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100 ans de Tel Aviv
Envoyé par lapid
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100 ans de Tel Aviv 04 avril 2009, 10:39 |
100 ans de Tel Aviv : un anniversaire célébré toute l'année - Par Leonore Jaury pour Guysen International News - 1 avril 2009
Tel Aviv a 100 ans cette année. Le 11 avril 1909 fut fondée la première ville juive du monde. 66 familles originaires de Jaffa se réunirent pour poser symboliquement la première pierre de la cité et se répartir des parcelles de terrains acquises en bord de mer. Le tirage au sort se serait effectué à l'aide de coquillages, raconte la légende… Pour son centième anniversaire, la « Ville blanche » sort le grand jeu en proposant de nombreuses festivités culturelles qui se poursuivront tout au long de l'année : concerts, expositions, festivals, évènements sportifs vont permettre de découvrir cette agglomération que tout oppose à la pieuse Jérusalem.
C’est au début des années 20 que Tel Aviv connu un vrai essor. Suite à plusieurs émeutes arabes anti-juives les habitants de Jaffa s'installèrent massivement dans cette ville nouvelle, où ils se sentaient plus en sécurité. La population passa de 550 habitants à 40 000.
C'est aussi à Tel Aviv que David Ben Gourion proclama la création de l'Etat d'Israël, le 14 mai 1948.
100 ans après sa naissance, Tel Aviv est devenue la capitale économique d'Israël, mais aussi la ville la plus dynamique, moderne, vivante et jeune du pays. Un contraste flagrant avec la situation actuelle de la région, toujours sous tension. Aujourd'hui, 380 000 habitants peuplent Tel Aviv, et près de 2 millions si l'on inclut l'agglomération.
Un public qui sera heureux des innombrables festivités qui jalonneront ce centenaire.
Celui-ci démarrera officiellement le samedi 4 avril sur la place Rabin par une cérémonie d'ouverture. Des dizaines de chanteurs et acteurs israéliens et étrangers se produiront dans un spectacle accompagné par l'orchestre philharmonique d'Israël, dirigé par Zubin Mehta. Un spectacle de sons et lumières à 360° sera ensuite projeté sur la façade de la municipalité ainsi que sur les immeubles qui l'entourent.
En mai, c'est le centre de Tel Aviv qui sera à l'honneur. Appelé « Ville blanche » et classé patrimoine mondial par l'Unesco, ce quartier proposera pendant un mois un gigantesque événement théâtral de rue. Des dizaines de troupes de comédiens se produiront tout le long du boulevard Rothschild.
Spectacles, et représentations d'art digital et multimédia projetés sur les nombreux immeubles de style Bauhaus animeront cet épisode du centenaire.
En juin, le ‘festival bleu’ regroupera plusieurs évènements nautiques entre le port de Tel Aviv et le port historique de Jaffa. Une compétition internationale de planche à voile ainsi qu'un rallye des mers se dérouleront au bord de la Méditerranée.
Les quatorze kilomètres de plages de la ville seront le théâtre de plusieurs concerts et expositions. L'une d'entre elles doit mettre en lumière le stylisme moderne israélien.
Le mois de juin sera aussi l'occasion pour Tel Aviv de présenter son patrimoine juif et de revenir sur son importance historique. De nombreuses festivités s'y dérouleront pour la communauté religieuse et traditionaliste, comme une représentation de l'ensemble israélien de chantres et musique juive, mais aussi avec l'inauguration d'un nouveau centre dédié à la culture juive qui accueillera un festival culturel et international sur le patrimoine juif et yiddish.
Pendant le mois de juillet, le grand parc Yehoshoua situé au bord du fleuve Yarkon se transformera en un grand centre des Arts. Concerts de musique classique, traditionnelle ou moderne, opéras, spectacles de danse, de sons et de lumières seront au rendez-vous. Pour l'occasion une scène géante sera mise en place et tous les concerts seront gratuits.
Les adolescents seront à l'honneur tout le mois d'août. Des concerts de rock, des pistes de danse et des sports extrêmes seront mis à leur disposition. Attention, entrée interdite aux plus de 18 ans !
Pendant quelques jours, un mini woodstock sera exclusivement consacré aux jeunes.
Le mois de septembre sera fleuri, et le mois d'octobre sera vert ! La place Rabin sera transformée en un immense tapis de fleurs du 15 au 17 septembre, afin de symboliser son engagement dans le respect de l'environnement.
Egalement au programme, l'exposition « Ville blanche, jours sombres » sera présentée au musée Eretz, qui proposera une rétrospective sur l'histoire tourmentée de la métropole.
Un festival écolo doit se dérouler en octobre dans le parc Yarkon. Une « route verte » sera inaugurée, et une grande balade à vélo à travers la ville sera organisée.
Le mois de novembre sera plus sérieux, tous les musées organisant des expositions dans les rues et les parcs afin que le public puisse vivre et se balader dans un environnement d'art moderne et classique.
Toutes ses festivités se termineront le 17 décembre, avec l'ouverture du nouveau musée d'histoire de Tel Aviv dans l'ancien édifice municipal, place Bialik.
Il ne reste plus qu'à souhaiter un bon anniversaire à cette ville, « colline du printemps » en hébreu, symbole de vie et d'espoir.
Tel Aviv a 100 ans cette année. Le 11 avril 1909 fut fondée la première ville juive du monde. 66 familles originaires de Jaffa se réunirent pour poser symboliquement la première pierre de la cité et se répartir des parcelles de terrains acquises en bord de mer. Le tirage au sort se serait effectué à l'aide de coquillages, raconte la légende… Pour son centième anniversaire, la « Ville blanche » sort le grand jeu en proposant de nombreuses festivités culturelles qui se poursuivront tout au long de l'année : concerts, expositions, festivals, évènements sportifs vont permettre de découvrir cette agglomération que tout oppose à la pieuse Jérusalem.
C’est au début des années 20 que Tel Aviv connu un vrai essor. Suite à plusieurs émeutes arabes anti-juives les habitants de Jaffa s'installèrent massivement dans cette ville nouvelle, où ils se sentaient plus en sécurité. La population passa de 550 habitants à 40 000.
C'est aussi à Tel Aviv que David Ben Gourion proclama la création de l'Etat d'Israël, le 14 mai 1948.
100 ans après sa naissance, Tel Aviv est devenue la capitale économique d'Israël, mais aussi la ville la plus dynamique, moderne, vivante et jeune du pays. Un contraste flagrant avec la situation actuelle de la région, toujours sous tension. Aujourd'hui, 380 000 habitants peuplent Tel Aviv, et près de 2 millions si l'on inclut l'agglomération.
Un public qui sera heureux des innombrables festivités qui jalonneront ce centenaire.
Celui-ci démarrera officiellement le samedi 4 avril sur la place Rabin par une cérémonie d'ouverture. Des dizaines de chanteurs et acteurs israéliens et étrangers se produiront dans un spectacle accompagné par l'orchestre philharmonique d'Israël, dirigé par Zubin Mehta. Un spectacle de sons et lumières à 360° sera ensuite projeté sur la façade de la municipalité ainsi que sur les immeubles qui l'entourent.
En mai, c'est le centre de Tel Aviv qui sera à l'honneur. Appelé « Ville blanche » et classé patrimoine mondial par l'Unesco, ce quartier proposera pendant un mois un gigantesque événement théâtral de rue. Des dizaines de troupes de comédiens se produiront tout le long du boulevard Rothschild.
Spectacles, et représentations d'art digital et multimédia projetés sur les nombreux immeubles de style Bauhaus animeront cet épisode du centenaire.
En juin, le ‘festival bleu’ regroupera plusieurs évènements nautiques entre le port de Tel Aviv et le port historique de Jaffa. Une compétition internationale de planche à voile ainsi qu'un rallye des mers se dérouleront au bord de la Méditerranée.
Les quatorze kilomètres de plages de la ville seront le théâtre de plusieurs concerts et expositions. L'une d'entre elles doit mettre en lumière le stylisme moderne israélien.
Le mois de juin sera aussi l'occasion pour Tel Aviv de présenter son patrimoine juif et de revenir sur son importance historique. De nombreuses festivités s'y dérouleront pour la communauté religieuse et traditionaliste, comme une représentation de l'ensemble israélien de chantres et musique juive, mais aussi avec l'inauguration d'un nouveau centre dédié à la culture juive qui accueillera un festival culturel et international sur le patrimoine juif et yiddish.
Pendant le mois de juillet, le grand parc Yehoshoua situé au bord du fleuve Yarkon se transformera en un grand centre des Arts. Concerts de musique classique, traditionnelle ou moderne, opéras, spectacles de danse, de sons et de lumières seront au rendez-vous. Pour l'occasion une scène géante sera mise en place et tous les concerts seront gratuits.
Les adolescents seront à l'honneur tout le mois d'août. Des concerts de rock, des pistes de danse et des sports extrêmes seront mis à leur disposition. Attention, entrée interdite aux plus de 18 ans !
Pendant quelques jours, un mini woodstock sera exclusivement consacré aux jeunes.
Le mois de septembre sera fleuri, et le mois d'octobre sera vert ! La place Rabin sera transformée en un immense tapis de fleurs du 15 au 17 septembre, afin de symboliser son engagement dans le respect de l'environnement.
Egalement au programme, l'exposition « Ville blanche, jours sombres » sera présentée au musée Eretz, qui proposera une rétrospective sur l'histoire tourmentée de la métropole.
Un festival écolo doit se dérouler en octobre dans le parc Yarkon. Une « route verte » sera inaugurée, et une grande balade à vélo à travers la ville sera organisée.
Le mois de novembre sera plus sérieux, tous les musées organisant des expositions dans les rues et les parcs afin que le public puisse vivre et se balader dans un environnement d'art moderne et classique.
Toutes ses festivités se termineront le 17 décembre, avec l'ouverture du nouveau musée d'histoire de Tel Aviv dans l'ancien édifice municipal, place Bialik.
Il ne reste plus qu'à souhaiter un bon anniversaire à cette ville, « colline du printemps » en hébreu, symbole de vie et d'espoir.
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100 ans de Tel Aviv -2 04 avril 2009, 11:46 |
TEL- AVIV - 2 - Par Ysa - Sur la route d'Israel
Une étendue sablonneuse qui flirte avec les rivages bleutés et qui se heurte aux galets. Des vagues solitaires qui s'échouent sur les rochers. Un silence pesant, parfois interrompu par le cri des mouettes. Une brise légère qui n'a personne à effleurer..... au loin, côté sud, quelques habitations.... Jaffa perchée sur la colline avec son port en contre-bas... et du sable.... toujours du sable... c'est ici qu'il y a 100 ans naquît Tel-Aviv, (la colline du printemps).
Au début du 19ème siècle, une importante communauté juive vint s'installer à Jaffa. Habitations, commerces, ils construisirent beaucoup pour finalement s'apercevoir que la qualité de vie dans la cité antique n'était pas à la hauteur de leurs espérances. La cohabitation avec la population musulmane s'avérant des plus difficiles, ils décidèrent de créer un nouveau faubourg jouxtant Jaffa afin de s'y installer.
En 1887 le quartier de "Neve Tsedek" voit le jour, sur des terres appartenant à Aaron Chelouch et au fil des ans d'autres quartiers s'implantent.
En 1906, Arieh Akiva Weiss propose la construction d'une vraie ville avec des rues, des jardins, l'électricité. Il veut faire de cette ville la première ville entièrement juive du pays. Pour cela, il fait appel à la générosité du baron de Rothschild mais aussi aux futurs habitants. Tout le monde doit mettre la main à la poche. Au début des grognements se font sentir mais finalement tout le monde est d'accord et adhère à ce projet un peu fou mais tellement ambitieux.
Un vaste terrain est acquis à l'est de Nevé Tsedek, non loin de la plage et est divisé en 60 parcelles qui accueillera les 60 premières familles. On nomme ce quartier "Ahouzat baït" (propriété-maison).
Une nouvelle ville se développe, il faut lui trouver un nom.... plusieurs propositions : New Yaffo, Névé Yaffo, Aviva, Yefefiya (la belle) et Sha'anana (la nonchalente). Menahem Sheinkin suggère le nom de "tel-aviv" et c'est cette dénomination qui emporte l'adhésion avec 20 voix contre 15 pour "Névé Yaffo". Lors de l'inauguration de la ville, le maire monsieur Meir Dizengoff prédit une population avoisinant les 25 000 habitants.... cela fait sourire beaucoup de monde et pourtant.....
Tel-Aviv se développe très rapidement jusqu'à la première guerre mondiale. Mais le pays est sous occupation ottomane et les trucs n'apprécient guère ce projet le voyant comme un bastion de la résistance juive. Alliés aux musulmans de Jaffa, ils tentent de mettre fin à Tel-Aviv. Suite à l'avancée des britanniques, les turcs décident d'expulser les habitants de Tel-Aviv. L'ordre d'expulsion est décrété en mars 1917 et Meir Dizengoff se retrouve président du "comité de migration". Tel-aviv devient une ville morte. Huit mois plus tard, le 19 novembre 1917, suite à la déclaration de Lord Balfour, qui garantit "un foyer national au peuple juif sur la terre de ses ancêtres", les habitants peuvent revenir vivre à Tel-Aviv.
En 1925 la population s'élève à 34 000 habitants.
rue Allenby en 1920
En 1933 avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne, de nombreux juifs allemands quittent l'allemagne et viennent trouver refuge à Tel-Aviv. C'est le début de 'l'aliya allemande". Les nouveaux immigrants sont très cultivés et aisés financièrement. Grâce à eux, la population atteint 120 000 habitants et Tel-Aviv acquiert le statut de "vraie ville".
La prospérité s'installe, Tel-Aviv se développe dans tous les domaines, économique, social, culturel, architectural. On assiste à la naissance du théâtre national 'Habima" de l'orchestre philarmonique et Tel-Aviv devient un des centres de l'architecture Bauhaus.
En avril 1932 a lieu la première foire internationale de Tel-Aviv. 23 pays y participent et la foire dure trois jours. Au programme spectacles de danses, pièces de théâtre, films etc....
En 1936 une émeute anti-juive frappe la population, une guerre arabe paralyse le port de Jaffa et les résidents de Tel-Aviv n'y ont plus accès. Tel-Aviv se trouve isolée commercialement et Meir Dizengoff se bat avec les autorités britanniques pour obtenir l'autorisation de construire un port.
Le premier bateau qui accostera dans le nouveau port de Tel-Aviv sera un bateau yougoslave qui transporte du ciment.
A la veille de la seconde guerre mondiale, la population de Tel-Aviv atteint 160 000 habitants, ce qui représente à peu près 36 % de la population juive de Palestine.
Tel-Aviv est le centre de la vie politique juive et c'est ici que le 14 mai 1948, à 16 h 00 David Ben Gourion proclame l'indépendance d'Israël.
La cérémonie se déroule Boulevard Rothschild, à l'endroit même où plusieurs années auparavant avait eu lieu le tirage au sort des parcelles pour les 60 familles qui devaient s'installer à Ahuzat Baït.
Au lendemain de la déclaration d'indépendance, les avions Egyptiens bombardent Tel-Aviv et les armées arabes attaquent le tout jeune état d'Israël. C'est le début de la guerre d'indépendance. Tel-Aviv devient pendant un an (1948 - 1949) la capitale temporaire d'Israël puisque Jérusalem est en état de siège.
Après 1948, Tel-Aviv devient le centre économique et la place boursière du pays. La cité s'étend vers le nord et l'université devient la plus importante d'Israël.
Aujourd'hui, Tel-Aviv abrite 400 000 habitants et l'agglomération de Tel-Aviv qui englobe Holon au Sud-Ouest, Ramat Gan et Petah-tikva à l'Est, Bat-Yam au Sud, Bne-Brak au nord, totalise 2 millions d'habitants.
Tel-Aviv est devenue une métropole avec du bruit, des embouteillages, des immeubles, des centres commerciaux, de la pollution, des gens qui se pressent partout, des cafés et des restaurants bondés. Mais Tel-Aviv c'est aussi une belle ville touristique avec ses kilomètres de plages, c'est une ville branchée qui s'anime la nuit.... Tel-Aviv c'est la ville qui ne dort jamais.... mais quelle ville !!! Prenez ma main.... ne la lâchez surtout pas, vous risqueriez de vous perdre.... venez, je vous y emmène !!!
Source : [ysa.uniterre.com]
Une étendue sablonneuse qui flirte avec les rivages bleutés et qui se heurte aux galets. Des vagues solitaires qui s'échouent sur les rochers. Un silence pesant, parfois interrompu par le cri des mouettes. Une brise légère qui n'a personne à effleurer..... au loin, côté sud, quelques habitations.... Jaffa perchée sur la colline avec son port en contre-bas... et du sable.... toujours du sable... c'est ici qu'il y a 100 ans naquît Tel-Aviv, (la colline du printemps).
