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TSAHAL

Envoyé par lapid 
TSAHAL
09 septembre 2007, 08:06
Tout ce qui concerne Tsahal
Le budget annuel de Tsahal décodé
06 septembre 2007, 22:13
Le budget annuel de Tsahal décodé - 4 septembre 2007 -

Le budget annuel de Tsahal montre que l’armée investit de manière étonnante dans l’achat d’équipements et le développement de technologies afin d’affronter le terrorisme palestinien, une éventuelle confrontation avec la Syrie et la menace iranienne. La volonté émise par le ministre de la Défense Ehoud Barak il y a quelques jours, de renforcer les rangs de Tsahal semble donc tomber à l’eau.

Explications en images.

[www.infolive.tv]
Les jets israéliens peuvent-ils détruire les installations nucléaires iraniennes?
04 septembre 2007, 05:51
Les jets israéliens peuvent-ils détruire les installations nucléaires iraniennes? - par Daniel Pipes - Pour le New York Sun - 12 juin 2007

Version originale anglaise: Israeli Jets vs. Iranian Nukes

Adaptation française: Alain Jean-Mairet

Pour prévenir une «évolution catastrophique», indique Middle East Newsline, George Bush a décidé de ne pas attaquer l'Iran. Une source de l'administration explique que pour Washington, une coopération avec l'Iran est «nécessaire au retrait [des forces américaines] en Irak».

Si l'information est exacte, elle implique que l'État juif est maintenant seul contre un régime qui menace de «rayer Israël de la carte» et qui construit les armes nucléaires pour le faire. Les leaders israéliens signalent que leur patience est à bout; le vice-Premier ministre Shaul Mofaz avertissait ainsi récemment que «les efforts diplomatiques doivent donner des résultats d'ici la fin de 2007».

Les Forces de défense israéliennes (FDI) sont-elles capables de stopper le programme nucléaire iranien?

La réponse à de telles questions est en principe fournie par les analyses top secrètes des agences de renseignement. Mais des outsiders de talent peuvent aussi s'y essayer en recourant à des sources publiques. Whitney Raas et Austin Long ont étudié cette problématique au Massachusetts Institute of Technology (MIT) et ont publié leur impressionnante analyse, «Osirak Redux? Assessing Israeli Capabilities to Destroy Iranian Nuclear Facilities» (Réédition d'Osirak? Évaluation des capacités d'Israël de détruire les équipements nucléaires iraniens), dans le journal International Security.

Raas & Long se concentrent exclusivement sur la faisabilité et n'abordent pas les questions d'opportunité politique ou d'incidences stratégiques: si le commandement central israélien décidait d'endommager les infrastructures iraniennes, ses forces armées seraient-elles en mesure de remplir cette mission? Les auteurs examinent les cinq éléments suivants d'un raid réussi:


L'usine d'enrichissement d'uranium à Natanz.

Renseignements. Entraver la production de matériel fissile implique la mise hors d'état de trois installations seulement de l'infrastructure nucléaire iranienne. Ce sont, dans l'ordre d'importance croissant, l'usine de production d'eau lourde et les réacteurs de production de plutonium en construction à Arak, une usine de conversion d'uranium à Ispahan et une usine d'enrichissement d'uranium à Natanz. Les auteurs relèvent que la destruction des installations de Natanz «est cruciale pour empêcher l'Iran de progresser vers la nucléarisation».

Armement. Pour avoir de bonnes chances d'endommager suffisamment les trois installations, il faut – compte tenu de leur taille, du fait qu'elles sont enterrées, des armes à disposition des forces israéliennes et de différents autres facteurs – 24 bombes de 5000 livres (2,2 t) et 24 bombes de 2000 livres (900 kg).

Plateforme. Observant l'«étrange amalgame de technologies» dont disposent les Iraniens et les limitations de leur aviation de chasse et de leur défense au sol face aux équipements high-tech de l'armée de l'air israélienne, Raas & Long estiment que les FDI doivent engager une force relativement modeste de 25 F-15I et 25 F-16I.

Itinéraires. Les jets israéliens peuvent atteindre leurs cibles par trois itinéraires: la Turquie par le nord, la Jordanie et l'Irak au centre ou l'Arabie Saoudite au sud. En termes de carburant et de chargement, les trois options sont envisageables.

Forces de défense. Plutôt que de prédire l'issue d'une confrontation entre Israël et l'Iran, les auteurs calculent le nombre d'avions, sur les 50 engagés, qui devraient atteindre leurs cibles pour que l'opération réussisse. Ils estiment ainsi qu'au moins 24 avions doivent atteindre Natanz, six Ispahan et cinq Arak ou les 35 ensemble. En d'autres termes, la défense iranienne doit stopper au moins 16 des 50 avions, soit un tiers de l'escadre aérienne. Les auteurs considèrent qu'un tel résultat serait «considérable» pour Natanz et «pratiquement inimaginable» pour les deux autres cibles.

Dans l'ensemble, Raas & Long estiment que la modernisation constante des forces aériennes israéliennes leur donne «la capacité de détruire des cibles iraniennes même bien protégées avec des chances raisonnables de succès». Au terme d'une comparaison entre une opération en Iran et l'attaque par Israël du réacteur irakien d'Osirak en 1981, laquelle s'est soldée par une réussite complète, ils concluent que le projet iranien «ne semble pas présenter plus de risques» que le raid de 1981.

Le grand point d'interrogation planant sur l'opération et au sujet duquel les auteurs renoncent à émettre des spéculations, est de savoir si les gouvernements turc, jordanien, américain ou saoudien permettraient aux Israéliens de pénétrer leur espace aérien (l'espace irakien étant sous contrôle américain). À moins que les Israéliens n'obtiennent d'avance la permission de traverser ces territoires, leurs jets pourraient avoir à mener des combats en cours de route. Ce facteur est le plus périlleux de l'ensemble du projet (les FDI pourraient atténuer ce problème en volant le long des frontières, par exemple celle séparant la Turquie et la Syrie, permettant ainsi aux deux pays de prétendre que les avions israéliens ont emprunté l'espace aérien de leur voisin).

Raas & Long laissent entendre mais ne mentionnent pas que les FDI pourraient aussi atteindre l'île de Kharg, par laquelle est exporté plus de 90% du pétrole iranien, ce qui porterait un coup sévère à l'économie iranienne.

Le fait que les forces israéliennes aient «une chance raisonnable de réussir» à détruire unilatéralement les principales installations nucléaires iraniennes pourrait contribuer à décourager Téhéran de poursuivre son programme d'armement. L'étude de Raas & Long favorise donc une issue diplomatique. Ses résultats méritent une diffusion aussi large que possible.

Un F-15I
Pièces jointes:
F-151 - 354.jpg
La parabole de l'oncle Sam et de la tante Jane
04 septembre 2007, 04:57
La parabole de l'oncle Sam et de la tante Jane - Par le Dr. Joel Fishman - Pour Makor Rishon - vendredi 24 août 2007 -

Titre original : The Parable of Uncle Sam and Aunt Jane

Traduction : Objectif-info

Le week-end dernier, les représentants des États-Unis et d'Israël ont annoncé le succès d'une négociation sur la fourniture d'armements qui s'est conclue par un accord avantageux. Les journalistes ont longuement souligné que l'arrangement était particulièrement attractif parce qu'il ne contenait aucune condition restrictive pour l'utilisation de ces armements ; de plus il pourrait être exécuté sous forme d'achats auprès d'entreprises israéliennes à concurrence du quart de son montant total. Nicolas Burns, le sous-secrétaire d'état aux affaires politiques a indiqué que l'accord ne contenait ni condition particulière, ni annexe, et que cette aide ne dépendait pas des choix de la politique israélienne. Selon Herb Keinon, le journaliste chargé des questions diplomatiques du Jérusalem Post, Burns a souligné que l'aide intervenait à un moment où l'Iran "revient 'au premier plan' et cherche en même temps à se doter d'armes nucléaires et à étendre ses moyens conventionnels d'influence dans la région." Il a ajouté : "nous observons cette région et nous sommes convaincus que l'existence d'un Israël fort et en sécurité est dans l'intérêt des États-Unis. (11 août)." Alors que cette déclaration témoigne d'une politique américaine généreuse, on peut facilement imaginer qu'il pourrait bien y avoir, derrière cette transaction avantageuse et ce calendrier, un développement inédit dans le dialogue bilatéral israélo-américain.

Une anecdote brève mais véridique peut contribuer à éclairer la situation. Un vieil ami de l'époque de mes études universitaires issu d'une bonne famille de Boston me raconta il y a longtemps l'histoire de sa défunte grande tante Jane. Quand elle mourut, ses héritiers découvrirent qu'elle possédait une collection extraordinaire de bijoux de haute joaillerie. Tante Jane était une belle femme qui avait épousé successivement quatre messieurs très riches, qui étaient tous beaucoup plus vieux qu'elle. Comme ses maris successifs ne pouvaient pas l'honorer autrement, ils lui offrirent des bijoux onéreux à titre de compensation.

De fait, il n'y a rien de mal à accepter des cadeaux coûteux, en particulier quand le donateur est un ami qui fait preuve d'une aussi grande générosité sans exiger de contreparties. La question qui se pose ici est de savoir ce que cette nouvelle contribution américaine a à voir avec le cas de la tante Jane. N'est-ce pas, en dépit de l'affection personnelle que le Président Bush éprouve pour Israël, parce que les États-Unis sont dans l'incapacité d'intervenir militairement pour empêcher l'Iran de devenir une puissance nucléaire ?

Deux raisons vont dans le sens de cette interprétation. Premièrement, le président Bush, qui doit défendre en permanence la poursuite de la guerre en Irak contre une opposition intérieure féroce, n'est pas en mesure de lancer une autre campagne militaire au Moyen-Orient. En outre, son mandat présidentiel approche de son terme

Deuxièmement, l'Amérique ne peut pas obliger ses partenaires européens à rejoindre une coalition pour une intervention militaire contre l'Iran. Les pays européens, unis au sein de l'Union européenne, ont adopté une politique étrangère commune et ils n'ont pas vraiment intérêt à aider l'Amérique à consolider sa présence dans la région. Ils aimeraient plutôt prendre la place de l'Amérique et s'assurer le contrôle des ressources naturelles de l'hémisphère. Il est possible que l'Union européenne incline pour une Amérique affaiblie, même cela se traduit par un Iran nucléaire.

Le tableau tracé ci-dessus, même s'il n'est correct qu'en partie, peut expliquer pourquoi l'oncle Sam est en train d'offrir à l'État d'Israël des cadeaux d'une valeur pareille.

Le Dr. Joël Fisman est membre du Centre de Jérusalem pour les Affaires Publiques. (Jerusalem Center for Public Affairs)
Ehoud Barak remet à l’ordre du jour la privatisation des industries militaires
03 septembre 2007, 22:46
LU SUR Actualites - Par Kfir - 3 septembre 2007 -

Ehoud Barak remet à l’ordre du jour la privatisation des industries militaires

Après qu’Amir Peretz, son prédécesseur à la tête du Parti travailliste et du ministère des Finances ait gelé le processus de privatisation des industries militaires, Ehoud Barak le relance. Une des alternatives étudiée est la fusion des industries militaires avec la société de défense Rafael ou les industries aéronautiques israéliennes (IAI).

Le principal obstacle au projet reste cependant les dettes des industries militaires, qui se montent à plus de 2 milliards de shekels.

Les discussions ont repris mais les différents partis sont loin de s’entendre. Les représentants du Trésor seraient favorables à une privatisation totale, suivant le plan initié par l’ancien ministre des Finances, Binyamin Netanyahou. Mais le ministère de la Défense tient à garder sous son contrôle les départements les plus sensibles des industries militaires, pour des raisons de sécurité.
Histoire secrète de la bombe israélienne
02 septembre 2007, 02:33
Histoire secrète de la bombe israélienne - 24 décembre 2006 - par PHILIPPE GAILLARD

Avant même la création de l’État d’Israël, Ben Gourion avait décidé qu’il lui faudrait se doter d’un arsenal atomique et en rester le seul détenteur dans la région.

