pays d'Israël, de petit pays de m… Voilà un langage fort académique ! Mais je ne suis pas étonné pour en avoir entendu des vertes et des pas mûres sur le comportement privé de certains de ces diplomates…Continuez ainsi, monsieur, vous finirez Ambassadeur en Irak, après l'Algérie où l'on vous a casé…

J'accuse, monsieur le Ministre des Affaires Etrangères de la France, monsieur De Villepin, d'avoir traité Israël, dans la droite ligne de feu monsieur Jobert, de " parenthèse de l'Histoire ", parenthèse qui s'est ouverte pour ne plus jamais se refermer, quand la vôtre, monsieur le Ministre sera close depuis longtemps…

J'accuse Non pas notre Président…Mais je ne peux m'empêcher de penser à son voyage en Israël, et n'oublierais jamais ce regard haineux contre les hommes qui assuraient sa sécurité, et ses menaces de repartir illico vers une autre destination, si on ne le laissait pas faire ce qui lui plaisait…Quel bonheur pour vous, monsieur le Président, de vous être trouvé ce jour là, invité d'un peuple Noble et ô combien Sage !…Mais nous n'oublierons pas vos éloges des terroristes du Hesbollah, organisation humanitaire s'il en est, détentrice de bientôt 15000 têtes de missiles et roquettes à la frontière nord de ce tout petit pays peuplé encore de rescapés des camps de la mort…Ni votre indifférence quant à l'absence d'Israël au Sommet de la Francophonie à Beyrouth, Israël dont trente pour cent de la population parle le français, population très attachée à la France pour les raisons que vous savez…

Enfin, c'est malgré tout avec un goût amer dans la bouche, que j'ai écrit ces lignes. Elles me rappellent brutalement que, plus qu'un juif de France, je suis devenu un juif en France…

Loin de moi quand même l'idée de mettre tous mes concitoyens dans le même sac, j'ai tous les jours la preuve vivante, dans mon métier de soignant, que les français sont et restent des gens de bon sens, ils sauront trier le bon grain de l'ivraie..

Et ce sera pour ta gloire finale, France, car je suis sans crainte au fond, je sais qu'on aura beau attenter à ta raison et à ta santé, tu es quand même l'avenir, tu auras toujours des réveils triomphants de vérité et de justice !
Proche-Orient: la Suisse appelle Israël à respecter le droit international humanitaire
27 août 2007, 13:24
LU SUR ADRA Par Lapid le vendredi 04 mai 2007 - 22h32:

Entre autres .....

03.07.2006 - Communiqué de presse

Proche-Orient: la Suisse appelle Israël à respecter le droit international humanitaire

"Le Département fédéral des affaires étrangères (DFAE) est extrêmement préoccupé par l’escalade récente de la violence au Proche-Orient et par ses conséquences humanitaires. En tant que puissance occupante, Israël, qui a engagé une intervention militaire pour libérer un soldat pris en otage, doit impérativement se conformer au droit international humanitaire......"

- L’escalade de la violence déclenche des peurs existentielles auprès des populations du Proche-Orient.Les attaques guerrières de l’armée israélienne au Liban et dans la Bande de Gaza ont déjà provoqué des centaines de victimes et des destructions massives d’infrastructures civiles. Des centaines de milliers de personnes ont été forcées à prendre la fuite. Nous saluons les déclarations du Département fédéral des Affaires étrangères qui a dénoncé toutes les attaques de toutes les parties au conflit contre toutes les populations civiles et rappelé clairement que les attaques militaires israéliennes constituentdes punitions collectives qui violent très gravement les Conventions de Genève. La politique de puissance imposée de manière unilatérale par les Etats-Unis d’Amérique et Israël remplace au niveau international la force du droit par le droit du plus fort. Le respect des droits humains pour toutes les populations concernées, l’application du droit international, ainsi que la renonciation à toute violence contre toutes les populations civiles au Liban, dans les Territoires palestiniens occupés et en Israël sont les conditions essentielles pour toute solution négociée du conflit. Depuis trop longtemps Israël refuse d’appliquer des dizaines de résolutions de l’ONU, bafoue les Conventions de Genève, ignore l’avis consultatif de la Cour Internationale de Justice sur le Mur. C’est pourquoi des pressions politiques, juridiques et économiques concrètes et ciblées sont nécessaires pour faire appliquer le droit international et mettre fin aux attaques et à l’occupationmilitaires israéliennes......"

Il est si facile de trouver des exemples de ces prises de position nettement anti-israeliennes qui sont largement relayees par les medias suisses et particulierement dans le JT de TSR (Television Suisse Romande) que nous recevons regulierement par l'intermediaire de TV5. Quant a la vingtaine de justes (sur les 15000 reconnus par Yad Veschem soit 0,133%) j'ai enormement de respect et d'admiration a l'egard de chacun d'entre eux.

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Ceci en reponse de ce qu'ecrit Cacouboulou le vendredi 04 mai 2007 :

Pendant la Deuxième Guerre mondiale, de nombreuses personnes non-juives ont risqué leur vie pour sauver des Juifs. Ces personnes ont été reconnues comme "Justes parmi les Nations" et ont été décorées de la médaille de l'Institut Yad Vashem, le mémorial de la Shoah à Jérusalem (Israël).

Ces hommes et ces femmes de toutes nationalités ont mis en danger leur vie ou leur carrière pendant la guerre, en désobéissant ou en enfreignant les lois : répondant à leur conscience, ils ont spontanément hébergé des réfugiés sous leur toit, leur ont offert de la nourriture ou des vêtements, leur ont fourni de faux papiers ou les ont aidés à traverser des frontières clandestinement.

Longtemps après la guerre, ces personnes sont restées dans l'ombre, souvent par modestie, mais aussi par crainte de subir des réactions négatives de leur entourage, de leur employeur ou des autorités de leur pays pour avoir violé le règlement. Même pour sauver des vies humaines. Ce n'est que des années après, grâce aux témoignages des personnes sauvées ou de leurs descendants, que ces héros ont pu être identifiés et honorés - parfois de manière posthume - pour leurs actes de bravoure.

Plus de 15000 personnes ont reçu la médaille des Justes parmi les Nations, dont une vingtaine en Suisse. Chaque année, l'Institut Yad Vashem examine de nouveaux dossiers et honore d'autres noms. Beaucoup d'autres Justes, anonymes pendant la guerre et décédés depuis lors, resteront inconnus, mais leur rôle continuera d'être cité comme un modèle d'entraide et d'héroïsme.

Le titre de "Juste parmi les Nations" est inspiré d'une phrase du Talmud, l'un des livres sacrés des Juifs, qui dit : "Celui qui sauve un être humain sauve l'univers tout entier."

Plusieurs Suisses ont risqué leur vie pour aider bénévolement des réfugiés juifs pendant la guerre : des prêtres, des fonctionnaires, des diplomates, des femmes au foyer, de simples citoyens. Ils ont caché des gens, indiqué des chemins de passage à travers les bois et les montagnes (dans le Jura, autour de Genève et plusieurs régions frontalières), procuré des saufs-conduits. Un Mémorial pour les Justes de France a été inauguré à Thonon-les-Bains en novembre 1997.

Citons le cas de Paul Grüninger, chef de la police de Saint-Gall, qui, en 1938, refusa de refouler 3000 Juifs dont le passeport était marqué du "J". Il fut démis de ses fonctions pour avoir désobéi et ne put jamais réintégrer la police. Il n'a été réhabilité qu'en 1995, vingt-trois ans après sa mort.

De son côté, Carl Lutz, consul général de Suisse à Budapest pendant la guerre, sauva la vie de plus de 50'000 Juifs hongrois en leur donnant des lettres de protection.

En Suisse romande, Rosa Naef et Anne-Marie Im Hof-Piguet aidèrent plusieurs enfants à passer clandestinement la frontière près de la vallée de Joux, les faisant échapper à une mort certaine en France occupée.

A vous d'écrire la suite,,,
LU SUR ADRA Par Lapid (Lapid) le samedi 19 mai 2007 - 07h48:

Farfour, Saraa, et vous, ça ne vous choque pas ? Alon Gilad

Le quotidien Le Monde du mercredi 16 mai publie, en page 31, trois petites colonnes sous ce titre :

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« Farfour, le « Mickey » de la chaîne Al Aqsa qui choque Israël » par Michel Bôle-Richard correspondant a Jerusalem du Monde - 15 mai 2007 :

"Le personnage s'appelle Farfour, ce qui signifie "papillon" en arabe. Il ressemble à Mickey. Tous les vendredis après-midi, Farfour dialogue avec une petite fille nommée Saraa sur la chaîne Al-Aqsa, contrôlée par le Mouvement de la résistance islamique, le Hamas. Le programme s'appelle "Les pionniers de demain".

"Tu ne dois pas oublier tes prières et te rendre à la mosquée cinq fois par jour. Et tu dois te mettre dans les premiers rangs jusqu'à ce que nous gouvernions le monde", insiste Farfour.

- Nous vous rappelons que nous, les plus grands, nous avons commencé ce programme pour diriger le monde. Le point de départ, avec l'aide d'Allah, se fera d'ici, de Palestine, ajoute Saraa.

- Depuis la Palestine ? Que veux-tu dire ? De Gaza, de Jérusalem, de Ramallah ou de toute la Palestine ?, demande Farfour.

- Oui, de toute la Palestine, répond Saraa.

- Oui, nous, les pionniers de demain, nous allons restaurer la gloire de cette nation, et nous allons libérer Al-Aqsa (la mosquée). Avec la volonté d'Allah, nous allons libérer les pays musulmans envahis par les assassins, réplique Farfour

- Oui, il y a des enfants qui sont victimes de l'occupation des juifs, mais, avec l'aide d'Allah, nous allons résister et nous protéger contre l'occupation sioniste", répond Saraa.

Ce programme, destiné aux enfants, a fait bondir les Israéliens, d'autant que les références à l'occupation de la Cisjordanie, au droit d'y résister et aux conséquences de celle-ci sont légion. "Les juifs ont détruit ma maison ; mes cahiers et mes livres sont sous les décombres", se plaint ainsi Farfour. Avant d'ajouter : "J'appelle tous les enfants à s'appliquer à lire et à bien préparer leurs examens, car les juifs ne veulent pas que nous soyons éduqués." Le ministère israélien des affaires étrangères dénonce "l'endoctrinement des enfants palestiniens (en faveur) de la violence, de la haine et du meurtre. Farfour et Saraa utilisent toutes les occasions pour prôner la suprématie de l'islam, la haine d'Israël et des Etats-Unis et le soutien à la résistance, un euphémisme palestinien pour le terrorisme".

Le ministre palestinien de l'information, Moustapha Barghouti, a demandé à la chaîne de suspendre son émission, estimant qu'il est "malheureux d'utiliser un programme pour enfants pour faire passer un message politique".

Ses responsables ont passé outre et l'ont diffusée comme d'habitude vendredi dernier. "Nous avons nos propres méthodes d'éducation pour nos enfants. Toute critique constitue une interférence dans nos affaires intérieures", a répliqué Fathi Hamad, responsable de la chaîne à Gaza."

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Son correspondant à Jérusalem y présente l’émission pour les enfants qui « choque Israël ». On apprend ainsi, de la bouche d’un des personnages, nommé Saraa, que « tu (l’enfant palestinien) dois te mettre dans les premiers rangs jusqu’à ce que nous gouvernions le monde… Le point de départ, avec l’aide d’Allah, se fera d’ici, de Palestine, ajoute Saraa… - De toute la Palestine ?, demande Farfour. Oui de toute la Palestine, répond Saraa. »

Au ministre palestinien de l’information qui lui a demandé d’arrêter de diffuser ces émissions d’endoctrinement et de préparation des enfants à la guerre inévitable contre les Juifs et contre tous ceux qui ne se prosternent pas devant la « suprématie » de l’islam, le responsable de la chaîne contrôlée par le Hamas oppose « nos méthodes d’éducation pour nos enfants », et considère toute critique du programme de la chaîne comme une « interférence dans les affaires intérieures palestiniennes ».

Question à la rédaction du quotidien parisien : et vous, ça ne vous choque pas, ces dialogues djihadisto-nationalistes ? Cela ne vous choque pas ces discours préparant l’esprit des jeunes enfants palestiniens à l’idée de la guerre sainte pour chasser les Juifs de toute la Palestine, et à l’idée de la guerre jusqu’à la conquête du monde ?

Peut-être suis-je curieux au-delà de ce qui est légitime, mais le sujet ne me paraissant pas mineur, je crois légitime que le quotidien parisien nous dise ce qu’il en pense. En effet, il ne se livre à aucun commentaire devant ce nouveau « Mein Kampf » télévisé pour enfants. La rédaction du Monde est-elle choquée ou trouve-t-elle, au contraire, qu’après tout, le Hamas a bien le droit de bourrer le crâne des enfants palestiniens, qu’il a bien le droit de vouloir en faire de futurs shahids, des « martyrs » harnachés de ceintures d’explosifs qu’ils iront actionner au milieu de Juifs en Israël, ou pour se faire exploser au milieu de diverses sortes « d’impies », n’importe où dans le monde ?

Alon Gilad

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Voir les clips video ci-dessous dans le message a Maurice par Lapid

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Par Lapid le vendredi 18 mai 2007 - 01h43:

Maurice,

Peut-etre que ces clips video vous convaincront.





Mickey Mouse Palestinien

Depuis un certain temps déjà, Al-Aqsa TV, la chaîne du Hamas, diffuse une émission destinée aux enfants de 4 à 12 ans, dont la vedette est une marionnette de Mickey Mouse. La fameuse souris de Walt Disney, version islamiste, est rebaptisée Farfour ; elle est assistée d’une présentatrice de six ans en tchador, Saraa. Dans une émission hebdomadaire, intitulée Les pionniers de demain, elles incitent la jeunesse palestinienne à la guerre sainte. Contre Israël, d’abord, et contre le reste du monde ensuite.

