ENCORE UNE AGRESSION ANTI-JUIVE EN PLEIN PARIS!
Mercredi 23 juin, à l'heure de la sortie des classes, devant l'école juive Bet Yaacov, dans le XXème arrondissement de Paris. De l'immeuble qui jouxte l'école, des bouteilles de verre sont lancées. Elles proviennent d'un étage élevé et se fracassent sur le sol, sans blesser miraculeusement qui que ce soit.
Une dame, qui vient juste de se garer devant l'école, pour chercher son bébé à la crèche, est interpellée par des enfants qu'elle connaît, et que le lanceur de bouteilles avait visés. Elle constate que le sol est jonché de verre brisé, les fait entrer dans sa voiture pour les mettre à l'abri et leur demande de l'attendre, juste le temps de passer à la crèche. Elle part, puis revient avec son bébé dans les bras.
C'est alors que l'homme, qui est à la fenêtre, se met à la viser, elle, le bébé, sa voiture. La voiture seule est touchée par une nouvelle bouteille, qui se brise sur la carrosserie. Et il lui crie des insanités : « tu n'es qu'une s⦠de juive ; d'un signe, il montre qu'il va lui trancher la gorge, il crache, et dit encore « tu vas voir, toi et tous les enfants de l'école ».
La police, qui a été prévenue un peu plus tôt par le directeur de l'école, est déjà sur les lieux. Un policier est en train de prendre la déposition du directeur. D'autres montent interpeller l'homme.
Un autre policier encore, qui vient d'assister à la scène, incite la dame à porter plainte. Elle ne veut pas car elle a peur. Elle a reconnu l'homme, qu'elle dit avoir déjà croisé et avoir été quelques mois
auparavant l'objet de ses insultes, toujours les mêmes. Mais le policier la rassure, il l'accompagnera au commissariat, puis la ramènera chez elle. Elle est avec son neveu. Tous deux vont ainsi porter plainte.
Mais soudain, au commissariat, elle est moins rassurée. Elle vient de se retrouver nez à nez avec l'agresseur, un jeune Maghrébin. Il a été entendu, lui, par une femme policier et a déclaré que ce sont les jeunes qui étaient sur le trottoir en bas qui l'ont traité de « sale Arabe ».
La femme policier a décidé de le croire. à la dame qui portait toujours son bébé dans les bras, elle dira finalement : « Ce n'est pas à vous de décider de ce qu'on a à faire. Quoi qu'il en soit, on le relâche ».
Le policier qui avait accompagné la dame a tenu parole. Il l'a reconduite chez elle.
Le Bureau national de Vigilance contre l'Antisémitisme vient de saisir le cabinet du Préfet de Paris