Soixante et un ans après l’explosion, au Japon, des deux bombes atomiques alors existantes, qui mit fin à la Seconde Guerre mondiale, près de trente mille « têtes actives » sont stockées dans les arsenaux des pays qui en sont dotés. Aucune nouvelle explosion, délibérée (hors des essais) ou accidentelle, n’a eu lieu. Pour la première fois dans l’histoire des guerres, des puissances grandes ou moyennes sont entrées en conflit sans faire usage d’une arme qui leur aurait assuré, à coup sûr, la suprématie.

C’est que deux notions nouvelles sont apparues dans la stratégie : l’équilibre de la terreur, qui a empêché la guerre froide de devenir chaude, et la dissuasion nucléaire, avatar complexe et subtil de la première, qui retient les belligérants au bord du gouffre.

Enfin, la menace s’est déplacée. On n’imagine plus, à moyen terme, l’emploi d’une arme nucléaire (bombe A) ou thermonucléaire (bombe H) sur un champ de bataille européen. Le risque réel, celui de l’emploi d’un engin atomique, ou virtuel, la dissuasion exercée par un projet nucléaire dont un État laisse imaginer qu’il a abouti, se développe dans la zone majeure de crise que constituent, en ce début du XXIe siècle, le Proche-Orient et le Moyen-Orient.

Là, un seul pays, Israël, détient un arsenal nucléaire. Un second, l’Iran, dont le chef du gouvernement multiplie les déclarations agressives contre le premier, est fortement soupçonné de vouloir en acquérir un. Dans ce contexte, quand le Premier ministre israélien viole, dans une interview diffusée le 11 décembre, le secret officiel qui couvrait l’existence même des bombes de son pays, il ne peut s’agir d’un lapsus. C’est pourtant ce que prétend la porte-parole d’Ehoud Olmert, et on pourrait soutenir qu’il s’agit d’un non-événement, puisque ce secret était, depuis très longtemps, celui de Polichinelle. Mais, preuve qu’il y a du nouveau, les médias israéliens se sont sentis libérés par la censure, et celle-ci n’est pas intervenue.

On comprend alors que cette levée d’un faux secret est une avancée tactique. Elle pourrait s’inscrire, relève l’éditorialiste Ronen Bergman dans le quotidien Yedioth Ahronoth, « dans la lignée des déclarations récentes du Premier ministre destinées à avertir les Occidentaux que, s’ils ne s’occupent pas de l’Iran, Israël s’en chargera ». Cette menace apparaît crédible quand on se rappelle la destruction du réacteur nucléaire irakien en construction Osirak par un bombardement israélien le 7 juin 1981.

Ainsi vient à point la publication d’un livre du journaliste israélien Michael Karpin, vaste enquête journalistique, historique et scientifique pertinemment sous-titrée : « Comment Israël devint nucléaire et ce que cela signifie pour le monde ».

L’auteur fait remonter la « préhistoire » de l’armement nucléaire israélien aux années 1930, précisément à la révolte arabe de 1935-1939 en Palestine contre la puissance mandataire britannique et contre le colonisateur sioniste. C’est alors, donc antérieurement à la Shoah, que David Ben Gourion, président de l’Agence juive et qui sera le premier chef du gouvernement israélien, se convainc que ses coreligionnaires seront exterminés par les Arabes s’ils ne sont pas protégés par une armée plus puissante que l’ensemble des forces de la région. Tout naturel­lement, cette « doctrine Ben Gourion » inclura, à partir de 1945, la volonté d’acquérir un arsenal atomique et d’empêcher les voisins d’Israël d’entrer en compétition sur ce terrain.

Dès la fin de la Guerre mondiale, le mouvement sioniste recherche et obtient l’appui des États-Unis et, singulièrement, d’un groupe de dix-sept riches juifs américains, qui financent l’achat et le transport d’armes, de munitions et de machines pour des usines d’armement. Ce comité Sonneborn, du nom de l’un de ses dix-sept membres, apportera encore une importante contribution, en 1956-1957, au projet nucléaire franco-israélien.

Cette orientation vers le nucléaire, voulue par Ben Gourion, est marquée dès la création de l’État, en 1948, par l’ouverture d’un département de recherche nucléaire au sein de l’Institut Weizmann des sciences, et, l’année suivante, par la prospection de gisements de phosphates uranifères dans le désert du Néguev, confiée au génie militaire. En 1952, le projet se structure avec la création, sous l’autorité directe du Premier ministre, de la Commission israélienne pour l’énergie atomique, dont la présidence est confiée à Ernst David Bergmann. En 1953, le jeune diplomate Shimon Pérès, qui a fait ses preuves dans des missions d’acquisition d’arme­ments, devient directeur général du ministère de la Défense.

Bergmann n’est pas un physicien : c’est un chimiste renommé, mais dont les compétences en matière nucléaire seront parfois mises en doute. Pérès n’est pas un militaire, c’est un diplomate doublé d’un stratège. L’un et l’autre ont en commun avec Ben Gourion la certitude que l’État d’Israël est en péril et la volonté de contribuer à le sauver. En joignant leurs compétences complémen­taires et leur engagement commun, ces trois hommes doteront leur pays de l’arme nucléaire.

Toutefois, en novembre 1953, Ben Gourion, démissionnaire, est remplacé par un modéré, Moshe Sharett, et, un an après, le ministre de la Défense, Pinhas Lavon, met fin aux activités de recherche appliquée de l’équipe de savants atomistes, alors que les États-Unis, la France et le Royaume-Uni viennent de décréter un embargo sur les livraisons d’armes au Moyen-Orient. C’est le retour au pouvoir de David Ben Gourion - à la fois à la tête du gouvernement et au ministère de la Défense -, en novembre 1955, qui donne vraiment le coup d’envoi au long processus d’acquisition et de mise en œuvre du nucléaire militaire.

Washington vient alors de fournir à Tel-Aviv un réacteur expérimental de faible puissance (4 MW), mais refuse d’autoriser la moindre production de plutonium, qui aurait permis de faire au moins quelques pas en direction du nucléaire militaire, et respecte strictement l’embargo sur les armements. Le hasard va venir au secours du dessein de Ben Gourion.

La guerre d’indépendance de l’Algérie entre dans sa deuxième année. Elle prend une extension qui inquiète la France, dont le gouvernement en rend responsable l’Égypte du colonel Nasser, car celui-ci héberge et aide les diri­geants de la rébellion. Or les services de renseignements israéliens sont bien infiltrés au Caire. D’autre part, le projet français de bombe atomique progresse, certes, mais sans bénéficier des informations, refusées par les Américains, qui permettraient d’aller plus vite. De tout cela résulte, presque à l’évidence, qu’Israéliens et Français sont bien placés pour s’entraider : les premiers ont besoin d’armes, dont ils sont privés par l’embargo, et les seconds de renseignements.

On se trouve ainsi, au début de 1956, dans la phase initiale, franco-israélienne, du projet nucléaire militaire de l’État hébreu. Du côté israélien, les principaux protagonistes, on le sait, sont Ben Gourion, Pérès et Bergmann. Ils vont devoir convaincre le président du Conseil Guy Mollet et, notamment, le ministre de la Défense nationale, Maurice Bourgès-Maunoury, quitte à court-circuiter le ministre des Affaires étrangères, Christian Pineau, qu’ils suspectent de sympathies arabes.

L’intermédiaire, dont Michael Karpin a recueilli maints souvenirs, sera un haut fonctionnaire français bien placé et sioniste sans être juif. Abel Thomas, directeur de cabinet de Bourgès-Maunoury, occupait la même fonction, en 1955, auprès du même homme, alors ministre de l’Intérieur. Il avait alors fait la connaissance de Shimon Pérès, qui, sans attendre le retour aux affaires de Ben Gourion, s’était rendu à Paris à plusieurs reprises afin d’essayer d’obtenir des avions et des armes. En vain, mais non sans faire germer dans l’esprit de ses interlocuteurs l’idée que la France pourrait tirer de précieux bénéfices d’un contournement de l’embargo.

Justement, Nasser vient d’annoncer que la Tchécoslovaquie va fournir des armes soviétiques à l’Égypte, et les services secrets israéliens ont informé leurs interlocuteurs français qu’une partie des livraisons seront rétrocédées aux Algériens du FLN (Front de libération nationale). Cela étant, Guy Mollet, en campagne électorale en décembre 1955, a reçu Pérès et lui a promis que, s’il était élu, la France romprait l’embargo pour fournir des armes modernes à Israël.

Mollet est à la tête du gouvernement français. Ben Gourion lui fait transmettre toutes les informations utiles sur l’Égypte. Fort de cela, Pérès retourne à Paris pour demander des avions et des chars. Du 11 avril à la mi-mai 1956, Bourgès-Maunoury fait livrer 24 chasseurs Mystère à Tel-Aviv, à l’insu des ministres des Affaires étrangères - Moshe Sharett, catalogué comme « colombe », et Pineau.

L’histoire s’accélère. Le 19 juin 1956, Moshe Sharett est remplacé à la tête des Affaires étrangères par Golda Meir. Le 23 juin, toujours à l’insu des diplomates des deux pays, une réunion de chefs militaires a lieu à Paris. Sans négociation, les Français acceptent toutes les demandes des Israéliens, qui n’en reviennent pas : 200 chars, 72 Mystère, 10 000 roquettes antichars et 40 000 obus. Le 26 juillet, Nasser nationalise le canal de Suez.

Paris et Tel-Aviv n’avaient pas attendu cela pour préparer la riposte commune. Et au cours des trois mois qui précéderont encore l’attaque du 29 octobre, dans laquelle ils auront entraîné Londres, Yuval Neeman, chef du service militaire israélien de renseignements, se rendra huit fois dans la capitale française. C’est là aussi, plus précisément à Sèvres, dans la proche banlieue, le 24 octobre, que David Ben Gourion, entouré de Pérès et du chef d’état-major de l’armée, Moshe Dayan, met au point les détails stratégiques de l’opération avec Guy Mollet et le Premier ministre britannique, Anthony Eden, qu’accompagnent les ministres des Affaires étrangères, Christian Pineau et Selwyn Lloyd. Accord secret, bien entendu, complété par une clause encore plus secrète, et non écrite, par laquelle la France soutiendra ensuite Israël dans la réalisation de son option nucléaire.

La défaite de la coalition antiégyptienne n’a pas que des effets négatifs sur l’État hébreu. Le rapprochement entre Tel-Aviv et Paris sort raffermi du conflit, et les Israéliens ont bientôt, en la personne de Bourgès-Maunoury succédant à Mollet, l’interlocuteur le plus attentif à leur égard qui se puisse trouver dans les milieux politiques français.

Les gouvernements de la IVe République ont une espérance de vie courte. Ben Gourion ne l’ignore pas et Pérès en est particu­lièrement conscient. Ce dernier, avec l’aide de Thomas, met la pression sur les responsables français. Investi le 12 juin 1957, le président du Conseil n’aura passé qu’un seul été à l’hôtel Matignon. Il est renversé le 30 septembre. L’encre des accords secrets très élaborés entre la France et Israël n’est pas encore sèche. Ils portent notamment sur la fourniture d’un réacteur nucléaire de 150 MW, ainsi que d’uranium enrichi et d’une usine d’extraction du plutonium. Des ingénieurs français s’établiront bientôt à Dimona, dans le Néguev, où est édifié un réacteur semblable à celui de Marcoule, près d’Avignon. La différence, relève Karpin, est que Marcoule produit de l’électricité et du plutonium mili­taire, alors que Dimona ne produit pas d’électricité. Sa production de plutonium atteindra 40 kilos par an, de quoi équiper près de dix bombes.

Le chantier s’organise. Quinze cents travailleurs israéliens y sont employés aux côtés de plusieurs dizaines de techniciens français. Au mois de juin 1958, un des fondateurs du Mossad, Munya Mardor, est chargé de créer et de diriger Rafael, l’agence israélienne pour le développement des armements, qui va coordonner les activités secrètes concernant le nucléaire.

Cependant, en France, la IVe République s’efface devant la Ve. Cela ne va pas sans causer quelque inquiétude parmi les dirigeants israéliens. On note toutefois que l’ancien gouverneur général de l’Algérie, Jacques Soustelle, qui compte parmi les amis affichés d’Israël, comme de nombreux gaullistes, est ministre de l’Information dans le gouvernement de Gaulle de 1958, et ministre chargé du Sahara et des Affaires atomiques - cela ne peut pas mieux tomber… - dans le gouvernement Debré en 1959. En face, un personnage étonnant va devenir l’antenne à Paris de Pérès, qui est promu, en 1960, ministre adjoint de la Défense. Ce nouveau venu, Shalhevet Freier, a le statut d’attaché scientifique à l’ambassade d’Israël. C’est un savant et un maître espion, humaniste et militant antinucléaire aux côtés d’Albert Einstein et de Bertrand Russel en même temps que décidé à aider son pays à acquérir des armes nucléaires.