Farfour et Saraa reprennent les thèmes de la Djihad édictés par leurs mentors, à savoir que nous sommes les "prédateurs de la forêt", que nous allons, avec notre sang, car c’est l’heure de la guerre, "libérer" toute la Palestine, l’Irak, et les Wakf, c'est-à-dire les anciennes colonies de l’islam, qui s’étendent jusqu’à Poitiers. Puis, Mickey l’assure aux jeunes téléspectateurs, nous allons soumettre la totalité du monde et des infidèles à l’islam.

[www.dailymotion.com]

Mickey Palestinien


[www.dailymotion.com]

Palestinian cartoon


Si cela ne vous suffit pas, il vous suffira d'aller sur le site de videos youtube.com et faire une recherche sur Mickey (palestinien).

Mais vous savez certainement mieux que moi que ce "Breviaire de la Haine" enseigne systematiquement aux jeunes palestiniens est largement documente aussi bien par des textes, emissions radio et TV, Video et audio.......

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Cher Alon,

Que faut-il attendre de "l'imMonde" toujours aussi fidele a sa ligne directoriale ?
Le "Roi Lion" enrôlé pour la propagande du Hamas
27 août 2007, 02:56
Le "Roi Lion" enrôlé pour la propagande du Hamas - Par Sarah ElDib AP - Vendredi 24 août, 21h27

JERUSALEM - Pour la deuxième fois ces derniers mois, le Hamas fait appel à des personnages de Disney pour sa propagande: après un clone de Mickey prônant la haine envers Israël, un dessin animé célébrant la victoire du Hamas à Gaza met en scène un personnage très "Roi Lion" qui se débarrasse de vilains rats assimilés aux combattants du Fatah.
(Publicité)

Dans ce dessin animé de cinq minutes diffusé jeudi par Al-Aqsa TV, la chaîne de télévision du Mouvement de la Résistance islamique, les "rats-Fatah" sont mesquins, armés et croulant sous les dollars, tandis que le Hamas est incarné par un clone du valeureux Simba, héros du film de Walt Disney sorti en 1994.

En mai déjà, Al-Aqsa TV avait eu recours aux bons et loyaux services d'un pseudo-Mickey pour prêcher auprès des plus jeunes la domination de l'Islam et la lutte armée contre l'ennemi sioniste. Suite au tollé provoqué tant côté israélien que chez les Palestiniens, la souris Farfour a été "tuée" et sa prestation hebdomadaire dans une émission pour enfants remplacée.

Selon Hazem Charaoui, un des responsables de la chaîne du Hamas, le dessin animé du lion victorieux des rats a été "flashé", diffusé une seule fois, pour contrer ce qu'il qualifie de propagande anti-Hamas du Fatah en Cisjordanie. Il est aujourd'hui à la révision.

Dans la vidéo diffusée par le site Internet du Middle East Media Research Institute, centre de réflexion sur les médias proche-orientaux basé à Washington, on voit les rats envahir Gaza, brûlant les maisons, déracinant les arbres, ouvrant le feu sur les mosquées et profanant le Coran. Le chef des rats est le portrait craché de l'ex-homme fort de la Bande de Gaza, Mohammed Dahlan. Portant cravate et fumant cigare, il déclare à la foule: "reculez, et laissez le Hamas me tuer", phrase que Dahlan a réellement prononcée pendant la crise, et qu'on entend dans sa voix dans le dessin animé.

Pendant ce temps, le lion observe les rats en silence, se faisant les griffes. Lorsqu'il se décide, les rats s'égaillent, paniqués, et "Simba-Hamas" les écrase, à pattes nues. Blessés et clopinant, les rats s'enfuient en déclarant: "partons pour la Cisjordanie".

Porte-parole du Fatah, Hazem Abou Shanab dit ne pas avoir vu la vidéo. Pour lui, il s'agit cependant d'"incitation", ce dessin animé montrant que le Hamas continue à "penser qu'il peut contrôler et prendre le pouvoir par la force, mais sans se servir de son cerveau".

Hazem Charaoui précise que la version révisée du dessin animé aura censuré la fameuse scène avec Dahlan. En revanche, la scène finale demeurera, où l'on voit le lion victorieux debout sur une colline surplombant Gaza, crinière au vent. "Les téléspectateurs de partout ont adoré. Ils ont appelé pour nous féliciter", ajoute Charaoui.
Obsession : la guerre de l’Islam radical contre l’Occident
21 août 2007, 23:21
Par Lapid le samedi 26 août 2006 - 15h42:

OBSESSION

Excellent! Mais je vous recommande tout de même TRÈS chaudement de visionner et de faire connaître le film en question. Il s’agit d’un documentaire de très haute qualité, conçu et produit pour le grand écran – un travail exceptionnel, réunissant le meilleur matériel visuel et les meilleurs experts du sujet, qui a été primé à New York, mais qui a de la peine à franchir les barrières médiatiques européennes. Pour des raisons que vous comprendrez aisément.

Il y a quelques semaines, une version en a été publiée sur Google vidéo. Elle a été retirée entre-temps. Mais une amie et moi l’avons copiée puis traduite et sous-titrée. C’est cette version francisée qui est présentée dans l’article ci-dessous, lequel inclut le dossier de presse officiel du film (que j’ai obtenu, ainsi qu’une copie sur DVD, à titre de sponsor).

Obsession — de retour avec des sous-titres français
Documentaire de haute qualité sur
la guerre de l’Islam radical contre l’Occident

VO sous-titrée en français
(1:17:30)

Le film lui-même peut être visionné en cliquant sur l’image ou sur le texte VO sous-titrée en français.

Differents moyens de le visionner :

En voici l’URL brut :

[www.ajm.ch]

Il est également présent sur un deuxième serveur:

[www.precaution.ch]

ALAIN JEAN-MAIRET
La Desinformation concernant Israel
18 août 2007, 10:38
LU_SUR_ADRA

Par Lapid le dimanche 20 mai 2007 - 12h01:

Chere Hajkloufette,

"......notre mission a nous d Israel est d'informer,de reinformer et dequilibrer l information jusqu a ce qu un jour peut etrela france se guerisse de sa desinformation chronique ..."

J'ajouterai que tout juif ou ami d'Israel en France ou a l'etranger se doit de lutter contre cette desinformation insidieuse et ainsi servir de relai dans le retablissement de la verite et de la realite des faits. Chacun d'entre eux devrait se considerer comme un ambassadeur d'Israel de l'information et ainsi de lutter sans merci contre ces medias qui, encore aujourd'hui, abusent de cette desinformation.

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Par Lapid le samedi 19 mai 2007 - 23h56:

De la Desinformation, toujours la meme Desinformation !

les bonnes vieilles habitudes par Jean-Daniel Chevalier pour PRIMO

Les bonnes vieilles habitudes sont toujours là.

Depuis quelques mois, les informations sur le conflit israélo-palestinien tournent principalement autour des questions de corruption et d’incompétence gouvernementale côté israélien et de luttes inter-palestiniennes côté palestinien.

Hier, sur les chaînes publiques, on a pu sentir un petit virage, mais les bonnes vieilles habitudes demeurent.

17 mai, 19h30, journal de France 3. Il est question d’une opération israélienne dans la bande de Gaza. Le commentaire rapporte les morts et les blessés sur fond de véhicule détruit.

On s’attend évidemment à une explication. Pourquoi cette opération israélienne ? Qu’est-ce qui a pu la motiver ?
Et puis il faut bien se rendre à l’évidence. Il n’y aura pas d’explication. Le message ainsi passé est simple : Israël intervient, tue, blesse, détruit comme ça, sans raison…

On ne saura pas que la voiture visée transportait des hommes armés du Hamas, organisation qui lance chaque jour des roquettes sur Israël. On ne saura pas que Sdérot, ville israélienne proche de la bande de Gaza, vit en permanence sous la menace des roquettes Qassam. Tout récemment, une femme a été gravement blessée par un de ces tirs, d’où l’action israélienne.

Sur le télétexte de France 2, toujours le 17 mai, le message est le même.

« Israël a enchaîné jeudi 4 raids aériens à Gaza. Le dernier en date a visé un véhicule tuant ses occupants. Ces attaques ont fait au moins 10 morts côté palestinien. A la suite de ces raids, le Hamas a menacé de reprendre les attentats suicides. Une quinzaine de blindés israéliens ont pénétré jeudi soir dans le nord de la bande de Gaza, selon des sources palestiniennes. »

Ici aussi, la même information tronquée, avec en plus une anticipation intéressante : s’il y a prochainement des attentats suicides, ce sera de la faute d’Israël…

Alors que le Hezbollah et le Hamas s’arment massivement depuis des mois, convaincus qu’ils sont de vaincre Israël par la force, il est hélas à prévoir que l’Etat hébreu va bientôt passer à nouveau, et abondamment dans de nombreux médias français, pour un Etat à la brutalité aveugle, quand il agira pour assurer sa sécurité.

Jean-Daniel Chevalier Primo, 19 Mai 2007

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Par Lapid le dimanche 20 mai 2007 - 14h27:

Girelle,

Vos suggestions sont excellentes :

Retransmettre l'info, écrire pour protester après chaque article, inviter les journalistes à déjeuner ou à prendre un verre pour leur redire le dramatique point de vue d'Israel, il faudrait peut être que nous soyons plus nombreux à le faire, et là, vous avez entièrement raison de faire cet appel, car enfin, nous sommes 600.000 dans l'Hexagone.

Entierement d'accord avec vous. Mais l'essentiel est de commencer ce travail meme, si au debut, vous n'etes pas tres nombreux. Je sais que c'est un travail de longue haleine; meme si les premiers resultats peuvent paraitre peu encourageants, l'essentiel est d'etre motive et le moindre resultat sera toujours appreciable.

Faire du lobbying auprès de nos parlementaires.

Moi-meme, j'ai envoye pendant tres longtemps aux deputes, dont Rudy Salles, des courriels pour protester contre les abus de la Desinformation. Je pense qu'il faudra reprendre cette action.

Dire aux notres qu'il n'est pas "honteux" de s'adresser individuellement aux journalistes

Je ne vois ce qu'il y aurait de "honteux" a vouloir retablir la verite bafouee tous les jours par les agences de presse comme l'AFP, certains journaux et journalistes mal intentionnes.

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Par Girelle le dimanche 20 mai 2007 - 15h37:

Lapid,

Je fais celà depuis des décennies.

En ce qui concerne ma région, on peut dire que tous les parlementaires sont amis d'Israel.

A une exception près, mais au moins il fait semblant.

Aider les vrais amis d'Israel à être élus.
Combattre les autres

Pour la Presse:

1 - Féliciter systématiquement quand un article est satisfaisant, ce qui donne plus de latitude dans le cas contraire.

2 - Essayer de voir les journalistes qui se rendent en Israel avant et après leur voyage.

etc...

En ce qui concerne Charles Enderlin, il a effectivement baissé d'un ton depuis qu'il a été pris la main dans le sac dans l'affaire Al Dura.

Le rôle de Arlette Chabot avait été plus qu'obscur dans cette affaire.

Ne pas craindre d'innonder le CSA de courriers, ça avait été fait dans cette affaire.

Je dis souvent que Goscinny avait dû s'inspirer de la situation d'Israel pour créer le personnage d'Astérix, je ne sais pas du tout s'il peut y avoir quelque réalité là dedans, mais ça marche auprès de quelques "gaulois" qui, à force de voir les blindés israeliens face aux lanceurs de pierres, tels que notre télé veut bien nous les montrer, ont une image complètement faussée.

Il est indispensable de répéter que Israel a la dimension de trois départements français, et de demander quelle serait la réaction du gouvernement français si l'Italie faisait pleuvoir des qassams sur les Alpes Maritimes.

La dimension d'Israel est presque toujours ignorée ou occultée.

Il ne sert à rien de s'indigner entre nous, ce sont les autres qu'il faut fréquenter pour les convaincre.

Quand le mot "honteux" revient, je me demande si on ne veut pas dire "intimidant".

...........L'action du CRIF est importante, son nouveau Président m'a l'air très interessant.

Je sais que ce que l'on peut faire dans la diaspora est infime, mais même si ça l'est, faisons le tous.........

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Par Djlachem le dimanche 20 mai 2007 - 14h43:

A propos de dialogue avec les journalistes hexagonaux, je vous signale que l'association Primo-Europe organise régulièrement des petits-déjeuners au cours desquels il lui arrive d'inviter, en tant qu'intervenant principal, quelqu'un d'habituellement hostile à Israël.

Ce fut le cas avec Mireille Duteil du Point il y quelques mois.

Je vous invite à jeter de temps en temps un coup d'oeil au site www.primo-europe.org afin de "guetter" ce genre d'événement.

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Par Lapid le lundi 26 mars 2007 - 14h21:

............. En aucun cas l'ImMonde" ne pourra retourner en grace a mes yeux tant qu'ils continueront a "desinformer" surtout dans le conflit israelo-palestinien. Et je contituerais ce combat contre toute cette desinformation dont L'imMonde" est le porte-parole.

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Re: La Desinformation concernant Israel
18 août 2007, 13:43
Par Lapid le lundi 31 juillet 2006 - 21h31:

Chirac, De Villepin, Douste-Blazy, Les Daladier du 21eme siecle.

"A Beyrouth, Philippe Douste-Blazy prône des contacts avec l'Iran (LEMONDE.FR | Mis à jour le 31.07.06 | 17h19

Nous pensons plus que jamais que les Iraniens sont un acteur respecté et important", a déclaré Philippe Douste-Blazy depuis Beyrouth, lundi 31 juillet. En visite dans la capitale libanaise pour quelques heures, le ministre des affaires étrangères français.............. a rendu un hommage appuyé à l'Iran, "un grand pays, un grand peuple et une grande civilisation, qui est respecté et qui joue un rôle de stabilisation dans la région."

......... M. Douste-Blazy a déclaré avant son départ, dans un entretien au Figaro, qu'"il ne faut pas s'interdire les contacts avec les autorités de Téhéran"......

