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HIGH-TECH et INNOVATION

Envoyé par lapid 
Re: La PillCam de Given Imaging
26 septembre 2007, 00:25
Given Imaging redevient profitable au second trimestre 2007 - Par Sébastien Fortin à Tel-Aviv - Pour IsaraelValley - 3 aout 2007 -

Selon le rapport de la compagnie Given Imaging publié mercredi soir, la société de biotechnologies redevient profitable au second trimestre 2007.

Ses ventes ont augmenté de 20% pour atteindre plus de 20 millions d’euros pour ce trimestre. Les ventes aux Etats-Unis ont progressé de 19% et en Europe de 17%.

La compagnie a vendu pendant ce trimestre 48 500 PillCam SB, soit une augmentation de 23% par rapport à la même période 2006. Les ventes de ce produit représentent 86% du revenu total de la société contre 81% l’année dernière.

Yuval Yanaï, vice-président financier, a déclaré que la compagnie prévoyait une très forte croissance dans la région Asie-Pacifique. Given Imaging va en effet commercialiser sa capsule au Japon à partir du mois d’Octobre. Le directeur de Given Imaging, Shamir, prévoit que les ventes au Japon vont rapporter plusieurs millions d’euros d’ici la fin de l’année.

Given Imaging

Son produit-phare, la « PillCam » est un appareil jetable, guère plus gros qu’une gélule d’antibiotique, mais qui embarque une mini-caméra, un éclairage, une batterie et un émetteur pour un voyage de l’oesophage jusqu’à la sortie naturelle, et qui remplace beaucoup d’endoscopies douloureuses et dangereuses.

l y a 10 ans, à l’invention du concept, personne n’aurait jamais imaginé ce défi possible. Désormais, après 5 ans de commercialisation, Given Imaging a vendu 1 demi million de ses prouesses technologiques. Ceci permet à la 6ème génération des PillCam des coûts de revient et des économies d’échelles sans commune mesure avec la première version lancée en 2001.

La société israélienne a été sélectionnée parmi les meilleures technologies mondiales du World Economic Forum 2007.

Et Given Imaging n’arrête pas en si bon chemin. Remboursée dans la plupart des pays industrialisés, la PillCam sera remboursée par la Sécurité Sociale française dès 2007. En France, déjà 124 sites pratiquent l’endoscopie par Pillcam.-

Démonstration vidéo de la PillCam, pilule-caméra



Source : [www.israelvalley.com]
HIGH-TECH et INNOVATION - Israël perd ses têtes
27 septembre 2007, 20:13
Israël perd ses têtes - Par Caroll Azoulay - pour Guysen International News - Lundi 23 juillet 2007 -

De plus en plus préoccupé par la fuite de ses cerveaux, Israël a décidé de mener une vaste campagne destinée à retenir les plus brillants éléments de sa population.

Le ministère de l’Intégration devrait ainsi allouer 2,25 millions de shekels à un comité chargé de créer les opportunités professionnelles susceptibles d’attirer les scientifiques fraîchement arrivés en Israël et qui ne demandent qu’à mettre leur talent au service de leur nouveau pays.

En dépit de leurs bonnes intentions, 8,5 % de ces derniers quitteraient cependant Israël chaque année, pour un nouvel eldorado.

Selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intégration 16 000 scientifiques ont fait leur alya depuis les années quatre-vingt-dix.
Parmi eux, 10 000 se sont intégrés en Israël dans le cadre de placements effectués par le ministère au sein des industries civiles et militaires locales.

6 000 se seraient donc perdus dans la nature. Une perte significative pour l’état hébreu soucieux de stopper l’hémorragie.

Proposant des postes de recherche dans les domaines de la protection de l’environnement, de la défense ou des infrastructures, le nouveau département a pour objectif de booster l’embauche des scientifiques nouveaux immigrants.

1,5 million de shekels sera versé au ministère de la Défense, 600 000 shekels au ministère des Infrastructures, et 500 000 shekels au ministère de l’Environnement afin de les inciter à recruter, et à intégrer, ces cerveaux originaires de Diaspora.

D'une façon générale, les chances de voir un universitaire, âgé de 30 à 40 ans quitter Israël sont 15 fois supérieures que pour un simple bachelier indique une étude réalisée par le centre Shalem (centre universitaire de recherche), et présentée au Comité des sciences et des technologies de la Knesset en juin 2006,

Amateur de record en tous genres, Israël détient malheureusement celui de la fuite de cerveau. L’état hébreu est en effet un des plus grands exportateurs de chercheurs aux Etats Unis, loin devant la Corée du Sud, le Canada, l’Australie, et Taïwan.

Le taux d’étudiants israéliens doctorants ou post-doctorants qui travaillent à l’étranger ne cesserait par ailleurs d’augmenter.
Considérations politiques et sécuritaires, salaires et conditions de vie plus élevés, constituent les principaux facteurs justifiant le départ du pays.

Dans le cadre des recommandations du comité Shohat chargé de produire un état des lieux de l’éducation supérieure, plusieurs propositions ont été présentées parmi lesquelles, une augmentation de 2,5 milliards de shekels du budget de l’éducation supérieure, des aides financières destinées à encourager le retour des cerveaux israéliens expatriés à l’étranger, ou encore l’assurance de salaire élevés sur une période limitée.

Des solutions restées à l’état de simples recommandations…

Source : [www-org.guysen.com]
HIGH-TECH et INNOVATION
18 mars 2009, 04:10
HIGH-TECH et INNOVATION
13 avril 2009, 19:38
ISRAEL SUCCESS STORY et START-UP : SKUKU permet de téléphoner en avion sans frais. La technologie a l’avantage de ne produire aucune interférence avec les équipements électroniques présents à bord. - Par Sébastien Fortin - Pour IsraelValley - 30 mars 2009 -

La start-up israélienne Skuku a annoncé fin mars 2009 le lancement d’un service de téléphonie mobile pour avion supprimant les coûts de roaming.



La solution de Skuku s’appuie sur la technologie orientée IP, Inflight Entertainment (IFE), utilisée pour les écrans et les écouteurs installés dans les sièges. L’avion n’a donc pas besoin de disposer d’un relais GSM. Cette technologie a également l’avantage de ne produire aucune interférence avec les équipements électroniques présents à bord.

Pour passer ou recevoir un appel vocal ou un SMS, il suffit au passager d’introduire sa carte SIM dans le combiné fourni par Skuku. Avec cette technologie, Skuku cible les compagnies aériennes et les propriétaires de jet privé.

Skuku a également développé une clé USB munie d’un lecteur de carte SIM qui permet d’utiliser son ordinateur comme téléphone portable. L’intérêt est d’économiser les appels réalisés à l’étranger en passant par Internet (VoIP). Après avoir installé le logiciel sur son ordinateur, la clé USB Skuku permet de recevoir et d’émettre des appels vocaux ainsi que des textos. De plus, tous les appels entre abonnés Skuku sont gratuits.

Basée à Petah Tikva, Skuku est une start-up spécialisée dans les solutions de téléphonie. Les logiciels de la compagnie permettent d’éviter de payer les frais de roaming. Le vice-président marketing et vente de Skuku, Colin Blou, a déclaré : “Notre application donne aux utilisateurs de Skuku « un numéro un taux » quel que soit l’environnement GSM ou IP. De plus, la compatibilité avec Mobile Windows permet à Skuku d’élargir son marché et de fournir à nos clients une solution simple supprimant les coûts de roaming.”

Les produits de Skuku sont distribués à travers le monde, notamment en France, en Jordanie, aux Etats-Unis, en Inde, en Turquie… Selon la compagnie, d’ici fin 2009, ses solutions seront disponibles dans plus de 30 pays.—


Source : [www.israelvalley.com]
La voiture electrique en Israel
13 avril 2009, 20:53
La voiture electrique en Israel

Renault se lance dans la voiture électrique en Israël - Par Nathalie Brafman - LE MONDE - 21 janvier 2008 -

Israël sera-t-il le premier pays à faire de la voiture électrique une réalité à grande échelle ? Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, a signé, lundi 21 janvier à Jérusalem, en présence du président Shimon Pérès, un accord de coopération avec la société américano-israélienne Project Better Place pour faire rouler des voitures électriques dans l'Etat hébreu.

Le rôle de Project Better Place, créé en octobre 2007 par Shai Agassi, 39 ans, ancien numéro deux de l'allemand SAP, leader mondial des progiciels de gestion, est d'établir un réseau de bornes de recharge de batteries pour alimenter les voitures électriques fabriquées par Renault.

Le gouvernement israélien a lui aussi soutenu le projet. Il a fait voter une loi abaissant à 30 % la fiscalité sur l'achat de voitures propres. En temps normal, l'automobile est taxée à 72 % dans ce pays. Les autorités cherchent à réduire la facture pétrolière tout en souhaitant améliorer les conditions environnementales et sanitaires. Selon un rapport rendu par le ministère de la santé en octobre 2007, 1 250 citoyens israéliens meurent chaque année de cancers provoqués par la pollution environnementale.

"C'est la première fois qu'un système complet se met en place : un gouvernement qui offre un avantage fiscal, un opérateur qui met en place un système de recharge de batterie et un constructeur qui adapte un véhicule", se félicite Patrick Pelata, directeur général adjoint de Renault.

Lors du Salon automobile de Tokyo, M. Ghosn avait estimé que la commercialisation de masse de voitures électriques serait possible vers 2012 grâce aux progrès des batteries lithium-ion, plus sûres, moins chères et offrant davantage d'autonomie.

"Les premiers tests auront lieu cette année", explique M. Agassi, et le véhicule devrait être lancé mi-2011. "Il fera partie de la gamme Renault", indique M. Pelata. La voiture pourrait être assemblée à partir des modèles Mégane ou Kangoo. La batterie, elle, devrait être fabriquée par la coentreprise formée par Nissan et Nec. Elle offrira une autonomie d'environ 100 kilomètres en roulant dans des conditions "israéliennes", c'est-à-dire en milieu urbain et avec un usage intensif de la climatisation. Selon M. Pelata, Israël est le pays idéal pour commencer ce projet : "C'est un tout petit pays où circulent 1 million de véhicules et où 90 % de la population fait moins de 70 kilomètres par jour."

M. Agassi a imaginé un système calqué sur la téléphonie mobile. La batterie sera à la voiture ce qu'est la carte SIM au téléphone : l'automobiliste sera propriétaire de la voiture, mais louera la batterie. Lorsque cette dernière sera faible, le conducteur la chargera auprès d'un des 500 000 points de recharge répartis sur le territoire israélien. Il pourra aussi l'échanger. Selon M. Agassi, le coût annuel de la voiture électrique en frais de batteries serait de 60 euros par mois, alors qu'un automobiliste israélien dépense mensuellement en essence quelque 200 euros.

Dans un premier temps, Renault acheminera les voitures. en Israël. "La question de construire une usine se posera lorsque le seuil des 10 000 voitures par an sera dépassé", explique M. Pelata.

C'est en 2005 que M. Agassi, alors successeur désigné du PDG de SAP, Henning Kagermann, se met à plancher sur les ruptures technologiques à venir. Ses travaux le portent à réfléchir sur la voiture électrique. "J'ai rencontré Shimon Pérès et lui ai parlé de mon projet, il m'a convaincu de continuer, mais je devais trouver un constructeur pour qu'il aboutisse." M. Agassi envoie une lettre aux dirigeants des cinq plus grands constructeurs mondiaux. Renault et Toyota sont les seuls à répondre. Rendez-vous est pris au Forum de Davos, en janvier 2007. "Carlos Ghosn n'a pas été long à convaincre. Il cherchait un marché pour démarrer un tel projet. Il m'a dit : "Travaillons ensemble"", se souvient M. Agassi. Deux mois après, ce dernier claquait la porte de SAP.

M. Agassi, qui a levé 200 millions de dollars (136,7 millions d'euros), est persuadé que l'expérience israélienne pourra être dupliquée dans d'autres pays. En France, par exemple : "Nous avons eu quelques conversations et pensons pouvoir rencontrer prochainement le gouvernement."


Source : [www.lemonde.fr]

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Renault lance sa première voiture entièrement électrique...Elle ne sera pas commercialisée en France... en tout cas pas dans l'immédiat... mais en Israël, pays aux dimensions mieux adaptées pour le groupe qui se lance sur ce nouveau créneau... - JT 21 janvier 2008 -

[www.israelvalley.com]
Re: La voiture electrique en Israel
13 avril 2009, 20:58
ISRAEL VOITURE ELECTRIQUE : la ville de Haïfa prépare le terrain aux voitures électriques. - Par Mickael Finkelstein - Pour IsraelValley - 27 mars 2009 -

Tout nouveau bâtiment qui sera construit dans le nord de la ville de Haïfa, doit dorénavant inclure les infrastructures liées au chargement des batteries pour les voitures électriques, selon un communiqué de la ville.

Le document a été signé par le maire de Haïfa, Yona Yahav et le PDG du projet Better Place, Moshe Kaplinsky.

Selon cet accord, la municipalité va mener une expérience pilote pour examiner la faisabilité d’utiliser des voitures totalement électriques.

Au cours des trois prochaines années, de nombreuses stations de chargement seront mises en place sur des dizaines de rues et de parking dans la ville.

La ville de Haïfa a également imposé à toutes les nouvelles infrastructures de la ville d’être équipées de station de charge. Si les nouveaux projets immobiliers de la région ne présentent pas cette option, il ne recevront pas de permis de construire.

“Les responsables locaux montrent beaucoup d’intérêt pour prendre part au projet de voiture électrique afin d’améliorer la qualité de vie de leurs résidents», a déclaré Kaplinsky cette semaine.

