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Envoyé par lapid 
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08 septembre 2007, 15:21
Tout ce qui concerne l'Education
Yuli Tamir ou la catastrophe israélienne (Naqba)
04 septembre 2007, 20:04
Yuli Tamir ou la catastrophe israélienne -
Par Guy Senbel - pour Guysen International News - Vendredi 27 juillet 2007 -

Cette semaine, nous souhaiterions attirer l’attention de nos lecteurs sur la décision de la Ministre israélienne de l’éducation, Yuli Tamir, d’approuver la publication d’ouvrages scolaires en arabe qui feront désormais référence à la guerre d’Indépendance de 1948 par l’expression palestinienne controversée de « Naqba », qui signifie « catastrophe ».

Ce n’est pas la première fois que Yuli Tamir s’illustre en offrant l’opportunité de muscler discours et positions contre l’Etat juif, servant sur un plateau le refus de reconnaître Israël comme un Etat souverain et indépendant dans ses frontières.

Au mois de décembre 2006, Yuli Tamir avait déjà demandé que le tracé de la « ligne verte », la ligne d’Armistice de 1949, figure désormais sur les cartes proposées dans les manuels scolaires israéliens, comme si elle avait cherché à limiter la souveraineté de l’Etat d’Israël sur ses terres conquises. De plus, la Ministre de l’éducation inscrivait son projet dans le droit fil du discours d’Ehoud Olmert, prononcé le 27 novembre 2006. Devant la tombe de David Ben Gourion à Sdé Boker, le Premier ministre israélien s’était dit favorable à la création d’un Etat palestinien « doté une continuité territoriale ».

Or si la problématique de la ligne verte est bien au cœur d’un débat territorial, et pose effectivement une question d’ordre politique, le débat sur l’emploi du mot catastrophe pour qualifier l’indépendance d’Israël recouvrée après un exil de 2000 ans, comme l’indique l’hymne national israélien, remet en cause la légitimité même d’Israël, à l’égard de ses voisins arabes notamment.

Pourquoi reconnaître un pays qui admet que sa création fut effectivement une catastrophe ? Pourquoi signer un traité de paix avec une nation qui renierait officiellement jusqu’à sa propre raison d’être ? Pourquoi ne pas exploiter une faiblesse, une faute, qui donnerait raison et sens à bientôt soixante ans de refus arabe qu’un Etat juif démocratique existe aux côtés de régimes dictatoriaux ?

Car la « Naqba » des Palestiniens n’exprimait pas tant la guerre déclarée et perdue par les Arabes, avec son lot de conséquences géopolitiques, mais plutôt l’échec d’empêcher le retour des Juifs sur leur terre, et l’obligation de vivre aux côtés d’ « infidèles » souverains. En 1948, le refus arabe de voir naître un Etat juif est une affaire de principe et de religion.

Soixante ans plus tard, alors que le camp des modérés palestiniens est enfin prêt à accepter le fait israélien, et qu’il résiste aux desseins des terroristes du Hamas, l’ancienne Ministre de l’éducation Limor Livnat analyse avec raison qu’une telle version de l’histoire risque de « pousser les jeunes arabes à la conclusion qu’il faut agir contre l’occupation israélienne ».

La rhétorique de la gauche ultra laïque israélienne nous avait habitués à une certaine provocation. Zeev Sternhell par exemple, le fondateur de « La Paix Maintenant », n’hésite pas dans les colonnes du quotidien « Haaretz » à qualifier les « territoires » de « fardeau pesant », disqualifiant toutes les mesures prises par les gouvernements successifs dans leurs relations avec l’Autorité palestinienne notamment. Mais le mot « catastrophe » n’avait jamais été employé par des Israéliens pour qualifier la renaissance de la souveraineté d’Israël en 1948.

Reconnaître qu’il est légitime de parler de catastrophe pour qualifier la naissance d’Israël et demander que le mot soit effectivement employé dans les manuels scolaires participe d’un redoutable phénomène de haine de soi.

Mais il y a plus grave encore. Catastrophe est un terme fortement connoté dans l’histoire juive. C’est la traduction de Shoah, terme hébraïque choisi par le cinéaste Claude Lanzmann, repris par l’historien Raul Hilberg. La catastrophe au 20ème siècle n’est rien d’autre que les six millions de Juifs gazés et brûlés à Auschwitz et Treblinka, dans le silence du monde.

En 1948, avec la « Naqba », les Palestiniens avaient voulu répondre à la Shoah. La catastrophe juive dont ils n’hésitèrent pas à réduire l’importance en se lançant dans l’écriture des travaux révisionnistes et négationnistes, en choisissant aussi de s’identifier « mot pour mot » au vocabulaire de l’univers concentrationnaire nazi, pour falsifier l’histoire et porter aussi le costume des victimes absolues. Ainsi les villages et les bourgades dans lesquelles vivent les Palestiniens sont par magie médiatique devenus des « camps »…

Yuli Tamir est tombée dans le piège de la concurrence des mémoires. En outre, elle invite les jeunes arabes israéliens à s’identifier à une cause qui n’est pas la leur. Et si la naissance d’Israël est une catastrophe reconnue comme telle par l’éducation nationale israélienne, comment alors les inciter à respecter les lois d’Israël, ses choix politiques, son organisation sociale ? Et comment s’identifier aux grandes causes qui soudent un pays ?

Ce soir, nos pensées vont vers Guilad Shalit, Eldad Reguev et Ehoud Goldwasser, kidnappés depuis plus d’un an par les terroristes du Hamas et du Hezbollah. L’ultime catastrophe d’Israël serait d’oublier que leur vie et leur mémoire sont notre premier combat.
Rentree explosive a SDEROT
04 septembre 2007, 19:50
Rentree explosive a SDEROT

La rentrée des classes n’aura durée que 48 heures pour les écoliers de la ville de Sdérot, pris en otages par des dizaines de roquettes Kassam tirées par les terroristes palestiniens depuis la bande de Gaza voisine.

[www.guysen.com]
Les Ecoles de l'Alliance Israelite Universelle en Israel
02 septembre 2007, 23:56
Les Ecoles de l'Alliance Israelite Universelle en Israel

Jérusalem

Lycée Municipal A.I.U. René Cassin

(enseignement général)

Directeur : Yekheskel Gabbay
demi pension
1, rue Yaakov Netter
Ramot-Eshkol
Rue Charles Netter
Jérusalem 18148
Tél. : 00 972 2 581 53 55
Fax : 00 972 2 582 97 55
Email. : Tichor-r-cassin@bezeqint/net

Mini historique :

Le lycée René Cassin, a été créé à Ramot-Eshkol en 1971 en remplacement du Lycée Crémieux situé au centre de Jérusalem. Il compte au total 3500 élèves répartis en quatre écoles. Le Lycée René Cassin accueille depuis sa création des élèves issus de milieux différents.

Lycée Municipal Massorati / A.I.U.

(Enseignement général - études approfondies de judaïsme)

Directeur : Dr. Avi Lavsky
demi pension
8, rue Beitar - Talpiot Mizrah
Jérusalem
Tél. : 00 972 2 671 13 84
Fax : 00 972 2 673 32 92
Email. :alavsky@hotmail.com
[masorti.jerusalem]
Mini historique :

Le Lycée Massorati - Jules Braunschvig, créé par l'Alliance israélite universelle, fonctionne depuis 1995 en association avec la Municipalité de Jérusalem. On y enseigne principalement les matières juives, mais un enseignement général y est aussi dispensé.

Institut Kerem

Enseignement : spécialisé - Etudes de judaïsme et humanisme ; formation d'enseignants

Directrice : Dr. Deborah Weissman
7, rue du Rav Avidah
Jérusalem 94268
Tél. : 00 972 2 624 04 50
Fax : 00 972 2 624 32 47
Email. : Mkerem@beseqint.net

Mini historique :

L'Institut Kerem a été fondé en 1974 sur l'initiative de l'Alliance. Il accueille des étudiants. Son but est de former des enseignants.

Ecole Alliance des Sourds

Education particulière spécialisé- sourds-muets

directeur : Baroukh Abramzon
7 Rue Borokhov - Kiriat Yovel
Jérusalem
Tél. : 00 972 2 641 78 28
Fax : 00 972 2 643 94 23

Mini historique :

L'Ecole fondée dans les années 1930 par l'Alliance. A la création de l'Etat d'Israël, l'école est passée sous la responsabilité de la municipalité de Jérusalem et du ministère de l'Education nationale, néanmoins le lien avec l'Alliance reste fort. L'Ecole est installée depuis 1980 dans un bâtiment situé dans le quartier de Kiriat-Yovel. L'Ecole de sourds-muets reçoit également des élèves palestiniens de Jérusalem-Est et ses environs. Ils y étudient selon le programme du secteur arabe, pour les autres activités ils se joignent aux autres élèves.