Au début du 19ème siècle, une importante communauté juive vint s'installer à Jaffa. Habitations, commerces, ils construisirent beaucoup pour finalement s'apercevoir que la qualité de vie dans la cité antique n'était pas à la hauteur de leurs espérances. La cohabitation avec la population musulmane s'avérant des plus difficiles, ils décidèrent de créer un nouveau faubourg jouxtant Jaffa afin de s'y installer.
En 1887 le quartier de "Neve Tsedek" voit le jour, sur des terres appartenant à Aaron Chelouch et au fil des ans d'autres quartiers s'implantent.
En 1906, Arieh Akiva Weiss propose la construction d'une vraie ville avec des rues, des jardins, l'électricité. Il veut faire de cette ville la première ville entièrement juive du pays. Pour cela, il fait appel à la générosité du baron de Rothschild mais aussi aux futurs habitants. Tout le monde doit mettre la main à la poche. Au début des grognements se font sentir mais finalement tout le monde est d'accord et adhère à ce projet un peu fou mais tellement ambitieux.
Un vaste terrain est acquis à l'est de Nevé Tsedek, non loin de la plage et est divisé en 60 parcelles qui accueillera les 60 premières familles. On nomme ce quartier "Ahouzat baït" (propriété-maison).
Une nouvelle ville se développe, il faut lui trouver un nom.... plusieurs propositions : New Yaffo, Névé Yaffo, Aviva, Yefefiya (la belle) et Sha'anana (la nonchalente). Menahem Sheinkin suggère le nom de "tel-aviv" et c'est cette dénomination qui emporte l'adhésion avec 20 voix contre 15 pour "Névé Yaffo". Lors de l'inauguration de la ville, le maire monsieur Meir Dizengoff prédit une population avoisinant les 25 000 habitants.... cela fait sourire beaucoup de monde et pourtant.....
Tel-Aviv se développe très rapidement jusqu'à la première guerre mondiale. Mais le pays est sous occupation ottomane et les trucs n'apprécient guère ce projet le voyant comme un bastion de la résistance juive. Alliés aux musulmans de Jaffa, ils tentent de mettre fin à Tel-Aviv. Suite à l'avancée des britanniques, les turcs décident d'expulser les habitants de Tel-Aviv. L'ordre d'expulsion est décrété en mars 1917 et Meir Dizengoff se retrouve président du "comité de migration". Tel-aviv devient une ville morte. Huit mois plus tard, le 19 novembre 1917, suite à la déclaration de Lord Balfour, qui garantit "un foyer national au peuple juif sur la terre de ses ancêtres", les habitants peuvent revenir vivre à Tel-Aviv.
En 1925 la population s'élève à 34 000 habitants.
rue Allenby en 1920
En 1933 avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir en Allemagne, de nombreux juifs allemands quittent l'allemagne et viennent trouver refuge à Tel-Aviv. C'est le début de 'l'aliya allemande". Les nouveaux immigrants sont très cultivés et aisés financièrement. Grâce à eux, la population atteint 120 000 habitants et Tel-Aviv acquiert le statut de "vraie ville".
La prospérité s'installe, Tel-Aviv se développe dans tous les domaines, économique, social, culturel, architectural. On assiste à la naissance du théâtre national 'Habima" de l'orchestre philarmonique et Tel-Aviv devient un des centres de l'architecture Bauhaus.
En avril 1932 a lieu la première foire internationale de Tel-Aviv. 23 pays y participent et la foire dure trois jours. Au programme spectacles de danses, pièces de théâtre, films etc....
En 1936 une émeute anti-juive frappe la population, une guerre arabe paralyse le port de Jaffa et les résidents de Tel-Aviv n'y ont plus accès. Tel-Aviv se trouve isolée commercialement et Meir Dizengoff se bat avec les autorités britanniques pour obtenir l'autorisation de construire un port.
Le premier bateau qui accostera dans le nouveau port de Tel-Aviv sera un bateau yougoslave qui transporte du ciment.
A la veille de la seconde guerre mondiale, la population de Tel-Aviv atteint 160 000 habitants, ce qui représente à peu près 36 % de la population juive de Palestine.
Tel-Aviv est le centre de la vie politique juive et c'est ici que le 14 mai 1948, à 16 h 00 David Ben Gourion proclame l'indépendance d'Israël.
La cérémonie se déroule Boulevard Rothschild, à l'endroit même où plusieurs années auparavant avait eu lieu le tirage au sort des parcelles pour les 60 familles qui devaient s'installer à Ahuzat Baït.
Au lendemain de la déclaration d'indépendance, les avions Egyptiens bombardent Tel-Aviv et les armées arabes attaquent le tout jeune état d'Israël. C'est le début de la guerre d'indépendance. Tel-Aviv devient pendant un an (1948 - 1949) la capitale temporaire d'Israël puisque Jérusalem est en état de siège.
Après 1948, Tel-Aviv devient le centre économique et la place boursière du pays. La cité s'étend vers le nord et l'université devient la plus importante d'Israël.
Aujourd'hui, Tel-Aviv abrite 400 000 habitants et l'agglomération de Tel-Aviv qui englobe Holon au Sud-Ouest, Ramat Gan et Petah-tikva à l'Est, Bat-Yam au Sud, Bne-Brak au nord, totalise 2 millions d'habitants.
Tel-Aviv est devenue une métropole avec du bruit, des embouteillages, des immeubles, des centres commerciaux, de la pollution, des gens qui se pressent partout, des cafés et des restaurants bondés. Mais Tel-Aviv c'est aussi une belle ville touristique avec ses kilomètres de plages, c'est une ville branchée qui s'anime la nuit.... Tel-Aviv c'est la ville qui ne dort jamais.... mais quelle ville !!! Prenez ma main.... ne la lâchez surtout pas, vous risqueriez de vous perdre.... venez, je vous y emmène !!!
Source : [ysa.uniterre.com]
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Tel Aviv - 3 04 avril 2009, 12:13 |
Tel-Aviv côté plage - Par Ysa - Sur la route d'Israel -
la tayelet Shlomo Lahat
Je vous emmène faire un tour sur la "tayelet" (promenade du bord de mer). Cette promenade qui porte le nom d'un ancien maire de Tel-Aviv "Shlomo Lahat" est un peu le coeur de la ville parce que beaucoup de monde l'arpente chaque jour. Le matin les sportifs marchent ou courent d'un bout à l'autre sous l'oeil amusé d'un soleil qui déploie déjà ses bras de feu. Fin de matinée les plus âgés y flânent et s'y reposent, certains installent des tables et jouent aux cartes. L'après-midi c'est plus animé avec les enfants et les jeunes qui sortent de l'école. Batailles d'eau, jeux de raquettes, beach volley, la plage résonne de cris de joie. Le soir c'est la fête et sur certaines plages, on se croirait à Copa-Cabana ou Hawaï... il y en a pour tous les gouts et vous pouvez choisir l'endroit où vous avez envie de dorer et de barboter dans l'eau bleu de la méditérranée puisqu'il y a ici 7 plages aménagées.
Partons du nord au sud si vous le voulez bien.
La plage Hilton qui se trouve au pied de l'hôtel et qui porte le même nom que celui-ci est fréquentée par beaucoup de jeunes et surtout des sportifs. Elle possède un club de planche à voile et de Canoé Kayak. A côté, c'est ambiance plus familiale avec la plage Metsitsim, qui est une plage pour toute la famille avec des jeux pour les plus jeunes et des aires de pique nique. Elle porte le nom d'un film Israélien sorti en 1972. Metsitsim veut dire "les voyeurs". Ce film c'est un peu "les bronzés" version Israélienne.
La plage "Gordon" (grand écrivain de la période des lumières 1830 - 1892), est située aux pieds de l'hôtel "Renaissance". Elle accueille une majorité de touristes mais aussi beaucoup d'habitants de tel-Aviv qui sont francophones.
Et voici la plage favorite des français. Elle porte le nom de plage Frishman. David Frishman était un poète écrivain (1859-1929). Cette plage est le prolongement d'une rue qui porte le même nom. Ici en été vous n'entendrez parler que français.
Sa petite voisine la plage Bograshov accueille les jeunes de Tel-Aviv et son café est toujours bondé. Le soir beaucoup d'animation avec au programme musique et "narguilé". Bograshov était un professeur de philosophie originaire de russie et qui a rejoint la terre d'Israël en 1906.
"Hof Yerushalaim"- la plage Jérusalem
La plage de "Jérusalem" , c'est un clin d'oeil pour les habitants de Jérusalem qui n'ont pas de plage, mais tellement d'autres belles choses. Et enfin la plage "Banana Beach". Sur cette plage, ambiance "baba cool" avec reggae, tam tam. C'est la dernière plage aménagée et celle qui se trouve la plus au sud.
Avant de quitter le sable fin et le bruit des vagues, arrêtons nous quelques instants sur la "tayelet"...on peut s'asseoir sur un banc si vous le souhaitez et regarder la vie tout autour, les jeunes qui s'éclatent, les couples enlaçés qui font des projets d'avenir, les anciens qui bavardent gentiment aux terrasses des cafés et les voitures qui klaxonnent toujours et encore, des gens pressés, des gens qui vont travailler, des gens qui ont un rendez-vous à ne pas manquer....
Allez, cette fois on le fait dans l'autre sens.... du sud au nord...
Au sud, vers Jaffa, une vielle bâtisse restaurée accueille le musée Etzel. Ce musée retrace l'histoire de la lutte pour l'indépendance (1947 - 1948)
Un peu plus haut, nous croisons les premiers hôtels et pas des moindres, le David Intercontinental et le Dan Panorama dominent le parc "Sir Charles Clore" qui jouxte la mer.
Au pied de ces hôtels, une ancienne mosquée turque, entièrement restaurée et toujours en service.
Des appartements, des cafés, des restaurants...
L'ambassade de France...
Un autre hôtel avec à ses pieds cette fois l'ambassade des USA
Face au béton, à la foule, aux voitures, à l'animation et au bruit, la mer et les palmiers, un ciel bleu azur, et des vaguelettes qui viennent mourir sur les brise-lames....C'est une facette de Tel-Aviv, ça pourrait très bien être la croisette ou encore la promenade des Anglais..., Mais c'est notre promenade...notre tayelet à nous et on ne s'en lasse pas !!
Source : [ysa.uniterre.com]
la tayelet Shlomo Lahat
Je vous emmène faire un tour sur la "tayelet" (promenade du bord de mer). Cette promenade qui porte le nom d'un ancien maire de Tel-Aviv "Shlomo Lahat" est un peu le coeur de la ville parce que beaucoup de monde l'arpente chaque jour. Le matin les sportifs marchent ou courent d'un bout à l'autre sous l'oeil amusé d'un soleil qui déploie déjà ses bras de feu. Fin de matinée les plus âgés y flânent et s'y reposent, certains installent des tables et jouent aux cartes. L'après-midi c'est plus animé avec les enfants et les jeunes qui sortent de l'école. Batailles d'eau, jeux de raquettes, beach volley, la plage résonne de cris de joie. Le soir c'est la fête et sur certaines plages, on se croirait à Copa-Cabana ou Hawaï... il y en a pour tous les gouts et vous pouvez choisir l'endroit où vous avez envie de dorer et de barboter dans l'eau bleu de la méditérranée puisqu'il y a ici 7 plages aménagées.
Partons du nord au sud si vous le voulez bien.
La plage Hilton qui se trouve au pied de l'hôtel et qui porte le même nom que celui-ci est fréquentée par beaucoup de jeunes et surtout des sportifs. Elle possède un club de planche à voile et de Canoé Kayak. A côté, c'est ambiance plus familiale avec la plage Metsitsim, qui est une plage pour toute la famille avec des jeux pour les plus jeunes et des aires de pique nique. Elle porte le nom d'un film Israélien sorti en 1972. Metsitsim veut dire "les voyeurs". Ce film c'est un peu "les bronzés" version Israélienne.
La plage "Gordon" (grand écrivain de la période des lumières 1830 - 1892), est située aux pieds de l'hôtel "Renaissance". Elle accueille une majorité de touristes mais aussi beaucoup d'habitants de tel-Aviv qui sont francophones.
Et voici la plage favorite des français. Elle porte le nom de plage Frishman. David Frishman était un poète écrivain (1859-1929). Cette plage est le prolongement d'une rue qui porte le même nom. Ici en été vous n'entendrez parler que français.
Sa petite voisine la plage Bograshov accueille les jeunes de Tel-Aviv et son café est toujours bondé. Le soir beaucoup d'animation avec au programme musique et "narguilé". Bograshov était un professeur de philosophie originaire de russie et qui a rejoint la terre d'Israël en 1906.
"Hof Yerushalaim"- la plage Jérusalem
La plage de "Jérusalem" , c'est un clin d'oeil pour les habitants de Jérusalem qui n'ont pas de plage, mais tellement d'autres belles choses. Et enfin la plage "Banana Beach". Sur cette plage, ambiance "baba cool" avec reggae, tam tam. C'est la dernière plage aménagée et celle qui se trouve la plus au sud.
Avant de quitter le sable fin et le bruit des vagues, arrêtons nous quelques instants sur la "tayelet"...on peut s'asseoir sur un banc si vous le souhaitez et regarder la vie tout autour, les jeunes qui s'éclatent, les couples enlaçés qui font des projets d'avenir, les anciens qui bavardent gentiment aux terrasses des cafés et les voitures qui klaxonnent toujours et encore, des gens pressés, des gens qui vont travailler, des gens qui ont un rendez-vous à ne pas manquer....
Allez, cette fois on le fait dans l'autre sens.... du sud au nord...
Au sud, vers Jaffa, une vielle bâtisse restaurée accueille le musée Etzel. Ce musée retrace l'histoire de la lutte pour l'indépendance (1947 - 1948)
Un peu plus haut, nous croisons les premiers hôtels et pas des moindres, le David Intercontinental et le Dan Panorama dominent le parc "Sir Charles Clore" qui jouxte la mer.
Au pied de ces hôtels, une ancienne mosquée turque, entièrement restaurée et toujours en service.
Des appartements, des cafés, des restaurants...
L'ambassade de France...
Un autre hôtel avec à ses pieds cette fois l'ambassade des USA
Face au béton, à la foule, aux voitures, à l'animation et au bruit, la mer et les palmiers, un ciel bleu azur, et des vaguelettes qui viennent mourir sur les brise-lames....C'est une facette de Tel-Aviv, ça pourrait très bien être la croisette ou encore la promenade des Anglais..., Mais c'est notre promenade...notre tayelet à nous et on ne s'en lasse pas !!
Source : [ysa.uniterre.com]
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Tel Aviv - 5 04 avril 2009, 22:51 |
La Tayelet la plage de Tel Aviv - 3 - Photos
La Tayelet et la plage de Tel Aviv vues du ciel
Tel Aviv Beach at Beach at Shlomo (Cheech) Lahat Promenade
Tel Aviv promenade and main street along Med; promenade is concrete, notice block house like lifeguard stand
Tel Aviv Beach the promenade
Sunset in Tel Aviv
La Tayelet et la plage de Tel Aviv vues du ciel
Tel Aviv Beach at Beach at Shlomo (Cheech) Lahat Promenade
Tel Aviv promenade and main street along Med; promenade is concrete, notice block house like lifeguard stand
Tel Aviv Beach the promenade
Sunset in Tel Aviv
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Tel Aviv - 6 05 avril 2009, 00:33 |
Tel Aviv
Panorama de Tel Aviv depuis Jaffa
Vue aerienne de Tel Aviv (Google Earth)
Tel Aviv-Jaffa (en hébreu תל אביב-יפו, Tel Aviv signifie Colline du Printemps ) est une ville côtière ainsi qu’une zone métropolitaine en Israël. Le nom de Jaffa qui lui est associé désigne l'ancienne ville arabe avec qui elle a fusionné en 1950.
La grande zone urbaine regroupe de nombreuses municipalités distinctes qui comprennent environ 3 millions d'habitants vivant sur 14 km le long de la côte méditerranéenne. Il y a environ 390 000 habitants à Tel Aviv-Jaffa même, ce qui en fait la deuxième plus grande ville d'Israël. La zone métropolitaine de Tel Aviv, appelée Gush Dan est composée des municipalités de Bat Yam, Holon, Ramat Gan, Givatayim, Bnei Brak, Petah Tikva, Rishon LeZion, Ramat Ha-Sharon et Herzliya. La population de cette zone urbaine est de 3 100 000 habitants.
C'est à Tel Aviv que se situent la grande majorité des ambassades des pays étrangers, Jérusalem n'étant pas reconnue internationalement comme capitale du pays.
La ville blanche de Tel Aviv est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.
En 2007, l'agglomération de Tel Aviv est la plus grande agglomération juive du monde, devant New York.
Économie
* Tel Aviv est une ville touristique et culturelle mais également un pôle économique.
