En 2009, son petit-fils écrit une chanson où la voix de son grand-père et la sienne se mélangent.
La chanson s’appelle Mon Dieu אלוהיי et lorsque que la voix de Kobi Oz vient faire écho à celle de son grand-père, elle dit:
Mon Dieu, si tu entends ma prière, peux-tu, peut-être, passer le bonjour à mon grand-père… Dis-lui que la tolérance séfarade qu’il revendiquait à laisser place à de l’extrémisme mais malgré tout, la tolérance bruisse, prête à se révéler et les gens veulent vivre ensemble dans cette grande synagogue qui s’appelle Israël où en observant le ciel, on peut prier pour la pluie, avoir peur des missiles…
Les barrières entre rock et musique traditionnelle, entre générations, entre les lieux, la Tunisie et Israël, entre l’au-delà et l’ici-bas, entre laïcs et religieux, s’effacent. De la belle musique, tout simplement.
Rachel Samoul