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TZFAT (SAFED)

Envoyé par lapid 
TZFAT (SAFED)
15 avril 2009, 21:33
Safed





Vue panoramique de Safed avec le Lac de Tibériade en arrière-plan



Vue de Safed

Safed (hébreu: צפת Tzfat; arabe: صفد Safad; aussi appelée Zefat, Tsfat, Zfat, Safad, Safes, Safet, Tzfat, etc.) est une ville située dans le nord d'Israël à une altitude de 900 mètres au dessus du niveau de la mer, et l'une de ses quatre villes saintes juives, avec Jérusalem, Hébron et Tibériade. Sa population en 2008 est de 32000 habitants

Histoire

La ville, ou tout au moins son emplacement, a été fondée selon la tradition par Sem, l'un des trois fils de Noé, qui y étudiait volontiers avec son fils Eber, mais Safed ne s'est développée aux proportions d'une ville qu'à l'ère de l'occupation romaine.

Elle est particulièrement importante dans l'histoire du judaïsme, devenant le refuge de nombreux érudits suite à l'expulsion des Juifs d'Espagne en 1492, et de fait l'un des grands centres de la Kabbala (le mysticisme juif), recueillant des savants aussi renommés que Moïse Cordovero ou Isaac Louria = ARIZAL, mais aussi de la Halakha, puisque Yossef Karo y résida également ( auteur du Choulhan Arouk ), nommons aussi Shlomo Halevi Alkabetz, compositeur de l'hymne chantée pour accueillir le Shabbat: Lecha Dodi.

Les kabbalistes mystiques y vécurent et y étudièrent pendant de nombreuses années. Ils y laissèrent de nombreux vestiges témoins de leur présence qui sont devenus aujourd’hui des objets de pèlerinage.

Lien : [www.tzfat-kabbalah.org] Tsfat (Safed) – Le berceau de la Kabbale

Les templiers y batîrent une forteresse qui tomba aux mains du sultan Baybars en juillet 1266.

La cité fut prospère jusqu'au XVIe siècle, et on y fonda la première imprimerie du Moyen-Orient en 1578. Cependant, des épidémies, tremblements de terre et conflits avec la population arabe entraîna son déclin. La ville fut pratiquement désertée par la population juive après les émeutes arabes de 1929.

Safed a de nos jours regagné en popularité, et est redevenue un centre d'études juives. C'est aussi un centre artistique, avec ses célèbres rues pavées.

Conflit israëlo-arabe



Monument dédié aux soldats qui ont combattu pendant la guerre d'indépendance

Vingt habitants juifs ont été tués en 1929 (massacre de Safed). En 1948, on dénombrait environ 12 000 habitants arabes à Safed. Les 1 700 juifs étaient la plupart des religieux et des personnes agées.[1] Pendant la Guerre israélo-arabe de 1948-1949, les arabes ont fui en masse. La ville a été conquise par les forces israëliennes le 11 mai 1948.

Visiter Tsfat, une expérience céleste!

Un cadre enchanteur, l’air pure de la montagne, une vue à couper le souffle : respirez, vous êtes à Tsfat (Safed). La veille ville galiléenne est la plus haute d’Israël. Ses montagnes vertes en été s’habillent d’un manteau blanc l’hiver qui couronne le Mont Hermon.





Tsfat est une ville pittoresque peuplée de spiritualisme et surtout d’artistes. Ville enveloppée de mysticisme et de mystère, Safed possède une atmosphère sacrée. Les visiteurs peuvent errer dans ses ruelles chaudes peuplées d’ateliers d’artistes et admirer les maisons en pierres d’époque.







Les vieilles ruelles pittoresques du quartier juif abritent des recoins cachés ainsi que de magnifiques synagogues dont l’architecture et les plafonds chatoyants témoignent d’un passé chargé d’histoire.







Les visiteurs peuvent se promener dans le quartier des artistes qui est situé dans ce qui était à l’époque, la partie arabe de Tsfat. Les artistes habitent et travaillent dans de magnifiques vieilles bâtissent que tout un chacun peut pénétrer et visiter.

Tsfat possède aussi de magnifiques musées qui racontent l’histoire de la ville. Ses luxueux hôtels emprunt de l’univers des Croisées préservent son caractère unique dans l’esprit des forteresses de l’époque. La ville accueille régulièrement de nombreux festivals hauts en couleurs.