* On compte de nombreuses sociétés high-tech. Les tours de Tel Aviv, impressionnantes, comptent de nombreux magasins et entreprises.
Les tours Azrieli à Tel-Aviv, symbole du dynamisme économique du pays
Tel Aviv possède un climat méditerranéen.
Environnement
Le gouvernement lance la chasse aux pollueurs. Le gouvernement a pris de nombreuses mesures pour lutter efficacement contre la pollution de l’air dans les grandes villes et pour limiter l’émission de gaz à effet de serre.
La municipalité de Tel Aviv s’implique dans le projet de voitures électriques, le projet Better Place de Shay Agassi. Elle devrait très prochainement commencer à installer des bornes de rechargement dans toute la ville. En 2009, la ville devrait en compter plus de 150.
Pour en savoir plus :
[fr.wikipedia.org] Tel Aviv-Jaffa - Wikipedia
Tel-Aviv est, et sera, une ville moderne et entreprenante. Aujourd’hui encore, elle est le centre économique et culturel d’Israël, avec plus de vingt musées dont le musée Eretz Israël et le musée de la Diaspora (Tfoutsot). Tel-Aviv possède aussi une vie culturelle intense avec théâtre, danse, art contemporain et cinéma. Un petit New York du Moyen-Orient, dont l’atmosphère cosmopolite évoque d’autres grandes villes occidentales, une pincée d’hédonisme méditerranéen en plus.
Située au bord de la mer, avec une plage de sable aux airs de Miami (peaux dorées et bikinis inclus), Tel-Aviv regorge de bars, restos, boîtes. On y fait la fête intensément, ses nuits sont survoltées comme pour oublier les tensions du conflit israélo-palestinien. On la dit tolérante, ouverte, sensuelle et bouillonnante. En perpétuel devenir.
La ville qui ne dort jamais
Des divertissements pour tous les goûts et à toutes les heures- c’est Tel Aviv qui est fière d’être « La ville qui ne dort jamais »
Dans toute la ville, plusieurs bars et pubs ouvrent leurs portes tôt dans l’après-midi et ne les ferment qu’une ou deux heures avant l’aube. Plusieurs établissements proposent un ensemble musical au moins une fois par semaine – suivant les goûts de leur public, la musique peut varier entre la musique de danse ou celle moyen-orientale, du reggae au rock et du jazz au blues.
Les night-clubs ouvrent vers 23 heures ou minuit et ne ferment pas avant 3 ou 4 heures du matin. Les night-clubs ethniques attirent une clientèle de tous les âges et les orchestres et chanteurs représentent toutes les communautés diverses qui forment le tissu social de Tel Aviv. Les artistes offrent des répertoires variés : musique grecque, iranienne, turque, russe ou israélienne. La majorité des centres de divertissements est située à Jaffa et dans « la petite Tel Aviv », le quartier nord de Tel Aviv.
Après minuit la vie nocturne sérieuse commence et les jeunes résidents de Tel Aviv se dirigent vers les clubs de danse au sud de Tel Aviv et le long de la rue Allenby. En été, c’est sur les plages de la ville et les ports de Jaffa et de Tel Aviv que la fête continue jusqu’au matin. Un autre centre important de la vie nocturne dans le sud de Tel Aviv est la rue Lilienblum et ses alentours, où vous trouverez des bars, des bistrots et des restaurants. Un centre supplémentaire et le quartier rénové de Neve Tzedek.
La vie nocturne de Tel Aviv se développe récemment le long de la côte entre le port de Tel Aviv et la bouche du Yarkon. De nouveaux établissements s’ouvrent constamment partout dans la ville qui mérite pleinement sa réputation mondiale comme un centre de divertissement varié et unique.
En 2009, Tel Aviv célèbre son 100ème anniversaire par une série d'évènements culturels et festifs.
Le programme des 100 ans de Tel-Aviv
Les autorités de la ville ont prévu toute une série de manifestations pour célébrer les 100 ans de cette métropole de plus d’un million d’habitants. Quelque 250.000 personnes ont assisté samedi soir 4 avril à un concert de musique pop sur la place Rabin, dans le centre de Tel-Aviv, pour le lancement des festivités du centenaire de la métropole israélienne. Ce grand rassemblement, auquel participaient notamment l'orchestre philharmonique d'Israël et de nombreux artistes israéliens et étrangers, a marqué le début de festivités qui se poursuivront pendant neuf mois.
Par la suite, de nombreux festivals ponctueront l’année. En voici un petit avant-goût :
- Mai 2009 - La ville blanche : le centre-ville de Tel-Aviv sera animé par un gigantesque événement théâtral de rue. Sur le boulevard Rothschild auront lieu des représentations de théâtre de rue, mais aussi des installations multimédia, certaines étant projetées sur les murs des immeubles de style Bauhaus du quartier. Également au programme, « La grande scène », un festival international de danse.
- Juin 2009 - Le festival bleu : c’est le mois de l’identité méditerranéenne de Tel-Aviv, avec des événements nautiques et un hommage à Jaffa, l’ancêtre de Tel-Aviv, avec l’inauguration d’un parc et de nombreuses fêtes sur le port (le 18).
- Eté 2009 : de nombreuses activités artistiques seront organisées en plein air pour célébrer l’été israélien, dont un concert du Requiem de Verdi par l’orchestre de la Scala de Milan. À noter, à Paris, dans un genre moins classique, une soirée spéciale Tel-Aviv Beach à Paris-Plage qui promet d’être très chaude !
- Août 2009 - Tel-Aviv fête les ados avec un festival musical de trois jours de type Woodstock.
- Septembre 2009 - Tapis de fleurs à Tel-Aviv. La place Rabin sera transformée du 15 au 17 septembre, à la veille du mois des fêtes juives, en un immense tapis de fleurs au message pour l’instant secret. De son côté, le musée Eretz accueillera l’exposition « Ville blanche, jours sombres » sur l’histoire tourmentée de la ville.
- Octobre 2009 - Le mois vert avec un festival écolo et familial au parc Yarkon, l’ouverture d’une « route verte » et une grande balade à vélo à travers la ville.
Le centenaire s’achèvera le 17 décembre prochain avec l’ouverture du nouveau Musée d’histoire de Tel-Aviv dans l’ancien édifice municipal sur la place Bialik.
Tel Aviv photo clip
Panorama de Tel Aviv depuis Jaffa
Vue aerienne de Tel Aviv (Google Earth)
Tel Aviv-Jaffa (en hébreu תל אביב-יפו, Tel Aviv signifie Colline du Printemps ) est une ville côtière ainsi qu’une zone métropolitaine en Israël. Le nom de Jaffa qui lui est associé désigne l'ancienne ville arabe avec qui elle a fusionné en 1950.
La grande zone urbaine regroupe de nombreuses municipalités distinctes qui comprennent environ 3 millions d'habitants vivant sur 14 km le long de la côte méditerranéenne. Il y a environ 390 000 habitants à Tel Aviv-Jaffa même, ce qui en fait la deuxième plus grande ville d'Israël. La zone métropolitaine de Tel Aviv, appelée Gush Dan est composée des municipalités de Bat Yam, Holon, Ramat Gan, Givatayim, Bnei Brak, Petah Tikva, Rishon LeZion, Ramat Ha-Sharon et Herzliya. La population de cette zone urbaine est de 3 100 000 habitants.
C'est à Tel Aviv que se situent la grande majorité des ambassades des pays étrangers, Jérusalem n'étant pas reconnue internationalement comme capitale du pays.
La ville blanche de Tel Aviv est inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO.
En 2007, l'agglomération de Tel Aviv est la plus grande agglomération juive du monde, devant New York.
Économie
* Tel Aviv est une ville touristique et culturelle mais également un pôle économique.
* On compte de nombreuses sociétés high-tech. Les tours de Tel Aviv, impressionnantes, comptent de nombreux magasins et entreprises.
Les tours Azrieli à Tel-Aviv, symbole du dynamisme économique du pays
Tel Aviv possède un climat méditerranéen.
Environnement
Le gouvernement lance la chasse aux pollueurs. Le gouvernement a pris de nombreuses mesures pour lutter efficacement contre la pollution de l’air dans les grandes villes et pour limiter l’émission de gaz à effet de serre.
La municipalité de Tel Aviv s’implique dans le projet de voitures électriques, le projet Better Place de Shay Agassi. Elle devrait très prochainement commencer à installer des bornes de rechargement dans toute la ville. En 2009, la ville devrait en compter plus de 150.
Pour en savoir plus :
[fr.wikipedia.org] Tel Aviv-Jaffa - Wikipedia
Tel-Aviv est, et sera, une ville moderne et entreprenante. Aujourd’hui encore, elle est le centre économique et culturel d’Israël, avec plus de vingt musées dont le musée Eretz Israël et le musée de la Diaspora (Tfoutsot). Tel-Aviv possède aussi une vie culturelle intense avec théâtre, danse, art contemporain et cinéma. Un petit New York du Moyen-Orient, dont l’atmosphère cosmopolite évoque d’autres grandes villes occidentales, une pincée d’hédonisme méditerranéen en plus.
Située au bord de la mer, avec une plage de sable aux airs de Miami (peaux dorées et bikinis inclus), Tel-Aviv regorge de bars, restos, boîtes. On y fait la fête intensément, ses nuits sont survoltées comme pour oublier les tensions du conflit israélo-palestinien. On la dit tolérante, ouverte, sensuelle et bouillonnante. En perpétuel devenir.
La ville qui ne dort jamais
Des divertissements pour tous les goûts et à toutes les heures- c’est Tel Aviv qui est fière d’être « La ville qui ne dort jamais »
Dans toute la ville, plusieurs bars et pubs ouvrent leurs portes tôt dans l’après-midi et ne les ferment qu’une ou deux heures avant l’aube. Plusieurs établissements proposent un ensemble musical au moins une fois par semaine – suivant les goûts de leur public, la musique peut varier entre la musique de danse ou celle moyen-orientale, du reggae au rock et du jazz au blues.
Les night-clubs ouvrent vers 23 heures ou minuit et ne ferment pas avant 3 ou 4 heures du matin. Les night-clubs ethniques attirent une clientèle de tous les âges et les orchestres et chanteurs représentent toutes les communautés diverses qui forment le tissu social de Tel Aviv. Les artistes offrent des répertoires variés : musique grecque, iranienne, turque, russe ou israélienne. La majorité des centres de divertissements est située à Jaffa et dans « la petite Tel Aviv », le quartier nord de Tel Aviv.
Après minuit la vie nocturne sérieuse commence et les jeunes résidents de Tel Aviv se dirigent vers les clubs de danse au sud de Tel Aviv et le long de la rue Allenby. En été, c’est sur les plages de la ville et les ports de Jaffa et de Tel Aviv que la fête continue jusqu’au matin. Un autre centre important de la vie nocturne dans le sud de Tel Aviv est la rue Lilienblum et ses alentours, où vous trouverez des bars, des bistrots et des restaurants. Un centre supplémentaire et le quartier rénové de Neve Tzedek.
La vie nocturne de Tel Aviv se développe récemment le long de la côte entre le port de Tel Aviv et la bouche du Yarkon. De nouveaux établissements s’ouvrent constamment partout dans la ville qui mérite pleinement sa réputation mondiale comme un centre de divertissement varié et unique.
En 2009, Tel Aviv célèbre son 100ème anniversaire par une série d'évènements culturels et festifs.
Le programme des 100 ans de Tel-Aviv
Les autorités de la ville ont prévu toute une série de manifestations pour célébrer les 100 ans de cette métropole de plus d’un million d’habitants. Quelque 250.000 personnes ont assisté samedi soir 4 avril à un concert de musique pop sur la place Rabin, dans le centre de Tel-Aviv, pour le lancement des festivités du centenaire de la métropole israélienne. Ce grand rassemblement, auquel participaient notamment l'orchestre philharmonique d'Israël et de nombreux artistes israéliens et étrangers, a marqué le début de festivités qui se poursuivront pendant neuf mois.
Par la suite, de nombreux festivals ponctueront l’année. En voici un petit avant-goût :
- Mai 2009 - La ville blanche : le centre-ville de Tel-Aviv sera animé par un gigantesque événement théâtral de rue. Sur le boulevard Rothschild auront lieu des représentations de théâtre de rue, mais aussi des installations multimédia, certaines étant projetées sur les murs des immeubles de style Bauhaus du quartier. Également au programme, « La grande scène », un festival international de danse.
- Juin 2009 - Le festival bleu : c’est le mois de l’identité méditerranéenne de Tel-Aviv, avec des événements nautiques et un hommage à Jaffa, l’ancêtre de Tel-Aviv, avec l’inauguration d’un parc et de nombreuses fêtes sur le port (le 18).
- Eté 2009 : de nombreuses activités artistiques seront organisées en plein air pour célébrer l’été israélien, dont un concert du Requiem de Verdi par l’orchestre de la Scala de Milan. À noter, à Paris, dans un genre moins classique, une soirée spéciale Tel-Aviv Beach à Paris-Plage qui promet d’être très chaude !
- Août 2009 - Tel-Aviv fête les ados avec un festival musical de trois jours de type Woodstock.
- Septembre 2009 - Tapis de fleurs à Tel-Aviv. La place Rabin sera transformée du 15 au 17 septembre, à la veille du mois des fêtes juives, en un immense tapis de fleurs au message pour l’instant secret. De son côté, le musée Eretz accueillera l’exposition « Ville blanche, jours sombres » sur l’histoire tourmentée de la ville.
- Octobre 2009 - Le mois vert avec un festival écolo et familial au parc Yarkon, l’ouverture d’une « route verte » et une grande balade à vélo à travers la ville.
Le centenaire s’achèvera le 17 décembre prochain avec l’ouverture du nouveau Musée d’histoire de Tel-Aviv dans l’ancien édifice municipal sur la place Bialik.
Tel Aviv photo clip
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Tel Aviv - 7 05 avril 2009, 02:20 |
Le quartier de Névé Tsedek - Par Ysa - Sur la route d'Israel
Névé Tsedek est le premier quartier juif construit bien avant la création de Tel aviv. Il s'est implanté sur les terres appartenant à Aharon Chelouche en 1887 et il est situé face à la mer, derrière les tours textiles.
Beaucoup d'artistes et d'intellectuels y ont élu domicile et c'est aujourd'hui un quartier très prisé. Les maisons sont anciennes et souvent très joliment rénovées. Des volets bleus et des balcons fleuris, lui donnent un air de petit village provencal.
Des rues étroites, arborées et colorées accueillent les touristes qui flânent dans le quartier, l'appareil photo toujours en action. C'est aussi le lieu de prédilection des mariés qui viennent s'y faire photographier. Le lundi et le jeudi on assiste à un défilé de cortèges nuptiaux avec des mariées toutes aussi belles les unes que les autres. Les voilages blancs se mêlent aux feuillages des arbres, les robes se frottent aux vieilles pierres des maisons, les strass effleurent les bancs des petits squares et les photographes débordent d'imagination.
Le Centre culturel Suzanne Dellal est l'âme de ce quartier et le point de rencontre des artistes. Il a été inauguré en 1989 et une dizaine de festivals s'y tient chaque année. Ce centre possède quatre plateaux de danse et de théâtre et un espace a été aménagé dans les jardins pour accueillir les manifestations qui se déroulent à l'extérieur.
Le jardin du centre possède des arbres magnifiques et une pelouse verdoyante. Une grande place qui peut accueillir une scène et des sièges pour les spectacles de plein air.
C'est un endroit calme où l'on peut s'asseoir et rêver. Le bruit des oiseaux ne viendra pas vous déranger et vous entendrez à peine le bruissement du vent dans les feuilles des arbres. C'est un endroit qu'il faut regarder vivre, les gens qui passent, les amoureux qui s'enlaçent, les enfants qui jouent dans les jardins, les touristes qui photographient, les chats qui s'étalent au soleil, tout est pittoresque ici et cet endroit est vraiment beau. Sur les murs vous apercevrez ceci ...
Trois tableaux en céramique . Celle-ci représente les fondateurs du quartier de Névé Tsedek. Aharon Chelouche (1824-1920), Shimon Rokach (1863-1922), Haïm Amzaleg (1824-1916) et Zerah Barnet (1843-1945).
Celle là représente le quartier de Névé Tsedek avec l'école des filles, le Pont Chelouche et la rue Herzl.
Et cette dernière fresque représente "les intellectuels" qui ont vécu dans le quartier. En partant de la droite, Rabbi Abraham Yitshak Hacohen Kook (1865-1935), Shmouel Yossef Agnon (1888-1970), David Shimoni (1886-1956), Alexander Zisking Rabinowitz (1854-1945), Yossef haïm Brenner (1881-1921) et Déborah Baron (1887-1956).
Si vous vous tournez un peu vous aperçevrez une grande tour en construction. Cette tour dénote un peu avec le paysage puisqu'ici ce ne sont que petits pavillons, maisons coloniales ou petites baraques en rénovation.