Tel Aviv

Lycée Municipal A.I.U.Edmond-Maurice-Edmond de Rothschild

Enseignement général

Directrice : Mme Varda Kagan
26, Rue Reading
B.P. 17018
Ramat-Aviv 61170
Tél. : 00 972 3 699 52 023
Fax : 00 972 3 699 27 30
Email. : vardakagan@hotmail.co

Mini historique :

L'Ecole créée en 1958 sur l'initiative du Professeur René Cassin, Président de l'Alliance de l'époque et de son adjoint M. Jules Braunschvig avec l'aide du Maire de Tel-Aviv. Elle a été construite sur un terrain de la Municipalité dans la région de Ramat-Aviv avec l'aide financière de la famille Rothschild. L'Ecole actuelle est la continuité de l'Ecole primaire Alliance qui avait été fondée au XIXème siècle dans le quartier de Neve-Tsedek. Le Lycée de Ramat-Aviv est considéré comme une des meilleures écoles, l'étude du français y est obligatoire.

Mikveh-Israël

spécialisé - Ecole agricole et internat - comprend deux sections : générale et religieuse

Directeur : Dov Inbar
Poste centrale de Holon 58910
Lycée
Tél. : 00 972 3 504 20 50
Fax : 00 972 3 503 45 52
Email : dov@mikveisrael.org
www.mikve-israel.holon.kishuri,.k12.il/home

Mini historique :

L'Ecole agricole de Mikveh-Israël a été créée en 1870 par Charles Netter. Le but était de former des agriculteurs professionnels qui pourraient travailler dans des villages à travers le pays et pourraient enseigner aux agriculteurs de ces régions. C'est une école d'enseignement général. Au départ c'était une école laïque, mais après la deuxième guerre mondiale, une section religieuse a été créée. Elle ne forme plus d'agriculteurs depuis déjà plusieurs dizaines d'années. Elle développe des programmes d'études scientifiques et de biotechnologie nécessaires à l'agriculture. L'Ecole comprend des sites historiques.

Haïfa

Lycée Municipal A.I.U. Edmond de Rothschild

Enseignement général

Directeur : Aaron Bar-Oz
Emek Hachemesh - Derekh Biram
B.P. 5102
Haïfa 34986
Tél. : 00 972 4 22 14 33
Fax : 00 972 4 832 42 67
Email : sela@aquanet..co.il
aharonbaroz@aquanet.co.il

Mini historique :

L'école de Haïfa a été fondée par l'Alliance israélite universelle en 1884. Toutes les matières y étaient enseignées en français. A ses débuts l'école abritait également un jardin d'enfants, une école primaire et une école secondaire. Dès la création de l'Etat d'Israël la langue d'enseignement a été l'hébreu, quant au français, il est enseigné comme première langue étrangère. Depuis 1960 et après diverses réformes, l'école s'est transformée en lycée.
La ministre des Affaires étrangères, Tsipi Livni, a déclaré ce dimanche que les établissements scolaires israéliens se devaient de transmettre plus de valeurs juives et nationales à leurs élèves. (Guysen.International.News) - 2 septembre 2007 -

''L'enseignement des valeurs morales et juives est souvent insuffisant dans les écoles. Pourtant, l'objectif des écoles israéliennes ne se limite pas à une simple transmission du savoir, mais tient également dans l'éducation de nos enfants en tant qu'êtres humains et juifs. C'est pourquoi, je souhaite voir plus d'établissements intégrer dans les programmes nationaux l'enseignement de telles valeurs, qui font la particularité de notre pays, juif et démocratique'', a déclaré la ministre Livni lors d'un discours au cours d'une visite dans l'école publique-religieuse Tsipori, de Bat-Yam.
Israël – SPECIAL RENTREE SCOLAIRE - Education : La rentrée scolaire s'annonce calme, du moins en surface.
02 septembre 2007, 13:14
Israël – SPECIAL RENTREE SCOLAIRE - Education : La rentrée scolaire s'annonce calme, du moins en surface. - Par Mati Ben-Avraham - 2 septembre 2007 -

1 445 555 enfants et adolescents, soit 1% de mieux que l’année scolaire précédente, rejoindront ce matin qui la maternelle, qui le primaire, qui le secondaire.

3919 établissements et institutions ont été toilettés pendant les vacances, à des degrés divers. 53449 classes sont prêtes, autant que l’année scolaire passée. 120656 enseignants pousseront un grand soupir de soulagement à la fin de cette 1ère journée. Un chiffre qui n’a pas varié.

643740 élèves fréquenteront le système scolaire public laïque et 197359 le public religieux. L’enseignement indépendant compte 178705 élèves et les écoles talmudiques 44452.

Alors, si en surface cette rentrée est qualifiée de réussie par la ministre Yuli Tamar et le premier ministre Ehoud Olmert, il n’en reste pas moins que les gros problèmes n’ont pas été réglées.

Comme par exemple, la protection des établissements scolaires à Sdérot, la cible préférée des lanceurs de roquettes
des mouvements extrémistes palestiniens établis dans la bande de Gaza.

Mais principalement, la menace de grève dans le secondaire a été levée par une ordonnance du tribunal de travail, saisi par l’Etat. Elle n’est pas annulée. Du reste, la décision du tribunal a été très mal perçue par le syndicat national des enseignements. La base a incité ses dirigeants à passer outre cette décision. La direction, elle, a jugé plus sage d’éviter une mesure extrême, à l’efficacité douteuse.

Les enseignants du secondaire sont donc à leur poste. Cependant, à titre de protestation, ils enseigneront la signification du droit à la grève, à la place de leurs cours habituels. Une nouvelle audience au tribunal est prévue dans les prochains jours.-
Cri d'alarme du Pr A Ciechanover, Nobel de chimie. "Il ne s'agit plus de réformer le système éducatif, mais de le révolutionner " - Par Mati Ben Avraham - Pour IsraelValley - 2 septembre 2007 -

A l’occasion de la rentrée scolaire, le profeseur Aaron Ciechanover, prix Israël de biologie (2003), prix Nobel de chimie (2004) a sévèrement critiqué le laxisme du gouvernement en matière d’éducation. Extraits. Traduction : Mati Ben-Avraham.
[/i]

” L’année scolaire s’est ouverte aujourd’hui. Moi, si j’étais à la place de la ministre de l’Education, j’aurais démissionné. Non en raison de l’échec du système éducatif – dont elle n’est responsable qu’en partie -, mais de par la certitude que cette fonction et la réussite sont incompatibles. Le système souffre de maladies multiples, et tout médecin le classerait dans la catégorie des agonisants.

” L’une des maladies est la valse des ministres, alors que les réformes et les critères de réussites doivent s’échelonner sur plusieurs années. Une autre, plus grave, est l’absence de consensus quant aux matières à enseigner. Dans un Etat, divisé en communautés et religions, en segments idéologiques contradictoires, qui se perçoit davantage comme une confédération vacillante et non comme un Etat menacé et dont l’unité est seule garante de sa survie, il est impossible de parvenir à une entente sur le contenu de l’enseignement. Même sur la signification d’Israël en tant qu’Etat démocratique, les opinions sont divisées…”

” Toute proposition de changement, exprimé par le ministre de tutelle, est interprétée par les différents secteurs comme une tentative d’imposer son opinion politique et une volonté de réécrire l’histoire. Ces secteurs décident par eux-mêmes ce qui leur semble bon et mettent en place, pour leurs enfants, des sous-systèmes éducatifs, ce qui rend impossible une gestion globale. La conclusion qui s’impose : des pans de l’Education échappent à l’Etat…”

” A ce système éclaté s’est ajoutée la dégradation continue du statut de l’enseignant, de celui qui se doit d’être l’axe principal du système éducatif. Tout se passe comme si un signe d’infamie lui a été accolé. Une part de cette dégradation doit être imputée aux parents d’élèves et aux élèves. Les uns et les autres font peser une menace permanente sur l’enseignant qui, souvent, cède aux pressions, fait le dos rond, délaisse rigueur et discipline dans ses classes. Il ne s’agit pas d’un comportement idéologique de la part des parents et des élèves, mais l’extension d’une culture de la violence, verbale et physique, laquelle a envahi tous les domaines de notre vie et dont les racines se nourrissent de la double perte de dirigeants et de ligne directrice…”

” De temps à autre, la question est posée de savoir si parmi les élèves d’aujourd’hui font jaillir les prix Nobel de demain. La question est sans importance. Peut-être que oui! Peut-être que non! Quand il est question du Nobel -même en tant quje métaphore – il est question d’acquis personnels, dans des domaines spécifiques qui ne témoignent que partiellement du terreau indispensable à leur éclosion. Le peuple juif, au cours des générations, a donné des savants dans les domaines les plus variés : la science, la jurisprudence religieuses, la philosophie, tout en étant en diaspora et maltraité. Le potentiel personnel existe. Il ne disparaîtra pas, me semble-t-il. L’objectif du système éducatif public n’est pas de préparer des prix Nobel, mais des meneurs dans tous les secteurs, qui en plus de leurs talents propres, seront imprégnés d’une connaissance profonde du lieu où ils créent et de l’importance de leur mission. Cela ne se produira pas parce que le système éducatif en place n’est pas à même de remplir ce rôle et parce que la direction politique n’est pas capable de déterminer une voie, de fixer des objectifs…”