Le ministre des affaires étrangères a réitéré l'appel de la France à un cessez-le-feu immédiat, soulignant que l'option militaire menait à une impasse et qu'une solution à la crise ne pouvait être que politique...... Il devait ensuite rencontrer le premier ministre, Fouad Siniora, et le président du Parlement, Nabih Berri, un allié du Hezbollah. Interrogé sur la possibilité d'une rencontre avec son homologue iranien, Manouchehr Mottaki, attendu lundi à Beyrouth, M. Douste-Blazy a jugé "tout à fait normal que les responsables politiques qui veulent un accord politique puissent se rencontrer les uns et les autres"......
Avec Reuters et AFP

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Dans une conférence de presse à Paris, le Premier ministre français Dominique de Villepin a estimé que la suspension pour 48 heures des raids aériens israéliens sur le Liban est ''un premier pas, encore insuffisant''. (Guysen.Israël.News)

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l’Élysée vient de publier un communiqué dont le jésuitisme prend, dans ces circonstances dramatiques, une teinture quelque peu criminelle.

"La France condamne cette action injustifiable qui montre plus que jamais la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu immédiat sans lequel d'autres drames ne peuvent que se répéter".

L’action, dit le Président est « injustifiable ». Parlons-en !

Pour en savoir plus :


Le Hezbollah, l'Iran et la Syrie portent la responsabilité unique des morts de Cana - Jean-Pierre Bensimon dimanche 30 juillet 2006

[www.objectif-info.com]

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Les Medias francais vecteurs de la Desinformation
18 août 2007, 11:06
Par Lapid le mercredi 30 août 2006 - 01h44:

Le Quotidien "LIBERATION", Vecteur de la Desinformation

Le mur d'Israël, visions croisées Par Mathilde LA BARDONNIE - Samedi 26 août 2006 - Lussas (Ardèche)

Pour en savoir plus, cliquer sur les liens suivants :

Le mur d'Israël, visions croisées

[www.liberation.fr]

Libération… de haine antijuive, A. Legaret

[www.upjf.org]

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Par Lapid le samedi 13 novembre 2004 - 18h47:

Lettre adressee a Madame Arlette Chabot, directrice du service des informations de France 2


To: direction.information@france2.fr
Subject: Fwd: Journal de 20 heures du 10 Novembre 2004
Bcc: emtv@csa.fr, mediatrice@francetv.fr, mediateurinfo@france2.fr


Madame Arlette Chabot,

J'ai vu, cet apres-midi sur les antennes de France 2, l'emission de l'Hebdo du Mediateur presentee par Jean-Claude Allanic ou etait mise en relief la Desinformation flagrante utilisee par votre service des infos en diffusant les "deux images du cote israelien" et le "sourire d'Ariel Sharon" ceci, accompagne par les commentaires tendancieux et provocateurs du presentateur David Pujadas.

Charles Enderlin a reconnu que ces images et ces commentaires sous la responsabilite directe des bureaux du service des infos de France 2 a Paris, n'etaient pas des images d'actualites directement liees avec la mort d'Arafat tout en soulignant qu'il n'avait pas pris part a cette diffusion de son bureau de Jerusalem. Il a meme ajoute qu' il regrettait que de telles images aient pu etre diffusees dans le cadre de ce reportage. Charles Enderlin a fait diffuser le lendemain, le 11 Novembre 2004, un reportage presentant differentes reactions des milieux israeliens dans toute sa diversite; reportage, cette fois-ci, un peu plus equilibre, dementant en quelque sorte le contenu du reportage suivi par les commentaires inqualifiables de David Poujadas soucieux de diaboliser Israel, tout son peuple et son Premier Ministre.

Quand au Mediateur Jean-Claude Allanic, il a reconnu avoir fait des recherches sur l'origine de l'image du "sourire d'Ariel Sharon" fournie par une certaine agence et qu'il a constate en repassant le document integral (cette fois-ci avec Paroles) que ces images n'avaient aucun rapport avec la "rejouissance" de Monsieur Sharon a l'annonce de la mort d'Arafat.
Vos deux invites Messieurs Gregoire Salomon et Mohamed Shabi ont ete tres clairs dans l'enonce de leurs critiques a l'egard de France 2 et sur les consequences d'une telle desinformation qui ne fait que"mettre de l'huile sur le feu" dans les relations deja plus que tendues entre la communaute juive et la communaute musulmane en France.

En consequence, si vous etes fidele a la charte du journaliste telle qu'elle est publiee dans l'hebdo du mediateur, nous pensons, que, par honnetete en premier lieu a l'egard de votre profession qui est celle d'informer tout en verifiant differentes sources, nous sommes en droit de demander a la direction du service des infos de diffuser dans le prochain journal de David Pujadas (bien entendu qui sera repris, je l'espere, et rediffuse par TV5 dans 155 pays) un communique presentant les excuses du bureau des services d'infos de France 2 et du presentateur David Pujadas.

Tout le monde a droit a l'erreur. Mais, quand elle est aussi flagrante, elle se doit d'etre reconnue et denoncee par ses auteurs. Cela ne fera que grandir notre estime pour un certain journalisme dont la raison d'etre est d'informer le plus honnetement possible et non pas ce pseudo-journalisme a la recherche du "sensationnel" et du scoop en ayant comme arme principale la Desinformation.
En agissant ainsi ces pros de la Desinformation ne trouveront a leur ecoute que les telespectateurs, auditeurs et lecteurs qu'ils meritent et eloigneront d'eux et des medias tous ceux qui sont a la recherche d'une information honnete.

Cordial Chalom,


PS : Ci-joint pour votre information, une reaction de Monsieur Francois Bayrou :

Date: Thu, 11 Nov 2004 17:13:17 +0100
From: François Bayrou
Subject: Re: Journal de 20 heures du 10 Novembre 2004
To: xxxxxxxxx


Cher monsieur, merci de la transmission de votre courrier. Il se trouve que j'avais lu cette information aujourd'hui sur le site de la Mena (que je trouve une agence militante souvent très bien informée). J'ai moi-même assisté à ce journal et vu ces images que j'avais trouvées en effet détournées de leur signification. Cordialement. François Bayrou

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Rappel de la lettre ouverte adressee a Madame Arlette Chabot le 11 novembre 2004


Date: Thu, 11 Nov 2004 13:44:43 +0200
To: direction.information@france2.fr
From: xxxxxxxx
Subject: Journal de 20 heures du 10 Novembre 2004
Bcc: emtv@csa.fr, mediatrice@francetv.fr, mediateurinfo@france2.fr

Lettre ouverte a Madame Arlette Chabot, Directrice de l'Information a France 2.

Le 10 novembre 2004, au journal de 20 heures, dans le cadre de la serie de reportages sur les preparatifs de l'enterrement de Yasser Arafat, David Pujadas a presente a vos telespectateurs "deux images du cote israelien" :

Tout d'abord un groupe de quatre etudiants de yeshiva sautillant tout en ayant l'air joyeux. Puis six hassidim ( probablement de la congregation de Braslev) dansant dans les rues de Jerusalem. A-t-on vu des images d'actualites du jour ou plutot d'archives qui n'ont aucun rapport avec la mort d'Arafat?

Si des preuves concretes ne sont pas apportees quant a leur lien avec la mort prevue d'Arafat, vous comprendrez l'impact desatreux sur vos telespectateurs ceci, d'autant plus, que David Pujadas a cru bon accompagner ces images par le commentaire suivant : "d'abord ces quelques dizaines de juifs orthodoxes qui ont chante et danse sans attendre l'annonce officielle de la mort de Yasser Arafat".
Ensuite des images sans paroles d'Ariel Sharon accompagnees du commentaire de David Pujadas : "Et puis le sourire d'Ariel Sharon".

L'intention du presentateur est claire : Diaboliser, une fois de plus, Israel et son premier Ministre.

En agissant de la sorte, ces reportages ne font que renforcer une desinformation indigne de ce que l'on peut attendre d'une television publique d'autant plus que ces reportages sont largement repris par TV5 qui les diffusent a pres de 155 pays.

Madame Chabot, afin de ne pas reouvrir la polemique sur le role joue par les services d'information de France 2 dans le domaine de la Desinformation, j'espere, en tant que directrice et responsable des infos a France 2, vous saurez nous fournir les explications qui s'imposent sur les faits rapportes et le cas echeant prendre les sanctions adequates.

Cordialement,
XXXXXXXXX

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Par Lapid le lundi 03 juillet 2006 - 13h41:

Pour votre information,

Voici mon message a Monsieur le Mediateur du journal le Monde en reponse a son message qui fait suite a mes recentes lettres a ce journal qui ont ete aussi publiees recemment sur ADRA.

A vous de juger !

-------Message original-------

Date : Monday, July 03, 2006 12:44:17
A : courrier-des-lecteurs@lemonde.fr
Sujet : Réf. : RE: Desinformation permanente du Journal le Monde

Monsieur le Mediateur du journal Le Monde,

Bien sur, c'est evident, Le Monde se distingue par son ouverture et par la fiabilite de ses informations et de ses analyses.
Voici enfin, un quotidien qui n'a pas peur de publier les lettres de ses lecteurs, surtout quand ils se permettent de le critiquer.
Je vois que vous n'avez rien compris : "il n' y a de pire sourd que celui qui ne veut pas entendre".
On essaye, une fois de plus, de vous donner une chance d'utiliser votre "deuxieme parachute", mais vous preferez, "en kamikaze", poursuivre votre chute libre avant de vous ecraser inexorablement, comme l'ont deja fait certains de vos confreres. Ces derniers, malgre leurs derniers soubresauts et les dernieres tentatives de sauvetage, en donnant l'illusion de renouveau par leurs nouveaux titres Le Nouveau Libe ou Le Nouveau France soir ....... , ne pourront eviter le sort reserve a une certaine presse, s'ils continuent a se specialiser dans la Desinformation aussi bien dans leurs informations que leurs analyses surtout quand il s'agit du conflit du Moyen-Orient ou, de toute evidence, ils sont parti pris.
Au fond, que demande la majorite des lecteurs si ce n'est une certaine ethique de la part de vos journalistes et leur respect de la Charte des Journalistes . Mais tout cela, apparemment, ne semble pas vous concerner.
Le choc n'en sera que plus douloureux !
Cordial Chalom,
"Lapid"

PS : J'espere que mon message sera transmis a Jean-Marie Colombani et a votre redaction !

-------Message original-------

De : COURRIER-DES-LECTEURS
Date : Monday, July 03, 2006 10:49:56
A : "Lapid"
Sujet : RE: Desinformation permanente du Journal le Monde

Cher lecteur,

Comme vous pouvez le constater, Le Monde publie de nombreux points de vue sur le Proche-Orient. Beaucoup de lettres aussi. Il continuera à le faire, mais je ne sais pas encore si vos remarques, que j'ai lues avec attention, pourront être citées.

En vous remerciant d'avoir pris la peine de nous écrire, je vous prie de croire à l'assurance de mes meilleurs sentiments.

Robert Solé
Médiateur

-----Message d'origine-----
De : "Lapid"
Envoyé : vendredi 30 juin 2006 04:09
À : COURRIER-DES-LECTEURS
Objet : Desinformation permanente du Journal le Monde

<< Message: >><< Fichier: Le Monde et la Desinformation 29.06.2006.doc>>

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Par Lapid le lundi 16 décembre 2002 - 17h40:

Lettre adresse a Nicolas Sarkozy le 16 decembre 2002 :

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Monsieur le Ministre de l’Interieur,

J’ai suivi avec beaucoup d’interet votre intervention lors de l’emission de France 2 du 9 decembre 2002 “100 minutes pour convaincre”. J’ai apprecie votre determination a vouloir retablir un certain sentiment de securite parmi la population francaise, tout en ayant conscience des nombreuses difficultes qui vous attendent.

Cependant il me semble que certains sujets a debattre aient ete quelque peu negliges.

Je voudrais parler en premier de la Desinformation quasi quotidienne pratiquee par un certain nombre de medias, y compris la presse ecrite, parlee et televisee (par exemple l’AFP, France 2 ,TV5, RFI, LCI, Le Monde, Liberation, Le Courrier International…) qui sont, a bien des egards, source de cette haine qui favorise l’antisemitisme juif et l’insecurite dont la communaute juive francaise est victime.
J’ai particulierement apprecie votre prise de position ferme lors de la presentation de la proposition de loi de Pierre Lellouche, lorsque vous affirmez avec force :
« Quand on explique l'inexplicable, on se prepare a justifier l'injustifiable. Je n'accepte pas qu'on explique l'antisemitisme par la situation au Moyen-Orient. »
Pourtant le president de la LICRA, Patrick Gaubert, n’a pas menage les critiques a l'encontre des autorites francaises et de leur politique etrangere. « La France, a-t-il lance, ne renforce-t-elle pas le sentiment antisemite en ne s'opposant pas a l'exclusion d'Israel de la francophonie ? Ne renforce-t-elle pas le sentiment antisemite en ne protestant pas aupres de l'Egypte et de la Ligue arabe a propos de la diffusion d'un feuilleton antisemite ? » (allusion au « Cavalier sans Monture », serie tele egyptienne adaptee du « Protocole des Sages de Sion »).
Ayant l’honneur de posseder la double nationalite Francaise et Israelienne, vous comprendrez que ces interrogations sont aussi les miennes et celles de plusieurs de mes compatriotes.
Je voudrais soulever aussi le probleme tres serieux de la mise en vente de ce veritable breviaire de la Haine “Rever la Palestine” edite chez Flammarion et vendu avec beaucoup de succes ce qui est, a mon avis, une indication sur la maniere de penser a ce sujet d’une partie non negligeable de la population francaise.
Savez-vous qu’en dehors des centaines de lettres de protestations, le centre Simon Wisenthal a envoye a Flammarion une petition internationale atteignant pres de 30.000 signatures ? mais la maison d’edition a, parait-il, oppose une fin de non recevoir.
Je sais aussi que des protestations et interventions aupres de votre ministere et aupres de Monsieur Le Premier Ministre sont restees, a ce jour, sans aucun resultat concret.
Ne pensez-vous pas qu’une telle attitude ne peut qu’encourager tous ceux qui sont sortis de leur lethargie afin de nous innonder de cet antisemitisme juif contre lequel vous vous etes eleves fermement a l’Assemblee Nationale.
Que pensez-vous du Boycott contre Israel (ses produits, ses universites , ses hopitaux et ses chercheurs) promulgue par certains organismes et certaines chaines d’alimentation. Ne serait-il pas temps d’etablir une commission d’enquete afin d’eradiquer ces pratiques contraires a la loi?
Il est evident que tout un eventail de lois existe ( dont celle, entre autres, du 16 juillet 1949) afin de lutter contre de tels agissements indignes qui nous rappelent les pratiques d’une epoque que nous pensions revolue, celle d’un certain “gouvernement felon” de Vichy.
Je suis convaincu de votre desir et de votre volonte de faire tout pour eradiquer du paysage francais de telles pratiques malheureusement trop negligees par les gouvernements precedents.

