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Les Moyens de Transport en Israel
Envoyé par lapid
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Les Moyens de Transport en Israel 06 mai 2011, 09:57 |
La difficile rénovation des chemins de fer israéliens - Par David Jortner - Pour Hamodia No 168 - 04 mai 2011
Longtemps négligés par le ministère des Transports, les chemins de fer israéliens devraient être l’une des nouvelles priorités du ministre Israël Katz, chargé de ce dossier.
Deux causes expliquent le peu d’attention consacrée à ce secteur. D’abord le fait que l'on ait systématiquement privilégié le réseau routier par rapport au réseau ferroviaire. Ensuite, parce que pendant plusieurs décennies, personne ne s’est réellement soucié de développer les voies ferrées construites à l’époque ottomane, assez peu entretenues du temps des Anglais.
Les chiffres, à eux seuls, expliquent l’urgence du dossier. De 2000 à 2010, le nombre de voyageurs transportés (36 millions l’an dernier, soit près de 134 000 par jour !) a augmenté de 200 %. Mais pour la seule année dernière, les interruptions de service ont totalisé 106 jours, soit 60 % de plus qu’en 2009, souvent causés par des collisions (182) avec des véhicules… Devant cette situation, la Histadrout, la grande centrale syndicale israélienne, a d’ailleurs menacé de mettre en grève ses agents si aucune amélioration à la sécurité n’était apportée.
Pour perfectionner les services, on a d’abord séparé l’administration du rail de celle des ports, autrefois gérées par les mêmes instances. On a ensuite envisager de privatiser les voies ferrées. Mais le Ministère des transports a compris qu'Israël était un trop petit pays pour en confier l’exploitation à plusieurs opérateurs. Les chemins de fer israéliens sont donc restés un monopole. Encore faut-il que l’institution soit rentable. Propriétaire d’un actif évalué à 20 milliards de shékels, la « SNCI » a enregistré des résultats financiers durant l’année 2010 qui se soldent par un déficit de 50 millions de shékels, en dépit d’une subvention de fonctionnement de 330 millions qui a permis l’achat de 34 nouvelles motrices et de 180 nouveaux wagons.
Pour l’avenir, les projets du ministre Israël Katz sont nombreux et ambitieux. Mais comme les chemins de fer ne disposent pas des ressources financières pour mener à bien tous ces projets, le directeur général du ministère, Its’hak Harel a décidé de les sous-traiter.
La construction d’une nouvelle voie ferrée dans la vallée de Jézreel et d’une liaison Akko-Carmiel sera confiée à la Hévra HaLe'umit LiDrakhim, qui gère le réseau routier israélien. La création d’une voie ferrée parallèle à l'autoroute trans-Israël (autoroute 6) sera l’œuvre des de la société qui la rentabilise. Enfin, une compagnie privée sera chargée de l’ouverture de deux voies à grande vitesse entre Tel-Aviv et Jérusalem, et du centre du pays vers Eilat.
Quant à l’électrification du réseau et la suppression des locomotives diesel, elle est en négociation avec la société canadienne Bombardier, leader dans ce domaine. Projets qui, à l’évidence, nécessiteront une décennie – et beaucoup de patience !
Longtemps négligés par le ministère des Transports, les chemins de fer israéliens devraient être l’une des nouvelles priorités du ministre Israël Katz, chargé de ce dossier.
Deux causes expliquent le peu d’attention consacrée à ce secteur. D’abord le fait que l'on ait systématiquement privilégié le réseau routier par rapport au réseau ferroviaire. Ensuite, parce que pendant plusieurs décennies, personne ne s’est réellement soucié de développer les voies ferrées construites à l’époque ottomane, assez peu entretenues du temps des Anglais.
Les chiffres, à eux seuls, expliquent l’urgence du dossier. De 2000 à 2010, le nombre de voyageurs transportés (36 millions l’an dernier, soit près de 134 000 par jour !) a augmenté de 200 %. Mais pour la seule année dernière, les interruptions de service ont totalisé 106 jours, soit 60 % de plus qu’en 2009, souvent causés par des collisions (182) avec des véhicules… Devant cette situation, la Histadrout, la grande centrale syndicale israélienne, a d’ailleurs menacé de mettre en grève ses agents si aucune amélioration à la sécurité n’était apportée.