” Cette maladie est-elle guérissable? Il le faut bien! Sinon, le sort de l’Etat d’Israël est scellé. Nous n’avons pas de richesses naturelles à exploiter, à exporter. Notre seul trésor est notre capacité à créer. Cet avantage sur nos voisins et au plan international va en s’amenuisant. Des Etats comme la Chine, Singapour et même la Malaisie musulmane ont compris que le secret de leur réussite réside dans un système éducatif performant. Ils investissent massivement dans ce domaine. Les pays occidentaux, qui ont vu leurs prestigieux systèmes marquer le pas, mènent des réformes en profondeur pour retrouver la grandeur passée…”

” Dans l’Israël d’aujourd’hui, il n’est plus temps de nommer encore une commission – du genre Shohat – dont les conclusions ne seront appliquées que partiellement. Il ne s’agit plus de réformer le système, mais de le révolutionner, de la maternelle à l’université. C’est là la priorité des priorités. Le gouvernement israélien n’a pas proposé, à ce jour, aux citoyens un projet social d’envergure national. Son agenda politique, même sur les sujets d’une importance capitale comme la paix avec les palestiniens, est interprété comme une manœuvre destiné à assurer sa survie, et n’intéresse pas la majorité du public. Le sentiment de cassure entre le peuple et ses dirigeants est fortement ressenti. Si le premier ministre initiait cette révolution indispensable dans l’Education nationale, s’il la menait avec détermination, il transcenderait la classe politique autour d’un projet de type existentiel et peut-être bien que sa cote auprès du public serait tiré vers le haut.
Le système éducatif israélien n'est plus compétitif sur la place mondiale.
26 août 2007, 23:45
Le système éducatif israélien n'est plus compétitif sur la place mondiale. - 26 aout 2006 - Par Mati Ben-Avraham - Pour IsraelValley -

Ce n’est un secret pour personnes que le système éducatif israélien est à bout de souffle. Il n’est plus compétitif sur la place mondiale.

La rentrée approche. Mais tous les 1.064.256 élèves inscrits ne seront pas de la fête le 2 septembre. Le syndicat national des enseignants du secondaire a, en effet, lancé un ordre de grève illimitée, en clair, jusqu’à ce que ses revendications soient satisfaites.

Une annonce qui agace pas mal de monde : les ministères des Finances et de l’Education, les directeurs d’établissements, les parents d’élèves et les élèves eux-mêmes, surtout ceux appelés à présenter le bac à la fin de l’année scolaire. Ceux-ci sont enrôlés dans l’armée sitôt leur cursus scolaire achevé.

Trois ans pour les garçons, deux ans pour les filles qui relèvent de l’enseignement public, laïque et religieux.

Tout report de la rentrée ou grève en cours d’année les met sous pression. Et pour cause : la note décrochée au bac est l’un des paramètres ouvrant l’accès à l’université.

Et si elle agace, c’est que tout le monde a compris qu’il ne s’agissait pas, cette année, du rituel pré rentré connu. S’estimant menée en bateau depuis un an par les Finances, ayant perdu toute confiance dans la capacité du ministre de l’Education, Yuli Tamir, à tenir tête aux technocrates du Trésor, se sachant soutenue par ses membres, la direction syndicale est décidée à ne plus lâcher la proie pour l’ombre.

L’enjeu est de taille. Ce n’est un secret pour personnes que le système éducatif israélien est à bout de souffle. Il n’est plus compétitif sur la place mondiale. En raison de réformes hasardeuses. En raison d’un manque de vue à long terme. En raison de classes surchargées. En raison d’un fouillis administratif, générateur de gaspillage. Mais en raison surtout dune baisse constante de la qualité de l’enseignement dispensé.

La cause? Le budget. En 2002, Ytzhak Rabin avait ramené l’enveloppe budgétaire de l’Education non loin de celle de la Défense. Depuis 1996, le fossé entre les deux s’est à nouveau creusé. La loi de finances 2008 en témoigne : 50,2 milliards de shekels pour la défense contre 25,9 milliards à l’Education. Ce coup de frein a eu deux effets: d’une part, un retard dans la construction de nouveaux établissements, dans la modernisation de l’outil, on est loin de l’objectif ” un ordinateur par enfant” fixé par Ytzhak Rabin; d’autre part, les basses rémunérations. Non pas que les salaires aient été revus à la baisse, ils ont tout simplement fait du sur-place. C’est là un point essentiel.

Quand un candidat, titulaire d’un doctorat, qui a décroché, en outre, le Certificat d’aptitude professionnelle obligatoire, se voit proposer un salaire mensuel de base de 3236,17 shekels (577 euros), qui atteindra 6910,44 shekels(1234 euros) au terme de 36 ans d’enseignement, que sa retraite représentera 67,6%, disons grosso modo, de ce salaire, et bien que voulez-vous que fasse ce candidat? Eh, oui! Tout le monde n’est pas un idéaliste forcené. A l’arrivée donc, ce ne sont pas les meilleurs qui s’engagent. D’autant plus quand on vit dans une société où l’argent est devenu la référence sociale suprême.

La campagne d’information, menée par le syndicat des enseignants depuis plusieurs mois, tente de sensibiliser le public et les pouvoirs publics sur ce point. Il n’est pas évident que le message soit entendu.

Mme la ministre, elle, a mis les vacances scolaires à profit pour faire un saut à Singapour. Yuli Tamir était intriguée par les hautes performances du système éducatif de cette cité état, un confetti moins grand que le notre sur une mappemonde. En cinq jours, elle a visité écoles et universités, rencontré un nombre impressionnant d’éducateurs.

Ses principaux interlocuteurs, du premier ministre à celui de l’Education en passant par le président du Conseil national de l’éducation, lui ont donné la même explication quant au ” secret” de cette réussite insolente : ” l’Education est la priorité des priorités; sur elle, et elle seule, repose la vitalité et survie de notre état, dans un monde voué à une féroce concurrence.”

De quoi pleurer! En 1965 en effet, au lendemain de l’Indépendance, le premier ministre, Li Kon Yo, déclarait vouloir faire de Singapour ” l’Israël ” de l’Extrême-Orient.

Des experts du jeune état sont alors venus explorer le système éducatif israélien en long, en large et en travers, pour en tirer la “substantifique moelle” et l’appliquer chez eux…
Comment faire pour baisser la violence à l'école de 40 % ?
26 août 2007, 23:38
Comment faire pour baisser la violence à l'école de 40 % ? - 8 fevrier 2007 - Par M.B.A. - Pour IsraelValley -

Israël – Education … Une fois n’est pas coutume : lassé des tergiversations des ministères de l’Education et des Finances, le syndicat national des enseignants s’est lancé dans une vaste campagne de sensibilisation du public, sous le thème : une éducation au rabais nous coûte très cher!

Une campagne tous azimuts : affichage, sports radios et télévisions, auto-collants. Innovation : le syndicat ne se contente pas de dénoncer les carences de ces deux administrations et de la Knesset, il propose une réforme structurelle d’envergure.

Les principaux points : revalorisation du métier d’enseignant, réduction du nombre d’élèves par classe, refonte du cadre hebdomadaire d’enseignement, dynamisation des cours…

Les dirigeants du syndicat ne parlent pas en l’air. Ils s’appuient sur une expérience lancée voici trois ans à Ashdod, Kiriat-Melakhi, Gedera et Ariel.

A l’arrivée, une hausse de 24% des réussites au bac, une hausse de 90% dans les notes de contrôle, et une baisse de 40% des actes de violence à l’école. La philosophie qui sous-tend cette démarche : la sécurité du pays passe aussi par l’éducation et non seulement par les canons!
Yarden Fanta-Wagenstein est la première femme d'origine éthiopienne à obtenir un doctorat en Israël.
26 août 2007, 23:34
Yarden Fanta-Wagenstein est la première femme d'origine éthiopienne à obtenir un doctorat en Israël. - 16 Avril 2007 -

Qui aurait pu croire que la petite bergère d’un village isolé d’Ethiopie, illettrée jusqu’à l’âge de 14 ans, deviendrait, à 34 ans, la première femme d’origine éthiopienne à obtenir un doctorat en Israël ? Yarden Fanta-Wagenstein, qui a décroché, le mois dernier, son doctorat en éducation avec les félicitations du jury et qui se prépare à poursuivre ses études à la prestigieuse université de Harvard, se voit encore proposer parfois des heures de ménage lorsqu’elle fait la queue au supermarché.

Arrivée en Israël en 1985 avec sa famille, sixième de dix enfants, la jeune femme déclare : « Mes parents ont compris, grâce à moi, qu’en Israël tout est possible : avoir plusieurs emplois, se marier plus tard, et réussir professionnellement tout en étant mère de famille ». La fillette envoyée à l’internat de Mikve Israël alors qu’elle ne savait ni lire ni écrire a dû rattraper en une année scolaire, 8 ans de programme. En seconde, ses capacités devinrent apparentes et elle fut classée parmi les bons élèves. Mais sa pressante ambition s’est révélée pour la première fois lors d’une visite scolaire à l’institut Weizmann de Rehovot. « Je n’arrivais pas à croire que cela m’arrivait à moi. Je ne pouvais m’imaginer, moi la petite bergère d’Ethiopie, pénétrant dans ce temple de la science
Ouverture d'un laboratoire de l'espace dans l'école druze de Daliyat al-Carmel
26 août 2007, 23:31
Ouverture d'un laboratoire de l'espace dans l'école druze de Daliyat al-Carmel - 10 juin 2007 - Par Alexandre Mallah -

L’école druze israélienne de Koptan Halabi Junior High School inaugure son Space Club.