Pour rappel, Better Place a annoncé récemment la signature de partenariats avec plusieurs grandes entreprises en Israël (Orange Israel, TEVA, Pelephone Communications Ltd., Rafael et Matrix IT Ltd, ...) pour la conversion de leur flotte en véhicules électriques. Dix-neuf entreprises, dont plusieurs filiales de groupes multinationaux, se placent en pôle position pour la conversion de leur flotte en véhicules électriques et l’installation d’un réseau d’infrastructures adapté.

2 éléments fondamentaux sont à l’origine du choix d’Israël pour accueillir le projet Renault – Better Place pour le développement de la voiture électrique : l’aspect géographique et l’aspect politique.

Les avantages d’Israël sur le plan géographique sont principalement au nombre de 3 : la population israélienne est fortement concentrée sur la région de Tel Aviv, Israël est un pays capable de produire de grandes quantités d’électricité, et les Israéliens parcourent de faibles distances : 90% des conducteurs israéliens font moins de 60 kilomètres par jour selon Mr Tenenbaum, ce qui correspondrait à une utilisation idéale de la batterie, qui permettrait de faire 150 km par charge.

Israël a enfin clairement apporté toute l’aide politique nécessaire au développement de la voiture électrique. Le gouvernement israélien a voté l’année dernière la loi la plus rapide de son histoire, la loi « green transportation », qui installe un écart de taxe de 62% entre les voitures électriques et les voitures thermiques. Ce point est fondamental car avec ces aides de l’Etat, un voiture électrique coûterait moins cher qu’une autre voiture classique, ce qui permettrait au business model de Renault – Better Place d’être viable.


Source : [www.israelvalley.com]
Re: La voiture electrique en Israel
13 avril 2009, 21:15
Israël inaugure sa première station pour voiture électrique - Publié le 10 décembre 2008 Par Benoît Solivellas - POur Cartech.fr -

Dans le cadre du déploiement à grande échelle de voitures électriques prévu pour 2011, Israël inaugure sa première station de ravitaillement électrique.

Dans le domaine de la voiture électrique, tous les regards sont actuellement tournés vers Israël où le premier déploiement à grand échelle a débuté. La première borne électrique, Située sur le parking d’un cinéma, vient d’être présentée par Moshe Kaplinsky, responsable Better Place en Israël. A terme, en 2011, tous les parkings couverts du territoire seront équipés de ces bornes ainsi que ceux de certaines entreprises participant au projet. On devrait compter 500.000 points de ravitaillement à travers le territoire, incluant des centres d’échange de batteries permettant une recharge instantanée.

Responsable de ce chantier, Better Place est une entreprise spécialisée dans le déploiement de réseaux approvisionnement pour voitures électriques. Elle met en relation, les fournisseurs d’électricité, fabricants de batteries, collectivités territoriales et constructeurs automobiles afin d’assurer un réseau de ravitaillement électrique suffisamment dense pour assurer l’essor de la voiture électrique. En Israël, Renault est partenaire du projet et commercialisera ses véhicules électriques lors du lancement en 2011. Pour les besoins actuels, une Mégane 2 électrique fait office de véhicule d’essai, mais Renault assure ce sera un véhicule conçu sur la base d’un modèle actuel et non sur une Mégane 2 que seront développés ces modèles.

Renault espère pour ces véhicules une autonomie proche des 200 km et un temps de recharge ne dépassant pas 30 minutes. Il seront par ailleurs équipés d’un système de navigation référençant les points recharge électrique.












Source : [www.cartech.fr]
Re: La voiture electrique en Israel
13 avril 2009, 21:26
Vidéo ( en anglais) de l'intervention de Shaï Agassi à la conférence TED 2009

[www.betterplace.com]

Une intervention vraiment excellente. Un grand visionnaire ce Shaï.

Coût du kilomètre en voiture électrique (électricité + batterie) :



"The Moore's curve for batteries is about 8 percent to 10 percent improvement per year. "

[www.newsweek.com]

Les performances des batteries s'améliorent de 8 à 10% par an (durée de vie, densité énergétique). Il en résulte une baisse des coûts. S'ajoute un effet lié à la production en masse (effet d'échelle et d'apprentissage).

Evolution du prix du baril de pétrole :



Les prix du baril de pétrole font le yo-yo mais la tendance est irrémédiablement à la hausse : les solutions électriques, compétitives dès aujourd'hui avec un bon business model, vont le devenir chaque année davantage. L'électricité alimentant les bornes BetterPlace étant d'origine renouvelable, le coût du kilomètre vendu sera indépendant des fluctuations du prix du baril.


Source : [www.electron-economy.org]
Re: La voiture electrique en Israel
13 avril 2009, 21:53
Israël et le groupe Renault-Nissan font de la voiture électrique une réalité à grande échelle. - 22 janvier 2008 -

Israël est peut etre en passe de devenir le premier pays à faire de la voiture électrique une réalité à grande échelle. Carlos Ghosn, le PDG de Renault-Nissan, a signé, lundi 21 janvier à Jérusalem, en présence du président Shimon Pérès et du premier ministre Ehoud Olmert, un contrat pour faire d'Israël un laboratoire pour la circulation de voitures electriques. Dans un pays comme Israël, particulièrement petit et dénué de ressources petrolières, cette expérience prend un caractère particulièrement stratégique, alliant protection de l'environnement et indépendance énergétique.

Voir le clip video :





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La voiture électrique arrive en Israël

Un nouveau reportage assez complet de la chaîne locale israelienne infolive.tv sur l'arrivée prochaine de véhicules électriques réalisés par Renault en Israël. Cette action s'inscrit dans le cadre du projet Better Place.


La voiture électrique arrive en Israël
Uploaded by moidixmois

Un reportage réalisé par infolive.tv dans le cadre de la présentation par la société Better Place de sa première station de recharge pour voitures électriques en Israël.

La société signé différents partenariats avec d'autres pays (Danemark, Portugal, Japon...) afin de mettre en place un vaste réseau de bornes mais aussi des stations d'échange de batteries.



Better dévoile sa première station de recharge en Israël
Uploaded by mikl006

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La voiture électrique, nouvelle arme contre le terrorisme et les pays producteurs de pétrole selon Israël - Par Sandra BESSON - 6 mai 2008 -



Pour Israël, la voiture électrique est une arme contre le terrorisme.

Shimon Peres, Président d’Israël, a déclaré que la voiture électrique serait une nouvelle arme de lutte contre le terrorisme, car elle permettrait de réduire la dépendance mondiale au pétrole et réduirait ainsi les budgets de financement des pays producteurs de pétrole, qui soutiennent selon Israël des mouvements terroristes.

Le Président d’Israël, Shimon Peres a dévoilé lundi la nouvelle arme de son pays contre la menace de « terrorisme» venant de ses voisins du Moyen-Orient : la voiture électrique. En effet, selon lui, les véhicules électriques et écologiques permettent d'atteindre directement les pays producteurs de pétrole qui soutiennent selon Israël des mouvements terroristes.

En soulignant les priorités de développement d’Israël lors d’une conférence avec des journalistes étrangers en l’honneur du soixantième anniversaire de la création de l’état, Shimon Peres a déclaré que la réduction de la dépendance mondiale au pétrole (via la production de voitures électriques) réduirait la capacité des états producteurs de pétrole à financer les ennemis d’Israël.

« Le pétrole pollue non seulement l’air, mais il promeut également le terrorisme » a déclaré le gagnant du Prix Nobel de la Paix, qui vante depuis longtemps les industries high-tech d’Israël.

Shimon Peres affirme que les nombreuses augmentations des prix du pétrole ces dernières années ont contribué à l’augmentation du financement du terrorisme au Moyen-Orient. Selon lui, un projet israélien qui vise à concevoir une voiture électrique qui fonctionne grâce à des batteries, ainsi que des projets de développement de l’énergie solaire, nuiraient en retour aux budgets des pays producteurs de pétrole et participeraient ainsi à la lutte contre le terrorisme.

« Nous n’allons pas lutter contre les producteurs de pétrole » a-t-il expliqué. « Mais nous allons introduire des alternatives »...


Source : [www.actualites-news-environnement.com]

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What's Better Place ?

Watch this 4 minute video to learn more about the Better Place mission and progress

Re: La voiture electrique en Israel
13 avril 2009, 22:02
ISRAEL VOITURE ELECTRIQUE - Les raisons du succès futur de la voiture électrique développée par Renault et Better Place en Israël. - Par M.F. - Pour IsraelValley - 21 mars 2009 -

Matthieu Tenenbaum explique lors de la conférence de la CCFIRA « France Israël, un pont vers le futur » le caractère unique d’Israël et les raisons du succès futur de la voiture électrique développée par Renault et Better Place en Israël.

Matthieu Tenenbaum expliquait aux 200 personnes présentes lors de la réunion de la CCFIRA (Chambre de Commerce France Israël Rhône Alpes)« un pont vers le futur » les raisons qui ont poussées Renault à développer la voiture électrique en Israël, et pas dans un autre pays.

2 éléments fondamentaux sont à l’origine du choix d’Israël pour accueillir le projet Renault – Better Place pour le développement de la voiture électrique : l’aspect géographique et l’aspect politique.

L’aspect géographique :

Les avantages d’Israël sur le plan géographiques sont principalement au nombre de 3 :

- La population israélienne est fortement concentrée sur la région de Tel Aviv, ce qui ne nécessite pas de développer un réseau de « stations de recharges » trop étendu (voir la suite pour plus de détails).

- Israël est un pays capable de produire de grandes quantités d’électricité, ce qui est important pour alimenter des voitures électriques ne l’oublions pas !

- Les Israéliens parcourent de faibles distances : 90% des conducteurs israéliens font moins de 60 kilomètres par jour selon Mr Tenenbaum, ce qui correspondrait à une utilisation idéale de la batterie, qui permettrait de faire 150 km par charge. Notons que les nouvelles batteries ion-lithium n’imposent pas de recharger complètement la batterie à chaque fois sous peine de diminuer ses performances (ce qui se passe généralement avec la batterie d’un téléphone portable qui perd de l’autonomie si on ne la recharge pas complètement et si on n’attend pas qu’elle se vide complètement avant de la recharger).

L’aspect politique :

Israël a clairement apporté toute l’aide politique nécessaire au développement de la voiture électrique. Le gouvernement israélien a voté l’année dernière la loi la plus rapide de son histoire, la loi « green transportation », qui installe un écart de taxe de 62% entre les voitures électriques et les voitures thermiques. Ce point est fondamental car avec ces aides de l’Etat, un voiture électrique coûterait moins cher qu’une autre voiture classique, ce qui permettrait au business model de Renault – Better Place d’être viable.

Matthieu Tenenbaum, qui nous a confié être un lecteur assidu d’israelvalley.com, a ensuite expliqué ce business model :

Le modèle économique équivalent à celui des téléphones portables aujourd’hui. « C’est comme pour les opérateurs téléphoniques, nous vendrons des km, mais moins chers que les km que vous payez avec votre voiture aujourd’hui » simplifiait Mr Tenenbaum.

La véritable innovation est de s’affranchir du temps de recharge en branchant la voiture par la mise en place d’un réseau de nombreuses bornes à travers Israël où les Israéliens pourront échanger une batterie presque vide contre une pleine.

En fait il y aurait 3 moyens de recharger la batterie : soit en la rechargeant « normalement » le soir à la maison, au travail, sur des parkings, soit en la rechargeant dans des station rapides « charge en 20 min », soit en échangeant en 3 min dans des stations « quick drop » votre batterie vide contre une batterie pleine.

Chaque voiture électrique devrait également avoir un système de navigation intelligente pour localiser les bornes, les réserver, optimiser les trajets jusqu’aux bornes et appeler une assistance s’il y a un problème.


Source : [www.israelvalley.com]
ISRAËL SPECIAL CARTE A PUCE
15 avril 2009, 12:48
ISRAËL SPECIAL CARTE A PUCE - les sociétés israéliennes ont su développer des compétences techniques pointues, notamment au niveau de la sécurité. - Par Michael Finkelstein - Pour IsraelValley

Les technologies de la carte à puce apparaissent comme un domaine particulièrement intéressant pour les complémentarités France-Israël.

Les entreprises françaises dominent en effet le marché mondial, et les sociétés israéliennes ont su développer des compétences techniques pointues, notamment au niveau de la sécurité.

Ce secteur de la sécurité est l’un des grands domaines d’expertise d’Israël et la carte à puce lui offre des applications nombreuses et à fort potentiel de développement.

La carte à puce et les technologies associées représentent indéniablement un point fort des industries françaises et israéliennes.

Inventée par un Français, Roland Moreno, la carte à puce est un des rares domaines industriels où les entreprises françaises dominent très largement le marché mondial.

Gemplus, Oberthur, Schlumberger, Bull et Ingenico ont été à l’origine quelques-uns des plus grands acteurs mondiaux tant pour les cartes à puce que pour les lecteurs, les terminaux de paiement et les systèmes de transactions sécurisés.

Aux grandes entreprises multinationales s’ajoutent une multitude d’acteurs de plus petites tailles dont certains font également partie des leaders mondiaux dans leur domaine de spécialisation.

En Israël, l’expansion de la carte à puce est continue, et des applications majeures sont d’ores et déjà développées dans le pays.

Plusieurs besoins stratégiques poussent désormais l’adoption de la carte à puce à l’échelle nationale en Israël.

Quatre domaines clés émergent en Israël :
• Signature électronique et sécurité sur Internet.
• Cartes bancaires et cartes de fidélité.
• Télécartes à puce et SIM-CARD.
• Cartes Villes et transports.


Source : [www.israelvalley.com]
La voiture elelectrique en Israel
09 juin 2009, 21:17
L’Etat d’Israël choisit l’électricité pour l’automobile de demain - Par Pierre Aimar - Pour Terredavenir.org



C’est une véritable révolution qui s’est produite en 2008 en Israël et qui est passée pratiquement inaperçue dans les médias. En signant avec Renault un contrat pour 100.000 Mégane à moteur électrique par an, l’Etat d’Israël veut mettre un point final à l’ère du pétrole comme carburant pour l’automobile.