En vous remerciant de votre attention, je vous prie de croire, Monsieur le Ministre,a l’expression de mes sentiments les plus respectueux.

Signature

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Re: Les Medias francais vecteurs de la Desinformation
18 août 2007, 13:42
Par Lapid le vendredi 30 juin 2006 - 11h28:

Voila comment est presentee par le « journal le Monde », « L’offensive sur Gaza » (29 juin 2006) :

Le Monde 30 juin 2006

vous y trouverez probablement en cherchant tous les titres des articles cites ci-dessous :

1/ Editorial du Monde le 29.06.06

[www.lemonde.fr]

2/ L’offensive sur Gaza s’amplifie :

[www.lemonde.fr]

3/ Heure par Heure l’intervention israelienne :

[www.lemonde.fr]

2 h 15 : Un colon israélien retrouvé mort
« Le corps d'un colon israélien,….. »
« Les Comités de la résistance populaire, un groupe qui avait revendiqué l'enlèvement d'un colon en Cisjordanie….. »

4/ Tsahal autorisée à user de moyens "extrêmes" à Gaza

[www.lemonde.fr]

Remarquez l’usage repete du mot « colon » et dans la photo 6 du mot « presume » (« presumes depots de munitions »).

Et voila que « Le Monde » utilise encore une fois de plus, les mots « colon », « presumes » pour justifier peut-etre l’assassinat d’un colon ( en insistant sur le sens pejoratif du terme) par ces activistes ( « presumes assassins »).
En fait ce « colon » a un nom : Eliahou Ashri (Z’l), a peine 18 ans. Il a ete abattu d’une balle dans la tete, une heure apres son enlevement, tout simplement parce qu’il etait juif.

5/ Incursion israélienne dans la bande de Gaza

[www.lemonde.fr]

Remarquez l’usage de « represailles » :

« Les forces israéliennes ont pénétré, dans la nuit du mardi 27 au mercredi 28 juin, dans la bande de Gaza, en représailles à……….. »

Et aussi du mot « activiste » ( utilise dans le sens noble du terme, presque dans le sens de « resistant » comme on le constatera plus loin dans le paragraphe 9)

« empêcher les activistes de déplacer leur otage. »

6/ L'offensive militaire israélienne dans la bande de Gaza

[www.lemonde.fr]

Toujours le meme vocabulaire : « colon », refus (d’Olmert) « Ehud Olmert refuse de negocier …. », menace (d’Olmert) « il menace de lancer … »

7/"Si les tanks israéliens rentrent, ce sera un désastre"

Et voila la partie la plus dechirante : Les correspondants du journal « Le Monde » nous parlent, avec force de details, du desarroi des «pauvres palestiniens » devant l’envahisseur !

[www.lemonde.fr]

Mariya, 3 ans et demi, orpheline et paralysée après le raid israélien du 20 mai

[www.lemonde.fr]

8/ Israël mène l'offensive à Gaza et arrête 64 dirigeants du Hamas

[www.lemonde.fr]

Remarquez :

« Le corps d'un jeune colon, Eliahou Achéri, kidnappé dans le nord de la Cisjordanie le 25 juin, a été retrouvé, mercredi soir, à Ramallah. Les Comités populaires de la résistance, qui avaient revendiqué le rapt, avaient menacé de le tuer si Israël poursuivait son offensive à Gaza. L'enlèvement, revendiqué par les Brigades des martyrs d'Al-Aqsa, d'un autre colon à Rishon Letzion, près de Tel-Aviv, n'a pas été confirmé. »
Gilles Paris

Vous avez bien lu !

« un colon a Rishon Letzion pres de Tel-Aviv… ». Pour le « journaliste » Gilles Paris, c’est evident , Rishon Letzion est aussi une colonie !


9/ L'offensive d'Israël à Gaza rapproche le Hamas et le Fatah

« Après des mois d'affrontements, les activistes des factions rivales palestiniennes collaborent pour organiser la résistance à l'opération d'Israël à Gaza. ». Il ne manque plus que l’adjectif « heroique » pour donner plus de poids au mot « resistance ».

[www.lemonde.fr]

Il en a fallu du temps pour que « Le Monde » arrive au constat suivant: «Fatah & Hamas, meme combat, tous ensemble pour la destruction de l’Etat d’Israel ! ».
Encore une fois remarquez cette association des mots « activistes » et « resistance ».
Il est vrai qu’il y a aussi « collaborent ». Qui collabore avec qui ? Tirez vos propres conclusions !

Je pourrais aller encore plus loin dans cette analyse du conflit du Moyen-Orient tel qu’il est relate par ce journal.
Le Monde, certainement, accompagne par d’autres journaux de son espece, sera appelle, a plus ou moins longue echeance, a disparaître du paysage des Medias, surtout s’il continue a pratiquer une telle Desinformation et a utiliser ces « pseudo-Journalistes, veritables moutons de Panurge » repetant le plus souvent ce qui leur est transmis par l’intermediaire des depeches de l’AFP ( vous savez cette Agence Franco-Palestinienne ou Agency For Palestine ou …) et par leur redaction .
Ils seront, finalement, les fossoyeurs de leur « propre » (cette fois-ci, au sens figure du terme !) journal.
Au pire, Le Monde essayera de survivre, mais cette fois-ci, avec les lecteurs qu’il merite !

Mais franchement ces gens-la finissent par nous lasser et meritent notre plus grand mepris.
Desormais, si certains le desirent, ils pourront continuer a denoncer « l’ImMonde journal » avec l’espoir de ne plus en parler, car, comme je le prevois, il mourra de sa triste mort a la suite de l’hemorragie due a la fuite massive de ses lecteurs.

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Par Lapid le dimanche 14 novembre 2004 - 12h00:

courriel adresse au mediateur du journal "Le Monde" et au courrier des lecteurs

To: mediateur@lemonde.fr
Subject: Un "certain" sourire d'Ariel Sharon
Cc: courrier-des-lecteurs@lemonde.fr

Monsieur le Mediateur,

Permettez-moi d'exprimer un droit de reponse a l'article ecrit par Dominique Dhombres.
Télévision : Le petit sourire satisfait d'Ariel Sharon
LE MONDE | 10.11.04 | 13h15

1-0@2-3208,36-386571,0.html, Le Petit sourire satisfait d'Ariel Sharon

"La dernière incongruité était visible sur LCI. Ariel Sharon était interrogé sur les conséquences du décès, alors annoncé à tort, d'Arafat. "C'est la fin du terrorisme et je pense qu'on va pouvoir avancer beaucoup plus vite vers la paix, améliorer la situation ici, en Israël, et dans la région", déclarait le premier ministre israélien avec un petit sourire satisfait. Le sourire était aussi déplacé que le propos."

dominique dhombres
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 11.11.04

Les propos de Dominique Dhombres sont, a mon avis, totalement deplaces et detournes de leur signification. "Avancer plus rapidement vers la Paix, ameliorer la situation en Israel et dans la region" sont tout simplement des propos d'un homme a la recherche de la paix en esperant "la fin du terrorisme".

Cela ne semble du gout de Dominique Dhombres qui rejoint la meute de pseudo-journalistes utilisant la Desinformation par des interpretations et des manipulations qui leur permettent de diaboliser Israel, son peuple et ses representants.

De toutes facons, Dominique Dhombres semble en bonne compagnie comme vous le constaterez dans le courriel envoye a la direction du service des infos de France 2.

Cordial Chalom
Signature

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Par Lapid le jeudi 05 décembre 2002 - 22h17:

Ci joint une copie de la lettre que je viens d'envoyer au Canard enchaine :

Monsieur le Directeur du Canard Enchaine,

Je voudrais ajouter quelques reflexions personnelles a l’article suivant :
Crotte de canard ! (info # 010212/2)
Par Ilan Tsadik © Metula News Agency

[www.desinfos.com]

Monsieur Claude Angeli , redacteur en chef du Canard enchaine, semble avoir perdu quelque peu son “Humanite” et son devoir de journaliste de respecter une certaine ethique et un minimum d'honnetete.

En effet, Monsieur Claude Angeli se fait fort d’enchainer ce malheureux Canard a cette presse francaise desinformatrice qui, jour apres jour, se met sous la dent un "Israel diabolise" sans oublier pour autant le Premier Ministre, democratiquement elu, Ariel Sharon.

Monsieur Claude Angeli, a-t-il deja oublie que Le Canard enchaine a ete “ fonde le 10 septembre 1915 par Maurice et Jeanne Marechal avec la complicite de Victor Snell en reaction contre les outrances de la desinformation, de la censure , des exces de propagande, des mefaits du conformisme” ?

Ilan Tsadik a bien raison de parler d' “imposture intellectuelle” car Monsieur Claude Angeli manipule dangereusement le “politiquement incorrect” en ne verifiant meme pas ses sources ou du moins en choisissant les sources qui lui conviennent afin d'argumenter ses mensonges.

Je voudrais rappeler a Monsieur Claude Angeli qu’a cette fameuse manifestation du 2 octobre a laquelle j’ai participe et qui s’est deroulee dans la plus grande dignite et sans incidents, il a ete remis a Monsieur Charles Enderlin et France 2 “Le prix de la Desinformation” et non pas “le Prix Goebbels de la Desinformation” comme il semble le pretendre.

N’en rajoutez pas trop, Monsieur Claude Angeli !!

Quant a l' affirmation @#$%& que “ Sharon etait en accord avec la distribution des prix Goebbels”, je la mets sur le compte du delire pur et des hallucinations de Monsieur Claude Angeli.

Monsieur le Directeur General faites respecter vos 600000 lecteurs et ne laissez pas votre journal, pour lequel j’eprouve une certaine sympathie, etre sali par des propos aussi peu responsables et aussi "crottes" que ceux de C(laude)A(ngeli)CAnard enchaine.

En vous remerciant de votre attention, je vous prie de croire, Monsieur, a mes sentiments les meilleurs.
Signature

PS: Pour votre information, ci-joint le site contenant le communique du "Collectif contre la Desinformation" publie avant la manifestation du 2 octobre 2002 :

[www.col.fr]

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Les Medias Audiovisuels francais et la Desinformation
18 août 2007, 13:30
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Par Lapid le jeudi 27 juillet 2006 - 07h08:

Quand on suit les bulletins d'information et les reportages de TF1, de France 2, France 3, de ITele, de LCI, de Euronews, de CNN, de SKY News, des radios francaises, on ne peut qu'etre envahi par un sentiment d'ecoeurement. C'est valable aussi pour la majorite des journaux francais comme Le Monde, Liberation, Le Figaro, Le Point, L'Humanite, Le Nouvel Observateur et tellement d'autres.
Cette coalition de la Haine contre Israel et ces tentatives de transformer l'agresse en agresseur, ne peut que renforcer le sentiment que les pays comme la France, la Belqique, la Suisse, l'Espagne, pour ne citer qu'eux, n'ont aucune chance d'avoir un role positif dans les tentatives de reglement du conflit actuel.

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Par Lapid le lundi 24 juillet 2006 - 04h15:

Ici Haifa. Paris ment ! Paris desinforme !

Radio Paris ment! Radio Paris c'est l'Iran !
par Leon Rozenbaum

Oh Oui, Monsieur Leon Rozenbaum, je comprends tellement votre coup de gueule!

De Haifa, je suis regulierement les nombreux reportages journaux televises de TF1, de France 2, France 3, de ITele, de LCI, de CNN, de SKY News, des radios francaises.

Je lis regulierement les sites des journaux comme Le Monde, Liberation, Le Figaro, Le Point, L'Humanite et tant d'autres.

J'ai suivi les reactions de certains hommes politiques, entre autres, du depute de l'UMP des Yvelines Jacques Myard

[www.jacques-myard.org]

et de Roland Dumas

[www.primo-europe.org]

des declarations plus qu'ambigues de Jacques CHIRAC, Villepin, Douste-Blazy et de tant d'autres etc...

Je sais aussi qu'il reste encore de nombreux amis d'Israel parmi les deputes et les hommes politiques francais;
je citerais, entre autres,
Jerome Riviere ,
Nicolas Sarkozi (interview de Nicolas Sarkozy, sur TF1 dimanche 16 juillet 2006), JT de 20h) ,
Claude Goasguen, Rudy Salles (ces deux derniers sont actuellement en Israel) et de tant d'autres.
Peu nombreux sont les hommes politiques de gauche ayant fait une declaration favorable a Israel dans ce conflit.
Je ne voudrais surtout pas oublier Bernard-Henri-Levy Bloc-Notes BHL venu nous apporter son soutien sur le terrain en Israel.

Pour terminer , une anecdote revelatrice : avant un projet d'interview, on m'a au prealable recommande surtout de ne pas parler de la desinformation en France (en particulier de certains journalistes), ni de critiquer la Politique de la France dans le conflit actuel. Vous imaginez ma reaction !