C’est le 9ème Space Club israélien construit dans une école par la Society for Excellence through Education, une organisation israélienne visant à développer les savoirs scientifiques dans les écoles.

Koptan Halabi Junior High School a su convaincre les jurys pour disposer de ce centre flambant neuf, conçu avec l’aide de la NASA et du Technion de Haïfa. L’école druze faisait en effet partie de l’Ilan Ramon Space Club et dispose d’un enseignement pointu dans le domaine spatial.

Cet évènement a pour objectif d’inclure la minorité druze dans l’aventure spatiale israélienne. Israël fait ainsi partie du club très fermé des 8 pays capables de concevoir et lancer ses propres fusées et satellites.-
L’école juive de Grenoble expérimente un programme qui enseigne les sciences et la High-Tech aux touts petits - 25 avril 2007 - Par M.F. - Pour IsraelValley -

Source : Daniel Riveline (chercheur au CNRS), Patricia Coëffic (directrice de l’Ecole Maïmonide de Grenoble pendant cette expérience pédagogique).

Y-a-t-il un lien entre le judaïsme et les sciences ? Depuis déjà 3 ans et sous l’impulsion de Daniel Riveline, chercheur au CNRS, les enfants de l’école juive Maimonide de Grenoble découvrent les sciences dans un programme appelé «la Main à la Pâte ».

Ce programme a été proposé en France par le prix Nobel de Physique 1992 Georges Charpak.

L’idée est simple : elle consiste à réaliser avec les enfants des expériences sur des phénomènes de la vie quotidienne.

Les thèmes sont choisis par les enseignants, le chercheur propose des expériences et un déroulement de séances, des étudiants en école d’ingénieur ou à l’université viennent animer les activités en présenceou non du chercheur.

Le déroulement de ces séances est orienté pour susciter chez des enfants des questions simples
ou des étonnements, et à poser eux-même les expériences :

Chaque fois, les séances commencent par une question posée, un recensement des questions des enfants qui mènent à des expériences possibles.

Les objets requis sont simples : des pailles, des bouts de ficelle suffisent à sonder des propriétés simples de la vie de tous les jours.

Les thèmes abordés sont variés comme : Comment l’eau arrive-t-elle au robinet de la maison ?
Pourquoi le ciel est-il bleu ? Comment se forme la pluie ? Pourquoi les oiseaux ne s’électrocutent-ils pas sur un fil électrique ?

Y-a-t-il une relation spéciale entre le judaïsme et les sciences ?

La Main à la Pâte à l’école juive, peut être une des voies qui aident l’enfant à se frayer un chemin épanoui entre son âme juive et la vie dans la cité.

On entend souvent que l’étude de la science est radicalement différente de l’étude de la Tora. Parfois même, on oppose ces deux activités en soutenant que la première constitue une perte de temps pour la
deuxième. Tout en étant convaincu qu’il faut absolument séparer le Kodech (le sacré) et le ‘Hol, nous souhaitons montrer que dans le cas de la Main à la Pâte, la démarche scientifique constitue, sinon un point de départ, du moins une sérieuse initiation à la démarche du Limoud (l’étude).

Pour quiconque se donne la peine de passer du temps à étudier la Tora, l’étonnement et la formulation de l’étonnement sont les premières étapes de la compréhension du contenu. L’approfondissement
dans l’étude procède dans la formulation la plus claire, la plus éprouvée, avec toutes les autres sources sondées du passage étudié. C’est précisément ce que propose la Main à la Pâte : formulation, essais,
erreurs, formulation des acquis et des doutes.

Et les expériences ne pardonnent pas : c’est faux ou juste. Accepter une cohérence de principe
de ces deux exercices exigeants (Main à la Pâte et Limoud), sans chercher à les confondre, d’une part, et d’autre part reconnaître le bienfait de la contradiction tranchée d’une expérience, sont peut-être des voies
qui aident l’enfant à se frayer un chemin épanoui entre son âme juive et sa vie dans la cité.

L’association de ces expériences en classe avec des métiers des intervenants a permis également de faire émerger une relation nouvelle des enfants vis-à-vis de l’Ecole et des adultes : les enfants
Trois-quarts des étudiants israéliens expatriés vivent aux Etats-Unis et 10% en Grande Bretagne.
26 août 2007, 23:21
Trois-quarts des étudiants israéliens expatriés vivent aux Etats-Unis et 10% en Grande Bretagne. - Par Mickael Finkelstein - Pour IsraelValley -

Plus de Trois-quarts des étudiants israéliens expatriés vivent aux Etats-Unis et 10% en Grande Bretagne.

Selon cette enquête de l’Académie des sciences et des sciences humaines israéliennes, les principales raisons de cet exode sont d’ordre politiques et sécuritaires pour la plupart, ainsi qu’économiques avec des facteurs tels que la différence des salaires et des conditions de vie.

En fait, cette fuite témoigne d’un malaise qui tend à augmenter de plus en plus. Le gouvernement, conscient de ce problème, a créé un centre dédicacé à ces Israéliens de l’étranger.

Le premier objectif de ce Centre est de rester en contact avec ces cerveaux israéliens afin de les encourager à rentrer en Israël.

L’étude précédente a aussi montré que la majorité d’entre eux considèrent cette expatriation comme provisoire et espèrent revenir s’ils trouvent des meilleures conditions de travail en Israël.-
Israël FUITE DES CERVEAUX - Seul l'investissement dans l'éducation pourra stopper la fuite des cerveaux israéliens aux Etats-Unis - 12 decembre 2006 - Par David Rosenfeld - Pour IsraelValley -


C’est l’avis du magnat milliardaire russo-israélien Lev Leviev dans une interview au Jerusalem Post.
Le constat que nous avons publié est alarmant. Voici les chiffres du “brain drain” israélien :

* 7% des professeurs d’université
* 4,8% des docteurs
* 3% des ingénieurs
* 3,8% des Bac+5
* 2,6% des Bac+3
* 1,5% des employés
... une véritable hécatombe.

Ces départ sont guidés par l’attrait de conditions financières plus avantageuse aux Etats-Unis, Canada, Royaume-Uni avant tout. La 2nde explication consiste en un carcan fiscal parmi les plus élevés au monde pour les classes socioprofessionnelles les plus hautes.

Le milliardaire Lev Leviev en tant que patron de la holding Africa-Israel se sent très concerné car il a plus de mal à trouver des recrues. Celles-ci comparent en effet les propositions salariales israéliennes et américaines, et il n’y a pas photo.

Selon Lev Leviev, l’investissement dans l’éducation en Israël est une grande priorité dans l’avenir d’Israël afin de conserver les meilleurs talents.
Libre Opinion : Education en Israël… sans judaïsme, sans sionisme, sans Israël…?
26 août 2007, 23:06
Education en Israël… sans judaïsme, sans sionisme, sans Israël… - 19 août 2007 -

Source : Houmous.net

« Israël manque de budget >>?

La ministre de l’éducation n’en est pas à son coup d’essais. Celle qui a créé des budgets au sein de l’administration scolaire pour prendre en considération les besoins des jeunes homosexuels, vient de décider de couper de manière drastique l’enseignement du judaïsme et du sionisme par les jeunes filles du Sherout Leumi, le service civil remplaçant le service militaire.
Dans les chiffres, la ministre fait passer le nombre de ces jeunes filles de 270 à 130, et a décidé de couper de 35% les budgets alloués aux centres d’enseignements du judaïsme. Nous parlons ici des écoles publiques, qui n’ont déjà que le strict minimum (et je suis gentil) de ce coté-là.
L’excuse de la ministre ? “Le service national a subi des coupes budgétaires comme de nombreux autres services sociaux”, a-t-elle déclaré.
C’est cela oui. Alors bonbonne pourra peut être m’expliquer ceci :
Le gouvernement a approuvé la création d’une administration chargée du service national-civil en Israël. Cette administration tentera de recruter 500 nouveaux volontaires chaque année pour participer à des actions associatives ou communautaires, au lieu d’effectuer leur service militaire. (Guysen.International.News)
Ils recevront 500 shekels mensuels en tant que soldats de la défense passive et bénéficieront des mêmes avantages que les conscrits, à l’issue de leur service.

