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Compte rendu de
l’agence de presse sur la première de la pièce « Des tunes savantes »,
affichée par l’inconnu au masque de fer.
Un véritable succès, toutes les grandes stars du Show biz se sont précipitées
pour découvrir la nouvelle création de Monsieur Breuitou.
Notre star, ce cher Breuitou, réalisateur goulettois, hout ellih, a déjà réalisé
cinq courts métrages avant de nous faire découvrir sa nouvelle création.
En costard cravate des années 50, borsalino, démarche nonchalante, regard fière
et malicieux, il admire avec une certaine satisfaction, le déchaînement des
foules à son passage.
Un journaliste s’approche de lui :
Super média du Times : « Monsieur Breuitou vous devez être comblé devant
l’importante manifestation médiatique dont vous faites l’objet »
Breuitou : « RABBI MAYEK »
Super média du Times : « Pardon ? ? ? »
Breuitou : « RABBI MAYEK »
Super média du Times : « Vous réalisez que vous venez de faire un gros coup
financier et publicitaire avec ce chef-d’œuvre »
Breuitou : « 5x5 sur moi ya halouf, tu vas m’attirer la chekoumoun, et le
fisc va rappliquer »
Monsieur jaco, ce séduisant et brillant impresario (5 x5 sur lui) New
yorkais, fascine tout ceux et celles qui l’approchent, ses rares apparitions
publiques ont obligé les organisateurs à déployer un service de sécurité
important afin de protéger notre hommes et nos quatre pin up de l’affiche,
qui l’accompagnent. Les ordres sont précis tout problème doit être règle
par le bannissement immédiat et irrévocable.
Maboulette ancienne journaliste de harissa.com, promue au poste de rédactrice
en chef, robe longue couleur feu, sandale à talon aiguille, magnifique comme
toujours. Pourtant si je regarde bien j’ai l’impression qu’elle a du mal
à marcher, et oui, elle boite, elle se baisse, que fait t’-elle, tous les
regards se figent, plus un seul bruit, elle vient de retirer ! ! ! C’est
bien ca elle retire ses souliers, elle sourie et les lance à la foule. Ne
bougez pas, on me parle dans mon oreillette, un homme dans le public vient de
recevoir le missile de maboulette, oui c’est bien ca il se prénomme Bill,
il va être transporté d’urgence à l’hosto.
Ha les voilà nos deux blondes harissiennes, habillées comme toujours par
Dior, minie jupe en froufrou, bas résilles, décolleté plongeant, la foule
hurle de plus en plus.
Bien sûr tout le monde connaît Elsa, la futur responsable de la radio tunes
sur les ondes de harissa.com. Elle me semble chercher quelque chose ou
quelqu’un, elle tourne la tête dans toutes les directions.
Super média du Times : « cher Elsa vous m’avez l’air soucieuse »
Elsa : « chekoun tu es toi pour me parler, et d’ailleurs tu vois pas que je
suis occupée, je cherche encore la bichette, shibakleyel, elle me donne la
doukha celle la, je te parie qu’elle s’est encore tirée pour aller dans
son frigo »
Jero : « ne t’inquiètes pas Elsa je viens de lui acheter un autre, tout
neuf cette fois, il l’attend sur scène »
Et puis Mamili actrice de renom qui vient de recevoir une proposition du grand
cinéaste Claude Babouche ( mechkinne celui là je lui souhaite beaucoup de
sbare), pour jouer aux cotés de Brad Pitt.
Super média du Times : « racontez nous la scène (elle va toucher un paquet
de douros juste pour une réplique notre Mamili) ce moment intensif que vous
allez vivre avec Brad Pitt »
Mamili : « Hé ben ! ! ! Elsa ouinek, mattes ta cops comme elle sait parler
à la presse people , alors oui je vous disais, il doit se mettre à genoux et
me crier, mi amor enhabeuk , vient vite dans mes bras et là je doit lui dire
, une minute je réfléchi, ha oui yatic rassra ya bled , tu es mahboul
complet, rêves pas, je ne peux pas venir skifa twila ».
Enfin voilà c cher joseph chouchou, qui a supporté nos quatre chipies
pendant toute la période du tournage et pour le remercier de son calme
olympien elles ont invité exclusivement pour lui, Sa majesté Enrico Mas Dé
Mas qui va nous interpréter sa dernière composition :
Un, deux, trois, en avant la musique :
En direct de cannes « Poy poy poy, hamsha ou khmish,gling gling et qu’elles
sont jolies nos filles de folieeeeeeeee, lay lay lay lay et qu’elles sont
jolies les filles de harissa »
SYBILLE
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