Israël, comme la plupart des Etats, est dépendant en termes d’approvisionnement en pétrole. Les pays arabes producteurs de pétrole sont, on le sait, hostiles à l’état juif et le gouvernement ne peut prendre le risque de voir l’économie asphyxiée par la non livraison de carburant.

Des véhicules 100 % électriques

Toutes les fonctions des véhicules de Renault utiliseront uniquement l’électricité. L’objectif zéro émission de CO2 sera atteint tout en offrant des performances identiques à celles d’un véhicule équipé d'un moteur essence de 1,6 litres. Les véhicules électriques de Renault seront équipés de batteries lithium-ion, assurant une autonomie et une longévité accrues.

Un modèle économique innovant

C’est la première fois que la propriété du véhicule et des batteries est dissociée. Les consommateurs achèteront leur véhicule et souscriront un abonnement pour son alimentation en énergie qui inclura l’utilisation de la batterie, facturée au kilomètre parcouru. Ce schéma est analogue à celui existant dans le domaine des téléphones portables, où l’abonnement mensuel pour le service s’ajoute au prix d’achat initial.

Un coût d’utilisation compétitif

Le gouvernement israélien a récemment prolongé jusqu’en 2019 un avantage fiscal pour l’achat de tout véhicule « zéro émission », ce qui le rend plus abordable. Sachant que le coût de l’électricité est plus faible que celui des énergies fossiles et que le véhicule est garanti sur son cycle de vie, le coût d’utilisation total pour le client sera sensiblement inférieur à celui d’un véhicule à moteur thermique sur le cycle de vie complet du véhicule.

Un marché grand public idéal

En Israël, où 90 % des automobilistes parcourent moins de 70 kilomètres par jour et où la distance entre les principaux centres urbains ne dépasse jamais 150 kilomètres, la voiture électrique pourrait être le moyen de transport idéal, et pourrait répondre à la plupart des besoins de la population en matière de transports.

A terme, 500 000 bornes électriques installées

Project Better Place, partenaire de Renault et dont le siège est en Californie, a l’intention de construire un vaste réseau de bornes de recharge des batteries. L’autonomie ne sera plus un obstacle parce qu’il sera possible de recharger sa voiture à l’une des quelque 500 000 bornes qui seront implantées en Israël. Un système informatique embarqué indiquera au conducteur la quantité d’électricité disponible et la borne la plus proche.
Re: La voiture elelectrique en Israel
26 juin 2009, 12:35
Renault lancera ses modèles tout électrique en commençant en Israël - Par Maxime Perez - 26 juin 2009

Renault a investi 1 milliard d’euros pour sa voiture électrique; l’Alliance Renault-Nissan a investi un milliard d’euros pour son projet de véhicules électriques, indique son PDG Carlos Ghosn dans un entretien au Figaro Magazine à paraître samedi. Le premier modèle sera commercialisé en Israël en 2011…

“Ce projet, prioritaire de l’Alliance, a nécessité un investissement de l’ordre d’un milliard d’euros”, déclare M. Ghosn, soulignant qu’il s’agit d’un “des rares projets qui n’a pas été retardé et dont l’investissement n’a pas été réduit” à cause de la crise. Nissan entend lancer son premier véhicule entièrement électrique aux États-Unis et au Japon en 2010, puis le commercialiser massivement à l’échelle mondiale à partir de 2012.

Renault lancera, lui, ses modèles tout électrique sur le marché à partir de 2011, en commençant en Israël, avec une berline familiale, et en Europe, avec le Nouveau Kangoo en version utilitaire. Il prévoit en 2012 deux nouveaux véhicules. Selon Carlos Ghosn, les véhicules électriques “pourraient représenter 10% du marché mondial à l’horizon 2020”.

Interrogé sur la possibilité pour Renault-Nissan de profiter de la crise pour se rapprocher d’autres acteurs du secteur automobile, le PDG de l’Alliance rappelle que sa priorité reste le “redressement” de son groupe et le “retour à un free-cash flow (flux de trésorerie, ndlr) libre”.
“Notre stratégie à long terme repose sur la croissance interne, même si nous pensons que l’Alliance est une plate-forme de travail qui n’est pas nécessairement limitée à deux partenaires”, ajoute-t-il cependant.

Re: La voiture elelectrique en Israel
13 janvier 2010, 00:16
Shaï Agassi, pour un monde meilleur - Par MYRIEM ALNET - Pour Jerusalem Post edition francaise - 10 janvier 2010

Son nom est sur toutes les lèvres, son sourire sur tous les écrans. Qui ne connaît pas Shaï Agassi, le PDG de Better Place ? Il aurait pu n'être qu'un doux rêveur, de ceux qui servent sur un plateau doré de beaux projets et de belles promesses pour réduire considérablement notre production en CO2. Mais Agassi est loin de n'être qu'un beau parleur dont tout le monde parle...

Né à Ramat Gan en 1968, il crée, à 21 ans, Toptier Software - un logiciel permettant d'aider les entreprises à organiser leurs informations internes. En 1990, il sort diplômé du Technion de Haïfa. En 1995, un contrat avec Apple l'attire dans la Silicon Valley - qu'il n'a pas quittée depuis. Neuf ans après la création de Toptier Software, il la revend au géant allemand créateur du logiciel SAP (Systems Applications and Products) pour la modique somme de 400 millions de dollars. Et, par la même occasion, se fait embaucher. Rapidement, il grimpe les échelons de l'entreprise, s'assurant une renommée parmi les grands industriels. Bientôt, il préside la branche Productions et Technologies de la firme et entre au conseil exécutif.


Shaï Agassi, sur la route du futur.

Agassi aurait pu se satisfaire de ce parcours de brillant industriel, mais sa vie va basculer en 2005. Il participe alors à une rencontre de jeunes leaders mondiaux, dans le cadre du Forum économique mondial. Klaus Schwab, fondateur du forum de Davos, leur pose alors la question : "Qu'aurez-vous fait d'ici 15 ans pour rendre le monde meilleur (lit. A better place) ?".

La question va résonner dans la tête d'Agassi. A 36 ans, il revient alors sur le sens de sa vie. Il ne s'était jamais vu comme un écologiste convaincu - d'ailleurs, il n'y connaissait rien. Et pourtant, il lui suffit de peu de temps pour comprendre que son destin est là. Dès l'automne 2006, son objectif est clair : remplacer toutes les voitures par des véhicules 100 % électriques. Il devient primordial de sauver le monde de son addiction au pétrole. Pour deux raisons majeures : économique mais aussi géopolitique. Supprimer la dépendance au pétrole forcera les pays du Moyen-Orient à diversifier leur économie, à s'ouvrir au monde et donc à pacifier leurs relations.

Un providentiel soutien présidentiel

Un utopiste de plus, pourrait-on croire. Ce serait sans compter sur le charisme de cet entrepreneur qui réussit à persuader une personnalité de taille : le président israélien Shimon Peres. Une semaine seulement après un discours au Centre Saban, qui s'emploie à réfléchir aux politiques du Moyen-Orient (toujours en 2006), Peres l'appelle et lui offre son soutien personnel, le poussant presque à quitter SAP. Le 26 janvier 2007, il lui organise même une rencontre avec le PDG de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, intéressé par les promesses de ce jeune Israélien.

Ainsi, en 2007, après avoir réussi à dégager des ventes annuelles de 2 milliards de dollars (en partant de zéro), Agassi quitte SAP.
100 jours passent. A leur terme : Better Place est née. Objectif : révolutionner deux marchés mondiaux d'environ 1 000 milliards d'euros : l'automobile et l'essence. C'est Israel Corporation qui sera la première à investir dans la jeune société avec un apport de 200 millions de dollars. Agassi a su convaincre son directeur exécutif - qui possède de nombreuses raffineries de pétrole - dès les premiers échanges. En quelque mois, il acquiert un support tant politique que financier. Peres, continue de briser la glace au sein de la classe politique israélienne, désireux de voir son pays devenir le marché test. En 2008, Israël est le premier pays, et Renault-Nissan le premier constructeur automobile, à adopter la technologie de Better Place.

Puis le Danemark, l'Australie, la Californie, Hawaii et l'Ontario s'engagent à lui offrir de très intéressantes exemptions d'impôts.
Il aura suffi de deux ans à Agassi pour convaincre les investisseurs de placer 400 millions de dollars dans Better Place. En Israël - notamment à Jérusalem - il a déjà installé des centaines de chargeurs de batteries. Les politiciens ont compris l'opportunité de libérer leur pays de sa dépendance au pétrole. Mais la grande question demeure : comment convaincre le groupe le plus important, à savoir les utilisateurs ?

Recharger la voiture, pas la batterie

Pour Agassi, l'électrique est la solution ; les voitures hybrides ne sont qu'une demi-mesure. Il sait déjà qu'il achètera son électricité aux entreprises productrices d'énergie propre, à la fois solaire et éolienne. Mais il lui faut faire face à un autre problème : recharger la batterie d'un véhicule en moins de temps qu'il n'en faut pour faire un plein. Car, pour appâter les particuliers, l'avantage a beau être économique, il doit aussi être pratique : personne n'acceptera de faire une pause de deux heures pour effectuer un voyage de 800 km. C'est un des ingénieurs avec lequel il travaille qui va lui apporter la réponse : "la façon la plus simple n'est-elle pas de changer la batterie ?".

Eureka ! Une révélation pour Agassi : la plus grosse erreur de l'industrie automobile a été de voir la batterie comme un composant fixe des véhicules. Il faut recharger la voiture et non pas la batterie. Sa technologie est basée sur un système binaire : un chargement de la batterie à domicile ou au travail pour les trajets quotidiens et un changement ou chargement - tous les 160 km - pour les longues distances, dans des stations spécifiques. Le changement de la batterie sera effectué par une plate-forme robotisée en 1 minute et 13 secondes. Quant au rechargement (grâce à une borne qui pourra être installée au domicile de l'utilisateur, sur son lieu de travail ou dans les parkings publics), il se fera manuellement par le biais d'un cordon raccordé d'un côté à une borne et de l'autre à la voiture.

Comble de la technologie : le marché - inexistant - est plus que lucratif. Faire fonctionner une voiture à l'électricité reviendra bien moins cher. Pour un véhicule traditionnel, il faut compter 30 000 litres de carburant pour une duée de vie de 12 ans, soit
35 000 euros. En comparaison, seuls 2 000 euros d'électricité seront nécessaires pour alimenter la voiture de l'avenir. La voie est très profitable et très vite. Agassi l'a bien compris : il pourra financer les voitures électriques des clients à la manière des opérateurs de téléphonie mobile qui offrent un portable pour tout contrat de deux ans. Un utilisateur qui achèterait une Renault Mégane 100 % électrique - moins chère qu'une voiture classique - se verrait offrir un contrat de recharge avec Better Place pour un certain kilométrage mensuel. Et Agassi de dire jovialement : "Si le client est prêt à s'engager pour 550 dollars par mois pendant 6 ans, la voiture est offerte !"

Paris-Jérusalem : sur la même fréquence

La France n'a pas caché son enthousiasme face au projet d'Agassi. Pour preuve : ce dernier a été reçu par Christian Estrosi, le ministre français de l'Industrie, lors de son séjour en Israël le 30 novembre 2009 aux côtés des principaux industriels intéressés par son projet : EDF, Veolia, Renault, CSA Peugeot Citroën. Renault-Nissan a déjà prévu d'investir 600 millions de dollars sur trois ans pour développer sa voiture qui arrivera sur le marché dès 2011.

Quant à Estrosi, il s'est déclaré séduit par le projet de Better Place qu'il estime tout à fait capable de répondre au pari des 2 millions de véhicules électriques d'ici 2020. Le remplacement des batteries en quelques minutes, plus que prometteur, fait espérer une très prochaine "expérimentation du système [...] en région parisienne, en partenariat avec une compagnie de taxis équipée en véhicules électriques", a-t-il ajouté. Shaï Agassi voudrait, lui, installer un réseau de 500 stations d'échange de batteries, à travers l'Hexagone : "le plus grand du monde".
Le pari fou est aujourd'hui en passe d'être gagné. Agassi est bien parti pour révolutionner le monde de l'automobile.

Il a même été classé au Top 100 du Time Magazine des personnes les plus influentes du monde en 2009. Reste encore quelques mois de patience avant que la voiture électrique n'envahisse les chaussées de la planète et n'offre à son conducteur les bienfaits d'un monde meilleur.
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
17 février 2010, 15:10
Intel en Israel – Par Jacques Bendelac - Pour IsraelValley.com - 9 février 2010



Les exportations d'INTEL ont fait un bond de 145% en 2009: les usines israéliennes de la multinationale ont exporté pour 3.4 milliards de dollars de composants électroniques.

Malgré un léger ralentissement de ses activités pour cause de crise mondiale, le géant de l’électronique Intel poursuit son développement à vive allure. En 2009, les chaînes de production israéliennes de la multinationale ont exporté pour un montant global de 3,4 milliards de dollars. C’est un bond de 145% par rapport aux exportations réalisées en 2008.

A l’occasion d’une conférence de presse qui s’est tenue hier, les dirigeants d’Intel en Israël ont indiqué que cette croissance rapide s’explique essentiellement par l’ouverture, en 2008, de la nouvelle usine de Kiriat Gat qui fabrique la nouvelle générations de puces Fab 28.

Au cours de dix dernières années, les exportations de la firme se sont élevées à 17,5 milliards de dollars. Quant aux investissements de Intel en Israël, ils se sont montés à 7,5 milliards de dollars durant la dernière décennie, dont 3,5 milliards pour installer l’usine de Kiriat Gat.