Bref, la coopération militaire entre Paris et Tel-Aviv, nouée autour de la guerre de Suez, va perdre de l’intensité, car de Gaulle juge inadmissible l’étroitesse des rapports entre états-majors, mais conserver son efficacité. Ce qui freine quelque peu la mise au point de l’armement nucléaire israélien est plutôt, directement et indirectement, son coût. Parce que les fonds secrets à la dispo­sition du Premier ministre représentent des sommes importantes, mais pas illimitées, et parce que les cadres supérieurs de l’armée, à l’exception notable du général Ezer Weizman, commandant de l’armée de l’air, ont tendance à trouver utopique l’idée d’une arme atomique, et à juger prioritaire que l’on porte remède aux graves difficultés d’approvisionnement des troupes en vivres et en munitions.

Si l’on ne peut pas attendre des Français une assistance financière du même ordre que ce qu’eût été une aide publique américaine, il existe, aux États-Unis, une source considérable de soutien financier et d’influence : la communauté juive. Au sein de celle-ci, un homme d’affaires loin d’être richissime, mais bien placé et dynamique, a déjà aidé efficacement le mouvement sioniste, puis l’État d’Israël en diverses circonstances. Abraham Feinberg, écrit Karpin, « était un des plus importants lobbyistes dans le plus puissant pays du monde, où il défendait la cause du peuple juif et de l’État d’Israël ». Ben Gourion décide de le mettre dans le secret. Il le reçoit le 31 octobre 1958 et lui présente le projet de réacteur de Dimona comme aussi sacré que, jadis, celui de la construction du temple. En deux ans, avec l’aide notamment d’Henry Morgenthau, l’ancien secrétaire au Trésor de Roosevelt, il recueillera 40 millions de dollars (250 mil­lions de dollars 2006) auprès de 25 millionnaires juifs.

Comment Israël, en dépit de toute cette activité, de tous les contacts entre diplomates et chercheurs israéliens et français, entre politiciens israéliens et membres de premier plan de la diaspora juive, en dépit de l’intérêt croissant des services de renseignements des puissances, singulièrement des États-Unis, au Proche-Orient, a-t-il pu garder le secret sur son projet nucléaire ? L’explication tient surtout en ce qu’il n’est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir.

Dès le mois d’avril 1959, a découvert Karpin, l’ambassadeur du Royaume-Uni à Tel-Aviv avait obtenu des extraits d’un discours de Pérès devant des hauts fonctionnaires, évoquant « le développement d’armements secrets ». Il avait transmis l’information à l’attaché naval américain. La CIA avait vainement essayé d’obtenir une confirmation, et l’affaire en était restée là. Au mois de juillet suivant, le département d’État et l’AEC (Commission de l’énergie atomi­que) avaient appris que la Norvège avait signé un contrat de fourniture d’eau lourde à Israël, alors que les États-Unis, d’abord sollicités, avaient refusé, mais l’information avait été classée sans suite.

Le 13 février 1960, le premier essai nucléaire français, à Reggane au Sahara, est tout sauf secret : « Hourra pour la France ! » télégraphie de Gaulle. On imagine mal que la présence de deux scientifiques israéliens soit passée inaperçue des « grandes oreilles » de Washington. Au mois d’août, une secré­taire de l’ambassade américaine à Tel-Aviv raconte à ses supérieurs que, s’étant rendue à Beersheba avec son ami israélien, elle avait appris de lui et de Français qui travaillaient à Dimona la construction en secret d’un réacteur nucléaire. L’ambassade câble à Washington, où cela n’est pas pris au sérieux. En septem­bre, des photos transmises par les attachés militaires américain et britannique et par des avions espions sont rassemblées par les analystes de la CIA, tandis que les fuites émanant de la commission de Bergmann « jaillissent comme d’un robinet brisé », selon l’expression de Karpin. À la fin de novembre, un physicien nucléaire juif américain, Henry Jacob Gomberg, rend compte au département d’État, à la CIA et à l’AEC de la mission de consultation qu’il vient d’accomplir à Dimona…

Les autorités américaines avaient fermé les yeux et les oreilles, mais la vérité ne peut plus rester cachée longtemps. Les Israéliens en sont bien conscients et ils adoptent une nouvelle stratégie, qui consiste à laisser filtrer une semi-vérité tout en la contrôlant. La dernière fuite amorce la manœuvre, et Gomberg a probablement été manipulé par Ben Gourion en personne, qui l’a reçu et lui a fait de fausses confidences. Seulement, il a compris - et transmis - plus d’informations qu’on aurait voulu lui en laisser découvrir. Ce savant n’était pas du genre à prendre des vessies pour des lanternes, ni une unité de production de plutonium pour le réacteur de recherche qu’on voulait lui faire accroire.

La nouvelle est bientôt validée par la CIA et l’AEC. Le scoop paraît le 13 décembre 1960 dans l’hebdomadaire Time : « Une petite puissance qui n’est ni communiste ni membre de l’Otan développe l’option nucléaire. »

Ben Gourion se précipite pour reprendre la main. Le 21 décembre, il annonce à la Knesset qu’Israël construit un réacteur nucléaire à des fins pacifiques. John Kennedy succède à Eisenhower à la présidence des États-Unis. La non-prolifération nucléaire est au cœur de sa diplomatie, mais, élu de justesse, il le doit peut-être au vote des juifs. Il feint de croire le Premier ministre et, au fond, il fait sien l’argument qu’utilise celui-ci auprès des adversaires de l’arme nucléaire dans les milieux politiques et militaires israéliens, à savoir que la bombe israélienne, à la différence des autres, n’est que défensive et dissuasive, et qu’elle ne servira jamais. Ce qui restera crédible tant que l’État hébreu ne disposera pas de vecteurs, avions ou missiles.

Golda Meir plaide pour que l’on dise toute la vérité aux Américains, ce qu’elle fera dix ans plus tard, quand elle sera chef du gouvernement. Ben Gourion décide que le maintien de l’ambiguïté ne présente que des avantages. Faute de cela, Kennedy se trouverait au moins dans une situation fausse, voire obligé de contraindre Israël à démanteler Dimona. Près d’un demi-siècle plus tard, ce pays dont nul n’ignore qu’il dispose d’un stock considérable de bombes atomiques, ainsi que d’escadrons de bombardiers et de batteries de missiles, n’est toujours pas, officiellement, une puissance nucléaire.

Avant même d’entrer en fonction, Kennedy nomme Mike Feldman, son ex-assistant parlementaire, qui est juif, représentant personnel au Moyen-Orient. Feldman fait des navettes entre Washington et Tel-Aviv. Il parvient à convaincre les Américains de livrer des armes, y compris des missiles Hawk, et les Israéliens, en échange, d’accepter une inspection du site de Dimona.

Celle-ci a lieu à la mi-mai 1961. Les inspecteurs américains évitent-ils de regarder où il ne faut pas ? Peut-être sont-ils dupés par les fausses installations de contrôle et de surveillance artistement montées à leur intention. Toujours est-il que la Maison Blanche se montre satisfaite du résultat et que Ben Gourion est reçu le 31 mai par Kennedy. Sans se départir complètement de l’ambiguïté, il laisse entendre clairement à son interlocuteur qu’Israël se tiendra prêt à choisir l’op­tion nucléaire si l’évolution de la situation au Proche-Orient l’y incitait, ajoutant qu’il ne pourrait pas en être question avant quatre ou cinq ans. Le président des États-Unis ne lui en demande pas plus.

À la fin de l’année 1962, Golda Meir est reçue par Kennedy en Floride. Le président parle des « relations spéciales » de son pays avec Israël, les comparant aux relations avec la Grande-Bretagne. Il renonce au plan qui avait été élaboré par le vice-président Lyndon Johnson pour le retour des réfugiés palestiniens. Il demande toutefois que les Israéliens prennent en considération l’opposition des États-Unis à la prolifération nucléaire.

Ben Gourion n’en persiste pas moins à opposer différents moyens dilatoires à de nouvelles inspections américaines à Dimona. Mais il se lasse. Est-ce un hasard si, le 16 juin 1963, jour où il démissionne, Kennedy annonce que la prochaine inspection devra avoir lieu au début de l’été, et les suivantes, un an après, puis tous les six mois ? L’ambassade à Tel-Aviv précise qu’il s’agit d’une demande minimale.

Levi Eshkol forme un gouvernement très semblable au précédent et dans lequel, tout comme Ben Gourion, il détient le portefeuille de la Défense. C’est un réaliste, qui a été, pendant dix ans, un ministre des Finances efficace. Il a peu de charisme, mais il ne manque ni d’humour ni de tolérance. Dès sa prise de fonctions, il reçoit une lettre du président des États-Unis précisant que sa mise en demeure du 16 juin est bien un ultimatum. Le mot n’est pas écrit, mais il est indiqué que, faute d’une inspection dans un délai très bref, les États-Unis seront amenés à revenir sur leur soutien à Israël - qui est devenu vital. Eshkol n’a pas la capacité de Ben Gourion à manier le mensonge d’État. Il fait savoir à Kennedy, par un intermédiaire qui est probablement Mike Feldman, qu’Israël est sur le point d’acquérir « la capacité nucléaire », que c’est une nécessité « existentielle » et que, pour cette raison, il ne peut pas ouvrir les portes de Dimona à des inspecteurs.

Kennedy n’a pas répondu, que l’on sache, à ce message, mais il fait baisser la pression et il propose un pacte aux termes duquel Israël renoncerait à « l’option nucléaire » en échange de la protection du bouclier nucléaire américain. Israël, en principe, ne cherchait pas autre chose qu’une garantie de sa sécurité, ce que lui apporterait un tel pacte. Mais que valent les traités bilatéraux ? La seule garantie qui vaille, objectent les militaires israéliens, serait que Dimona devînt opérationnel. « Israël voulait à la fois, commente Karpin, “le produit” de Dimona et la fourniture d’armes offensives [conventionnelles]. Finalement, c’est ce qu’il obtint. »

Le 22 novembre 1963, John Fitzgerald Kennedy est assassiné à Dallas. Le 18 janvier 1964, les inspecteurs américains sont reçus à Dimona. Ils ne trouvent rien ou ne « voient rien ».

Lyndon Johnson, le nouveau président des États-Unis, appartient à une secte chrétienne, celle des christadelphes, assez proches des juifs, avec lesquels ils partagent une adhésion stricte aux enseignements de la Bible. « Prenez soin des juifs, le peuple élu par Dieu », a écrit le grand-père du futur président dans le livre d’or de la famille. « Considérez-les comme vos amis et aidez-les de toutes les façons que vous pourrez. » LBJ avait obéi à ce précepte, en 1938, contri­buant à faire entrer illégalement aux États-Unis plusieurs centaines de réfugiés d’Allemagne et d’Autriche. À la Maison Blanche, il reste ferme à l’égard d’Israël, mais son ton est plus courtois que celui de JFK. Son administration a l’élégance de ne plus parler de Dimona.

Au début de 1965, Johnson envoie quand même Robert Komer, le spécialiste du Moyen-Orient à l’état-major du NSC (Conseil national de sécurité) à Jérusalem, avec mission d’obtenir enfin des informations précises et sûres concernant les projets stratégiques des Israéliens pour prix de livraisons d’armes améri­caines. Au lieu de cela, Komer se laisse convaincre par l’argumentation d’Itzhak Rabin, le chef d’état-major. Il conclut son compte-rendu de mission : « Si nous vendons des armes à la Jordanie, nous devons en vendre à Israël aussi ; si nous n’en vendons pas à la Jordanie, les Soviétiques lui en vendront. Dans tous les cas, nous devrons en vendre à Israël. » Moyennant quoi, les usines américaines livrent sans fanfare à l’armée israélienne 48 avions de combat Skyhawk et 200 chars Patton.

