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Ein Hod

Envoyé par lapid 
Ein Hod
22 mars 2009, 04:23
Ein Hod





Ein Hod est situe a un quinzaine de kilometres au sud de Haifa. Pittoresque village situé au coeur des forêts du Carmel ( sur la face ouest du mont Carmel qui domine la mediterranee ), Ein Hod (le printemps de la gloire) a été fondé en 1949 par un groupe d’immigrants avant que ne viennent, en 1952, s’y établir des artistes dont l’un des précurseurs du mouvement Dada, Marcel Janco qui fut l’un des premiers.



Peintres, sculpteurs, créateurs viennent par dizaines s'établir dans le village, qui en 1970, étend sa superficie à l'est.

Une créativité à chaque coin de rue

Et c'est pour eux, et par eux, que la bourgade existe. N'entre pas à Ein Hod qui veut. Pour être autorisé à s'installer au village, il faut soumettre ses œuvres ou créations devant un comité de juges qui estime la qualité des travaux. Mais également répondre à des tests de personnalité. Ceux qui naissent au village n'ont aucune garantie de résidence et, arrivés à l'âge adulte, ils doivent aussi passer devant le panel.

Au fil des ans, Ein Hod est devenu une véritable attraction touristique. Ce qui se comprend facilement : la créativité semble rayonner partout. Chaque coin de rue réserve la surprise d'une œuvre unique exposée en plein air. Et la galerie d'art du village regorge des créations des artistes du village. Le principal édifice du village est le musée Janco-Dada où sont présentées des expositions temporaires et une collection permanente des œuvres de Marcel Janco. Le musée Dada, fondé par Janco avant sa mort en 1984, abrite les oe]uvres du peintre et fait office de centre de renseignement sur le Dadaïsme.

Quand ils ne sont pas occupés par les différentes manifestations artistiques, la plupart des artistes du lieu peuvent accueillir chez eux des invités pour présenter leurs œuvres, ou pour donner quelques leçons.

Le village est peuplé à l’heure actuelle de créateurs et d’artistes qui vendent leur production dans des galeries et organisent ateliers et activités pédagogiques. En tout la petite localité recense 500 habitants qui s’adonnent à tous les arts – arts plastiques, peinture, poterie, orfèvrerie, littérature et théâtre.

Aujourd’hui, Ein Hod abrite 18 galeries, mêlant expositions provisoires et permanentes, deux musées (dont le musée Nisco sur l’évolution des instruments de musique au cours des âges, contenant entre autres de vieux gramophones soigneusement conservés par Nissan Cohen, à l’origine du projet), quatorze ateliers où les touristes et artistes amateurs peuvent, sur rendez-vous, bénéficier d’une formation personnalisée dans un domaine donné…

La plupart des ateliers et des studios sont ouverts au public qui peut assister à l’élaboration et la réalisation des œuvres des artistes qui livrent volontiers des explications sur leur vie au village et sur leurs œuvres.

La barrière à l’entrée donne le ton : l’œuvre d’un artiste japonais, elle se laisse admirer au point qu’on en oublierait de la franchir.

La grille japonaise franchie, nous découvrons à Ein Hod les ruines vieilles de 600 ans d’un village chrétien abandonné, préservées et aménagées par des artistes israéliens qui les ont entourées de jardins fleuris et de gracieuses statues, telle cette jeune fille dénudée qui prend le soleil sur la pelouse, ou cet arrêt d’autobus sur l’abri duquel s’est posé un oiseau, tout de bronze bien sûr…





On prend plaisir à déambuler dans les ruelles du village, entre de vieilles maisons de pierre soigneusement restaurées, ou à assister à des représentations dans l’amphithéâtre du village.

On a envie de flâner dans les ruelles ensoleillées, de regarder le soleil se refléter sur les vieilles pierres, de sentir l'odeur des oliviers, d'écouter le vent dans les arbres et de découvrir de belles oeuvres.





Toutes les maisons sont en pierre de Jérusalem, les contours de fenêtres, les barrières, les portes sont souvent peintes en bleu, ça donne un air provençal à l'ensemble. Beaucoup de verdure et de fleurs entourent les bâtisses. Les bougainvilliers sont en fleurs toute l'année et le village est planté en majorité d'oliviers très anciens.



Et partout ces ruelles ensoleillées et bordées de fleurs qui laissent parfois entrevoir un magnifique panorama.. et le silence que l'on entend, que l'on écoute, que l'on respire. Ce calme dont on s'imprègne et qui confère à ce lieu une grande place pour la rêverie.

Chaque visite à Ein Hod est presque magique et laisse un doux souvenir, celui d'un havre de paix, où le temps semble ne pas avoir de prise.

En parcourant le village, ses chemins au détour desquels se dévoile la mer, on decouvre tout a la fois les vieilles maisons de pierre soigneusement restaurées, les statues et les jardins fleuries.

Sur le lieu se trouvent également des grottes et des sources d’eau naturelles, des vestiges archéologiques vieux de 80 000. Les atouts naturels du lieu font qu’il a été habité depuis des temps très anciens par des peuplades et communautés diverses.

A partir de ce village situé sur les versants du Carmel on peut faire des balades dans les sites et les réserves naturelles des environs : la localité druze de Daliat el-Carmel, celle, historique, de Zikhron Yaacov, Hof Dor, la grotte Etsba hakadmonit, le nahal Me’arot et le nahal Kelah en particulier.








Liens :

[ysa.uniterre.com]

[ein-hod.info]
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