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ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ISRAEL

Envoyé par lapid 
ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ISRAEL
01 mars 2010, 07:30
Pour une école des "technologies vertes" - Par EHOUD ZION WALDOKS - Pour Jerusalem Post edition en francais - 25 fevrier 2010



Les Nations unies prévoient la création de 8,5 millions d'emplois d'ici 2030 dans le secteur des technologies propres, en plein boom. En Israël 150 entreprises spécialisées dans ces technologies ont été créées en seulement deux ans. Un phénomène qui n'est pas sans poser quelques problèmes, cependant.

"Pour ce nouveau type de business, nous recherchons des gens avec des compétences spécifiques et nous avons du mal à trouver des professionnels. Dans ce secteur, il y a beaucoup d'autodidactes, peu de gens vraiment opérationnels", regrette Yariv Inbar, PDG de Mediatech, l'une des nouvelles sociétés en question. C'est pourquoi Mediatech, en partenariat avec le consortium Matrix a décidé de monter une école spécialisée.

Devenir la "superpuissance écolo du futur"

L'établissement de formation continue, le Matrix Greentech College, ouvrira ses portes en avril à Tel-Aviv. "Nous aimerions nous développer et ouvrir des antennes dans le reste du pays", précise Inbar. Mais la formation ne s'adresse pas à n'importe qui. "Nous cherchons des gens avec de l'expérience professionnelle. Et figurez-vous que nous avons été assez surpris par le nombre d'anciens officiers de Tsahal à s'être montrés intéressés par le programme", explique le futur directeur de l'Ecole.

Le point fort du projet réside en effet dans une approche globale et intégrée du business des technologies vertes : "Ces technologies doivent trouver leur place dans le privé, mais aussi dans le secteur public. Il faut connaître les lois, négocier avec les autorités locales, et parfois même avec les ONG qui se méfient souvent de nous", explique-t-il.

Inbar est conscient de l'ampleur de la tâche : "Israël est le premier pays créateur de technologies propres au monde, mais elles ont du mal à être utilisées chez nous", confie t-il. Une chance donc pour Israël de donner vie aux prophéties des magasines Newsweek ou encore The Economist qui voient dans Israël "la superpuissance écolo du futur".
Re: ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ISRAEL
05 septembre 2010, 00:19
Ecobike renouvelle les visites guidées - Par MELANIE LIDMAN - Pour Jerusalem Post edition en francais - 1er aout 2010

Certes, la fatigue du touriste ne peut pas être reconnue comme une vraie maladie, mais chacun d'entre nous l'a expérimentée, surtout en Israël.



Il faut monter dans le bus, descendre du bus, se tenir en rond et écouter le guide parler. Et ça recommence, site après site. Tôt ou tard, le manque d'action entraîne l'esprit à déambuler et votre regard se perd, au delà des montagnes de pierres anciennes.

Un nouveau concept tout droit venu de Tel-Aviv se propose de changer les habitudes. La compagnie EcoBike a lancé "Tel-Aviv, Bike & Beer". Le but : faire découvrir aux touristes la ville de manière différente. En pédalant pendant que l'on écoute, on s'intéresse davantage aux explications et avec la promesse d'une bière à la fin, pédaler paraît moins pénible.

"Nous avons toujours proposé des circuits dans Tel-Aviv", explique Tomer Zaksenberg, qui a co-fondé "EcoBike", avec Amir Rockman. "Mais je cherchais un moyen de rendre le tour plus attractif et plus agréable. Nous avons ajouté la bière... parce que la bière rend tout le monde heureux." Et d'expliquer : "Il s'agit d'un tour en vélo. Il n'y a rien de difficile et quand vous transpirez un peu, on s'arrête dans un bar !"

Le circuit lie le centre, au nord de Tel-Aviv, des arrêts sont prévus place Rabin, au parc Hayarkon, au port et dans les quartiers Nord de la Ville blanche. Le guide, Zack Novak, montre les sites importants. Pas besoin donc de s'arrêter pour admirer l'architecture Bauhaus ou les sycomores. Pour les endroits qui requièrent plus d'explications, la pause explicative permet aussi de souffler !

Découvertes et tourismes écolo

Mais attention... Il ne s'agit pas du traditionnel circuit de trois heures dans Tel-Aviv. "Vous ne verrez pas les allées pavées de Jaffa, les cafés à la mode de Neve Tsedek ou le grouillant marché Carmel. Ce que vous découvrirez, ce sont les rues calmes et fleuries des quartiers normaux de Tel-Aviv", explique Zaksenberg. "Je suis très impressionnée par la végétation ici", s'enthousiasme Rose Golder-Novick, une touriste venue de Boston. "Et je n'aurais jamais visité ces endroits toute seule."