En 2009, Intel employait 6.340 salariés en Israël, ce qui en fait le plus grand employeur privé du pays. Certes, Intel a légèrement comprimé son personnel en raison de la crise mondiale: en 2008, Intel employait 6.470 salariés, soit une baisse de 2% en un an. Apparemment, cette baisse de personnel n’a pas entamé ses capacités d’innovation et de production.

Les dirigeants de la firme estime que les activités de sous-traitance qu’Intel effectue en Israël font travailler 20.000 personnes. En 2009, Intel a acheté en Israël pour 392 millions de dollars de matériel divers nécessaire pour ses chaînes de production.

Intel est présent en Israël depuis 1974. C’est ici que le célèbre processeur Pentium-M, en partie à la base des Core 2 actuels, a été créé. Aujourd’hui, son activité en Israël se répartit entre cinq centres de recherche et production: Jérusalem, Haïfa, Petah Tikva, Yakoum et Kiriat Gat.

Intel Israël est dirigé par Maxine Fassberg qui a rejoint le groupe en 1983. Aujourd’hui, elle cumule plusieurs fonctions dans le groupe: Vice-présidente (Technology and Manufacturing Group), Fab 28 Plant Manager et General Manager d’Intel Israel. Hier, Maxine Fassberg a révélé que les ingénieurs du centre de Haïfa ont achevé le développement du Sandy Bridge, une nouvelle puce gravée en 32 nanomètres et qui devrait être lancée à partir de 2011.


Jacques Bendelac (Jérusalem)
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
01 mars 2010, 07:16
La technologie israélienne au service de la vie -
Par SANDRINE BENDAVID - Pour Jerusalem Post edition en francais - 1er Mars 2010


L’Institut technologique du Technion promeut la technologie de pointe depuis sa création en 1924.

Dès l'annonce de la catastrophe humanitaire qui a suivi le tremblement de terre d'Haïti, le 12 janvier dernier, le Premier ministre Binyamin Netanyahou ordonnait les préparatifs d'une mission humanitaire. Le jeudi 14 janvier, l'équipe était prête et deux jumbos de la compagnie El Al affrétés. Le commandement général de la défense civile de Tsahal s'est organisé très rapidement pour que la logistique nécessaire à la mise en place d'un hôpital de campagne soit réunie, en même temps que les équipes de secouristes spécialisées dans la recherche de survivants dans les décombres, notamment avec l'aide de chiens dressés, et de matériel israélien de haute technologie.

Ce matériel, créé et utilisé en Israël, essentiellement pour les nombreux cas d'attentats terroristes qui ont durement frappé le pays, est le fruit de l'une des institutions technologiques les plus savantes au monde, le Technion de Haïfa. Depuis sa création, en 1924, l'institut s'est fixé pour mission de promouvoir la technologie de pointe, en étroite collaboration avec l'industrie du pays. Les diplômés du Technion occupent une place de premier plan dans le secteur industriel en Israël et dans le monde, et des fonctions éminentes dans les organismes gouvernementaux et liés à la Défense. Aujourd'hui, le Technion est la première université scientifique et technologique d'Israël et l'un des plus grands centres de recherche appliquée.

Le professeur Itzhak Apeloig, son président, était il y a quelques mois en France pour la mise en place d'une série de partenariats académiques et professionnels entre plusieurs universités françaises et l'institution israélienne. L'occasion pour lui de présenter quelques-unes des fabuleuses et indispensables inventions du Technion, utilisées en Israël et dans le monde, au service du sauvetage et de la préservation de vies humaines. Tour d'horizon

Des injections... sans seringue

Une découverte, réalisée par deux autres chercheurs du Technion : les cellules toxiques de la méduse peuvent servir de minuscules seringues. Elles permettraient donc d'injecter des médicaments à travers la peau. Ces "seringues naturelles" sont introduites dans une sorte de pâte qu'on mélange avec la substance médicale. La crème ainsi formée est étalée et pénètre plus efficacement dans l'épiderme.

Pour aller partout

Un robot en forme d'araignée, capable de se déplacer dans l'air ou sur terre. C'est aujourd'hui possible grâce à une coopération israélo-israélienne. Il vient d'être fabriqué par les industries militaires Rafael, grâce aux recherches du Technion. Le robot peut atteindre des endroits inaccessibles ou dangereux pour l'homme. Il peut recueillir des informations, prendre des photos et transmettre les données. Une utilisation indispensable, par exemple, en cas de catastrophe naturelle. Les robots araignées développés au Technion se déplacent dans des cavités souterraines, tuyaux et tunnels, à la recherche de survivants, et peuvent effectuer des contrôles et opérations de maintenance dans des structures dangereuses telles que les réacteurs nucléaires.

Voir à travers les murs

Un regard transperçant. Même à travers le béton armé. Camero vient de développer une caméra-radar portable qui permet de voir à travers les murs, de toutes natures, grâce à des signaux radio. Elle s'appuie sur une nouvelle technologie nommée "Ultra-Wide Band" (bande ultra-large). Là encore, une de ses applications concernera en premier chef la recherche de survivants lors de catastrophes.

Un hélicoptère de quelques grammes

Une équipe d´étudiants et de chercheurs du Technion a récemment créé le "Rahfan" : un hélicoptère micro-robotique capable de naviguer, photographier et manœuvrer en toute autonomie. "Aujourd´hui, après plusieurs phases de développement, nous avons réussi à obtenir un poids total de moins d'un kilo, et une autonomie de vol de 30 à 40 minutes", a expliqué Ronen Keidar, ingénieur chargé du laboratoire des systèmes intelligents au Technion. Le "Rahfan" est capable de pénétrer un immeuble par une petite fenêtre, de détecter des obstacles, d'éviter des collisions, de maintenir son altitude, et de s´orienter à l´aide d´un plan tridimensionnel.

Un serpent espion

Un véritable serpent-robot, espion camouflé, enregistrant des vidéos, a été mis au point par le Technion et une unité de technologie de Tsahal. Ce reptile de deux mètres de long, qui progresse en imitant les mouvements et l'apparence d'un vrai serpent, peut s'insinuer dans des fissures, des tunnels, des cavernes. Bref, toutes sortes de failles. Sa mission : enregistrer et envoyer des images en temps réel. Il est utile pour espionner un ennemi ou détecter une présence suspecte. Ou, une fois encore, partir à la recherche de survivants après une catastrophe naturelle. Capable de plier ses articulations pour se faufiler dans des espaces très exigus, ce nouvel appareil est particulièrement utile dans l'inspection de décombres.

Ces merveilles de technologies sont essentiellement mises au service du sauvetage des vies humaines. Fruit de l'admirable Institut technologique qui les développe, elles constituent le fleuron technologique d'Israël. Les unités d'aide en cas de catastrophe telles que celle qui a mis en place l'hôpital de campagne à Haïti sont toujours sur le qui-vive. Médecins, infirmiers, paramédicaux, tous s'entraînent et se tiennent prêts en permanence, disponibles en quelques heures sur simple appel téléphonique.

Tant du point de vue de la logistique humaine que des outils technologiques, aucune structure comparable n'existe dans les autres pays développés. La philosophie de l'Etat, celle qui fait de la préservation de la vie l'impératif le plus élevé, imprègne la société israélienne de façon incomparable. Son intervention en Haïti, prompte et fabuleusement efficace, grâce à ce dévouement exemplaire et à ces hauts moyens technologiques, l'a démontré au monde entier.

Re: HIGH-TECH et INNOVATION
13 mars 2010, 23:20
Israël est le numéro un mondial pour l’innovation et l’esprit d’entreprise - Par Yann Le Houelleur - Pour usinenouvelle.com - samedi 13 mars 2010



Le ministre des Finances israélien a rendu visite à son homologue Christine Lagarde. Il a expliqué que son pays n’avait pas eu besoin de plan de relance. Tel Aviv s’emploie avant tout à tonifier un tissu industriel très dynamique constitué en grande partie de PME oeuvrant sur des créneaux high tech et prometteurs.

C’est un tout petit pays de 7,5 millions d’habitants, de surcroît en proie à de lourdes menaces tout autour de lui. Pourtant, en matière économique, industrielle et technologique, Israël semble montrer l’exemple. Il compte parmi les pays dont la convalescence, à la suite du coup de massue de la crise financière planétaire, se déroule le plus aisément. Avec des remèdes par ailleurs inédits. L’an dernier, l’économie israélienne a accusé une croissance de 0,5.


Le ministre des Finances israélien, Yuval Steinitz, a pu donner une idée de ces belles performances lors de sa récente visite à Paris, notamment au cours d’un dîner sous l’égide de la Chambre de commerce France Israël, le mercredi 3 mars, auquel assistait Christine Lagarde, la ministre des Finances du gouvernement Sarkozy. Yuval Steinitz était venu chercher l’appui de la France, son gouvernement négociant une adhésion à l’OCDE. L’occasion d’expliquer à ses interlocuteurs, interloqués, que Tel Haviv n’a pas arrosé le système bancaire de subventions comme ailleurs. D’ailleurs, en Israël, aucune banque n’a eu besoin d’aide pour affronter la tempête planétaire. "La seule relance que nous avons faite l’a été en direction des entreprises", a signalé Yuval Steinitz. En période de crise, la taxation des bénéfices, entre autres mesures, a été réduite de 26 % à 18 %.

"Rien de très nouveau sous le soleil israélien", pourraient observer ceux qui connaissent de près la réalité sur le terrain. Depuis plusieurs années, le petit poucet israélien, face à l’ogre des incertitudes mondiales, a mis au point une économie des plus originales où la prime est donnée aux innovateurs et aux entrepreneurs. L’universitaire Daniel Rouach, dont la vie se partage entre Paris et Haïfa, évoque la genèse de ce modèle de développement qui a permis à Israël de s’offrir, avant que la crise financière mondiale n’éclate, une croissance de son PIB de l’ordre de 5 % par année. (Lire par ailleurs son interview sur le site usinenouvelle.com.) "Dans les années 80, Israël a failli exploser à cause de déboires bancaires et sa population a commencé à nourrir une vive méfiance pour tout ce qui avait trait à la bourse et à la spéculation." Le pays a décidé de miser sur la science, la technologie, l’innovation, à tel point qu’on le surnomme parfois la Silicon Valley du Proche-Orient. Président de la Chambre de commerce France Israël, l’ancien banquier Henri Cukierman, raconte que ce petit Etat "détient la plus forte densité mondiale d’ingénieurs", lesquels représentent 1,4 % de la population. De toute évidence, Israël est le numéro un mondial pour l’innovation et l’esprit d’entreprise. Daniel Rouach enchaîne : "Plus de 6 % du PIB est consacré à la recherche et au développement, et encore faut-il ajouter à pourcentage les efforts déployés, en la matière, par l’armée." L’attention vouée à l’innovation est elle que dans chaque ministère un "chief scientist", investi d’un réel pouvoir, veille au grain.

Contrairement à un pays comme la France, soulignent Henri Cukierman et Daniel Rouach, Israël n’abrite pas de grands groupes. Les plus importants fleurons de son industrie emploient à peine quelques milliers de salariés. Le dynamisme exacerbé de ces PME cultivant la passion de la recherche et de l’excellence a garanti à la production industrielle d’Israël une avancée spectaculaire : de 1990 à 1996, la croissance de la production industrielle a été de 51 %. Seul la Corée du Sud a fait mieux…

Les domaines où les Israéliens ont voulu exceller sont l’électronique médicale, les télécommunications, la chimie fine, les logiciels et le matériel informatique, la taille et le polissage des diamants, ainsi que l’agrotechnologie. Ce dernier mot recouvre en lui-même une réalité surprenante : les Israéliens, qui en savent long sur les contraintes des conditions climatiques, sont devenus les leaders mondiaux dans les domaines conjoints de l’assainissement et de l’irrigation, partis récemment à la conquête du marché sud-américain. Ils ont également beaucoup investi dans les biocarburants et les énergies renouvelables.

Selon Ubifrance et les Missions économiques, 97 % des exportations israéliennes sont des biens manufacturés et 43 % de ces biens ont une forte teneur technologique.

"Nos relations bilatérales connaissent un développement inédit dans notre histoire commune", a exulté Christine Lagarde en présence de son homologue Yuval Steinitz. Toujours est-il que les chefs d’entreprise français, en général, ont mis bien du temps à découvrir le potentiel d’Israël et les vertus de ses ingénieurs et universitaires. Toujours selon Ubifrance, l’Hexagone était en 2008 le huitième fournisseur d’Israël. En 2008, on dénombrait sur ce marché 74 implantations directes de sociétés françaises. L’an dernier, malgré la crise, un certain frémissement s’est fait sentir : neuf PME tricolores sont allées tenter leur chance en Israël, dans des domaines tels que les essais cliniques, les jeux vidéo, le matériel médical. Selon une source confidentielle, Bouygues s’intéresserait de près à ce marché.


Source: [www.usinenouvelle.com] - article de Yann Le Houelleur Pour usinenouvelle.com - 4 mars 2010
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
21 février 2010, 17:09
Le concurrent israélien de l’iPhone - 9 février 2010

Une société de software et services basée à Israël connue sous le nom d’Emblaze Mobile a annoncé la sortie de leur premier Smartphone, le First Else. Conçu conjointement avec la société Japonaise ACCESS, ce téléphone est très différent de ce qui s’est fait jusqu’à maintenant et vous apportera peut-être de “nouvelles sensations”.
En fait, il vous faudra surtout savoir jouer du pouce car l’astuce se trouve ici…. Scroller avec le pouce, naviguer dans le menu, passer de la caméra au dictaphone…Bref, un appareil sous linux annoncé pour concurrencer les Windows Phone, Android et consort…
Côté specs, Emblaze annonce 32Go de mémoire interne, un écran LCD de 3.5” avec une résolution de 854×480, un module camera de 5 Mpix, GSM, EDGE, MTS/HSDPA, Wi-Fi, Bluetooth, etc…









Bien plus qu’un téléphone, le First Else est un concurrent israélien à l’IPhone qui promet de changer la donne sur le marché du téléphone portable et potentiellement de faire migrer son centre en Israël.

