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Cesaree

Envoyé par lapid 
Cesaree
22 mars 2009, 07:45
Cesaree





La ville de Césarée, en Israël, est située sur le littoral méditerranéen du Sharon, à mi-distance de Tel-Aviv et Haïfa (entre les anciens ports de Dor et Joppé). ( hébreu : qeysarya , קיסריה ).

La ville romaine Fondée par le roi Hérode au Ier siècle avant l'ère chrétienne sur le site d'un comptoir grec et phénicien connu sous le nom de Tour de Straton, Césarée tire son nom du patron romain d'Hérode, César Auguste. Hérode y fit construire un grand port et y érigea également, en admirateur de la culture romaine, des lieux de loisir, des thermes et des temples. Puis ce fut le tour des Byzantins d’occuper la ville qui devint un important foyer chrétien où s’installèrent des Pères de l’Eglise (Origène et Eusèbe en particulier).

En 1950 et 1960, des fouilles archéologiques vont mettre à jour des vestiges datant de différentes époques, ainsi cette ville de Césarée appartiendra tour à tour, aux Romains, aux Byzantins, aux arabes et aux croisés.



Extraits tires de Césarée, la romaine -- Par Ysabelle MAZOUZ - et de Sur la route d'Israel - Cesaree - Par Ysa

"Je vous emmène faire le tour de cette cité sise en bordure de mer. Nous nous promènerons dans un endroit calme ou nous allons côtoyer de vieilles pierres, Nous flânerons dans un endroit de rêve chargé d'histoire. Nous arpenterons le vieux port où les légionnaires débarquaient jadis et où accostaient toutes sortes de bateaux chargés d'épices et de tissus soyeux.... nous nous assoirons dans l'amphithéâtre pour imaginer quelque spectacle, nous marcherons le long de l'hippodrome où, les yeux fermés, nous verrons les courses de chars tirés par les chevaux. L'endroit est magique et nous sommes des rêveurs... bercés par le bruit des vagues nous allons replonger dans l'histoire de cette cité antique avec un vrai bonheur....

Des fortifications nous accueillent à l'entrée de la ville elles datent de la période des croisés et c'est Louis IX, roi de France qui les édifiera en 1252 afin de protéger la cité des pressions arabes. Il construira également un glacis, des tours et un fossé de 15 mètres de large pour renforcer la sécurité. Quelles que soient les époques, Césarée a toujours été protégée, les Romains avaient bâti une muraille de 2 km afin de sécuriser les quartiers résidentiels situés à l'extérieur de la ville. Suite à la conquête arabe, la cité fût entourée d'un mur de trois mètres d'épaisseur.





Dès l'entrée, nous nous trouvons sur les vestiges du temple dédié à César Auguste (époque Romaine). Ce temple construit en hauteur surplombe la mer et un accès composé de nombreuses et larges marches y conduit. Toutes ces pierres sont surprenantes, dispersées dans de nombreux endroits de l'esplanade, il est difficile d'imaginer ce temple du temps de sa splendeur. Il devait être grand et somptueux. Par contre, on pense facilement à la vue qu'avaient les Romains de cet édifice. En contrebas la mer avec le petit port d'Hérode et les vagues qui viennent s'échouer sur les rochers. Le va et vient incessant des bateaux qui transportent les richesses de l'Orient avant de regagner Rome. Les bruits et les senteurs, les porteurs de litière et les bêtes de somme qui se disputent le passage, les soldats qui montent la garde au sommet des tours....

Entre l’ancien temple et la mer, à l'angle du port, une mosquée nous accueille. Elle est fière et droite et ne semble pas avoir souffert des marques du temps. Elle est certainement l'une des plus jeunes ici. Elle appartenait à un village Bosniaque qui a été abandonné en 1948 par ses occupants.



Et nous voici sur l'ancien port, ou quelques petites embarcations attendent les visiteurs.



Ce port était une prouesse au niveau de la technique pour l'époque. Il était protégé par deux digues. Le brise-lame était surmonté d'une immense tour. Hérode fit immerger des blocs de pierre dont la plupart mesuraient 50 pieds de long sur neuf de haut et dix de large, certains étaient encore plus grands. Un procédé de coffrage a permis de cimenter ces blocs servant d'assise aux môles et remparts avec un nouveau matériau ou la cendre volcanique remplaçait le sable. Coulé et durci dans l'eau, c'est le premier mortier hydraulique connu au monde. Un système de vannes empêchait l'ensablement du port. (Extrait de la vie quotidienne au temps d'Hérode - livre de Miriam Feinberg-Vamosh).