Israël a renoncé, au moins pour le moment, à effectuer un essai nucléaire en vraie grandeur, mais les techniciens se disent prêts. Le 2 novembre 1966, ils procè­dent à une simulation qui a valeur de test : dorénavant, la bombe israélienne est opérationnelle, elle peut être assemblée et mise à feu sous préavis de quelques semaines. Or il se trouve que les stratèges n’en ont jamais aussi peu ressenti la nécessité. Au mois de février 1967, présentant au ministre de la Défense et à l’état-major son rapport annuel, Rabin se dit convaincu qu’il n’y a pas d’attaque arabe à redouter avant 1973. En effet, souligne-t-il, l’armée égyptienne est retenue au Yémen, où elle peine à maintenir le régime républicain ; même si ce n’était plus le cas, Nasser est loin d’être convaincu qu’il pourrait vaincre Israël ; enfin, l’Union soviétique s’efforce avant tout de contenir la guerre froide, comme elle l’a montré à Cuba en 1962, lors de la crise des missiles.

C’est ainsi que, la guerre de juin 1967 arrivant presque par surprise et ne durant que six jours, il ne sera même pas question d’activer une bombe A. Et les Égyptiens, qui ne croyaient pas que celle-ci était prête ou le serait bientôt, n’ont pas jugé utile d’attaquer Dimona.

L’année 1968 est ponctuée sur le terrain par des escarmouches plus ou moins graves entre militaires israéliens et militaires égyptiens, syriens et jordaniens, ainsi qu’entre détachements israéliens et jordaniens et commandos palestiniens. Sur le plan diplomatique, Israël n’attend plus rien de la France, qui va d’ailleurs imposer un embargo sur les armes destinées à Israël le 6 janvier 1969. Johnson n’est pas rééligible, et Nixon va lui succéder. Eshkol est décidé à profiter au maximum des dernières semaines de l’administration démocrate.

Le 4 novembre s’ouvre une négociation américano-israélienne à Washington. Paul Warnke, sous-secrétaire à la Défense, expose que le principe de la fourniture de 50 chasseurs Phantom est acquis, mais que, cela s’ajoutant à la livraison en cours de 100 Skyhawk, les États-Unis deviennent le principal fournisseur d’armements d’Israël. Il s’ensuit, souligne-t-il, qu’ils doivent être clairement informés des intentions et projets stratégiques et tactiques de leurs alliés.

Rabin, devenu ambassadeur aux États-Unis, préside la délégation israélienne. Il pense que ses interlocuteurs se contenteront, comme par le passé, d’une déclaration selon laquelle Israël ne sera pas le pays qui introduira l’arme atomique au Moyen-Orient - déclaration que la porte-parole d’Olmert essaie encore de crédibiliser en décembre 2006… Il tombe des nues quand il les entend préciser que les États-Unis exigent le droit d’exercer des contrôles dans tous les ports et aéroports, ainsi que sur les sites industriels militaires et aériens et dans les instituts de recherche militaires et civils. Warnke demande encore à Rabin de signer le traité de non-prolifération et de ralentir le rythme des essais de missiles.

C’est l’impasse, mais il reste à Rabin une carte à jouer. Il fait intervenir le lobby juif - nommément Feinberg et l’ambassadeur américain aux Nations unies, Arthur Goldberg - directement auprès de Johnson. Le 9 novembre, contre l’avis du secrétaire d’État, Dean Rusk, et du secrétaire à la Défense, Clark Clifford, Johnson décide que les Phantom seront livrés sans conditions. Il signera cette mesure quelques jours avant de quitter la Maison Blanche. Selon Warnke, il était prêt à aller encore plus loin.

Eisenhower avait considéré Israël comme un atout stratégique. Kennedy avait qualifié de « spéciales » les relations américano-israéliennes. Johnson a fermé les yeux sur la capacité nucléaire de Tel-Aviv. Contre toute attente, Nixon va franchir une nouvelle étape.

Eshkol est mort subitement le 26 février 1969. Golda Meir, qui lui a succédé, est reçue par Nixon à la fin de septembre, deux mois après que cinq MIG basés en Égypte et pilotés par des Soviétiques ont été abattus par des chasseurs israéliens, ce qui n’a pas été rendu public.

Henry Kissinger, conseiller de Nixon pour la sécurité nationale, considère que les États-Unis doivent renoncer aux faux-semblants et aider les pays amis que sont l’Inde et Israël à développer leur armement nucléaire, à tout le moins ne pas les gêner. Il a si bien convaincu le président que celui-ci tombe d’accord avec Golda Meir pour que les États-Unis acceptent le fait qu’Israël a acquis la capacité nucléaire, cessent de lui demander de signer le traité de non-prolifération et renoncent à procéder à des inspections à Dimona, et qu’Israël s’engage à garder le secret, à ne pas effectuer d’essais et à ne pas provoquer les Arabes. Nixon ajoute que, lui président, Israël ne sera jamais en position de faiblesse pour les armes conventionnelles.

Ainsi se trouve établi, à la fin de 1969, ce que Karpin appelle « le pacte informel de défense États-Unis/Israël ».

Ce pacte, complété par l’existence - que nul n’ignore plus - d’un arsenal nucléaire israélien a peut-être contribué à anesthésier les systèmes d’alarme israéliens. En tout cas, le 6 octobre 1973, jour de la fête juive du Kippour, les attaques égyptienne et syrienne simultanées ont bousculé les défenses israé­liennes et, du même coup, le sentiment d’invulnérabilité qui avait atteint politiques et militaires au sommet de l’État hébreu. Le point auquel la patrie pouvait être proclamée en danger et le feu nucléaire allumé allait-il être atteint ? Il semble qu’on n’est pas passé loin de l’explosion de la troisième bombe atomique sur un champ de bataille dans l’histoire du monde.

Moshe Dayan, ministre de la Défense, fit charger des bombes à bord d’avions et équiper des missiles de têtes nucléaires. Une dizaine d’engins auraient été amorcés. Est-ce Golda Meir qui a gardé la tête froide et freiné de façon décisive ? Est-ce Kissinger, devenu secrétaire d’État, qui a pesé efficacement ? Il avait été averti par Sadate que l’intention de l’Égypte n’allait pas au-delà de la récupération du Sinaï. Une chose est certaine : le chef de l’État égyptien ne s’est pas laissé griser par le succès initial foudroyant de ses troupes parce qu’il savait qu’Israël disposait d’armes nucléaires et s’en servirait si l’État courait un péril majeur. Ainsi peut-on observer que la stratégie de défense dissuasive par l’ambiguïté adoptée dès le début par Ben Gourion et peaufinée par ses succes­seurs chacun à sa façon a été efficace.

Depuis un tiers de siècle, beaucoup de bouleversements sont intervenus au Proche-Orient et au Moyen-Orient. À y regarder de près, le grand équilibre géostratégique a été maintenu. Plus exactement, le fléau de la balance des armements conventionnels entre Arabes et Israéliens oscille autour de la position horizontale. Il reste qu’en matière nucléaire, en face de l’arsenal israélien, il n’y a aucun contrepoids. Le regard tourné vers Téhéran et l’oreille sur le téléphone rouge en liaison avec Washington, Tel-Aviv est bien décidé à ce que cette situation perdure.

1. Russie, 16000 ; Etats-Unis, 10300 ; Chine, 410 ; France, 350 ; Royaume-Uni, 200 ; Israël, 100 à 170 ; Inde, 75 à 110 ; Pakistan, 24 à 48 ; Corée du Nord, 1 ou 2 (selon les estimations de l'Agence internationale de l'énergie atomique).

2. The Bomb in the Basement, Simon & Shuster, 404 pages, 26 dollars. Parmi les sources complémentaires qui ont servi à la rédaction du présent article, il faut citer Les Deux Bombes, de Pierre Péan (Fayard, 1982), « Israël-Afrique du Sud. Secret défense », de Paul-Marie de La Gorce (Jeune Afrique, n° 1902, 18 juin 1997), Israel and the Bomb, d'Avner Cohen (Columbia University Press, 1998) et « L'Armement nucléaire israélien, un tabou », d'Abdelwahad Biyad (Annuaire français des relations internationales, vol. 6, 2005).

3. Cf. « Déclenchement de la guerre de Suez », par Abdallah Ben Ali, J.A. n° 2390 du 29 octobre 2006.

4.En avril 1960, quand de Gaulle visita le Centre nucléaire de Saclay, son regard fut attiré par l'immatriculation diplomatique d'une 2 CV Citroën dans le parking. Enquête faite, il s'agissait de la voiture d'un technicien israélien. La colère présidentielle n'eut que des effets bientôt amortis. La coopération technique se poursuivit un peu plus discrètement.

5. Aux termes d'un accord Bush-Sharon du 10 avril 2004, Israël pourrait utiliser ses moyens de défense pour contrer le développement d'un armement nucléaire iranien.

Source : Jeune Afrique
[www.jeuneafrique.com]
Les volontaires de Sar-El au service de Tsahal
01 septembre 2007, 09:50
Les volontaires de Sar-El au service de Tsahal - 12 aout 2007

Ils sont des centaines chaque année à offrir quelques semaines de leur temps à Tsahal. Volontaires de l’Union pour Israël – Sarel, ils revêtent l’uniforme l’espace d’un moment pour aider les soldats dans leurs tâches quotidiennes. Infolive.tv vous présente ces volontaires à l’idéologie forte.

Source : Infolive.tv

[www.infolive.tv]
Re: Les volontaires de Sar-El au service de Tsahal - Sar-El, deux semaines quelque part sur une base en Israël
02 septembre 2007, 00:09
LU SUR ADRA

Par Edmond le dimanche 07 décembre 2003 - 20h39:

Cher(e)s amis (es)

Je suis allé en Israël, et j’en suis même revenu. (Et tant pis pour ceux qui n’étaient pas du voyage)

Voici la réponse à tous ceux et celles qui m’ont posé la question:

Et comment s’est passé ton voyage en Israël?

Très bien merci, je dirais même formidable, et b"h je prépare déjà celui de l’année prochaine.

Non en sortant de l’aéroport Ben Gurion il n’est pas nécessaire de se coucher à terre ni de faire attention en marchant, et pour ceux qui ont encore peur de faire le voyage, non, « j’ai bien vérifié, il n’y a pas de champs de mines à l’extérieur de l’aéroport ». Pour me déplacer j’ai fais comme tous les Israéliens, j’ai pris les transports publics et je me suis même surpris en flagrant délit de relaxe total. Les gens vivent leurs vies de tous les jours en Israël. Six millions de gens vont au travail tous les jours, les autobus sont bondés, ils vont au restaurant, ils vont au cinéma, ils emmènent les enfants à la garderie. Les centres commerciaux, du moins pour ceux que j’ai visité, étaient pleins de mondes.

Vous ne pouvez imaginer le sentiment de bien être profond qu’on éprouve de se trouver en Israël parmi tous ces gens.

Effectivement, la récession a été très dure, de nombreux magasins sont fermés, le chômage a atteint des proportions catastrophiques, les "soupes populaires" n’ont jamais été aussi populaires, le gouvernement a sabré dans tous les programmes d’aides sociales.

Une bonne nouvelle malgré tout, au GA

[www.israelpr.com] ,

basé sur des statistiques scientifiques, Benjamin Netannyahou nous a annoncé la fin prochaine de la récession et le début de la reprise économique.

Mon voyage?

Encore une fois je me répète « For-mi-dable » C’est une semaine de bénévolat civil à Be’er-Sheva, deux semaines de travaux civils à l’armée dans le cadre du programme Sar-El, et 4 jours à l’Assemblée Générale des Fédérations Juives d’Amérique du Nord (et je pense de douze autres pays à travers le monde).

Nous étions 9 de Montréal à participer au programme de 2 semaines à Sar-El [www.serve.com] "Sar-El Canada" Canadian Volunteers for Israel, alors que le même jour environ 100 Français débarquaient, certains pour des séjours de 2 à 3 mois. Le groupe de Français a été reparti sur différentes bases en Israël. J’ai rencontré des personnes qui y passent 6 mois par années. Le programme de Sar-El (programme de travaux civils à l’armée) est ouvert à tous et à toutes (sans distinction de races ou de religions), le seul pré-requis, c’est d’être parrainé et de répondre à un questionnaire assez étoffé. Les Juifs de France ont envahi Israël, Eilat est rempli de vacanciers en provenance de France, il faut les imiter.