A voir à Safed : les magnifiques maisons en pierres ornées de vignes sauvages, ses portes en fer soigneusement décorées. Les vues y sont époustouflantes. C’est une ville faite pour les vacanciers, où artistes et rabbins se cotoient, emprunte d’histoire et de tradition.



Une ruelle de Tsfat



Synagogue a Tsfat

A LIRE : [www.juif.org] La fabuleuse histoire de Tsfat !

Liens :

[fr.wikipedia.org] SAFED - Wikipedia

[khazar.canalblog.com] Galerie dee photos

Videos :





TZFAT sous la neige



La synagogue du Arizal à Tzfat



A Video Showcasing the Art of Chaim, The Tsfat Artist
TZFAT (SAFED) - 2
15 avril 2009, 22:22
VOYAGE A SAFED - Par David Mansour de Tiyoul-Tov - octobre 2007 -

Nous allons découvrir ensemble la ville de Safed ou Tsfat en hébreu qui est en fait une des quatre villes saintes d'Erets Israël.



Selon la tradition, Tsfat aurait été la ville ou Sem - le fils de Noé - installa sa yechiva (centre d'étude) il y a plusieurs milliers d'années,



Puis nous retrouvons la ville citée dans le Talmud de Jérusalem comme étant une des villes ou on allumait un feu sur sa montagne pour annoncer aux habitants le Roch Hodech (nouveau mois du calendrier hébraïque), nous la retrouvons aussi il y a deux mille ans parmi les villes que Flavius Joseph, alors commandant général de la région de la Galilée, fortifiera pour se défendre des Romains lors de la grande révolte.

Apres la destruction du deuxième temple s’installent à Tsfat les Cohanim de la 12eme équipe de garde du Temple qui se nommait Pachh'oun ou Yekim.

La ville sera successivement assiégée par les différentes civilisations qui viendront conquérir Erets Israël : Byzantins, musulmans, croisées, Mamlouks…et chacun d'entre eux en fera un point stratégique fortifié.

Malgré ces épreuves, les juifs n’ont jamais quitté Tsfat, habitant dans la vieille ville, et maintenant toujours une activité communautaire, exerçant le plus souvent des professions agricoles (huile, miel), industrielles (textile) ou différents commerces (épices en particulier).









En 1517, Erets Israël est sous domination Ottomane. La liberté de culte est relativement préservée, alors que les communautés juives d’Europe de l’ouest sont persécutées. Arrivent alors à Tsfat certains des plus grands Maîtres du judaïsme espagnol, et avec eux des connaissances kabbalistiques inouïes.

La petite ville de haute Galilée devient rapidement l'un des centres spirituel les plus importants du globe et durant tout ce siècle, Tsfat rayonne de par le monde, les sommités du judaïsme qui y sont installées transmettent leurs connaissances au reste des communautés juives dispersées.

Ainsi, à Tsfat, le Rav Yaakov Birev essaie même de renouveler le Sanhédrin (la cour suprême rabbinique) mais on trouve aussi de pêle mêle Rabbi Moche Kordoviro surnommé le Ramak, maître de Rabbi Istrak Louria appelé le Ari zal et son élève Rabbi Haim Vital, qui développeront les secrets de la Thora par la kabbale.

Ainsi bien sur que l'éminent Rabbi Yossef Caro qui codifiera à Tsfat le Choulhane harouh' -manuel de référence et guide halakhique (commandement de la Thora), synthèse parfaite de toutes les lois juives jusqu'à nos jours.
Mais encore Rabbi Shlomo Halévy Elkabetz, poète de renom à qui l’on doit notamment le fameux hymne mystique « Leh'a dodi » chanté à l'inauguration du soir du shabbat.

On dénombrait dans la petite ville de Tsfat 8 synagogues d’où son sur nom par les juifs : Beit-El (la maison de dieu), il y avait par exemple celle de Rabbi Istrak Abouav qui était un roch yechiva important à l'époque de l'expulsion des juifs d'Espagne. Rabbi Abouav décéda au Portugal mais il avait construit lui-même sa magnifique synagogue et écrit un Sefer Thora spécial avec des pensées très pur.
Après la montée de ses élèves a Tsfat selon une tradition, c'est par leurs prières qu'ils firent déplacés par miracle la synagogue et le Sefer Thora depuis l'Espagne.





