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Le Lac de Tiberiade

Envoyé par lapid 
Le Lac de Tiberiade
11 avril 2009, 21:23
Lac de Tibériade



Lien : [wikimapia.org]



Le lac de Tibériade (mer de Galilée ou Kinneret en hébreu), d'une superficie de 166 km², avec ses 13 km de large, 21 km de long, ses 53 km de périmètre, ses 48 mètres de profondeur ( Profondeur moyenne : 25,6 m ), est le plus grand lac du pays et c’est son réservoir d'eau douce le plus important. Situé dans le nord-est d'Israël, à 213 mètres au-dessous du niveau de la mer, c’est le lac d’eau douce le plus bas de la terre et également le deuxième endroit le plus bas du globe terrestre après la mer Morte. Son débit annuel est de 700 000 000 m³ en entrée et 500 000 000 m³ en sortie.



Des sources salines souterraines l'alimentent mais c’est la rivière du Jourdain qui le traverse du nord au sud qui constitue sa source principale (la rivière du Jourdain vient du mot hébreu Yarden, lui-même venant de Yarad Dan, c’est-à-dire «qui vient du Dan»). Le fond du lac est composé de sable noir de basalte, c’est ce qui explique pourquoi l’eau du Kinnereth a un aspect bleu foncé lorsqu’on l’observe de loin.

La mer de Galilée peut voir se lever de brusques et violentes tempêtes. Des vents d’est en ouest qui balaient les collines de la Galilée peuvent agiter rapidement le lac et susciter ainsi des tempêtes.Les vents provenant des hauteurs du plateau du Golan sont encore plus violents. Le lac étant logé dans un bassin, les vents sont alors comme piégés et ils peuvent être dangereux aux pêcheurs qui s’y trouvent. Vingt-deux espèces de poissons vivent dans le lac.

Ce lac est appelé « lac de Tibériade » dans la Mishna, le Talmud et la Tossefta à cause de sa proximité avec la ville de Tibériade. On y trouve aussi « lac de Guinossar », du nom de la vallée qui est proche. Ce nom a été transmis dans les langues européennes sous la forme Génésareth.

En arabe (et en français), on utilise le nom « lac de Tibériade ». Dans les versions grecque et latine des Évangiles, on utilise le nom « mer de Galilée ». C'est également le cas en anglais.

En hébreu, son nom est « lac de Kinneret ». Le nom Kinneret apparaît dans le livre des Nombres (parasha Massei 34,11)[1] :

« ... puis elle [la frontière] suivra le bord oriental de la mer de Kinneret »

et dans le livre de Josué (13,27)[2], en parlant du territoire de Gad

« ... avec le Jourdain pour limite, jusqu'à l'extrémité de la mer de Kinneret, au bord oriental du Jourdain. »

Une explication du nom Kinneret est qu'il s'agit d'une allusion à sa forme, kinnor signifiant «lyre», d'où Kinneret « en forme de lyre ». Selon le Talmud, le nom du lac lui vient du fait que « ses fruits sont doux comme le son de la lyre » (Talmud de Babylone, Meguila 6a).



Sur la rive ouest du lac est construite la ville éponyme de Tibériade. Capitale de la Galilée, elle fut fondée construite au premier siècle par Hérode Ier le Grand en l'honneur de l'empereur romain Tibère. C'est aujourd'hui une station balnéaire de 31 000 habitants, réputée pour ses sources chaudes et son climat sec.



Il existe de nombreux sites archéologiques et historiques autour du lac de Tibériade, notamment Hattin, site de la bataille de Hattin (1187) lors de laquelle Saladin battit 1 200 chevaliers croisés

Durant l'hiver 1986, a été découvert dans le lac, un exemplaire unique de barque romaine (longueur 8,3 m, largeur 2,6 m, profondeur 1,2 m) de pêche et transport de marchandises.

Lien : [www.mfa.gov.il]





Depuis l'occupation du plateau du Golan en 1967, la rive orientale est entièrement contrôlée par Israël et la Syrie n'est plus un pays limitrophe dans les faits....

Le lac reçoit de l'eau principalement du fleuve Jourdain qui s'y déverse au nord et en ressort au sud.

Il constitue aujourd'hui une ressource hydraulique importante pour Israël. Des travaux de canalisations ont permis l'approvisionnement des villes en eau douce et l'irrigation à des fins agricoles, essentiellement dans le désert du Néguev.





Rive du lac de Tibériade.

Importance culturelle et religieuse

Le lac a une grande importance pour les chrétiens. C'est sur ses rives dont les collines boisées et les petites plaines fertiles abritaient de nombreux villages de pêcheurs et d'agriculteurs que de nombreux épisodes de la vie de Jésus, rapportés dans les Évangiles, ont eu lieu (La tempête apaisée (Lc 8, 12,25), la pêche miraculeuse (Lc 5, 4-6), la dernière apparition aux disciples alors qu'il était ressuscité (Jn 21, 1s)). Le lac est un lieu de pèlerinage chrétien

* Bethsaïde, ancienne cité, sur la rive nord du lac, près de Capharnaüm ;

* Capharnaüm, ancienne cité, sur la rive nord du lac, de l'hébreu kfar (village) et Nahum (compassion, consolation). Vestiges de la synagogue dans laquelle est venu prêcher Jésus et où il guérit l'esclave du centurion. Maison de saint Pierre ; Capharnaüm abrita au moins cinq des douze disciples.







Dans l'ancienne synagogue de Capharnaum

* Chorozaïn ;



* Dôme du Mont Thabor. C'est un lieu de pélerinage pour les chrétiens, au sommet on y trouve l'église de la transfiguration, mais aussi des vestiges de monastères, églises et fortifications. Il est également mentionné dans la religion juive, il aurait été épargné du déluge et Moise le mentionne comme lieu saint aux différentes tribus.



Plaine d'Ysréel vue du mont Thabor

* Mont des Béatitudes, une colline au nord de Tabgha, site du sermon sur la Montagne où Jésus proclama : « Heureux les artisans de paix car ils seront appelés fils de Dieu » ;



Eglise des Béatitudes, mont des béatitudes



Mont des Béatitudes-Lac de Tibériade

* Tabgha, sur la rive ouest, le site où Jésus a nourri 5 000 disciples à partir de «cinq pains et deux poissons».





* Koursi, le lieu du miracle de la guérison de deux démoniaques par le Christ ;



Lien : [www.mfa.gov.il]

* Yardenit, à l'extrême sud du lac, là où les eaux reconstituent le Jourdain, haut lieu de baptême, près de l'endroit où officiait Jean le Baptiste. Aujourd'hui, des pèlerins s'y rendent pour se faire baptiser.



* Par ailleurs, Migdal, ville à proximité du lac, est la demeure de Marie Magdalena.



La ville de Tibériade était l’une des étapes de la route commerciale Via Maris (la Route Maritime) qui a ainsi contribué à son développement. Par ailleurs, les sources chaudes des rives du lac de Kinnereth et ses vertus thérapeutiques sont réputées depuis l’antiquité. A l’époque de l’occupation romaine, le roi Hérode ajouta à son royaume la cité de Hippos (Susitha) située sur les rives du lac à l’est et c’est Antipas, fils de Hérode, et Philippe qui fondèrent les villes de Tibériade et de Julias (Bethsaïde).



Tibériade a joué un rôle important dans l’histoire du peuple juif. Elle faisait partie des terres léguées à Nephtali (Josué 19:35). Le Sanhédrin (conseil suprême religieux et judiciaire juif à l’époque du second temple) fut transféré de la ville de Sepphoris à Tibériade. Durant les époques talmudiques et michnaïques, Tibériade est devenue un haut lieu de spiritualité avec un centre d’études juives et un siège d’une académie rabbinique.

Foyer hébraïque,c’est là que la Michna (ensemble de textes écrits en hébreu correspondant à une compilation de la loi orale juive) fut achevée en 200 de l’ère chrétienne sous la responsabilité du rabbin Yéhouda HaNassi (Judah le Prince). Le Talmud de Jérusalem y fut aussi terminé en 400 de l’ère chrétienne.

La ville de Tibériade, connue surtout grâce à son lac est une station balnéaire en plein développement touristique. Elle est réputée aussi pour ses sites archéologiques et bibliques.