Pour perfectionner les services, on a d’abord séparé l’administration du rail de celle des ports, autrefois gérées par les mêmes instances. On a ensuite envisager de privatiser les voies ferrées. Mais le Ministère des transports a compris qu'Israël était un trop petit pays pour en confier l’exploitation à plusieurs opérateurs. Les chemins de fer israéliens sont donc restés un monopole. Encore faut-il que l’institution soit rentable. Propriétaire d’un actif évalué à 20 milliards de shékels, la « SNCI » a enregistré des résultats financiers durant l’année 2010 qui se soldent par un déficit de 50 millions de shékels, en dépit d’une subvention de fonctionnement de 330 millions qui a permis l’achat de 34 nouvelles motrices et de 180 nouveaux wagons.
Pour l’avenir, les projets du ministre Israël Katz sont nombreux et ambitieux. Mais comme les chemins de fer ne disposent pas des ressources financières pour mener à bien tous ces projets, le directeur général du ministère, Its’hak Harel a décidé de les sous-traiter.
La construction d’une nouvelle voie ferrée dans la vallée de Jézreel et d’une liaison Akko-Carmiel sera confiée à la Hévra HaLe'umit LiDrakhim, qui gère le réseau routier israélien. La création d’une voie ferrée parallèle à l'autoroute trans-Israël (autoroute 6) sera l’œuvre des de la société qui la rentabilise. Enfin, une compagnie privée sera chargée de l’ouverture de deux voies à grande vitesse entre Tel-Aviv et Jérusalem, et du centre du pays vers Eilat.
Quant à l’électrification du réseau et la suppression des locomotives diesel, elle est en négociation avec la société canadienne Bombardier, leader dans ce domaine. Projets qui, à l’évidence, nécessiteront une décennie – et beaucoup de patience !
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Re: Les Moyens de Transport en Israel 11 mai 2011, 14:01 |
TEL AVIV : LE TELOFAN OU VELIB’ DE TEL AVIV EST MIS EN SERVICE CES JOURS-CI. - Par Samuel Nathan - Pour IsraelValley.com - 10 mai 2011
Telofan
Ça y est ! Tel Aviv a son Velib’ ! Il s’appelle le « Telofan », de Tel comme Tel Aviv et ofan, du mot « ofanaïm » qui veut dire vélo. 75 stations aux bornes esthétiquement réussies ont été installées pour commencer à raison de 10 vélos par station pour atteindre les 150 stations l’an prochain. Chaque station est espacée de 250 mètres environ.
Le montant d’une location de telofan est de 14 shekels par jour complet de semaine et de 20 shekels le week-end. L’abonnement hebdomadaire est fixé à 60 shekels et l’abonnement annuel s’élèvera à 280 shekels. A noter que l’utilisation d’un telofan pendant une heure est @#$%&.
L’utilisateur désireux de prendre un vélo et préalablement enregistré est détenteur d’un porte-clefs numérique qu’il place sur le vélo pour le débloquer.
Le telofan va permettre de libérer des places de parking, de réduire les bouchons, d’assainir l’air de la ville et de ventiler les poumons des résidents, mais des résidents uniquement car la location des vélos n’est pas prévue pour les touristes.
L’arrivée et le succès espéré du Telofan devraient à terme favoriser le développement du réseau des pistes cyclables et améliorer à la fois leur signalisation et leur sécurisation au sein de la ville.
Tel Aviv suit ainsi l’exemple de Paris dont la mairie, sous l’autorité de Bertrand Delanoë, a mis en place le système de vélos en libre service appelé Vélib’, mot-valise né de la contraction de vélo et de liberté, à partir de la mi-juillet 2007. A noter que les Vélib’ parisiens sont gérés par le groupe industriel JCDecaux, groupe bien connu à Tel Aviv puisqu’il est à l’origine de la mise en place des abris bus de la ville.
De grandes métropoles européennes ont également adopté ce système de location de vélos. Il s’agit de Vienne, la capitale autrichienne et de Barcelone en 2007 et plus récemment de Londres en 2010.
Le tout premier libre-service vélo informatisé au monde a été mis en place en France à Rennes en juin1998 et à Singapour. La ville d’Angers a suivi peu après.
Telofan
Ça y est ! Tel Aviv a son Velib’ ! Il s’appelle le « Telofan », de Tel comme Tel Aviv et ofan, du mot « ofanaïm » qui veut dire vélo. 75 stations aux bornes esthétiquement réussies ont été installées pour commencer à raison de 10 vélos par station pour atteindre les 150 stations l’an prochain. Chaque station est espacée de 250 mètres environ.Le montant d’une location de telofan est de 14 shekels par jour complet de semaine et de 20 shekels le week-end. L’abonnement hebdomadaire est fixé à 60 shekels et l’abonnement annuel s’élèvera à 280 shekels. A noter que l’utilisation d’un telofan pendant une heure est @#$%&.
