Mercredi matin, la fusillade à Charlie Hebdo fige toute activité à la rédaction. Sidéré devant mon écran, je dois traduire la foule d’émotions qui m’ébranle. Meurtri par le fait d’appartenir à un monde où il est possible d’assassiner des hommes pour avoir fait des dessins, j’appose «Je suis» à «Charlie».
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