Tibériade est également un lieu de recueillement et de pèlerinage pour les juifs. Les pèlerins juifs viennent y prier sur

* le Mausolée de Rabbi Akiva, sur une colline surplombant le lac ; Rabbi Akiva,un des plus grands rabbins du Talmud, membre du Sanhédrin, était vu comme le père de la Kabbale.



* le tombeau de son disciple, Rabbi Meïr Baal Hanes, à l'entrée de la ville près des sources chaudes de Tibériade dont subsistent les restes de la synagogue de Hammath.



* l'ancien cimetière de Tibériade qui contient les tombes de nombreux rabbins

* Le tombeau de Maïmonide, grand sage juif, philosophe, physicien, savant du XIIe siècle auteur d'un code de loi, le Mishné Torah, qui fut enterré à Tibériade en 1204, se situe dans la rue Ben Zakkai, à proximité du centre de la ville. Cette rue est baptisée d’après le rabbin Yochanan Ben Zakkaï qui est présumé être enterré dans les environs.



Le lac a donné son nom au kibboutz Kinneret qui est situé à proximité. Dans le cimetière de Kinneret, qui surplombe le lac, sont enterrés plusieurs idéologues socialistes et pionniers sionistes de la seconde et de la troisième aliyah. C'est dans ce cimetière que sont enterrées les artistes

* Rachel Bluwstein, connue sous le nom de Rachel hameshoreret (la poétesse Rachel)



* Naomi Shemer, auteur compositeur israélien



Cimetière du kibboutz Kinneret. Tombe de Naomi Shemer (l'avant-dernière tombe) avec le lac de Tibériade en arrière plan

Beaucoup de chanteurs israéliens ont consacré des chansons au lac de Tibériade.

Les premières implantations collectives (kibboutzim) de l’état juif moderne se sont établies dans le sud ouest de la mer de Galilée. Degania sera le premier kibboutz à être créer, des centaines de kibboutzim se développeront juste après.

Videos :



















Sources :

[fr.wikipedia.org] Le Lac de Tiberiade

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Le Lac de Tiberiade - 2
14 avril 2009, 09:09
TIBERIADE - Première partie - Par Annette Malka - Pour AMIT - 7 fevrier 2008

TIBERIADE - Première partie -

La ville elle-même ayant peu d’intérêt touristique, nous nous promènerons autour du lac qui lui, a de très nombreux lieux historiques juifs ou chrétiens que nous départagerons en trois parties : Juive – pionnière – chrétienne. Cette première partie nous la consacrerons aux sites juifs.

Si déjà nous sommes en ville il faut quand même se recueillir sur le tombeau du philosophe Maïmonide et sur celui de Rabbi Akkiva sans oublier les tombes « supposées » de nos Mères Myriam- soeur de Moshé, Yohevet mère de Moïse, Tsipora son épouse, Elishéva, fille d’Aminadav, femme d’Aarhon, Bilha : femme de Yaacov, esclave de Rachel Zilpa : femme de Yaacov, esclave de Léa.



La tombe de Maimonide (1135-1204) est situee sur la rue Ben Zakkai Street, a 5 minutes de marche des hotels et restaurants du centre de Tiberiade.



Tombe de Rabbi Yochanan Ben Zakkai



La tombe de Rabbi Akiva (50-135), un des plus grands erudits de La Torah, est situee sur une colline a 20 minutes a pied du centre de Tiberiade.



Tombes "supposees" des Matriarches

QUELQUES RENSEIGNEMENTS SUR LA REGION.



Tiberiade - Vue aerienne

Le lac de Tibériade, Kinnereth en hébreu est le lac le plus grand et le plus impressionnant du pays avec ses 21 Km de long et ses 12 Km de large. Il est connu sous le nom de mer de Galilée ou mer de Ginnosar. En Hébreu il s’appelle le Kinnereth parce qu’il a la forme d’une kinor, ou d’une lyre.



Lac de Tiberiade avec en arriere-plan la ville de Tiberiade

Les quatre villes saintes d’Israël sont les quatre fondements de la création du monde : Tibériade c’est l’eau, Sfat l’air (le spirituel) Jérusalem le feu et Hébron la terre.

Tibériade du mot hébreu Taboun désignerait le nombril, situation de la ville au centre de l’orient biblique, carrefour spirituel et historique. Une des quatre villes saintes du judaïsme les sages des premiers siècles s’y consacrèrent à l’étude des textes où naquit la Guémara, ensemble de traité que composeront avec la Mishna, le Talmud. Regroupant une population de 40.000 habitants Tibériade devint, du 2 au 4ème siècle le foyer de la vie académique juive.

Tibériade est une station climatique réputée depuis l’antiquité et aujourd’hui une station balnéaire à la mode. Les sources thermales ont déterminé sa vocation historique. Elles proviennent de la manifestation du volcanisme et des secousses sismiques.

Il est certain qu’au Paléolithique la région était habitée : C’est dans la vallée de l’Amoud qu’on découvrit les ossements de l’homme de Galilée. Les traces les plus anciennes remontent à environ 5.000 ans.

La première référence écrite nous est fournie par le livre de Josué, lequel fait mention des cités de Ziddim, Zor, Hammat, Taqquat et Kinnereth relevant du territoire attribué à Naphtali. Salomon, roi d’Israël profita également des sources thermales.



Les tombeaux de plusieurs grands sages de la tradition juive sont enterrés ici; entres autres l’éminent philosophe du 12ème siècle, Moïse Maimonide et l’érudit autodidacte et martyr, Rabbi Akkiba.



Les sages de Tiberiade

Lorsque Tibériade fut fondé par Hérode Antipas vers l’année 20, elle ne réussit à attirer ni juifs, ni chrétiens pratiquants, car ils la considéraient impure, la croyant construite sur un ancien cimetière juif. Mais finalement aussi bien des raisons économiques que la purification symbolique de la ville par un rabbin respecté eurent raison de cet état de choses.

Siège du Sanhédrin : Après la destruction du Temple de Jérusalem en 70 le peuplement juif de la ville se développe Une grande yeshiva est ouverte par Rabbi Yohanan.





Emplacement de l'ancien tiberiade

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A la veille de la conquête arabe en 636, Tibériade est devenue, après Jérusalem le plus grand centre chrétien. Au 12ème siècle, une bataille opposant Musulmans et croisés détruisit la ville. Tibériade se repeupla mais fut de nouveau réduite en cendres en 1837, cette fois-ci par un tremblement de terre. Quelques juifs religieux reconstruisirent la ville, et, jusqu’en 1948, ils y vécurent paisiblement à côté de leurs voisins arabes, qui abandonnèrent la ville au moment de la guerre d’indépendance.

Dahar El Omar et la renaissance du 18ème siècle.

En 1738 Dahar El Omar « Le progressiste » invite les juifs à revenir; ils restaureront pour son compte les murailles et le château. A la fin du 19ème siècle les juifs de Tibériade composeront le quart de la population israélite de Palestine. C’est en 1777 qu’apparaît le nom de Taboun pour désigner Tibériade. Comme au moyen âge il semble que juifs et musulmans vivent dans un climat de compréhension réciproque : cette situation prévaudra jusqu’à l’époque du mandat britannique.

Au 19ème siècle Ibrahim Pasha, souverain d’Egypte fait restaurer les remparts et fait reconstruire l’établissement des bains en 1833. Quatre ans plus tard le tremblement de terre ne laissera qu’un amas de décombres sous lesquels auront péri 700 personnes.

En 1918, les troupes britanniques l’occupent, le 20 septembre le général Allenby y fait son entrée.
Les destructions répétées de la ville expliquent la pénurie de vestiges de son passé flamboyant. Quelques ruines de tours de croisés parsèment encore ses rives et une mosquée du 18ème siècle se dresse dans le square principal.

PREMIERE DES VILLES LIBEREES EN 1948.

Le 19 avril les Arabes abandonnent la ville aux Israéliens plus nombreux qu’eux. C’est la première conquête du jeune pays, un mois presque avant la proclamation de son indépendance. (Renseignements du guide bleu)

LA FERME DE SHOSHANA

Meïr est né en 1934 à Herzlya, il a été combattant dans la brigade 101 des croiseurs et un des héros qui ont fondé la « brigade des croiseurs parachutistes » ; il en a été l’un des premiers commandants.

Meïr a passé sa jeunesse dans le kibboutz d’Ein Harod et il passait tous ses moments de libre dans la nature, au milieu des fleurs. Ces sorties l’ont poussé à découvrir le pays jusqu’à ces frontières.