Malheureusement trop de Juifs Nord Américains ou de Juifs Canadiens n’ont encore jamais mis les pieds en terre d’Israël et il serait temps de faire en sorte à ce que ces statistiques changent. Surtout ne vous privez pas d’un voyage mémorable en Israël basé sur de fausses présomptions d’insécurité. A Paris j’ai dormi dans un appartement qu’avait mis à notre disposition la cousine d’une amie, cet appartement se trouve à la porte de Clichy. Et bien croyez moi ou non, en descendant dans la rue, j’ai ressenti un sentiment d’insécurité surtout le soir, ce qui ne m’était jamais arrivé en Israël. Ceux qui habitent Paris me comprendront.

Be’er-Sheva, une semaine:

Le matin très tôt. Confection de sandwichs à Beth Ety pour une école on l’on soupçonne de nombreux élèves de n’avoir rien mangé le matin et pour qui cela sera probablement que le seul repas de la journée.
Demi journée dans un centre de jour pour handicapés physiques. Manifester notre présence en les aidant à confectionner des articles artisanaux. Nous tenions surtout à dire à tous ces gens formidables, que nous avions fait le voyage du Canada tout spécialement pour venir leur rendre visite.
Aide dans un restaurant (Be’er Shova) pour les plus démunis où le repas ne coûte seulement qu’un Shekel (CA $0.35) On ne pose pas de questions, il suffit de se présenter et de payer 1 Shekel (et l’on pourra manger même si l’on n’a pas d’argent).
Pour certains: Distribution de 17h à 20h de pamphlets à la sortie de super marché encourageant les gens à acheter et déposer dans un grand cageot placé juste à la sortie, des denrées non périssables pour des familles nécessiteuses. Et ça marche, les gens donnent.Pour d’autres: présence de 2, 3 heures au centre pour handicapés de Beth Cohen
Garde civile: Patrouille le soir avec des volontaires de la police Israélienne. Très pèpère, pour nous, cela ressemblait plutôt à de la visite de Be’er-Sheva que les bénévoles Israéliens voulaient absolument nous faire découvrir, tellement ils sont fiers de leur ville en pleine expansion. Les patrouilles se font, gyrophares tout allumés, en plus de rassurer la population cela a un effet dissuasif pour ceux qui auraient de mauvaises intentions.

Merci à la Fédération CJA

[www.federationcja.org]

et en particulier à « Partnership 2000 »

[www.partner.org.il] ,

qui pour la 2ème année consécutive, nous permet de réaliser ce programme formidable à Be’er-Sheva.

« Heureux qui comme Edmond à "DJ’ULIS" a fait un beau voyage »

Sar-El, deux semaines quelque part sur une base en Israël:

La plupart d’entre nous avons travaillé sur des masques à gaz que l’armée révise régulièrement. Vérification des filtres, montage de moteurs à piles propulsant l’air dans les masques à gaz pour enfants ou masques à gaz spéciaux pour adultes souffrant de problèmes respiratoires. Montage des boîtes de cartons spécialement conçues pour recevoir le kit complet. Nous sommes devenus des spécialistes.
D’autres sont allés travailler au magasin de la base qui s’occupe des uniformes et de l’intendance en général. D’autres sont allés travailler à la cuisine. D’autres sont allés travailler sur des tanks. Comme vous voyez, le travail est très diversifié, il y a l’embarras du choix et du travail adapté selon les capacités de chacun.

La motivation est forte, au masque à gaz notre rythme est rapide, peut être même un peu trop pour certain!

G.A. à Jérusalem quatre jours:

[www.israelpr.com]

Dimanche soir, soirée d’ouverture au centre des congrès de Jérusalem (Binyané Ahouma). Le Premier ministre Sharon, le Président Katsav ainsi que d’autres dignitaires, nous ont adressé la parole.
Lundi journée de conférences reparties en de nombreux ateliers d’une durée d’une heure et demie chaque.
Mardi. Six douzaines d’autobus sont partis dans toutes les directions transportant les participants vers autant de visites organisées. En ce qui me concerne c’était l’autobus 43a « la politique de l’eau en Israël ». Nous avons visité des centres de purification d’eau d’égouts et de rivières venant des territoires occupés par les Arabes. Comment l’eau polluer de Tulkarem est transformé en eau purifiée à Emek Hefer et à Yad Chana. L’eau était réservée pour l’arrosage seulement (on ne pouvait en faire de l’eau potable car il y avait trop de M….;-). L’usine de purification se trouve en face de Tulkarem, et l’on nous a dit que c’était là, au sujet de l’eau, le seul endroit où il y avait encore, par la force des choses, un semblant de dialogue entre Arabes Palestiniens et les Israéliens. Nous avons également visité une école située en bordure du mur. Les enfants nous ont fait part de leurs angoisses la nuit car ils entendaient constamment des coups feux en provenance de l’autre coté. A midi pique-nique royal offert par le KKL sous la tonnelle à l’ombre des eucalyptus en bordure de la Rivière ALEXANDER Séance de plantation d’arbre. En soirée, grande fête dans le vieux quartier historique de Nevé Tzedek (Tel Aviv). Dan Hôtel a servi un immense buffet reparti en une douzaine de stations avec autant de variétés en ce qui concerne la nourriture. L’Ambassadeur des États Unis ainsi que celui du Canada nous ont adressé la parole. Mes amis, quelle fête! 21h retour à l’hôtel à Jérusalem.
Mercredi. Matin conférence, après midi séance de clôture. En soirée, grand défilé à travers les rues de Jérusalem. Des milliers de ballons bleu-blancs, des ballons avec des drapeaux Américains et des drapeaux Canadiens, des centaines de drapeaux Américains et Canadiens. Des centaines de pancartes identifiant chaque fédération. Voir ces milliers de congressistes défiler dans Jérusalem nous a tous donné la chair de poule. Je peux difficilement vous exprimer ici toute l’émotion ressentie. Des moments inoubliables gravés à jamais dans nos cœurs.
Chers amis, il faut aller en Israël, ceux qui n’y sont pas allé dernièrement ne savent pas ce qu’ils manquent.

Moi j’ai déjà planifié celui de l’année prochaine et vous?

Edmond Silber

esilber@sympatico.ca
Un robot israélien qui est au fantassin ce que les drones sont aux avions militaires[
01 septembre 2007, 11:31
Un robot israélien qui est au fantassin ce que les drones sont aux avions militaires - Par Marc Knobel - 9 juillet 2007 -

Aux États-Unis, Elbit Systems, une firme d'armements israélienne, a présenté un robot d'un nouveau genre. Un robot conçu pour lutter contre les guérillas urbaines, le terrorisme, voire dans des combats plus conventionnels. Son nom ? VIPeR. Qui s'y frotte s'y pique ?

De petite taille et très agile pour se déplacer sur toutes sortes de terrains, le robot en question se pilote à distance et a, selon Elbit, la vocation de réduire drastiquement le nombre de combattants engagés et tués sur le terrain. Ce qui était il y a peu de la science fiction va bientôt devenir une révolution dans le monde du contre-terrorisme” a rapporté un expert israélien des systèmes anti-terroristes au quotidien Ynet.

Léger et petit (un seul soldat peut le porter sur son dos dans une espèce de sac à dos), simplement animé par un petit moteur électrique, doté d'une caméra vidéo et bardé de centaines de capteurs, il se joue des escaliers, des caves et grottes, des tunnels, etc. Il ne s'agit cependant pas de visiter la planète Mars, mais de lutter contre des hommes et –le cas échéant de les tuer….

Préventif ou tueur-né ?

Cela dit, le VIPeR a d'abord des fonctions de prévention avec son système de détection et de désamorçage des explosifs (en Israël, les désactivations de paquets explosifs se font déjà depuis longtemps via des robots ad hoc). Mais le VIPeR va donc plus loin dans l'engagement militaire, sans mettre en périls les soldats de Tsahal (l'armée israélienne). On peut en effet lui faire lancer à grande distance de simples fumigènes ou des grenades incendiaires.

Pire encore : le robot est doté d'un pistolet-mitrailleur UZI 9mm (également de fabrication israélienne, comme on le sait). Arme bien entendu destinée à tuer ou au mieux à blesser un assaillant ou un « ennemi »…

Pas encore officiellement commercialisé par Elbit, qui voudrait bien le vendre aux Etats-Unis, empêtrés dans les bourbiers afghan et irakien, le VIPeR t doit encore être soumis à de nombreux tests de finalisation. Et sans surprise, le VIPeR devrait ensuite équiper rapidement Tsahal, engagée au Nord contre le Hezbollah, à l'ouest et à l'est contre les palestiniens du Hamas et de la Djihad Islamique.

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Pendant ce temps-là, en Corée du Sud on réfléchit sérieusement à une charte éthique pour les robots...
Drôle de télescopage d'informations. Au moment même où Elbit dévoilait son robot VIPeR, d'éminents scientifiques Sud-Coréens indiquaient qu'ils avaient commencé de travailler sur une «Charte éthique des robots» pour les protéger d'abus humains et vice-versa…

Adoptée sans doute avant fin 2007, selon les dires du ministère du Commerce de l'Industrie et de l'Energie du pays du matin calme, la charte est donc établie par un comité regroupant des experts, des futurologues et même un écrivain de science-fiction…

Il faut dire que la charte en question n'est pas sans faire penser aux trois règles établies dans les années 40 par l'écrivain américain (d'origine juive russe) de science fiction, Isaac Asimov. A savoir:
- les robots ne doivent pas s'en prendre à des humains ou permettre à des humains de faire du mal (le VIPeR ne viendra donc jamais en Corée…)
- les robots doivent obéir aux humains à moins que cela entre en conflit avec la première loi
- les robots doivent assurer leur protection si cela n'entre pas en conflit avec les autres lois

Et si le VIPeR était au contraire utilisé à des fins pacifiques ? Je veux dire « Et si demain on faisait se battre entre eux des robots sur les terrains de conflits, comme sur les terrains de foot de futurs ingénieurs s'affrontent sous l'égide de M6 et de Mac Lesggy ? Ca ne serait pas formidable ? Je sais, je sais, je suis trop naïf… Mais je me soigne !

Gérard CLECH
Pièces jointes:
robot fantassin - 17730.jpg
Re: Un robot israélien qui est au fantassin ce que les drones sont aux avions militaires[
01 septembre 2007, 11:33
Léger et petit (un seul soldat peut le porter sur son dos dans une espèce de sac à dos), simplement animé par un petit moteur électrique, doté d'une caméra vidéo et bardé de centaines de capteurs, il se joue des escaliers, des caves et grottes, des tunnels, etc.
Pièces jointes:
robot fantassin - 17731.jpg
Re: Un robot israélien qui est au fantassin ce que les drones sont aux avions militaires[
01 septembre 2007, 11:35
le robot est doté d'un pistolet-mitrailleur UZI 9mm (également de fabrication israélienne, comme on le sait). Arme bien entendu destinée à tuer ou au mieux à blesser un assaillant ou un « ennemi »…
Pièces jointes:
robot fantassin 3 -17732.jpg
Une firme de défense israélienne présente un robot tueur
01 septembre 2007, 13:29
LU SUR ADRA

Par Claudia le jeudi 08 mars 2007 - 18h45:

Une firme de défense israélienne présente un robot tueur

JERUSALEM (Reuters) - La firme de défense israélienne Elbit Systems présente un robot tueur portable en mesure de pénétrer seul en zone hostile et de déposer une grenade et de tirer sur l'ennemi.

Le "VIPeR", d'une dimension comparable à celle d'un petit téléviseur, a été conçu pour réduire le risque de combats au corps à corps entre Tsahal et ses adversaires palestiniens ou libanais.

Equipé d'une caméra vidéo, le robot tout terrain, qui peut être équipé d'un système de détection et de désamorçage des explosifs, se joue des obstacles du terrain - escaliers, décombres, grottes et goulets.

Elbit, qui entretient des liens étroits avec le ministère israélien de la Défense, a précisé que Tsahal équiperait ses unités d'infanterie du VIPeR une fois achevés des tests in situ.

