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Dany Brillant en Israel

Envoyé par lapid 
Dany Brillant en Israel
15 juillet 2010, 15:41
Dany Brillant pour la premiere fois en Israel le Jeudi 5 Aout !



Un concert sous les etoiles du parc de Raanana. Dany Brillant vous enchantera avec les titres de son dernier CD " Puerto Rico" dont le dernier single " on verra demain ". Dany Brillant interpretera aussi tous ses plus grands succes : " suzette ","dans les rues de Rome", "quand je vois tes yeux" etc...

Puerto Rico

L’ambiance est morose, la crise partout sévit. Impossible d’écouter la radio ou d’ouvrir le moindre journal sans entendre prononcer des propos d’un pessimisme abyssal. Tout artiste qui se respecte doit tenir compte de l’époque dans laquelle son œuvre s’inscrit. Dany Brillant fait partie de ceux-là, et propose en cette rentrée chagrine des chansons anti-anxiolytiques, bourrées d’énergie et d’espoir. Elles font l’effet d’une onde de chaleur entre les êtres, quels qu’ils soient, sans aucun a priori. Seule la salsa fait cet effet-là, Dany Brillant l’a compris depuis longtemps, depuis qu’il a admiré Bardot la sublime se lancer dans un mambo endiablé. Pour le comprendre, il faudrait revoir « Et Dieu… créa la femme ».

Le rythme chevillé au corps, Dany Brillant replonge dans cette musique antiraciste, qui oscille entre tradition et modernité, ni blanche ni noire (ou les deux à la fois), capable de donner des ailes aux pieds : « Quand je vais dans une boîte latino, je vois des gens qui s’invitent à danser sans même se connaître. Ils n’ont pas le même âge, ils sont de cultures différentes et pourtant ils partagent un moment de bonheur sans échanger le moindre mot ». Cette musique-là, elle est l’âme de « Puerto Rico », le titre de son nouvel album. Elle fait aussi partie de la culture de Dany Brillant, né en Tunisie d’une famille à moitié italienne : « J’ai en moi la douceur méditerranéenne et la pulsation des tambours d’Afrique ».

Ex-étudiant en médecine reconverti en crooner, depuis ses débuts Dany Brillant envisage chacun de ses disques sous un jour nouveau, à croire qu’il est allergique à la redite. Ainsi, chaque album est aussi l’occasion d’un voyage d’étude, car il n’y a pas de meilleur moyen pour comprendre une musique que de l’enregistrer in situ, dans son pays d’origine et avec des musiciens autochtones. Après Saint-Germain-des Prés et ses références au jazz de cave des années 50, il confie la réalisation de son deuxième album, « C’est toi » (1993), au cubain Rembert Egues. Ce dernier l’emmène à Cuba trois ans plus tard pour « Havana » (1996). Suivront « Nouveau Jour » (1999), enregistré à Londres, « Dolce Vita » (2001) fait à Rome dans les studios d’Ennio Morricone, « Jazz… à la Nouvelle Orléans » (2004) en compagnie des musiciens d’Harry Connick Jr, et enfin « Histoire d’un amour » (2007) qui marque son retour à la Nouvelle Orléans histoire de revisiter en version caliente les classiques des années 20 et 30. Ce dernier était fait de standards réorchestrés conçus pour faire danser les foules sentimentales. Dans la foulée, le chanteur transformait Bercy en dancing géant avec parquet ciré et boule à facettes. Ils ont été nombreux à unir leurs corps, comme au temps d’avant, sur « Volare », « Mambo Italiano » ou « Les Moulins de mon cœur ».

Pour Dany Brillant, « la salsa est le rythme qui donne la vie, qui transmet le bonheur d’exister ». Pas étonnant qu’il ait eu le désir d’y retourner, non pas à la Havane cette fois, mais dans l’autre capitale de la salsa : Puerto Rico. « Elle est née à Cuba, mais Puerto Rico l’a modernisée, explique-t-il. On dit que Puerto Rico et la Havane sont les deux ailes d’un même oiseau qui est la salsa, la musique la plus chaude de la planète ». « Puerto Rico » a été enregistré à San Juan, sous la houlette du maître du genre, Angel « Cucco » Peña qui a fait lui-même le casting des musiciens. Le résultat est un cocktail typiquement latin, d’insouciance et de gravité.

Sur le merengue, le son montuno, le boléro, le cha cha cha, le mambo, le filin ou la bossa, Dany Brillant a écrit des paroles touchantes car très personnelles (donc universelles). Ce sont les pensées d’un homme qui, arrivé à mi-parcours, fait le point sur « ses amis, ses amours, ses emmerdes ». Sur ces rythmes d’une moiteur absolue, Dany Brillant chasse le mal-être (« J’ai envie de vivre »), insuffle des pensées positives à ces êtres qui se croient à jamais brisés (« On verra demain »), offre un hymne à une jeunesse désœuvrée (« Laissez-nous passer »). Mais n’oublions jamais qu’ « il n’y a que les filles qui intéressent » ce bel hidalgo. Elles sont toutes là, ou presque : la première épousée (« Si c’était à refaire »), la fille qu’ils ont eue ensemble, la plus belle de toutes (« Léah »), la nouvelle fiancée (« Dis-moi que tu m’aimes »), celle qui l’attend à la mairie (« Je t’aime trop pour t’épouser »), celle qui le fait courir (« Je suis jaloux »), celle qu’il cache dans sa mansarde sous les toits (« Dans ta chambre »)…





Laurent B.: Cela va faire bientôt 20 ans que vous êtes sur scène, avec un style bien à vous, y aurait- il eu une évolution?