EcoBike, qui est partenaire du mouvement écolo à Tel-Aviv, offre plus qu'un simple circuit. C'est une formidable alternative pour ceux qui se soucient de l'environnement. Un tour de bus de six kilomètres produit entre cinq et huit kilos de dioxyde de carbone. "Nous sommes des fous de l'écologie", s'amuse Zaksenberg. Nous recyclons le papier des pubs, des cartes de visite. Nous essayons de nous débarrasser de tout ce qui ne nous sert pas."

Le parcours du "Bike & Beer" quitte l'hôtel Deborah, au 87 Ben Yehouda, à 16 h 30, du dimanche au jeudi. Le tour de trois heures inclut la location du vélo et du casque, les explications du guide, de l'eau, et deux bières, pour 175 shekels.
Re: ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ISRAEL
30 octobre 2010, 14:29
Israël : des animaux bibliques retrouvent la Terre promise - - Par Marielle Court - Le Figaro - 29 octobre 2010


L'un des daims de Perse réintroduit en Israël, au mont Carmel.

Si, à l'origine, le désir de réintroduction trouvait son explication dans les textes sacrés, il s'agit aujourd'hui davantage d'une volonté de retrouver des animaux du passé.
L'un des daims de Perse réintroduit en Israël, au mont Carmel. Si, à l'origine, le désir de réintroduction trouvait son explication dans les textes sacrés, il s'agit aujourd'hui davantage d'une volonté de retrouver des animaux du passé.

L'État hébreu est notamment parvenu à réintroduire des daims de Perse, capturés en Iran juste avant la chute du chah.

«Voici les bêtes que tu pourras manger : le bœuf, le mouton et la chèvre. Le cerf, la gazelle et le daim…» Et voilà comment à partir d'un passage du Deutéronome (14 : 4-5), les Israéliens élaborèrent à la fin des années 1960 des programmes de réintroduction d'animaux bibliques. Une affaire qui prend l'allure d'un incroyable roman policier pour quatre spécimens de daim de Perse (Dama mesopotamica), une espèce qui avait disparu de Palestine depuis la fin du XIXe siècle.

«Il est minuit passé à Téhéran ce 8 décembre 1978. Dans quelques heures le soleil va se lever et les rues de la capitale iranienne vont se remplir de révolutionnaires. Les jours du chah sont comptés», raconte notamment Shirli Bar-David, chercheuse à l'université du Néguev qui suit aujourd'hui la population d'ongulés, dans un article publié par International Zoo News. «À l'intérieur de l'ambassade d'Israël, c'est une course contre la montre pour les quelques personnes encore présentes qui doivent fermer l'ambassade et quitter les lieux.»

Dans la cour, les derniers cartons sont chargés à bord d'un camion. Parmi eux, quatre caisses contiennent les fameux daims qu'un zoologue est allé, dans le plus grand secret, capturer quelques jours auparavant aux confins du pays, à la frontière irakienne. Arrivé à l'aéroport, le précieux chargement est calé à bord d'un avion de la compagnie israélienne El Al. Il sera le dernier a quitté le sol iranien.

À l'aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv, le général Abraham Yoffe trépigne d'impatience. Responsable de l'Autorité israélienne de la nature et des réserves, il travaille depuis des années à cette réintroduction. Les événements ont bousculé les programmes initiaux beaucoup plus diplomatiques. L'avion atterrit sans encombre. Les animaux sont immédiatement transférés dans une ferme d'élevage près de Haïfa, rejoignant deux autres daims achetés à un zoo européen quelques mois plus tôt. L'expédition a réussi.

«Aujourd'hui, plus de deux cents daims de Perse vivent en Israël», se félicite Shirli Bar-David. Au final, quatre types de mammifères bibliques ont été réintroduits. Il s'agit avec les daims, des ânes sauvages, des antilopes et des chevreuils. «Les daims étaient une espèce en voie d'extinction dans d'autres parties du monde, les antilopes à l'état sauvage avaient disparu depuis 1972 et enfin les cerfs, très nombreux en Europe, n'avaient pas été vus dans la région depuis plus de cinquante ans», rappelle le site israélien du ministère des Affaires étrangères.

Pas de lions ni «aucune sorte de prédateurs»

Mais ce programme répondait à «des motifs beaucoup plus romantiques que religieux», affirme la scientifique. Ce que confirme David Saltz qui coordonne les programmes de réintroduction au sein de l'autorité israélienne en charge de la nature et des parcs. «À l'origine, certains pensaient qu'une référence à la Bible leur permettrait d'obtenir un soutien financier», souligne -t-il. Malgré leur présence attestée dans le dernier des cinq livres de la Bible hébraïque, les Israéliens n'ont pas cherché à réintroduire des lions. «Aucune sorte de prédateurs» assure Shirli Bar-David. La cohabitation serait sans doute difficilement envisageable compte tenu de la densité de population humaine et de la taille réduite du territoire.