La firme israélienne espère aussi équiper les polices étrangères ainsi que les unités combattantes américaines en Irak et en Afghanistan.
Pièces jointes:
Viper - 14041.jpg
Oketz, une unité combattante pas comme les autres
01 septembre 2007, 09:11
Oketz, une unité combattante pas comme les autres - 29 aout 2007

L'unité Oketz de Tsahal est une unité combattante hors du commun. Les soldats y travaillent en collaboration avec des chiens entraînés à détecter la présence d'explosifs et d'armes. Et il s'agit d'une unité qui intègre de nombreuses soldates.


Source : Un document exclusif. 29/08/07 de Infolive.tv

[www.infolive.tv]
Comment Israël réussit à être le 4e exportateur mondial d'armements
27 août 2007, 05:56
Géoéconomie: Comment Israël réussit à être le 4e exportateur mondial d'armements - 14 juin 2007 -

Les exportations israéliennes d'équipements de défense ont atteint en 2006 un nouveau record: 4,8 milliards de $ de nouveaux contrats, dont plus d'un milliard pour les Etats-Unis. Ceci représente 900 millions de $ de plus qu'en 2002, précédent pic de vente. Cette performance remarquable fait d'Israël le 4e exportateur d'arme au monde, après les USA, la Russie et la France (avec respectivement 12,75, 7,9 et 7,4 milliards de $), soit 10% du marché mondial.
Cette performance est d'autant plus impressionnante que le contexte géopolitique d'Israël ne favorise pas les exportations vers le monde musulman, traditionnellement gros acheteur d'arme. De plus, on aurait pu croire que la contre-performance d'Israël durant la guerre au Liban en juillet 2006 entamerait le prestige accordé aux produits et technologies locales. Il n'en a rien été.

Comment expliquer une telle performance?

Une orientation des exportations vers les nations occidentales

Israël exporte 75% de sa production d'armement en 2006 contre 50% en 1999-2001. Il dispose donc d'un marché à l'export significatif. Les 3 principaux marchés d'Israël sont l'Inde (1,3 mds de $), les USA (1,1 mds de $ contre 300M il y a 10 ans) et l'Europe (932 M de $).

Ces chiffres sont autant atteints par des grandes coopérations que par un important nombre de petits contrats ce qui traduit le dynamisme commercial des entreprises de défense israéliennes. Le complexe militaro-industriel israélien compte environ 150 entreprises pour 50 000 emplois. Il est constitué de quelques grands groupes et d'une multitude de petites sociétés. Le principal acteur du soutien aux exportations est le SIBAT, département du ministère de la défense israélien qui contrôle et appuie les exportations d'armements des firmes nationales.

Pour l'essentiel, les succès israéliens sont réalisés sur les niches que sont la modernisation de matériels (chars, blindés, hélicoptères) d'origine occidentale ou soviétique, l'optronique, l'électronique, les surblindages (protection balistique ou contre les mines), la revente de surplus des forces armées. Par exemple, Israël a récemment gagné un programme de modernisation d'une partie de la flotte turque de chars M60 (d'origine US).

Les sociétés israéliennes ont adopté une stratégie de niche. En effet, Israël ne produit pas de systèmes d'armes complets (c'est à dire hélicoptère, avion de chasse…), ce qui lui permet de ne pas être en compétition frontale avec les leaders de la défense mondiale. Une exception toutefois, le char de combat Merkava, qui n'est d'ailleurs pas exporté (ce programme fut lancé au début des années 70, et le 1er exemplaire a été produit en 1978. Il est considéré aujourd'hui comme le meilleur char de combat adapté à la guérilla urbaine). Ils se focalisent au contraire sur les technologies de pointes, les sous-systèmes de haute technicité et sur les équipements périphériques (aux principaux systèmes d'arme) à haute valeur ajoutée. Concrètement, ils excellent dans les domaines de l'électronique et l'optronique, les drones, les missiles, les satellites, la modernisation de plates formes aéronautiques (F-16 US, Mig 21 et peut-être demain des Mirage 2000 en Inde!), mais aussi la lutte contre le terrorisme et le combat de basse intensité, le renseignement stratégique et le ciblage, les systèmes C3.

Objectif à moyen terme: maintenir le niveau d'exportations à 3,5 milliards de $ autour de technologies de défense de haut niveau, sur les marchés clefs, à savoir les nations occidentales ou proches: USA, Europe, Asie (hors Chine), pour un ordre de 1 milliard de $ chacun.

Des relations ambiguës avec la Chine

Israël avait fortement développé ses relations avec la Chine dans les années 80-90, mais ses exportations sont aujourd'hui officiellement proches de zéro, sous la pression des Etats-Unis. Ceux-ci ont lié leur aide militaire au respect de certaines conditions, en particulier concernant les transferts de technologies à des pays tiers.

Or, Israël a été soupçonné par les USA de transferts de technologies vers la Chine, susceptibles de menacer la sécurité des Etats-Unis. L’un des cas les plus notoires de violations des accords fut le transfert vers la Chine de la technologie des missiles Patriot sans l’approbation des Etats-Unis. De même, l'avion de combat chinois J-10, sorti au milieu des années 90 est presque une copie conforme du Lavi israélien, provenant d’un prototype d’appareil aérien développé à partir de fonds et de technologies américains. Notons encore en 1996, la livraison du système de radar d’alerte avancé AEW (Airborne Early Warning and Command Control, de type AWACS) embarqué sur un Iliouchine 76, pour un prix de 250 millions de dollars…

Par conséquent, les firmes israéliennes ont fait de gros efforts depuis 2000 pour percer sur les marchés américain et européen, afin de diversifier leurs exportations. Ces efforts se traduisent notamment par un lobbying intensif et des participations aux principaux projets industriels de l'OTAN, de la Commission Européenne (par ex. dans le domaine de la sécurité intérieure ; sur le projet Galileo) (1).

Des industriels de la défense dynamiques


Quelques grands champions israéliens dominent l'industrie israélienne. Toutefois, le gros de la production nationale (2/3 des ventes) provient des entreprises publiques.

Elbit Systems est fortement implanté aux USA et a décroché 600M de $ de nouveaux contrats en 2006. Ses produits phares sont des viseurs montés sur casques, de l'avionique, de l'électro-optique et des technologies de sécurité frontalière, particulièrement bien vendues dans le cadre du Homeland Security.

Israël Aerospace Industries (IAI, CA défense: 2,26 milliards de $), leader à l'exportation, détenu par l'Etat d'Israël, est le 2e fournisseur extérieur du marché US en équipements militaires. 240 M de $ de contrats de défense en 2006 mais aussi plus d'1 milliards de $ de coopérations commerciale et industrielle dans l'aérospatiale civile avec des géants US tels que Boeing, Lockeed Martin ou Gulfstream. La stratégie d'IAI est d'accroître sa présence aux USA par le renforcement des liens stratégiques avec les grandes firmes de la défense US et l'établissement d'une filiale basée aux Etats-Unis capable de produire sur place les produits d'IAI. Notons aussi, dans le giron public Israël Military Industries (IMI) avec près de 466M de $ de CA.
Rafael, de même possédé par l'Etat israélien, fait un CA de 1,2 milliard de $, soit 430M pour la défense israélienne et 770M à l'export, dont 120M vers les USA en 2006. Son portefeuille aux USA s'accroît, comme on peut le constater à travers les coopérations avec des firmes US qui ont été réalisées avec United Defense (aujourd'hui détenu par le britannique BAE Systems) sur des programmes de kit de surblindage, avec Northrop Grumman sur des pods, avec Raytheon concernant un système de défense anti-missile à courte portée. Notons par ailleurs une filiale, Cubic Advanced Systems qui a pour objectif de produire aux USA des équipements militaires de Rafael.

Ces quatre groupes représentent près de 80% des exportations israéliennes dans le domaine de la Défense.

Les forces d'Israël

Par son environnement hostile, et par le conflit avec les Palestiniens, Israël est un laboratoire de la guerre permanente, de la guerre dissymétrique. L’expérience de Tsahal lui permet donc de concevoir et tester rapidement les équipements de défense/sécurité de pointe dans les domaines de la lutte contre les guérillas, des systèmes de protection (Homeland Security). Dans ce cadre, Israël sait remarquablement bien tirer les leçons de ses échecs comme de ses succès. Le char Merkava est issu des analyses minutieuses des dégâts et des éléments tactiques tirés des batailles de char des guerres de 1967 et de celle du Kippour en 1973. Un exemple significatif pour une nation qui n’avait jamais produit un char avant 1978 !

Sa stratégie de niche lui permet le développement de pôles d'excellence. Par exemple, les drones, furent pour la première fois utilisés massivement dans un contexte de guerre dès 1982, durant les combats dans la plaine de la Bekaa, au Liban, contre les batteries de missiles sol-air syriennes. Récemment, la coopération avec Thalès a permis de gagner le marché Watchkeeper (drones) au Royaume-Uni. Le meilleur exemple de cette excellence est probablement qu'Israël est aujourd'hui le seul pays du monde à disposer d'un bouclier anti-missile valable, lui assurant une protection balistique contre les missiles de moyenne portée.

La diaspora, permet à Israël de disposer dans les pays cibles à l’export de commerciaux parlant les langues locales, ce qui facilite grandement la pénétration commerciale d'Israël, généralement pugnace. Dynamisme non dénué d'une éthique des affaires élastique, à savoir que nombre de contrats ne sont pas menés à bien sans problèmes. Il faut aussi souligner une image de corruption liée aux firmes israéliennes.

Il est essentiel de souligner les alliances stratégiques remarquables, et surtout la relation privilégiée avec les Etats-Unis, partenaire essentiel, qui lui apporte depuis sa création un soutien sans faille.
Israël est le premier bénéficiaire de l'aide américaine dans le monde. Depuis 1987, le Congrès américain approuve une aide annuelle à Israël d’environ 3 milliards de $: 1,2 milliard en aide économique et 1,8 milliard de $ en aide militaire. Ajoutons qu'après la guerre du Golfe en 1991, Washington a commencé à donner à Israël 2 milliards de $ supplémentaires par an en garanties de prêts fédéraux, ce qui porte le total de l'aide étrangère américaine annuelle à Israël à environ 5 milliards de dollars: cela constitue plus de 30% du montant total du budget de l'aide étrangère américaine.

A titre indicatif, en 1997, on estimait que l’Etat d’Israël avait perçu, depuis sa création, une aide d’un montant total de 85 milliards de dollars environ (74 milliards de subventions directes et de prêts, 10 milliards pour les autres aides, auxquels s’ajoutaient 1,5 milliards de $ perçus comme intérêts sur des paiements anticipés). Montant auquel, il faudrait ajouter 50 milliards d’intérêts entièrement supportés par les Etats-Unis. Soit au total 135 milliards de $.

En 2007, l’aide militaire des Etats-Unis à Israël est chiffrée à 2,4 milliards de $, 25% en dollars sonnants et trébuchants et 75% devant être convertie en achats de matériels auprès des industriels américains de l’armement.

Mais le soutien des USA à Israël prend de nombreuses autres formes, dont en particulier, les investissements dans la technologie militaire israélienne, laquelle se trouve en compétition directe avec celle des Américains (programme de chasseurs "Lavi", abandonné en 1987, les USA ayant pris conscience de financer un concurrent du F-16; système de missile Arrow). Mais aussi par les garanties de fournitures pétrolières accordées à Israël. Au cas où les importations de pétrole vers Israël seraient interrompues, les Etats-Unis garantissent de fournir Israël quel que soit le niveau des réserves américaines.

Enfin, l'exportation de matériels militaires vers les pays musulmans se fait souvent par contournement, en l'occurrence via le rebadgage des produits aux USA, qui sont réexportés par la suite.

Israël a aussi une alliance stratégique avec l'Inde, a qui il a vendu en 2006 le système naval anti-missile Barak (pour 350 millions de $), et a même réussit à obtenir à la barbe des russes le contrat de modernisation des tanks russe T72 ! Cette alliance lui permet des escales à sa flotte militaire, dont ses sous-marins très probablement porteurs d’armes nucléaires.

La montée en puissance ces 10 dernières années de l’industrie de défense israélienne correspond à une nécessité vitale de posséder un marché à l’export significatif en complément de l’aide militaire américaine pour survivre et assurer à ses forces un approvisionnement de haute qualité. 2 points forts de cette industrie sont le lien très fort nation-armée et sa très grande réactivité : les enseignements opérationnels et les nouveaux besoins sont rapidement pris en compte par les industriels nationaux, qui ont conscience du rôle vital qu’ils doivent jouer dans l’effort militaire de l’Etat hébreu.