Mensonge ? Mais non, nous parlons ici, mesdames et messieurs, d’une ministre de l’état d’Israël, une femme juive tout ce qu’il y a de plus respectable, qui a même passé des années à lutter pour ‘Shalom A’hshav’’… Alors…
Ca me fait penser à une autre histoire tout ca.
Celle du Rav Elbaz, aujourd’hui, entre autre, Rosh Yeshiva de Ohr Ha’hayim à Jérusalem, et pionnier du monde de la techouva en Israël. Ce Rav allait chercher les jeunes juifs égarés jusque dans les boites de nuits, c’est pour dire.
Il y a une vingtaine d’années, le Rav Elbaz s’était rendu auprès du ministre de la justice de l’époque, un plan intéressant à la main. Il proposait au ministre de rendre visite aux jeunes juifs prisonniers, avec des groupes de Rabanim, et de tenter de les ramener sur les voies de la raison grâce à la Torah. Qui pourrait dire non à pareille proposition ? Justement, le ministre de la justice, qui déclara sans broncher au Rav qu’il ‘’préférait des juifs criminels que des juifs religieux’’…
Ces deux histoires ne sont pas tout à fait les mêmes, mais montrent à quel point les différents gouvernements et dirigeants gauchistes sont prêts à sacrifier les juifs sur l’autel de ‘’leur’’ état d’Israël… qui n’aurait bien entendu d’Israël que le nom…

Source :

[www.houmous.net]
Education en Israel
26 août 2007, 22:57
Education

Introduction

Le monde ne se maintient que grâce au souffle des enfants qui étudient la Tora. - (Talmud de Babylone, traité Chabbath 119b)

L’éducation est, en Israël, un patrimoine précieux. Fidèle à une longue tradition, elle reste une valeur fondamentale et la clef de son avenir. Le système éducatif a pour objectif de préparer les jeunes à jouer leur rôle de membres responsables d’une société démocratique et pluraliste au sein de laquelle coexistent ethnies, religions, cultures et conceptions politiques diverses. Il est fondé sur les valeurs juives, l’amour du pays et les principes de liberté et de tolérance. Il vise à assurer un haut niveau de connaissances et met l’accent sur la science et la technologie essentielles au développement du pays.
Les défis

Lors de la création de l’Etat d’Israël (1948) un réseau scolaire complet existait déjà, créé et maintenu par la communauté juive pendant la période pré-étatique et dans lequel l’hébreu, redevenu langue vivante à la fin du XIXe siècle, était la langue d’enseignement.

Cependant, très tôt après la proclamation de l’indépendance, le système éducatif a dû faire face à l’énorme défi que représentait l’intégration d’un grand nombre de jeunes immigrants, arrivant de plus de 70 pays différents, les uns avec leurs parents, les autres seuls et confirmant ainsi la raison d’être d’Israël, patrie historique du peuple juif.

La vague d’immigration des années 1950, provenant surtout de l’Europe d’après-guerre et des pays arabes, a été suivie, dans les années 1960, par l’arrivée massive des juifs d’Afrique du Nord. Dans les années 1970, commence l’immigration des juifs d’Union soviétique, par petits groupes. Depuis le début des années 1990, plus d’un million de juifs de l’ex-Union soviétique ont choisi de vivre dans le pays et ils continuent à arriver au rythme de plusieurs dizaines de milliers par an. Au cours de deux « Opérations » aériennes, en 1984 et 1991, la presque totalité des juifs d’Ethiopie a été transportée en Israël. Au cours des ans, des dizaines de milliers de juifs des Amériques et d’autres pays occidentaux se sont également installés dans le pays.

Tout en répondant au besoin urgent de classes supplémentaires et de nouveaux maîtres, il a fallu développer des instruments particuliers et des méthodes spéciales facilitant l’intégration dans la population scolaire de tous ces jeunes, issus de cultures si différentes. Les programmes destinés à répondre aux besoins des jeunes immigrants comprennent des cours de soutien aux nouveaux venus et des cours accélérés sur des matières que n’étaient pas enseignées dans les pays d’origine telles l’hébreu et l’histoire juive. Des stages de formation ont été organisés pour permettre aux enseignants un meilleur contact avec les jeunes immigrants, et des enseignants immigrants ont suivi des cours de recyclage pour s’intégrer dans le réseau scolaire israélien.
Dépense nationale pour l'éducation en pourcentage du PNB.

Parallèlement, le ministère de l’Education, de la Culture et des Sports s’efforce de maintenir des niveaux élevés d’éducation grâce à des pratiques pédagogiques modernes fondées sur l’égalité des sexes, l’amélioration du statut des enseignants, l’élargissement des programmes classiques et la promotion des études scientifiques et techniques. Sa politique éducative consiste à assurer l’égalité des chances à tous les enfants et à accroître le nombre de ceux qui se présentent à l’examen de fin d’études secondaires.

La télévision éducative (TVE), un service du ministère de l’Education, produit et diffuse des programmes scolaires destinés aux écoles et des programmes culturels pour l’ensemble de la population. La TVE collabore également avec les professionnels de l’éducation dans les universités et les écoles normales pour la mise au point de nouvelles méthodes d’enseignement. Souhaitant toucher toutes les couches de la population, elle offre des programmes d’appoint pour les enfants en âge préscolaire, des variétés pour les adolescents, des cours pour les adultes et des magazines d’informations pour tous sur les deux chaînes, six jours par semaine, soit un total d’une dizaine d’heures par jour. ( Avec l'autorisation de l'Office de la radiodiffusion israélienne/
1ère chaîne)

Dépense nationale pour l'éducation en pourcentage du PNB
Pièces jointes:
Depense pour l\'education en pourcentage du PNB - educationexpenditure.jpg
L'Institut Weizmann
26 août 2007, 22:39
Institut Weizmann

Source : Wikipédia, l'encyclopédie libre.


L'accélérateur Koffler, célèbre construction du campus.
L'accélerateur Koffler de nuit
L'accélerateur Koffler de nuit

L'Institut Weizmann (מכון ויצמן למדע) est une université de recherche mondialement renommée, située à Rehovot en Israël. L'université est spécialisée en études supérieures de 2e et 3e cycles et seulement dans le domaine scientifique.

Histoire

Créé en 1934 par Chaim Weizmann, l'établissement s'appelait initialement "Institut de recherches Daniel Sieff". Il fut agrandi et renommé "Institut des Sciences Weizmann" le 2 novembre 1949.

L'institut compte aujourd'hui 2500 étudiants et propose des programmes en mathématiques, informatique, physique, chimie, et biologie, ainsi que de nombreux programmes interdisciplinaires.

Professeurs connus

Deux de ses membres de la faculté de science informatique, Amir Pnueli et Adi Shamir (inventeur du célèbre algorithme RSA), ont obtenu le prix Turing (considéré comme l'équivalent du prix Nobel pour les sciences informatiques).

Lien externe

* Site officiel -
url : [www.weizmann.ac.il]
Pièces jointes:
Institut Weizman - Wolfson Building - p8.jpg
L'Université Bar-Ilan
26 août 2007, 22:29
Université Bar-Ilan

Source : Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L’université Bar-Ilan est une université israélienne située à Ramat Gan, dans la banlieue de Tel Aviv. Elle se caractérise par les ponts qu'elle établit entre les études religieuses et laïques. Les formations sont très diverses : matières scientifiques, économie, sciences humaines, mathématiques, informatique, littérature,judaïsme ,langues…
L'Université Ben-Gourion du Néguev
26 août 2007, 22:25
Université Ben-Gourion du Néguev

Source : Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'Université Ben Gourion du Néguev (אוניברסיטת בן גוריון בנגב) a été fondée en 1969, à Beer-Sheva en Israël. Elle s'appelait à l'origine "Université du Néguev" mais a été renommée "Université Ben Gourion du Néguev" en Novembre 1973 à la mort de David Ben Gourion, premier chef de gouvernement d'Israël. Celui-ci pensait que l'avenir d'Israel se jouerait dans le développement du Sud. En hommage à la vision de Ben Gourion, le campus de l'université abrite à Midreshet Ben-Gurion, près du kibboutz Sdé Boker, un centre de recherches spécialisé dans l'étude des aspects historiques et politiques de la vie et de l'époque de David Ben Gourion.

L'université a été créée pour servir la population du sud d'Israël et promouvoir le développement social et scientifique de la zone désertique du pays. On lui doit d'importantes contributions dans les recherches sur les zones arides et son école de médecine a été à l'avant-garde de la médecine communautaire.

L'université se développe rapidement et compte en 2005 17,400 étudiants en électronique, chimie, informatique et mécanique. Avec l'Université de Tel Aviv, Ben Gourion est à la deuxième ou troisième place après le Technion pour la formation des ingénieurs. Après l'effondrement de l'URSS, l'université a engagé de prestigieux professeurs des universités soviétiques de Saint-Pétersbourg , Riga, Moscou, et Kharkov tels que :

* Aharon Appelfeld, auteur
* Haim Chertok, auteur
* Shlomi Dolev, informaticien
* Samuel Hollander, économiste
* Amos Oz, auteur
* Benny Morris, historien
* Danny Rubinstein, journaliste
* Avishai Braverman, économiste et politicien


Liens externes

* Site officiel :
* (en) American Associates, Ben-Gurion University of the Negev :
url : [www.aabgu.org]
L'Université de Tel-Aviv
26 août 2007, 22:09
L'Université de Tel-Aviv

Source : Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'Université de Tel-Aviv (TAU, אוניברסיטת תל אביב ,את"א ) est l'une des principales universités israéliennes.