En 1952, Har Tsion et sa soeur Shoshanna qui avait à peine 14 ans allèrent se promener autour du Kinnereth, du côté de la frontière syrienne qui à l’époque était sans problèmes mais ce jour là ils furent arrêtés et envoyés à la prison de Kuneitra puis à Damas. Ils furent libérés un mois après par l’O.N.U et la croix rouge. Plus tard, il alla avec son amie Rachel Saboraï dans la ville interdite du Jourdain : Pétra. Plusieurs jeunes Israéliens voulurent faire ce même voyage et bon nombre d’entre eux y perdirent leur vie, eux revinrent sains et saufs.

Il s’engagea dans la brigade NAHAL pout entraîner les incorporés et ne fut pas satisfait de son travail qui manquait d’activités. A la même période se créa la brigade 101, brigade de commandos dirigée par Ariel Sharon et grâce au nom qu’il s’était fait dans la brigade NAHAL il fut accepté et avec le temps devint commandant de la brigade des parachutistes. Ariel Sharon écrivit un article élogieux sur lui : « Après très peu de temps Meïr est devenu le combattant le plus audacieux de la brigade 101, un excellent croiseur et peut-être le meilleur dirigeant de Tsahal. Sur les recommandations de Moshé Dayan, chef d’Etat Major, il fut accepté comme officiers sans suivre le parcours réglementaire. C’est un cas exceptionnel et unique à l’époque de Moshé Dayan.

Le 23 décembre 1954 Har Tsion, sa soeur Shoshanna et Oded un de leur ami qui avait 18 ans partirent en excursions dans le désert de Judée. Oded et Shoshanna furent tués par des bédouins de la tribu Rachida et leurs corps ne furent retrouvés que six semaines plus tard dans un terrain appartenant aux Jordaniens. En réaction à ce drame Méïr et ses amis de la brigade 101 Yoram, Zeev et Amiram se rendirent dans la tribu des bédouins et en assassinèrent quatre. Meïr fut arrêté et emprisonné et pour donner l’exemple Moshé Sharett demanda qu’on lui fasse un procès mais grâce au soutien de Moshé Dayan et de Ben Gourion ce dernier fut annulé .

En 1955 Har Tsion est à la tête de 70 combattants des croiseurs parachutistes, pendant cette période, en septembre 1956 Har Tsion fut blessé à la gorge et à la jambe et commençait à étouffer lorsque le docteur du bataillon Moshé Agmon l’opérât sur place, en plein champ de bataille, sous les tirs, et lui sauver la vie.

Moshé Dayan aussi écrit qu’a son avis Meïr Har Tsion a été le meilleur soldat de Tsahal.

Meïr Har Tsion s’est installé dans une propriété qu’il a nommée du nom de sa soeur Shoshanna, au nord de Beit Shéan sur le lieu nommé l’étoile des Vents. Etant infirme de guerre (il parle mal et a des problèmes à sa jambe) il a reçu du Ministère de la Sécurité ces terres qui sont devenues sa propriété.



HAMMAT TIBERIADE.

Situé à 2 Kilomètres au sud de la ville de Tibériade, cet endroit est réputé pour son S.P.A, la tombe du rav Baal Aness et le parc national où se trouve les superbes mosaïques et les vestiges d’une synagogue de l’époque du Talmud et de la Michna.



Hammat Tverya National Park





Tombe de Rabbi Méïr Baal Aness,

HAR KINNERETH.

Ce sont des terres réservées aux plantations de mangues, d’oliviers et de palmiers dattiers appartenant au kibboutz Kinnereth. On ne connaît pas l’origine de l’espèce de dattier planté ici c’est pourquoi on l’appelle en arabe majoul (Almoni ou orphelin) mais c’est le plus réussi de toutes les espèces de dattiers plantés en Israël. Le dattier et le bananier ont les mêmes particularités ; chacun d’entre eux a une pousse qui se fortifie pendant trois ou quatre ans et après ce laps de temps on la coupe pour la replanter ce qui donnera un futur dattier, l’arbre mère ne fournit plus de fruits et meurt. La pépinière de Rosh Hanikra est spécialisée dans les plants de palmiers dattiers car ils poussent beaucoup plus rapidement par cette méthode et le rendement est bien meilleur que l’ancienne manière où il fallait attendre quelques années avant de couper la pousse, de la replanter pour que l’arbre grandisse.

Le dattier demande beaucoup d’eau, il aime l’eau de sources, le soleil et la chaleur ; dans ces conditions il peut grimper vers le ciel et atteindre à l’âge de 40 ans et une hauteur respectable. Il est facile à dépoter et à rempoter, il accepte bien toute acclimation ce qui permet aux pépiniéristes de les vendre facilement. Tout comme la banane, pour l’aider à se développer on lui donne toutes sortes de vitamines et de soins intensifs.

LA SOURCE DE PORYA.



Eyn Porya

Elle se trouve sur le shevil Israël entre Hatzer Kinnereth et le mont du même nom. On peut y accéder également par la nationale 90, près de la plage Berniki, le chemin de randonnée de 4 Km passe par l’hôpital de Porya avant d’aboutir à cette source. Il y a une dizaine d’années un membre du moshav de Kinnereth, Israël Noah Tsoler fit une demande au K.K.L. pour aménager les lieux autour de cette source.

Ses origines : 1.500 ans avant l’ère chrétienne, Touthmès VI, pharaon d’Egypte conquiert Israël et aménage un relais près de cette source. Sa conquête s’inscrit sur une tablette qui se trouve dans un musée égyptien.

Yéoshoua Binoun, (Josué) de la tribu Nephtali conquit le pays et s’implanta avec sa tribu autour de la source de Porya.

Les Arabes nomment l’endroit Kadesh du nom d’une ancienne ville juive Kadesh (ville refuge) mais qui selon certains archéologues se trouverait en haute Galilée.

Dans le chapitre quatre et cinq de la Bible, on retrouve l’histoire de la prophétesse Dvora qui partit d’ici, de Kadesh (ou Porya) pour combattre Siséra.

LA FERME DE PORYA

Porya se partage en trois parties : Le haut du village : Porya Ilit, une auberge de jeunesse : Porya un centre de jeunes et l’ancien Porya : Porya Noar Aoved



Auberge de jeunesse Porya

En 1914 des Juifs américains de saint Louis en Amérique, achetèrent les terres à Porya près du lac de Tibériade dans le cadre de « l’Association des Propriétés », pour y fonder une ferme agricole basée que sur des champs d’amandiers. Selon leur projet les membres de l’association seraient montés au pays dès l’instant où les arbres auraient donné leurs premiers fruits et chacun d’entre eux aurait reçu une parcelle de terre pour la travailler mais le projet tomba à l’eau à cause de la première guerre mondiale. A la fin de cette guerre ils essayèrent de renouveler leur expérience mais des difficultés financières les arrêtèrent et ils abandonnèrent définitivement les lieux en 1929. Seule la grande maison à étages en pierre de basalte de Shimon Goldman qui conçut l’idée de ce projet reste encore visible à ce jour.

Un groupe de pionniers y planta des caroubiers, des amandiers, du coton et des oliviers malgré le peu d’eau que fournissait cette source. D’autres pionniers qui arrivèrent de Krakow et de Vilna tentèrent de s’installer à cet endroit mais ils devaient descendre, accompagné de leurs ânes, chercher de l’eau dans le lac de Tibériade en un va et vient continuel. Plusieurs groupe de pionniers essayèrent tout à tour de s’installer près de cette source mais les conditions de vies étaient si dures que, tous, abandonnèrent. D’après la commission de contrôle de l’époque il avait été établi l’impossibilité de la création d’une implantation dont le rendement serait susceptible de fournir des bénéfices. Les bâtiments furent abandonnés et pour finir un marginal, pacifiste et végétarien s’installa sur place et mourut de malaria. C’est au moshav de Kinnereth que furent attribuées en dernier ressort ces terres et ils y plantèrent une espèce spéciale d’eucalyptus qui permet aux abeilles de se nourrir et de fabriquer du miel. En 1973, un avion fantôme israélien fut attaqué et touché par les Syriens et les deux aviateurs rentrèrent au pays tout en évitant de se poser sur une des moshavot de la région ; grâce à leur talent, ils atterrirent sans trop de dégâts près de cette source et ils sortirent indemnes de l’avion.

EIN YOB ou EIN YAOUB.

