Le jour qui précède les festivités est entièrement consacré à honorer la mémoire des soldats tombés dans les guerres, pour qu’Israël vive. Par ces commémorations nous  exprimons aussi notre respect et sympathie aux vivants qui ont souffert, le plus, de leur disparition.

Si durant tout le siècle dernier plusieurs familles ont perdu de leur proches dans ces guerres qu’on nous a infligées, d’autres héros vivent toujours parmi nous et continuent la lutte quotidienne pour que ce pays puisse accomplir successivement son destin,

-  Paix et sécurité pour tous les citoyens et conciliations dans les divergences intérieures ainsi qu’avec les ennemis extérieurs.

-  Prospérité à tous ceux qui contribuent au progrès du pays et toutes les  protections nécessaires à ceux qui en ont besoin.

-  Bras ouverts à tous nos frères qui viennent de la Diaspora, soit par un besoin intérieur de vivre la plus grande Révolution que le peuple juif ait connue, soit dans le but de trouver un refuge.

Le passage des commémorations aux festivités est trop rapide, selon certains, mais n’exprime-t-il pas  le lien qui rattache le devoir de la Reconnaissance à la joie de la Renaissance?

La cérémonie multicolore au stade de Jérusalem avec l’allumage des 12 flambeaux, ses défilés et ses spectacles, annonce la clôture des commémorations et le début de la fête.

Malgré les tensions créées par les évènements de l’année passée, la municipalité de notre petite ville de Tivo’n  avait décidé de célébrer le Yom Haa’tsmaouth. Ses citoyens avaient rempli un stade de football où ils avaient assisté à des spectacles magnifiques présentés par les adolescents de toutes les écoles secondaires.

En voici quelques souvenirs, et espérons que 2007 sera aussi bien réussie.

Le lendemain c’est la journée du Barbecue National dans les parcs publics et les jardins privés.

L’après midi c’est le Concours International de la Bible pour des jeunes venus du monde entier. Le trophée est décerné par le premier ministre.

La fête culmine par la décernation des « Prass-Israel », le Prix d’Israël,  aux meilleurs artistes et savants de l’année. C’est un des prix les plus prestigieux du pays.

Enfin voici un photo-montage où j’ai voulu montrer que la Menora, sculptée sur l’Arc de  Titus et qui a proclamé, durant près de 19 siècles, la victoire de Rome sur Jérusalem, brille de nouveau, depuis 59 ans et annonce à voix haute « A’am Israel Haii ».

Abraham Bar-Shay (Benattia)

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