Nous empruntons maintenant la porte de la muraille sud. Cette porte donne sur la mer et le paysage est à couper le souffle. La mer nous lance ses reflets au tons bleus dégradés, lorsqu'elle se fracasse sur les rochers elle est presque transparente. Au loin, l'horizon se fige, les oiseaux effectuent de belles rondes qui nous donnent le tournis.



Face à la mer, l'hippodrome semble prendre toute la place, il s'étend le long de la plage et semble ne pas avoir de fin. Il est grand, 200 mètres de long pour à peu près 50 mètres de large. Il possède des rangées de gradins qui accueillaient jadis les spectateurs. C'est ici dans cet hippodrome qu'Hérode fit organiser les premiers jeux olympiques, pour inaugurer la cité de Césarée. A ce jour des spectacles équestres s'y déroulent de temps en temps.


L'Hippodrome a Cesaree

Au dessus de l'hippodrome, un escalier qui traverse les gradins nous mène au cardo dont il ne reste que des bases de colonnes, des traces d'une rue principale qui devait être bordée de boutiques et de maisons, des dallages et des morceaux de mosaïques. Des restaurations ont mis à jour l'existence de thermes qui comportaient différentes salles d'eau, chaude, tiède et froide.





Nous redescendons les quelques marches et traversons l'hippodrome pour nous rendre dans le palais d'Hérode. Ce palais de marbre blanc -qui venait d'Asie Mineure- servait de résidence aux procurateurs Romains. Il était somptueux et très grand. Il était construit sur une bande de terre posée sur les rochers s'avançant vers la mer et la surplombant. Il comportait une cour intérieure, une piscine alimentée en eau douce et des citernes.





Un peu plus loin, nous arrivons au théâtre. Il est en grès et pouvait accueillir environ 4 000 personnes. Le haut de cet édifice nous montre un superbe panorama. A nos pieds, la mer et ses mouvements langoureux, vers le Nord le vieux port et sur la droite l'hippodrome où nous entendons encore et malgré les siècles passés, le bruit des sabots des chevaux qui martèlent le sol.





Ce théâtre d'époque hérodienne s'élève au milieu des dunes. Remanié plusieurs fois au cours des siècles, ses gradins ont été restaurés après les fouilles italiennes en 1959-1963.

Le théâtre est situé à l'extrémité sud de la ville. Commandé par le roi Hérode, ce fut le premier lieu de divertissement romain de son royaume. Le théâtre, face à la mer, comprend des milliers de places dans une structure de voûtes semi-circulaire. Le sol du parterre, également en demi-cercle, était, à l'origine, recouvert de plâtre peint et fut, par la suite, revêtu de dalles de marbre.



Dans le théâtre mis à jour, on a retrouvé sur une pierre des fragments d'une inscription mentionnant Ponce Pilate, procurateur de Judée, et le Tiberium, l'édifice qu'il avait fait construire en l'honneur de l'empereur Tibère.

Au pied du théâtre des vestiges archéologiques sont dispersés dans ce que l'on pourrait appeler un jardin de vieilles pierres. Divers matériaux sont posés ça et là. On y trouve du granit provenant d'Egypte mais aussi du marbre importé d'Asie Mineure ou encore de Grèce.







Nous continuons notre balade à travers les vieilles pierres et surtout à travers le temps. Ici plusieurs périodes se succèdent et pour les archéologues néophytes que nous sommes c'est une visite enrichissante. D'ici j'aperçois cet hippodrome qui me fait tant rêver et accoudée sur une balustrade, je rêve, -le temps d'un instant- à la vie du temps d'Hérode. Au loin le port dans lequel je vais aller m'asseoir pour contempler la mer et écouter le bruit des vagues semble m'appeler...
Je me hâte, le soleil commence à décliner et je vais avoir droit à l'un des plus beaux spectacles, une image bien plus belle que les jeux olympiques d'Hérode sur son hippodrome, une pièce plus charmante que celle jouée dans le théâtre antique, un tableau bien plus beau que celui des commerçants débarquant leurs marchandises luxueuses sur le port...

Un coucher de soleil sur la méditerranéen, une boule lumineuse happée par la mer... un trésor pour les yeux et un souvenir inoubliable d'un voyage au temps de l'antiquité.... quelques images furtives d'une Césarée magnifique et il est temps de reprendre notre route pour d'autres contrées...



Ville antique et moderne, Césarée est de nos jours parsemée de belles villas modernes et d’impressionantes ruines d’édifices antiques.

Sur des pelouses soigneusement entretenues s’étendent des terrains de golf auprès d’un immense hippodrome situé dans le parc national où, aujourd’hui comme hier, se déroulent des courses de chevaux.