Six sources d’eau salées qui jaillissent à la hauteur de Tabha ont été déviées par un canal d’une longueur de 21 kilomètres qui longe le Kinnereth. L’eau salée se jette dans le Jourdain non loin du site de Yardénit.





Eyn Ayov

Le long de la promenade de Kfar Nahoum, près de l’église de Tabha, se trouve un escalier qui mène vers le lac et vers la cascade artificielle cachée de la source d’Ein Nour (lumière) haute de deux mètres et demi qui sort en force de la roche. A mi chemin, les vestiges archéologiques de la piscine des moines sont encore visibles. Les moines habitaient au-dessus, sur les flancs de la montagne et descendaient régulièrement pour venir chercher de l’eau.

LA SYNAGOGUE DE KAFAR NAHOUM.





Ils se rendirent à Capharnaüm et, à l’entrée du Shabbat, Jésus pénétra dans la synagogue et se mit à enseigner. (Marc 1 : 21)

Les ruines d’une grande synagogue ont été identifiées pour la première fois en 1866 au cours d’une étude effectuée par le capitaine Charles W. Wilson, un cartographe britannique. La datation de la synagogue de Capharnaüm, partiellement reconstruite en 1926, continue à faire l’objet d’une controverse. Ce qui est certain, c’est que l’imposante ruine n’est pas la synagogue mentionnée dans l’Evangile de Marc, bien quelle semble avoir été construite sur le site d’un édifice plus ancien datant du 1er siècle.



Construite en roche calcaire blanche importée sur des fondations de basalte, elle adopte un plan identique à celui de la synagogue du IVe siècle de Chorazim (Korai, à 4 kilomètres au nord), et de la synagogue de Baram (au nord de la Galilée) qui date du IIIe siècle, mais la décoration architecturale de l’édifice de Capharnaüm est bien plus recherchée, avec des chapiteaux corinthiens et des reliefs en pierre finement sculptés (feuilles de vigne et de figuier, motifs géométriques, aigles, etc.). La sculpture en relief d’un chariot représente peut-être l’Arche d’Alliance portative. Les visiteurs sont parfois déconcertés par le fait que la décoration architecturale comprend aussi des svastikas (croix gammées inversées) ; mais il s’agit d’un motif géométrique courant à l’époque.





L’inscription du 4ème siècle en araméen figurant sur l’une des colonnes brisées mentionne le nom du donateur Halphou, fils de Zebida. Ces noms sont cités dans le Nouveau Testament sous leur forme grecque (Alphée et Zébédée). La synagogue, telle quelle apparaissait en 381, fut décrite par la pèlerine espagnole, Lady Egeria, qui rapporta que l’accès à l’édifice s’effectuait par une volée de marches, et que le bâtiment était en pierre taillée. La splendeur même de la synagogue de Capharnaüm a alimenté la controverse concernant la date véritable de la construction. Plusieurs théories ont été avancées. Les témoignages en faveur du 4ème siècle se fondent en partie sur les monnaies et poteries découvertes sous le sol. Les partisans d’une date antérieure - le 2ème siècle - soutiennent que celles-ci ont pu être abandonnées au cours de réparations et reconstructions ultérieures, probablement après le tremblement de terre de l’année 363. Il se peut aussi que la synagogue ait été construite durant le court règne (361-363) de l’empereur Julien l’Apostat qui correspond également à la date du tremblement de terre. La synagogue et l’église ont, toutes deux, été détruites au début du 7ème siècle (un peu avant la conquête arabe de 636). Compte tenu des tensions persistantes entre les communautés chrétienne et juive, on a suggéré que l’église avait peut-être été démolie durant l’invasion perse de 614, et que la synagogue avait été détruite 15 ans plus tard, à titre de représailles, durant le bref rétablissement de la domination byzantine. Si c’est le cas, il est bienvenu de signaler que l’une des premières rencontres modernes du dialogue interconfessionnel entre chrétiens et juifs se soit déroulée en 1942 dans les environs de Tibériade, durant une série d’entretiens entre le révérend George L. B. Sloan, un pasteur de l’Eglise d’Ecosse à Tibériade, et l’écrivain et conférencier juif Shalom Ben-Chorin.



PARC HAYARDEN.



Le K.K.L. a ouvert trois chemins de randonnées à l’intérieur du parc. Le premier qui longe les douze moulins à farine de la réserve, le deuxième longe le Jourdain et il est possible de marcher soit dans l’eau, soit sur la rive, soit sur un chemin plus en hauteur et plus facile d’accès. Le troisième chemin de randonnée est celui de l’aqueduc. Le parc Ayarden a une superficie de 1000 ares et il est entretenu par le K.K.L. et le conseil municipal du Golan.

LES DODOT. Après la guerre de Kippour, des volontaires de l’Association du bien être du soldat ont voulu se rendre dans des bases pour offrir aux soldats les beignets de Hanoukka. Les conditions météorologiques étant désastreuses, un des camions qui les transportait est tombé dans le Jourdain et deux d’entres elles ont trouvé la mort.

NOUKIEV. Sur la nationale 92

Sur les bords du Kinnereth, sur la rive du Golan, se trouve le mémorial NOUKIEV. Ce nom nous rappelle le village syrien qui se trouvait non loin de là avec son bunker qui occupait toute la longueur du lac, d’Ein Guev jusqu’à Almagor. Tout ce territoire était entre les mains d’Assad qui dirigeait les opérations. Face à eux, (Mordehaï) Motta Gour qui envoya une Force de parachutistes du bataillon Golani d’Ein Guev vers Noukiev et une autre équipe qui descendit en parachutes tout droit vers cette position. Ces représailles ont été organisées en réaction des Syriens qui attaquaient les pécheurs et les bateaux de garde qui se trouvaient sur le Kinnereth. Dans cette bataille huit soldats de l’unité de Golani sont tombés et un combattant d’un croiseur a été projeté de son bateau. Cela s’est passé la nuit du 16 au 17 mars 1962.



NOUKIEV

Un peu plus loin, juste au carrefour de Kursi, se trouvait la base syrienne qui a causé tant de problèmes aux Israéliens.

Se souvient-on de ce pécheur israélien nommé Mishari qui a disparu sur le Kinnereth à cette époque et que l’on cru mort ? Fait prisonnier chez les Syriens, il rentra chez lui 14 ans plus tard et trouva sa femme remariée ! Bien que l’accueil surprenant fut des plus chaleureux de la part de toute sa famille, ce pécheur ne se remit pas de sa situation familiale et se suicida.

En roulant du carrefour Kursi vers la Mitspé Ofir nous croisons le nahal Samah qui vient du mot arabe Samah et qui désigne aussi bien un poisson que le nom d’un poisson ; en hébreu ce poisson s’appelle Sameh : Truite.

EIN GUEV. Sur la nationale 92





Restaurant de poissons - Ein Gev



Poisson Saint-Pierre peche et servi au restaurant de poissons



Ein Gev: Promenade le long de la cote Est du Lac de Tiberiade et du port de peche.

Ce kibboutz qui était frontalier avec la Syrie tout comme Almagor avant la guerre de 1967 est devenu un centre touristique très prisé. Son restaurant de poisson est réputé et de nombreux groupes étrangers ou Israéliens viennent y déguster le Saint Pierre ou Moucht. Kibboutz hôtelier, des bungalows avec leurs plages privées sont proposés à la clientèle. Une jolie promenade qui donne sur le petit port a été ouverte au public ces dernières années et un site archéologique est en cours de fouilles. Des bateaux de tourisme font la navette entre la ville de Tibéraide, Kfar Nahoum et Ein guev.



Ein gev - Maison d'hote au bord du Lac Kinnereth



Le lac du Kinnereth - Vue de Ein Gev



Coucher du soleil sur le Kinnereth a l'ouest d'Ein Gev

MITSPE LE SHALOM. Sur la nationale 98





Point d'observation Mitzpe Lashalom - Vue sur les Hauteurs du Golan et le cote est du Lac Kinnereth.

Point d’observation unique sur tout le lac de Tibériade et la haute Galilée jusqu’au Liban. De là un petit chemin de randonnée circulaire qui dure environ 40 minutes descend le long de la falaise et traverse une quantité de champs fleuris au printemps et qui nous mène à la piscine des officiers. Elle a été construite par des soldats syriens pour les loisirs de leurs officiers lorsqu’ils occupaient cette partie du Golan.