Dans les années 1990, le centre mondial des téléphones cellulaires se situait en Finlande, patrie de Nokia. Ensuite, il s’est déplacé en Californie ou l’IPhone d’Apple est devenu la référence de la nouvelle génération de Smartphones. Aujourd’hui, il pourrait se déplacer en Israël où Else, filiale de la société israélienne Emblaze a développé un nouvel appareil particulièrement innovant qui devrait toucher le marché de façon durable.

Amir Kupervas, PDG de Else annonce que le First Else sera disponible en Europe et aux Etats-Unis vers le milieu de 2010. Il déclare « notre approche pour ce produit est de fournir aux clients l’utilisation qu’ils désirent ». « Si l’utilisateur veut prendre une photo avec l’appareil, nous voulons être certains qu’il fonctionne comme un appareil photo numérique de haute qualité. Si les utilisateurs veulent regarder une vidéo, le First Else leur permettra de le faire avec les meilleures qualités graphiques possibles. »

Kupervas affirme que le First Else est très différent des modèles existant déjà et que les utilisateurs ayant participé aux tests avant la commercialisation sont dithyrambiques à son sujet.

Le First Else a été conçu en Israël. Le système d'exploitation et l’interface utilisateur ont été développés par Emblaze et de nombreuses applications ont été conçues par des start-up israéliennes. « Nous préférons travailler avec des sociétés israéliennes quand cela est possible » déclare Kupervas. Ce faisant Else plante les graines de ce qui pourrait devenir un centre israélien pour l’industrie mondiale du téléphone cellulaire.

Les start-up israéliennes dans ce domaine sont déjà connues pour leur importante contribution aux produits des compagnies multinationales. Par exemple, les composants technologiques décisifs des téléphones Motorola ont été développés par le laboratoire de recherche de la marque situé en Israël mais Else ne développe pas pour une autre société, il crée un produit israélien qui pourrait être à l’origine de milliers d’emplois en Israël.


Pour en savoir plus :

[www.ubergizmo.com]
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
09 mars 2010, 09:24
lapid a écrit:
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> Le concurrent israélien de l’iPhone - 9 février
> 2010
>
> Une société de software et services basée à Israël
> connue sous le nom d’Emblaze Mobile a annoncé la
> sortie de leur premier Smartphone, le First Else.
> Conçu conjointement avec la société Japonaise
> ACCESS, ce téléphone est très différent de ce qui
> s’est fait jusqu’à maintenant et vous apportera
> peut-être de “nouvelles sensations".....
Re: HIGH-TECH et INNOVATION
03 avril 2010, 09:55
Encore une inovation technologique israélienne à l’usage planetaire - Par David Bitton _ Pour JSS News - 2 Avril 2010

Des chercheurs du Technion ont réussi à développer une pile Sicicone-Air capable de fonctionner sans interruption pendant des milliers d’heures. Ce développent a été publié dans le journal de référence “Electrochemistry Communications”.




Le professeur Yair Ein Eli de la faculté de génie des matériaux au Technion a étudié les piles métal-air durant des années. Les piles auxquelles nous sommes accoutumés ont une électrode positive, la cathode, et une électrode négative, l’anode. Les deux électrodes sont séparées par un liquide contenant des ions, l’électrolyte. “Dans les piles métal-air, une économie important est réalisée sur le poids et les coûts, car elles n’intègrent pas de cathode”, explique le professeur Ein Eli. “Dans cette pile, la cathode est l’oxygène de l’atmosphère qui pénètre dans le dispositif au travers d’une membrane (Ce type de pile est utilisé pour les aides auditives par exemple, parce qu’elles sont légères et durent longtemps). Par le passé, il y eut des tentatives de mise à niveau des ces piles pour la voiture électrique et les appareils électroniques portables. Dernièrement, cette piste a connu une nouvelle impulsion lorsque Toyota et Panasonic ont lancé un effort commun pour adapter la pile zinc-air pour les voitures électroniques du futur.”

L’institut technologique du Massachusetts (MIT), en partenariat avec des industriels tels IBM et Tesla motors, et avec le soutien des autorités américaines, tentent de développer des piles lithium-air rechargeables capables d’atteindre une densité d’énergie dix fois supérieure à celle des technologies existantes (elles fonctionneront dix fois plus longtemps ou permettront de voyager à des vitesses dix fois plus rapides).

Le professeur Ein Eli propose d’utiliser des piles silicium-air. “Le silicium est un matériau plus abondant, sans danger, plus stable, léger, et a une forte capacité énergétique (quatre électrons sont transférés lors de l’oxydation d’un unique atome de silicium). En fait, il est transformé en sable (dioxyde de silicium) par l’utilisation de la pile. Ce sera une pile non-rechargeable, comme il en existe aujourd’hui.” Ce type de piles, qui peut être stocké sans limitation de durée, sera intéressant pour la médecine (par exemple dans les pompes pour diabétiques ou les aides auditives) et en électronique, en tant que composant intégré à une structure entièrement composée de silicium. Cette pile innovante peut fournir l’énergie nécessaire pour des milliers d’heures de fonctionnement sans besoin de remplacement.

Cette recherche est financée par le Binational Research Fund, avec la participation du doctorant Gil Cohen et Dr. David Starovetsky du Technion, et du professeur Digby Macdonald de la Penn State University aux Etats-Unis.
HIGH-TECH et INNOVATION - VOITURE ELECTRIQUE
09 avril 2010, 15:20
ISRAEL VOITURE ELECTRIQUE : BONNE NOUVELLE POUR LE PROJET BETTER PLACE. LA RENAULT FLUENCE NE SERA SÛREMENT PAS LE SEUL MODÈLE COMPATIBLE AVEC LES INFRASTRUCTURES DE REMPLACEMENT DE BATTERIE. DES MODÈLES SONT À L’ÉTUDE CHEZ ISRAEL CORPORATION - PAr Oren DAHAN - 8 avril 2010


Voiture électrique israélienne

Shai Agassi, P-DG de Better Place, avec Nir Barkat, le maire de Jérusalem
La plus grande holding israélienne Israel Corporation travaille en ce moment sur le développement et la manufacture d’une ligne de voitures électriques, compatibles avec les infrastructures de Better Place dirigé par Shaï Agassi. Cette ligne serait disponible d’ici trois à quatre ans. Elle comporterait également un modèle à essence qui partagera la plateforme de production gérée par Chery-Quantum LLC, un joint venture conjointement dirigé par Israel Corp. et l’entreprise chinoise Chery Automobile Company.

La conception de ces voitures est actuellement menée par des filiales internationales spécialisées dans l’ingénierie automobile comme l’entreprise autrichienne Magna Steyr Fahrzeugtechnik ou l’entreprise italienne Italdesign-Giugiaro.

La première étape de ce processus de production est planifiée jusqu’au mois d’octobre 2010. Cette phase de conception prévoit le développement de quatre modèles automobiles et de leurs spécifications techniques qui comporteront en option une propulsion électrique compatible avec le système de remplacement de batterie proposé par Better Place.

Parmi ces modèles, on comptera notamment le modèle compact urbain CF1X, la berline familiale CF11, le modèle utilitaire CF14 ainsi que le modèle loisir CF16. 37,2 millions d’euros seront investis dans cette première étape.

Lors de la seconde étape, programmée entre septembre 2012 et le second semestre 2013, les mêmes filiales se lanceront dans la production des modèles automobiles au sein de l’usine Chery-Quantum qui sera construite en Chine grâce à un investissement de 120 millions d’euros. Le coût de développement inhérent à cette seconde étape est estimé à 170 millions d’euros. La société Israel Corp. estime que la production en série de voitures électriques nécessitera un investissement supplémentaire de 400 millions d’euros qui, selon elle, sera obtenu grâce à des emprunts bancaires et à des aides gouvernementales.

L’unique modèle automobile actuellement compatible avec les infrastructures développées par Better Place est la Renault Fluence. La marque Renault aurait ainsi imposé de nombreuses restrictions sur le marketing Better Place lié aux véhicules électriques. C’est pour cette raison qu’une production de voitures provenant de la société Israel Corp., qui possède elle-même 40% de Better Place, est un point essentiel pour le développement et la pérennité de ce projet prometteur.


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Israël nouvelle terre promise de la voiture électrique - Au cœur du voyage de Christian Estrosi ministre chargé de l’Industrie en Israël : l’avenir de l’automobile. - Par Anne-Sophie Lechevallier - Pour Paris Match - 28 novembre 2009

Au quatrième étage d’un immeuble moderne de Rosh Ha’ayin, dans la banlieue de Tel-Aviv, le jeune patron fondateur de Better Place, Shai Agassi *, prend ses invités par surprise. Face à lui, Christian Estrosi, venu avec une délégation de parlementaires et d’élus niçois – la ville dont il est maire – pour un voyage de deux jours à Tel-Aviv et Jérusalem. Le ministre a « la volonté de renforcer les échanges économiques avec ­Israël jugés trop faibles ». Il ne s’attendait quand même pas, pendant ce rendez-vous avec cette société créée en 2007 dans la Silicon Valley et spécialisée dans la conception et l’installation de stations de recharge de batteries pour les voitures électriques, à « une proposition de cette ampleur ». Non seulement, Shai Agassi lui présente, sans préavis, les grandes lignes de son projet pour la France, mais il demande au ministre une réponse rapide. « Une heure plus tard », plaisante-t-il...

A coup de graphiques, dans un américain impeccable, Agassi détaille ses plans pour la France : installer en deux ans 500 stations de recharge, soit environ 500 millions de dollars – Renault serait déjà d’accord –, et éventuellement y ­fabriquer les éléments de ces stations, projet pour lequel d’autres Européens ­seraient en lice. Mais il a besoin d’argent, de partenaires et de l’appui financier de l’Etat. Quinze entreprises françaises ­discuteraient déjà avec lui. Il assène ses ­arguments. D’abord, l’imminence du sommet de Copenhague sur le climat, où une telle annonce serait du meilleur effet pour la France. Puis la création de 5 000 emplois. « Quand la France aura ses voitures électriques prêtes en 2012, il faudra qu’elle ait un réseau. Et elle doit décider maintenant », confie Shai Agassi, qui assure avoir été consulté par l’Elysée lors de l’élaboration du plan pour la voiture ­électrique, annoncé le 1er octobre dernier.

L’objectif de la France : s’équiper et être prête pour 2012

Hors de question pour Christian Estrosi de donner une réponse sur-le- champ. Mais ils ont rendez-vous, à Bercy, le 30 novembre. « Que les industriels ­israéliens croient en notre filière n’engage que leur responsabilité, insiste le ministre. Mais il est vrai qu’Israël a la réputation d’être à la pointe des hautes technologies. J’ouvrirai le débat avec Veolia, les constructeurs et EDF avant lundi pour répondre rapidement à Better Place. »


ZE-Fluence

Better Place n’est pas un inconnu pour l’industrie française. L’année dernière, Carlos Ghosn, le président de Renault Nissan, l’un des seuls à croire au tout-électrique et Shai Agassi se sont associés. Au total, le constructeur fournira, d’ici à 2016, 130 000 véhicules à Better Place pour les marchés israélien et danois. Des Fluence, fabriquées par le français dans ses usines turques et coréennes. Et Better Place se rémunérera sur les abonnements que les conducteurs achèteront pour recharger leurs batteries de véhicules. Cela commencera dès 2011 en Israël, où les taxes sur l’achat de véhicules électriques ont été ramenées de 92 % à 10 %.

Et peut-être aussi en France en 2012, si un accord avec Better Place se conclut. Un nouveau souffle pour l’automobile française sinistrée, soutenue par la prime à la casse (500 000 bénéficiaires jusqu’à présent). Ségolène Royal, dans une interview au « Journal du Dimanche », juge l’effort insuffisant : « Si on [la région Poitou-Charentes] avait eu la puissance de l’Etat, on aurait sauvé toute la filière automobile avec la voiture électrique. » Christian Estrosi rétorque : « C’est médiocre. Laissons Mme Royal rêver et M. Peillon dire ce qu’il en pense. Nous, nous agissons. Il existe encore une industrie automobile en France parce qu’il y a Renault et PSA et que l’Etat français les a sauvés. »


* Shai Agassi, le serial entrepreneur israélien

A 40 ans, cet Américano-Israélien, né à Tel-Aviv, a déjà fait fortune. C’était en avril 2001, quand il a revendu, pour 400 millions de dollars, dit-on, sa société de logiciels Toptier Software au groupe allemand Sap. Vivant dans la Silicon Valley californienne, il a « un très fort esprit d’entreprise et une très grande capacité de réussite », note un observateur. Il quitte Sap en 2007 pour se consacrer à Better Place, persuadé que la généralisation des voitures tout électriques alimentées par l’électricité propre a un avenir. Des investisseurs – et non des moindres – le suivent. Parmi eux, la famille Ofer, fondatrice d’un des premiers groupes israéliens, Israel Corp, ou Morgan Stanley. Avec l’appui du président Shimon Peres, il rencontre Carlos Ghosn à Davos, en 2007, et le convainc de conclure un accord avec Renault. Une rencontre que Dominique Nora raconte dans son livre « Les pionniers de l’or vert » (éd. Grasset). Deux ans plus tard, il s’apprête a installer ses bornes de recharge en Israël et au Danemark et concentre ses efforts sur l’Europe. A.-S.L.