Par sa stratégie commerciale agressive, sa puissante diaspora, mais aussi par sa capacité de s’affranchir de nombre de règles diplomatiques ou commerciales contraignantes, Israël impose sa stature de puissance débordant largement sa surface ou son poids démographique réel, à travers une industrie de défense colossale par rapport à la taille du pays. Les Israéliens sont discrets, mais ils sont bien là !

P.B.

Sources
-(1) "Les groupes israéliens à l'assaut de Bruxelles", Intelligence Online, 11 au 24 mai 2007

-"US Market Propels Israeli export surge", DefenseNews 12-02-2007

-"La controverse sur l’aide américaine à Israël", 20 avril 2004, [www.france-palestine.org]

-"Israel to ask U.S. for more military aid", [www.haaretz.com]

-“Les exportations de défense et de sécurité de la France”, Rapport Fromion, juin 2006
-[www.israelvalley.com], catégorie défense et aéronautique

Source : INFOGUERRE.COM
Viper le nouveau robot-soldat de Tsahal
12 septembre 2007, 15:22
Viper le nouveau robot-soldat de Tsahal - Par Infolive.tv -

Elbit a développé un robot sophistiqué, appelé Viper, capable de combattre au côté de Tsahal. C'est l’un des derniers développement de la société Elbit qui a fêté cette semaine ses 40 ans. Pour le moment le robot Viper se trouve en pleine phase d’essai et il faudra attendre quelques mois encore avant de le voir renforcer les rangs de Tsahal.

Voir la video :

[www.infolive.tv]
Yehouda David décoré pour son courage
16 septembre 2007, 15:57
Yehouda David décoré pour son courage - Par Infolive.tv - 16 septembre 2007 -

Yehouda David, médecin militaire de réserve, a été décoré la semaine dernière de l'ordre du mérite militaire pour le courage et l'héroïsme dont il a fait preuve lors de la seconde guerre du Liban. Retrouvez en images la cérémonie qui s'est tenue à Jérusalem.

[www.infolive.tv]

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Retrouvez également l'entretien exclusif qu'a accordé Yehouda David à Infolive.tv en cliquant sur l'url suivant :

Nous avons vaincu le Hezbollah - L'Histoire d'un heros - Seconde Guerre du Liban - Par Infolive.tv

[www.infolive.tv]

"Je suis né pour cet instant là, pour sauver la vie de ces soldats". C'est en ces termes et avec la plus grande humilité que Yehouda David, médecin militaire et volontaire, revient sur sa mission au cours de la seconde guerre du Liban. Une mission pour laquelle il sera récompensé le 2 septembre prochain. D'origine française, l'homme qui a demandé à être enrôlé dans les rangs de Tsahal dès les premières heures du combat, fait partie des 142 héros qui recevront la médaille de bravoure. Infolive.tv l'a rencontré et vous rapporte son témoignage. 15/08/07

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Remise de médailles aux héros de la seconde guerre du Liban - Par Infolive.tv - 03/09/07 -

[www.infolive.tv]

Dimanche le pays rendait hommage à ses soldats, héros de la guerre du Liban, au cours d'une cérémonie officielle qui s'est tenue à Tel Aviv. Ils étaient 38 à recevoir la médaille du mérite militaire pour acte de bravoure et conduite exemplaire, des mains du chef d'état-major Gaby Ashkénazi. Infolive.tv était sur place pour recueillir les témoignages de ces hommes qui se sont illustrés au combat.
Pièces jointes:
Yehouda David - 20070916_tzalash.jpg
Hommage au soldat Ben Tsion Henman, 21 ans, tombe a Naplouse le 18 septembre 2007
21 septembre 2007, 03:48
Quelques minutes avant la mort d'un soldat - Par Guysen tv - 21/09/2007

Le soldat Ben Tsion Henman, 21 ans, habitait le village de Nov, au sud du plateau du Golan.Il a été tué mardi 18/09/2007 lors d'une opération de Tsahal à Naplouse.

[www.guysen.com]

Un soldat de Tsahal tué à Shekhem - 19 septembre 2007 - israelinfos.net

Au cours d’échange de tirs dans le camp de réfugiés de Beit Ilma, un sergent chef israélien a été mortellement atteint par des balles palestiniennes. Bentzion Henman, 22 ans, a succombé mardi à ses blessures suite à des affrontements entre soldats israéliens et Palestiniens à proximité de Naplouse.

Le premier ministre Ehud Olmert a téléphoné au député Effi Eitam (PNR-Ihoud Leoumi), qui est l’oncle du défunt et qui habite le même village de Nov que la famille du soldat tué, pour lui présenter ses condoléances.

Dans la nuit de lundi à mardi des forces de parachutistes de Tsahal ont pénétré dans le camp de Beit Ilma pour y arrêter des terroristes, suite à des informations sur la programmation d’attentats en Israël par le Hamas et le Front populaire de libération de la Palestine, pendant les prochaines fêtes. Durant l’opération, des échanges de tirs intensifs se sont déroulés, entraînant la mort du jeune soldat, qui devait terminer son service le mois prochain.

Le palestinien responsable du tir fatal, Mouhammad Khaled, un adolescent de 17 ans membre du FPLP, a été tué par la riposte des militaires, qui ont par ailleurs interpellé plusieurs suspects, et découvert des caches d’armes et d’explosifs.

Dans cette même région, Tsahal avait appréhendé il y a une dizaine de jours un jeune garçon en possession de trois charges explosives, évitant ainsi un attentat devant se dérouler à Tel-Aviv, alors qu’il y a deux semaines, un autre soldat israélien avait été blessé suite à l’explosion de la jeep dans laquelle il circulait, qui avait sauté sur une bombe à Naplouse.
Israel Air Forces
21 septembre 2007, 05:52
OJD
Tel Hai
25 septembre 2007, 03:26
OJD
Zion IDF
25 septembre 2007, 03:28
Re: Viper le nouveau robot-soldat de Tsahal
17 mars 2009, 23:40
Viper le nouveau robot-soldat de Tsahal - Par Infolive.tv -

Re: Zion IDF
18 mars 2009, 00:02
Hommage aux soldats de Tsahal













Re: Israel Air Forces
18 mars 2009, 00:36
Tsahal
18 mars 2009, 01:06
TSAHAL
18 mars 2009, 01:35
Merkava IV










Le tank "Merkava 4" en manoeuvre.
Révélations sur l'attaque au Soudan
01 avril 2009, 00:25
Nouvelles révélations sur l'attaque au Soudan - Par Jerusalem Post en francais - 31 mars 2009 -

L'attaque israélienne du mois de janvier au Soudan sur un convoi de camions transportant des armes destinées au Hamas a été menée par une "dizaine d'avions", d'après des sources israéliennes citées mardi dans le Time Magazine.



Un avion de guerre F-16.

Deux avions de guerre F-16 étaient en tête de ligne, suivis par des F-15 pour fournir une réaction rapide au cas où le Soudan ou une autre aviation ennemie décidait d'attaquer l'escadron.

Après le premier bombardement, des drones [avions sans pilote] ont survolé le lieu de l'attaque et filmé le convoi des 23 camions en flamme. Quand les images révélaient que ce dernier n'avait pas été totalement détruit, les F-16 sont retournés sur place, d'après les sources citées.

Les avions se sont ravitaillés en carburant au-dessus de la mer Morte.

Une des sources a nié l'implication de l'aviation américaine dans l'attaque : "Les Américains ont été mis au courant qu'Israël allait mener une opération aérienne au Soudan mais ils n'étaient pas impliqués."

D'après l'article, l'attaque était un "avertissement" à l'Iran et une démonstration des capacités des services de renseignement de l'Etat hébreu. Elle visait aussi à montrer qu'Israël pouvait oser une telle opération loin de ses frontières. "Les Israéliens ont eu moins d'une semaine pour tout mettre en place", explique la source de l'article.

L'attaque a eu lieu après une information dévoilée au Mossad sur la livraison iranienne, via le Soudan, de 120 tonnes d'armes et d'explosifs, y compris de roquettes Fajr 3 et des missiles antitanks.

Ce parcours soudanais a été emprunté dans le passé mais jamais pour une livraison si importante. "C'était la première fois que les Iraniens tentaient d'envoyer un si grand chargement au Hamas par le Soudan - et c'est probablement la dernière", estime une source en ajoutant que plusieurs Iraniens ont été tués lors du raid.

Selon le Time magazine, "il ne fait aucun doute que les Iraniens tentent maintenant de trouver ceux qui ont passé l'information aux Israéliens".

D'après l'article, un responsable du Hamas a confirmé qu'un convoi d'armes au Soudan était en route vers Gaza et a signalé qu'il ne consistait qu'en 15 camions contenant moins d'armes que ce qui a été annoncé. Il a expliqué qu'Israël "essayait d'exagérer la quantité" pour justifier son attaque.

Un autre "responsable de la sécurité" du Hamas a soutenu que la destruction du convoi ne constituait pas un sérieux revers pour son organisation. "Nous possédons notre propre 'service de livraison' d'armes", a-t-il expliqué en parlant des Bédouins qui pratiquent la contrebande dans les tunnels souterrains reliant le sud de la bande de Gaza à la péninsule du Sinaï.


Source : [fr.jpost.com]

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Barak garde le silence sur l’opération au Soudan - par Claire Dana-Picard - Pour Actu.co.il - 31 mars 2009 -

Tsahal a-t-il attaqué un convoi d’armes traversant le Soudan pendant l’opération antiterroriste Plomb Durci dans la bande de Gaza ? Pour le moment, le gouvernement israélien ne confirme pas officiellement l’information et laisse à la presse étrangère le soin de communiquer des précisions sur ce raid devant empêcher l’acheminement d’équipement militaire important destiné au Hamas.

Cette tendance a été confirmée ce mardi par le ministre de la Défense Ehoud Barak, lors d’une tournée dans le Nord du pays. Faisant allusion pour la première fois à cette action de l’armée de l’Air, Barak a simplement déclaré: “Nous nous taisons sur ce sujet car nous n’avons pas la possibilité d’agir autrement. Il faut savoir faire le nécessaire et garder le silence”.

L’affaire a été révélée la semaine dernière par la chaîne de télévision américaine CBS qui a précisé que Tsahal avait bombardé au Soudan, il y a deux mois, 17 camions remplis d’armes devant être livrées aux terroristes palestiniens de la bande de Gaza. Cette attaque avait alors été largement commentée par les médias mais les autorités israéliennes ont décidé de ne pas réagir.

Et ce mardi, le site Internet du magazine américain “Time” a indiqué que des dizaines d’avions de chasse, de type F-15 et F-16, avaient pris part à l’opération. Selon ce dernier rapport, l’attaque aurait été effectuée suite à des renseignements recueillis au cours du mois de janvier selon lesquels l’Iran préparait l’acheminement de 120 tonnes d’armes et d’explosifs en direction de la bande de Gaza.

Parmi ces armements, il y avait, toujours selon cette information, des missiles antichars et des roquettes de type Fajr-3, capables d’atteindre leurs cibles à une distance de 40 kilomètres et dotées d’ogives pesant 45 kilos.

D’après l’auteur de l’article précité, Israël n’aurait pas attaqué un navire iranien et un autre convoi d’armes, comme d’autres sources le prétendaient, et se serait contenté de ce seul raid. Toutefois, des hélicoptères et des bateaux de la Marine israélienne se seraient postés dans la région de la Mer Rouge pour être prêts à venir en aide aux pilotes israéliens si ces derniers avaient eu un problème.

L’auteur a ajouté : “Cette attaque (sur le convoi d’armes) avait pour objectif d’adresser un avertissement à l’Iran et à d’autres ennemis d’Israël. Elle a prouvé les compétences des services de renseignements israéliens, prêts à lancer une opération en dehors des frontières du pays afin de le défendre”. Et de souligner : “C’est la première fois que les autorités iraniennes ont tenté de faire parvenir une telle quantité d’armes au Hamas par le Soudan et ce sera sans doute aussi la dernière fois”.