En descendant par la route entre Mitspé Léshalom et Hamar-Gader, nous pouvons profiter d’une des plus belles vues du pays. Sur cette même route nous pouvons aussi voir des blocs de bétons à gauche et à droite de la route qui bloquaient la route aux tanks israéliens. En bas de la descente vertigineuse de la route nous voyons la photo d’un jeune homme qui a disparu un jour de son kibboutz sans laisser de traces. Jusqu’au jour d’aujourd’hui le mystère reste entier. Entre les lacets de la route sinueuse nous apercevons un énorme bunker et l’entrée d’une grotte taillée dans le bas de la montagne crayeuse.

MITSPE OFIR. Sur la nationale 98



Point d’observation superbe qui domine le Kinnereth et qui se trouve face à la Galilée. Les parents du jeune Ofir, mort d’une maladie incurable dans les veines, ont crée une aire de repos à ce point précis du Golan. Ils sont membres du kibboutz Giv’at Yoav qui se trouve près de là. Le long de cette promenade nous pouvons découvrir un grand Bunker syrien. Le chemin de randonnée signalé par le K.K.L. descend jusqu’à Ein Guev en traversant la montagne. Toujours sur la route, nous voyons un peuplier et un olivier. Ces deux arbres sont souvent le signe que des villages arabes ont existé à une époque plus ou moins reculée.

LES VESTIGES DE KANAF. Sur la 869



Vue aerienne de la region de Kanaf

La première installation sur ces lieux a été à l’époque cananéenne. (2200-1550) Il a été découvert ici des vestiges d’implantations de la période de fer puis Hellénistique, romaine, byzantine et israélite.







Vestiges de Kanaf

Lien : [fficial%26sa%3DG" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il] Khirbet Kanaf

Les chercheurs ont trouvé les fondements d’une tour d’observation fortifiée qui date de la période hellénistique (fin du 2ème siècle avant l’ère chrétienne) et de la période des Rois. Au-dessus de ces ruines, au premier siècle de l’ère chrétienne, les combattants Juifs de la première grande révolte contre les Romains résidèrent dans un large bâtiment. On retrouvera les vestiges d’une implantation juive sur ces lieux au milieu du 4ème siècle de notre ère. Une synagogue construite au 6ème siècle occupera alors le centre du village ; Elle s’est construite en deux phases. Une construction rectangulaire avec des charnières à l’Est et à l’Ouest et une partie de la salle qui est séparée en deux par quatre colonnes rondes sur chaque rangée. Sur le fronton du bâtiment on peut lire une inscription en araméen dont la traduction suit : Ce fronton rappelle le bon Yossi Bar Halfou, fils de Hanine Sha’asha. Sur les pentes, au sud de la synagogue, se trouvent les vestiges des habitations. La découverte la plus importante a été celle d’amulettes en bronze avec ces noms : «Ytiya fille de Rine et Eliézer fis d’Esther.»

BEIT GABRIEL. Sur la nationale 92





BEIT GABRIEL





C’est un centre culturel crée en 1993 grâce aux fonds de la famille Shrober avec à sa tête Madame Getta Shrober à la mémoire de son fils aimé Gabriel Shrober qui était un musicien très doué et qui a disparu à la fleur de l’âge. Le but de ce centre a été de créer une maison de la culture et un centre actif pour la population environnante et tous les membres de la corporation artistique. L’architecte Olrik Plasner a donné du caractère au bâtiment en mélangeant la pierre avec plusieurs petits patios verdoyants. C’est en novembre 1994 que les accords de paix entre la Jordanie et Israël ont été signés à Beit Gabriel en présence du roi Hussein et du premier ministre Itsrak Rabbin. Sur place se trouvent : Un café restaurant – une galerie de peinture avec des expositions temporaires – une salle de cinéma – un petit amphithéâtre – La salle de la Paix (salle où se sont assis les représentants de la paix) – un auditorium – Un jardin qui descend vers les rives du Kinnereth - Une vue imprenable sur le Kinnereth jusqu’au mont Hermon. Arrêt fortement conseillé lors d’un séjour dans la région.


Certains renseignements des parcs nationaux ont été copiés sur le site de l’office du ministère du tourisme étranger Israël d’Internet.


Sources :

[www.amit4u.net]

[fficial&ei=urTkSc32A8LXlAeQ2diRDg&sa=X&oi=spell&resnum=0&ct=result&cd=1&q=tiberias&spell=1" target="_blank" rel="nofollow">images.google.co.il] Images Google
Le Lac de Tiberiade - 3
14 avril 2009, 21:30
TIBERIADE - Deuxième partie - Par Annette Malka

Les pionniers s'implantent autour du lac de Tibériade, on est entre 1904 et 1914 époque de la deuxième Alya, une des plus difficiles où un nombre important de pionniers sont repartis ou se sont suicidés.

BEIT HARISHONIM HATZER KINNERET.



De jeunes juifs arrivèrent dans la vallée d'Emek A Yarden. Dans cette région, aride, où ne poussaient, ni une plante, ni un arbre et où la chaleur suffocante atteignait parfois 50 degrés, ils s'y s'installèrent. Le climat était désertique et il n'y avait que des Bédouins dans les environs ancrés dans leurs traditions qui élevaient quelques animaux. Le Hatser (la cour) a été le carrefour des essais où se sont cristallisés les premiers bourgeons du moshav et du kibboutz.



Il a éte le laboratoire social et économique dans lequel les pionniers se sont forgés à vivre en groupe. C'est de cette pierre posée en ce lieu que se sont greffés tous les noyaux qui sont passés dans le pays. Hatser Kinneret est fondée à l'époque effervescente du premier sionisme, ce fut la première implantation qui a été réalisée sous la protection de L'Histadrout Sioniste.



Musee de Degania - Degania a ses debuts

1905: La société I.K.A.Ï. (Association de colonisation juive en Palestine) s'occupait de la gestion des terres. Elle vendit 12.000 hectares à la Histadrout Sioniste. 3.000 d'entre d'eux furent achetés par de jeunes juifs sionistes, non religieux, dont l'idéal était illimité.

1908: Le docteur Arthur Ruppin fait son Aliya en tant que directeur du bureau I.K.A.Ï. et décide de créer «la ferme» (école agricole). Le lieu choisit est Dlayka ceci à cause de la menace du «mahaloul» (confiscation des terres qui ne sont pas travaillées) et aussi grâce à l'existence d'un grand caravansérail qui permet une construction intérieure sans permis.



Juin 1908: Moshé Berman et ses ouvriers montent au pays et s'installent dans le caravansérail à côté du Kinneret. Ils construisent des baraques prés de ce caravansérail et c'est la fondation du Hatser Kinneret. Ce nom est choisi par Shy Agnon. A la fin de cette même année la société «I.C.A» est contiguë au Hatser, le noyau qui a fondé la moshava du kinneret.





1909: Des ouvriers supplémentaires arrivent au Hatser. C'est le trio de Beni Tsyon Tsernomorsky, Nah Nepetoulovsky et Meyer Rotberg, ceux qui ont tracé et marqué les fondements de la moshava. Les rapports entre le directeur et les ouvriers se détériorent malgré la situation mondiale qui inquiète.

1910: Arthur Ruppin (économiste et sociologue) décide, après un an d'essai, de diviser les terres en deux. D'une part donner la responsabilité de la ferme seulement et d'autres parts de gérer les terrains de Dlayka et ceux de Oum Djouni en terres agricoles; ceci sous la responsabilité de «acommuna ahadratit» et ainsi a été crée Déguénya, la première coopérative du pays.

1911: Construction de «Beit Amotor» institut de puisage au bord du Jourdain. 60 hectares de terres sont à la disposition de quatre fermiers qui font des essais de plantations irriguées. Ils logent à l'étage, juste au-dessus de la pièce où se trouvent les pompes. Un des fermiers est assassiné par des Bédouins sur la route de la ferme, et là, est creusée la première tombe du groupe sur le bord du Kinnereth.

Début 1912: Arrive au Hatser un groupe du Yémen qui vient de Yavnéel. Peu de temps après ils se dispersent dans plusieurs endroits et un autre groupe du Yémen les remplace, groupe qui s'installera plus tard à Hedera. C'est le clan d'une immense famille connu comme «yéménites du Kinneret.»