Elle est surnommée "la tour des Français" parce qu'une majorité de Français y ont acheté leur appartement. Pour l'instant elle est toujours en travaux. Les appartements y sont, parait-il spacieux et très "désign", je ne peux pas vous le confirmer, je n'ai pas vérifié. Même si cet immeuble gigantesque domine le paysage, je préfère les petites maisons, très anciennes. Elles possèdent cette âme que la tour n'aura jamais, aussi majestueuse soit-elle. Elles sont la marque du temps de ce premier quartier et elles sont vraiment très belles.
Des maisons ensoleillées et fleuries, des maisons qui vivent, la peinture est écaillée, les pierres se fissurent... mais c'est pourtant celles là que je préfère et leurs rides ne m'effraient pas.
Au détour des ruelles, quelques boutiques artisanales, des petits cafés qui ne désemplissent pas, des restaurants, on se croirait quelque part en Provence, ou encore sur des ilots grecs....
Si vous aimez les belles poteries, arrêtez vous à la galerie des céramiques, 30 rue Chelouche. vous trouverez de jolies réalisations très originales, beaucoup de couleurs chatoyantes à des prix tout à fait abordables.
Le quartier de Névé Tsedek héberge l'école de l'ambassade de France. Cette petite école accueille une centaine d'enfants de la classe de maternelle jusqu'à la seconde. Depuis quelques années elle accueille aussi les enfants de nationalité Israélienne qui ont envie de suivre un cursus scolaire en Français. C'est une école conviviale ou toutes les nationalités se mélangent. Enfants de diplomates, enfants d'expatriés travaillant dans des industries françaises, français ayant fait leur aliya, c'est un peu une grande famille. Ici tout le monde se connaît.
A l'heure des sorties, la rue se réveille et c'est une ruche qui se met en action. Les voitures se garent sur les trottoirs, les parents attendent et parlent bruyamment, la cloche de l'école marque l'heure du départ, les enfants se ruent vers la sortie et la rue résonne de leurs cris.....Il faut bien une bonne demi heure pour que la petite rue retrouve sa sérénité.
En partant, nous passons derrière l'école où l'on peut apercevoir quelques résidences qui abritent des appartements. La rue est calme et baignée de soleil. Au bout le fameux restaurant "Suzannah" très réputé et qui ne désemplit pas.
C'est une belle journée de printemps, et il fait bon se promener dans le quartier de Névé Tsedek......
Source : [ysa.uniterre.com]
================================================================================================================================================================================
Neve Tsedek
clip video sur Tel Aviv en 1913.
Névé Tzedek (oasis de justice) est le plus ancien quartier de la ville. C’est aussi le plus beau, avec son ambiance qui évoque une colonie d’artistes ou un petit village.
Névé Tzedek a été fondé en 1887, vingt-deux ans avant Tel-Aviv, sur une terre acquise par Aharon Chelouche. La famille Chelouche, qui a émigré d’Algérie au début du XIXe siècle, était l’une des familles les plus riches et les plus importantes de Jaffa. Ils étaient connus pour leur philanthropie et leur dévouement à la communauté juive. Située dans la rue qui porte leur nom (prononcé et écrit à tort “Shlush”), la résidence familiale des Chelouche est aujourd’hui un musée.
Dans les vingt premières années du XXe siècle, Névé Tzedek était le lieu de résidence de plusieurs écrivains importants, dont S.Y. Agnon, le premier lauréat du prix Nobel de littérature, et de l’artiste Nahum Gutman. La maison de Gutman, au 21, rue Roka’h, est aujourd’hui un beau musée, avec des expositions permanentes et temporaires, ainsi que des expositions interactives pour les enfants.
La rue Shabazi, la plus longue de Névé Tzedek, est bordée de cafés, de restaurants, de bars à vin et de boutiques. C’est un endroit très agréable pour se promener, faire les magasins ou prendre un café. Le superbe centre Suzanne Dellal est le foyer d’accueil de la troupe de danse Batsheva, de renommée internationale. Sa cour pittoresque est un lieu de rassemblement apprécié.
Après une longue période de déclin, Névé Tzedek a, durant ces deux dernières décennies, connu un profond embourgeoisement, mais il a su conserver son charme, son authenticité et son ambiance de voisinage. Il s’y trouve de nombreuses habitations rénovées toujours habitées par des familles yéménites qui ont emménagé dans le quartier dans les années 1950. Ces vétérans refusent de vendre leurs maisons, au grand désespoir des promoteurs immobiliers. Ils restent attachés à leur communauté, à leur style de vie et à leur synagogue locale.
Beaucoup d'artistes et d'intellectuels y ont élu domicile. Des volets bleus et des balcons fleuris, donnent à ce quartier très prisé un air de petit village provençal.
Liens :
[www.juif.org] Névé Tzédek, le petit village au centre de Tel Aviv
[un-echo-israel.net] Histoire : il y a 100 ans naissait Tel Aviv
[www.telavivdeclick.com] Blog sur Tel Aviv ( en francais )
Clip video:
Névé Tsedek, le quartier provençal de Tel Aviv
Névé Tsedek est le premier quartier juif construit bien avant la création de Tel aviv. Il s'est implanté sur les terres appartenant à Aharon Chelouche en 1887 et il est situé face à la mer, derrière les tours textiles.
Beaucoup d'artistes et d'intellectuels y ont élu domicile et c'est aujourd'hui un quartier très prisé. Les maisons sont anciennes et souvent très joliment rénovées. Des volets bleus et des balcons fleuris, lui donnent un air de petit village provencal.
Des rues étroites, arborées et colorées accueillent les touristes qui flânent dans le quartier, l'appareil photo toujours en action. C'est aussi le lieu de prédilection des mariés qui viennent s'y faire photographier. Le lundi et le jeudi on assiste à un défilé de cortèges nuptiaux avec des mariées toutes aussi belles les unes que les autres. Les voilages blancs se mêlent aux feuillages des arbres, les robes se frottent aux vieilles pierres des maisons, les strass effleurent les bancs des petits squares et les photographes débordent d'imagination.
Le Centre culturel Suzanne Dellal est l'âme de ce quartier et le point de rencontre des artistes. Il a été inauguré en 1989 et une dizaine de festivals s'y tient chaque année. Ce centre possède quatre plateaux de danse et de théâtre et un espace a été aménagé dans les jardins pour accueillir les manifestations qui se déroulent à l'extérieur.
Le jardin du centre possède des arbres magnifiques et une pelouse verdoyante. Une grande place qui peut accueillir une scène et des sièges pour les spectacles de plein air.
C'est un endroit calme où l'on peut s'asseoir et rêver. Le bruit des oiseaux ne viendra pas vous déranger et vous entendrez à peine le bruissement du vent dans les feuilles des arbres. C'est un endroit qu'il faut regarder vivre, les gens qui passent, les amoureux qui s'enlaçent, les enfants qui jouent dans les jardins, les touristes qui photographient, les chats qui s'étalent au soleil, tout est pittoresque ici et cet endroit est vraiment beau. Sur les murs vous apercevrez ceci ...
Trois tableaux en céramique . Celle-ci représente les fondateurs du quartier de Névé Tsedek. Aharon Chelouche (1824-1920), Shimon Rokach (1863-1922), Haïm Amzaleg (1824-1916) et Zerah Barnet (1843-1945).
Celle là représente le quartier de Névé Tsedek avec l'école des filles, le Pont Chelouche et la rue Herzl.
Et cette dernière fresque représente "les intellectuels" qui ont vécu dans le quartier. En partant de la droite, Rabbi Abraham Yitshak Hacohen Kook (1865-1935), Shmouel Yossef Agnon (1888-1970), David Shimoni (1886-1956), Alexander Zisking Rabinowitz (1854-1945), Yossef haïm Brenner (1881-1921) et Déborah Baron (1887-1956).
Si vous vous tournez un peu vous aperçevrez une grande tour en construction. Cette tour dénote un peu avec le paysage puisqu'ici ce ne sont que petits pavillons, maisons coloniales ou petites baraques en rénovation.
Elle est surnommée "la tour des Français" parce qu'une majorité de Français y ont acheté leur appartement. Pour l'instant elle est toujours en travaux. Les appartements y sont, parait-il spacieux et très "désign", je ne peux pas vous le confirmer, je n'ai pas vérifié. Même si cet immeuble gigantesque domine le paysage, je préfère les petites maisons, très anciennes. Elles possèdent cette âme que la tour n'aura jamais, aussi majestueuse soit-elle. Elles sont la marque du temps de ce premier quartier et elles sont vraiment très belles.
Des maisons ensoleillées et fleuries, des maisons qui vivent, la peinture est écaillée, les pierres se fissurent... mais c'est pourtant celles là que je préfère et leurs rides ne m'effraient pas.
Au détour des ruelles, quelques boutiques artisanales, des petits cafés qui ne désemplissent pas, des restaurants, on se croirait quelque part en Provence, ou encore sur des ilots grecs....
Si vous aimez les belles poteries, arrêtez vous à la galerie des céramiques, 30 rue Chelouche. vous trouverez de jolies réalisations très originales, beaucoup de couleurs chatoyantes à des prix tout à fait abordables.
Le quartier de Névé Tsedek héberge l'école de l'ambassade de France. Cette petite école accueille une centaine d'enfants de la classe de maternelle jusqu'à la seconde. Depuis quelques années elle accueille aussi les enfants de nationalité Israélienne qui ont envie de suivre un cursus scolaire en Français. C'est une école conviviale ou toutes les nationalités se mélangent. Enfants de diplomates, enfants d'expatriés travaillant dans des industries françaises, français ayant fait leur aliya, c'est un peu une grande famille. Ici tout le monde se connaît.
A l'heure des sorties, la rue se réveille et c'est une ruche qui se met en action. Les voitures se garent sur les trottoirs, les parents attendent et parlent bruyamment, la cloche de l'école marque l'heure du départ, les enfants se ruent vers la sortie et la rue résonne de leurs cris.....Il faut bien une bonne demi heure pour que la petite rue retrouve sa sérénité.
En partant, nous passons derrière l'école où l'on peut apercevoir quelques résidences qui abritent des appartements. La rue est calme et baignée de soleil. Au bout le fameux restaurant "Suzannah" très réputé et qui ne désemplit pas.
C'est une belle journée de printemps, et il fait bon se promener dans le quartier de Névé Tsedek......
Source : [ysa.uniterre.com]
================================================================================================================================================================================
Neve Tsedek
clip video sur Tel Aviv en 1913.
Névé Tzedek (oasis de justice) est le plus ancien quartier de la ville. C’est aussi le plus beau, avec son ambiance qui évoque une colonie d’artistes ou un petit village.
Névé Tzedek a été fondé en 1887, vingt-deux ans avant Tel-Aviv, sur une terre acquise par Aharon Chelouche. La famille Chelouche, qui a émigré d’Algérie au début du XIXe siècle, était l’une des familles les plus riches et les plus importantes de Jaffa. Ils étaient connus pour leur philanthropie et leur dévouement à la communauté juive. Située dans la rue qui porte leur nom (prononcé et écrit à tort “Shlush”), la résidence familiale des Chelouche est aujourd’hui un musée.
Dans les vingt premières années du XXe siècle, Névé Tzedek était le lieu de résidence de plusieurs écrivains importants, dont S.Y. Agnon, le premier lauréat du prix Nobel de littérature, et de l’artiste Nahum Gutman. La maison de Gutman, au 21, rue Roka’h, est aujourd’hui un beau musée, avec des expositions permanentes et temporaires, ainsi que des expositions interactives pour les enfants.
La rue Shabazi, la plus longue de Névé Tzedek, est bordée de cafés, de restaurants, de bars à vin et de boutiques. C’est un endroit très agréable pour se promener, faire les magasins ou prendre un café. Le superbe centre Suzanne Dellal est le foyer d’accueil de la troupe de danse Batsheva, de renommée internationale. Sa cour pittoresque est un lieu de rassemblement apprécié.
Après une longue période de déclin, Névé Tzedek a, durant ces deux dernières décennies, connu un profond embourgeoisement, mais il a su conserver son charme, son authenticité et son ambiance de voisinage. Il s’y trouve de nombreuses habitations rénovées toujours habitées par des familles yéménites qui ont emménagé dans le quartier dans les années 1950. Ces vétérans refusent de vendre leurs maisons, au grand désespoir des promoteurs immobiliers. Ils restent attachés à leur communauté, à leur style de vie et à leur synagogue locale.
Beaucoup d'artistes et d'intellectuels y ont élu domicile. Des volets bleus et des balcons fleuris, donnent à ce quartier très prisé un air de petit village provençal.
Liens :
[www.juif.org] Névé Tzédek, le petit village au centre de Tel Aviv
[un-echo-israel.net] Histoire : il y a 100 ans naissait Tel Aviv
[www.telavivdeclick.com] Blog sur Tel Aviv ( en francais )
Clip video:
Névé Tsedek, le quartier provençal de Tel Aviv
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Tel Aviv - 8 05 avril 2009, 03:50 |
Tel Aviv - Nachalat Benyamin - Le marché artisanal - Par Ysa - Sur la route d'Israel
Au départ c'est une rue piétonne, avec des boutiques dont beaucoup vendent des tissus de toutes sortes. Cette rue abrite de vieux immeubles style Bauhaus. Certains ont été réhabilités, d'autres sont en cours de rénovation et quelques uns attendent que l'on s'intéresse à eux.
Quoi de plus banal qu'une rue, on y flâne, on se désaltère à la terrasse d'un café, on s'y presse pour faire ses achats....Alors pourquoi mettre une rue sur ce blog ? Et bien tout simplement parce que cette rue accueille le marché des artistes deux fois par semaine.
Le mardi et le vendredi, la rue s'anime et se pare de ses plus belles couleurs. Dès 10 heures, les artistes installent leurs stands et vendent leurs oeuvres aux passants qui n'ont que l'embarras du choix.
Si vous souhaitez un cadeau original, c'est ici qu'il faut venir.
200 artistes environ exposent régulièrement sur ce marché. Pour pouvoir travailler ici il faut que les oeuvres soient originales, il faut aussi que le travail ait été effectué à la main et enfin il appartient à l'artiste en personne de venir le vendre sur place. Pas question de déléguer et de demander à quelqu'un d'autre de vendre les objets. C'est la règle du jeu et il faut la suivre si on veut siéger ici.
Allez on se fait un tour des stands ?
Accessoires pour Salles de Bains et WC en bois avec des couleurs et des formes originales
Attention, ne jetez plus vos bouteilles usagées, regardez ce que l'on peut faire avec, à défaut de vous désalterer, votre bouteille vous donnera l'heure....
Petits sujets en pate, chats, chiens, girafes, vaches..... pour les collectionneurs
Des cahiers, des albums pour les naissances, les bar mitsvots, les mariages, des carnets de voyages, des carnets de pensée, il y en a pour tous les goûts....
Cadres animaliers très sympas pour décorer les chambres de nos bambins....
Un monde coloré....ce ne sont pas de vraies fleurs, elles sont en pate, plantées dans un pot en terre cuite, c'est du plus bel effet....
Le coin poterie, pots, plats, mugs....
De temps en temps je lève la tête.... les immeubles bauhaus me font rêver.... il sera beau celui là quand il sera rénové....
Il y a un sacré travail de réhabilitation en perspective.....
Ca n'a pas l'air de géner la foule qui se presse autour des étales.... le plaisir des yeux c'est en bas dans les stands.... qui à part moi a levé la tête pour admirer les constructions ? On peut faire les deux à la fois non ?
Avez vous trouvé des objets qui vous plaisent ? Moi oui, je vous les montre ?
Une horloge avec des chats pour mettre dans ma cuisine, un joli cahier pour ma grande fille et enfin une plante pour offrir à mon amie S.... qui m'a invité pour le chabbat....
Fin de la visite, si vous voulez tout voir, à vous d'y aller maintenant. Pas de problème pour trouver, c'est très connu et vous ne pourrez pas vous tromper..... Nahalat benyamin, au carrefour de la rue Sheinkin,, de la rue Allenby et à côté du Souk Hacarmel. Ne manquez surtout pas cet endroit, ça serait vraiment dommage.....
Source : [ysa.uniterre.com]
Au départ c'est une rue piétonne, avec des boutiques dont beaucoup vendent des tissus de toutes sortes. Cette rue abrite de vieux immeubles style Bauhaus. Certains ont été réhabilités, d'autres sont en cours de rénovation et quelques uns attendent que l'on s'intéresse à eux.
Quoi de plus banal qu'une rue, on y flâne, on se désaltère à la terrasse d'un café, on s'y presse pour faire ses achats....Alors pourquoi mettre une rue sur ce blog ? Et bien tout simplement parce que cette rue accueille le marché des artistes deux fois par semaine.