Source : [www.actu.co.il]
Tsahal, plus qu'une armée de combat
07 mai 2009, 09:10
Tsahal, plus qu'une armée de combat - Par DANNY ZAMIR * - Pour Jerusalem Post edition en francais - 27 avril 2009

Un certain nombre d'articles récemment publiés dans le New York Times étaient fondés sur des déclarations des jeunes diplômés du programme prémilitaire, que je dirige (le programme "Rabin").

Il s'agit de jeunes gens qui ont servi dans les unités combattantes de Tsahal pendant l'opération "Plomb durci" et qui se sont récemment réunis pour partager leurs expériences personnelles du terrain.

Ces articles avancent - tantôt de manière explicite tantôt par insinuations, - un déclin de l'engagement de l'armée israélienne envers son code de conduite.

Et, ce soit-disant abandon progressif de l'éthique militaire serait dû à l'augmentation du nombre de soldats et de commandants religieux dans les rangs de Tsahal, en général, et au renforcement de la position du grand rabbin de l'armée, actuellement occupée par Avihaï Ronsky, en particulier.

Les médias étaient tellement prompts à critiquer Tsahal qu'ils se sont rués sur une simple conversation entre neuf soldats. Des hommes qui ne faisaient que dévoiler leurs sentiments personnels.

Et les journalistes ne se sont pas contentés de tirer leurs conclusions, ils ont prononcé une véritable sentence à l'égard de l'armée.

Un phénomène qui n'a pas manqué de conduire à de sérieux malentendus quant à la profondeur et la complexité de la réalité israélienne.

Ces récits personnels n'auraient jamais dû être utilisés comme fondement aux généralisations démesurées et aux conclusions hâtives des médias.

Au contraire, ils devaient servir d'outils aux élèves de de la Mechina (centre de formation) Rabin et à leurs parents en vue de former et guider au mieux les prochaines générations.

J'ai moi-même choisi de soumettre les faits relatés par les soldats aux plus hautes sphères de l'administration militaire, et même directement au chef d'état-major le lieutenant général Gabi Ashkénazi.

Preuve de ma foi sincère en un système de valeurs morales profondément ancrées dans l'appareil militaire israélien. J'étais certain que ces récits recevraient toute l'attention qu'ils méritent, y compris les enquêtes et les réparations éventuelles qu'une telle procédure implique.

Ma foi en l'armée est avant tout basée sur une expérience personnelle de plus de 20 ans - en tant que combattant, major et mentor pour des centaines de diplômés de la Mechina Rabin.

Malgré d'inévitables divisions politiques, notre armée se caractérise par un large consensus concernant l'aspect moral du combat - un aspect profondément respecté par les soldats de Tsahal.

Une question d'héritage

Un principe général guide chacun des soldats, à la fois dans la planification et la mise en œuvre d'opérations, et réunit deux priorités : défendre les soldats et minimiser les dommages collatéraux.

Un équilibre difficile à trouver entre la nécessité d'ouvrir le feu lorsque la sécurité des soldats en dépend - et même quand la vie de populations civiles est menacée - et le besoin de faire preuve de compassion lorsque les intentions des civils sont clairement inoffensives.

Le respect de la propriété religieuse et spirituelle de la population civile fait partie de ce code d'éthique.

Plus généralement, les obligations morales de Tsahal rentrent dans le cadre de l'appartenance juive et sioniste des soldats. Leur comportement est profondément ancré dans plusieurs générations d'héritage juif et est actuellement baptisé "la pureté des armes".

Autrement dit : il faut tout faire pour protéger les individus qui ne sont pas directement impliqués dans le combat. Ce commandement sacré est au centre de l'appareil décisionnaire de Tsahal.

Il est, par ailleurs, totalement opposé au mode de fonctionnement des organisations terroristes islamistes, telles que le Hamas qui n'a qu'un seul objectif en tête : la mort de chaque Juif et de chaque Israélien.

Nos soldats, ces héros

Afin de pouvoir apprécier notre code de conduite à sa juste valeur, il est également important de resituer le contexte dans lequel il est mis en application. L'Etat d'Israël subit les attaques perpétuelles du Hamas - un mouvement fondamentaliste islamique, fondé sur une idéologie raciste et ultranationaliste et dont le principal objectif consiste à tuer des Juifs, parce qu'ils sont juifs.

Notez, par ailleurs, que le Hamas est loin d'être un mouvement marginal, mais un parti qui a été choisi par les Palestiniens pour diriger leur gouvernement.

Notre guerre contre cette organisation - qui s'abrite le plus souvent derrière des boucliers humains - confronte les soldats israéliens à un environnement particulièrement complexe.

La nature des combats, peu conventionnelle, porte son lot de difficultés et d'échecs. La grandeur d'une armée qui se bat dans de telles conditions réside en sa politique de "tolérance zéro" (en ce qui concerne les erreurs de terrain) et sa disposition à corriger ses erreurs.

Si nous cherchons à retenir une bonne leçon- et non pas celles que tentent de nous apprendre les médias, y compris les médias israéliens -, il faudrait avant tout se pencher sur l'émergence de discussions au sein de la société israélienne elle-même. Et c'est précisément en vertu de ce code d'éthique que les combattants se sont exprimés aussi ouvertement.

"Que notre camp soit pur." Telle est la philosophie de mes combattants.

Non seulement parce qu'elle résume notre enseignement, mais parce qu'elle constitue l'essence de leur croyance et de leur héritage national. Une croyance et un héritage que nous partageons tous : Israéliens religieux et laïcs, de droite et de gauche, à l'armée et ailleurs. Elle est source de fierté et de confiance, même aux moments les plus difficiles.


Danny Zamir dirige le programme prémilitaire Itzhak Rabin.

Source : [fr.jpost.com]
Tsahal - Armee de l'air
02 juin 2009, 13:06
50 % des appareils de l’armée de l’air seront des drones - par Yael Ancri - Pour Actu.co.il - 2 juin 2009

Dans 20 ans, la moitié des avions de l’armée de l’air qui sillonneront le ciel d’Israël seront sans pilotes. Shouval ou Heron, c’est le nom que porte l’aéronef le plus utilisé de Tsahal. A tout moment, plusieurs de ces drones se trouvent dans l’espace aérien d’Israël et à d’autres endroits sur plusieurs fronts.

L’UAV, contrôlé depuis une petite caravane de la base aérienne Palmahim, est responsable d’un tiers des missions opérationnelles de l’armée de l’air. “Ces avions volent partout où l’armée de l’air le désire, même sur des distances très importantes”, affirme le major Guil, adjoint du commandant de la première flotte de drones de l’armée de l’air.

Et d’ajouter “Le Shouval peut effectuer quasiment toutes les tâches spécifiques que lui confie l’armée de l’air pendant une durée de vol de près de 40 heures sur une distance très importante.” Le général a fait cette déclaration après les rapports parus dans la presse étrangère selon lesquels des drones auraient participé au bombardement des convois transportant des armes destinées au Hamas sur le territoire soudanais.

Au cours d’un récent débat de l’armée de l’air sur le profil de la flotte israélienne de l’an 2030, il a été indiqué que les drones recevraient des missions supplémentaires. “Partout où il n’y a rien à gagner à avoir un pilote dans l’avion, nous essayons de charger les drones de missions supplémentaires. A mon avis 50 % des avions qui occuperont notre espace aérien d’ici 2030 seront des aéronefs non pilotés”, explique l’adjoint du commandant de la flotte.

“Tous les commandants en veulent plusieurs, pour leur donner une image de la situation en temps réel. Les drones permettent une grande flexibilité, nous pouvons être avec un commandant de division de Guivati dans la bande de Gaza, et recevoir subitement un appel nous demandant de nous rendre en Samarie, puis une minute après à la frontière nord”, explique le major Guil.

La flotte des drones de l’armée de l’air prépare, en temps normal, une “banque de données sur les cibles” de Tsahal dans les divers secteurs. En cas d’opération, le Shouval devient un instrument principal pour l’accompagnement des forces terrestres et pour repérer les sites à partir desquels sont tirées des roquettes contre Israël. Ces derniers temps, la base de Palmahim agrandit le secteur qui reçoit les drones, étant donné que de nouveaux appareils vont bientôt être livrés. “L’armée de l’air a entamé un processus d’augmentation de la flotte de drones. Il y a de plus en plus de missions qui passent des avions avec pilotes aux UAV”, explique le major Guil..
Re: Tsahal - Armee de l'air
09 juin 2009, 09:51
Tsahal envisage de se doter de panneaux solaires - Par Yael Ancri - Pour Actu.co.il - 8 juin 2009

Le ministère de la Défense semble prêt à apporter sa contribution à la protection de l’environnement. D’après le site Internet d’informations économiques “Globes”, le ministère envisage en effet de placer des capteurs solaires sur les toits des bases de Tsahal afin de générer de l’électricité.

Le ministère de la Défense a lancé un appel d’offres préliminaire la semaine passée pour l’installation de systèmes de production d’énergie solaire photovoltaïque dans les bases de l’armée afin de les fournir en électricité.

Les panneaux photovoltaïques sont de petite taille et peuvent produire jusqu’à 50 kilowatts. Les compagnies intéressées à présenter leurs propositions ont été invitées à présenter plusieurs options de financement de l’installation - dont un projet BOT (Build Operate Transfert ou Bâtir, Œuvrer, Transférer). Les propositions devront être présentées mi-septembre. L’appel d’offres final devrait être publié en 2010 et sera d’une valeur d’au moins plusieurs dizaines de millions de dollars.

Il y a environ un an, dans le cadre d’un plan stratégique visant à rendre les bases de Tsahal plus écologistes, il a été décidé de promouvoir l’utilisation d’énergie solaire dans les bases. Le ministère de la Défense avait alors lancé un appel d’offres pour l’installation d’une station thermo solaire devant fournir 15 à 20 mégawatts à la base de l’armée de l’Air de Névatim, projet évalué à 40-50 millions.

Maintenant, le ministère envisage de se mettre à l’énergie solaire également dans les plus petites bases. Cette décision survient après l’approbation d’un nouveau règlement de l’Autorité des installations publiques en juillet 2008, prévoyant une prime de 1,97 shekel par kilowatt fourni par les petites installations.

Le système de Défense est l’un des plus importants consommateurs d’énergie. Le coût annuel en énergie des bases de Tsahal est estimé à 1,5 milliards de shekel, soit 5 % du total national.
Tsahal
19 juin 2009, 21:42
Ashkenazy : s’il y a une guerre, nous la remporterons - Par Yael Ancri - Pour Actu.co.il - 19 juin 2009



“Malgré nos espoirs et notre volonté d’atteindre la paix, nous devons rester réalistes et garder les pieds sur terre car la situation au Proche-Orient est particulière”, a affirmé jeudi soir le chef d’état-major Gabi Ashkenazy, au cours d’une cérémonie de clôture d’une formation d’officiers.

Et d’ajouter : “Les menaces proches ou lointaines d’organisations terroristes et d’armées régulières, dotées d’armes normales ou non conventionnelles, nous contraignent tous à faire le maximum d’efforts pour que Tsahal reste une grande armée de qualité, puissante et exerçant un pouvoir de dissuasion, une armée basée sur les meilleurs généraux et les meilleures technologies. Seule une telle armée éloignera la guerre de notre pays, et si une guerre éclate quand même, elle la remportera.”

Ashkenazy a également évoqué la formation d’officiers qui vient de se terminer et affirmé que l’un de ses objectifs était l’établissement d’un langage commun entre les diverses unités. “Il faut des commandants dotés d’un sens critique.”

“Nous avons vu l’expression concrète de cette collaboration entre les unités au cours de la dernière opération dans la bande de Gaza”, a affirmé le chef d’état-major. Et d’ajouter : “L’opération menée en commun par les forces terrestres, l’armée de l’air et la marine, qu’il s’agisse de soldats faisant leur service militaire ou des réservistes, a été effectuée avec le soutien des renseignements et des autres unités de soutien (artillerie, génie civil).”

Le chef d’état-major a également parlé de l’éthique à Tsahal : “Il est essentiel d’avoir des commandants ayant des valeurs, des hommes dotés d’un esprit critique.”

Et d’ajouter : “Vous devrez protéger vos hommes, vous occuper d’eux, être sensibles à leurs problèmes et développer les futurs commandants de vos unités et de Tsahal en général. Rappelez-vous que vos décisions ont une grande influence sur vos soldats, sur la réussite de Tsahal et sur la façon dont l’armée est considérée par la société israélienne.”

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