Unissons-nous pour mener ce combat, meme si certains le considerent comme "Donquichotesque", contre cette desinformation dirigee par des "pseudo-journalistes moutons de Panurge" et des politiciens aux positions si "disproportionnees" et si peu equilibrees.

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Par Lapid le lundi 19 juin 2006 - 11h30:

Lettre ouverte a Madame Arlette Chabot, directrice de l’information de France 2, a la suite de l’emission « L’hebdo du Mediateur » du samedi 17 juin 2006.

Madame,

J’aimerais bien connaître votre position a la suite de la lamentable prestation, lors de cette emission , de vos deux journalistes Eric Monier, chef–adjoint du service de l’Etranger et surtout de Charles Enderlin, votre correspondant permanent de France 2 a Jerusalem. Il faut remarquer aussi l’absence du journaliste Bernard Lebrun qui a ete responsable du premier reportage tendancieux (commentaire en cabine a partir de Paris) du Vendredi 9 juin 2006.

Vous pourrez le constater, par vous-meme, en revoyant les images video de cette emission presentee avec beaucoup d’objectivite et d’honnetete par le Mediateur de France 2, Monsieur Christian-Marie Monnot.

Vous trouverez en pieces jointes les documents traitant de ce sujet, en l’occurrence celles concernant le traitement de l’information par votre chaine de l’evenement tragique « Deces des 7 membres d’une meme famille sur la plage de Gaza ».

Doc 1 :
[www.upjf.org]

Doc 2 :
[www.upjf.org]

Doc 3 :
[www.upjf.org]

Doc 4 :

[www.upjf.org]

Ci-joint une analyse supplementaire sur ce sujet :

Doc 5 : [www.guysen.com]

J’espere que, cette fois-ci, vous saurez prendre vos responsabilites en demandant une commission d’enquete interne ou independante qui pourrait, eventuellement, mettre en relief « Les vraisemblables bavures » de certains de vos reporters et de la redaction des informations. En tant que Directrice de l’Information, vous avez « vraisemblablement » visionne avec la redaction des Journaux Televises, ces differents reportages avant qu’ils soient diffuses sur votre antenne. Ces reportages ont ete aussi largement diffuses tout le long de la semaine, dans les differents bulletins d’information de France 2, sans oublier pour autant leur rediffusion sur TV5 dans le Monde entier.

S’il s’avere qu’il y a eu faute et non respect flagrant de « la charte du journaliste » telle qu’elle est definie et rappelee par France 2, j’espere que vous saurez, cette fois-ci, prendre les mesures appropriees afin de sanctionner ces fautes et ces abus. Alors en tirant tout a la fois les enseignements et les consequences , vous pourrez faire en sorte que de tels actes ne puissent se renouveller a l’avenir. Si cela etait fait, votre honneur et celui de vos journalistes dignes de ce nom, seraient sauvegardes. Si cela n’etait pas fait, vous me permettrez de douter de l’ethique de certains de vos "journalistes" telle que, je le rappelle a nouveau, cela a ete clairement defini et d’une facon detaillee dans « la charte du journaliste ».

J’espere recevoir une reponse a ma lettre, ce qui, malheureusement, n’a jamais ete le cas pour tous les courriers ou courriels (*) qui vous ont ete adresses auparavant sur d’autres sujets mais concernant toujours le meme theme : la Desinformation pratiquee dans certains de vos reportages et journaux televises surtout lorsqu’il s’agit du conflit israelo-palestinien.

Cordial Chalom,

Signature

Affaire David Pujadas

Lettre à Madame Arlette Chabot à propos de la désinformation du présentateur David Pujadas de France 2 - 13 novembre 2004 - H.C.

Doc 6 : [www.desinfos.com]

Doc 7 : [www.objectif-info.com]

etc

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Affaire Thierry Thuillier sur son reportage : « œil surls planete : Questions interdites sur Israel »

Doc 8 :

[www.primo-europe.org]

Doc 9 : [www.objectif-info.com]

etc…….

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Affaire Mohamed al Dura

Doc 10 : [www.objectif-info.com]

Doc 11 : [acmedias.free.fr]

etc………..

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Par Djlachem le vendredi 01 novembre 2002 - 21h34:

Envoyé sur le site de France 5 ce soir 1er Novembre.

Self-service

On n’est jamais aussi bien servi que par soi-même, et ça, à France télévision, on l’a bien compris.

Charles Enderlin, à la veille de la diffusion de son « Rêve brisé », prolongement du bouquin du même nom se voit donner un joli coup de main par ses petits copains de France 5 qui, par la plume de « Perline » nous fait le cadeau d‘un tour d’horizon des sites « communautaires » en proie à la fièvre paranoïaque de lutte contre la désinformation, analyse consultable sur le site Internet de la chaîne sous le lien suivant :

[www-org.france5.fr]

Le ton paternaliste amusé du texte tourne en dérision notre lutte quotidienne, avec la certitude d’appartenir au camp du plus fort, à la forteresse impénétrable d’un network protecteur derrière lequel l’on peut s’abriter en toute tranquillité pour ricaner des apprentis chroniqueurs maladroits que nous sommes.

1ère page : « La désinformation, c’est les autres », titre censé rejeter dos à dos les sites pro-israéliens et pro-palestiniens : en fait, l’occasion de fusiller surtout nos amis de désinfos.com, de réinfo-israël.com. ou de Guysen.com. Il y a même une insinuation sur des accointances suspectes entre l’UPJF-Union des patrons et professionnels juifs de France- et Getzenews, avec introduction de l’idée que les liens qui unissent ces deux entités ne sont peut-être pas aussi nets que ça. On peut même y lire qu’ « on chasse mieux en meute » ! Aboyeurs du web : couchés !

Ha !Ha ! Amusants ces éditorialistes en guenilles… Sous-entendu : l’information, la vraie, il faut la laisser aux authentiques professionnels que nous sommes, à France Télévision. Même Elisabeth Schemla ne trouve pas grâce à leurs yeux, faisant appel à « un astucieux et partial choix d’articles parus dans des magazines reconnus ». L’intéressée appréciera…

2ème page : « L’affaire Charles Enderlin » qui permet à ce dernier de se présenter en martyr, victime d’une injuste cabale orchestrée par les sites sus-cités, et suscitée par des Juifs français utilisant l’ignoble référence à Goebbels pour parler du sieur Enderlin en omettant de rappeler, contrairement à ce qui a été dit, que l'appel à la manifestation du 2 octobre ne faisait aucune mention du nom de Goebbels, en dehors de quelques mais rares inévitables excités.

Suit ensuite l’habituelle explication de la non-diffusion du film d’Esther Shapira sur la mort du petit Mohamed Al dura par France 2, par le fait « qu’il n’apporte rien de nouveau ». Si l’on pouvait comparer les efforts qu’a déployés France 2 à expliquer les raisons du refus de cette diffusion à ceux qu’il aurait eus à faire pour nous en faire bénéficier, l’on aurait la mesure de l’importance que revêt pour eux cette rétention d’information.

Il y a un mois j’écrivais à Olivier Mazerolle : « Je constate… que nos princes des médias continuent de considérer leurs téléspectateurs comme des veaux incapables de discernement: si le film d'Esther Shapira est si indigent que cela, les gens intéressés par le sujet sauront le déceler et France 2 n'en est pas à un programme inepte près ». Je n’ai pas un iota à changer à cette demande. Mais le silence radio-télé reste de mise dans le grand immeuble de verre et la populace pourra toujours continuer à manifester à ses pieds, ridicule foule hystérique faisant les choux-gras de Tatie Perline.

Chers amis , n’oublions pas que Charles Enderlin, pour répondre à ses détracteurs, n’a rien trouvé de mieux que d’accuser Nahum Shahaf, à l’origine d’une thèse explosive sur l’affaire Al Dura, d’être également à l’origine d’une théorie de l’assassinat de Rabin où Ygal Amir ne serait pas le meurtrier, comme preuve de l’absence de sérieux de l’intéressé. Il s’agit, bien sûr, d’un pur mensonge à la limite de la diffamation-pourquoi à la limite, d’ailleurs ?- Faut-il qu’Enderlin soit à ce point acculé, pour ne plus avoir que ce genre de cartouches dans sa besace ?

Je vous fais grâce des trois dernières pages du dossier du « cybervoyage de Perline » mais vous aurez bien compris que cette divagation à travers le net n’est que le prétexte bien opportun pour déblayer le terrain de Scoopy avant les grandes soirées des 3 et 4 novembre prochain sur France 2, où, tapis rouge déployé devant lui, Charles Enderlin tentera de recoller les morceaux épars de son rêve brisé.

A France Télévision, y’a pas meilleure cantine que le self-service.

J.P. Chemla

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Par Lapid le vendredi 01 novembre 2002 - 09h36:

Ci-joint copie de la lettre envoyee a William Leymergie Redacteur en che de France 2 et differents services de France 2 :
telematin@france2.fr,mediateurinfo@france2.fr,contact@france2.fr,t.thuillier@france2.fr


Cher William Leymergie,

Tout en sachant que vous ne presentiez pas Telematin aujourd'hui , je tiens a vous rapporter Monsieur William Leymergie, en tant que responsable en chef de la Redaction de Telematin, ce qui a ete dit et diffuse lors de la revue de presse de Telematin ce matin 1er Novembre 2002.
Votre presentatrice nous a presente la couverture du journal l'Humanite ou on montrait un enfant palestinien blesse avec comme titre : " Le prix de la complicite" accompagne de commentaires precisant la complicite entre la droite et la gauche israeliennes, tous deux complices dans
" l'oppression" du peuple palestinien par l'Etat d'Israel.
Vous pourriez me retorquer que cela n'engage que le journal l' Humanite.
Ne trouvez-vous pas, pour autant, tout a la fois ce procede indigne et lache (malheureusement souvent utilise par nos detracteurs) qui permet aux services publics de France 2 de continuer et de persister dans leur campagne de denigrement et de diabolisation de l'Etat d'Israel.

Voulez-vous, par une telle attitude, etre complice de la politique de desinformation de France 2 vis-a-vis de l'Etat d'Israel et de justifier ainsi le Prix de la Desinformation qui leur a ete attribue (ainsi qu'a leur journaliste Charles Enderlin) lors de la manifestation de 3000 personnes qui s'est deroulee devant les bureaux de France 2 le mercredi 2 octobre 2002 afin de crier leur indignation et leur reprobation face a de tels procedes ?

Avec mes salutations,
Signature

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Le CSA (Conseil Superieur de l'Audiovisuel) et la Desinformation
18 août 2007, 13:23
Par Lapid le mardi 19 octobre 2004 - 12h27:

Protestation envoyee au CSA (Conseil Superieur de l'Audiovisuel) contre RFI

Malgre la demission de Monsieur Alain Menargues de la direction de Radio-France International(RFI),cette chaine d'information francaise, diffusee dans le monde entier , continue sa campagne de desinformation contre Israel.

Je vous serais reconnaissant de bien vouloir verifier ces accusations en effectuant l'enquete qui s'impose.

Afin d'appuyer mes dires, je vous adresse ci-joint un article relatant les derniers mefaits de RFI :

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RFI : 130 civils tués a Gaza...
18 octobre 2004 - S. Martin


Il ne se passe pas un jour sans que RFI ne se fasse le porte parole de la pire propagande pro-palestinienne la plus mensongère et odieuse.

Jeudi soir (journal du proche-orient) nous avons assisté à l'interview d'une journaliste de Al-Hayat basée en France sur l'ojectivité (sans rire ! !) du traitement du conflit dans la presse arabe. Et cette "journaliste" de déverser son lot habituel de haine et de mensonge (crimes de guerre, opression constante, enfants tués etc etc) et finissant par avouer elle même qu'elle n'avait pas les mêmes sentiments lorsque des civils se faisaient déchiqueter à Jerusalem que lorsqu'il s'agit de palestiniens.

Vendredi soir (journal du proche-orient), après une interview d'un représentant de l'URNWA exploitant à fond l'apparente méprise de Tsahal au sujet de l'affaire de l'ambulance (et malgrè les précedents irréfutables complètement passés sous silence), nous avons droit à une nouvelle interview d'une "politologue" arabe. Cette personne dont j'ai oublié le nom se lance dans une tirade interminable sur les "crimes" israéliens. Comme toujours il n'y aucun responsable israélien pour répondre à toutes ces accusations odieuses. Et comme d'habitude le journaliste de RFI totalement complaisant en rajoute avec des questions comme "que pensez-vous des accusations de la LDH parlant de crimes de guerre à Gaza ?".

Aujourd'hui dans l'édito international, le bien connu R. Labévière se lance comme toujours dans une violente critique d'Israel, mais la où il dépasse les bornes c'est lorsqu'il parle de 130 "civils" tués à Gaza. Ceci n'est pas anodin, et n'est pas accidentel, bien au contraire. C'est le deuxième édito en l'espace d'une semaine dans lequel il affirme que tous les tués à Gaza étaient des civils. Par le passé il avait déjà insisté sur la necessité de faire la différence entre terroriste et résistant. Voilà maintenant que tous les "résistants" sont devenus des "civils". C'est vrai qu'ils n'appartiennent pas à une armée régulière ...

Le plus écoeurant c'est qu'il s'agit d'une radio du service public francais, utilisant les fonds publics pour diffuser sans aucune retenue la haine et le mensonge dans le monde entier.