Le mardi et le vendredi, la rue s'anime et se pare de ses plus belles couleurs. Dès 10 heures, les artistes installent leurs stands et vendent leurs oeuvres aux passants qui n'ont que l'embarras du choix.
Si vous souhaitez un cadeau original, c'est ici qu'il faut venir.
200 artistes environ exposent régulièrement sur ce marché. Pour pouvoir travailler ici il faut que les oeuvres soient originales, il faut aussi que le travail ait été effectué à la main et enfin il appartient à l'artiste en personne de venir le vendre sur place. Pas question de déléguer et de demander à quelqu'un d'autre de vendre les objets. C'est la règle du jeu et il faut la suivre si on veut siéger ici.
Allez on se fait un tour des stands ?
Accessoires pour Salles de Bains et WC en bois avec des couleurs et des formes originales
Attention, ne jetez plus vos bouteilles usagées, regardez ce que l'on peut faire avec, à défaut de vous désalterer, votre bouteille vous donnera l'heure....
Petits sujets en pate, chats, chiens, girafes, vaches..... pour les collectionneurs
Des cahiers, des albums pour les naissances, les bar mitsvots, les mariages, des carnets de voyages, des carnets de pensée, il y en a pour tous les goûts....
Cadres animaliers très sympas pour décorer les chambres de nos bambins....
Un monde coloré....ce ne sont pas de vraies fleurs, elles sont en pate, plantées dans un pot en terre cuite, c'est du plus bel effet....
Le coin poterie, pots, plats, mugs....
De temps en temps je lève la tête.... les immeubles bauhaus me font rêver.... il sera beau celui là quand il sera rénové....
Il y a un sacré travail de réhabilitation en perspective.....
Ca n'a pas l'air de géner la foule qui se presse autour des étales.... le plaisir des yeux c'est en bas dans les stands.... qui à part moi a levé la tête pour admirer les constructions ? On peut faire les deux à la fois non ?
Avez vous trouvé des objets qui vous plaisent ? Moi oui, je vous les montre ?
Une horloge avec des chats pour mettre dans ma cuisine, un joli cahier pour ma grande fille et enfin une plante pour offrir à mon amie S.... qui m'a invité pour le chabbat....
Fin de la visite, si vous voulez tout voir, à vous d'y aller maintenant. Pas de problème pour trouver, c'est très connu et vous ne pourrez pas vous tromper..... Nahalat benyamin, au carrefour de la rue Sheinkin,, de la rue Allenby et à côté du Souk Hacarmel. Ne manquez surtout pas cet endroit, ça serait vraiment dommage.....
Source : [ysa.uniterre.com]
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Tel Aviv - 9 05 avril 2009, 05:42 |
Nachalat Benyamin - 2
Nachalat Binyamin est une très longue rue qui entre profondément dans le quartier de Florentine. La section parallèle au marché Carmel, débutant à la rue Gruzenberg et tournant vers Allenby – en face de la rue Sheinkin – est fermée aux véhicules.
Nachalat Binyamin est le centre textile de Tel-Aviv mais est réservée, depuis 1988, aux ateliers et galeries d’art. La foire artisanale a lieu deux fois par semaine le mardi et le vendredi. La rue est pleine d’étals de pres de 300 artistes et de vendeurs qui exposent en plein air des travaux d’artisanat et vendent leurs oeuvres, dans les domaines de la peinture, sculpture, joaillerie, céramique, travail du bois et du verre, des articles judaïques. Le quartier est devenu une vaste exposition permanente (“The Arts & Crafts Fair”) qui attire des Israéliens de tout le pays. Il y a des saltimbanques, des musiciens, des diseurs de bonne aventure et des portraitistes. On y trouve quelques bars et restaurants. Le vendredi, les musiciens, les acrobates et les jongleurs se donnent en spectacle, pour le plus grand bonheur des enfants. Durant la semaine de Pessah, de nombreuses activités de rue, comme pantomime, concours d’artisanat et campement druze (casher de Pessah), sont au programme des festivités.
Batiment restaure du quartier "Nahalat Benyamin" a Tel Aviv.
Nahalat Benyamin - art street
Clips Video : Ballade rue Nachalat Benyamin a Tel Aviv :
Ballade Nachalat Binyamin
Vendredi marche Nahalat Benyamin a Tel Aviv
La belle et souriante australienne Carlie chante au marche de Nahalat Binyamin ...
Nachalat Binyamin est une très longue rue qui entre profondément dans le quartier de Florentine. La section parallèle au marché Carmel, débutant à la rue Gruzenberg et tournant vers Allenby – en face de la rue Sheinkin – est fermée aux véhicules.
Nachalat Binyamin est le centre textile de Tel-Aviv mais est réservée, depuis 1988, aux ateliers et galeries d’art. La foire artisanale a lieu deux fois par semaine le mardi et le vendredi. La rue est pleine d’étals de pres de 300 artistes et de vendeurs qui exposent en plein air des travaux d’artisanat et vendent leurs oeuvres, dans les domaines de la peinture, sculpture, joaillerie, céramique, travail du bois et du verre, des articles judaïques. Le quartier est devenu une vaste exposition permanente (“The Arts & Crafts Fair”) qui attire des Israéliens de tout le pays. Il y a des saltimbanques, des musiciens, des diseurs de bonne aventure et des portraitistes. On y trouve quelques bars et restaurants. Le vendredi, les musiciens, les acrobates et les jongleurs se donnent en spectacle, pour le plus grand bonheur des enfants. Durant la semaine de Pessah, de nombreuses activités de rue, comme pantomime, concours d’artisanat et campement druze (casher de Pessah), sont au programme des festivités.
Batiment restaure du quartier "Nahalat Benyamin" a Tel Aviv.
Nahalat Benyamin - art street
Clips Video : Ballade rue Nachalat Benyamin a Tel Aviv :
Ballade Nachalat Binyamin
Vendredi marche Nahalat Benyamin a Tel Aviv
La belle et souriante australienne Carlie chante au marche de Nahalat Binyamin ...
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Tel Aviv - 10 05 avril 2009, 06:22 |
Le Shouk Harcarmel - Par Ysa - Sur la route d'Israel
Lorsque les artistes rentrent chez eux, Nachalat Benyamin retrouve son calme et les marchands de tissus redeviennent les princes de cette rue piétonne.
Pourtant, à côté, dans la rue parallèle, c'est un autre spectacle qui nous attend. Vous voulez de la couleur, des odeurs, du bruit ? tous les ingrédients d'un vrai marché oriental se trouvent ici dans le "Shouk Harcarmel".
Epices, fruits, légumes, fromages, olives, vêtements, jouets, fleurs, produits orientaux, viande, poissons, vous trouverez ici tout ce dont vous avez besoin à des prix très compétitifs.
Le Shouk Harcarmel est né dans les années 30, c'était à l'époque un tout petit marché judéo-arabe. Depuis, il est devenu le marché numéro un de Tel-Aviv et certainement le plus pittoresque.
Suivez moi parmi les étals, nous allons nous éblouir de couleurs, les notes subtiles des épices caresseront nos narines, le bruit de la foule effleurera nos oreilles, les cris des vendeurs tinteront d'un son joyeux... c'est d'une brassée de bonne humeur que nous nous envelopperons..... ne perdons pas de temps, il y a beaucoup de choses à voir....
Nous entrons dans le shouk côté rue Allenby, au croisement de la rue Sheinkin et de la rue Nachalat Benyamin. Ici c'est le côté des vêtements, des bijoux et autres babioles. Il n'est pas rare de croiser des copies de grandes marques, il semblerait qu'ici ça soit autorisé....quoi qu'il en soit, vous pouvez trouver des jean's à 10 €uros pièce, des tee-shirts à 4 €uros, des bijoux fantaisie à des prix vraiment très bas.
Photographies, peintures, tableaux, il y en a pour tous les goût....
Et au dessus du portrait de Marylin, cette peinture qui me touche vraiment, je la trouve très belle et je regrette de ne pas l'avoir achetée, j'espère que personne n'aura eu l'idée de la prendre, je retournerai la chercher....
Un stand avec les produits cosmétiques fabriqués à la mer morte et contenant de nombreux minéraux et un marchand de fleurs qui marque l'entrée vers les produits alimentaires.
Les fleurs ne sont pas chères en Israel, savez-vous que chaque année à l'occasion de la St Valentin Israel exporte des tonnes de roses et autres fleurs en Europe ? Les bouquets présentés sur le stand sont à 10 Shéquels, (à peine 2 €uros). Pour les roses c'est le même prix, autant dire que je n'ai pas hésité !!
J'ai trouvé par contre que le prix des bambous était un peu élevé, j'en ai acheté quand même et manque de chance, j'ai trouvé bien moins cher dans une autre boutique.... tant pis pour moi !!! l'étalage était vraiment trop beau, tout ce vert m'a donné le tournis et je me suis laissée emballer par la vision de ces tiges virevoltant dans tous les sens.....
Les étalages de fruits et légumes sont toujours les plus beaux, les couleurs chatoyantes attirent notre regard. Avez-vous remarqué que les fruits sont toujours bien rangés, on ose à peine y toucher tellement c'est beau. Et voici le coin du pain, là aussi il y en a pour tous les goûts, pitas (pitotes), pains spéciaux, borékas, ça sent bon et on se régale.
Un marché oriental sans épice et sans olive, ce n'est pas un vrai marché, le Shouk Harcarmel ne déroge pas à la règle et revendique son authenticité de marché oriental. Il n'y a pas un mais beaucoup de stands d'épices, des tonnes d'olives de toutes sortes, on ne sait pas ou regarder et chez qui acheter....
La visite se termine, mais j'allais oublier de vous montrer les bonbons et gâteaux orientaux, ça serait dommage de les louper !!!
Très sucré, mais délicieux !!!
Halva et Loukoums....
La visite est terminée, nous nous retrouvons de l'autre côté du marché aux abords du quartier de Névé Tsedek..... un dernier coucou à un commerçant très sympathique et qui a de beaux et bons fruits....
Et un dernier aperçu de ce shouk avant sa fermeture jusqu'au lendemain.... Un petit conseil, n'y allez pas le vendredi, sauf si vous avez envie de rencontrer beaucoup de monde et de vous faire marcher sur les pieds !!!!
Source : [ysa.uniterre.com]
Lorsque les artistes rentrent chez eux, Nachalat Benyamin retrouve son calme et les marchands de tissus redeviennent les princes de cette rue piétonne.
Pourtant, à côté, dans la rue parallèle, c'est un autre spectacle qui nous attend. Vous voulez de la couleur, des odeurs, du bruit ? tous les ingrédients d'un vrai marché oriental se trouvent ici dans le "Shouk Harcarmel".
Epices, fruits, légumes, fromages, olives, vêtements, jouets, fleurs, produits orientaux, viande, poissons, vous trouverez ici tout ce dont vous avez besoin à des prix très compétitifs.
Le Shouk Harcarmel est né dans les années 30, c'était à l'époque un tout petit marché judéo-arabe. Depuis, il est devenu le marché numéro un de Tel-Aviv et certainement le plus pittoresque.
Suivez moi parmi les étals, nous allons nous éblouir de couleurs, les notes subtiles des épices caresseront nos narines, le bruit de la foule effleurera nos oreilles, les cris des vendeurs tinteront d'un son joyeux... c'est d'une brassée de bonne humeur que nous nous envelopperons..... ne perdons pas de temps, il y a beaucoup de choses à voir....
Nous entrons dans le shouk côté rue Allenby, au croisement de la rue Sheinkin et de la rue Nachalat Benyamin. Ici c'est le côté des vêtements, des bijoux et autres babioles. Il n'est pas rare de croiser des copies de grandes marques, il semblerait qu'ici ça soit autorisé....quoi qu'il en soit, vous pouvez trouver des jean's à 10 €uros pièce, des tee-shirts à 4 €uros, des bijoux fantaisie à des prix vraiment très bas.
Photographies, peintures, tableaux, il y en a pour tous les goût....
Et au dessus du portrait de Marylin, cette peinture qui me touche vraiment, je la trouve très belle et je regrette de ne pas l'avoir achetée, j'espère que personne n'aura eu l'idée de la prendre, je retournerai la chercher....
Un stand avec les produits cosmétiques fabriqués à la mer morte et contenant de nombreux minéraux et un marchand de fleurs qui marque l'entrée vers les produits alimentaires.
Les fleurs ne sont pas chères en Israel, savez-vous que chaque année à l'occasion de la St Valentin Israel exporte des tonnes de roses et autres fleurs en Europe ? Les bouquets présentés sur le stand sont à 10 Shéquels, (à peine 2 €uros). Pour les roses c'est le même prix, autant dire que je n'ai pas hésité !!
J'ai trouvé par contre que le prix des bambous était un peu élevé, j'en ai acheté quand même et manque de chance, j'ai trouvé bien moins cher dans une autre boutique.... tant pis pour moi !!! l'étalage était vraiment trop beau, tout ce vert m'a donné le tournis et je me suis laissée emballer par la vision de ces tiges virevoltant dans tous les sens.....
Les étalages de fruits et légumes sont toujours les plus beaux, les couleurs chatoyantes attirent notre regard. Avez-vous remarqué que les fruits sont toujours bien rangés, on ose à peine y toucher tellement c'est beau. Et voici le coin du pain, là aussi il y en a pour tous les goûts, pitas (pitotes), pains spéciaux, borékas, ça sent bon et on se régale.
Un marché oriental sans épice et sans olive, ce n'est pas un vrai marché, le Shouk Harcarmel ne déroge pas à la règle et revendique son authenticité de marché oriental. Il n'y a pas un mais beaucoup de stands d'épices, des tonnes d'olives de toutes sortes, on ne sait pas ou regarder et chez qui acheter....
La visite se termine, mais j'allais oublier de vous montrer les bonbons et gâteaux orientaux, ça serait dommage de les louper !!!
Très sucré, mais délicieux !!!
Halva et Loukoums....
La visite est terminée, nous nous retrouvons de l'autre côté du marché aux abords du quartier de Névé Tsedek..... un dernier coucou à un commerçant très sympathique et qui a de beaux et bons fruits....
Et un dernier aperçu de ce shouk avant sa fermeture jusqu'au lendemain.... Un petit conseil, n'y allez pas le vendredi, sauf si vous avez envie de rencontrer beaucoup de monde et de vous faire marcher sur les pieds !!!!
Source : [ysa.uniterre.com]
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Re: Tel Aviv - 10 05 avril 2009, 07:43 |
Shouk Hacarmel - 2
Entree du Shouk Hacarmel
Le marché Carmel qui longe le quartier yéménite est un passage obligée lorsque l’on visite la ville. C’est le meilleur moyen de « vivre » le côté oriental de Tel Aviv ! Odeurs d’épices, hurlements des marchands, étalages de fruits et légumes aux côtés de faux parfums et de pâtisseries arabes ! Pèles-mêles et hétéroclites, les stands se succèdent sans aucune logique dans une ambiance survoltée.
Fruits
Epices
Herbes et plantes
Fruits et legumes
Patisserie orientale - Shouk Hacarmel
Le shouk Carmel est le plus grand marché en extérieur de Tel-Aviv. Ses rues étroites, sinueuses, sont bordées d’échoppes et de magasins qui vendent de tout, des affaires de toilette, des vêtements, de la viande, à des prix défiant toute concurrence. Quelques épiceries russes se sont spécialisées dans la charcuterie de porc. La grande majorité des magasins et des stands sont tenus par des Israéliens originaires d’Afrique du Nord, donnant au marché une saveur Mizra’hi (orientale).
La clientèle du shouk vient du monde entier. C’est l’endroit idéal pour expérimenter le melting-pot israélien contemporain. Les gens qui font leurs courses au marché sont israéliens de naissance, nouveaux immigrants et travailleurs étrangers, de la Chine au Ghana. La plupart des magasins vendent des produits achetés par les travailleurs étrangers, comme les flocons de fufu, la sauce au soja et le tofu. Le meilleur moment pour aller au marché est le vendredi en milieu de journée, quand les marchands de biens périssables crient à tue-tête en baissant leurs prix et que les travailleurs étrangers, tout juste libérés de leur labeur, achètent leur nourriture pour le week-end.
Shouk Hacarmel la nuit
Clips video : Shouk Hacarmel - Tel Aviv
Shouk Hacarmel & Tel Aviv
Une courte ballade a travers le fameux shouk de Tel Aviv : Shouk Ha'Carmel
Comment marchander au Shouk !
Entree du Shouk Hacarmel
Le marché Carmel qui longe le quartier yéménite est un passage obligée lorsque l’on visite la ville. C’est le meilleur moyen de « vivre » le côté oriental de Tel Aviv ! Odeurs d’épices, hurlements des marchands, étalages de fruits et légumes aux côtés de faux parfums et de pâtisseries arabes ! Pèles-mêles et hétéroclites, les stands se succèdent sans aucune logique dans une ambiance survoltée.