Aujourd'hui, les nouveaux programmes de réintroduction n'ont plus vraiment comme moteur les textes sacrés, mais plus l'idée de retrouver des animaux présents par le passé. Jusqu'à présent, cela n'a pas fonctionné pour les autruches, mais des loutres sont dans les starting-blocks. Il y a également un programme concernant plusieurs types d'oiseaux, des rapaces notamment qui sont protégés avec un principe : «Dernier disparu, premier réintroduit», assure Ohad Hatzofe, spécialiste des oiseaux à l'université hébraïque de Jérusalem. Des réintroductions qui se font pour des raisons tout ce qu'il y a de plus écologique, insiste-t-il.
Re: ECOLOGIE ET ENVIRONNEMENT EN ISRAEL
15 mai 2011, 14:37
Le retour du daim biblique - 1 mars 2011

Israël développe depuis quarante ans un vaste programme de restauration de populations d’ongulés sauvages.

Situé au carrefour de l’Afrique, de l’Asie et de l’Europe, Israël est riche d’une flore et d’une faune provenant des trois continents. Mais sa position stratégique a aussi attiré les convoitises des armées conquérantes et des chasseurs peu scrupuleux qui ont détruit la faune sauvage locale. Plus récemment, le développement industriel rapide a aussi menacé les fragiles écosystèmes du pays. Ces différents facteurs ont mené à la disparition d’une douzaine d’espèces d’animaux mentionnées dans la Bible ainsi qu’à la quasi extinction de quelques autres.



En effet, le dernier ours fut aperçu dans le nord du pays en 1918, les hippopotames succombèrent il y a bien longtemps et les crocodiles ne subsistèrent dans les étroits cours d’eau qui mènent à la Méditerranée que jusqu’au début du XXe siècle. Seuls quelques léopards survécurent à l’hécatombe subie par les grands carnivores. Toutefois, la densité de population humaine et la taille réduite du territoire israélien ne pouvaient pas laisser envisager raisonnablement de réintroduire ces espèces.

Il en est tout autrement pour les herbivores qui font, eux, l’objet d’un ambitieux programme de réintroduction grâce à l’Innppa (l’autorité israélienne en charge de la protection des parcs nationaux et de la nature.)

Parmi les animaux mentionnés dans le Livre comme propres à la consommation, « le bœuf, la brebis et la chèvre, le cerf, la gazelle et le daim, le bouquetin, l’antilope, le bœuf sauvage et la chèvre sauvage » (Deutéronome chapitre XIV, versets 4 et 5), seuls la gazelle et l’ibex étaient encore présents en Israël dans les années 1960. Mais le motif de réintroduction de ces animaux est avant tout écologique et non religieux.

Trop chassé

En 1969, quand l’Innppa lance son programme, elle met en place deux réserves Hai Bar vie sauvage en hébreu): la Hai Bar Carmel située sur le mont

Carmel, près d’Haïfa, dans le nord du pays, qui est chargée de la propagation des espèces méditerranéennes telles que le daim de Perse ; la Hai Bar Yotvata, établie dans la vallée d’Arava, près de la cité balnéaire d’Eilat dans le sud d’Israël, spécialisée dans les espèces vivant dans le désert comme les oryx et les onagres. Fixé sur le long terme ce processus de réintroduction a pour objectif final que ces espèces existent de façon naturelle, viable et sauvage.

Le daim de Perse (Dama mesopotamica), sous-espèce orientale très proche de notre daim européen, est considéré comme l’une des plus rares espèces de la planète. On en trouve de nombreux portraits dans les années 100 avant Jésus-Christ sur l’ensemble du Croissant fertile, territoire qui comprend les États actuels du Liban, de Chypre, du Koweït, d’Israël, de Palestine ainsi que des parties de la Jordanie, de la Syrie, de

L’Irak, de l’Iran, de l’Égypte et le sud-est de la Turquie.

Une chasse déraisonnée a mené à sa quasi-extinction. En fait, au début des années 1950, on le pensait déjà disparu quand en 1956 un petit troupeau d’environ vingt-cinq animaux fut découvert en Iran. Son retour en Israël fut épique. Le 8 décembre 1978, quatre daims de Perse furent transportés de Téhéran à Tel-Aviv après leur capture secrète par un zoologue à la frontière irakienne. Attendus avec impatience, ils furent accueillis fébrilement à l’aéroport Ben Gourion par le général Abraham Yoffe, responsable de l’Autorité israélienne de la nature et des réserves. Il travaillait depuis des années à cette réintroduction mais les événements politiques en Iran bousculèrent les programmes initiaux, beaucoup plus diplomatiques.