(Source : www.desinfos.com - La revue des infos)

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En vous remerciant de votre attention,
Signature

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Par Lapid le lundi 18 octobre 2004 - 16h38:

Premieres reactions aux protestations contre la diffusion de "la porte du soleil" sur la chaine Arte le 7 et 8 octobre 2004

1/

email de Claude Goasguen Vice-president du groupe UMP a l'Assemblee Nationale

Date: Mon, 18 Oct 2004 10:42:28 +0200
From: Claude Goasguen
Subject: Re: La Porte du soleil
To: xxxxxxxx (Lapid)

Monsieur,
Vous avez souhaité attirer mon attention sur la diffusion, le 7 octobre dernier, du film " La porte du soleil" sur la chaîne franco- allemande Arte. Je vous en remercie vivement.
Profondément indigné par le parti- pris de ce film franco- égyptien, j'ai souhaité interroger le Ministre de la Culture à ce sujet.
Vous trouverez en pièce jointe la question écrite que je viens de lui adresser.
Je reste mobilisé et très réactif sur ce thème, il faut que les discours et les bonnes intentions politiques soient mis en pratique.
Je vous pris de croire, Cher Monsieur, de l'assurance de mes sentiments les plus distingués.

Claude GOASGUEN
Ancien Ministre,
Député de Paris,
Vice-président du groupe UMP

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ASSEMBLEE NATIONALE


Paris, le 14 octobre 2004

QUESTION ECRITE


À Monsieur le Ministre de la Culture et de la communication:


Monsieur Claude GOASGUEN attire l’attention de Monsieur le Ministre de la Culture et de la communication sur la diffusion sur la chaîne Arte, le 7 octobre dernier, d’un film intitulé La Porte du Soleil. Ce film franco-égyptien, qui relate les événements du Proche-Orient après la seconde guerre mondiale, a bénéficié d’une subvention conséquente du gouvernement français. Or la violence et la partialité des scènes ont choqué beaucoup de gens qui voient là une initiative supplémentaire de nature à aggraver encore les tensions existant entre les différents acteurs du Porche Orient, et par extension à attiser encore davantage les haines qui s’expriment dans notre pays. On peut légitimement s’interroger sur le fondement d’un financement étatique d’une telle œuvre cinématographique, à l’heure où le gouvernement ne cesse de rappeler combien il est nécessaire et urgent d’apaiser les tensions au sein des communautés juives et musulmanes et de condamner les appels à la violence. Ce film, de par son parti pris et ses allusions honteuses, est porteur d’un message qu’on ne peut pas tolérer dans notre démocratie. Il est déplorable, à ce sujet, que le Conseil Supérieur de l’audiovisuel, qui surveille les diffusions sur le territoire français, se déclare incompétent à se prononcer sur une telle diffusion parce qu’elle émane d’une chaîne franco-allemande ne dépendant que du gouvernement. Il demande donc quelles mesures le gouvernement entend prendre pour que ce genre de films ne puisse pas être diffusé, et souhaite connaître les éventuelles modifications qui pourraient soumettre la chaîne Arte aux mêmes règles de surveillance que les autres chaînes, françaises ou étrangères.

Secrétariat général de la Présidence
Division des questions

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2/

email d'Andre Santini Depute-Maire d'Issy les Moulineaux

Date: Mon, 18 Oct 2004 15:08:10 +0200
From: André Santini
Subject: Re: La Porte du soleil
To: xxxxxxxxx (Lapid)

Monsieur,

J'ai pris connaissance avec attention de vos courriels concernant la diffusion du film du réalisateur égyptien Yousry Nasraliah "La Porte du soleil" sur la chaîne de télévision Arte les 7 et 8 octobre derniers.
J'ai pris bonne note de vos remarques sur le caractère antisémite du film et n'ai pas manqué d'intervenir auprès de Monsieur Jérôme CLEMENT, PDG d'Arte, afin de connaître sa position.
Je ne manquerai pas de vous tenir informé de sa réponse.
Dans cette attente, je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de ma considération distinguée.
André SANTINI
Ancien ministre
Maire d'Issy les Moulineaux
Député des Hauts de Seine

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Par Lapid le jeudi 18 novembre 2004 - 21h25:

Le CSA vient de donner son feu vert à Al-Manar

Lettre adresse a Monsieur Dominique Baudis President du CSA

Monsieur le President,

Je voudrais porter a votre connaissance les faits rapportes aujourd'hui par le site Proche-orient.info le 18 Novembre 2004 :

Le CSA vient de donner son feu vert à Al-Manar

"Le CSA vient de donner son feu vert à Al-Manar, la chaîne antisémite du Hezbollah libanais, si elle accepte de signer le projet de convention qui lui a été soumis par MARWAN HADDAD

Voici le reportage de Marwan Haddad que POI, dès juillet dernier, avait mis en ligne sur cette chaîne dont les émissions incitent en permanence à la haine et au terrorisme contre Israël et les juifs

UN DOCUMENT CHOC ­ NOTRE CORRESPONDANT A BEYROUTH REGARDE AL-MANAR EN CONTINU
La chaîne du Hezbollah en français trompe son monde, en arabe, c'est 24H/24 une folie anti-juive
Par Marwan Haddad contact@proche-orient.info


EN VIDÉO SUR LE SITE DE MEMRI
Le film syrien barbare, "La diaspora", diffusé par Al- Manar, la chaîne du Hezbollah, que la France voudrait faire interdire
Par Memri memri@erols.com

Vous comprendrez facilement, si ces faits s'averent exacts, l'effet desastreux et les consequences d'une telle decision sur la communaute juive de France en particulier, decision qui donnerait le "feu vert" au renouvellement de l'autorisation de diffusion a cette chaine Al-Manar qui s'avere etre non seulement anti-israelienne mais aussi des plus antisemites.

J'espere que ma lettre ne restera pas sans reponse (mis a part le standard accuse de reception) comme l'ont ete a ce jour mes differentes protestations et requetes sur differents sujets datees respectivement :

06.10.2004 21H39
14.10.2004 01H19 AM
14.10.2004 21H18
19.10.2004 12H11
13.11.2004 19H49

En vous remerciant de votre attention et dans l'espoir d'une reponse a mes differentes requetes, je vous transmets, Monsieur le President, un cordial chalom.

PS : Derniere Minute

Je viens d'avoir confirmation par un communique du CRIF qui vient de me parvenir de l'autorisation accordee a Al Manar :

"Le CSA autorise Al Manar
Date : 18-11-2004 Thèmes : Médias

Le Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) a finalement décidé d'autoriser la télé du Hezbollah libanais à diffuser ses programmes. Le projet de convention a été envoyé mercredi 17 novembre.
En novembre 2003, Al Manar avait diffusé un feuilleton syrien antisémite, Al Chatat («Diaspora»). Alerté par le CRIF, le CSA a réagit vivement. Seulement, il n'a aucun pouvoir sur Al Manar TV puisque la chaîne, retransmise par satellite sur toute l'Europe, n'est pas diffusée depuis le territoire français. Cet été, une modification de la loi sur l'audiovisuel a permis au CSA de demander au Conseil d'Etat l'arrêt de la diffusion d'Al Manar. Les magistrats ont demandé à la chaîne de soumettre un dossier de conventionnement au CSA, qui avait jusqu'au 20 novembre pour décider. Le CSA a donc accepté la diffusion de la chaîne mais avec des règles renforcées sur les obligations déontologiques et plus particulièrement l'honnêteté de l'information et des programmes. Roger Cukierman, le président du CRIF, qui avait soulevé le premier cette affaire, donnera une conférence de presse vendredi 19 novembre à 9h30 à Paris."

Le CSA autorise Al Manar (Libération)

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En agissant ainsi, vous ne faites que mettre en relief le veritable visage du Conseil Superieur de l'Audivisuel qui en fait, n'est qu'un instrument dans les mains de ceux qui en designent les membres... .

Le CSA brille par son incapacite d'entamer la moindre action contre cette Desinformation devastatrice qui est devenue le propre d'une majeure partie des medias en France.

Une fois de plus, nous constatons votre inefficacite et votre soutien direct ou indirect apporte a ces medias aux relents nauseabonds qui rappelent, malheureusement, une epoque pas si lointaine que nous esperions revolue a tout jamais.
Signature

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Les structures de la campagne française de désinformation Par Jean-Pierre Bensimon
18 août 2007, 10:35
Les structures de la campagne française de désinformation - Par Jean-Pierre Bensimon - Pour objectif-info.com - dimanche 16 juillet 2006

Il n'a pas fallu longtemps pour qu'une nouvelle campagne de désinformation se déploie en France. Elle a débuté dès qu’il s'est avéré que la réponse israélienne à l'embuscade meurtrière du Hezbollah au matin du 12 juillet, suivie d'un enlèvement de soldats, ne serait pas de pure forme.

Cette campagne comporte deux grands volets.

D'abord la mise au point d'un discours désinformateur, d'un argumentaire biaisé, dont la fonction est d'indigner les Français, de leur faire haïr l'État d'Israël as usual et, du même coup, de donner satisfaction au consensus anti-américain et antisioniste en France et à l'étranger. Au cœur de ce consensus, flatté et courtisé autant que redouté, se trouvent l'opinion publique extrémiste des pays arabes et la frange activiste et terroriste de l'immigration arabo-musulmane en France.

Le second volet, c'est la diffusion de ce discours désinformateur. Il faut pour cela que les "faiseurs d'opinion", les "chercheurs" et les "universitaires", les "personnalités de référence", les rédactions des grands média qui traitent en permanence l'information, puissent retraduire la réalité dans les catégories prescrites, et délivrer à longueur de temps un message extrêmement simple: les Israéliens sont des agresseurs brutaux et cruels, des adeptes de la violence extrême, qui tuent sans scrupule les civils arabes, et dont les initiatives aventureuses et vaines compromettent la sécurité du monde. Ce discours devient alors le "politiquement correct", qu'on ne transgresse pas sans encourir la réprobation et la mise à l'index, ou pire, les accusations suprêmes de "pro sionisme" et de "Bushisme".

La désinformation ne fonctionne que sur le mode de l'intimidation. Ennemie intime du débat, elle exige le quasi monopole effectif du discours, tout en faisant mine d'ouvrir la discussion et de donner équitablement la parole à tous les tendances. De ce point de vue, les mécanismes sont rodés en France. Les média dominants, la TV, les radios, les grands quotidiens sont vigoureusement pilotés par les architectes d'État de l'information, qui siègent à l'Élysée et à Matignon. On peut écrire et dire ce que l'on veut en France, pourvu que le public informé reste confidentiel, pourvu que les analyses dissidentes demeurent à l'écart des réseaux de diffusion à très grand impact qui font l'objet de toute l'attention du pouvoir d'État. Si, au nom de la liberté d'expression et de la diversité des opinions, on donne la parole à une voix dissonante, on la flanque de contradicteurs virulents sur lesquels on peut compter, et l'on compense le mince effet de sa parole par le matraquage des porteurs de la vérité planifiée.

La couverture des évènements des trois derniers jours au Proche orient est une excellente illustration de ces vicissitudes de la démocratie française. Il suffit pour en prendre la mesure de passer en revue les principaux thèmes de l'argumentaire désinformateur.

"Les réactions actuelles sont tout à fait disproportionnées"

Ce sont là les paroles du président de la République le 14 juillet. Une déclaration semblable avait été prescrite la veille, au ministre Douste-Blazy: " La France condamne cette action de guerre disproportionnée au Liban". La notion de réponse "proportionnée" est mentionnée dans les conventions de Genève, sans aucune définition. On a bien du mal à lui donner un contenu, sauf humanitaire, la limitation des pertes humaines. Mais on peut aisément utiliser cette parabole imprécise pour interdire l'exercice d'un droit essentiel des États dans les relations internationales, la légitime défense. Le "vous allez trop loin" au premier pas vous empêche totalement d’avancer. Et nier le droit à la légitime défense, c'est exposer un pays à subir des agressions, des pertes humaines et économiques, sans lui laisser la liberté de se protéger. C'est ce jeu biaisé et mortel que les soutiens des agresseurs traditionnels d'Israël, au nombre desquels la France occupe malheureusement une place éminente, veulent imposer à l'État juif.

Comment faut-il comprendre la réaction d'Israël à ce qui s'est passé sur sa frontière nord? Dans la matinée du 12 juillet, l'artillerie lourde du Hezbollah entreprend de pilonner les localités frontalières faisant des morts et des blessés civils; une patrouille tombe dans une embuscade, perd plusieurs soldats et deux d'entre eux sont capturés du coté israélien. Immédiatement, le Hezbollah annonce que les captifs sont en lieu sur et qu'ils seront échangés contre des milliers de prisonniers détenus en Israël au terme de "négociations indirectes" (comme le Hezbollah ne reconnaît pas Israël, il n'est pas question qu'il négocie directement avec lui).

Israël vient de subir une agression "@#$%&", c'est-à-dire sans motif matériel identifiable, extrêmement violente, avec des pertes humaines sensibles, civiles et militaires. Fallait-il entreprendre des "négociations indirectes"? Il ne faut pas avoir fait de longues études pour comprendre que céder au chantage, c'est préparer d'autres chantages. Si on rémunère la prise d'otage, il n'y a pas de raison que cela s'arrête et plus aucun citoyen n'est en sécurité. Dans le passé, Israël a accepté à plusieurs reprises de libérer de très nombreux prisonniers contre trois soldats, puis contre les dépouilles de trois autres et un homme d'affaires. Ces libérations ont été le point de départ de nouvelles agressions. Mais ce n'est pas tout. Le Hezbollah a déployé dans tout le Liban Sud, des dispositifs offensifs extrêmement redoutables avec des milliers de miliciens entraînés et plus de 10 000 fusées dont certaines d'une portée de 130 miles, les Zelzal-2, capables de frapper Jérusalem et Beer-shev'a. A l'évidence, si Israël avait donné le moindre signe de faiblesse, d'autres agressions, de plus en plus déstabilisantes se seraient succédées.