Fruits
Epices
Herbes et plantes
Fruits et legumes
Patisserie orientale - Shouk Hacarmel
Le shouk Carmel est le plus grand marché en extérieur de Tel-Aviv. Ses rues étroites, sinueuses, sont bordées d’échoppes et de magasins qui vendent de tout, des affaires de toilette, des vêtements, de la viande, à des prix défiant toute concurrence. Quelques épiceries russes se sont spécialisées dans la charcuterie de porc. La grande majorité des magasins et des stands sont tenus par des Israéliens originaires d’Afrique du Nord, donnant au marché une saveur Mizra’hi (orientale).
La clientèle du shouk vient du monde entier. C’est l’endroit idéal pour expérimenter le melting-pot israélien contemporain. Les gens qui font leurs courses au marché sont israéliens de naissance, nouveaux immigrants et travailleurs étrangers, de la Chine au Ghana. La plupart des magasins vendent des produits achetés par les travailleurs étrangers, comme les flocons de fufu, la sauce au soja et le tofu. Le meilleur moment pour aller au marché est le vendredi en milieu de journée, quand les marchands de biens périssables crient à tue-tête en baissant leurs prix et que les travailleurs étrangers, tout juste libérés de leur labeur, achètent leur nourriture pour le week-end.
Shouk Hacarmel la nuit
Clips video : Shouk Hacarmel - Tel Aviv
Shouk Hacarmel & Tel Aviv
Une courte ballade a travers le fameux shouk de Tel Aviv : Shouk Ha'Carmel
Comment marchander au Shouk !
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Tel Aviv - 11 05 avril 2009, 08:02 |
L'architecture de Tel-Aviv - Par Ysa - Sur la route d'Israel
"C'est la ville laide la plus belle de la planète"
Yoel Marcus, éditorialiste au quotidien Israélien "Haaretz", ne s'est pas trompé le jour où il a lâché cette phrase, Tel-Aviv c'est tout à fait ça !! des constructions de formes, de styles et d'époques différentes où se mèlent le traditionnel et le moderne, des habitations neuves et resplendissantes sur lesquelles se mire le soleil, des constructions abimées par le temps, érodées par le sable et le vent, des immeubles qui semblent inhabitables et qui abritent des familles qui s'y sentent bien, des quartiers nichés dans la verdure, des tours qui embrassent et embrasent le ciel........ toute cette mixité architecturale fait le charme de cette ville, "la ville blanche" classée patrimoine culturel mondial par l'UNESCO.
Dans les années 20, un urbaniste écossais Patrick Geddes est contacté pour redéfinir le tracé de la ville, réaménager les quartiers et repenser les constructions. Dès son arrivée il est choqué par la conception de Tel-Aviv qui tourne le dos à la mer. Il souhaite que cette jeune cité s'ouvre sur le monde et pour se faire elle doit regarder vers la mer. Il redéfinit les espaces, les classe et les hiérarchise. Il souhaite de petites constructions avec peu d'étages. Il veut que la population puisse se rencontrer et partager des moments conviviaux, il invente des espaces verts, dessine des jardins, crée des parcs. Tel-Aviv s'offre une seconde naissance et accueille au sein de sa cité le style international.
Ce courant en architecture date des années 20. Il est issu du mouvement moderne qui consiste a construire des bâtiments avec un minimum de décorations, des lignes géométriques et fonctionnelles.
Avec la montée du nazisme en Europe, beaucoup de juifs d'origine allemande fuiront leur pays pour revenir sur la terre de leurs ancêtres. Les jeunes architectes issus de l'école du Bauhaus amèneront avec eux leur savoir faire. En 1932, Arieh Sharon, Joseph Neufeld, Zeev Rechter, créent à Tel-Aviv "le cercle des architectes". Influencés par Le Corbusier, et par le style Bauhaus, plus de 4000 habitations seront construites entre 1936 et 1951. Toutes ces constructions sont à ce jour déclarées "bâtiments classés" et entre 1990 et 2003 au moins 300 bâtiments ont déjà été rénovés.
Le manifeste de Bauhaus publié en 1919 définit les objectifs de ce concept architectural : "Créons une nouvelle corporation d'artisans sans les distinctions de classes qui construisent une barrière arrogante entre l'artisan et l'artiste. Concevons et créons ensemble la construction du futur qui englobera l'architecture, la sculpture et la peinture en une unité et qui s'élèvera un jour vers le ciel des mains d'un million d'ouvriers symbole cristallin d'une nouvelle foi".
Le Bauhaus est en route, les bâtiments seront construits sur les principes du mouvement moderne, pas ou peu de décorations, des tois plats qui abriteront des terrasses pouvant accueillir la famille et les amis, des façades blanches dans des lieux entourés de verdure.
Immeuble construit "à la va vite", en 1948, plusieurs constructions de ce type seront érigées un peu partout afin d'accueillir 250 000 nouveaux immigrants suite à la déclaration de l'indépendance de l'état d'Israël.
Immeuble élaboré par Le Corbusier et recemment rénové.
Immeuble ancien rénové et rehaussé avec des briquettes de couleur
Si c'est le style "Bauhaus" qui prévaut sur la ville blanche, n'oublions pas pour autant qu'il existe aussi des habitations de style eclectique (style patriotique juif) mélange d'orient et d'occident. On en trouve un peu partout dans la ville et en particulier sur le boulevard Rotshild. J'ai photographié pour vous celle ci parce qu'elle me plait beaucoup. Elle a été construite en 1920. D'abord école pour l'enseignement de l'anglais, elle a ensuite abrité les combattants de la haganah (mouvement de résistance clandestine juive,crée en 1920 pour combattre l'occupant anglais et protéger les juifs qui émigraient en Israel). Elle est devenue l'ambassade de Russie avant d'être un lieu d'accueil pour les soldats sans famille. A ce jour elle n'est pas occupée et attend d'être restaurée.
Source : [ysa.uniterre.com]
"C'est la ville laide la plus belle de la planète"
Yoel Marcus, éditorialiste au quotidien Israélien "Haaretz", ne s'est pas trompé le jour où il a lâché cette phrase, Tel-Aviv c'est tout à fait ça !! des constructions de formes, de styles et d'époques différentes où se mèlent le traditionnel et le moderne, des habitations neuves et resplendissantes sur lesquelles se mire le soleil, des constructions abimées par le temps, érodées par le sable et le vent, des immeubles qui semblent inhabitables et qui abritent des familles qui s'y sentent bien, des quartiers nichés dans la verdure, des tours qui embrassent et embrasent le ciel........ toute cette mixité architecturale fait le charme de cette ville, "la ville blanche" classée patrimoine culturel mondial par l'UNESCO.
Dans les années 20, un urbaniste écossais Patrick Geddes est contacté pour redéfinir le tracé de la ville, réaménager les quartiers et repenser les constructions. Dès son arrivée il est choqué par la conception de Tel-Aviv qui tourne le dos à la mer. Il souhaite que cette jeune cité s'ouvre sur le monde et pour se faire elle doit regarder vers la mer. Il redéfinit les espaces, les classe et les hiérarchise. Il souhaite de petites constructions avec peu d'étages. Il veut que la population puisse se rencontrer et partager des moments conviviaux, il invente des espaces verts, dessine des jardins, crée des parcs. Tel-Aviv s'offre une seconde naissance et accueille au sein de sa cité le style international.
Ce courant en architecture date des années 20. Il est issu du mouvement moderne qui consiste a construire des bâtiments avec un minimum de décorations, des lignes géométriques et fonctionnelles.
Avec la montée du nazisme en Europe, beaucoup de juifs d'origine allemande fuiront leur pays pour revenir sur la terre de leurs ancêtres. Les jeunes architectes issus de l'école du Bauhaus amèneront avec eux leur savoir faire. En 1932, Arieh Sharon, Joseph Neufeld, Zeev Rechter, créent à Tel-Aviv "le cercle des architectes". Influencés par Le Corbusier, et par le style Bauhaus, plus de 4000 habitations seront construites entre 1936 et 1951. Toutes ces constructions sont à ce jour déclarées "bâtiments classés" et entre 1990 et 2003 au moins 300 bâtiments ont déjà été rénovés.
Le manifeste de Bauhaus publié en 1919 définit les objectifs de ce concept architectural : "Créons une nouvelle corporation d'artisans sans les distinctions de classes qui construisent une barrière arrogante entre l'artisan et l'artiste. Concevons et créons ensemble la construction du futur qui englobera l'architecture, la sculpture et la peinture en une unité et qui s'élèvera un jour vers le ciel des mains d'un million d'ouvriers symbole cristallin d'une nouvelle foi".
Le Bauhaus est en route, les bâtiments seront construits sur les principes du mouvement moderne, pas ou peu de décorations, des tois plats qui abriteront des terrasses pouvant accueillir la famille et les amis, des façades blanches dans des lieux entourés de verdure.
Immeuble construit "à la va vite", en 1948, plusieurs constructions de ce type seront érigées un peu partout afin d'accueillir 250 000 nouveaux immigrants suite à la déclaration de l'indépendance de l'état d'Israël.
Immeuble élaboré par Le Corbusier et recemment rénové.
Immeuble ancien rénové et rehaussé avec des briquettes de couleur
Si c'est le style "Bauhaus" qui prévaut sur la ville blanche, n'oublions pas pour autant qu'il existe aussi des habitations de style eclectique (style patriotique juif) mélange d'orient et d'occident. On en trouve un peu partout dans la ville et en particulier sur le boulevard Rotshild. J'ai photographié pour vous celle ci parce qu'elle me plait beaucoup. Elle a été construite en 1920. D'abord école pour l'enseignement de l'anglais, elle a ensuite abrité les combattants de la haganah (mouvement de résistance clandestine juive,crée en 1920 pour combattre l'occupant anglais et protéger les juifs qui émigraient en Israel). Elle est devenue l'ambassade de Russie avant d'être un lieu d'accueil pour les soldats sans famille. A ce jour elle n'est pas occupée et attend d'être restaurée.
Source : [ysa.uniterre.com]
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Tel Aviv - 12 05 avril 2009, 08:33 |
Flânerie dans le port....
En 1936, alors qu'Israël est sous mandat britannique, des émeutes anti-juives éclatent dans le port de Jaffa, paralysant ainsi toute l'activité commerciale de Tel-Aviv. Meir Dizengoff, le maire de l'époque demande alors aux britanniques l'autorisation de construire un port à Tel-Aviv. Après d'âpres discussions, les britanniques délivrent une autorisation et la construction est en route. Le premier bateau qui accostera sous pavillon Yougoslave livrera du ciment dont le premier sac est exposé au musée de Tel-Aviv.
En 1948, suite à la déclaration de l'indépendance de l'état, il accueille les premiers émigrés juifs qui font leur aliya, Il connait alors ses heures de gloire, mais dès 1965, son activité est ralentie. Le port d'Ashdod, ville située à 35 kilomètres au sud de Tel-Aviv, prend petit à petit le relais et développe son activité commerciale. Ashdod devient le troisième port du pays. Dans les années qui suivent, le port de Tel-Aviv se meurt, il est laissé complètement à l'abandon. Ne restent que les fidèles, quelques pêcheurs, des promeneurs, des nostalgiques des jours anciens.... les projecteurs se sont éteints, même les mouettes ne viennent plus mouiller au port et il restera dans l'ombre pendant une vingtaine d'années....
Dans les années 1980, il renait, mais de port il ne lui en reste que le nom. Il n'aura plus vocation d'abriter les navires d'antan, il accueillera simplement les flâneurs, les rêveurs, les amateurs de vue sur la mer, les amoureux des couchers de soleil.....doucement mais surement, il se relève, il se fait beau, une dernière touche de fard et il brille de tous ses feux. Pari gagné il est aujourd'hui l'un des lieux les plus branchés de la ville. L'endroit où il faut aller !!
Dans la journée, il est plutôt calme, mais quand arrive 17 heures, il s'anime et les pas des passants résonnent sur le sol. Comme Deauville il possède ses propres planches et elles sont bien agréables à fouler. Restaurants de poisson et même restaurants de fruits de mer (dois je vous rappeler que les fruits de mer ne sont pas cacher, donc interdits à la consommation de ceux qui respectent les règles de la cacheroute, ce qui prouve si besoin était, qu'en Israel on peut faire ce que l'on veut et manger ce que l'on veut, -pour un pays qui parfois est taxé d'état religieux- c'est pas si mal), bars, glaciers, boîtes de nuit, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Mais il n'y a pas que ça, des boutiques ont élu domicile dans d'anciens dokcs et le résultat est plus que génial. Ces anciens entrepôts complètement rénovés accueillent des magasins de vêtements de marque mais aussi des boutiques d'art.
Je me suis laissée charmer par le port, j'ai arpenté les planches dans tous les sens avec toujours le même objectif, regarder la mer, voir les vagues mourir au pied des rochers, observer le large pour apercevoir des bâteaux, me pencher sur la rembarde pour que les gouttes d'eau viennent caresser mon visage.... J'aurai pu m'attarder là ....
Ou encore là
Mais ce n'était pas le but de ma visite, il était déjà plus de 18 heures et les Tel-Aviviens commençaient à arriver en masse. Promeneurs bruyants, enfants courant dans tous les sens, j'ai vu les bars se remplir, en cuisine on s'affolait et les serveurs ne savaient plus ou donner de la tête. Des gens heureux, des gens souriants, Le port s'apprêtait à vivre une nouvelle nuit de folie.... mais sans moi, ce n'est pas mon truc.... alors je suis partie du côté de la Marina, là ou c'est plus calme, j'avais envie de voir des bateaux amarrés aux quais, petits esquifs frêles et esseulés, prêts à affronter l'obscurité, j'avais envie d'horizons lointains, du bleu de l'eau, je suis restée un bon moment à écouter le clapotis sous les pontons, à regarder le mouvement des vagues venant mourir sur le sable... les planches à voile regagnaient le rivage, les plagistes fermaient les parasols. Je me suis retournée une dernière fois vers le port, et je me suis dit que j'y reviendrai, peut-être très tôt le matin, quand la brume flotte encore au dessus de l'eau et quand les premiers rayons du soleil viennent s'y refleter....seule, comme ces voiliers qui attendent de prendre le large.....
En 1936, alors qu'Israël est sous mandat britannique, des émeutes anti-juives éclatent dans le port de Jaffa, paralysant ainsi toute l'activité commerciale de Tel-Aviv. Meir Dizengoff, le maire de l'époque demande alors aux britanniques l'autorisation de construire un port à Tel-Aviv. Après d'âpres discussions, les britanniques délivrent une autorisation et la construction est en route. Le premier bateau qui accostera sous pavillon Yougoslave livrera du ciment dont le premier sac est exposé au musée de Tel-Aviv.
En 1948, suite à la déclaration de l'indépendance de l'état, il accueille les premiers émigrés juifs qui font leur aliya, Il connait alors ses heures de gloire, mais dès 1965, son activité est ralentie. Le port d'Ashdod, ville située à 35 kilomètres au sud de Tel-Aviv, prend petit à petit le relais et développe son activité commerciale. Ashdod devient le troisième port du pays. Dans les années qui suivent, le port de Tel-Aviv se meurt, il est laissé complètement à l'abandon. Ne restent que les fidèles, quelques pêcheurs, des promeneurs, des nostalgiques des jours anciens.... les projecteurs se sont éteints, même les mouettes ne viennent plus mouiller au port et il restera dans l'ombre pendant une vingtaine d'années....
Dans les années 1980, il renait, mais de port il ne lui en reste que le nom. Il n'aura plus vocation d'abriter les navires d'antan, il accueillera simplement les flâneurs, les rêveurs, les amateurs de vue sur la mer, les amoureux des couchers de soleil.....doucement mais surement, il se relève, il se fait beau, une dernière touche de fard et il brille de tous ses feux. Pari gagné il est aujourd'hui l'un des lieux les plus branchés de la ville. L'endroit où il faut aller !!
Dans la journée, il est plutôt calme, mais quand arrive 17 heures, il s'anime et les pas des passants résonnent sur le sol. Comme Deauville il possède ses propres planches et elles sont bien agréables à fouler. Restaurants de poisson et même restaurants de fruits de mer (dois je vous rappeler que les fruits de mer ne sont pas cacher, donc interdits à la consommation de ceux qui respectent les règles de la cacheroute, ce qui prouve si besoin était, qu'en Israel on peut faire ce que l'on veut et manger ce que l'on veut, -pour un pays qui parfois est taxé d'état religieux- c'est pas si mal), bars, glaciers, boîtes de nuit, il y en a pour tous les goûts et toutes les bourses. Mais il n'y a pas que ça, des boutiques ont élu domicile dans d'anciens dokcs et le résultat est plus que génial. Ces anciens entrepôts complètement rénovés accueillent des magasins de vêtements de marque mais aussi des boutiques d'art.