Dans le Hatser se déclare la première crise entre le directeur Berman et les pionniers. C'est la première grève menée par Berl Katznelson (directeur du quotidien Davar, fondateur de la maison d'édition «Ma ove». Arthur Ruppin renvoie Berman et une partie de son groupe et Yoèl Golda prendra sa place. Il construira des maisons pour les ouvriers et leurs donnera des conditions de vie meilleure. Lorsque Golda démissionne le Hatser passe dans les mains de pionniers des Etats-Unis «Icar Atzayr» (le jeune paysan.) sous la direction d'Eliezer Yaffé (spécialiste en agriculture). Un an après le groupe se divise car la devise est la suivante: Il ne faut pas construire une ferme pour un groupe mais il faut qu'une seule personne soit responsable d'une ferme, ainsi est née l'idée du moshav d'Eliezer Yaffé et de ses amis qui seront les fondateurs du premier moshav Nahallal.



Berl Katznelson

1913: La ferme est abandonnée par les ouvriers et sa direction. Ruppin fait appel au groupe «Bnei Tsyon» afin qu'ils prennent en main le Hatser. Un groupe de seize compagnons se joint au Hatser. Ils viennent de Kfar Oriya. Ils fondent le «groupe Kinneret» entre tous les jeunes pionniers un seul «vieux» : Aaron Gordon (arrivé au pays en 1909, décède en 1922)

1914-1918: Première guerre mondiale, crise générale dans le pays. La Judée est conquise par les Anglais, la Galilée est sous autorité turc. Arrestations, tortures, expulsions. De nombreux réfugiés juifs affamés et sans travail arrivent au kinnereth. Le Hatser se transforme en foyer du syndicat des ouvriers. On organise des «travaux publics», c'est à dire assèchement des marais, plantations d'arbres, travaux de développement, maçonnerie autour du Hatser, constructions de bâtiments pour le quartier yéménite à proximité de Beit Amotor, construction de la route de Tibériade, c'est la future société Solel Bonné.

1916 : Une grande famine sévit dans le pays surtout dans le milieu ouvrier. A l'instigation de Meyer Rottberg le ramassage des récoltes des implantations aux alentours de la Galilée s'organise et le partage est fait aux indigents. Le blé est entreposé dans un Tsrif (cabane) du Hatser et Berl Katznelson lui donne le nom de «Amashbir» (la crise).

1917 : Première naissance dans le Hatser : une petite fille du prénom d'Amalya.

1919 : Essai de fonder un groupe plus important : «le groupe des soixante» Il est composé des membres du groupe plus les ouvriers des travaux publics. L'essai échoue mais de là née l'idée d'un grand kibboutz : Ein Harod.

1920 : Au congrès «unité du travail» qui a lieu dans le Hatser est fondée la Haganah.

1921 : Avec la Rédemption des terres d'Emek Izréel la majorité des membres du groupe quitte Kinnereth et créent le premier kibboutz Ein Harod . Dans le Hatser restent quelques isolés et aussi une belle crise...



1922 : Au groupe Kinnereth se joint le groupe Vilna. C'est un grand rassemblement d'immigrants clandestins énergiques de la troisième Alya. Après un de va et vient dans plusieurs endroits du pays les membres changent l'ordre économique, social et de gestion. Kinneret se fortifie et accentue son caractère.

1923 : Une coopérative s'organise dans la vallée pour le commerce du lait des kibboutzim.

Le lait est transporté par le train «Emek» jusqu'à Haïfa, ainsi est fondée la société Tnouva. Il est clair que, dans une première étape, dans le Hatser, il ne sera pas possible de développer une plus grande ferme ou une société à cause de la disposition des bâtiments qui sont construits en carré.



1926 : Le groupe commence à construire sur le sommet qui se trouve au centre de ses terres; un point bien défini sur le Kinneret et la construction durera trois ans jusqu'aux événements de 1929. 15 ans plus tard il se déplacera enfin sur ce sommet.

Le Hatser reste sans terres de culture et devient le lieu temporaire du noyau des implantations qui ne trouvent pas encore de place fixe. Ils se font appeler «le noyau Ofakim» jusqu'en 1934, «noyau Ein Guev» jusqu'en 1940 et «noyau Maagan» jusqu'en 1949.



De 1950 et pendant 25 ans le Hatser est utilisé comme camp militaire du bataillon NAHAL. L'armée, pour ses propres besoins, entreprend des travaux dans les locaux.

1974 : TSAHAL laisse place libre afin de restaurer le Hatser et de lui donner l'apparence de ce qu'il était dans ses débuts. Une association à but non lucratif a été crée afin de mieux faire connaître son histoire. Aujourd'hui c'est un bien national.

Entre les années 27 et 29, du temps de la quatrième Alya, des intellectuels montent au pays. Ils fondent, dans l'une des pièces du Hatser un lieu culturel, avec piano, radio, etc. Là se tiennent les conférences, les spectacles, les ballets. Les postes de radio (étant un objet très rare à l'époque) ont permis aux gens du Kinneret de vendre des informations aux journalistes de Tel-Aviv.

On trouve aussi dans le Hatser une cachette d'armes ou «slik», la pièce où a vécu Rachel, la poètesse, elle y a écrit ici qu'un seul poème parmi tous. Morte de la tuberculose elle se fait enterrer au cimetière du Kinneret. Un arbre également se trouve dans ce Hatser, c'est près de lui que venaient se réfugier tous les déprimés. Les autres membres du groupe les rejoignaient pour les aider moralement. Malheureusement cette Aliya vue le plus grand nombre de suicides ainsi que le plus grand nombre de pionniers qui abandonnèrent le pays pour repartir vers d'autres horizons.

Le Baron Edmond de Rothschild vend tous ses biens qui concernent le Hatser à la société I.C.A. dont s'occupe le Baron Hirsh pour le franc symbolique.

LA LETTRE.

HANNA KATENELZON, soeur du journaliste BERL KATENELZON a écrit cette lettre: La conversation d'hier avec Shin (nom d'une personne du Hatser) m'a montré que je ne suis pas la seule à souffrir. D'après moi, nous sommes venus trop jeunes au pays et on s'est mis trop tôt au travail. Nous avons travaillé durement. Notre but était d'aller étudier, de s'instruire, de rencontrer d'autres personnes mais nos projets sont restés vains et il nous a fallu travailler. Dans notre plus proche entourage, on rencontrait des personnes créatives que l'on jalousait. Nos forces de création étaient immenses mais nous n'avions aucune possibilité de les exprimer. En Israël la vie n'était pas ordinaire et pour nous idéalistes, nous avions besoin de beaucoup de forces spirituelles. Mais, où donc, pauvres enfants que nous étions, aurions nous pu trouver ces forces! La force d'avoir un idéal n'était pas suffisante pour nous les jeunes. Cet idéal faisait partie intégrante de nous comme boire de l'eau de la rivière sinon il nous était impossible de nous attacher au pays. Sans notre croyance et notre expérience de la vie nous n'aurions pas pu continuer d'y vivre. L'Histradout Ahaklayt (agricole), le petit moshav, ici, nous a beaucoup aidé à maintenir notre foi et notre idéal. Nous aspirions à garder notre temps et nos forces pour travailler, pour notre vie future. Et que nous a donné le vieux Gordon et les autres ! Leur demander n'importe quoi était impossible car ils nous ont tout donné, même ce qu'ils n'avaient pas. Nous n'avions plus rien à leur demander, alors que nous restait-t-il! Plus de force de vivre et beaucoup de souffrances. Mais nous n'avons pas oublié qu'il nous restait à vivre notre VIE DE PIONNIER.

GAN RACHEL.

Arrive au Hatser, l'agronome Hanna Mayazel et aidé d'Arthur Ruppin elle fonde une école agricole pour le sexe féminin en dehors des murailles de l'implantation. (La ferme des jeunes femmes). Parmi ses premiers élèves Rachel Bluwstein (née en Russie en 1890née en Russie en 1890, poète, sioniste, morte de tuberculose en 1931 après s'être fait soigner à Paris. Elle est enterrée au cimetière du kinneret).