C'est une synagogue aux décors fastueux, et aux couleurs vives qui a toujours ce fameux Sefer Thora de Rabbi Itsrak Abouav que l’on ne sort qu’à trois occasions dans l’année : Rosh hachana (jour du jugement et premier jour de l’année), Yom Kippour (jour du Grand Pardon) et Chavout (fête du don de la Thora), dont les initiales assemblées donnent le mot Ka-Ch-er.



Autre synagogue bien connue et visitée par des milliers de pèlerins chaque année : celle du Ari zal qui à son époque se trouvait en dehors de la ville (rattrapée par l’urbanisation), avec un éh’al (armoire des sifré Thora) d’une rare beauté et particulièrement bien conservé, lieu empli de sainteté et d’histoire.





Le Ari Zal lui-même sortait de l’enceinte de la synagogue le vendredi soir pour accueillir le Chabat tel un invité.



Il y aussi la synagogue de Rabbi Yossef Caro celle de Rabbi Moche Alcheh'…







À partir du 18ème siècle surviennent plusieurs catastrophes de grande ampleur sur la ville, épidémie en 1747 suivi en 1759 d'un tremblement de terre durant lequel plus de trois cents juifs périrent, mais les juifs continuent de venir s’installer à Tsfat jusqu'en 1837 où se produit un autre tremblement de terre. Plusieurs milliers de victimes sont à déplorer, et les pogroms druzes et arabes qui s’ensuivent poussent une grande majorité des habitants juifs de Tsfat à fuir vers Jérusalem pour ne revenir qu’à partir de 1857.

En 1917, Tsfat compte plus de 11000 juifs. En 1929, c’est plus de 30 juifs qui sont assassinés pendant les violentes émeutes arabes. Le quartier juif est incendié, la communauté dépitée.

À la guerre d'indépendance en 1948, la ville subit de nouveau un siège, mais intérieur celui-ci, puisque ce sont les armées arabes qui bloquent la ville et ses 2000 habitants juifs. Le 1er mai, la 3ème division de la section « Galilée » du Palmakh (les troupes de choc de la Haganah) organisent l’opération « Yiftah’ » pour libérer la ville. C’est l’épisode quasi-miraculeux de la « Davidka » : Les juifs font courir le bruit qu’il possèdent la bombe nucléaire, que son explosion est particulièrement identifiable en tant qu’elle provoque un bruit particulièrement assourdissant, et fait tomber une pluie de tonnerres, à l’image de celle lancée sur Hiroshima par les américains quelques années auparavant. Le Palmakh, bien loin de cet aboutissement technologique, tire au canon appelé « Davidka » qui résonne dans toute la ville. Les artilleurs s’acharnent toute une nuit ou justement il pleut sans arrêt, tonnerres à l’appui ; il n’en faut pas plus pour que les arabes paniquent et prennent la fuite devant cet armement ''nucléaire'' !



Aujourd'hui vivent à Tsfat plus de 30 000 habitants, pour la plupart juifs, des milliers de touristes viennent chaque année découvrir les secrets de la ville, les synagogues, le célèbre mikvé (bain rituel) du Ari zal et le vieux cimetière ou reposent les tsadikim de Tsfat.











Et plus récemment, le monument de commémoration des juifs pendus par les anglais pour avoir voulu libérer notre terre de l'occupation.



Mais Tsfat est aussi une ville agréable à visiter pour ses ruelles pittoresques toutes peintes d'un bleu azur (qui rappel le ciel et qui fait fuir le satan selon la kabbale), emplies de galeries d’art, de boutiques d’artisans, de bijoux, d’accessoires religieux artisanaux, d’exposition de peinture, de ventes de bougies de miel faites main.





Dernièrement est redevenu a la mode les soirée ''Klezmer'' concert de rue de music hassidique qui cet été ont rempli la ville de Tsfat chaque soir.





Je vous invite vivement à venir vous replonger dans l'histoire magique et mystérieuse de Tsfat et découvrir par vous-même l'atmosphère qui règne dans la ville de la kabbale ….



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Videos







Festival de musique Klezmer a Safed



Hommage a Esther Ofarim (nee Esther Zaied en 1941 a Safed)





Exhibition d'art des artistes de Tzfat Parties 1 & 2





Cimetiere de Tzfat avec les tombes de Haari et Alkavez. Musique de Rabbis Sons: Rabi Akiva


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