L’utilisateur désireux de prendre un vélo et préalablement enregistré est détenteur d’un porte-clefs numérique qu’il place sur le vélo pour le débloquer.
Le telofan va permettre de libérer des places de parking, de réduire les bouchons, d’assainir l’air de la ville et de ventiler les poumons des résidents, mais des résidents uniquement car la location des vélos n’est pas prévue pour les touristes.
L’arrivée et le succès espéré du Telofan devraient à terme favoriser le développement du réseau des pistes cyclables et améliorer à la fois leur signalisation et leur sécurisation au sein de la ville.
Tel Aviv suit ainsi l’exemple de Paris dont la mairie, sous l’autorité de Bertrand Delanoë, a mis en place le système de vélos en libre service appelé Vélib’, mot-valise né de la contraction de vélo et de liberté, à partir de la mi-juillet 2007. A noter que les Vélib’ parisiens sont gérés par le groupe industriel JCDecaux, groupe bien connu à Tel Aviv puisqu’il est à l’origine de la mise en place des abris bus de la ville.
De grandes métropoles européennes ont également adopté ce système de location de vélos. Il s’agit de Vienne, la capitale autrichienne et de Barcelone en 2007 et plus récemment de Londres en 2010.
Le tout premier libre-service vélo informatisé au monde a été mis en place en France à Rennes en juin1998 et à Singapour. La ville d’Angers a suivi peu après.
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Re: Les Moyens de Transport en Israel 13 mai 2011, 17:05 |
Jérusalem et Tel-Aviv seront reliées par une voie express et écologique - 6 avril 2011
Le gouvernement est sur le point d’approuver un projet de 2,5 mrds $ (1,75 mrd €) pour raccourcir l’autoroute entre Tel-Aviv et Jérusalem, a annoncé dimanche 3 avril 2011, le premier ministre Benyamin Netanyahou lors de la réunion hebdomadaire du Cabinet.
Le trajet entre les deux principales villes israéliennes sera bientôt réduit à 30 minutes (au lieu d’une heure), une belle performance pour cette route en zigzag qui traverse les montagnes de Jérusalem.
La route n°1, possédera trois voies dans chaque direction et deux nouveaux tunnels souterrains rendront la route beaucoup plus droite qu’auparavant.
Par ailleurs, les travaux sont aussi destinés à rendre le voyage plus respectueux de l’environnement. Un “pont écologique” de 700 mètres de long, censé préserver la flore et la faune des émissions de gaz des pots d’échappements passera au dessus du carrefour de Shoresh .
Un tronçon de route à la sortie de Jérusalem sera surélevé de huit mètres, afin de d’amoindrir les effets de la pollution.
Le Cabinet ministériel a proposé de terminer l’ensemble des travaux pour fin 2016.
Source : Econostrum info – 5 avril 2011
[ambisrael.fr]
Le gouvernement est sur le point d’approuver un projet de 2,5 mrds $ (1,75 mrd €) pour raccourcir l’autoroute entre Tel-Aviv et Jérusalem, a annoncé dimanche 3 avril 2011, le premier ministre Benyamin Netanyahou lors de la réunion hebdomadaire du Cabinet.
Le trajet entre les deux principales villes israéliennes sera bientôt réduit à 30 minutes (au lieu d’une heure), une belle performance pour cette route en zigzag qui traverse les montagnes de Jérusalem.
La route n°1, possédera trois voies dans chaque direction et deux nouveaux tunnels souterrains rendront la route beaucoup plus droite qu’auparavant.
Par ailleurs, les travaux sont aussi destinés à rendre le voyage plus respectueux de l’environnement. Un “pont écologique” de 700 mètres de long, censé préserver la flore et la faune des émissions de gaz des pots d’échappements passera au dessus du carrefour de Shoresh .
Un tronçon de route à la sortie de Jérusalem sera surélevé de huit mètres, afin de d’amoindrir les effets de la pollution.
Le Cabinet ministériel a proposé de terminer l’ensemble des travaux pour fin 2016.
Source : Econostrum info – 5 avril 2011
[ambisrael.fr]
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