Les moyens utilisés

Dès leur arrivée, les daims en transit furent placés à la réserve Hai Bar Carmel avec deux autres daims achetés à un zoo européen l’année précédente. Les six animaux formèrent alors le noyau d’une nouvelle génération de daims de Perse en Israël. En 1966, la population avait atteint plus de 150 spécimens, ce qui représentait, et de loin, le plus grand troupeau de la planète.Depuis mai 1996, une douzaine de daims sont transportés une à deux fois par an dans un enclos de réadaptation à la réserve naturelle de la rivière Kziz, en Galilée. L’organisation spatiale du site (14 km de long sur 1 km de large), l’accès à l’eau toute l’année et la végétation présente sur le site, représentative de celle qui attend les animaux en milieu sauvage, en font l’endroit idéal. Très vite, les daims préfèrent les ressources présentes dans la nature (pistaches de Palestine, feuilles de chêne et caroubes) aux suppléments alimentaires distribués dans la réserve. Après trois mois dans l’enclos, une partie de la clôture est ouverte et de la nourriture est déposée à l’extérieur afin d’encourager les daims à sortir. Avant d’être relâchés dans la nature, toutes les femelles et certains mâles sont équipés de colliers radio.

Une réintroduction qui fonctionne

Au fil des années, les experts de l’Innppa ont ainsi appris comment le daim s’adapte à son nouveau milieu en étudiant ses mouvements et ses préférences en matière d’environnement.

Ils ont pu ainsi réajuster et améliorer le programme de réintroduction. Les biologistes aussi ont appris beaucoup de cette observation, notamment qu’ils vivent environ 16 ans.Les premiers faons “sauvages” sont nés au printemps 1997. Autre composante majeure de la réussite de ce programme: l’implication des populations locales.

Elles furent toutes informées du contenu du programme par les équipes de l’Innppa et ont spontanément soutenu le projet en apportant leur aide aux travailleurs plutôt qu’en tuant les daims, une alternative probable si l’opération ne leur avait pas été expliquée.

On peut estimer que le taux de survie chez les daims est de 80% et qu’il y a actuellement environ 200 spécimens vivant à l’état sauvage en Israël.

Abraham Yoffe, qui avait accueilli les premiers daims, mourut en 1983 et ne vit donc pas le dernier chapitre de son rêve se réaliser. Néanmoins, il n’y a pas plus d’une quinzaine de daims de Perse vivant en Iran actuellement et seulement quelques centaines de spécimens en captivité dans divers zoos à travers le monde.

L’Union internationale pour la conservation de la nature considère toujours cet animal comme en grave danger de disparition.

Les autres animaux concernés par le programme de réintroduction

Plusieurs autres animaux fascinants sont concernés par le programme de l’Innppa.

LE CHEVREUIL, qui nous est familier en Europe, n’a pas été vu en Israël depuis 1912. Grâce à son taux de reproduction élevé, le retour d’une population suffisante à la vie sauvage devrait être assez rapide.

L’ÂNE SAUVAGE D’ASIE, connu aussi sous le nom d’onagre, impossible à dresser ou à domestiquer, a pour particularité d’être très rapide et énergique. Il est aussi listé par l’IUCN comme espèce menacée, même si par rapport aux daims de Perse, il en existe encore un certain nombre, notamment au Turkménistan.

L’ORYX BLANC D’ARABIE est une antilope souvent comparée à la mythique licorne en raison ses longues cornes fines. Victime de sa beauté, elle fut chassée à outrance avant de disparaître complètement à l’état sauvage.

L’IBEX, dit aussi bouquetin de Nubie, avait quasiment disparu il y a trente ans. Grâce à l’Innppa, il a très bien recolonisé sur le sol israélien et il n’est même pas rare de le voir sauter les clôtures et brouter dans les jardins… La rançon du succès en quelque sorte!

Enfin, le vautour oricou du désert Néguev est le seul prédateur inclus dans le programme de l’Innppa. Son envergure peut atteindre 3 mètres et sa puissance lui permet de tuer des proies vivantes. Empoisonnés par les pesticides et électrocutés par les lignes hautes tensions, l’espèce s’est éteinte à l’état sauvage en 1989.


Le retour du daim biblique par Perrine Aubin
Plaisirs de la chasse
– N°703- février 2011

Source : [ambisrael.fr]
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