Je me suis laissée charmer par le port, j'ai arpenté les planches dans tous les sens avec toujours le même objectif, regarder la mer, voir les vagues mourir au pied des rochers, observer le large pour apercevoir des bâteaux, me pencher sur la rembarde pour que les gouttes d'eau viennent caresser mon visage.... J'aurai pu m'attarder là ....
Ou encore là
Mais ce n'était pas le but de ma visite, il était déjà plus de 18 heures et les Tel-Aviviens commençaient à arriver en masse. Promeneurs bruyants, enfants courant dans tous les sens, j'ai vu les bars se remplir, en cuisine on s'affolait et les serveurs ne savaient plus ou donner de la tête. Des gens heureux, des gens souriants, Le port s'apprêtait à vivre une nouvelle nuit de folie.... mais sans moi, ce n'est pas mon truc.... alors je suis partie du côté de la Marina, là ou c'est plus calme, j'avais envie de voir des bateaux amarrés aux quais, petits esquifs frêles et esseulés, prêts à affronter l'obscurité, j'avais envie d'horizons lointains, du bleu de l'eau, je suis restée un bon moment à écouter le clapotis sous les pontons, à regarder le mouvement des vagues venant mourir sur le sable... les planches à voile regagnaient le rivage, les plagistes fermaient les parasols. Je me suis retournée une dernière fois vers le port, et je me suis dit que j'y reviendrai, peut-être très tôt le matin, quand la brume flotte encore au dessus de l'eau et quand les premiers rayons du soleil viennent s'y refleter....seule, comme ces voiliers qui attendent de prendre le large.....
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Tel Aviv - 12B 05 avril 2009, 18:55 |
Port de Tel Aviv - 2
Le Namal, ouvert en 1938, constitue le premier port d’Israël.
Ancien port de Tel Aviv en 1951
Situé à l’extrémité des plages de Tel-Aviv, et surmonté par un grand phare, le Namal ou le port de Tel-Aviv est un des endroits les plus branchés de la ville. Transformé dans les années 60 en espace de loisirs, il s’agit aujourd’hui d’un des endroits les plus appréciés de la jeunesse locale et des touristes.
Port de Tel Aviv remis a neuf et transformé dans les années 60 en espace de loisirs
Le port de Tel Aviv
Ce complexe de 1400 m² comprend de nombreux bars, boutiques, discothèques et restaurants qui s’animent surtout la nuit tombée.
On y trouve notamment de nombreuses boutiques de vêtements de grandes marques israéliennes ouvertes en nocturne, des restaurants cacher ou des restaurants de fruits de mer, des discothèques renommées internationalement pour leur design ultra-moderne et leur DJ stars.
Le parvis du port tout recouvert de planches de bois, accueille une radio qui diffuse des perfomances live, visibles par le public du Namal car localisé dans un immense cube transparent.
Le tout est animé d’une atmosphère très particulière grâce à la magie du bruit des vagues et par une odeur d’iode marquée.
L'espace public du port de Tel Aviv
On y croise à toute heure des joggeurs,des clubeurs et des touristes…
PLACE DU PORT , TEL-AVIV
Pendant des années, le port du nord de Tel-Aviv était un site de dégradation urbaine majeure. Récemment, il a subi un processus de remise à neuf. C’est aujourd’hui l’une des zones les plus populaires de la ville pour manger, faire du shopping, se balader et sortir la nuit.
CAFE SHALEVATA ,TEL-AVIV
Certaines parties ressemblent encore à un port, avec l’appareil de déchargement de cargos, resté intact bien qu’on ne l’utilise plus. Le résultat est une juxtaposition intéressante du Tel-Aviv moderne avec son passé récent.
PORT DE TEL-AVIV
Le front de mer est doté d’un un remblai de bois et est bordé de cafés, de restaurants et de bars. Les clubs privés se trouvent plutôt dans les parties éloignées de la mer. Il n’y a pratiquement pas de moments où le port est vide. Les coureurs apparaissent tôt le matin. Plus tard, les familles et les jeunes couples se promènent sur les planches et déjeunent dans l’un des cafés. La nuit tombée, le port devient une scène nocturne vibrante, la musique émanant des portes des bars et des boîtes de nuit.
TEL-AVIV, apres le coucher de soleil...
Dans le cadre des festivites du centenaire de Tel Aviv, tout au long du mois de juin 2009 se tiendra sur le port de Tel-Aviv et les quatorze kilomètres de plages, le festival Bleu. Il regroupera une série d’évènements nautiques, tel que la compétition internationale de planche à voile et un rallye des mers entre le port de Tel-Aviv et le port historique de Jaffa. Le port de Tel-Aviv, qui est devenu ces dernières années un lieu de loisirs incontournable, sera le théâtre d'une série de concerts, expositions et évènements, avec notamment une exposition sur le stylisme moderne israélien.
Clips video : Port de Tel Aviv
Port de Tel aviv Mars 2007
Ancien port de Tel Aviv
Le Namal, ouvert en 1938, constitue le premier port d’Israël.
Ancien port de Tel Aviv en 1951
Situé à l’extrémité des plages de Tel-Aviv, et surmonté par un grand phare, le Namal ou le port de Tel-Aviv est un des endroits les plus branchés de la ville. Transformé dans les années 60 en espace de loisirs, il s’agit aujourd’hui d’un des endroits les plus appréciés de la jeunesse locale et des touristes.
Port de Tel Aviv remis a neuf et transformé dans les années 60 en espace de loisirs
Le port de Tel Aviv
Ce complexe de 1400 m² comprend de nombreux bars, boutiques, discothèques et restaurants qui s’animent surtout la nuit tombée.
On y trouve notamment de nombreuses boutiques de vêtements de grandes marques israéliennes ouvertes en nocturne, des restaurants cacher ou des restaurants de fruits de mer, des discothèques renommées internationalement pour leur design ultra-moderne et leur DJ stars.
Le parvis du port tout recouvert de planches de bois, accueille une radio qui diffuse des perfomances live, visibles par le public du Namal car localisé dans un immense cube transparent.
Le tout est animé d’une atmosphère très particulière grâce à la magie du bruit des vagues et par une odeur d’iode marquée.
L'espace public du port de Tel Aviv
On y croise à toute heure des joggeurs,des clubeurs et des touristes…
PLACE DU PORT , TEL-AVIV
Pendant des années, le port du nord de Tel-Aviv était un site de dégradation urbaine majeure. Récemment, il a subi un processus de remise à neuf. C’est aujourd’hui l’une des zones les plus populaires de la ville pour manger, faire du shopping, se balader et sortir la nuit.
CAFE SHALEVATA ,TEL-AVIV
Certaines parties ressemblent encore à un port, avec l’appareil de déchargement de cargos, resté intact bien qu’on ne l’utilise plus. Le résultat est une juxtaposition intéressante du Tel-Aviv moderne avec son passé récent.
PORT DE TEL-AVIV
Le front de mer est doté d’un un remblai de bois et est bordé de cafés, de restaurants et de bars. Les clubs privés se trouvent plutôt dans les parties éloignées de la mer. Il n’y a pratiquement pas de moments où le port est vide. Les coureurs apparaissent tôt le matin. Plus tard, les familles et les jeunes couples se promènent sur les planches et déjeunent dans l’un des cafés. La nuit tombée, le port devient une scène nocturne vibrante, la musique émanant des portes des bars et des boîtes de nuit.
TEL-AVIV, apres le coucher de soleil...
Dans le cadre des festivites du centenaire de Tel Aviv, tout au long du mois de juin 2009 se tiendra sur le port de Tel-Aviv et les quatorze kilomètres de plages, le festival Bleu. Il regroupera une série d’évènements nautiques, tel que la compétition internationale de planche à voile et un rallye des mers entre le port de Tel-Aviv et le port historique de Jaffa. Le port de Tel-Aviv, qui est devenu ces dernières années un lieu de loisirs incontournable, sera le théâtre d'une série de concerts, expositions et évènements, avec notamment une exposition sur le stylisme moderne israélien.
Clips video : Port de Tel Aviv
Port de Tel aviv Mars 2007
Ancien port de Tel Aviv
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Tel Aviv - 13 05 avril 2009, 19:29 |
Le parc Hayarkon - Par Ysa - Sur la route d'Israel
C'est le "central park" version Israélienne !! Avec près de 4 km2, c'est le plus grand parc d'Israël et il est vraiment très beau. Crée par Yehoshua Rabinovitch qui fut maire de Tel-Aviv entre 1964 et 1974, une partie de ce jardin (côté Est ) porte son nom " Ganeï Yehoshua" (le jardin de Yehoshua) tandis que la partie qui s'étend vers l'Ouest est appelée Yarkon (du nom de la rivière qui y coule et qui se jette dans la mer). Quand on parle du parc "Hayarkon" tout le monde connaît et ce parc situé au nord de Tel-Aviv est le lieu de promenade favori des Israéliens, surtout le jour de chabbat.
Aujourd'hui le ciel est légèrement couvert, c'est l'occasion de pouvoir se promener sans souffrir de la chaleur, nous allons prendre un grand bol d'air, nous allons flâner au bord de l'eau, batifoler dans la verdure, nous pourrons nous abriter à l'ombre des saules ou nous asseoir au pied d'un grand palmier. Si vous préférez l'eau, nous louerons une petite embarcation et nous nous laisserons tanguer sur le Yarkon, le vent léger nous guidera... fermez les yeux.... vous sentez cette légère brise qui caresse nos narines.... vous entendez le brouhaha lointain des promeneurs.... laissez vous guider, je vous emmène...
L'entrée du parc est marquée par le souvenir. Ici des stèles -sur lesquelles sont gravés des noms- sont érigées à plusieurs endroits différents et classées par époque. Nous rendons hommage aux femmes, hommes et enfants qui sont tombés pendant "la guerre d'Usure", je devrais d'ailleurs dire "les guerres d'Usure". Je suis la seule à aller regarder, je déchiffre quelques noms au hasard... j'ai quelques frissons, j'ai l'impression que personne ne fait attention à tous ces noms couchés sur le marbre et je me sens pleine de contradictions....partagée entre la peine de voir que tout le monde s'en fiche et en même temps je trouve que ces petits monuments ont toute leur place ici, au milieu de cette verdure, de ces grands arbres et de cette rivière qui chante....
Un joyeux groupe d'enfants sur une barque me ramène à la réalité, c'est la vie qui revient et j'aime les cris et les signes qu'ils me font !!
Cette balade le long de la berge est agréable et reposante. Il y a aussi une piste cyclable et une piste pour les piétons. Mais ce n'est pas tout, des terrains de sport sont aménagés aux quatre coins du parc. Ce jour là il n'y a personne sur le terrain de Rugby.... coupe du monde oblige.... tout le monde est parti à Paris !!
Enfin.... quand je dis personne.... j'exagère un peu !!! ....
un martin pêcheur est venu squatter l'endroit, c'est tellement calme, c'est le moment de profiter, une telle occasion de ne représentera pas de sitôt !!
Mur d'escalade ou rampe de skate-board...
Moi c'est la balade sur les berges que je préfère !!
Ce parc regorge de richesses, richesses naturelles de par sa faune et son paysage .... mais aussi richesses sportives et culturelles , richesse des rencontres et des gens qui s'y promènent, c'est vraiment un endroit à part et par moments on oublie que l'on est en plein Tel-Aviv.
Pour le plus grand plaisir des enfants et des grands aussi, il y a, -comme dans beaucoup de parcs-, le coin des animaux. Sur ce panneau il est écrit "bli rhayot, ekh effchakh likhiot" ce qui veut dire "sans animaux comment est-il possible de vivre"? et des petites fables sont racontées ....
Nous avons fait le tour du parc et traversé la rivière, de l'autre côté nous croisons un endroit bien étrange qui se fait de plus en plus en Israël et que l'on commence à trouver un peu dans chaque quartier ....
Le parc à chiens !! et oui nos amis à quatre pattes ont eux aussi le droit maintenant d'avoir un petit coin bien à eux !! et ils ne s'en privent pas !!
Un dernier regard vers le Yarkon, un petit bateau tout seul qui attend des visiteurs....nous avons marché pendant plus de deux heures et pourtant nous n'avons pas fait tout le tour du parc.... il commence à faire chaud....
Le ciel se dégage, les nuages laissent la place au soleil.....
Et je regarde fièrement et avec amour le drapeau de mon pays qui flotte dans le vent......
Source : [ysa.uniterre.com]
C'est le "central park" version Israélienne !! Avec près de 4 km2, c'est le plus grand parc d'Israël et il est vraiment très beau. Crée par Yehoshua Rabinovitch qui fut maire de Tel-Aviv entre 1964 et 1974, une partie de ce jardin (côté Est ) porte son nom " Ganeï Yehoshua" (le jardin de Yehoshua) tandis que la partie qui s'étend vers l'Ouest est appelée Yarkon (du nom de la rivière qui y coule et qui se jette dans la mer). Quand on parle du parc "Hayarkon" tout le monde connaît et ce parc situé au nord de Tel-Aviv est le lieu de promenade favori des Israéliens, surtout le jour de chabbat.
Aujourd'hui le ciel est légèrement couvert, c'est l'occasion de pouvoir se promener sans souffrir de la chaleur, nous allons prendre un grand bol d'air, nous allons flâner au bord de l'eau, batifoler dans la verdure, nous pourrons nous abriter à l'ombre des saules ou nous asseoir au pied d'un grand palmier. Si vous préférez l'eau, nous louerons une petite embarcation et nous nous laisserons tanguer sur le Yarkon, le vent léger nous guidera... fermez les yeux.... vous sentez cette légère brise qui caresse nos narines.... vous entendez le brouhaha lointain des promeneurs.... laissez vous guider, je vous emmène...
L'entrée du parc est marquée par le souvenir. Ici des stèles -sur lesquelles sont gravés des noms- sont érigées à plusieurs endroits différents et classées par époque. Nous rendons hommage aux femmes, hommes et enfants qui sont tombés pendant "la guerre d'Usure", je devrais d'ailleurs dire "les guerres d'Usure". Je suis la seule à aller regarder, je déchiffre quelques noms au hasard... j'ai quelques frissons, j'ai l'impression que personne ne fait attention à tous ces noms couchés sur le marbre et je me sens pleine de contradictions....partagée entre la peine de voir que tout le monde s'en fiche et en même temps je trouve que ces petits monuments ont toute leur place ici, au milieu de cette verdure, de ces grands arbres et de cette rivière qui chante....
Un joyeux groupe d'enfants sur une barque me ramène à la réalité, c'est la vie qui revient et j'aime les cris et les signes qu'ils me font !!
Cette balade le long de la berge est agréable et reposante. Il y a aussi une piste cyclable et une piste pour les piétons. Mais ce n'est pas tout, des terrains de sport sont aménagés aux quatre coins du parc. Ce jour là il n'y a personne sur le terrain de Rugby.... coupe du monde oblige.... tout le monde est parti à Paris !!
Enfin.... quand je dis personne.... j'exagère un peu !!! ....
un martin pêcheur est venu squatter l'endroit, c'est tellement calme, c'est le moment de profiter, une telle occasion de ne représentera pas de sitôt !!
Mur d'escalade ou rampe de skate-board...
Moi c'est la balade sur les berges que je préfère !!
Ce parc regorge de richesses, richesses naturelles de par sa faune et son paysage .... mais aussi richesses sportives et culturelles , richesse des rencontres et des gens qui s'y promènent, c'est vraiment un endroit à part et par moments on oublie que l'on est en plein Tel-Aviv.
Pour le plus grand plaisir des enfants et des grands aussi, il y a, -comme dans beaucoup de parcs-, le coin des animaux. Sur ce panneau il est écrit "bli rhayot, ekh effchakh likhiot" ce qui veut dire "sans animaux comment est-il possible de vivre"? et des petites fables sont racontées ....
Nous avons fait le tour du parc et traversé la rivière, de l'autre côté nous croisons un endroit bien étrange qui se fait de plus en plus en Israël et que l'on commence à trouver un peu dans chaque quartier ....
Le parc à chiens !! et oui nos amis à quatre pattes ont eux aussi le droit maintenant d'avoir un petit coin bien à eux !! et ils ne s'en privent pas !!
Un dernier regard vers le Yarkon, un petit bateau tout seul qui attend des visiteurs....nous avons marché pendant plus de deux heures et pourtant nous n'avons pas fait tout le tour du parc.... il commence à faire chaud....
Le ciel se dégage, les nuages laissent la place au soleil.....
Et je regarde fièrement et avec amour le drapeau de mon pays qui flotte dans le vent......
