Edito: J'accuse

Quel homme ne rêve pas de vivre
en paix avec ses voisins, plu-
tôt que d’être sans cesse exposé à la
menace ?
En plus de 2 000 ans, tout a été tenté ;
autodafés, expulsions, conversions de
force, ghettos, pogroms, assassinats,
déportation et systématisation du
crime... crime contre l’humanité. C’est
un miracle sans doute, les Juifs sont
toujours là. Toujours là pour rappeler
leur volonté de vivre et d’apporter au
monde ce qu’ils portent de meilleur en
eux-mêmes : des valeurs, une culture,
un réel courage, parce que l’histoire ne
leur en a pas laissé le choix, parce que
cette impérieuse nécessité est deve-
nue, simplement, leur nature.
Les Palestiniens ont besoin de paix.
Israël a le droit de vivre en paix, comme
chaque pays. Si tout le monde étrange-
ment semble comprendre le premier
point, le deuxième paraît pour certains
discutable.
Ainsi, un président iranien et quelque
vingt notables palestiniens, vivant
pour la plupart dans un environnement
confortable à l’étranger, ont décidé de
mettre en péril la vie de leurs civils. Se
servir de son propre peuple, en faire
un bouclier humain, se cacher dans
les services pédiatriques d’un hôpital
ou obliger femmes et enfants à rester
sur un site menacé de bombardement,
c’est leur façon de combattre.
Israël protège sa population, car ce
peuple aime la vie, aime la paix. C’est
pourquoi quand il le faut, il est prêt à
faire la guerre. Avant de penser et de
diffuser la thèse selon laquelle Israël
serait un peuple de bourreaux, pour-
rait-on regarder qui sont les véritables
responsables ? Si la Belgique ne cessait
d’envoyer des missiles sur les habitants
de la ville de Lille, la France ne serait-
elle pas tentée de réagir ? Pourquoi
serait-ce différent pour Israël ? Ou Israël
n’aurait-il, simplement, pas le droit de
se défendre ? Voué à la persécution et à
l’anéantissement pour l’éternité ?
Alors qu’Israël s’occupe au quotidien
des Palestiniens qui vivent sur son
territoire, ses écoles, ses maisons et
ses villes sont, de manière incessante,
la cible des missiles Kassam. Cette
guerre n’est rien d’autre que du ter-
rorisme. Pourtant, on appelle ça « la
cause palestinienne ». Manipulation
suprême et complicité générale autour
de cet amalgame, dont les victimes
sont avant tout… les Palestiniens eux-
mêmes. Après l’OLP, après le Fatah,
après le Hezbollah, c’est maintenant
le Hamas qui se charge des hostilités.
Deux caméras braquées sur des hôpi-
taux, une sur les bâtiments de l’Onu.
Voilà comment ils ont tenté de gagner
la guerre de l’image. Au nom de leur
foi, ils se comportent en hommes... de
mauvaise foi.
C’est cela, la réalité, le Hamas n’a
que faire de la cause palestinienne.
Le Hamas ignore son propre peuple,
son propre sang. Le Hamas n’a qu’un
objectif, rendre le voisinage avec Israël
insoutenable, invivable, explosif. Le
Hamas n’est animé que par une rage
aveugle de destruction. Et peu importe
qui se retrouve dedans, Israëliens,
Palestiniens.
Qui comprendra enfin qu’aider Israël
contre les terroristes du Hamas, c’est
aider le peuple palestinien ?

Alors, j’accuse !

J’accuse monsieur Ahmadinejad
d’avoir fait livrer des armes pour
détruire Israël au nord par le Hezbollah
et au sud par le Hamas.
J’accuse monsieur Ahmadinejad
d’avoir violé toutes les règles interna-
tionales sur l’utilisation des armes.
J’accuse le président iranien d’avoir
manipulé de la façon la plus abjecte les
Gazaouis pour atteindre la population
civile de l’Etat d’Israël.
J’accuse le président iranien d’être
complice de la prise d’otage de ses frè-
res palestiniens en boucliers humains
au bénéfice du Hamas.
J’accuse le président iranien d’être prêt
à embraser le monde, en provoquant
une troisième guerre mondiale, une
guerre nucléaire, pour effacer Israël et
surtout les Juifs s’y trouvant.
J’accuse le président iranien de vouloir
faire croire que son peuple est avide
de sang, ce peuple perse, nourri d’une
civilisation tellement extraordinaire,
peuple de culture et de paix.

Vous n’avez qu’un objectif, monsieur
Ahmadinejad, la destruction. Vouloir
détruire Israël, c’est vouloir détruire
tous les Juifs du monde. Mais vous
n’êtes pas le premier à avoir eu cette
idée. Il y en a eu un autre, célèbre,
avant vous. Vous finirez comme lui
dans l’un de vos bunkers-palais de
Téhéran. Le mal que vous incarnez ne
divisera pas Arabes et Juifs issus de la
même famille et du même père, Abra-
ham ! Ces deux communautés ont vécu
ensemble, pendant des siècles, dans
l’harmonie et l’amitié.
J’appelle les honnêtes gens de tout
bord et toute religion à voir la vérité.

MICHAËL ABIZDID
michael@tribunejuive.fr

« Nous pouvons vous pardonner pour
avoir tué nos fils. Mais nous ne vous par-
donnerons jamais de nous avoir forcé à
tuer les vôtres », Golda Meir, lors d’une
conférence de presse, après la guerre
des Six-Jours.

Cher Mikael

Ton article me touche beaucoup par sa lucidité et parce qu'il reflète la réalité; tu as trouvé les mots exacts pour exprimer ma pensée et celle de nombreux internautes sur le monstre sanguinaire qui gouverne l'IRAN.

Nous devrions tous prier Dieu pour que cet homme soit puni de sa malveillance, des crimes qu'il commet et que le diable l'emporte pour qu'il finisse tout droit en enfer.

Il faudrait même organiser une procession composée de Juifs, d'Arabes et de Chrétiens pour prier tous ensemble afin que le Ciel débarrase l'humanité de sa présence.