Ceci est une réponse à Madame Aline Guetta qui a écrit des articles sur la vie à La Goulette, qui en est à son septième et qui n’a pas l’air de vouloir s’arrêter.

Madame, permettez-moi tout d’abord de vous féliciter car vous avez l’imagination bien fertile et débordante.

J’ai beau lire et relire vos articles, je ne reconnais à aucun passage la ville où je suis né et où j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 31 ans. Il faut préciser que j’habitais Goulette vieille.

Qu ‘est-ce que c’est que cette histoire de brossages de dents et de caries, vous rêvez, ma parole ! Vous qui dites que vous avez fréquenté l’école maternelle, avez-vous oublié que l’on nous imposait de nous munir d’une brosse à dents, d’un dentifrice, d’une savonnette et d’un verre et qu’il y avait, tous les jours, la toilette dans une salle avec plusieurs lavabos ?

Et cela se passait avant la guerre 39/45.

Qu’est-ce que c’est que cette histoire du petit arabe qui portait les couffins pour 50 centimes ?

Qu’est-ce que c’est que ces marchands de légumes voleurs, que ces marchandages ?

Je ne vais pas énumérer ici toutes vos inepties, mais vous conviendrez que je ne puis laisser passer de tels articles sans réagir.

Ce n’est pas bien de dénigrer la ville où vous êtes née et, à vous lire, y avez également vécu.

Pourquoi ne pas relater des anecdotes sympathiques dont nous avions le secret ?

De grâce arrêtez-vous au chapitre 7 et sans rancune. Ou alors inventez une autre ville.

Egalement veuillez vous présenter afin que l’on vous situe.