Les belles demeures actuelles de style moderne baignent dans le silence tandis que les vestiges de la cité antique accueillent d’innombrables touristes venus admirer l’architecture de l’un des plus grands bâtisseurs de l’Antiquité, Hérode le Grand.



LES RESTAURANTS COTE PLAGE

Le parc national des antiquités de Césarée est l’un des sites archéologiques les plus représentatifs des diverses époques d’occupation de la terre d’Israël.

On y trouve des témoignages muets des mutations que connut la ville au cours de ses 2300 ans d’existence. Sur une superficie de 50 hectares se côtoient des vestiges de la période hellénistique (IIIe siècle avant l’ère chrétienne), du règne d’Hérode qui reçut la ville en cadeau de l’empereur Auguste et lui donna le nom porté par son bienfaiteur, César Auguste.

La visite du parc national de Césarée est une véritable remontée dans l’Histoire. Les ruines disséminées sur toute la superficie du parc évoquent à la fois le mode de vie des habitants dans l’Antiquité et au Moyen Age, et la manière dont l’Etat d’Israël a fait renaître la ville de ses cendres.

Ainsi des concerts régulièrement donnés dans le bel amphithéâtre romain, des promenades sur les remparts et les tours de la ville, des vestiges d’un palais et de temples consacrés à toute sorte de divinités, du port ancien, des courses de chevaux à l’hippodrome, de la petite place où travaillent des artistes, des présentations du passé de la ville en trois dimensions.

Au port, des festivals sont organisés en toute saison ainsi que des activités ludiques telles que chasse au trésor et virées de rangers, stands de tir et paintball, taï chi sur la plage et ateliers en toges. Les étendues de sable des plages sont superbes et les amateurs de plongée peuvent admirer les vestiges du parc archéologique sous-marin.

Le tout parsemé de cafés et de restaurants de charme, de petits coins romantiques, des arches d’un aqueduc ancien qui alimentait en eau la ville et ses environs sur une longueur de neuf kilomètres. A proximité du parc se trouve la localité moderne, ses terrains de golf, des établissements thermaux récemment érigés, de beaux hôtels et un musée des beaux-arts, un site historique où ont été découverts des vestiges d’un luxueux palais au pavement de mosaïque orné d’oiseaux et d’une table unique en son genre sertie de verre et d’or.


Ruines de l'aqueduc Romain a Cesaree


Aqueduc Romain a Cesaree

Sur les 3 km qui longeait la mer, la Mission archéologique italienne (1960) a dégagé des sables un tronçon des 335 derniers mètres de cet aqueduc à haut niveau.

L'aqueduc, qui assurait un approvisionnement abondant en eau, fut construit à l'époque hérodienne ; il fut plus tard réparé et doté d'une deuxième conduite lorsque la ville se développa. L'aqueduc supérieur part des sources situées à environ neuf kilomètres au nord-est de Césarée, au pied du mont Carmel. Sa construction, qui révèle des compétences techniques remarquables, assurait l'écoulement de l'eau, par gravité, depuis les sources jusqu'à la ville. Dans certaines portions, l'aqueduc était soutenu par des rangées d'arches, puis il traversait une crête de grès le long de la côte, par un tunnel. Pénétrant dans la ville par le nord, l'eau s'écoulait dans un réseau de canalisations jusqu'aux bassins et fontaines de toute la ville. De nombreuses inscriptions mentionnent que la deuxième et la dixième légions étaient responsables de son entretien.
L'historien juif Flavius Josèphe (Antiquités XV, p.331 et suiv. ; Guerre I, p. 408 et suiv.) en donne une description détaillée. C'était une ville fortifiée, dotée du plus grand port de la côte orientale méditerranéenne, appelé Sebastos, le nom grec de l'empereur Auguste.

A l'époque byzantine, Césarée était entourée d'une muraille de 2,5 kilomètres de long, qui protégeait les quartiers résidentiels construits à l'extérieur de la ville romaine. Elle comportait, dans sa partie sud, une porte de 3 mètres de large. Aux côtés de la population chrétienne et ses nombreuses églises, les communautés juives et samaritaines avaient construit des synagogues très travaillées. Durant cette période, le port intérieur romain fut comblé et des constructions furent érigées sur ce qui était devenu la terre ferme. Une série de voûtes abritant des échoppes furent construites contre le mur du podium, face au port."









Liens :

[ysa.uniterre.com]

[www.mfa.gov.il]

[perso.infonie.be]

[www.un-echo-israel.net]

[www.interbible.org]

[www.histoiredesjuifs.com]

[www.terredisrael.com]
Re: Cesaree
22 mars 2009, 08:06
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