La réponse à une agression n'est pas nécessairement ce à quoi l'agresseur s'attend. Israël semble avoir pris la décision légitime, non seulement de récupérer ses soldats, mais de mettre le Hezbollah hors d'état de nuire, pour très longtemps. C'est son droit souverain. En soulevant l'argument de la disproportion, les autorités françaises nient la souveraineté de l'État israélien, comme le droit de la population d'Israël d'être protégée par son État et de vivre dans la sécurité. Il ne s'agit pas d'une question d'appréciation: il s'agit de laisser ou non la population juive d'Israël se défendre de ceux qui ont juré de l'éradiquer. Les autorités françaises ont décidé que les Juifs d'Israël devaient être laissés à la merci des pires tueurs du Proche Orient, comme ils avaient été à la merci des nazis il y a quelques décennies. Nous savons quelque chose du Hezbollah, nous autres français. Les philosophes du "Parti de Dieu" ont pris la vie de 58 parachutistes des 1er et 9ème Régiment de Chasseurs Parachutistes un certain dimanche 23 octobre 1983 à 6 h 24! Chirac et Douste-Blazy n'ont pas l'excuse de l'ignorance. Ils ont par contre l'appui de l'ambassadeur de Syrie aux États-unis qui a déclaré à la télévision britannique. ''Israël, qui agit chaque jour contre des civils palestiniens, répond de façon disproportionnée".

A l'épreuve des évènements cruels que la région est en train de vivre, on peut d'ailleurs faire le raisonnement inverse, qui semble désormais faire l'unanimité en Israël. Si les fanatiques du Hamas, puis ceux du Hezbollah, ont procédé à des attaques et des enlèvements sur le sol israélien, dans les frontières de 1949, c'est parce que les dirigeants d'Israël ont fait preuve d'un excès de retenue. On attendait des Palestiniens délivrés de "l'occupation" qu'ils s'adonnent comme tous les peuples à des activités pacifiques, au développement économique et à la construction d'un État. Au lieu de cela, des centaines de fusées Kassam de plus en plus perfectionnées ont été lancées sur les villes et les fermes du Neguev depuis le désengagement de septembre 2005, sans réaction notable des autorités israéliennes. Cela a été perçu par les fous d'Allah qui ne pensent qu'en termes de guerre, comme un signe de faiblesse. C'est cet excès de retenue, cette fausse proportionnalité dont Jacques Chirac semble friand, qui a ouvert la voie à la guerre en cours.

Une volonté de détruire le Liban

Et voici la seconde accusation, formulée encore une fois par Jacques Chirac, le 14 juillet: "on peut se demander s'il n'y a pas, aujourd'hui, une volonté de détruire le Liban, ses équipements, ses routes, ses communications, son énergie, son aérodrome". Quel intérêt Israël aurait-il à "détruire le Liban"? Oser formuler la question de cette façon, alors qu'Israël a été attaqué sans qu'on puisse lui imputer la moindre initiative militaire, c'est accuser sans détour la victime, ce qui est diffamatoire. Mais aussi tout à fait ignoble, l’accusation fonctionne en fait comme un permis de tuer, accordé par Chirac aux grands professionnels chiites de l'explosif et du couteau, puisqu’il interdit à la victime de se défendre.

Comment comprendre les opérations déclenchées par Israël ces trois derniers jours? Le premier impératif a été de récupérer immédiatement les deux captifs et d'empêcher leur transfert en Iran. Il fallait pour cela couper les routes du Sud Liban le plus vite possible. Ensuite, dans la perspective d'une campagne militaire longue (l'objectif défini, on l'a vu plus haut, est la mise hors d'état de nuire du Hezbollah, pour longtemps), il fallait interdire l'approvisionnement en armes et en munitions, qui viendront fatalement à manquer, des commanditaires chiites de l'Iran et de la Syrie. D'où le blocus aérien, maritime et routier du Liban. Enfin, il fallait entreprendre la destruction systématique des moyens de guerre des fanatiques islamiques et avant tout de leurs fusées à longue portée. Cette destruction des vecteurs offensifs, des dépôts de munitions, des bunkers et des postes d'observation, innombrables, prendra du temps et justifiera peut-être des opérations au sol.

Récupérer les soldats enlevés, priver le Hezbollah de ses capacités politiques et militaires, voila ce que les planificateurs de la désinformation appellent "détruire le Liban", donnant ainsi d'Israël qui se défend l'image d'un agresseur impitoyable. Israël a été acculé à la guerre pour avoir peut-être donné trop de signes de ses dispositions pacifiques. Peut-être aussi parce que des hommes politiques comme Jacques Chirac ont tout fait pour empêcher que le Hezbollah ne soit inscrit sur la liste des organisations terroristes par l'Union Européenne, alors qu'une décision de l'assemblée de Strasbourg l'avait exigé en 2005. On peut légitimement s'interroger sur le sens de cette complaisance, et s'interroger aussi sur le déploiement d'énergie exceptionnel du même personnage pour retenir aujourd'hui le bras du petit Israël qui veut assurer sa sécurité dramatiquement mise en cause.

La multiplication des victimes civiles

En trois jours, environ 80 personnes ont perdu la vie du fait de l'offensive israélienne au Liban. On ne sait rien de ces victimes qui peuvent être des civils ou des miliciens. L'accusation faite à Israël de vouloir tuer des civils est un thème de propagande efficace, car il est très facile d'emporter l'indignation des naïfs quand on met face à face un militaire harnaché et un civil en guenilles.

Ce qui est extraordinaire, c'est que cette accusation indéfiniment répétée, avec des bilans chiffrés qui soulignent plusieurs fois par jour le nombre d'enfants et le nombre de femmes disparus, est faite à un pays qui se bat depuis des années en première ligne contre des terroristes, c'est-à-dire des "combattants" qui ont fait profession de cibler avant tout des civils. En témoignent les pertes israéliennes durant l'Intifada (70% de civils avec une forte proportion de femmes) alors que les pertes infligées au Palestiniens ne comportaient que 30% de civils.

Quand un Palestinien lance une fusée Kassam depuis le toit d'un immeuble de Gaza, à quoi pense-t-il? Il espère de tout son être que sa fusée va décoller, qu'elle va atteindre Israël à l'intérieur de ses frontières de 1949, et qu'elle va occasionner aux Israéliens le plus de pertes possibles. Quelles pertes? Des pertes civiles bien sur, n'importe qui, des hommes, des femmes, des vieux, des enfants. Que lui importe, il tire dans le tas ! Et qu'espère l'artilleur du Hezbollah quand il effectue des tirs groupés de roquettes Katioucha sur Safed, sur Nahariya, sur Kiriath Shmona. Il espère de tuer le plus de civils juifs possibles. Il tire dans le tas ! S'ils en tuent relativement peu, ce n'est pas faute d'essayer, mais c'est parce que la population israélienne se protège assez efficacement, obéit aux consignes et s'enterre dans des abris.

Par contre, tout ceux qui ne se contentent pas de faire chorus avec le pire de la propagande islamiste savent qu'Israël déploie des trésors d'attention pour éviter les pertes civiles. Avant d'effectuer des bombardements dans les zones peuplées du Liban Sud son aviation avertit la population civile en lui demandant de quitter la zone, même si elle perd l'effet de surprise. Et s'il y a quand même des victimes civiles, la responsabilité en revient naturellement à ceux qui ont ouvert les hostilités.

Le viol du droit international

Les désinformateurs adorent mettre le droit international sur la table et dans l'épisode en cours, ils n'ont pas manqué à la tradition. Le citoyen attend d'un État le respect du droit, qui est pour lui une garantie première de sécurité. Israël violerait par son action la souveraineté du Liban et serait en contradiction avec le droit international.

Israël s'est retiré du Liban en mai 2000, en exécution de la résolution de l'ONU n° 425 . Pour être tout à fait en conformité avec la résolution, Israël a demandé à l'ONU de vérifier sur le terrain le tracé de la frontière et il a obtenu quitus de l'organisation internationale.

Par contre la résolution 1559 de 2004 exigeait le désarmement de toutes les milices du Liban, donc du Hezbollah. Non seulement ce dernier n'a pas désarmé, mais il a édifié une sorte d'État dans l'État et une immense zone hyper militarisée et fortifiée. Si l'État libanais est atypique, c'est parce qu'il y a sur son territoire une force militaire autonome qu'il ne contrôle pas et qui prend ses ordres à l'étranger. Et, selon nos désinformateurs nationaux, en application rigoureuse du droit international, depuis la zone de non droit qui a créée, le "Parti de Dieu" lance périodiquement des attaques contre Israël, l'État voisin souverain. Le droit international a justement prévu que dans ce cas de figure l'État agressé – Israël - peut exercer un droit de légitime défense, le droit qu'il met justement en œuvre depuis trois jours. L'État libanais par contre, qui n'a pas appliqué la résolution 1559 et qui n'a pas rétabli sa souveraineté sur son propre territoire, est juridiquement responsable des transgressions des règles internationales imputables au Hezbollah. En violation de la même résolution, il accepte la présence sur son sol d'une centaine de militaires iraniens qui chapeautent l'organisation opérationnelle du Hezbollah. Ce sont eux qui ont lancé un missile iranien guidé par radar contre le navire de guerre israélien qui a perdu quatre marins. Autant d’infractions caractérisées au droit international.

Les généraux ont pris le pouvoir en Israël

Ni le premier ministre israélien Ehoud Olmert, ni son ministre de la Défense Amir Peretz n'ont de passé militaire à la différence de leurs prédécesseurs Ehoud Barak et Ariel Sharon. Cela a ouvert un espace de spéculation désinformateur: selon la rumeur soigneusement entretenue, le chef d'état major, Dan Haloutz, imposerait ses choix aux dirigeants politiques inexpérimentés. Et Dan Haloutz serait un faucon …Cette spéculation voudrait expliquer la malfaisance de l'offensive actuelle d'Israël, donc fonder l'idée que cette politique est mauvaise. Les faits ne militent pas pour cette hypothèse.

La tradition de soumission du pouvoir militaire au pouvoir politique en Israël est bien connue. D'autre part, la politique de "retenue" qui a toléré pendant des mois et des mois que des missiles frappent impunément le sol national ne ressemble pas à une politique de faucon. Enfin, celui qui observe un peu le fonctionnement du pouvoir israélien, sait que ces dernières semaines, à de nombreuses reprises Olmert et Perez on refusé ou différé des mesures proposées par l'armée. Les développements des derniers jours sont fondés sur des provocations que la société israélienne ne pouvait pas tolérer, sauf à se désagréger. Les décisions de récupérer les soldats enlevés sans libération de prisonniers et de mettre un terme pour longtemps aux lancers de missiles depuis Gaza et depuis le Liban, sont des décisions par essence politiques, en phase avec les exigences d'un peuple traumatisé qui demande un changement radical d'orientation.

Jacques Chirac censuré !

Dans son allocution du 14 juillet, Jacques Chirac a eu des mots très durs pour Israël, mais aussi des mots très durs pour le Hamas et le Hezbollah. Permettons-nous cette citation surprenante: "… il y a de la part du Hezbollah, de la part du Hamas, la nécessité de cesser ce qui est inadmissible, inacceptable et irresponsable. Les tirs de fusée sont réguliers maintenant, à partir du territoire palestinien sur Israël, ce qui n'est pas acceptable. Il y a donc une espèce de processus qui est porté d'une part par le Hamas et d'autre part par le Hezbollah et qui, dans le système provocation/répression, risque de nous amener, Dieu seul sait où, et en tous les cas, de mener le Liban au drame. Ces gens sont absolument irresponsables, notamment à l'égard des populations du Liban."

Les paroles sont fortes et traduisent parfaitement la réalité. On croirait avoir un président de la République enfin converti au principe de réalité et aux valeurs de la civilisation occidentale. De façon surprenante, les journaux télévisés de la soirée ont repris de façon très agressive les propos sur la "disproportionnalité" et ceux sur "la volonté de détruire le Liban", mais pas ceux qui concernaient le Hamas et le Hezbollah.

C'est que l'affaire est subtile ! La rue arabe en France, - l'État n'y est pas pour rien - est totalement identifiée aux terroristes du Hamas et du hezbollah. Les paroles vigoureuses du Président choquaient de front les convictions de la Oumma locale et elles auraient pu conduire à des malentendus et à des affrontements, car la rue arabe en France est tout à fait irritable, comme on le sait depuis novembre dernier. D'où la censure du président par les TV de grande écoute !

Mais rassurons-nous, notre président restait cohérent, bien qu'un peu malhabile dans sa condamnation trop franche des fous d'Allah palestiniens et chiites libanais. Il s'avère que les vrais amis du président – ou ses parrains allez savoir - les pays arabes sunnites, sont furieux contre l'Iran et la Syrie les commanditaires, et contre le Hamas et le Hezbollah, les exécutants des opérations d'enlèvement. Les deux opérations sont à l'initiative de l'Iran, dans l'intérêt de son propre agenda nucléaire qui constitue une menace pour l'Arabie saoudite, l'Égypte, la Jordanie, les Émirats, etc. C'est pour cela que le président, qui a pris le parti des sunnites, a mis en cause le Syrie alliée de l'Iran et qu'il s'en est pris avec véhémence au Hamas et au Hezbollah. Rassurons-nous, sa conversion traduit ses alliances politiques et non le retour au principe de réalité ou aux valeurs découlant de notre appartenance civilisationnelle.

L'information courbée a visiblement encore de beaux jours devant elle en France. Mais le pays va-t-il continuer à en payer longtemps le prix ? Les échéances électorales qui arrivent devraient ouvrir le débat sur les fantasmes et les déboires de la politique arabe où "tel est pris qui croyait prendre".
Une definition de la Desinformation
08 mai 2007, 13:27
Une certaine definition de la Desinformation

Désinformation -Extraits d'un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

La désinformation est un processus, utilisable à tous les niveaux dans toutes les sphères de la communication, et qui consiste à présenter :

* une information fausse comme vraie,
* une partie d'information vraie comme une totalité indépendante et vraie pour elle-même,
* une partie d'information fausse comme une totalité indépendante et vraie pour elle-même,
* une information vraie comme fausse.


Description

Une désinformation est un simple transfert d'information qui comporte en lui-même une transformation de l'information initiale. Il ne s'agit pas ici de discuter pour savoir si tout transfert d'information est une transformation de cette information, mais de comprendre qu'il existe une certaine forme de transfert qui nie l'information initiale (en la dénaturant) ou les informations (en les regroupant de manière intempestive et non raisonnée).