Hanna et Rachel seront les deux seules femmes à la création de la ferme qui s'occuperont des travaux agricoles (1912-1919); quand elles l'abandonneront Hanna se mariera avec Eliezer Yoffé pour aller vivre à Nahalal. Rachel fut une grande espiègle et eut beaucoup d'amoureux. Après deux ans passés dans la ferme, Hanna lui proposera d'aller étudier l'agronomie en France, tout d'abord Rachel refusera mais influencée par plusieurs personnes dont Samuel Dayan et David Gordon elle se sent obligée de partir. A Paris, elle apprendra trop peu le français et les cours seront très difficiles à suivre; à cette époque elle est la première femme à étudier l'agronomie. Elle se rendra aussi en Italie pour apprendra la sculpture, malheureusement elle doit retourner à Paris pour se faire soigner. Revenue au pays, Rachel qui voulait travailler la terre au pays dû se plier aux exigences de la communauté qui lui trouva un poste de garde d'enfants dans le kibboutz de Déguénia ou encore dans le moshav d'Allumot. A Allumot les conditions de travail des filles étaient épouvantables, il n'y avait pas beaucoup d'eau puisqu'il fallait la remonter du lac de Tibériade et il n'y avait que 10 lits pour 14 filles. Elles devaient travailler toute la journée et le soir, éreintées, car les appareils agricoles étaient très succincts, elles étaient obligées de suivre des cours d'agronomie.

LES PALMIERS DATTIERS.

Dans les années 30, il n'y avait pas encore de palmiers dattiers en Israël. Ben Tsion Israël du moshav Kinnereth décida de se rendre en Irak pour en importer.

Muni de sa seule volonté, Ben Tsion partit en stop jusqu'à Bagdad pour essayer d'acheter des palmiers. Petit de taille, ne parlant pas un mot d'arabe, il arriva dans la ville où il print contact avec des Juifs. On l'envoya à Basra qui était le plus grand centre de vente des palmiers dattiers d'Irak. Grâce à sa détermination et à ses yeux bleus qui parlaient pour lui, on lui enseigna comment prendre soins des dattiers qui comptent 77 espèces différentes. En revenant dans la ville il eut la grande surprise de voir un camion rempli de palmiers dattiers que lui offrit, au péril de sa vie, la communauté juive et sioniste de Bagdad. Ben Tsion arriva en Israël
la veille du Seder de Pessah avec pour cadeau les palmiers des Juifs d'Irak (1934).



Il partit de nouveau au Kurdistan cette fois-ci et ramena un deuxième camion d'arbres, puis il ira encore 5 fois en Iran pour les mêmes raisons et c'est grâce à ce Juif têtu, plein courage et de bonne volonté que nous avons des plantations de palmiers dattiers florissantes au pays. L'idée folle de faire pousser ces arbres en Israël ne serait jamais venue à l'idée de quiconque, au contraire, son entourage le découragea, mais il s'acharna et traversa tout Israël pour essayer de convaincre les Juifs de planter des palmiers car leur prix d'achat était modeste; Malheureusement il disparut en 1954 lorsqu'un avion s'écrasa sur lui. Tsoler mit en oeuvre le travail commencé par son collègue et le résultat des plantations de dattiers au pays dont nous n'avons que dix espèces est une très grande réussite.

Après l'un de son voyage, les arbres furent entreposés dans de la terre dans, une cale en attendant le départ du bateau mais celui-ci eut deux semaines de retard et à son arrivée au pays les arbres s'étaient dégénérés, ils étaient méconnaissables. Pour résoudre le problème, Israël Ben Tsion qui avait un véritable problème à résoudre fit appel à des pionniers d'Irak pour qu'ils viennent identifier les palmiers de manière à les séparer les uns des autres selon leurs espèces. Ce sont des palmiers qui ont été planté pour se souvenir de Rachel dans ce jardin qui porte son nom et on peut encore les admirer aujourd'hui.

LA TOMBE DE BOUBA

En 1930 tout manquait dans le pays et principalement dans la région du Kinnereth. Pourtant il y a eu Bouba LA mule de toutes les moshavot. Elle allait de moshav en moshav et dès qu'elle finissait son travail dans l'un d'eux, elle était demandée dans le suivant. Bouba n'était pas une simple mule des moshavot car elle connaissait son travail par coeur; personne ne la dirigeait, elle allait bon train le long des sillons et ensemençait. En cette période si difficile, les pionniers qui n'avaient aucune commodité, ni eau, ni argent, ni le droit de se plaindre mais une chaleur torride et les Arabes qui les attaquaient sans arrêt, devaient travailler sans relâche. Ils trouvèrent en Bouba une véritable amie car c'est sur elle qu'ils s'épanchaient étant certain que rien ne serait répété. Ce fut la première assistance sociale d'Eretz Israël. Bouba a été la première et seule mule retraitée, elle fut mise dans un local pour finir ses jours. Lorsque sa dernière heure arriva, elle eut l'honneur d'être enterré (et non pas jetée dans une fosse ) avec un véritable cérémonial. Sur sa tombe une épitaphe: A Bouba qui a semé, cultivé et labouré avec fidélité la terre de Kinnereth entre les 1920 et 1930. Son souvenir reste dans la postérité de Kinnereth. Aujourd'hui sa tombe fait face aux viviers et aux palmiers dattiers qui appartiennent au kibboutz et lorsque les ouvriers creusèrent les viviers, ils contournèrent le terrain où est enterrée Bouba par respect pour elle et en souvenir de sa fidélité.

Le kibboutz Kinnereth exporte les dattes des 5.000 arbres leur appartenant et une usine a été ouverte pour préparer les colis à l'exportation.

DEGUENYA ALEPH.





C'est en 1910 à Oum Djouni qui deviendra Deguenya sur les bords du kinnereth que naîtra le premier kibboutz. Ses fondateurs, dix jeunes gens et deux jeunes filles ne savent sans doute pas ce qu'ils étaient entrain de fonder.Nous avons choisi d'être ce nombre, raconte Joseph Baratz, l'un des donateurs, pour former un groupe cohérent comprenant six laboureurs, deux guetteurs, un secrétaire et un travailleur auxiliaire. Les deux femmes devaient s'occuper des travaux ménagers.





Les douze membres du groupe obtiennent d'Arthur Ruppin, responsable du K.K.L. 320 hectares de terres pour les travailler eux-mêmes. Il y a de leur part une volonté de ne pas devenir les fermiers du baron. Manquant totalement d'expérience sur le plan agricole ils bâtissent unmodèlede nouvelle société. Une société sans lois, sans restrictions, dans une liberté complète et fondée sur la confiance mutuelle «un groupe intime», les liens entre les membres sont basés sur les sentiments et non sur les règlements. En 1914 Déguenya compte entre 40 et 50 habitants. Aaron David Gordon qui s'installa en Palestine en 1904 entraîna ses disciples à fonder Déguenya en 1909 ou il résida jusqu'à sa mort en 1922. Aaron David Gordon né en Russie en 1856 était un philosophe de la «mystique du travail» et du «retour à la terre.». Il devint l'un des chefs spirituels de la deuxième Alya, auteur de nombreux essais il mania la pioche jusqu'aux derniers moments de sa vie. En 1920 le deuxième groupe se créa : Déguenya beit parmi ses fondateurs Levi Eshcol qui a été le Premier ministre de la sécurité et kadish loz qui a été à la tête du parlement. Déguenya vient du mot deguen (blé) ya (dieu). Les pionniers souffrirent beaucoup des conditions climatiques de la région, (très chaud en été, jusqu'à 50 degrés, très froid en hiver) des marais et de leurs voisins arabes. Dans le cimetière on trouve la tombe du fondateur Yosseph Boussel qui se noya dans le kinnereth, celle du professeur Otto Warburg, président de la Histadrout, celle du docteur Arthur Ruppin, directeur du Bureau en Israël.



Ces deux kibboutzim jouèrent un rôle important lors des combats de 1948-49 contre les Syriens et les Jordaniens. On voit encore à ce jour le tank syrien qui pénétra dans le kibboutz et qui blessa ses dirigeants.



Dans le musée Gordon du kibboutz on trouve tout ce qui vit en Israël : faune et flore, 30.000 espèces d'animaux, une collection des plus importante d'insectes, 7.000 spécimens de plantes et une collection de minéraux de plus de 2.000 spécimens.



L'observatoire : d'une hauteur de 20 mètres il abrite un télescope réfracteur d'excellente qualité; un groupe d'amateurs l'utilise régulièrement.

La chambre de Gordon où se trouve tous ses écrits, ses effets personnels et une collection de belles lettres dont les sujets sont : le travail. La terre. La nature.