Source : [ysa.uniterre.com]
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Tel Aviv - 13B 06 avril 2009, 02:23 |
Le Parc Hayarkon - 2
Le Parc Hayarkon qui s'etend sur pres de 4 km2 au Nord de Tel-Aviv, a ete crée par Yehoshua Rabinovitch ( maire de Tel-Aviv 1964 - 1974 ). Aussi une partie de ce jardin ( côté Est ) porte son nom " Ganeï Yehoshua" ( le jardin de Yehoshua ) tandis que la partie qui s'étend vers l'Ouest est appelée Yarkon ( du nom de la rivière Yarkon qui y coule et qui se jette dans la mer). L'ensemble appele parc "Hayarkon" est tres apprecie par les israeliens et constitue un lieu de promenade favori en particulier le chabbat et les jours feries.
.JPG)
Park Hayarkon - Pique-nique le samedi
La plupart des arbres dans le Parc Hayarkon sont des eucalyptus. On y trouve aussi beaucoup de palmiers et des plantes grasses.
Tel Aviv - Park Hayarkon
Promenade dans le parc
Rock garden
Paysage pastoral
Pecheur sur la riviere Yarkon
Parc Hayarkon, oasis a Tel Aviv
Les oiseaux dans le Parc
Night Heron (Nycticorax nyctycorax) - Anafat Layla (in Hebrew) - Parc HaYarkon
White-breasted Kingfisher - Parc Hayarkon
Liens :
[fficial%26sa%3DN%26start%3D54%26um%3D1" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il]
[fficial%26sa%3DN%26start%3D72%26um%3D1" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il] Flore et Faune au Parc Hayarkon
Concert de Paul McCartney au Parc Hayarkon en septembre 2008
Lien : [fficial%26sa%3DG%26um%3D1" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il] Site sur le Concert de Paul MacCartney
Lien :
[fficial%26sa%3DN%26start%3D108%26um%3D1" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il] Hayarkon Park - Tel Aviv Central Park!
Videos :
Le Parc Hayarkon qui s'etend sur pres de 4 km2 au Nord de Tel-Aviv, a ete crée par Yehoshua Rabinovitch ( maire de Tel-Aviv 1964 - 1974 ). Aussi une partie de ce jardin ( côté Est ) porte son nom " Ganeï Yehoshua" ( le jardin de Yehoshua ) tandis que la partie qui s'étend vers l'Ouest est appelée Yarkon ( du nom de la rivière Yarkon qui y coule et qui se jette dans la mer). L'ensemble appele parc "Hayarkon" est tres apprecie par les israeliens et constitue un lieu de promenade favori en particulier le chabbat et les jours feries.
Park Hayarkon - Pique-nique le samedi
La plupart des arbres dans le Parc Hayarkon sont des eucalyptus. On y trouve aussi beaucoup de palmiers et des plantes grasses.
Tel Aviv - Park Hayarkon
Promenade dans le parc
Rock garden
Paysage pastoral
Pecheur sur la riviere Yarkon
Parc Hayarkon, oasis a Tel Aviv
Les oiseaux dans le Parc
Night Heron (Nycticorax nyctycorax) - Anafat Layla (in Hebrew) - Parc HaYarkon
White-breasted Kingfisher - Parc Hayarkon
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[fficial%26sa%3DN%26start%3D72%26um%3D1" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il] Flore et Faune au Parc Hayarkon
Concert de Paul McCartney au Parc Hayarkon en septembre 2008
Lien : [fficial%26sa%3DG%26um%3D1" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il] Site sur le Concert de Paul MacCartney
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Re: Tel Aviv - 14 19 avril 2009, 09:07 |
Centenaire de Tel Aviv : les plus célèbres bâtiments (1ère partie) - par Jean-Marie Allafort - 16 avril 2009
Au premier regard, Tel Aviv peut apparaître comme une ville sans intérêt sur le plan architectural. Pourtant, de nombreux bâtiments de style divers donnent à la ville blanche un cachet particulier. Le promeneur sera frappé par la diversité architecturale des maisons. Pour ce premier volet, voici quelques maisons typiques du style éclectique du centre de Tel Aviv.
- La maison de Bialik
C’est là que vécut le célèbre écrivain et poète Nahman Bialik à quelques pas de la première mairie de Tel Aviv. Avant même son arrivée en Palestine, Bialik avait décidé de s’installer dans la première ville hébraïque au monde. Il fut accueilli en mars 1924 par le maire d’alors, Meïr Diezengoff. Ce dernier décida que la rue où habiterait le poète national porterait son nom. C’est l’architecte Yossef Minor qui dessina les plans de la maison : un mélange de style arabe-oriental et occidental qui lui confère un côté avant-garde tout en restant ’classique’. Des carreaux de céramique fabriqués à l’école d’art de Betzalel furent décorés de motifs bibliques.
Bialik et son épouse vinrent habiter cette demeure en 1926. Peu de temps avant sa mort survenue en 1934, l’écrivain alla s’installer à Ramat Gan. Son épouse Mania revint demeurer dans cette maison jusqu’en 1937 avant d’en faire don à la municipalité de Tel Aviv. Cette maison est aujourd’hui un musée consacré au poète.
Maison de Bialik ( photo : Jean-Marie Allafort )
- La première mairie
C’est à quelques pas de la maison de Bialik que fut construite la première mairie de Tel Aviv en 1925 sur l’initiative de Philippe Skoura, un homme d’affaires venu des Etats-Unis dans les années 20. Son architecte, Moshé Tcherner, avait, quant à lui, immigré de Roumanie. A l’origine, il s’agissait de bâtir un hôtel pour les touristes étrangers, mais la crise économique de 1925 obligea le promoteur à changer de projet. La construction du bâtiment étant déjà bien avancée, il fut décidé de le modifier légèrement en vue de sa nouvelle fonction. Très vite, la rue Bialik devint le centre culturel de Tel Aviv, et de nombreuses personnalités cherchèrent à s’y installer.
En 1932, le bâtiment fut agrandi. Dans les années 60, il devint clair que le bâtiment de la mairie était trop petit. En 1965, une nouvelle mairie fut inaugurée sur la place des Rois d’Israël (aujourd’hui place Rabin). La première mairie devint en 1971 musée de l’histoire de la ville de Tel Aviv, et ce, jusqu’à la fin des années 1990. Actuellement en restauration, le musée devrait prochainement ouvrir ses portes au public.
Première mairie de Tel Aviv ( photo : Jean-Marie Allafort )
- La Pagode
L’un des bâtiments les plus typiques du style éclectique est sans aucun doute "la Pagode". Située à l’angle des rues Montefiore et Nahmani sur la place Prince Albert, cette maison fut construite en 1925 dans ce qui était encore le quartier "Ahouzat Baït" pour un riche négociant en textile venu de New York du nom de David Moshé Bloch. Le plan de la demeure s’inspire d’un café new-yorkais de style asiatique. La bâtisse de trois étages est divisée en trois parties distinctes. Les façades mêlent motifs orientaux et occidentaux. Celle du milieu se termine en pagode.
L’architecte, Alexander Levi, originaire de Berlin, était arrivé en Palestine quelques années plutôt. Il construira également la maison de Menahem Ussishkin à l’angle des rues Alenbi et Yarkon. Lévi, qui changea son nom en Alexander Li, repartit en Allemagne en 1927 et mourut à Auschwitz en 1942.
La Pagode ( photo : Jean-Marie Allafort )
- Hôtel Palatin
A l’angle de Nahalat Binyamin et de la rue Ahad HaAm, se lève l’un des premiers hôtels de Tel Aviv. Construit en 1926, il était, pour l’époque, un véritable palace confortable et luxueux. Beaucoup plus haut que les autres maisons de la ville (4 étages), le Palatin attirait tous les regards.
Bâti par l’architecte Alexander Braweld, immigré allemand, qui était aussi peintre et musicien, l’immeuble est une sorte de synthèse entre les styles classique, oriental et moderne. Braweld fut l’un des plus grands architectes de cette époque et bâtit, entre autres, le Technion de Haïfa où il fut par la suite professeur d’architecture.
A la fin des années 20, suite à une baisse notable du tourisme, le Palatin fut transformé en bureau. Avec le temps, il fut laissé à l’abandon, et l’entrée somptueuse de l’hôtel fut détruite. En 1990, la mairie autorisa la construction d’un cinquième étage et entreprit une restauration de la bâtisse.
Hôtel Palatin ( photo : Jean-Marie Allafort )
- La maison de Eliyahou Golomb
Au 23 du boulevard Rothschild se dresse l’une des premières maisons de Tel Aviv. Construite en 1923 par l’architecte Yossef Tichler pour celui qui sera l’un des fondateurs de la Haganah, Eliyahou Golomb. Bâtie sur deux étages, la bâtisse est typique du style éclectique avec une forte influence du genre moderniste.
En 1935, on ajouta un étage à la demeure et on construisit un abri à l’approche de la seconde guerre mondiale. A la fin des années 50, la maison fut transformée en un musée qui retrace l’histoire de la Haganah. Ce musée est jusqu’à ce jour ouvert au public.
La maison de Eliyahou Golomb ( photo : Jean-Marie Allafort )
- L’ambassade de l’URSS
Toujours sur le boulevard Rothschild au numéro 46, le promeneur ne manquera pas de remarquer "la maison Lévine". Construite en 1924 par l’architecte Yehuda Magidovitch, un immigré de Russie qui avait étudié à Odessa, la bâtisse est un mélange étonnant de style ottoman avec des influences néo-classiques italiennes de la fin du 19ème siècle, des motifs à la fois modernes et classiques. Elle a des allures de petits palais italien. Bâtie pour un certain Yaakov Tsvi Lévine et sa famille, des immigrés venus de Chicago, elle fut achevée en 1925.
Après la mort de Lévine en 1934, la maison changea plusieurs fois de propriétaire. Destinée à être démolie pour faire place à un hôtel de 4 étages et à des bureaux, la maison fut finalement sauvée lorsque l’ambassadeur soviétique demanda de s’y installer. En 1953, après la rupture des relations diplomatiques entre l’URSS et Israël, la demeure fut laissée à l’abandon.
Rénovée dans les années 1990, la maison Lévine abrite aujourd’hui une société israélienne de vente aux enchères.
la maison Lévine ( photo : Jean-Marie Allafort )
Source : [un-echo-israel.net]
Au premier regard, Tel Aviv peut apparaître comme une ville sans intérêt sur le plan architectural. Pourtant, de nombreux bâtiments de style divers donnent à la ville blanche un cachet particulier. Le promeneur sera frappé par la diversité architecturale des maisons. Pour ce premier volet, voici quelques maisons typiques du style éclectique du centre de Tel Aviv.
- La maison de Bialik
C’est là que vécut le célèbre écrivain et poète Nahman Bialik à quelques pas de la première mairie de Tel Aviv. Avant même son arrivée en Palestine, Bialik avait décidé de s’installer dans la première ville hébraïque au monde. Il fut accueilli en mars 1924 par le maire d’alors, Meïr Diezengoff. Ce dernier décida que la rue où habiterait le poète national porterait son nom. C’est l’architecte Yossef Minor qui dessina les plans de la maison : un mélange de style arabe-oriental et occidental qui lui confère un côté avant-garde tout en restant ’classique’. Des carreaux de céramique fabriqués à l’école d’art de Betzalel furent décorés de motifs bibliques.
Bialik et son épouse vinrent habiter cette demeure en 1926. Peu de temps avant sa mort survenue en 1934, l’écrivain alla s’installer à Ramat Gan. Son épouse Mania revint demeurer dans cette maison jusqu’en 1937 avant d’en faire don à la municipalité de Tel Aviv. Cette maison est aujourd’hui un musée consacré au poète.
Maison de Bialik ( photo : Jean-Marie Allafort )
- La première mairie
C’est à quelques pas de la maison de Bialik que fut construite la première mairie de Tel Aviv en 1925 sur l’initiative de Philippe Skoura, un homme d’affaires venu des Etats-Unis dans les années 20. Son architecte, Moshé Tcherner, avait, quant à lui, immigré de Roumanie. A l’origine, il s’agissait de bâtir un hôtel pour les touristes étrangers, mais la crise économique de 1925 obligea le promoteur à changer de projet. La construction du bâtiment étant déjà bien avancée, il fut décidé de le modifier légèrement en vue de sa nouvelle fonction. Très vite, la rue Bialik devint le centre culturel de Tel Aviv, et de nombreuses personnalités cherchèrent à s’y installer.
En 1932, le bâtiment fut agrandi. Dans les années 60, il devint clair que le bâtiment de la mairie était trop petit. En 1965, une nouvelle mairie fut inaugurée sur la place des Rois d’Israël (aujourd’hui place Rabin). La première mairie devint en 1971 musée de l’histoire de la ville de Tel Aviv, et ce, jusqu’à la fin des années 1990. Actuellement en restauration, le musée devrait prochainement ouvrir ses portes au public.
Première mairie de Tel Aviv ( photo : Jean-Marie Allafort )
- La Pagode
L’un des bâtiments les plus typiques du style éclectique est sans aucun doute "la Pagode". Située à l’angle des rues Montefiore et Nahmani sur la place Prince Albert, cette maison fut construite en 1925 dans ce qui était encore le quartier "Ahouzat Baït" pour un riche négociant en textile venu de New York du nom de David Moshé Bloch. Le plan de la demeure s’inspire d’un café new-yorkais de style asiatique. La bâtisse de trois étages est divisée en trois parties distinctes. Les façades mêlent motifs orientaux et occidentaux. Celle du milieu se termine en pagode.
L’architecte, Alexander Levi, originaire de Berlin, était arrivé en Palestine quelques années plutôt. Il construira également la maison de Menahem Ussishkin à l’angle des rues Alenbi et Yarkon. Lévi, qui changea son nom en Alexander Li, repartit en Allemagne en 1927 et mourut à Auschwitz en 1942.
La Pagode ( photo : Jean-Marie Allafort )
- Hôtel Palatin
A l’angle de Nahalat Binyamin et de la rue Ahad HaAm, se lève l’un des premiers hôtels de Tel Aviv. Construit en 1926, il était, pour l’époque, un véritable palace confortable et luxueux. Beaucoup plus haut que les autres maisons de la ville (4 étages), le Palatin attirait tous les regards.
Bâti par l’architecte Alexander Braweld, immigré allemand, qui était aussi peintre et musicien, l’immeuble est une sorte de synthèse entre les styles classique, oriental et moderne. Braweld fut l’un des plus grands architectes de cette époque et bâtit, entre autres, le Technion de Haïfa où il fut par la suite professeur d’architecture.
A la fin des années 20, suite à une baisse notable du tourisme, le Palatin fut transformé en bureau. Avec le temps, il fut laissé à l’abandon, et l’entrée somptueuse de l’hôtel fut détruite. En 1990, la mairie autorisa la construction d’un cinquième étage et entreprit une restauration de la bâtisse.
Hôtel Palatin ( photo : Jean-Marie Allafort )
- La maison de Eliyahou Golomb
Au 23 du boulevard Rothschild se dresse l’une des premières maisons de Tel Aviv. Construite en 1923 par l’architecte Yossef Tichler pour celui qui sera l’un des fondateurs de la Haganah, Eliyahou Golomb. Bâtie sur deux étages, la bâtisse est typique du style éclectique avec une forte influence du genre moderniste.
En 1935, on ajouta un étage à la demeure et on construisit un abri à l’approche de la seconde guerre mondiale. A la fin des années 50, la maison fut transformée en un musée qui retrace l’histoire de la Haganah. Ce musée est jusqu’à ce jour ouvert au public.
La maison de Eliyahou Golomb ( photo : Jean-Marie Allafort )
- L’ambassade de l’URSS
Toujours sur le boulevard Rothschild au numéro 46, le promeneur ne manquera pas de remarquer "la maison Lévine". Construite en 1924 par l’architecte Yehuda Magidovitch, un immigré de Russie qui avait étudié à Odessa, la bâtisse est un mélange étonnant de style ottoman avec des influences néo-classiques italiennes de la fin du 19ème siècle, des motifs à la fois modernes et classiques. Elle a des allures de petits palais italien. Bâtie pour un certain Yaakov Tsvi Lévine et sa famille, des immigrés venus de Chicago, elle fut achevée en 1925.
Après la mort de Lévine en 1934, la maison changea plusieurs fois de propriétaire. Destinée à être démolie pour faire place à un hôtel de 4 étages et à des bureaux, la maison fut finalement sauvée lorsque l’ambassadeur soviétique demanda de s’y installer. En 1953, après la rupture des relations diplomatiques entre l’URSS et Israël, la demeure fut laissée à l’abandon.
Rénovée dans les années 1990, la maison Lévine abrite aujourd’hui une société israélienne de vente aux enchères.
la maison Lévine ( photo : Jean-Marie Allafort )
Source : [un-echo-israel.net]
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Re: 100 ans de Tel Aviv 18 mars 2014, 09:03 |
un policier de la circulation au kikar Maguen David ,orne ce jour la pour Pourim
Tel Aviv - 1934
Pièces jointes:
Tel Aviv - 1934
Pièces jointes:
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