Re: HIGH-TECH et INNOVATION - VOITURE ELECTRIQUE
09 avril 2010, 15:48
Lancement imminent de la voiture électrique - Par Yéochoua Sultan - Pour Actu.co.il - 28 Mars 2010



La société UMI a exposé le premier modèle de voiture électrique qui sera proposé à la vente au grand public. C’est une première. En effet, bien que les voitures électriques existent depuis plus d’une décennie, elles ont toujours été fabriquées en série limitée, voire sous la forme de prototypes.

Le modèle présenté utilise encore malheureusement de l’essence. Un générateur permettra de recharger la pile. Bien entendu, le fonctionnement du générateur ne nécessitera pas plus de pétrole qu’une voiture fonctionnant aux hydrocarbures. Il permettra au moteur de tourner pour quelques centaines de km de plus.



Ce système hybride a pour but de ne pas retarder une fois de plus le lancement de ce système, qui avait été prévu et promis au départ pour les années 2000, si on fait confiance aux spécialistes de la question de la fin des années 70. Les bornes destinées à recharger les moteurs sont trop peu nombreuses et exigent environ deux ou trois heures d’attente pour que les voitures reprennent leur plein rendement. Pour l’essence, à titre comparatif, les clients restent rarement plus d’un quart d’heure dans les stations-services.

La voiture électrique, en outre, ne rappellera pas les modèles familiers aux habitués des films de SF. Les industriels expliquent que l’un des principaux obstacles au développement de la voiture électrique consiste dans le coût exorbitant de modèles inexistants sur le marché. Les journalistes et le public sont étonnés d’entendre que des modèles courants peuvent très bien faire l’affaire.

Le célèbre industriel français, Dassault, il y a quelques années, interrogé pour un documentaire sur la question, expliquait qu’il suffisait de prendre une carrosserie de modèle courant, de vider tout ce qu’il y a à l’intérieur, et de déposer la pile qui prend très peu de place. Une fois les investissements requis pour la recherche et la mise en place d’usines de montage adéquates surmontés, le coût de la fabrication allait être conséquemment allégé.

La société qui devrait installer la voiture électrique dans le paysage israélien proposera quatre modèles différents qui, en ce qui les concerne, auront une forme un peu futuriste.

Le PDG de la société UMI, Yaron Gorteler, qui importe les véhicules de Chevrolet, donc, a déclaré dimanche que les automobilistes sont emballés par les nouveaux modèles: « Nous allons proposer des modèles sortis tout droit de l’exposition de Détroit il y a deux mois. C’est le summum de la technologie et du développement. Chevrolet va exporter ses nouveautés directement en Israël. Cette société est très attentive au marché israélien. »




Au niveau technique, la fonction qui n’emploie que la recharge électrique permet de rouler jusqu’à 64 km. C’est alors que le moteur à essence se mettra en route, dès que la pile sera usée. Le moteur électrique ne contiendra pas moins de 150 chevaux vapeur. L’accélération peut faire passer la vitesse du point mort à 100 km/h en 10 secondes. La vitesse maximale sera limitée à 160km/h pour des raisons d’économie d’énergie. La pile au lithium contient 220 compartiments d’une capacité de 16 kilowattheures. Cette pile se recharge sur une prise courante de 220 volts en deux heures. Elle peut durer dix ans à raison de 4000 chargements. Ces caractéristiques concernent le modèle de base, les autres vont graduellement jusqu’à 170 chevaux.

D’autres sociétés doivent également lancer sur le marché d’autres modèles d’automobiles. En principe, le relai qui permet de recharger la pile sans interrompre le voyage est motivé par une question de commodité, afin que l’usager puisse recharger sa pile tranquillement chez lui.
Re: HIGH-TECH et INNOVATION - VOITURE ELECTRIQUE
13 juillet 2010, 14:47
La nouvelle arme secrète d’Israël? - Par Ofer Petersburg - Publié le 13 juillet 2010


F-16 jet, Bientôt indétectable!

Titre original : Israel's secret new weapon?
Adaptation : Marc Brzustowski - Pour lessakele et aschkel.info

[www.ynetnews.com]

Une société israélienne utilise les nanotechnologies pour développer une qualité de peinture qui fait disparaître les avions des écrans radars

Imaginons un instant à quoi pourrait ressembler le champ de bataille du futur. Des avions sans pilote volant à travers les cieux, des robots combattant au sol, des missiles intelligents traquant leurs cibles par-delà les obstacles physiques. Maintenant, imaginons que rien de ceci ne puisse être détecté par les écrans radars.

Cela peut sembler totalement fictif, mais c’est pourtant bien ce qui est en train de se produire. Une société israélienne appelée Nanoflight est actuellement en train de développer une peinture spéciale qui fait purement et simplement disparaître les drones, les missiles ou les embarcations de guerre. Ou, pour être plus précis, ils deviennent excessivement difficiles à détecter.

Le seuil critique dans le développement de cette peinture, qui a été conçue dans un laboratoire de nanotechnologie, a été récemment conclu, et un test réussi a été mené cette semaine. Pour la réalisation de ce test, on a recouvert des missiles factices d’une fine couche de ce matériau, et les ondes radars dirigées sur eux ont mis un temps important et beaucoup de difficultés avant de pouvoir les enregistrer.

Les particules peintes n’ont pas fait disparaître complètement la détection des missiles du radar, mais ont rendu extrêmement difficile d’identifier positivement l’objet comme étant un missile. Dans l’avenir, ce développement permettra à tout missile ou avion de chasse de diminuer significativement la capacité de détection des radars.

Même s’ils ne sont pas à même de disparaître entièrement des écrans-radar, cette technologie présente une méthode de bien meilleur rapport qualité/prix pour échapper à la détection radar que l’achat d’un avion furtif américain qui s’élève à 5 milliards de $.

Comment est-ce que cela fonctionne? Pour pouvoir localiser des objets, le transmetteur radar projette des ondes électromagnétiques. Quand ces ondes contactent un objet, elles sont dispersées dans toutes les directions et certaines d’entre elles sont renvoyées vers le radar lui-même. Un signal de réception régulier indique la présence de l'objet.

La nanotechnologie mise au point enveloppe l’objet, absorbe les ondes radio émises par le radar, puis les libère comme de l’énergie brûlante éparpillée dans l’atmosphère. En procédant ainsi, le matériau dissimule l’objet, le rendant difficile à identifier par le radar.

“Nous n’en sommes qu’au début et sommes, chaque jour, en train de découvrir de nouveaux mondes”, explique Eli Shaldag, un ancien responsable de l’armée de l’air israélienne qui a travaillé sur le projet de missile Arrow. Il est actuellement partie prenante du Département des applications militaires de Nanoflight.

“Cela représente une percée importante dans le potentiel capable de changer les règles du jeu sur le champ de bataille”, ajoute Shaldag.

Quand est-ce que ce matériel sera prêt à l’emploi sur des engins de guerre ?

“Nous avons, d’ores et déjà, achevé les phases principales de développement. Nous avons mené une série de tests et découvert que les particules composées par cette nanotechnologie neutralise vraiment et de façon significative la capacité de détecter les objets qui ont été peints grâce à ce matériau. Nous entrons dans la seconde phase, après laquelle nous serons déjà capables de produire le matériau en de plus grandes quantités.

Ce matériau sera t-il applicable dans des utilisations supplémentaires à l’avenir?

“Absolument oui. La découverte de matériaux nanotechnologiques n’en est encore qu’à l’enfance de l’art, et nous sommes, chaque jour, en train de décoder le secret de la puissance de cette technologie. Nous travaillons actuellement au développement d’une application de ce matériau qui fonctionnera avec des infrarouges, de telle façon que les soldats ne seront pas détectables par des systèmes de vision nocturne.

Selon les responsables de la société, le matériau peut également être employé pour des objectifs civils.

“Tout comme le matériau nanotechnologique peut empêcher un radar de détecter un missile, il peut également empêcher les radiations émises par les transformateurs électriques d’atteindre des écoles maternelles », dit Ricardo Burstein, le PDG de Nanoflight.

Burstein fait également remarquer que le matériau peut empêcher la pollution grâce à son absorption et sa transformations des propriétés.
“Dans l’avenir, il pourra être peint sur les trottoirs et les routes de façon à abaisser le seuil de pollution de l’air. Nous conduisons actuellement une expérience avec la ville de Ramat Gan, dans laquelle nous peignons des barrières de sécurité avec ce matériau, de manière à purifier la pollution émise par les voitures », explique Burstein.
Re: HIGH-TECH et INNOVATION - VOITURE ELECTRIQUE
26 août 2010, 14:05
Une invention qui a du nez - Par GABRIELLE DESANGES - Pour Jerusalem Post edition en francais - 25 aout 2010

C'est ce qui s'appelle avoir du flair. Le professeur Noam Sobel, neurobiologiste spécialiste de l'odorat à l'Institut Weizman, vient de créer un dispositif qui permet aux personnes très lourdement handicapées de se déplacer, surfer sur le Net et surtout communiquer. Et tout ça... grâce à leur nez ! Avec son équipe, le scientifique israélien a mis au point une série de logiciels basés sur la respiration nasale, permettant de contrôler une souris d'ordinateur, une chaise roulante et une interface d'écriture assistée. Le système est très simple : deux petits tuyaux nasaux et un capteur qui identifie les variations de pression de l'air dans les narines et les traduit en signaux électriques. C'est enfantin, mais cela pourrait révolutionner la vie de certains patients.


Un volontaire en chaise roulante teste le nouveau dispositif, qui permet, grâce à un tube nasal, de commander certaines fonctionalités corporelles.

En particulier ceux qui souffrent du syndrome d'enfermement - ces personnes prisonnières d'un corps totalement paralysé mais disposant de toutes leurs facultés cognitives. L'idée de cet appareil est née presque par hasard à partir de trois observations. D'une part, le cerveau est capable de contrôler le voile du palais - membrane mobile située au fond de la gorge et qui dirige l'air inspiré ou expiré, soit à travers la bouche, soit à travers le nez - de manière incroyablement rapide. D'autre part, la capacité de renifler est préservée, y compris dans les cas de paralysie les plus graves.

Pourquoi ? Parce qu'elle est connectée au cerveau par des nerfs crâniens qui émergent directement de l'encéphale et non de la moelle épinière. Enfin, nos chercheurs se sont rendu compte que les zones qui contrôlent ce voile et celles du langage se chevauchent partiellement.

Ils ont alors imaginé qu'il ne serait pas difficile d'apprendre intuitivement à communiquer en reniflant. Le prototype a été réalisé rapidement et les tests en laboratoire se sont révélés particulièrement concluants. La méthode se maîtrise très facilement. Il a suffi d'un quart d'heure à un sujet paralysé de la nuque jusqu'aux pieds pour réussir à déplacer un fauteuil roulant sur un parcours compliqué.

"Les tests les plus émouvants ont été ceux effectués sur des patients atteints du syndrome d'enfermement. Avec ce nouveau système, ils ont réussi à communiquer avec les membres de leur famille et même avec l'extérieur. Certains ont écrit des messages poignants à ceux qui leur sont chers : ils ont, pour la première fois, partagé avec eux leurs pensées et leurs émotions", raconte l'inventeur de cette innovation. Et de s'enthousiasmer : "Nous ne sommes pas médecins. Nous ne nous levons pas le matin en nous demandant ce que nous allons faire pour aider les gens. Ce n'est pas notre travail. Mais quand cela arrive, c'est une surprise très gratifiante !"

La respiration, plus efficace qu'un battement de cils

Evidemment, il existe déjà une autre méthode de communication pour ces cas particuliers. Celle des battements de cils. Nous avons tous en tête l'exemple édifiant de Stephen Hawking, ou encore plus récemment, de Jean Dominique Baudy, auteur de la célèbre nouvelle Le Scaphandre et le papillon, écrite à raison d'un mot toutes les deux minutes. Mais le système par respiration présente quelques avantages non négligeables.
D'abord, parce que certaines personnes ne peuvent pas contrôler leurs battements de cils, mais réussissent à s'exprimer grâce à la respiration nasale. Ces deux fonctions ne sollicitant pas les mêmes nerfs crâniens.

Ensuite, le système par respiration permet un langage informatique plus complexe : le souffle se module, peut être long ou court, doux ou fort. Des subtilités que les battements de paupières ne permettent pas. Enfin, ce système est surtout peu onéreux. A en croire Noam Sobel, "c'est un dispositif très simple qui ne fait appel à aucune haute technologie." Produit en masse, il pourrait s'élever à 10 ou 20 dollars tout au plus.

Mais cet ingénieux procédé connaît aussi quelques limites. "Il ne permettra pas aux victimes du syndrome d'enfermement de se déplacer en fauteuil roulant. Elles sont trop lentes pour cela", souligne le professeur. Il ne fonctionne pas non plus en cas de rhume.

L'outil essentiel étant bouché. Cela va de soit. Il existe un dernier désavantage, surprenant mais loin d'être anecdotique : le manque d'esthétique de l'appareil. "Une personne paraplégique nous a affirmé : c'est un excellent moyen de conduire mon fauteuil roulant, confortable, rapide, mais je ne sortirai jamais comme ça. En effet, les deux tubes placés dans le nez sont immédiatement associés à la maladie.

Or, et c'est naturel, les personnes handicapées ont le désir de paraître aussi bien portantes que possible. C'est un enjeu vraiment sérieux." Un problème pris très à cœur par toute l'équipe de scientifiques. "Nous travaillons à un moyen de rendre ce dispositif invisible. Nous pensons à implanter des capteurs dans le nez qui permettraient de communiquer avec l'ordinateur par bluetooth. Mais cela va prendre du temps".

Les handicapés, pas très rentables

Une belle invention donc, prête à être commercialisée. Tout y est. Excepté l'argent. La raison pour laquelle notre neuroscientifique, préférant de loin les néons de son laboratoire aux feux de la médiatisation, accepte de se prêter au jeu de la presse généraliste. Et avec le sourire. "C'est bien de réaliser ce projet au sein d'un laboratoire pour aider quelques personnes. Mais nous n'avons pas les outils pour aider les milliers d'individus qui en auraient besoin. Il faut que ce dispositif soit commercialisé."