Dany Brillant: J'ai choisi un registre qui permet de faire mûrir, c'est à dire que c'est un style populaire qui est basé sur la tradition, où les trois seraient le jazz, la salsa et la musique méditerranéenne; donc toutes mes inspirations musicales sont venues de ces types de musique et comme je crois que ce sont des musiques plutôt "classiques "qu'actuelles, qui ont du mal à vieillir : vous savez, quand c'est trop actuel, c'est passager. J'ai préféré être connecté avec les racines de la musique populaire. C'est une des raisons du pourquoi j'ai fait des albums à Rome, à la Nouvelle Orléans, à Cuba, aujourd'hui à Puerto Rico, qui sont les berceaux de la musique intemporelle.

L.B: Lorsque l'on rassemble tous vos albums, on a l'impression que les paroles seraient comme des petits scénarios, un peu à la manière d'un Aznavour ou d'un Massimo Ranieri. De plus, certains de vos titres font référence à des films, comme "la Dolce Vita", un film de Fellini, ou encore "Si c'était à refaire", de Lelouch…

D.B: Quelle culture! Lorsque je vais à n'importe quel spectacle, j'ai envie que l'on me raconte une histoire. Cela provient peut être de la tradition juive : où l'on est habitué à réciter des prières, lire les histoires magnifiques tirées de la Bible, etc. Le cinéma est un art exceptionnel, où il y a un début, un milieu et une fin, il y a une progression, des personnages, des sentiments. Et dans la chanson, depuis mon premier single "Suzette", c'est pareil, j'ai gardé le même canevas, parce que j'ai envie d'inviter l'auditeur à l'évasion et à la rêverie. Je me rappelle toujours des histoires que me racontaient mon père avant de dormir et j'ai gardé cette habitude.

L.B: Deux points fondamentaux à travers vos albums : vous évoquez directement ou indirectement D.ieu, on a en tête des titres ; Je T'attends, Si Tu suis Ton chemin, D.ieu, Hava Naguila, etc. et second point : un titre de Franck Sinatra dans chaque nouvel album, serait-il votre D.ieu dans la chanson?

D.B: En effet, plus que D.ieu je dirais le spirituel, je suis très marqué par mon héritage. Je me sens profondément juif, certes, je le revendique et suis fier de l'être. Si je ne parlais que de choses légères, d'amour classique, je passerai à côté du message, alors ce que j'ai souvent fait comme vous l'avez fort bien remarqué c'est d'enrober mes albums d'un message spirituel. Normalement lorsque vous écoutez n'importe quel chant, votre âme doit s'élever : un peu comme quand je me rends dans une synagogue, les prières que j'entends avec attention, j'ai mon âme qui fait un degré de plus, par rapport au quotidien. Et j'aime ça!

Et concernant Franck Sinatra, c'est mon maître en tout cas, tout comme Aznavour qui pourrait être le Sinatra à la française. On en a besoin dans ce métier : on profite des découvertes qu'ils ont pu faire avant nous; on gagne du temps. C'est un hommage en même temps. C'est pourquoi je fais ce métier.

L.B: La Salsa, la Bossa etc sont des styles exportés à travers le monde, peut-on en dire autant pour vous et vos chansons?

D.B: Moi même non, peut être que ma tête ne leur revient pas (rires). J'espère un jour pourquoi pas. Par contre mes chansons sont régulièrement traduites en Hongrie, en Scandinavie où le titre D.ieu a été traduit, en Turquie. Pour la petite histoire, l'année dernière dans un cabaret, au Japon, il y avait une fille qui chantait "Viens à St Germain" en japonais, croyez moi que cela n'était pas inintéressant du tout! Je ne suis pas toujours au courant, mais au moins mes chansons circulent, se diffusent sans qu'elles aient besoin de moi: je suis comme qui dirait une sorte de canal.

L.B: Et en Israël?

D.B: En Israël, j'ai un concert de prévu début août au Parc de Raanana et ce sera la première fois que je chanterai là bas. Pour moi, c'est vraiment très symbolique de chanter en Terre Sainte.

L.B: Rendez vous cet été alors, mais avant du 16 au 28 mars au Casino de Paris…

D.B: …Où je ferais un mélange. Vous savez le taux d'acceptation des nouvelles chansons par le public est de 6, après quoi ils décrochent. Les anciennes, leur rappellent des souvenirs alors que les nouvelles, il faut un peu de temps pour les digérer. Comme dirait Mr Aznavour, "les gens viennent à mes concerts pour mes anciennes chansons".


Interview realise par Laurent Bartoleschi pour Alliancefr.com

Source : [www1.alliancefr.com]

Quelques clips video :














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