Rattachée tout d'abord à la Municipalité de Tel Aviv, l'Université de Tel Aviv a été fondée en 1956 à partir de la fusion de l’école de Droit et d'Économie de Tel-Aviv, de l’Institut des Sciences naturelles et de l’Institut des Études juives. Elle a obtenu son autonomie en 1963, et son campus situé à Ramat Aviv, dans la zone résidentielle de la banlieue nord de Tel-Aviv, a été inauguré la même année.

L'Université de Tel-Aviv comprend 9 facultés, 106 départements et 90 instituts de recherche. Elle tisse des contacts avec les communautés juives de la Diaspora internationale, offrant des programmes d'études juives aux étudiants et enseignants des États-Unis, de France, du Brésil, d'Argentine ou du Mexique.

Certains cours y sont donnés en anglais et certains programmes - École Lowy pour étudiants d'Outre Mer [1] - offrent l'opportunité de vivre et d'étudier dans un kibboutz.

L'Université a recensé cette année 30.000 étudiants, candidats aux divers diplômes d'études. Environ 2.800 lycéens étudient dans le cadre de programmes d'enrichissement scolaire.

Les programmes d'études de l'Université préparent les futurs dirigeants d'Israël, ceux-là même qui conduiront le pays au seuil du 21e siècle. La recherche scientifique entreprise à l'Université alimente les secteurs de l'industrie de pointe, de la bio-médecine, et de la biotechnologie d'Israël, secteurs en constante croissance.

Le système d'allocations de bourses de l'Université a été mis en place afin d'établir les fondements d'une société plus juste. En remplissant un rôle actif dans la communauté, le gouvernement et la diplomatie, ainsi que dans le processus de paix au Moyen Orient, la communauté universitaire tout entière est dévouée à l'amélioration de la qualité de vie en Israël et dans la région.

Lien externe :

* Site officiel de l'Université de Tel-Aviv -
url : [www.tau.ac.il]
L'Université hébraïque de Jérusalem
26 août 2007, 22:02
Université hébraïque de Jérusalem


Source : Wikipédia, l'encyclopédie libre.

L'Université hébraïque de Jérusalem (en hébreu האוניברסיטה העברית בירושלים prononciation hā’Unibhersitah hā‘Ibhrith bYirūšāláyim) couramment appelée HUJI est l'un des principaux établissements universitaires en Israël, dont le campus est à Jérusalem.

C'est l'une des huit universités en Israël, et elle est internationalement reconnue comme membre des cent meilleures institutions académiques au monde.

Sommaire


* 1 Historique
* 2 Enseignement
o 2.1 Facultés
* 3 Bibliothèques
* 4 Campus
o 4.1 Mont Scopus
o 4.2 Givat Ram (Edmund J. Safra)
o 4.3 Ein Kerem
o 4.4 Rehovot
* 5 Personnes célèbres associées à l’Université
o 5.1 Professeurs
o 5.2 Étudiants
* 6 Liens externes

Historique

Le projet d'une université où l'enseignement se ferait en hébreu a pris forme relativement tôt dans l'imaginaire des chefs du mouvement sioniste. Encore fallait-il que cette langue connaisse un réel renouveau. C'est chose faite au début du XXe siècle, grâce aux efforts d'Eliezer Ben-Yehuda, et d'autres figures importantes du sionisme. La création de l'université fût proposé en 1884 à la conférence de la société Hibbat Zion de Kattowitz. Un grand supporter de cette idée était Albert Einstein, un physicien Juif, qui plus tard légua toute son oeuvre et ses écritures à l'université. Ils sont aujourd'hui gardés à la bibliothèque Albert Einstein de l'université.

La pierre fondatrice de l'université a été posée en 1918, et, sept ans plus tard, le 1er avril 1925, le campus du Mont Scopus de Jérusalem a été ouvert pendant une cérémonie de gala où étaient présents, parmi d'autres, des leaders du monde juif, incluant le gouverneur, Chaim Weizmann, académicien distingué, ainsi que des figures communales, et des dignitaires Anglais, incluant Sir Arthur James Balfour, Allenby, et Sir Herbert Samuel. Le premier chancelier fut le Docteur Judah Magnes.

Dès 1947, l'Université grandit pour devenir un grand institut d'enseignement et de recherche. Elle comprenait des facultés ou d'autres unités en Humanité, sciences, médecine, éducation et agriculture (la dernière dans un campus à Rehovot); La biliothèque nationale juive (plus tard devenant la Bibliothèque Nationale d'Israël, une presse universitaireUniversity press; et un centre d'éducation pour adultes.

Durant la guerre d'indépendance que connaît le jeune état d'Israël en 1948, l'université fait l'objet d'une âpre lutte, car sa localisation au nord-est de la future capitale la rend particulièrement vulnérable. Le Mont Scopus est isolé en 1948, et l'université se retrouve du côté jordanien après le cessez-le-feu. Quand le gouvernement Jordanien refusa les Accords d'Armistice de 1949 et refusa l'accès Israëlien au campus du Mont Scopus, elle est forcée de déménager à Givat Ram, dans la partie occidentale de Jérusalem, et ne reprend son fonctionnement normal qu'en 1953.

Quelques années plus tard, en même temps que l'Organisation Medicale Hadassah, un campus de sciences médicales fut bati dans le quartier de Jérusalem d'Ein Kerem dans le Sud-Ouest.

En 1967, les étudiants, au nombre de 12 500, sont dispersés dans les campus de Jérusalem et de la Faculté d'Agriculture à Rehovot.

Après la Guerre des six jours, l'université hébraïque retrouve ses locaux initiaux, qui sont reconstruits en 1981, les bâtiments d'origine ayant été endommagés par les combats. L'effectif de cette université a constamment progressé, et passe la barre des 23000 étudiants en 2003.

L'Université fut de nouveau touchée par le conflit du 31 Juillet 2002, quand un terroriste arabe israélien (résident de Jerusalem-Est) fit exploser une bombe dans la cafeteria "Frank Sinatra" bondée a l'heure du déjeuner.

Neufs personnes - cinq Israëliens, trois citoyens Americains, et un citoyen Franco-Israëlien - furent tuées par l'explosion et beaucoup d'autres blessés. Le Hamas revendiqua la responsabilité de cette attaque.

Enseignement

L'université hébraïque de Jérusalem a développé une réputation de renommée mondiale pour ses études dans les sciences et la religion, un domaine dans lequel elle possède d'abondantes ressources, comprenant la plus grande collection mondiale d'études juives, et a donné naissance à de nombreux enseignants, comprenant Gershom Scholem, Yeshayahu Leibowitz etRobert Aumann.

Ses diplomés comprennent des Prix Nobel en sciences et en économie. Le conseil Israélien pour l'enseignement supérieur a récemment classé les universités nationales selon le critère d'excellence académique. L'université Hébraïque reçut le meilleur classement. L'Université Hébraïque est classée 60e dans le monde selon le classement produit par l'université Jiao Tong de Shangaï en 2006.[1]

Facultés

Cette université est composée de plusieurs facultés:

* Faculté de lettres
* Faculté des sciences sociales
* Faculté de droit et de criminologie
* Faculté des sciences
* Faculté de médecine et de dentisterie
* Faculté d'agriculture, de nutritionisme et de qualité de l'environnement

Une partie des archives d'Albert Einstein ont été léguées à l'Université Hébraïque de Jérusalem, et s'y trouvent encore.

Bibliothèques

La Bibliotheque Juive Nationale est la plus grande librairie de l'université ainsi que l'une des plus impressionnantes collections de livres et de manuscrits au monde. C'est aussi la plus vieille section de l'université. Fondée en 1892, en tant que centre mondial pour la préservation des livres relatifs à la pensée juives et à la culture juive, elle joua le rôle d'une bibliothèque universitaire centrale jusqu'en 1920. Ses collections hébraïques et juives]] sont les plus grandes du monde.

Elle contient tous les livres publiés en Israël, et essaye d'acquérir tous les livres en relation avec Israël publiés dans le monde.

Elle possède plus de 5 millions de livres et des milliers d'articles dans des sections spéciales, nombre d'entre eux sont uniques.

On peut y trouver les Archives d'Albert Einstein, les manuscrits en Hébreu, la collection de cartes d'Eran Laor, la collection scientifique d'Edelstein, la collection Gershom Scholem, et une collection unique des manuscrits et écritures précoces de Maïmonide.

En plus de la bibliothèque nationale, l'Université a de nombreuses bibliothèques. Parmi celles-ci :

* Bibliothèque scientifique Avraham Harman, Givat Ram
* Bibliothèque des mathématiques et des sciences informatiques, Givat Ram
* Bibliothèque des sciences de la terre, Givat Ram
* Bibliothèque des sciences humaines et sociales, Mt. Scopus
* Bibliothèque Bernard G. Segal de Loi, Mt. Scopus
* Bibliothèque d'archéologie, Mt. Scopus
* Bibliothèque Moses Leavitt sur le travail social, Mt. Scopus
* Bibliothèque centrale d'éducation Zalman Aranne, Mt. Scopus
* Bibliothèque de l'école internationale Rothberg, Mt. Scopus
* Bibliothèque nationale médicale Muriel et Philip I., Ein Kerem
* Bibliothèque centrale des sciences agriculturelles, Rehovot
* Bibliothèque Roberta et Stanley Bogen de l'institut de recherche pour la paix Harry S. Truman, Mt. Scopus

Campus

En 2003, l'université a 4 campus - 3 dans les limites municipales de Jérusalem et un à Rehovot - et environ 23 000 étudiants.