Or, les différentes entreprises médicales qui se sont penchées sur la question ont toutes eu la même réaction : "C'est intéressant, mais nous n'allons pas gagner d'argent avec ça." Le monde des handicapés n'est à l'évidence pas très rentable.

Noam Sobel ne baisse pas les bras. Il a déjà une solution plutôt étonnante en tête : le marché des jeux vidéos. En effet ce dispositif par respiration pourrait sans aucun doute attirer les accros du joystick en quête de nouvelles performances. Le nez étant, d'après son inventeur, bien plus rapide que les mains. "C'est sûrement la seule et unique voie pour commercialiser ce projet à grande échelle et pouvoir ainsi le rendre accessible aux handicapés", conclut-il. Et si le divertissement de masse pouvait faire avancer l'humanité...
Re: HIGH-TECH et INNOVATION - VOITURE ELECTRIQUE
01 septembre 2010, 07:10
Plus de la moitié des smart phones en Europe et au Moyen-Orient utilisent le système de navigation israélien TELMAP - Par IsraelValley Desk - 31 aout 2010



Le système de navigation israélien TELMAP, une application de cartographie d’avant-garde pour internet et les smart phones, est employé par plus de la moitié des utilisateurs de smart phones en Europe et au Moyen-Orient.

L’une des choses qui rend les smart phones ‘smart’ est leur capacité à vous aider à trouver votre chemin en utilisant des cartes de navigation. Les applications de navigation, qui vous montrent comment aller du point A au point B sont standard sur les iPhones, les Nokia handests, les Blackberrys et autres et comptent parmi les applications les plus prisées des utilisateurs.

On l’ignore souvent mais si vous voyagez en Europe, au Moyen-Orient et dans certaines parties des Etats-Unis et que vous vous servez de votre application de navigation, les chances sont grandes pour que le système israélien TELMAP soit en train de vous assister dans la recherche de votre destination.

Avant Google Maps et avant les GPS portables, TELMAP existait déjà, c’était une application d’avant-garde pour les smart phones et internet. Ron Sofer, le chef de la communication de TELMAP, explique que « l’entreprise a été créée en 2000 et a été pionnière dans chacun des développements majeurs qui ont touché la cartographie online jusqu’à aujourd’hui- au point que la compagnie d’analyse Canalys a affirmé au début de cette année que plus de la moitié des utilisateurs de smart phone en Europe et au Moyen-Orient se servent d’applications développées par TELMAP ».

Ron Sofer ajoute que « nous avons commencé par être une application de cartographie online, développée il y a environ dix ans dans un garage par une poignée de férus de technologie ». A l’époque, le seul jeu de cartographie disponible était Mapquest, que la plupart des utilisateurs trouvaient peu pratique. Lorsque vous vouliez consulter une carte, vous deviez télécharger une image de la carte que vous aviez demandé en format gif ou jpg. Il fallait ensuite attendre longtemps que les fichiers soient téléchargés via les modems de type dial-up qui étaient la norme à l’époque.

Ron Sofer précise encore que « l’application TELMAP envoyait l’information sous forme de données. Cela rendait beaucoup plus facile le téléchargement. » C’est cet aspect qui a permis à l’entreprise de trouver sa place sur le marché. Depuis lors, la firme a continué à travailler sur des innovations concernant son application centrale, encourageant son utilisation par les GPS installés dans les smart phones actuels.
Re: HIGH-TECH et INNOVATION - VOITURE ELECTRIQUE
01 septembre 2010, 15:10
Nouveau : un prix israélien de l’innovation



A l’instar d’autres dirigeants mondiaux (Nicolas Sarkozy, Gordon Brown et Arnold Schwarzenegger) le Premier ministre Binyamin Netanyahu octroiera en novembre prochain pour la première fois un prix israélien de l’innovation dans le cadre de la Semaine mondiale de l’innovation.
Le prix de 75.000 shekels sera attribué à des lauréats issus de 3 secteurs de la population : les femmes, les jeunes et les habitants de la périphérie.

Ce nouveau prix israélien de l’innovation témoigne encore une fois de La foi juive qui encourage le progressisme.

Les Israéliens se lancèrent en effet très tôt après l’indépendance dans la technologie et la recherche. La réussite technologique d’Israël est l’aboutissement du rêve sioniste qui encourage le libre échange intellectuel et la créativité technique. Tel-Aviv est devenue l’une des plus grande place mondiale ou l’esprit d’entreprenariat est mis en avant.

Israël a le taux le plus élevé de start-up par habitant (et de loin) par rapport au reste du monde. Netanyahu prône la vision qui dit qu’Israël va devenir le Hong Kong du Moyen-Orient, avec des avantages économiques qui se repandraient dans tout le monde arabe. Les israéliens ont dépensé des milliards de dollars pour construire des centres de recherche scientifique pointus.

Israël a consacré 4% du PIB en recherche , soient les dépenses les plus fortes du monde La recherche et développement civile (R&D) a absorbé 4% du PIB d’Israël en 2009. En termes courants, il s’agit d’une dépense de 31 milliards de shekels, soit environ 6 milliards d’euros. Les dépenses de R&D de 2009 (4% du PIB ) ont légèrement diminué par rapport à 2008 (4,3% du PIB ), mais elles restent les plus élevées des pays développés de l’OCDE.

Seulement cinq pays occidentaux consacrent plus de 3% de leur PIB à la R&D: la Finlande (3,7%), la Suède (3,6%), le Japon et la Corée (3,4%), et la Suisse (3,0%). En 2008, la France a consacré un peu moins de 2% de son PIB à sa R&D, soit la moitié de la dépense israélienne.

Selon l’Institut de la Statistique qui vient de publier ces chiffres, la R&D en Israël est principalement financée par le secteur des entreprises avec 80% des fonds, contre 14% pour le secteur public. Le reste est financé par les universités (2%), les associations à but non lucratif (2%) et des fonds étrangers (3%). Au cours des quatre dernières années, on a pu constater que la part du secteur privé dans le financement de la R&D a augmenté .


Ftouh Souhail
Re: HIGH-TECH et INNOVATION - VOITURE ELECTRIQUE
04 octobre 2010, 15:12
Innovation à l'israélienne: un laboratoire de la taille d'un pays - Par Philippe Mercure - La Presse ( Canada ) - 1 octobre 2010



Le désert du Néguev, en Israël, est une terre hostile à toute forme de vie. Si bien qu'en arrivant au kibboutz de Mashabei Sade, on croit d'abord être victime de nouveaux mirages.

Ils transforment le soleil en électricité, conçoivent des logiciels qu'ils vendent au monde entier, vont jusqu'à faire «pousser» des poissons dans le désert: les Israéliens inventent, brevettent et lancent des entreprises plus que quiconque sur la planète. Le Québec, qui traîne la patte en matière d'innovation, peut-il apprendre de l'État hébreu?

Le thermomètre indique 39 degrés Celsius. Le paysage se résume à du sable parsemé d'arbustes desséchés. Au loin, l'air chauffé par le bitume miroite, donnant l'impression que la route s'apprête à plonger dans l'eau.

Le désert du Néguev, en Israël, est une terre hostile à toute forme de vie. Si bien qu'en arrivant au kibboutz de Mashabei Sade, on croit d'abord être victime de nouveaux mirages.

Au bout d'une rangée de palmiers et d'oliviers, on aperçoit des tuyaux qui surgissent du sol, projetant une eau brune dans des bassins. Tali Goldman y lance une poignée de nourriture. Des bouillons agitent l'eau, laissant voir des bêtes d'un demi-mètre de longueur.

«Des barramundis australiens», explique la jeune femme.

Des poissons en plein désert?

Après quelques jours à parcourir Israël, on en vient à se demander ce que ses habitants peuvent bien encore inventer.

Une question que se posent de plus en plus d'investisseurs, de multinationales et de gouvernements du monde entier, y compris au Québec.

C'est que les idées audacieuses sont partout dans l'air en Israël.

Plus haut taux de brevets par habitant au monde, plus grande concentration d'entreprises en démarrage de la planète, plus grande proportion du produit intérieur brut ( PIB ) investi en recherche et développement de tous les pays: Israël attire aussi, et de loin, plus de capital-risque par habitant que toutes les autres économies, y compris celle des États-Unis.

À Tel-Aviv, métropole bourdonnante, les boîtes de technologies de l'information et de biotechnologie pullulent. «Nous venons de vendre des logiciels à la plus grande banque d'Israël», dit Lanir Shacham, 35 ans, qui a lancé son entreprise techno.

Où est le secret? Samuel Appelbaum a sa petite idée là-dessus. Comme tout le monde en Israël, ce biologiste de l'Université Ben-Gourion du Néguev a une histoire à raconter.

La sienne débute dans les années 80, alors que ses voisins creusent le sol du désert pour trouver de l'eau potable. Quand ils tombent sur des réserves d'eau chaude et salée, l'enthousiasme est mitigé. Jusqu'à ce que M. Appelbaum propose de pomper l'eau à la surface pour y élever des poissons de mer.

«Les gens m'ont dit: quoi? Des poissons dans le désert? Mais c'est absurde!» raconte-t-il.

Aujourd'hui, une vingtaine de fermes piscicoles parsèment le désert du Néguev. On y élève autant des poissons d'aquarium qui sont exportés en Europe que des tilapias qui finissent en filets dans les restos de Tel-Aviv.

Mieux: on a découvert qu'une fois remplie d'excréments de poisson, l'eau est excellente pour irriguer et fertiliser. À proximité des bassins, on fait maintenant pousser olives, dates et tomates qu'on expédie jusqu'en Grèce et en Espagne.

«C'est simple: nous n'avons pas le choix, dit M. Appelbaum pour expliquer les idées qui déferlent sur son pays. Israël n'a pas beaucoup d'eau. Nous n'avons pas de mines. Même si nos voisins ont du pétrole, nous n'en avons pas. La seule ressource que nous avons, c'est nos cerveaux.»

Là où M. Appelbaum évoque la nécessité, d'autres parlent de goût du risque, de désir de contribuer à son pays, d'un climat social propice à l'entreprenariat.

«Il y une époque où les mères juives voulaient que leur fils devienne médecin ou avocat. Aujourd'hui, elles veulent qu'il soit entrepreneur en haute technologie», dit Eugene Kandel, directeur du Conseil national économique du bureau du premier ministre Benyamin Nétanyahou.

La riche diaspora juive? Nul doute qu'elle a fortement contribué à financer l'innovation israélienne et à lui ouvrir les marchés internationaux. «Les connections sont importantes pour faire voyager l'innovation, dit Eitan Yudilevich, directeur de BIRD, fondation qui met en lien des entreprises israéliennes et américaines. Mais elles n'expliquent pas l'innovation elle-même. Excusez-moi, mais dire que la diaspora est responsable de l'esprit d'innovation de ce pays, c'est n'importe quoi.»

Devant ce vent d'entrepreneuriat, le gouvernement israélien a accouché d'initiatives-clés qui ont permis de l'encadrer et de le faire fleurir . Attirées autant par les mesures d'encouragement que le talent et les idées, les multinationales sont rapidement débarquées, amenant avec elles l'argent, les réseaux et l'expertise.

Aujourd'hui, dans leurs bureaux vitrés de Tel-Aviv avec vue sur la Méditerranée, une armée de financiers mise des millions de dollars, souvent étrangers, sur les entreprises en démarrage les plus prometteuses du pays. Leur rêve: les voir percer les marchés mondiaux... et faire un coup d'argent par la bande.

«De l'idée initiale à la formation d'une entreprise qui vend pour 10 millions de dollars par année, la machine est très bien huilée», se félicite Eugene Kandel, du gouvernement.

Avec Silicon Valley ou Bangalore, en Inde, Israël est l'une des rares régions du monde à avoir accouché d'un véritable écosystème d'innovation. Sa progression est faramineuse. Entre 2000 et 2005, les investissements étrangers ont triplé en Israël; la proportion du capital-risque international du pays a doublé.

Aujourd'hui, compte tenu de sa taille, Israël est tout simplement la machine à inventer la plus efficace de la planète.
Re: HIGH-TECH et INNOVATION - VOITURE ELECTRIQUE
04 octobre 2010, 15:23
Israël: quand goût du risque rime avec désir de gagner - Par Philippe Mercure - La Presse (Canada) - 2 octobre 2010


Lanir Shacham y circule comme un roi. Les affaires roulent. Correl Sense compte déjà 60 employés, dont 15 aux États-Unis et 10 à Bangalore, en Inde.

Révolution agricole, biotechnologie, informatique, technologies propres: les Israéliens inventent, brevettent et lancent des entreprises plus que quiconque sur la planète. Aujourd'hui, La Presse Affaires plonge dans les rouages de cette machine à inventer. Au menu: audace, forces armées et interventions gouvernementales.

Lanir Shacham a débuté sa carrière professionnelle en claquant des portes.

La première était celle d'une boîte en démarrage lancée par une connaissance. M. Shacham l'a rapidement quittée, mécontent de son patron. «Un pur idiot en affaires, lance-t-il. Il était très fort en technologie, mais c'était géré de façon très médiocre - et ça, c'est un compliment.»

La deuxième porte claquée est d'un autre gabarit: c'est celle d'IBM, qui exploite un important centre de recherche en Israël. Lanir Shacham y a travaillé pendant trois ans avant d'exiger une augmentation de salaire. Quand celle-ci a été refusée, il a démissionné. Puis il a démarré sa propre compagnie, Correl Sense.

Cinq ans plus tard, dans les locaux de l'entreprise, certains murs laissent encore voir les feuilles de gypse. Les bureaux où travaillent des jeunes en sandales sont jonchés de canettes de boisson énergisante.

