Hommage a Victor Sarfati, Peintre Tune
Victor Sarfati, né en 1931 à Tunis et décédé le 1er février 2015 à Tunis, est un peintre et professeur de peinture tunisien.
Le plasticien tunisien Victor Sarfati est décédé dimanche à Tunis à l'age de 84 ans, annonce lundi le ministère de la culture.
Né à Tunis en 1931, Sarfati appartient à l'école de Tunis qui regroupe Yahia Turki, Ammar Farhat et Abdelaziz Gorgi...
Il fait ses études à l'École des beaux-arts de Tunis avant de devenir professeur d'éducation artistique, notamment au Collège Sadiki et à l'École des Beaux-Arts de Tunis. Tout en continuant et en développant le style de l'École de Tunis, que les pionniers comme Yahia Turki, Moses Levy, Pierre Boucherle, Abdelaziz Gorgi et Ammar Farhat ont contribué à mettre en place, il se constitue un chemin personnel grâce à sa sensibilité aux impressions fugitives et à son sens du détail :
« Cet artiste-peintre à la sensibilité riche et communicative, dépeint diverses scènes de la vie quotidienne tunisienne avec beaucoup de précision et de détails, conférant beaucoup de vie à chaque tableau. Ajoutez à cela sa parfaite maîtrise des couleurs qu'il fusionne dans un subtil jeu chromatique de gammes transparentes et lumineuses s'adaptant à la luminosité du pays. »
Réputé comme aquarelliste, Pierre Berjole dit de son œuvre, à l'occasion de l'une de ses expositions organisée en 1981, que « la transparence et la fluidité de l'aquarelle convenaient à la traduction de ses sentiments. Avec sûreté, d'un pinceau habile, il arrête le lavis juste au point d'évocation poétique de la forme qu'il laisse deviner plus qu'il ne la représente ».
Les quartiers populaires constituent un sujet de prédilection pour lui et une source inépuisable d'inspiration ; le souk, les ruelles de Bab Saadoun, Zarkoun, la Hara, la friperie, la synagogue de la Ghriba, mais aussi Sidi Bou Saïd et Carthage, sont les sujets de ses œuvres. La recherche de la beauté est aussi présente dans ses œuvres sous la forme d'un geste, d'un regard ou d'une position. À cet égard, la femme et les chevaux occupent une place privilégiée.
http://www.harissa.com/D_Arts/victorsarfati.htm
Commentaires
J'ai fais partie du Salon Tunisien et la personne que je trouvais agréable, compréhensif envers moi, une jeunette, fut Yahia qui habitait au Passage sans oublier Ammar Farhat et ses grands éclats de rire. Certains, comme "l'europeen" Boucherle ou Abdel Aziz Gorgi plein de talent m'impressionnaient.
Au magasin de Félix le marchand de journaux où j'ai sévi pendant douze années "avant de prendre époux" comme dit la chanson je n'ai pas arrêté de crayonner.
Après une carrière en France de professeur de dessin notamment dans les écoles juives où le "Balagan" chahut en français, était prioritaire.
Ce 26 février 2015 j'atteins mes 78 ans. Je vous adresse deux oeuvres récentes conçues en Israël: "La toupie" ou dreïdel en hébreu ou en yiddish nature morte sur toile et un croquis-minute au crayon, pris sur le vif d'un Juif d'origine russe conçu en janvier 2015 à la synagogue des tunisiens AMIT à Netanya.
Retrouvez-moi sur GOOGLE à la page de Viviane Scemama Lesselbaum.
Prenez note, après piratage, de ma nouvelle adresse électronique:
labima555@gmail.com
Commentaire après lecture de l'hommage rendu à Victor Sarfati
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