Mont Scopus

Mont Scopus (Hébreu : Har HaTzofim הר הצופים), dans la partie Est de Jérusalem, est l'endroit où se trouvent la Faculté des Sciences Humaines, la Faculté des Sciences Sociales, la Faculté de Loi, l'école internationale Rothberg, le centre étudiant international Frank Sinatra, l'Institut de Recherche pour l'Avancement de la Paix Harry S. Truman, l'Institut d'Etudes Juives Mandel et la nouvellement créée Ecole de Politique Publique.

Givat Ram (Edmund J. Safra)

Givat Ram campus


Le campus Givat Ram contient les départements scientifiques, ainsi que la Bibliothèque Nationale Juive et Universitaire.

Ein Kerem

Le campus Ein Kerem est situé dans le même complexe que l'Hôpital Hadassah d'Ein Karem. Même si les principaux objectifs de ce campus sont les départements médicaux et dentaires de l'université, il se trouve également ici le département de biologie moléculaire.

Rehovot

La Faculté d'Agriculture et l'école Vétérinaire sont situés dans la ville de Rehovot.

Personnes célèbres associées à l’Université]


Professeurs

* Robert Aumann, mathématicien, « Prix Nobel » d'économie en 2005,
* Martin Buber, philosophe,
* Avraham Halevy Frankel, mathématicien qui a participé à la résolution de l'axiome de Zermelo-Fraenkel,
* Daniel Neheman, qui a reçu le « Prix Nobel » d'économie
* Saharon Shelah, mathématicien,
* Gershom Sholem, historien
* Zeev Sternhell, historien,
* Michael Rabin, informaticien, co-inventeur de l’algorithme de Rabin-Karp et du test de primalité de Miller-Rabin,
* Eleazar Sukenik, archéologue, qui joua un rôle central dans l'établissement du département d'archéologie de l'université.
* Avi Wigderson, informaticien.

Étudiants

* Ehud Barak, ancien premier ministre travailliste d’Israël,
* Aaron Ciechanover, biologiste, prix Nobel de chimie en 2004,
* Yael Dayan, femme politique israélienne,
* David Gross, physicien, prix Nobel de physique en 2004,
* Avram Hershko, chimiste, prix Nobel de chimie en 2004,
* Daniel Kahneman, économiste, « Prix Nobel » d'économie 2002
* Moshe Katsav, président d’Israël
* Amos Oz, écrivain
* Ariel Sharon, premier ministre d’Israël.
* Ehud Olmert, premier ministre d’Israël.
* Yochanan Vollach, footballeur, président d’Maccabi Haifa, CEO

Liens externes

* Site officiel de l'Université -

url : [www.huji.ac.il]



* Einstein Archives à l'Université -

url : [www.alberteinstein.info]
Le Technion
26 août 2007, 21:46
Technion

Le Technion (en hébreu : הטכניון - מכון טכנולוגי לישראל), créé en 1912, est la plus ancienne des universités d'Israël. Le Technion compte environ 13 000 élèves, originaires de 35 pays du monde. Le Technion est aussi un centre de recherche.

Sommaire

* 1 Les programmes universitaires
* 2 Pôles d'excellence
* 3 Instituts de recherche
* 4 Les anciens élèves
* 5 Quelques découvertes
* 6 Historique
* 7 Chronologie
* 8 Liens externes


Les programmes universitaires

Le Technion dispense un programme de quatre ans qui mène à une licence ès ingénierie et sciences, ainsi qu'un programme de 3 ans pour l'obtention d'une licence ès sciences. Le diplôme d'architecte s'obtient en cinq ans ; le diplôme et la licence en sciences médicales au bout de trois et quatre ans d'études respectivement. Quant à la maîtrise, elle est attribuée au bout de six années d'études et une année d'internat.

Toutes les facultés offrent des cours et des stages de recherche menant à des diplômes supérieurs, parmi lesquels la Maîtrise scientifique (M.Sc.), la Maîtrise d'ingénieur (M.E), la Maîtrise de hautes études commerciales (M.B.A) et le doctorat (Ph. D).

Les disciplines enseignées et étudiées au Technion comprennent :

* Génie : aérospatial, agricole, Matériaux, alimentaire et biotechnologie, biomédical, chimique, civil, électrique, industriel et gestion, mécanique ;
* Sciences : biologie, chimie, informatique, mathématiques, physique, médecine ;
* Architecture et planification urbaine.

Pôles d'excellence

La fusion des sciences et des technologies a fait de la recherche une activité en grande partie multidisciplinaire. Aussi, le Technion a établi des pôles d'excellence dans des domaines essentiels au développement scientifique et technologique futur d'Israël. Ces pôles fournissent au Technion une structure flexible pour répondre aux nouvelles priorités de la recherche.

Les pôles d'excellence multidisciplinaires exercent leur activité dans les domaines suivants :

* séparation avancée et membranes,
* biotechnologie,
* catalyse,
* technologies de la communication et de l'information,
* fluides complexes,
* microstructures et macromolécules,
* matériaux et structures composites,
* haute température et supraconductivité,
* science de l'interface,
* microsatellites,
* microsystèmes,
* nanoélectronique par la biotechnologie,
* optoélectronique,
* ingénierie des protéines,
* technologie des logiciels.

Instituts de recherche

Quelque 40 centres et instituts de recherche favorisent la recherche interdisciplinaire et servent de ressources nationales, notamment :

* l'Institut supérieur de chimie théorique
* l'Institut Asher de recherche spatiale
* l'Institut de recherche marine et côtière (CAMERI)
* l'Institut de hautes études mathématiques
* l'Institut de physique théorique
* l'Institut national de recherche en bâtiments (NBRI)
* l'Institut Neaman de hautes études scientifiques et technologiques (SNI)
* l'Institut familial Rapaport de recherche en sciences médicales
* l'Institut Silver de biomédecine
* l'Institut des états solides
* l'Institut de recherche sur les transports
* l'Institut de recherche hydraulique.

Les anciens élèves

Les 50 000 anciens élèves du Technion sont une des ressources les plus précieuses du pays. Ils représentent 70% des ingénieurs agréés en Israël. Ce sont eux qui ont créé l'infrastructure industrielle du pays, qui ont renforcé ses capacités de défense et qui ont fait œuvre de pionniers en matière d'entreprise à vocation technologique.

Attirées par la qualité des diplômés du Technion, des entreprises internationales (Intel, Microsoft, Google, IBM, Motorola, Hewlett Packard et Digital) se sont installées en Israël pour y établir des centres de recherche et de développement faisant d'Israël le foyer à plus forte concentration de start-up high-tech, juste après la Silicon Valley[réf. nécessaire].

Quelques découvertes

* L'algorithme Lempel-Ziv-Welch fut développé par deux professeurs du Technion, Abraham Lempel et Jacob Ziv. Cet algorithme et ses évolutions sont mondialement reconnus et utilisés, par exemple, dans le format d'image numérique GIF, ou certains logiciels de compression tels que StuffitX.
* La rasagiline, qui traite la maladie de Parkinson, a été mise au point par le professeur Moussa Youdim.
* Le moteur informatique Zend Engine a été développé par Andi Gutmans et Zeev Suraski, lorsqu'ils étaient étudiants au Technion.
* La méthode de production d'électricité écologique, plus connu sous le nom de tour énergétique, a été mise au point par des Israéliens de l'institut Technion, et notamment le professeur Dan Zaslavsky.

Historique

Au début du siècle, beaucoup se mettent à rêver d'une nation moderne du nom d'Israël. Pour concrétiser cet espoir, les Juifs comprennent qu'ils ont besoin d'acquérir la formation technique que les universités européennes refusent de leur dispenser. En 1905, le 5e congrès sioniste souligne l'urgence de créer une université juive.

En 1912, des fondations sont creusées au sommet des versants qui surplombent Haïfa, un petit port situé dans le nord de la Palestine. Au cours d'une cérémonie festive, sous un soleil de printemps, la première pierre du Technikum, première université technique juive, est posée. Sa mission est de dispenser aux jeunes pionniers le savoir-faire nécessaire pour construire une nation. L'inscription en 1924 des seize premiers élèves ingénieurs enclenche une dynamique vitale entre le Technion et l'État juif embryonnaire. Les arcades majestueuses du premier bâtiment du Technion verront passer des générations d'étudiants dotés du savoir-faire nécessaire pour faire d'Israël une réalité moderne florissante.

Pendant qu'Israël fait face aux défis de la guerre mondiale et lutte pour son indépendance, le Technion connaît une rapide expansion et élabore une série de projets ambitieux pour répondre à des besoins nouveaux. En 1949, le professeur Sydney Goldstein fonde le Département de l'Aéronautique. « Bientôt ils rêveront de construire des avions ici », se moquent les sceptiques.