Lanir Shacham y circule comme un roi. Les affaires roulent. Correl Sense compte déjà 60 employés, dont 15 aux États-Unis et 10 à Bangalore, en Inde. L'entreprise vient de vendre à la plus grande banque d'Israël des logiciels capables de suivre la trace électronique des transactions bancaires. À 35 ans, M. Shacham rêve de fortune.

«En Israël, si vous voulez conduire une belle voiture, manger dans des restaurants décents, voyager dans de beaux endroits, vous n'y arriverez pas en faisant du neuf à cinq. Travailler pour quelqu'un d'autre, de toute façon, c'est de l'esclavage moderne.»

Il existe un mot hébreu pour décrire le caractère de Lanir Shacham: chutzpah. En Israël, impossible de discuter des causes de la vague entreprenariale qui y déferle sans l'entendre. Si chutzpah n'a pas d'équivalent direct français, des mots comme audace et témérité, mais aussi arrogance et insolence, ont été utilisés pour le décrire.

«Chutzpah, ça veut dire avoir du culot, oser faire quelque chose», résume Sharon Lewis, une Montréalaise d'origine qui travaille dans l'industrie du capital-risque de Tel-Aviv.

L'expression est utilisée jusqu'au bureau du premier ministre Benyamin Netanyahou, où le responsable des politiques économiques, Eugene Kandel, le considère comme son meilleur allié.

«Lancer une entreprise demande d'abandonner le confort d'un emploi stable, d'être prêt à vivre avec un très petit budget, d'avoir une confiance en soi démesurée. C'est un trait culturel, mais qui peut être encouragé - par des cours d'entreprenariat dans les écoles, par exemple», dit-il.

En 2006, Jack Levy a quitté Wall Street pour fonder Israel Cleantech Ventures, une boîte de capital-risque de Tel-Aviv spécialisée en technologies propres. Il croit aussi que la «chutzpah» explique bien des choses dans son pays d'accueil.

«Israël possède une culture d'entreprenariat peut-être unique au monde, dit-il. Quand vous dites aux gens: je suis dans la haute technologie, j'ai lancé ma compagnie, c'est extrêmement bien perçu - même si ça veut dire que vous êtes cassé et que vous travaillez dans des cafés faute de bureau.»

Israël, observe-t-il, est un pays où le goût du risque est valorisé à l'extrême. «Le pays en soi est un risque, une entreprise en démarrage», lance-t-il. Surtout, Israël est un endroit où il est permis de se casser le nez.

«Ici, l'échec n'est pas un stigmate. En Europe, quelqu'un qui a échoué en affaires a beaucoup de difficulté à trouver des fonds. Ici, des gars viennent me voir en disant: Écoute. J'ai fait ça et ça n'a pas marché pour telle raison. Maintenant je vais faire ça de telle autre façon et ça va marcher. Et vous savez quoi? Ils ont raison.»

Ceux qui se sont frottés à l'énergie et la «chutzpah» des Israéliens, en tout cas, s'en souviennent. Céline Bak est à la tête du Mitchell Russell Group, une firme canadienne de consultants en technologie. En 2000, son ancienne entreprise, Solect, a été avalée par l'israélienne Amdocs. «Les gens d'affaires du secteur technologique en Israël, ce sont les gens d'affaires les plus durs que vous pouvez voir, dit-elle. Ils jouent pour gagner. Ils ont énormément d'énergie, ils sont très intelligents et ils travaillent beaucoup. Leur perspective, c'est que si tu ne gagnes pas, tu perds. Et quand tu perds, tu peux tout perdre.»
Re: HIGH-TECH et INNOVATION - VOITURE ELECTRIQUE
04 octobre 2010, 15:32
Entre innovation et ressources naturelles - Par Philippe Mercure - La Presse ( Canada ) - 4 octobre 2010

Imaginez deux territoires d'un peu plus de 7 millions d'habitants, qui font rouler des économies de taille similaire.

Le premier est immense et gorgé de ressources naturelles. Il est directement branché sur la plus grande économie de la planète, est stable et sûr.

L'autre est 70 fois plus petit et recouvert à 60% par le désert. Son sous-sol est pauvre et l'eau y est rare. Depuis sa création, il fait les manchettes pour son implication dans le conflit armé le plus médiatisé de la planète. Plusieurs de ses voisins ont d'ailleurs mis sa destruction à leur agenda.

Si vous étiez un investisseur, où placeriez-vous vos billes? La réponse semble évidente.

En 2006, pourtant, quand le célèbre investisseur américain Warren Buffett s'est risqué à faire son premier investissement hors des États-Unis, c'est vers une entreprise israélienne, Iscar, qu'il s'est tourné.

Il est loin d'être seul. En 2009, 1,12 milliard US de capital-risque a été investi en Israël, contre 431 millions de dollars canadiens au Québec - à peu près trois fois moins.

De tous les pays du monde, c'est Israël qui investit la plus grande proportion de son PIB en recherche. Les chiffres montrent qu'il en retire amplement les bénéfices.

On pourrait répondre que, justement, grâce à ses ressources naturelles, le Québec n'a pas à innover autant qu'Israël. Il peut compter sur ses mines, ses forêts, son eau et ses terres cultivables.

«C'est une attitude de XXe siècle, dénonce cependant Raymond Bachand. Au XXIe siècle, si on veut gagner - et on peut gagner! -, c'est par la créativité et l'innovation qu'on va le faire.»

Albert de Luca, associé au service de fiscalité et programmes incitatifs chez Samson Bélair Deloitte et Touche, rappelle depuis longtemps que l'innovation est la clé de la productivité des entreprises et qu'elle est essentielle pour bâtir une économie moderne.

«Si le Québec doit se trouver un créneau, ce ne doit pas être dans les matières premières comme on l'entend trop souvent, dit le spécialiste. Ce qu'il faut faire, c'est prendre la richesse qui découle des matières premières et l'investir en innovation.»

POPULATION 2009

Québec 7 828 879 begin_of_the_skype_highlighting              7 828 879      end_of_the_skype_highlighting begin_of_the_skype_highlighting              7 828 879      end_of_the_skype_highlighting

Israël 7 169 556

PIB PAR HABITANT ($ US)

Québec 33 956

Israël 26 824

BREVETS DÉPOSÉS EN 2008 (OCDE)

Québec 1882

Israël 4894

% DU PIB INVESTI EN RECHERCHE

Québec 2,63% (2007)

Israël 4,86% (2008)

CROISSANCE DU PIB EN 2009

Québec -1%

Israël +0,7%
Re: HIGH-TECH et INNOVATION - VOITURE ELECTRIQUE
04 octobre 2010, 15:42
Israël: virage vers une économie verte - Par Philippe Mercure - La Presse ( Canada ) - 1 octobre 2010


Naty Barak, directeur du développement durable de Netafim, qui a inventé le concept de l'irrigation goutte-à-goutte.

Que ce soit pour déposer des brevets, lancer des entreprises ou attirer du capital-risque, les Israéliens dominent la planète quand il s'agit d'innover. Et après la biotechnologie et les technologies de l'information, le pays s'impose maintenant dans le secteur en plein boom des technologies propres.

La voiture démarre sans bruit, puis accélère de façon étonnamment fluide. «Il n'y a pas de transmission», souligne Tal Agassi avec un sourire.

Après quelques tours de piste, M. Agassi nous demande de garer le véhicule, puis d'en extraire un cordon de l'endroit où se trouve habituellement l'entrée du réservoir à essence. Il indique une borne électrique où le brancher.

Nous sommes au centre de démonstration de l'entreprise Better Place, à Tel-Aviv, et nous venons de conduire une voiture électrique.

«Dans quelques années, tous les Israéliens rouleront là-dedans», proclame M. Agassi, responsable du déploiement international pour Better Place.

Better Place est sans contredit le plus grand pari technologique et financier actuellement placé sur Israël. L'entreprise a été fondée par le frère de Tal, Shai, avec l'appui actif de l'actuel président d'Israël et Prix Nobel de la paix Shimon Peres.

Si Better Place a enregistré son siège social en Californie, elle demeure une initiative purement israélienne. Et quand l'entreprise s'est donné comme mission de démontrer à la planète qu'un pays complet pouvait rouler sans pétrole, c'est Israël qui a été choisi comme laboratoire.

À entendre parler Tal Agassi, on ne peut s'empêcher de penser qu'il est en train de rêver en couleur. Mais si les frères Agassi sont des rêveurs, ils peuvent se vanter de ne pas être seuls.

L'entreprise s'est allié les services de Nissan-Renault, qui achève la construction de la première vague de voitures électriques qui doivent prendre d'assaut les routes israéliennes dès l'an prochain. Avec des partenaires comme Cisco et IBM, Better Place a aussi commencé à déployer son réseau de prises électriques partout dans le pays.

L'argent? Sans afficher un cent de profit, Better Place a récolté près de 750 millions US pour lancer ses opérations, ce qui en fait l'une des entreprises en démarrage les plus importantes de l'histoire. HSBC, Morgan Stanley et la banque australienne Macquarie comptent parmi les investisseurs.

Quant aux limites techniques qui freinent la commercialisation des voitures électriques depuis si longtemps, M. Agassi les rejette d'un revers de la main.

Le coût des batteries, par exemple, demeure très élevé, convient le jeune homme. Sauf qu'avec Better Place, le consommateur n'aura jamais à l'assumer. La batterie appartiendra à l'entreprise, qui vendra des forfaits d'utilisation. Il faut penser à Better Place comme à un fournisseur de téléphone cellulaire qui vendrait des kilomètres plutôt que des minutes.

L'autonomie des batteries? «La réponse, c'est l'infrastructure», répond M. Agassi. Une centaine de stations d'échange seront installées sur les routes d'Israël. Les automobilistes y troqueront leur batterie vide contre une pleine, réglant le problème du temps de recharge.

Après Israël, Better Place vise le Danemark et l'Australie. La Chine, le Japon, la Californie, Hawaii et l'Ontario sont aussi dans les cartons.

«Better Place a démarré il y a trois ans avec une idée folle. Aujourd'hui, c'est du tangible», martèle Tal Agassi.

La Silicon Valley de l'eau... et du soleil

La puce Centrino d'Intel. Le robot-pilule muni de caméras pour explorer le corps humain. Le logiciel ICQ que vous avez utilisé lors de vos débuts sur l'internet. En Israël, impossible de discuter avec quelqu'un sans qu'il vous mentionne fièrement une innovation israélienne qui a conquis le monde.

Mais si Better Place illustre une chose, c'est que le pays ne s'est pas contenté de ces succès passés. Israël a pris à toute allure le virage des technologies propres, le secteur industriel qui a attiré le plus de capital-risque sur la planète l'an dernier avec 5,6 milliards US.

Dès 2006, à l'époque où l'expression «technologies propres» était encore largement inconnue, Jack Levy a quitté Wall Street pour fonder à Tel-Aviv Israel Cleantech Ventures (ICV), le premier fonds de capital-risque du pays consacré au secteur.

«On sentait que c'est en Israël que ça se passait», dit-il. Aujourd'hui, ce pays d'à peine 7 millions d'habitants compte 25 fonds actifs en technologies propres. Depuis sa fondation, ICV a étudié près de 900 occasions d'investissements.

«Le boom est énorme. Énorme», dit M. Levy.

Au printemps, l'influente firme de recherche américaine Cleantech Group a attribué à Israël un titre surprenant pour un pays recouvert à 60% par le désert - celui de «Silicon Valley de l'eau».

L'État hébreu recycle aujourd'hui 70% de son eau - trois fois plus que le pays qui trône en deuxième place, l'Espagne. Et exporte massivement les technologies qu'elle développe.

Irrigation, traitement des eaux usées, désalinisation: selon le Cleantech Group, l'industrie de l'eau israélienne a atteint 1,4 milliard US en 2008 et pourrait grimper à 2,5 milliards dès 2011.

C'est évidemment la rareté de l'eau qui a amené les Israéliens à en tirer le maximum. Mais s'il y a une ressource qui abonde dans ce pays, c'est bien le soleil. Et ça n'empêche pas David Faiman de l'exploiter.

À l'Université Ben-Gourion du Néguev, ce chercheur s'est fait bâtir un laboratoire tout droit sorti d'un film de science-fiction.

À travers un bataclan de miroirs dispersés dans le sable trône «la soucoupe» - une parabole de 10 mètres de diamètre qui concentre les rayons du soleil.

«Ne me parlez pas de panneaux solaires. Je ne crois pas aux panneaux solaires», annonce d'emblée David Faiman. Il s'agit là de l'un des deux sujets tabous à ne pas aborder avec lui, l'autre étant le climat pluvieux de son Angleterre natale.

«Je déteste le climat anglais», tonne cet original, qui s'est construit sur le campus une maison remplie de ses propres inventions qui se chauffe et se climatise sans électricité.

Selon David Faiman, les panneaux solaires ne pourront jamais produire de l'électricité à un prix intéressant parce que le silicium dont ils sont faits est trop coûteux pour être utilisé à grande échelle.

Sa solution: concentrer la lumière du soleil avec des matériaux bon marché comme le verre ou le métal, puis diriger toute cette lumière sur une cellule de silicium beaucoup plus petite.

Les idées de M. Faiman et de son groupe ont déjà conduit à la formation de deux entreprises, l'israélienne Zenith Solar et l'américaine SolFocus.

Ce sont loin d'être les seuls exemples. BrightSource Industries, entreprise enregistrée à Jérusalem et aujourd'hui bras de l'américaine BrightSource Energy, a suscité l'intérêt d'investisseurs comme Google, Morgan Stanley et JP Morgan.

Mais c'est la multinationale Siemens qui a vraiment attiré l'attention sur la technologie solaire israélienne l'an dernier en achetant l'une des boîtes les plus prometteuses du secteur, Solel. Prix payé: 418 millions US.
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