Vladimir Volkoff la définit ainsi dans sa Petite histoire de la désinformation : « La désinformation est une manipulation de l'opinion publique, à des fins politiques, avec une information traitée par des moyens détournés. » Pour lui, la manipulation des dirigeants ne relève pas de la désinformation, mais de l'intoxication psychologique, tandis qu'en l'absence de moyens détournés, on a affaire à de la propagande.

Kevin Bronstein donne une définition "faible" c'est-à-dire générale du concept. La désinformation consiste en une inversion du trajet de la communication défini par Adrian Mc Donough dans Information Economics. Ce trajet va de l'information factuelle ou observation, aux inférences tirées à partir des informations et enfin au jugement porté sur les inférences. La voie inverse consiste à partir d'un jugement a priori pour forger des inférences incorrectes à partir de faits manipulés. La théorie de la dissonance cognitive de Leon Festinger montre que la désinformation est un processus plus ou moins conscient de réduction de la contradiction entre les jugements et les faits.

François-Bernard Huyghe en donne une définition plus restrictive dans L'Ennemi à l'ère numérique. Pour lui, « [l]a désinformation consiste à propager délibérément des informations fausses en les faisant apparaître comme venant de source neutre ou amie pour influencer une opinion et affaiblir un adversaire. »

Cas d'espèces

Une désinformation n'implique ni un complot ni même une visée consciente. Mais il est possible que des désinformations conscientes soient exercées, par exemple comme technique de propagande. Ce type de désinformation « planifiée » est exercée principalement par l'influence des autorités étatiques, des groupes financiers ou industriels et des lobbys, avec ou sans la complicité des responsables médiatiques, en fonction du degré de démocratie.

On peut aussi considérer que la plus grande partie de la désinformation quotidienne dans les médias est latente et banalisée. Elle s'exerce sous forme d'autocensure ou de sujets promotionnels (motifs politiques et commerciaux), et la course à l'audimat dans les chaînes de télévision, média de loin le plus influent, privilégie fréquemment des sujets moins informatifs mais plus populaires.

Internet et les nouvelles technologies de communication multiplient de manière exponentielle l'échange d'informations plus ou moins importantes. Si certains considèrent que ces nouveaux moyens permettent de construire des médias alternatifs qui seraient capables de contrer la désinformation institutionnelle, on est obligé de constater que chaque information est davantage noyée dans un flot difficilement vérifiable, et qu'Internet véhicule un large éventail de rumeurs, canulars et donne de nouvelles possibilités à différents types de propagande, y compris par des petits groupes politiques.

Les canulars informatiques

Ce sont de fausses nouvelles propagées sur Internet. Aussi appelées hoax en anglais, elles ont souvent un but mercantile (faux hommes d'affaires « Nigérians », enfant à sauver d'une maladie si rare qu'aucun médecin n'en a jamais entendu parler, scoop bidon, phishing...)

Les médias non indépendants

Le fait qu'un média soit indépendant ou non d'un groupe (ou d'une mouvance) ne garantit pas pour autant la véracité de ses informations.

On note toutefois que les médias traditionnels, généralement en perte d'audience depuis l'essor de l'Internet, appartiennent le plus souvent (et de plus en plus) à des groupes industriels, des holdings ou à l'État, ou sont proches d'un mouvement politique et sont donc soumis à des pressions de la part de leurs propriétaires ou à du lobbying. Les intérêts financiers ou politiques de ces acteurs peuvent contraindre ces médias à biaiser, parfois déformer des informations. Dans les cas extrêmes, un média peut diffuser volontairement ou non de fausses informations, dont sont à l'origine la plupart du temps des services étatiques (par exemple, nuage de Tchernobyl ne passant pas les frontières françaises) ou la course au scoop (par exemple, les charniers de Timişoara). Ces pratiques sont en totale contradiction avec la déontologie journalistique.

Il a souvent été reproché à la chaîne de télévision TF1 d'être soumise aux pressions de son propriétaire, le groupe BTP Bouygues dont les intérêts passent par une bonne entente avec certains hommes politiques, notamment pour obtenir des contrats de travaux publics. Dans un autre cas, la remarque de Serge Dassault, patron du Groupe Dassault et du Figaro, selon laquelle il voulait que son journal produise des informations « intelligentes » a provoqué un tollé en 2005.

Le plus grand magnat international des médias, l'Australien Rupert Murdoch, entretient d'excellentes relations avec Tony Blair et George W. Bush, ce qui se ressent dans le ton globalement favorable vis-à-vis de ces dirigeants dans les journaux et les chaînes de télévision qu'il possède (dont The Times, The Sun et Fox News), par rapport aux autres médias. Par ailleurs, l'armée américaine a reconnu en 2005 que ses services de communication écrivaient des articles pour les journaux irakiens.

Le moteur de recherche sur Internet Google diffuse des informations utilisées par des millions de personnes de par le monde et doivent rester neutres. Pourtant, Google.cn (filiale du groupe en Chine) est soumis à la censure des autorités chinoises.

Les sondages

Il s'agit d'une désinformation plus subtile basée sur l'intérêt financier d'entreprises spécialisées à taire les limites de leur méthodologie : les biais d'échantillonnage, les « effets de halo », et effets de cadrage (formulation des questions), et l'impossibilité théorique de calculer une précision lorsque l'on ne dispose pas d'une base de recensement, rendent en effet leurs résultats imprécis, et, plus grave, d'une précision inconnue.

Citations

* « On peut tromper tout le peuple un certain temps, ou certaines personnes tout le temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde, tout le temps. » (attribué à Abraham Lincoln)

* « Plus un mensonge est gros, et plus les gens y croient. » (attribué à Joseph Goebbels)

* « Il y a beaucoup de façons de parler de la télévision. Mais dans une perspective ”business”, soyons réaliste : à la base, le métier de TF1, c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit ... Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau humain disponible ... Rien n’est plus difficile que d’obtenir cette disponibilité. C’est là que se trouve le changement permanent. Il faut chercher en permanence les programmes qui marchent, suivre les modes, surfer sur les tendances, dans un contexte où l’information s’accélère, se multiplie et se banalise. » (Patrick Le Lay)

* « The closer to the truth, the better the lie, and the truth itself, when it can be used, is the best lie. » ( « Plus un mensonge est proche de la vérité, plus il est efficace ; et la vérité elle-même, lorsque l'on peut en faire usage, est le meilleur des mensonges ») (Isaac Asimov)

* « Il y a des gens qui plutôt que persuasifs sont contagieux. . » (Paul Claudel)

Articles connexes

* Esprit critique pour débusquer et contrer la désinformation.

[fr.wikipedia.org]

* Sécurité de l'information

[fr.wikipedia.org]

Liens externes

* (fr) Bibliographie pour l'étude de l'information et la désinformation par Alexandra Viatteau, enseignante en sciences de l'information.

[www.diploweb.com]

* (fr) Bibliographie sur la désinformation et la propagande

[www.huyghe.fr]


Bibliographie

* L'écrivain Vladimir Volkoff s'est fait un spécialité du sujet, auquel il a consacré plusieurs ouvrages :
o Petite Histoire de la désinformation, éd. du Rocher, 1999
o La Désinformation, arme de guerre, L'Âge d’homme, 1986
* Serge Halimi, Les Nouveaux Chiens de garde, Liber-Raisons d'agir, 1997

[fr.wikipedia.org]

* Gérard Larnac, La Police de la pensée, L'Harmattan, 2001
* Pierre Péan et Christophe Nick, TF1, un pouvoir, Fayard, 1997
* Guy Durandin, L'Information, la désinformation et la réalité, PUF, 1993
* Rémi Kauffer, L'arme de la désinformation, Grasset 2000
* « La désinformation, tous coupables ? » in Panoramiques n° 58, , 2° trimestre 2002
* François-Bernard Huyghe, L'Ennemi à l'ère numérique, PUF, 2001
* Henri-Pierre Cathala, Le Temps de la désinformation, Stock, 1986
* Laurent Gervereau, Les Images qui mentent : histoire du visuel au XXe siècle, Seuil, 2000

Filmographie

* Outfoxed: Rupert Murdoch's War on Journalism, Robert Greenwald, 2004.
La Desinformation concernant Israel par les medias francais Hier et Aujourd'hui
26 septembre 2007, 16:49
Depuis le 23 septembre, un autre debat a ete lance toujours sur France 2 par mes soins : " La Desinformation concernant Israel par les medias francais Hier et Aujourd'hui". A cet instant, ce debat ( !!) a ete lu pres de 528 fois et il y a eu pres de 103 reponses. Ici aussi, impossible de debattre vraiment avec les pro-palestiniens qui, curieusement, sont, en general, les memes que ceux qui participent au precedent debat (!!) (celui concernant l'Enquete sur la mort de Mohamad al-Dura" que j'ai lance le 20 septembre 2007 et lus a cet instant 1262 fois avec 173 reponses. On peut le suivre ou meme y participer sur le site suivant : [forums.france2.fr] )

url du site du forum sur France 2 sujet : La Desinformation concernant Israel par les medias francais Hier et Aujourd'hui

[forums.france2.fr]

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Voici le debut de mon premier message sur ce forum :

Posté le 23-09-2007 à 09:27:12



Il s'agit de debattre du role joue par les Medias francais ( en particulier Audio-visuels) dans la Desinformation pratiquee a l'encontre d'Israel aussi bien dans le Passe que dans le Present. Il est vrai que c'est un vaste sujet mais il nous faudra particulierement traiter de la question suivante :
Apres la derniere Election Presidentielle, y-a-t-il un changement de ton dans le fond sinon dans la forme dans tout ce qui concerne les informations et les Analyses des Medias au sujet du probleme Israelo-Palestinien ?................

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Voici mon dernier message sur ce forum :

Posté le 27-09-2007 à 00:33:54


Jusqu'a ce stade du debat, nous nous sommes particulierement concentres sur la Desinformation des medias visuels en mettant en relief celle diffusee, trop souvent, par le service des informations de France 2 ; certains de ces egarements, que nous avons denonces systematiquement, ne sont certainement pas a la hauteur de nos esperances a l'egard des services que devrait fournir une chaine du service public.

Si j'ai parle plus particulierement de la Desinformation pratiquee envers Israel par les services d'Information de France 2, c'est du simplement au fait que France 2 est l'une des rares chaines francaises (avec Arte et TV5 qui, elle, reprenait les informations des JT de France 2 afin de les propager integralement dans leur reseau (plus de deux cents pays !) de part le monde ! ) qu'on pouvait capter ici en Israel. A chaque fois que de la Desinformation a ete diffusee dans les infos des JT de France 2, nous etions nombreux a reagir, afin d'exprimer notre profond mecontentement, en ecrivant a France 2, a la Redaction des informations de France 2, aux journalistes a l'origine de cette Desinformation, au Mediateur de France 2, au President de France Television, au CSA...... pour leur signaler les faits incrimines dont j'ai rapportes en details quelques uns. Mis a part, les accuses de reception "standard" du mediateur de France 2, nous n'avons, a ma connaissance, jamais recu la moindre reponse. Seulement, a deux reprises (comme je l'ai largement rapporte dans certains de mes messages), les mediateurs ont bien voulu parler de certains de ces sujets de Desinformation dans le journal du Mediateur le samedi, apres le JT de 13 heures. Toutes ces affirmations pourront etre facilement verifiees en fouillant les Archives de France 2.

Aujourd'hui les auteurs et responsables de cette Desinformation sont toujours maintenus a leur poste et parfois, sont montes en grade , fonctions ou on leur accorde bien plus de responsabilites !

En fait, ce phenomene de Desinformation s'est developpe rapidement et s'est repandu a travers tous les medias( aussi bien la Presse ecrite que les medias audio-visuels et bien entendu le WEB ) tel un "hydre a plusieurs tetes" en faisant sortir de leur lethargie tous ces anti-israeliens (qui, pour certains, se confondent, assez souvent, avec ces antisemites primaires qui ont, malheureusement, toujours existe). Aussi nous pourrions ecrire presque une "encyclopedie" afin de decrire en details cette Desinformation qui existait, certes, avant l'an 2000, mais qui s'est considerablement renforcee apres le debut de la Deuxieme Intifada en l'an 2000, sous l'oeil bienveillant de certains milieux politiques francais avec, a leur tete, Le President de la Republique Francaise Jacques CHIRAC qui affichait, sans vergogne, son antipathie sinon sa phobie d'Israel. Je tiens a souligner, pour etre juste, que, Jacques CHIRAC malgre son antipathie affichee envers Israel, s'est montre bienveillant envers les juifs et la Communaute juive de France; il a eu des prises de position ( accompagnees de declarations memorables tout en son honneur ! ) que ses predecesseurs , comme par exemple Francois Mitterand, avaient refuse de prendre.

C'est aussi durant cette periode que s'est developpe cet antisemitisme souvent provoque par les prises de position anti-israeliennes de certains medias qui affichaient leur hostilite a Israel en toute liberte ( au nom de la "Liberte d'Expression" ).

Certes nous continuerons a parler de cette Desinformation si evidente avant l'Election du nouveau President de la Republique Francaise Nicolas Sarkozi. Aujourd'hui, nous ressentons les premices de certains changements dans la presentation des informations ( plutot dans la forme que sur le fond ) dans certains medias. Nous essayerons de deceler les signes de ces differents changements. Meme, dans les Medias audio-visuels, certains professionnels de la Desinformation semblent etre retournes dans leurs "tanieres". Il faut bien qu'ils s'adaptent pour avoir la moindre chance de survivre !

Nous essayerons, avec l'aide de certains intervenants, d'etre a la hauteur de cette Recherche de La Verite, sans aucune concession et certainement pas en utilisant la "langue de bois" .
OJD
Larmes de crocodile the best actor
25 septembre 2007, 03:22
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