Avec la présidence du Général Yaakov Dori, la réputation du Technion en tant que fournisseur technique des besoins d'Israël en matière de sécurité (rôle qui lui est dévolu à l'ère de la Haganah) se consolide. La bataille n'a jamais faibli à l'intérieur du pays. Le savoir-faire de l'établissement a permis de construire une nouvelle route côtière reliant Haïfa à Tel Aviv. De l'électricité aux réseaux de télécommunications, des industries fondatrices à la production de logements préfabriqués pour répondre à la demande des immigrés, le Technion a tenu le rôle d'une centrale alimentant le développement de l'État.

Progressivement, les enseignants du Technion acquièrent une reconnaissance internationale grandissante. Dans les années 1970, le Technion permet d'obtenir des diplômes de génie civil, de génie agricole, de mécanique, d'électricité, de chimie, et d'architecture. Les sciences, parmi lesquelles les mathématiques, la chimie, la physique et la mécanique, se développent. C'est alors que l'Association Américaine des Amis du Technion (ATS) relève le défi et recueille 10 millions de dollars pour la construction du nouveau campus, suivi par le gouvernement israélien qui offre la même somme.

« L'israélien commence à réfléchir à quoi pourrait ressembler sa vie dans un Moyen-orient apaisé », écrivait la revue du Technion lorsque les accords de Camp David enterrèrent la guerre avec l'Égypte en 1978. Chaque fois qu'un nouveau domaine de recherche émerge, le Technion répond présent : de la micro électronique en 1977, à l'opto-électronique en 1989, des centres d'excellence émergent. Sans cesse en expansion sur les 120 hectares de son nouveau campus, la machine à succès que représente la Cité du Technion, commence ainsi à tisser les liens entre étudiants, enseignants, secteur industriel et pouvoirs publics.

Le Technion a accompagné Israël tout au long de chacun des tournants critiques de son histoire, anticipant ses besoins et trouvant des solutions à ses problèmes. À cette époque comme aujourd'hui encore, le Technion sert de centrale technique à l'État d'Israël, s'efforçant de servir tous les habitants de la région et frayant la voie à un avenir éclairé pour tous les peuples du monde. Étudiants, enseignants et diplômés du Technion contribuent de manière unique à la construction de l'avenir d'Israël. Unis par le même éclat qui brille au fond de leurs yeux, par leur quête inépuisable de l'excellence, le sourire qu'ils affichent signifie tout simplement "merci", merci aux milliers d'Amis du Technion qui aident à transformer la vision du siècle passé en réalité du prochain millénaire.

Chronologie

* 1901 : Le 5e Congrès sioniste lance un appel pour la création d'une université Juive.
* 1903 : L'association des enseignants israélites de Palestine demande la création d'une université polytechnique.
* 1908 : Wissotsky, Schiff et le Fonds national juif investissent dans l'acquisition d'un nouveau "Tecnikum".
* 1912 : Pose de la première pierre sur le Mont Carmel.
* 1915 : Occupation du bâtiment pendant la Première Guerre mondiale.
* 1920 : Achat officiel du bâtiment.
* 1923 : Albert Einstein devient le président des Amis du Technion.
* 1924 : Création d'une classe d'ingénieurs.
* 1938 : Création de nouveaux départements : Architecture, Génie industriel, Génie civil, une école navale et 11 laboratoires.
* 1944 : Création d'un système d'alerte avancé contre les attaques aériennes.
* 1953 : David Ben Gourion choisit un site de 120 hectares pour agrandir le Technion.
* 1954 : Albert Einstein reçoit un doctorat Honoris Causa.
* 1961 : Création d'une Faculté de Sciences.
* 1969 : Création d'une Faculté de Médecine : l'Institut peut ainsi allier technologie et médecine.
* 1981 : Naissance des fibres optiques (création de Fibronics issu du Technion).
* 1993 : Des élèves du Technion conçoivent et lancent leur propre satellite, le plus petit du monde alors.
* 1998 : Le Technion est en mesure d'élaborer un transistor 1/100 000e fois plus petit qu'un cheveu humain.
* 2004 : Deux chercheurs du Technion, Aaron Ciechanover et Avram Hershko sont honorés par le prix Nobel de Chimie.
* 2005 : Le Russel Berry Nanotechnolgy Center, l'un des plus avancés au monde, voit le jour.
* 2006 : Les départements de Computer Science et d'Electrical Engineering sont classés 12es au monde en qualité de la recherche, 2es hors USA.

Liens externes

* (en) Le site officiel -
url : [www.technion.ac.il]

* (fr) Association Technion France -
url : [www.technionfrance.org]

* (en/fr/heb) Association cartitative fondee par des etudiants du Technion -
url : [dek-il.org]
Enseignement
05 septembre 2007, 14:39
Enseignement : - Guysen International News -
2007-09-03 09:35:00

Selon un sondage réalisé par l'Institut Moutagim, 29% des personnes interrogées considèrent que l'enseignement du judaïsme à l'école est "catastrophique".

Ce sondage a été réalisé pour le site internet Ynet et l'Institut Gesher de Jerusalem, qui œuvre à une meilleure compréhension mutuelle entre juifs laïques et religieux.

Les résultats révèlent les faiblesses du niveau d'enseignement du judaïsme à l'école.

Tandis que 40% des sondés le considère comme " suffisant", 29% considèrent que les enfants sortent de l'école sans aucune connaissance solide sur l'héritage juif.

Par ailleurs, sur les 502 personnes interrogées, 38% d'entre elles ont déclaré que cette matière pouvait être enseignée par n'importe quelle personne, religieuse ou laique, si celle-ci était correctement formée.

Cependant 21% des sondés ont une préférence pour un rabbin.

Shishi Becker, directeur général de l'Institut Gesher, a déclaré que ce sondage illustrait le besoin urgent d'améliorer l'enseignement du judaïsme à l 'école.
"Nous devons concentrer nos efforts sur la formation des professeurs", a-t-il déclaré.

Re: Enseignement
03 octobre 2007, 21:05
Pénurie d’emplois pour les diplômés de l’enseignement supérieur en Israël - Par Nathalie Harel - 3 octobre 2007 -

C’est un fait, l’Etat hébreu fait partie des économies développées présentant l’un des plus fort taux de diplômés des Collèges et des Universités, avec un score de 45% (parmi les 25-64 ans) contre 39% pour les Etats-Unis, 37% pour le Japon et 35% pour la Suède.

Pour autant, le pays ne parvient pas à créer un contingent équivalent d’emplois qualifiés, selon une étude réalisée conjointement par le Technion et l’Institut national des statistiques. Seule 29% de la population active israélienne est employée dans le secteur des professions académiques, libérales ou techniques, contre 37% outre-Atlantique ou 30,5% en France.

Selon ce rapport qui sera publié dans les jours à venir, cette pénurie serait générée par deux phénomènes : l’arrivée massive d’immigrants d’origine russe pourvus de diplômes universitaires et le développement accéléré des « collèges universitaires » en Israël qui a gonflé les effectifs. Dans les faits, de nombreux diplômés de l’enseignement supérieur venus des ex-Républiques soviétiques, doivent se contenter d’un poste ne correspondant pas à leurs qualifications.—


Source : Israelvalley et Haaretz
Re: EDUCATION
02 mars 2010, 22:13
Sciences : les écoles religieuses sortent du lot - Par Shraga Blum - Pour Actu.co.il - 2 Mars 2010

Malgré la charge due à un programme renforcé en matières juives, les écoles religieuses obtiennent d’excellents résultats dans les matières scientifiques, notamment en chimie et en biologie. C’est ce qui ressort d’une étude qui a observé les résultats d’un certain nombre d’établissements à travers le pays. Pour la biologie, sur les 10 meilleures écoles du pays, les places 2 à 6 sont occupées par des établissements du réseau national-religieux, et en chimie, c’est l’Oulpena de Jeunes Filles de Tsefira qui est en tête. Shmouel Kupermann, Directeur de cette école, essaie d’expliquer ce « phénomène » d’après l’exemple de son établissement : « Ce n’est pas que nous ayons plus d’heures consacrées aux sciences, car les heures supplémentaires sont réservées aux matières juives. Je crois que le secret de notre réussite tient dans l’éducation aux valeurs juives que nous donnons à nos jeunes filles : tout le monde s’entraide, elles travaillent ensemble, et aucune d’entre elle ne court égoïstement en avant en laissant les autres à la traîne ». En chimie, il est à noter que trois établissements arabes figurent dans les 10 premières places, et que les écoles du réseau général public « Mamlakhti », sont très faiblement représentés, à part la 1ere place en Biologie, attribuée à l’Ecole « shevah’ Mofet » de Tel-Aviv, probablement due à la présence massive d’élèves d’origine russe, généralement très doués en matières scientifiques. Parallèlement, 30 élèves venant de tout le pays ont été choisis pour participer aux « 13e Olympiades de Biologie » qui se tiendront comme chaque année à l’Université « Bar-Ilan ».

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