CIMETIERE DE DEGUENYA: On visite toujours le cimetière de Kinnereth connu pour ses célèbres personnages qui marquèrent la deuxième Alya mais on ne visite que très rarement celui de Déguenya dont les tombes rappellent elles aussi de nombreux personnages qui ont participé à la création du pays. Un mémorial a été érigé en souvenir des soldats disparus pendant la guerre 1948 lors de la bataille du carrefour Tsémah. Les Syriens et les Libanais s'étaient réunis pour nous affronter et nous avons eu plus de cinquante morts dans cette bataille.



Eden Cohen, un des 70 soldats tombés lors de la catastrophe des hélicoptères a aussi un mémorial dans ce cimetière mais malheureusement beaucoup de corps, dont le sien, n'ont pas été retrouvés.

Arthur Ruppin (1876-1942) se trouve aussi à l'ombre d'eucalyptus. Il adorait les enfants et leur distribuait constamment des bonbons. Sa femme Hanna est à ses côtés. (1876-1942) Economiste et sociologue il dirigea l'Office palestinien. Il est à l'origine de toutes les initiatives qui transformèrent la Palestine et facilita les tâches des personnes de la deuxième Alya.



Aaron David Gordon (1856-1922) philosophe de la mystique du travail et du 'retour à la terre' devint l'un des chefs spirituels du sionisme en même temps que le théoricien travailliste de la deuxième Alya. Il vécut à Déguenya et mourut à 66 ans ayant manié la pioche jusqu'au dernier moment de sa vie. Il repose sous les eucalyptus et sa tombe porte cette inscription : " Serviteur de l'homme et de la nature"



Joseph Baratz monta au pays de Russie à l'âge de 16 ans et s'installa à Déguenya il créa le "groupe Déguenya " Il fut le fondateur et le président de "Agouda Lemaan Ahayal" dès 1948 jusqu'en 1968.



MAAGAN.



Le kibboutz a été fondé par un groupe de jeunes gens d'Europe de l'Est plus particulièrement de Transylvanie. Parce qu'ils étaient sionistes, ils voulurent fonder une société communautaire, implantation agricole et aider à la fondation du nouvel Etat d'Israël.

Les premiers pionniers arrivèrent entre 1938 et 1939 et beaucoup d'entre eux furent longtemps très actifs au sein du kibboutz.

A la fin de la guerre d'indépendance, la veille de la signature du cessez le feu avec les Syriens, en juillet 1949, les membres du kibboutz s'installèrent à sa place actuelle sur les rives du lac de Tibériade.

Ce fut la ligne frontalière marquée par la forêt syrienne Tsémah qui s'étendait jusqu'à Ein Guev et où siégeait l'école de l'armée britannique. Les Anglais montaient sur leurs chevaux surveiller la région, le passage des marchandises et des gens qu'ils mettaient en quarantaine dans ce camp si les besoins s'en faisait sentir. Dans le kibboutz nous pouvons encore voir un ou deux bâtiments délabrés ayant appartenu à l'armée britannique. L'installation des kibboutzim Maagan, Haon et Tel Katsir a été une création d'un acte politique qui permit à de nombreux ychouvim (en s'installant sur leurs terres) de former les frontières de l'Etat d'Israël. A cette époque la région était zone démilitarisée entre Israël et la Syrie. Dans les années 60 le kibboutz fut très souvent bombardé par les Syriens et les enfants passèrent un grand nombre de nuits dans les abris. C'est à cause des événements de la région et principalement de ceux qui se passaient autour de ces trois kibboutzim que la guerre des six jours a été déclarée. Les premières années passées furent très difficiles. Les pionniers vivaient très pauvrement, dans des cabanes ou des tentes. Ils apprirent à cultiver la terre et à s'habituer au climat chaud de la vallée du Jourdain à 210 mètres au dessous du niveau de la mer, à organiser la vie de la communauté et à s'occuper de l'éducation des enfants. La population de Maagan comprend aujourd'hui 190 membres, 130 enfants ainsi que des jeunes volontaires et des groupes y vivant temporairement.



LE MUSEE DES PARACHUTISTES.

Une salle de la culture a été ouverte en souvenir des parachutistes qui sauvèrent les Juifs en Europe de l'Est pendant la deuxième guerre mondiale, elle porte le nom de «la maison des parachutistes»

Dans le petit musée est retracée la vie des parachutistes qui se portèrent volontaires pour aller sauver leurs compatriotes en Europe de l'Est. Beaucoup d'entre eux étaient du kibboutz Maagan car ils parlaient le roumain, langue obligatoire pour les opérations de sauvetage qu'ils lancèrent en Europe.

Indépendamment de la Brigade, de jeunes Juifs s'étaient depuis longtemps portés volontaires pour être parachutés dans les pays d'Europe occupés par les nazis et y établir un contact avec les communautés juives afin de leur apporter du secours. Après des mois de discussions, les Anglais finirent par accepter la création et l'entraînement au Caire d'un groupe de jeunes Juifs (surtout des garçons mais aussi quelques filles) qui seraient parachutés en Europe.

Outre les buts déjà mentionnés, les parachutistes pourraient fournir des renseignements d'ordre militaire aux Alliés et aider l'évasion d'aviateurs tombés dans les lignes allemandes et fait prisonniers.



Les volontaires se présentèrent nombreux, presque tous membres des kibboutzim. Mais une fois de plus les Anglais se montrent bien réticents. Finalement 240 furent admis à l'entraînement, et seulement 32 furent autorisés à partir vers l'Europe. Les premiers furent parachutés en mai, puis en septembre 1943, au-dessus de la Yougoslavie et de la Roumanie. Mais ils furent rapidement découverts par les Allemands et mis à mort; ils purent néanmoins faire passer d'importants renseignements. Les autres groupes furent parachutés au printemps et en été 1944, au-dessus de la Roumanie, de la Slovaquie et de la Yougoslavie: de là certains se rendirent en Hongrie. La trentaine de jeunes gens ainsi parachutés rendirent de grands services; ils coopérèrent avec les partisans, donnèrent des informations aux Anglais, établirent des contacts avec des mouvements juifs clandestins dont ils ranimèrent le courage. Mais sept d'entre furent capturés part les Allemands et mis à mort. Parmi ces sept, trois surtout sont célèbres: Enzo Sereni, originaire d'Italie, et deux jeunes filles Hanna Shenesh et Haviva Reich. Le 29 juillet 1954, le kibboutz Maagan érigea un mémorial en souvenir du parachutiste Peretz Goldstein qui disparu en mission. Il fut inauguré par le Premier Ministre Moshé Sharett, les parents de Peretz et un public de 3000 personnes. La réunion publique a été interrompue par la terrible catastrophe de la chute d'un avion au milieu du public, ce qui provoqua la mort de 17 personnes dont quatre parachutistes délégués en Europe de l'Est. Un nouveau mémorial du nom de «mémorial du parachutiste » fut érigé en souvenir des quatre parachutistes et des 7 personnes décédés sur place.

ALMAGOR



Le moshav crée en 1961 souffrit des attaques villages arabes voisins entres-autres Tuba Zangaria et Moutilla où s'est passée la bataille.



Arc-en-ciel sur le moshav Almagor

TELL MOTILLA

Le 2 mai 1951 plusieurs brigades de l'armée syrienne traversèrent la frontière à travers le Jourdain vers Korazim et s'emparèrent de trois sommets dispersés: Tel El Soussila (Mont Kall'a), le bunker Admout et le bunker Asheffeh. T.s.a.h.a.l riposta immédiatement en envoyant les réservistes du 34ème bataillon de la troisième brigade et un peu plus tard les combattants Golani se jouinrent à eux. Les batailles durèrent cinq jours consécutifs et des nouveaux immigrants s'attachèrent à leur mission à la grande surprise de l'armée. Les forces de T.s.a.h.a.l conquirent tout d'abord le bunker de Motilla, ensuite Scheffer et repoussèrent les attaques syriennes le 6 mai grâce à l'aviation israélienne. Les combattants Golani prirent le bunker de Dmout et le reste des forces syriennes furent arrêtées sur le passage du fleuve. Dans ces batailles 41 combattants de T.s.a.h.a.l sont tombés dont beaucoup de nouveaux immigrants.



En bas du Tell, le Jourdain s’élargit et se faufile dans le delta pour se jeter dans le lac de Tibériade, du haut du Tell nous distinguons le nahal Yéhoudya et le nahal Dalyot qui sinuent en parallèle au Jourdain pour rejoindre eux aussi le Kinnereth.


Source :

[www.amit4u.net]

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Tiberiade - Troisieme Partie - Par Annette Malka - Les chrétiens dans la région de Tibériade

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